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Le capitaine Traoré attribue à l’impérialiste l’exécution lâche, en 1987, des éléments du Bataillon d’intervention aéroporté de Koudougou

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Le capitaine Traoré attribue à l’impérialiste l’exécution lâche, en 1987, des éléments du Bataillon d’intervention aéroporté de Koudougou

Ouagadougou, 27 janv. 2024 (AIB) – Le capitaine Ibrahim Traoré considère que l’exécution des commandos parachutistes de Koudougou, en 1987, par d’autres militaires burkinabè, sous les ordres du Front populaire de Blaise Compaoré, est du fait des impérialistes.

«Les impérialistes ont voulu enterrer la révolution burkinabè ici à Koudougou ce 27 (octobre 1987) matin, ils ont cru avoir déraciné l’arbre totalement mais les racines ont germé et aujourd’hui des millions de révolutionnaires sont sur cette terre», a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré devant les forces vives de la région du Centre-ouest, en marge du Salon international du coton et du textile (SICOT) à Koudougou.

Après l’exécution de Thomas Sankara et de 12 de ses compagnons en pleine réunion au Conseil de l’Entente le 15 octobre 1987 et d’autres visant les acteurs de la révolution, Blaise Compaoré et ses soutiens avaient engagé un semblant de négociation avec Boukary Kaboré dit le Lion, commandant du Bataillon d’intervention aéroporté de Koudougou, avant d’ordonner l’attaque de ce bataillon, le 27 octobre 1987.

«Le colonel Gilbert Diendéré envoya un message nous intimant l’ordre d’attaquer Koudougou à 6 heures du matin et de considérer tout ce qui bouge comme ennemi», a témoigné dans l’Evénement, un média burkinabè, un soldat ayant pris part à cette attaque.

Selon ce témoignage, des officiers et sous-officiers arrêtés ont été froidement exécutés sur ordre.

Le président Traoré a toujours considéré que les attaques terroristes dont fait face le Burkina Faso ont aussi un lien avec les forces impérialistes et les relais locaux qui, de son constat, sont «actuellement aux abois».

Agence d’Information du Burkina

Universalité des droits humains: «Il faut décoloniser les mentalités afin de s’enraciner dans les droits de l’Homme burkinabè», estime Kyelem de Tambela 

Universalité des droits humains: «Il faut décoloniser les mentalités afin de s’enraciner dans les droits de l’Homme burkinabè», estime Kyelem de Tambela 

Ouagadougou, 27 janv. 2024 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a réitéré la volonté du Burkina Faso d’enraciner les droits humains dans sa culture, hier vendredi devant une délégation de la Commission nationale des Droits Humains (CNDH), conduite par sa présidente Gonta Alida Henriette Da. 

Au cours de cette rencontre avec le nouveau bureau de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a fait savoir qu’il est important de décoloniser les mentalités des Burkinabè, en ce qui concerne la notion des droits humains.

«Il faut apprendre à décoloniser les mentalités. Vous avez entendu notre langage qui dit que nous allons nous enraciner dans nos cultures, parce que pendant longtemps on nous a colonisés avec ces histoires de droits humains inventés ailleurs sans tenir compte de nos mentalités.

Actuellement, nous faisons avec parce que c’est le système actuel, mais notre perspective, c’est de décoloniser les mentalités », a-t-il laissé entendre.

En outre, le Chef du Gouvernement a rappelé que les droits de l’Homme dépendent du contexte et de l’évolution de chaque société.

« Quand vous parlez de droit de l’Homme, il faudra décoloniser les mentalités et commencer à s’enraciner dans les droits de l’Homme burkinabè », a-t-il exhorté.

Il a ensuite énuméré les principaux droits qui sont chers aux Burkinabè.

« Tout d’abord la sécurité, les gens cherchent à survivre face à ce terrorisme. Ensuite, le droit de pouvoir manger à leur faim, le droit de pouvoir s’instruire, le droit de pouvoir se soigner et enfin pouvoir se déplacer », a insisté le Premier ministre.

