Accueil Blog Page 657

Ouagadougou: des manifestants exigent « une nouvelle Constitution pour la nouvelle génération »

Ouagadougou: des manifestants exigent « une nouvelle Constitution pour la nouvelle génération »
Agence d’information du Burkina

Burkina : Des acteurs miniers réfléchissent à une meilleure exploitation minière en Afrique

Burkina-Economie-Mine-SAMAO-Ouverture

Burkina : Des acteurs miniers réfléchissent à une meilleure exploitation minière en Afrique

Ouagadougou, 28 sept. 2023(AIB)-La 5e édition de la Semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO) 2023 a ouvert ses portes jeudi, avec des réflexions centrée sur une meilleure exploitation minière, en vue de mieux impacter les économies locales.

Selon le ministre en charge des Mines, Simon Pierre Boussim, qui a lu le discours du président Ibrahim Traoré, l’impact réel de l’exploitation minière sur les conditions de vie des populations n’est pas toujours bien perceptible, dans les pays comme le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire et la Guinée.

M. Boussim a expliqué que les 72 heures de réflexions sur le secteur minier consistent à interpeller, entre autres, les politiques, les acteurs, les collectivités territoriales sur les voies et stratégies de développement des économies locales.

Le représentant du président de la Transition s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’ouverture des travaux de la 5e édition de la SAMAO 2023 sous le thème « Exploitation minière en Afrique : Quelle stratégie pour impacter les économies locales? ».

« La tenue de cette cinquième édition de la SAMAO est la preuve de la résilience du peuple burkinabè qui, face à la situation sécuritaire, n’a jamais plié l’échine », a-t-il soutenu.

Simon Pierre Boussim a précisé que le secteur minier est porté par l’or qui demeure le premier produit d’exploitation du pays, car selon lui, à la date du 31 décembre 2022, la production industrielle est estimée à 57,68 tonnes contre 67, 1 tonnes en 2021.

Le secteur minier a créé 19 000 emplois directs à la même date, a-t-il dit, tout en précisant que les recettes directes sont passées de 430 milliards en 2021 à 540 milliards en 2022, soit une augmentation des près de 20,40%.

Le ministre en charge des Mines a noté que la production des carrières a atteint 1,458 millions de m3 pour près de 1,4 milliards de FCFA, en termes de recettes directes au budget de l’Etat.

M. Boussim a signalé que le pays occupe la 4ème place en tant que pays producteur d’or en 2022, après le Ghana, le Mali et l’Afrique du Sud.

« La SAMAO est un cadre privilégié de promotion et de partage d’expériences et de bonnes pratiques, en matière d’exploitation minière, d’intégration de ce secteur à l’économie nationale, de gestion et de protection environnementale », a-t-il poursuivi.

Il a par ailleurs invité les participants venus du Tchad, du Niger, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Congo à des échanges francs, en vue de redynamiser le secteur minier pour mieux impacter les économies locales.

A cette 5e édition de la SAMAO, diverses activités sont au programme. Il s’agit, entre autres, des rencontres B to B, des communications sur le thème central, des expositions des stands.

Le président national du comité d’organisation de la SAMAO 2023, Jean Baptiste Kaboré a indiqué que d’éminents experts du domaine minier sont venus pour partager leurs expériences à cette vitrine de 72 heures de Ouagadougou.

Pour M. Kaboré, la SAMAO veut améliorer la gouvernance du secteur minier avec des stratégies innovantes pour une mobilisation accrue des ressources locales.

A l’en croire, l’insécurité ne favorise pas l’exploitation minière dans certains pays tels que le Burkina Faso et le Mali, mais que ceux-ci restent résilients malgré l’adversité.

Interrompue en septembre 2019 avec l’avènement de la Covid-19 et de la crise sécuritaire, la SAMAO a repris ses activités en cette année 2023.

Agence d’information du Burkina

SO/no/ata

Attribution de la CAN 2025: « La désignation du Maroc pays est le couronnement du processus de développement mené par SM le Roi Mohammed VI » M. Lekjaa 

FOOT-BFA-MAR-AFR-SPORT-CAF-CAN2025

Attribution de la CAN 2025: « La désignation du Maroc pays est le couronnement du processus de développement mené par SM le Roi Mohammed VI » M. Lekjaa

Ouagadougou , 27 sept. 2023 (AIB)- Le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a affirmé mercredi au Caire (Egypte) que l’unanimité des membres du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) pour accorder au Maroc l’honneur d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2025 constitue un couronnement du processus de développement mené par Sa Majesté le Roi Mohammed VI depuis plus de deux décennies dans divers domaines, a-t-on appris de l’agence marocaine de presse (MAP).

Dans une déclaration à la MAP à l’issue de la réunion du Comité exécutif de la CAF, mercredi au Caire, M. Lekjaa a souligné que ce choix confirme aussi que le Maroc est prêt à accueillir les grands événements sportifs dans les meilleures conditions.

Il a affirmé à ce propos : « Aujourd’hui, le Maroc, à l’unanimité africaine, sans le moindre débat, a l’honneur d’organiser la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations, c’est le couronnement d’un travail formidable mené par un Grand Roi. C’est aussi la meilleure récompense pour un peuple passionné de football ».

Il a poursuivi que l’organisation de la CAN-2025 au Maroc est une première étape qui sera suivie d’une autre, à savoir la candidature pour accueillir la Coupe du monde 2030 conjointement avec l’Espagne et le Portugal.

A cet égard, M. Lakjaa a souligné que le Royaume fera de cet événement « un renouveau de la civilisation méditerranéenne entre le nord et le sud de la Méditerranée », notant que le continent africain se mobilisera derrière le Maroc pour remporter le pari, qui est aussi un pari africain.