Par ailleurs, le Chef du Gouvernement a mentionné que la seule liberté qui tienne actuellement, c’est la liberté de vivre.

« Quand les gens parlent de liberté d’expression, c’est en fonction de quels critères ? C’est en fonction des critères burkinabè ou des critères importés. Dans le contexte actuel, la première des libertés est la liberté de vivre », a-t-il soutenu.

Il a aussi ajouté que la population ne comprend pas actuellement la Constitution car elle n’est pas adaptée au contexte burkinabè.

«Combien de fois avons-nous eu des justiciables sortis du palais de justice qui n’ont pas compris ce qui a été dit ? Parce que le droit que l’on applique n’est pas leurs réalités, c’est un droit néocolonial inventé par les Romains, adopté par les Occidentaux que l’on vient imposer à nos populations. Même ceux qui ont fait l’école, combien parmi eux comprennent le droit qui s’applique dans nos pays ? Pourtant, quand vous allez au village, ils sont en harmonie avec leurs traditions», a-t-il expliqué.

La présidente de la CNDH, Gonta Alida Henriette Da, a, à sa sortie d’audience, déclaré que l’objectif de l’audience est de présenter au Chef du Gouvernement le collège des commissaires pour ce nouveau mandat et expliqué à Son Excellence le rôle de conseil que la CNDH joue auprès de l’exécutif.

Agence d’Information du Burkina

Avec la DCRP/Primature

Un investisseur bulgare inspecte le marché burkinabè de raffinerie d’or

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Un investisseur bulgare inspecte le marché burkinabè de raffinerie d’or

Ouagadougou, 27 janv. (AIB) – La société bulgare Bulmint, souhaitant investir au Burkina Faso, notamment dans le domaine de raffinerie d’or, a présenté ses projets au ministre d’Etat Bassolma Bazié, a appris l’AIB, de source officielle samedi à Ouagadougou.

«Nous avons l’intention d’investir en Afrique de l’Ouest et surtout au Burkina Faso. Nous avons échangé avec le ministre d’Etat, sur comment nous pouvons réaliser nos projets si toutefois le Burkina Faso est intéressé par un tel investissement», a confié le manager de Bulmint Radoslav Marinov, à sa sortie d’audience avec le ministre Bassolma Bazié, jeudi dernier.

Selon les services de la communication du ministère de la fonction publique, le ministre Bazié a expliqué à son hôte qu’il sera le bienvenu au Burkina Faso si son investissement permet de former la ressource humaine locale à travers des transferts de compétences.

L’investisseur bulgare, Radoslav Marinov, a trouvé le ministre Bazié très ouvert et engagé à travailler pour une autonomie économique du Burkina Faso. «J’ai trouvé monsieur le ministre très ouvert. J’ai compris également sa vision. C’est quelqu’un qui veut vraiment travailler pour l’indépendance et la souveraine », a-t-il dit de même source.

Le Bulgarie, pays d’Europe du sud-est, est voisin de la Turquie et de la Grèce, et compte environ 7 millions d’habitants.

Agence d’Information du Burkina

Le Japon accorde 4,2 milliards FCFA de don au Burkina pour l’équipement et l’entretien routier

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Le Japon accorde 4,2 milliards FCFA de don au Burkina pour l’équipement et l’entretien routier

Ouagadougou, 27 janv. 2024 (AIB) – Le ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré, a signé avec un représentant de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) un accord d’environ 4,2 milliards FCA en faveur de l’équipement et de l’entretien des routes au Burkina Faso, samedi à Ouagadougou.

Le Chef de la diplomatie burkinabè et le représentant résident de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) au Burkina, Keiichi Okitsu, ont signé l’accord de don du gouvernement japonais évalué à 4,2 milliards FCFA et destiné à financer des équipements et l’entretien routier au profit du pays des Hommes intègres, cet après-midi à Ouagadougou.

«Cet accord que nous venons de signer, va marquer un nouveau pas dans le volet routier notamment le désenclavement, un des axes stratégiques du Burkina Faso. Ce qui permettra aux entités de production d’être connectées à travers des infrastructures routières, un des supports clé de notre économie», a déclaré le ministre Karamoko Jean Marie Traoré, cité par ses services de communication.