Le Royaume du Maroc a été désigné à l’unanimité pays hôte de la 35ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025), à l’issue de la réunion des membres du Comité exécutif de la CAF, mercredi au Caire.

Le Comité a aussi confié l’organisation de la CAN-2027 au Kenya, à l’Ouganda et à la Tanzanie, qui ont présenté une candidature commune.

Agence d’information du Burkina

Sources : MAP

Bientôt la première unité de production de médicaments  vétérinaires au Burkina Faso (ministre)

Burkina-Santé-Animale

Bientôt la première unité de production de médicaments  vétérinaires au Burkina Faso (ministre)

 Ouagadougou, 26 sept. 2023 (AIB)-Le ministre en charge des Ressources animales, Dr Amadou Dicko, a indiqué que la première unité de production de médicaments vétérinaires, est en cours de réalisation au Burkina Faso.

La 7e édition des journées vétérinaires s’est ouverte mardi et prend fin vendredi.

A l’occasion, le ministre délégué en charge des Ressources animale, Dr Amadou Dicko a indiqué qu’aucun médicament vétérinaire n’est fabriqué actuellement au Burkina Faso.

«Au niveau du département, nous sommes en train de mettre en place une unité de fabrique des médicaments vétérinaires», a-t-il ajouté.

Dr Dicko a aussi fait cas de l’ouverture d’une école de vétérinaire en perspective au Burkina Faso pour augmenter le nombre de vétérinaires en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Selon les organisateurs, les journées vétérinaires constituent une occasion pour sensibiliser les populations sur l’usage des médicaments homologués.

«Il faut qu’on fasse une halte, qu’on donne des orientations et surtout qu’on sensibilise la population. Il faut que les gens aient l’information parce que beaucoup de gens paient les médicaments dans les marchés », a indiqué le président de l’Ordre national des vétérinaires, Charles Dieudonné Mandé.

Pour M. Mandé, les journées vétérinaires qui se tiennent du 26 au 29 septembre 2023, constituent une occasion de réflexion sur la problématique des médicaments vétérinaires au Burkina Faso.

Il s’exprimait mardi à Ouagadougou, lors de la cérémonie d’ouverture de la 7e édition des journées vétérinaires sous le thème « Les médicaments vétérinaires : enjeux et perspectives de leur utilisation pour la promotion des productions animales et la protection de la santé publique dans un contexte d’insécurité ».

Le président de l’Ordre national des vétérinaires a par ailleurs indiqué que la rencontre de 96 h sera marquée, entre autres, par des communications relatives au thème et une exposition où les acteurs du secteur de l’élévage vont faire découvrir leur savoir-faire.

Selon le ministre de la Santé et de l’hygiène Publique, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, l’élevage contribue à hauteur de 14% sur la valeur ajoutée du secteur primaire et est pratiqué par plus de  80% de ménages.

«Ce sous-secteur qui occupe le 4e rang dans les produits d’exportation, renforce les moyens d’existence des populations en milieu rural et contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle », a-t-il renchéri.

Dr Kargougou a expliqué que la profession vétérinaire est régie par une loi qui a pour attribution entre autre de maintenir la discipline de ses membres, de veiller aux respects des dispositions législatives et réglementaires qui régissent l’exercice vétérinaire.

Agence d’information du Burkina

JEN/no/ata

Burkina/Minéraux du développement : Les acteurs discutent des défis et formalités de la formalisation du secteur

BURKINA-MINES-ATELIER-FORMATION-ACTEURS-CLOTURES

Burkina/Minéraux du développement : Les acteurs discutent des défis et formalités de la formalisation du secteur

Ouagadougou, 27 sept. 2023 (AIB)-Le président du Comité national d’organisation (CNO) de la SAMAO, Jean Baptiste Kaboré a indiqué mercredi à Ouagadougou lors de la clôture de la pré-SAMAO que les acteurs ont discuté pendant 48h sur les défis et formalités de la formalisation du secteur des minéraux du développement.

«Ce rendez-vous du donner et du recevoir qui a regroupé différents acteurs des secteurs des minéraux du développement d’ici et d’ailleurs, durant ces 48h a permis de discuter entre et autres sur les défis et formalités de la formalisation du secteur », a indiqué le président du Comité national d’organisation (CNO) de la 5e édition de la SAMAO, Jean Baptiste Kaboré.

Il a dit être satisfait des résultats atteints à travers le cadre d’échange au regard des participants.

Le président de la 5e édition de la SAMAO s’exprimait mercredi à Ouagadougou, à la cérémonie de clôture de l’atelier pré-SAMAO.

M. Kaboré a assuré que les recommandations et résolutions qui en sont issus, permettront de consolider les acquis pour faire du secteur des minéraux de développement, un levier de développement socio-économique de notre pays.

Jean Baptiste Kaboré a par ailleurs exhorté les différents acteurs du secteur à ne ménager aucun effort dans la mise en œuvre des conclusions de l’atelier et dans la capitalisation des meilleures pratiques.

« Pendant cet atelier nous avons discuté autour de la promotion et de la transformation des minéraux du développement », a indiqué le Directeur général des carrières, Arsène Tiendrébéogo.

Il a renseigné qu’au cours de la formation, des participants qui ne connaissaient pas les minéraux du développement, ont découvert ces minéraux et leurs importances.

M. Tiendrébéogo a recommandé un accompagnement du gouvernement dans l’exploitation de ces minéraux de développement.

«Nous avons appris beaucoup de choses et vraiment on est très  contents pour tout ce qui s’est passé aujourd’hui. Ça nous a donné beaucoup de compréhensions pour pouvoir améliorer la qualité de nos produits», a déclaré la présidente des potières de Tiéliba à l’issue de la formation.