Pour sa part, le représentant de la JICA Monsieur a réitéré l’engagement de son pays aux côtés du Burkina Faso est a annoncé la possibilité de réaliser d’autres projets au profit du peuple Burkinabè.

L’agence japonaise de coopération internationale est présente au Burkina Faso depuis 1998. Elle intervient dans les domaines de la coopération technique, de la coopération financière non remboursable et des prêts sous forme d’aide publique au développement.

Agence d’Information du Burkina

Ouagadougou: des élèves-grévistes condamnés pour mise en danger de la vie d’autrui (nouveau)

Ouagadougou: des élèves-grévistes condamnés pour mise en danger de la vie d’autrui (nouveau)

 

Ouagadougou, 27 janvier 2024(AIB)-Six élèves-grévistes ont été condamnés samedi par le TGI de Ouaga I, pour avoir mis en danger la vie de leurs camarades pendant des troubles en décembre 2023.

 

Depuis deux décennies, des élèves organisent régulièrement des grèves au mois de décembre pour demander justice pour le journaliste Norbert Zongo et pour l’élève Flavien Nebié.

 

Cette année, les forces de sécurité ont interpellé certains d’entre qui ont été présentés au juge ce samedi 27 janvier 2024.

 

« Mise en danger d’élèves et entourage pour détention de grenades lacrymogènes », tel est le principal chef d’accusation retenu contre eux.

 

Au terme des débats et des réquisitions, le tribunal a tranché.

 

Celui qui a lancé les grenades dans les deux écoles ayant fait des blessés, a été condamné à six mois de prison et à 500.000 FCFA d’amende, le tout assorti de sursis.

Les cinq autres ont été condamnés à trois mois de prison et à 500.000 FCFA d’amende, le tout assorti de sursis.

Agence d’information du Burkina

Les Etalons promettent être à « 200% » sur les Aigles à Korhogo

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Les Etalons promettent être à « 200% » sur les Aigles à Korhogo

Bouaké, 27 janv. 2024 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso qualifiés pour les 8e de finale de la CAN 2023 se sont vite remis sur le chemin des entraînements à Bouaké après leur déconvenue face à l’Angola et les joueurs promettent être prêts à « 200% » pour aller chercher les Aigles du Mali dans leur nid de Korhogo mardi prochain (17h GMT). 

La défaite du Burkina Faso face à l’Angola lors du 3e match de poule reste toujours une pilule amère à avaler pour les Etalons. Mais en même temps ce match donne des enseignements à l’équipe burkinabè qui doit bien ménager sa monture pour la suite.

Malgré que le gardien de but burkinabè Sébastien Tou n’a disputé aucune minute avec les Etalons dans cette CAN, n’arrive pas à digérer cette note négative devant les Palancas Negras. « La défaite face à l’Angola a été un peu compliqué parce que c’est clair qu’on voulait la première place ».

Mais,  poursuit-il, « l’essentiel qui était la qualification a été acquis. On est concentré maintenant sur la préparation du match des 8e de finale contre le Mali. C’est une très bonne équipe et nous sommes aussi une très bonne équipe avec de très bons joueurs. Nous allons nous préparer pour arriver à 200% pour une victoire qui sera très importante ».

Le loquace dernier rempart burkinabè reconnait que le Mali a fait une bonne campagne lors des matchs de poule mais s’en remet à l’encadrement pour trouver la solution d’une probable victoire. « Ils ont terminé les matchs de poule invaincus. On va voir ce que le staff va nous proposer en terme de vidéo pour préparer sereinement le match car maintenant le vrai du sujet commence. On n’a droit aucunement à l’erreur et seulement la victoire ».

L’équipe burkinabè va retrouver son tôlier Blati Touré (de retour de suspension) avec peut-être à l’attaque Mohamed Konaté (qui est de retour de suspension mais qui était également sorti sur blessure contre l’Algérie). Il a trottiné seul avec le préparateur physique au lendemain de la défaite contre l’Angola qu’il n’a pas disputé.