Elle a affirmé que l’une des difficultés majeures est le manque de matériel qui constitue un frein dans l’accomplissement de leurs travaux.

«C’est un partage d’expériences, puisque nous avons une expérience à nous et on vient de découvrir l’expérience des autres pays aussi», a ajouté pour sa part un exploitant des substances et carrières, bénéficiaire de la formation Arsène Hien.

Pour lui les connaissances acquises vont permettre d’adopter des bonnes pratiques.

Agence d’information du Burkina

JEN/ata

Burkina/Maouloud: Le président Traoré appelle au renforcement de la cohésion sociale et de la tolérance religieuse

Burkina/Maouloud: Le président Traoré appelle au renforcement de la cohésion sociale et de la tolérance religieuse

 

Ouagadougou, 28 sept. 2023(AIB)-Le président Ibrahim Traoré, à l’occasion de la fête du Maouloud, a appelé au renforcement de la cohésion sociale et de la tolérance religieuse pour un retour de la paix.

 

« En ce jour anniversaire de la naissance du prophète Mahomet(PSL), je souhaite à tous les fidèles musulmans du Burkina Faso une bonne fête du Maouloud.

 

Que cette célébration soit des moments de prières et d’intercessions pour le renforcement de la cohésion sociale et de la tolérance religieuse en faveur du retour de la paix et d’un vivre-ensemble plus harmonieux dans notre pays. », a écrit le président Ibrahim Traoré, selon une infographie diffusée par la présidence du Faso.

Agence d’information du Burkina

Putsch déjoué au Burkina: quatre officiers arrêtés, deux recherchés( Parquet militaire)

Putsch déjoué au Burkina: quatre officiers arrêtés, deux recherchés( Parquet militaire)

 

Ouagadougou, 27 sept. 2023(AIB)-Le parquet militaire a annoncé mercredi, l’arrestation de quatre officiers, soupçonnés d’être impliqués dans une tentative de coup d’État, alors que deux autres sont en fuite.

Agence d’information du Burkina

Lire tout le communiqué

 

« Le parquet près le Tribunal militaire de Ouagadougou informe l’opinion nationale que ce jour 27 septembre 2023, sur la base de dénonciations dignes de foi faisant état d’un complot contre la sûreté de l’Etat en cours et mettant en cause des Officiers, dont deux (02) en fuite, et quatre (04) interpellés et mis à sa disposition, il a immédiatement ouvert une enquête circonstanciée pour élucider les faits dénoncés.

 

Le Parquet militaire rassure que les investigations se déroulent dans le strict respect des droits des personnes mises en cause et de toute autre personne que l’enquête viendrait à révéler.

 

Au regard de la récurrence des velléités et autres allégations de déstabilisation, le parquet militaire invite toute personne susceptible de fournir des informations pouvant contribuer à la manifestation de la vérité, à venir témoigner.

 

Ouagadougou, le 27 septembre 2023.

#AIB

Burkina: Des officiers aux arrêts après une tentative avérée de coup d’État (actualisée)

Burkina: Des officiers aux arrêts après une tentative avérée de coup d’État (actualisée)

 

Ouagadougou, 27 septembre 2023(AIB)-Des officiers et autres acteurs ont été mis aux arrêts, tandis que d’autres sont en fuite, après une « tentative avérée de coup d’Etat », intervenue hier 26 septembre 2023, a annoncé le gouvernement burkinabè dans un communiqué lu mercredi soir sur la télévision nationale.

 

En attendant, la fin des enquêtes, l’exécutif invite les populations à ne pas incriminer certaines personnalités notamment l’ambassadeur du Burkina Faso au Ghana et le chef d’état-major général des Armées.

 

Plutôt dans l’après-midi, le président Ibrahim Traoré aux affaires depuis le 30 septembre 2022, a remercié les populations qui sont sorties massivement la nuit écoulée pour barrer la route aux destabilisateurs.

 

Il a également réaffirmé son engagement à conduire la Transition à bon port et sur le chemin de la souveraineté assumée.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Lire le communiqué intégral

« Le Gouvernement de Transition informe l’opinion publique qu’une tentative avérée de coup d’État a été déjouée ce 26 septembre 2023 par les services de renseignement et de sécurité burkinabè.

 

A l’heure actuelle, des officiers et d’autres acteurs présumés impliqués dans cette tentative de déstabilisation ont été interpelés et d’autres, activement recherchés.

 

Les acteurs de ce funeste projet de déstabilisation, mus par des intérêts aux antipodes de la dynamique de reconquête de notre territoire national et de la souveraineté de notre cher pays nourrissaient le sombre dessein de s’attaquer aux institutions de la République et de précipiter notre pays dans le chaos.

 

En attendant que le Procureur militaire apporte plus de détails sur ce complot, le Gouvernement regrette profondément que des Burkinabè qui plus est des officiers dont le serment est de défendre la Patrie, se soient fourvoyés dans une entreprise d’une telle nature qui vise à entraver la marche du peuple burkinabè pour sa souveraineté et sa libération totale des hordes terroristes qui tentent de l’asservir.

 

Le Gouvernement salue l’action patriotique et le sens élevé du devoir des Forces de défense et de sécurité qui ont permis de mettre un coup d’arrêt à cette entreprise.

 

Il rend un vibrant hommage à l’ensemble du peuple burkinabè et singulièrement à sa jeunesse pour son engagement résolu et historique à défendre la Patrie et à la protéger contre tous ceux qui veulent nous faire entrer à reculons dans l’histoire.

 

Le Gouvernement rassure que toute la lumière sera faite sur cette tentative de coup d’État.

 

Il invite les populations à la vigilance face aux amalgames savamment entretenus notamment sur les réseaux sociaux tendant à impliquer certaines personnalités dont le chef d’état-major général des armées et l’Ambassadeur du Burkina Faso au Ghana.

 

En tout état de cause les investigations en cours permettront de démasquer les instigateurs de ce complot. »

Ouagadougou, le 27 septembre 2023, le porte-parole du gouvernement burkinabè

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

#AIB

Macron réaffirme sa volonté de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger

Macron réaffirme sa volonté de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger

POLITIQUE: DIPLOMATIE-FRANCE-NIGER-SOUTIEN

PARIS, 27 septembre. /TASS/. Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé mercredi son « soutien » au président nigérien Mohamed Bazoum renversé par un coup d’État le 26 juillet, malgré le départ de Niamey de l’ambassadeur de France, expulsé par les militaires au pouvoir.

Quelques heures plus tôt, le chef de la mission diplomatique de Paris au Niger, Sylvain Itté, expulsé par les putschistes, a regagné son pays.

L’AFP se référant à l’Élysée informe qu’Emmanuel Macron s’est entretenu aujourd’hui avec Hassoumi Massaoudou, ministre des Affaires étrangères du Niger du gouvernement renversé, pour mettre en relief la détermination de Paris à « poursuivre ses efforts auprès des chefs d’État de la Cédéao et de ses partenaires européens et internationaux pour un retour à l’ordre constitutionnel » dans le pays africain.

Pour rappel, les militaires nigériens avaient annoncé le 26 juillet au soir la destitution du président Mohamed Bazoum, la fermeture des frontières, l’introduction d’un couvre-feu, la suspension de la Constitution et l’interdiction de tous les partis politiques. Deux jours plus tard, ils ont proclamé chef d’État le général Abdourahamane Tchiani, qui dirigeait la garde présidentielle, dont les unités détiennent toujours Mohamed Bazoum.

À la mi-août, le mouvement civil nigérien M62 a accusé les autorités françaises de vouloir déclencher une guerre dans le pays et de continuer son pillage. « Le projet d’agression militaire initié du début à la fin par la France et imposé à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est une déclaration de guerre aux pays du Sahel et à certains autres États limitrophes du Niger », a indiqué le mouvement cité par l’Agence de presse nigérienne.

Nahouri : Le nouveau directeur provincial en charge de l’Education primaire, Noaga Damiba installé

Burkina- Nahouri- Education- Installation

Nahouri : Le nouveau directeur provincial en charge de l’Education primaire, Noaga Damiba installé

Pô (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda a officiellement installé le lundi 18 septembre 2023 à Pô,le nouveau Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Nahouri (DPEPPNF), Noaga Damiba, dans ses fonctions.

Le nouveau directeur provincial l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Nahouri (DPEPPNF), Noaga Damiba a officiellement pris fonction le lundi 18 septembre 2023 à Pô, dans la région du Centre-Sud.

Cette cérémonie dinstallation sest déroulée en présence des directeurs et chefs de service provinciaux et de la directrice régionale.

A cet effet, le représentant du personnel de la direction provinciale, Paul Saguin Logtoré, a salué le sens de management et la rigueur du directeur sortant, Yahiya Séoni.

M. Logtoré s’est engagé avec l’ensemble du personnel à accompagner le nouveau directeur pour l’atteinte de ses objectifs fixés.

Le directeur sortant M. Séoni a piloté la direction provinciale en charge de l’Education primaire du Nahouri pendant une année.

Pour lui, plusieurs activités ont été réalisées et des acquis ont été engrangés grâce à l’engagement et à la détermination de tous les acteurs.

Il a également salué l’accompagnement dont il a bénéficié auprès des acteurs de l’éducation durant son séjour à la tête de la direction provinciale.

Le nouveau DPEPPNF du Nahouri, Noaga Damiba, a remercié sa hiérarchie pour la confiance placée à sa modeste personne pour diriger la direction provinciale en charge de l’Education primaire.

Il a rendu un hommage au directeur sortant pour le travail abattu pendant son séjour dans la province du Nahouri.

M. Damiba s’est engagé avec lensemble des agents à garder le cap, en vue de relever les défis pour l’atteinte des résultats escomptés dans le système éducatif.

La directrice régionale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre -Sud, Konsem /Sawadogo Emilienne et le haut-commissaire du Nahouri, Auguste Kinda ont félicité tous les acteurs de léducation qui ne ménagent aucun effort, pour placer la province, première de la région au Certificat détude primaire (CEP), session de 2023, avec un taux de 78,62%.

Ils ont prodigué des conseils au nouveau directeur et à l’ensemble des agents de la direction provinciale et souhaité bonne suite de carrière au directeur sortant.

En rappel, Noaga Damiba a été nommé le mercredi 30 août 2023 comme directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nahouri.

Agence dinformation du Burkina

HKO /no/ata

 

 

 

 

L’ambassadeur de France au Niger est rentré à Paris (ministère Affaires étrangères à l’AFP)

DIPLOMATIE-FRANCE-NIGER-COUP-ARMÉE,LEAD

L’ambassadeur de France au Niger est rentré à Paris (ministère Affaires étrangères à l’AFP)

 

 PARIS, 27 sept 2023  – L’ambassadeur de France au Niger Sylvain Itté, dont les militaires au pouvoir à Niamey réclamaient le départ depuis fin août, est arrivé à Paris mercredi, au terme d’un long bras de fer entre les deux pays, a annoncé le ministère des Affaires étrangères français à l’AFP.

 

La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, « l’a reçu au Quai d’Orsay pour le remercier de son action et de celle des équipes qui l’entouraient au service de notre pays, dans des conditions difficiles », souligne le ministère dans une déclaration écrite à l’AFP.