« Il y a un bon état d’esprit dans le groupe », mentionne le milieu de terrain des Etalons Sacha Bancé qui a déjà une dizaine de minutes de disputé dans cette CAN. Il rassure « qu’on a les qualités pour aller plus loin dans cette compétition. On sait que le Mali est vraiment une équipe forte mais on ne va pas douter de nous-mêmes. On sait qu’on a des qualités, on a une bonne équipe, donc on a confiance en nous ».

Le latéral gauche burkinabè Valentin Nouma qui n’a aucune minute dans les jambes dans cette CAN explique que contre le Mali « ça sera comme une finale pour nous et c’est à nous de bien la préparer. Aujourd’hui le Burkina n’est pas une petite équipe. Ça sera un match qui va se jouer sur les détails ».

Pour ce déplacement à Korhogo les Etalons comptent bouger de Bouaké le 28 janvier prochain pour déjà prendre les repères et le pool de la citée et bien entamer le match le 30 janvier au stade Amadou Gon Coulibaly. Ils compteront une fois de plus sur le 12e homme qui ne marchande généralement pas son déplacement pour soutenir son équipe. « Ça va nous aider à gagner ce match », a conclut Sacha Bancé.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Nouna : les populations soutiennent la Transition

Nouna : les populations soutiennent la Transition

 

Nouna, 27 janvier 2024(AIB)-Des autorités coutumières,religieuses et les autres forces vives de la Kossi,ont organisé samedi, une marche de soutien à la Transition, a constaté sur place un journaliste de l’AIB.

Une foule des grands jours a emprunté le samedi 27 janvier 2024 l’avenue Ouezzin Coulibaly de Nouna en passant par le rond-point pour livrer leur message à la place du haut-Commissariat ou attendaient les autorités administratives, militaires et para-militaires de la province.

A l’arrivée la foule a d’abord entonné l’hymne de la victoire symbole de l’appartenance à la mère patrie,le Burkina Faso.

Adama Cissé, porte-parole de la marche à d’abord salué la population pour leur résilience.

Il a ensuite décrit la situation difficile que traverse la province.

Puis ,il a salué les évènements du 30 septembre 2022 avec la venue du MPSR 2 , qui a donné de l’espoir aux populations.

Dans son message,il a souligné le soutien sans faille des autorités coutumières, religieuses et les autres forces vives de la Kossi au gouvernement de la Transition pour la reconquête du territoire en marche.

Par la même occasion,il a salué l’installation du 53 ème Régiment, d’infanterie commando à Nouna.

 » Nos remerciements vont à l’endroit des forces de défenses et de sécurité et aux braves volontaires pour la défense de la patrie,pour le travail formidable abattu »dira-t-il.

Adama Cissé a également sollicité auprès des autorités,le retour des populations dans les différentes localités avant la saison des pluies, la libération de la route nationale 14 et le rétablissement de l’électricité.

Le président de la délégation spéciale de Barani Apollinaire Koné, représentant le Haut-Commissaire a salué l’initiative tout en promettant de transmettre le message à qui de droit.

Agence d’information du Burkina

Des centaines de manifestants réunis à Bogandé pour une marche de soutien à la Transition

Des centaines de manifestants réunis à Bogandé pour une marche de soutien à la Transition

Bogandé, 27 janv. 2024 (AIB)- Les populations de la province de la Gnagna ont exprimé
leur soutien à la transition, aux forces de défense et de sécurité (FDS) et aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP) au cours d’une marche/ meeting le samedi 27 janvier 2024

De l’entrée de la ville au côté Nord précisément devant le siège des groupes d’auto-défense , en passant par le campement , jusqu’à la préfecture de Bogandé, les marcheurs ont scandé des slogans en faveur de la transition, des FDS et des VDP.

C’est à la prefecture que le président des groupes d’auto-défense , Djingri Lankoandé le porte parole des manifestant a livré son message devant les autorités locales et les milliers de personnes mobilisées à cet effet.