 

Après plusieurs semaines de bras de fer avec le régime nigérien issu d’un coup d’Etat fin juillet, Paris a fini par rappeler son ambassadeur, qui a quitté Niamey avec six collaborateurs mercredi « vers 4 heures du matin » (03H00 GMT), avait indiqué plus tôt à l’AFP une source diplomatique.

Dimanche soir, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le retour à Paris de M. Itté « dans les prochaines heures ».

Les militaires nigériens exigeaient le départ du diplomate français et lui avaient retiré son immunité et son visa diplomatiques, mais Paris refusait jusqu’alors de le rappeler.

La France fait valoir depuis le coup d’Etat qu’elle ne reconnaît pas la légitimité des militaires au pouvoir et que son interlocuteur reste le président renversé Mohamed Bazoum.

Emmanuel Macron a d’ailleurs réaffirmé mercredi son « soutien » à Mohamed Bazoum lors d’un entretien avec Hassoumi Massaoudou, ministre des Affaires étrangères du gouvernement renversé, a rapporté l’Elysée.

Le chef de l’Etat a souligné « la détermination de la France à poursuivre ses efforts auprès des chefs d’État de la Cedeao et de ses partenaires européens et internationaux pour un retour à l’ordre constitutionnel au Niger », selon la présidence française.

Avec l’AFP

Zoundwéogo/Santé : Des associations font le point de l’accès des couches vulnérables aux services de santé

Zoundwéogo/Santé : Des associations font le point de l’accès des couches vulnérables aux services de santé

Manga, 27 septembre 2023 (AIB) – Les associations Zak La Yilguemdé (AZLY) et Teel-Taaba en partenariat avec le Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales (SPONG) ont organisé, mercredi, un atelier de restitution des résultats d’une collecte de données sur l’accès des couches vulnérables aux services de santé, dans des communes du district sanitaire de Manga.

Le Burkina Faso est engagé dans un effort d’amélioration de l’accès des couches vulnérables aux services de santé à l’instar de la mesure de gratuité des soins des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans en vigueur depuis 2016. Les associations Zak La Yilguemdé (AZLY) et Teel-Taaba, dans le cadre d’un projet de veille communautaire, ont accompagné les Comités de veille de santé (CVS) du district sanitaire de Manga dans la réalisation de leur paquet d’activités notamment la collecte de données auprès des communautés des communes de Manga, Gon-boussougou, Bindé et Guiba.

« Nous sommes là aujourd’hui pour restituer les résultats de cette collecte de données et ensemble avec les autorités conviées, nous allons formuler des recommandations et proposer des solutions à même de parvenir à la résolution des dysfonctionnements au niveau local », a indiqué, à l’entame des travaux la chargée du projet ‘’veille communautaire pour l’amélioration de l’accès des couches vulnérables aux services de santé’’ au niveau du SPONG, Nadine Diao. Une vingtaine d’acteurs locaux composés de responsables administratifs, de responsables de collectivités territoriales, de structures sanitaires et d’associations et de représentants de structures villageoises et religieuses ont pris part à l’atelier.

Le secrétaire général de la province du Zoundwéogo, Innoncents Ouattara, se félicitant de la tenue de la rencontre, a noté qu’elle est d’une grande importance.

Pour lui, l’atelier est à la fois « un cadre de renforcement de la coordination des interventions sanitaires et une occasion de partage d’informations pouvant contribuer à l’amélioration des conditions de vie de nos populations à travers une meilleure offre des services de santé » notamment à l’endroit des couches vulnérables.

Il permettra aussi, a-t-il fait savoir, de faire la lumière sur l’effectivité de la mise en œuvre de la mesure de gratuité des soins des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans et d’aboutir à « des recommandations fortes en vue de l’atteinte des résultats escomptés ».

Nadine Diao a annoncé à ce sujet, que les conclusions issues des travaux de l’atelier vont faire subséquemment l’objet « de plaidoyers et d’interpellations aussi bien au niveau local que national pour la levée des goulots d’étranglement en matière d’accès aux services de santé ».

Le projet ‘’veille communautaire pour l’amélioration de l’accès des couches vulnérables aux services de santé’’ dans lequel s’inscrit l’atelier de restitution s’exécute, à travers le Burkina Faso, dans 31 communes de six régions du Burkina Faso.

Il est porté par le SPONG en partenariat avec des associations locales à l’instar de AZLY et Teel-Taaba. Le projet bénéficie de l’appui financier de l’UNICEF à hauteur d’environ 256 millions de francs CFA et dure d’octobre 2021 à décembre 2023.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

 

 

Mouhoun : La direction régionale en charge des Enseignements secondaire élabore son plan d’activités 2024

 

Burkina- Mouhoun- Enseignement

Mouhoun : La direction régionale en charge des Enseignements secondaire élabore son plan d’activités 2024

 

Dédougou, (AIB)- La Direction régionale des Enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun (DREPS) a tenu du jeudi 21 au vendredi 22 septembre 2023 à Dédougou, un atelier délaboration de son plan daction au titre de lannée 2024.Louverture des travaux a été présidée par le Chef du service de gestion des ressources humaines, Clément Ki représentant le directeur régional.

 

La réussite de toute uvre humaine passe nécessairement par une bonne programmation et planification des actions à mener.

 

Fort de ce constat, la direction régionale des Enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun, initie chaque année une session de planification et de financement de son plan daction axés sur les résultats.

 

Sa démarche rentre dans le cadre de la recherche de la qualité de lenseignement et de lamélioration de loffre éducative dans la province du Mouhoun (Boucle du Mouhoun)

 

En effet, la Direction régionale des Enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun (DREPS) de la Boucle du Mouhoun uvre au relèvement des défis de léducation ainsi que la continuité éducative de milliers délèves déplacés internes (EDI).