 » Nous avons pu observer depuis la prise du pouvoir par le camarade capitain Ibrahim TRAORE sa détermination à forger un avenir meilleur pour le peuple burkinabé.C’est pourquoi nous affirmons ce matin notre engagement total aux yeux de tous les citoyens du monde entier notre entière adhésion sans faille et invitions tous les patriotes à une participation active afin de bâtir ensemble un Burkina nouveau digne d’un pays des hommes intègres. » a-t-il déclaré.

A l’occasion, le porte parole a plaidé pour un renforcement des mesures sécuritaires et la poursuite des dotations aux FDS et VDP en ressources nécessaires, le déploiement effectif dans les prochains jours du Bataillon D’intervention Rapide (BIR) pour amorcer une lutte acharnée contre les terroristes et procéder à la réinstallation des populations déplacées.

Aussi il a souhaité que les milliers des jeunes en attente d’être enrôler dans les rangs des Volontaires pour la défense de la patrie puisse trouver satisfaction. Pour traduire leurs adhésions, les manifestants ont remis aux autorités locales une enveloppe financière de 1.500.000 francs pour l’effort de paix.

Le Directeur provincial de la police nationale de la Gnagna Issa Congo, représentant le haut commissaire qui a reçu les marcheurs a exprimé toute sa satisfaction pour l’initiative et la contribution au fonds de soutien patriotique. Se faisant, il a remercié toutes les populations avant de les exhorter à plus de collaboration avec les FDS et VDP.

Agence d’Information du Burkina

Agence d’information du Burkina

La Russie fera tout pour que ses ennemis disparaissent à jamais de la surface de la terre

POLITIQUE: MEDVEDEV-HISTOIRE-MÉMOIRE

La Russie fera tout pour que ses ennemis disparaissent à jamais de la surface de la terre

MOSCOU, 27 janvier. /TASS/. Kiev tente de défier la Russie et l’ensemble du monde civilisé, la Russie fera tout pour que ses ennemis disparaissent à jamais de la surface de la terre, a écrit l’ex-président russe, Dmitri Medvedev, sur le réseau social russe VKontakte.

Il a rappelé qu’aujourd’hui marque le 80e anniversaire de la levée complète du siège de Leningrad. « Notre devoir est de chérir la mémoire de l’exploit du peuple soviétique. Pour nous, c’est une source de courage et de résilience dans la lutte contre les forces du néofascisme », a souligné l’homme politique russe.

« Avec le soutien de l’Occident, le régime de Kiev tente de défier non seulement la Russie, mais aussi l’ensemble du monde civilisé. Nous ferons tout pour que, comme il y a 80 ans, nos ennemis disparaissent à jamais de la surface de la terre », a assuré M. Medvedev.

Il a qualifié l’anniversaire de la levée du blocus de date spéciale pour toute la Russie. « C’est un rappel vivant de l’une des pires tragédies de la Seconde Guerre mondiale et de l’un des plus grands exploits du peuple soviétique. Pendant près de 900 jours et nuits, la ville a été constamment bombardée. Des centaines de milliers de civils sont morts de faim et de bombardements », s’est-il souvenu.

« Mais malgré les épreuves les plus dures, Leningrad a tenu bon. Nos soldats et nos officiers, faisant preuve de bravoure et d’héroïsme, n’ont pas permis aux envahisseurs allemands de s’emparer de la capitale du Nord [Saint-Pétersbourg]. Et surtout, les fascistes n’ont pas réussi à briser l’état d’esprit de ses habitants. Aujourd’hui, nous pleurons ceux qui sont morts en défendant la ville assiégée, qui ont brisé le siège au prix de leur vie. Nous nous inclinons devant leur mémoire », a concluM. Medvedev.

Avec TASS

Ouagadougou: Des élèves poursuivis pour mise en danger de la vie d’autrui

Ouagadougou: Des élèves poursuivis pour mise en danger de la vie d’autrui

 

Ouagadougou, 27 janv. 2024(AIB)-Le Tribunal de grande instance de Ouagadougou a ouvert samedi, le procès de six élèves accusés d’avoir mis en danger la vie de leurs camarades, dans leur volonté de perturber les cours courant décembre 2023.