 

Le bilan du plan daction au titre de lannée 2023 présente un taux dexécution physique de 35,77% pour le volet accès à léducation, 32,15% pour le volet qualité et 13,15% pour le pilotage soit un taux dexécution physique global de 27,02%.

En ce qui concerne lexécution financière, on enregistre un taux de 62% pour le volet accès, 57,02% pour la qualité et 23% pour le pilotage soit un taux dexécution financière global de 47,34%.

 

Ces différentes performances du plan daction de lannée 2023 ont connu une baisse à cause de la situation sécuritaire qui a impacté les activités sur le terrain.

 

Pour le plan daction au titre de lannée 2024, il sélabore dans un contexte toujours marqué par la crise sécuritaire caractérisée par la reprise progressive des activités scolaires dans certaines localités de la région.

 

Le plan daction est financé par le budget de lEtat et la contribution de certains partenaires de léducation.

 

Selon le représentant du directeur régional, Clément Ki, lélaboration du plan daction 2024 de la DREPS sinscrit dans un contexte national marqué par la crise sécuritaire qui affecte tous les secteurs dactivités.

 

Dans le domaine de léducation, la situation sécuritaire a entrainé la fermeture de nombreux établissements secondaires avec un afflux massif des élèves déplacés internes dans lensemble des provinces de la région.

 

« Le plan daction 2024 de la DREPS Boucle du Mouhoun prend en compte les activités des six directions provinciales des enseignements post-primaire et secondaire (DPEPS) » a-t-il dit.

 

La Direction régionale des Enseignements post- primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun couvre six provinces que sont les Balé, les Banwa, la Kossi, le Mouhoun, le Nayala et le Sourou.

 

Il faut noter que la DREPS a pour mission la mise en uvre et la coordination de la politique du ministère en matière d’enseignements post-primaire et secondaire général, technique et professionnel au niveau régional.

 

Agence dinformation du Bukina

SB/no/ata

Tentative de déstabilisation : Le capitaine Ibrahim Traoré remercie les Burkinabè pour leur veille continue

Tentative de déstabilisation : Le capitaine Ibrahim Traoré remercie les Burkinabè pour leur veille continue

Ouagadougou, 27 sept. 2023 (AIB)- Le capitaine Ibrahim Traoré a réaffirmé mercredi, sa détermination à conduire la Transition à bon port, malgré les différentes manœuvres. Il a également remercié les Burkinabè pour leur veille continue.

« Ensemble, nous nous sommes engagés pour la libération de notre Pays. Je rassure de ma détermination à conduire la Transition à bon port en dépit de l’adversité et des différentes manœuvres pour stopper notre marche inexorable vers une souveraineté assumée.

Ma conviction se forge à chaque pas franchi dans la reconquête de notre chère Patrie. MERCI à l’ensemble des Burkinabè qui assurent continuellement la veille citoyenne, gage d’une réussite collective! », a écrit le président Ibrahim Traoré, mercredi soir sur son compte X (Ex Twitter).

En rappel dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 septembre 2023, de nombreux Burkinabè ont investi les rues pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme des manœuvres persistantes de déstabilisation du pouvoir de la Transition.

Agence d’information du Burkina

Photo manifestants : aimable crédit de Faso7

Agence d’information du Burkina

Ioba /Santé : 47 poches de sang collectées à Dano pour soulager les malades

Burkina-Ioba-Opération- Collecte-Sang

Ioba /Santé : 47 poches de sang collectées à Dano pour soulager les malades

Dano, (AIB)-Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo et la haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé ont organisé une opération de don de sang le dimanche 24 septembre 2023 à Dano. Au terme de ladite opération, 47 poches de sang ont été collectées pour soulager les malades.

Le centre régional de transfusion sanguine du Sud-ouest/Gaoua a fait la collecte de sang dans la cour du musée de la Femme de Dano, dans la région du Sud-Ouest.

Cette opération de don de sang a concerné toute la population de Dano et plus particulièrement les corps constitués. Au total 54 donneurs volontaires de sang se sont présentés pour la circonstance.

A lissue des préliminaires médicaux, léquipe régionale a pu collecter au total 47 poches de sang pour soulager les malades.

Le chef de service collecte du centre régional de transfusion sanguine de Gaoua, Daouda Koné a salué la solidarité des populations de Dano pour approvisionner la banque de sang de Gaoua.

«Linvitation de la haut-commissaire du Ioba est à saluer, car le besoin en sang à cette période de lannée est énorme. La demande est de 40 poches par jour pour seulement le centre hospitalier régional (CHR) de Gaoua. Pourtant les centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) de Batié, Dano, Diébougou et Kampti ont aussi des besoins», a indiqué M. Koné.

.

 

 

Il a remercié la haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo /Sermé, le président du conseil provincial de la jeunesse, Aristide Youorikiè Dabiré, sans oublier les confessions religieuses et coutumières qui ont toujours organisé des séances de collecte de sang.

Pour le directeur provincial des impôts du Ioba, Joël Dinaba, donner son sang, cest sauver des vies, toute chose selon lui, qui participe au bonheur de la société.

Mme Roseline Somé a fait savoir que le sang collecté va servir à redonner la vie aux femmes enceintes, aux enfants malades du paludisme.

Le Secrétaire général (SG) de la province du Ioba, André Lankoandé représentant la haut-commissaire sest dit satisfait de la mobilisation des corps constitués pour le don de sang.

« Cest une initiative du gouverneur de la région du Sud-Ouest pour venir en aide à tous ceux qui sont dans le besoin de sang, à savoir les femmes enceintes, les accidentés, les enfants atteints du paludisme et les FDS et VDP souvent blessés », a expliqué M. Lankoandé.

A ses dires, cette opération constitue la cinquième du genre depuis le mois daoût à Dano. André Lankoandé a également remercié tous ceux qui ont donné leur sang.

Il a salué la mobilisation des autorités provinciales pour donner lexemple, à cette opération de don de sang et a encouragé toute la population à faire de même pour sauver des vies.

Agence dinformation du Burkina

SZ/no/ata

Washington ne qualifie pas les événements au Niger de coup d’État

Washington ne qualifie pas les événements au Niger de coup d’État

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-NIGER-POUVOIR-COOPÉRATION

 

NEW YORK, 27 septembre. /TASS/. Les États-Unis refusent de qualifier le renversement du pouvoir au Niger en juillet dernier de coup d’État parce qu’ils ne veulent pas interrompre leur coopération militaire avec ce pays dans une région stratégiquement importante où les intérêts de Moscou et de Washington s’affrontent. Cette opinion a été exprimée par l’éditorialiste de l’agence Bloomberg Andreas Kluth dans un article.

« Les États-Unis refusent de qualifier de coup d’État la prise de pouvoir militaire – mutinerie, putsch, renversement du gouvernement – appelez-le comme vous voulez, qui a eu lieu au Niger il y a deux mois. Car l’utilisation de ce terme obligerait l’Amérique à suspendre sa coopération militaire avec un pays situé dans la région du Sahel, stratégiquement importante en Afrique », a-t-il indiqué.

M. Kluth note que les intérêts de Moscou et de Washington s’opposent dans cette région. Selon lui, il y a plus de 1.000 soldats américains au Niger, ainsi qu’une base de drones moderne. Toutefois, écrit M. Kluth, le gouvernement américain n’a pas encore déterminé la position que Washington devait adopter en Afrique de l’Ouest à l’avenir: « continuer à jouer le rôle d’un gendarme bienveillant » ou réduire ses activités dans la région.

Comme le note l’auteur de l’article, les positions des puissances occidentales sur l’Afrique diffèrent. La France et les États-Unis sont « des acteurs distincts avec des intérêts et des méthodes différents ». Selon M. Kluth, la France est « détestée » au Sahel, tandis que les États-Unis ne sont « tout simplement pas fiables ». Il estime donc que Washington ne doit pas mener la même politique que Paris à l’égard du Niger. Selon M. Kluth, les États-Unis « ont une responsabilité mondiale qui les oblige à rester au Niger ».

Le 24 septembre, le président français Emmanuel Macron a annoncé que son pays refusait toute coopération militaire avec les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger et qu’il avait l’intention de retirer ses forces armées du pays d’ici la finde l’année.

Avec TASS

La CAF attribue l’organisation de la CAN 2025 au Maroc

FOOT-BFA-MAR-AFR-SPORT-CAF-CAN2025

Football : la CAF attribue l’organisation de la CAN 2025 au Maroc

Ouagadougou, le 27 sept. 2023 (AIB)- La Confédération africaine de football (CAF) a attribué mercredi au Caire, l’organisation de la  Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football au Maroc, 35 ans après.

C’est à l’issue d’une réunion du comité exécutif de la CAF que le Maroc a été désigné pays hôte de la 35e CAN.

Retirée à la Guinée en 2022, plusieurs autres pays étaient candidats à l’organisation de la compétition. Il y avait l’Algérie, le duo Nigeria – Bénin, la Zambie et le Maroc.

Avant que la réunion du comité exécutif de la CAF ne se tienne, l’Algérie a retiré sa candidature. La Zambie et le duo Nigeria -Bénin ont, quant à eux, reporté leur candidature pour la CAN 2027, laissant la voix libre au Royaume chérifien.

Le Maroc dispose d’infrastructures sportives, hôtelières, routières pour accueillir la compétition. Le pays a accueilli sans problème cette année le Mondialito, la CAN féminine et la CAN U23.

C’est la 2e fois après celle de 1988 que le Maroc va organiser la CAN.

La CAF a profité également confier l’organisation de la CAN 2027 au trio est-africain composé du Kenya, de l’Ouganda et de la Tanzanie.

Agence d’information du Burkina

AS/ata/ak

Passoré : Le nouveau directeur provincial en charge de l’Education primaire, Mahamoudou Kiogo installé

Burkina-Passoré- Education- installation

Passoré : Le nouveau directeur provincial en charge de l’Education primaire, Mahamoudou Kiogo installé

Yako, (AIB)-Le haut-commissaire du Passoré, Laurent K Kontogom a officiellement installé le mardi 26 septembre 2023 à Yako, le nouveau Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et on formelle (DPEPPNF), Mahamoudou Kiogo, dans ses nouvelles fonctions.

Le nouveau  Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et on formelle (DPEPPNF) du Passoré, Mahamoudou Kiogo a  officiellement pris fonction le mardi 26 septembre 2023 à Yako, dans la région du Nord.

La cérémonie d’installation a été présidée par le  haut-commissaire de la province du Passoré, Laurent Kontogom, en présence de ses collaborateurs,   de ses amis,  de ses parents et de ses collègues directeurs provinciaux et de ses ex- collaborateurs de la Direction provinciale des enseignements post primaire et secondaire ( DPEPS) du Passoré.

Le nouveau DPEPPNF a témoigné sa gratitude à l’endroit des autorités de la Transition pour la confiance placée en sa modeste personne pour cette « lourde » responsabilité.

Conscient des défis majeurs qui l’attentent, M.Kiogo a souhaité l’appui de ses collaborateurs et a promis d’incarner certaines valeurs comme l’écoute et le dialogue « franc » et « constructif » pour l’atteinte des objectifs escomptés.

Il a par ailleurs sollicité l’indulgence, l’assiduité et le sens élevé du service public au personnel et à l’ensemble des enseignants de son ressort territorial.

La DPEPPNF sortante, Clarisse Jeanne Marie Zoungrana/Kaboré, a témoigné toute sa gratitude à l’endroit de ses ex-collaborateurs pour la franche collaboration, le dialogue et l’ardeur au travail dont elle a bénéficié durant sa mission.

Le haut-commissaire de la province du Passoré, Laurent Kontogom   a noté que Mme Zoungrana demeure une femme « méthodique » et « minutieuse » dans le travail.

Il  a par la suite souhaité une bonne suite de carrière à la DPEPPNF sortante  qui a passé 11 mois et 26 jours à la DPEPPNF du Passoré.

Mme Zoungrana dit quitter la cité du Naba-Djiguèmdé avec le sentiment d’une mission bien accomplie, au regard des meilleurs taux de succès enregistrés au Certificat d’études primaire (CEP) pendant son séjour, dans la province du Passoré.

Elle a invité les agents à accompagner le nouveau directeur provincial en charge de l’Education primaire pour relever les multiples défis du  système éducatif.

Le représentant du personnel de la DPEPPNF, Oumarou Gadiaga  a  souhaité que le nouveau directeur provincial  soit un rassembleur pour la bonne marche de la direction  provinciale.

M. Gadiaga a félicité la DPEPPNF sortante pour son sacrifice, son sens d’écoute et de dialogue pendant  ses fonctions.

En rappel, Mahamoudou Kiogo a été nommé en Conseil des ministres du 6 septembre dernier, comme nouveau directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et on formelle du Passoré.

Bien avant sa nomination, M. Kiogo était le chef de service de l’Education inclusive, de l’Education des filles, du genre, de la promotion des langues nationales et  de la citoyenneté, à la DPEPS du Passoré.

Agence d’information du Burkina

ZES/no/ata

 

 

 

Burkina/Insécurité alimentaire: L’ONG Compassion lance un plan de riposte de plus d’un milliard FCFAen faveur des ménages vulnérables

BURKINA-INSECURITE-ALIMENTATION-PLAN-RIPOSTE

Burkina/Insécurité alimentaire: L’ONG Compassion lance un plan de riposte de plus d’un milliard FCFAen faveur des ménages vulnérables

Ouagadougou, 26 sept. 2023 (AIB)-L’ONG chrétienne Compassion international Burkina Faso (CIBF), a lancé officiellement mardi, son deuxième plan de riposte contre l’insécurité alimentaire d’un milliard 600 millions FCFA, pour toucher 9 000 familles vulnérables.

« A l’instar de plusieurs pays du monde où la survie de millions de personnes est menacée par la crise alimentaire et la désagrégation du tissu social, le Burkina Faso, traverse depuis 2018, une série de crises sécuritaire, sanitaire et humanitaire sans précédent », a déclaré le directeur national de Compassion international Burkina Faso (CIBF), Issaka Kiemtoré.

Selon lui, le plan de riposte de CIBF contre l’insécurité alimentaire d’une durée de 12 mois, s’élève à un milliard 600 millions FCFA et va toucher 9 000 familles vulnérables.

 

M. Kiemtoré s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion de la cérémonie officielle de lancement et d’un atelier de socialisation du deuxième projet de réponse à la crise alimentaire dans les zones d’intervention de la CIBF.

A l’écouter, le projet est le fruit de consultation et de collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, afin de s’attaquer aux causes profondes de la faim avec des solutions immédiates, à travers trois piliers fondamentaux.

Le premier responsable de l’ONG chrétienne a indiqué que le premier pilier est le secours alimentaire à 9 mille ménages dont 1 200 familles déplacées  avec la distribution de 2 700 tonnes de céréales pendant 3 mois.

Le deuxième a fait savoir Issaka Kiemtoré, demeure  l’amélioration de la production agricole de 4 014 ménages par la distribution de semences améliorées et d’engrais pour la prochaine campagne agricole  2024-2025.

D’après lui, le troisième pilier est la promotion des moyens de subsistance de 3 500 ménages vulnérables par la création et le suivi des petites et moyennes entreprises, l’éducation financière, la gestion des activités génératrices de revenus et l’octroi de 50 000 CFA par entreprise à 3 500 parents, à partir de février 2024.

« Soyez également rassurée de notre engagement à contribuer, dans la mesure du possible, à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi qu’au développement économique et social de ce pays », a-t-il confié.

De son avis, la CIBF travaille avec de près de 440 églises partenaires  œuvre pour un meilleur être des populations notamment les enfants vulnérables.

Le directeur national de Compassion international Burkina Faso (CIBF) a précisé qu’en octobre 2022, sa structure, en collaboration avec les communautés locales, le gouvernement, les partenaires et les donateurs, avait mis en œuvre un projet similaire d’une valeur de plus de 2,5 milliards FCFA, en faveur de 13 000 familles vulnérables.

D’après le représentant du ministre en charge de l’Action humanitaire, Dr Palamanga Ouoba, le pays  traverse une période difficile de son histoire et ce geste constitue une bouffée d’oxygène pour les personnes vulnérables.

Il a souligné que ce sont les femmes, les personnes âgées et les enfants qui payent le lourd tribut dans cette crise sécuritaire, alimentaire et humanitaire au Burkina Faso.

Dr Ouoba, a signalé que selon les statistiques du Cadre harmonisé de mars 2023, environ 3,3 millions de personnes sont en insécurité alimentaire dans le pays.

A l’en croire, l’Etat et ses partenaires ne ménageront aucun effort  avec des solutions idoines pour répondre aux besoins des populations en matière d’alimentation.

En rappel, depuis 2015, le Burkina Faso fait face au terrorisme qui a provoqué la mort des centaines de personnes, près 1 ,7  millions de déplacés et la fermeture de nombreux établissements scolaires et sanitaires.

Agence d’information du Burkina

NO/hb/ata

 

 

Dernières publications