Depuis plus de deux décennies, des élèves organisent régulièrement des grèves au mois de décembre pour demander justice pour le journaliste Norbert Zongo et pour l’élève Flavien Nebié.

Cette année, les forces de sécurité ont interpellé six présumés fauteurs de troubles qui ont perturbé les cours dans certains établissements.

Quatre ont comparu librement ce samedi 27 janvier 2024 au TGI de Ouaga I plus les deux autres qui étaient détenus.

« Mise en danger d’élèves et entourage pour détention de grenades lacrymogènes », tel est le principal chef d’accusation retenu contre eux.

L’utilisation de la bombe lacrymogène par l’un d’entre eux, a fait des blessés dans un établissement.

Agence d’information du Burkina

Plus d’informations à venir.

Des militaires russes au Burkina pour renforcer la coopération stratégique interarmées

Des militaires russes au Burkina pour renforcer la coopération stratégique interarmées

Ouagadougou, 27 janv. 2024(AIB)-Des militaires russes dont des instructeurs sont arrivés cette semaine au Burkina Faso, dans le cadre du renforcement de la coopération militaire et stratégique entre les deux armées, a appris l’AIB samedi auprès de sources sécuritaires.

« Cette arrivée de militaires russes au Burkina Faso qui n’est pas une première, s’effectue dans le cadre normal des relations privilégiées qui existent entre les pays. Elle vise surtout à renforcer la coopération militaire et stratégique entre les deux armées et entre les deux Nations », a-t-on soufflé à l’AIB.

Ce renforcement de la coopération militaire et stratégique se matérialise déjà par une augmentation substantielle des bourses d’études dans toutes les catégories et le déploiement d’un attaché de défense en cours à Moscou.

En rappel, depuis l’arrivée du président Ibrahim Traoré aux affaires en septembre 2022, les relations entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie se sont étendues et approfondies dans tous les domaines.

Le 6 décembre 2023, le gouvernement a nommé Aristide Rapougdoudba Ludovic Tapsoba, en sa qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la Fédération de Russie.

Le 28 décembre 2023, la Russie a rouvert son ambassade à Ouagadougou après une fermeture de 31ans.

Agence d’information du Burkina

ATTENTION : photos d’archives et d’illustrations

Le SICOT

Burkina: Le gouvernement de Transition tente de réparer les dégâts des réformes libérales du FMI et de la Banque mondiale des années 90

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Burkina: Le gouvernement de Transition tente de réparer les dégâts des réformes libérales du FMI et de la Banque mondiale des années 90

Ouagadougou, 27 janv. 2024 (AIB) – Le Burkina Faso tente actuellement de réparer les conséquences désastreuses des programmes d’ajustement structurels (PAS) issus des reformes libérales du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale auxquelles plusieurs pays africains dont le Burkina ont souscrit, dans les années 1990.

Le gouvernement de Transition au Burkina Faso travaille à corriger les injustices subies par les travailleurs déflatés du fait des Programmes d’ajustement structurel (PAS) proposés par les institutions de Brettons Woods et auxquels le Burkina Faso a souscrit. Il exhorte les victimes à la patience.

Interpellée par les représentants du peuple, la ministre en charge de la réconciliation nationale, Nandy Somé, s’est expliquée ce 26 janvier devant les députés de l’Assemblée, sur le sort des 7245 employés licenciés dans le cadre des PAS et plus de 30 mille dossiers de demande d’indemnisation soumis au gouvernement.

Selon la ministre Somé, certains déflatés ont déjà reçu des indemnisations dans les gouvernements précédemment et d’autres ont soumis des propositions intenables au moment où les autorités actuelles cherchent, quant à elles, à établir une liste incontestable des victimes et des propositions acceptées de commun accord.

«Nous avons trouvé les textes qui encadrent ces indemnisations. Mais à l’analyse, nous nous sommes rendus compte qu’ils comportent des insuffisances. Nous devons donc sortir des listes qui seront incontestables, pratiquement sans erreur, pour garantir une grande satisfaction de ces victimes à indemniser », a indiqué Mme Somé.

La ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille a aussi indiqué que les anciens textes sont en relecture pour intégrer les insuffisances constatées.

L’application des programmes d’ajustement structurels a affecté 43 sociétés publiques, les poussant à la restructuration, à la privatisation ou à la liquidation, entrainant des compressions et licenciements de personnel ayant touché plus de 7200 agents.

En plus des privatisations et des liquidations d’entreprises publiques, les PAS ont obligé l’Etat burkinabè à se désengager des secteurs sociaux, provoquant des vagues de troubles sociaux.

Agence d’Information du Burkina

L’ambassadeur Saltykov réitère l’engagement de la Russie aux côtés du Burkina

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L’ambassadeur Saltykov réitère l’engagement de la Russie aux côtés du Burkina

Ouagadougou, 27 janv. 2024 (AIB) – Le ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience, l’ambassadeur de la fédération de Russie au Burkina Faso, Alexey Saltykov.

Le diplomate russe est venu réitérer l’engagement de son pays aux côtés du Burkina Faso., rapporte la direction de la communication du ministère en charge de la communication, à la veille d’un don 25 mille tonnes de de blé russe au peuple burkinabè.

Le ministre d’État et son hôte ont discuté des perspectives de renforcement de la coopération entre la Russie et le Burkina Faso, notamment dans le domaine de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, indique la même source.

À l’issue de l’audience, l’ambassadeur Saltykov s’est réjoui d’avoir eu des échanges très fructueux avec le Ministre d’Etat. Ces échanges, dit-il, participent davantage au renforcement des liens diplomatiques entre les deux pays.

Lors de sa visite en Russie en novembre 2023, le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo avait déclaré qu’au-delà de la coopération stratégique, diplomatique et militaire, les peuples burkinabè et russe doivent relever le défi de la «coopération des peuples».

Agence d’Information du Burkina

Négociation avec la CEDEAO : la délégation de l’institution communautaire brille par son absence à Niamey

Négociation avec la CEDEAO : la délégation de l’institution communautaire brille par son absence à Niamey

Niamey, 26 Janv (ANP)- Le Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, M. Ali Mahamane Lamine Zene a animé un point de presse, ce jeudi 25 janvier 2024 à son cabinet, relatif à l’absence d’une bonne partie de l’équipe censée venir assister aux négociations entre le Niger et la CEDEAO qui devaient aboutir à la levée des sanctions infligées au pays.

Cette sortie médiatique du Premier Ministre nigérien, qui fait suite à l’absence remarquée d’une bonne partie de la délégation de la CEDEAO aux de Niamey, s’est déroulée en présence du Ministre Togolais des affaires étrangères, l’unique membre de l’équipe de négociation présent, du Ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, du Ministre nigérien des affaires étrangères, de celui de la jeunesse et des sports, du Chef d’État-major des armées et du Ministre Directeur de Cabinet du Président du CNSP.

A travers ce point de Presse, le Premier Ministre Lamine Zene entendait informer l’opinion nationale et internationale de  »la mauvaise foi de la CEDEAO et probablement des pays qui sont derrière et qui poussent à ne pas permettre à ce que notre pays, qui a fait le choix d’aller dans le sens de sa souveraineté, puisse sortir de cette traque de punition qu’on lui impose ».

 »Nous aurions voulu vous voir assister aux négociations avec la CEDEAO, mais malheureusement comme vous pouvez le constater une bonne partie de l’équipe qui est censée venir assister aux négociations n’est pas présente », a indiqué M. Lamine Zene à l’entame de ses propos.

 »Dans un premier temps ils ont prétexté n’avoir pas l’autorisation de survol et d’atterrissage sur notre territoire, et cela n’étant pas fondé parce que nous avons les copies des deux autorisations que nous allons vous remettre », a fait savoir le Premier Ministre de la Transition nigérienne qui a demandé aux médias présents, en toute objectivité et en toute honnêteté de  »rapporter à ceux qui les écoutent et à ceux qui les regardent, que le Niger, qui a été injustement frappé par des sanctions qui n’ont aucune base légale, a tout fait pour que dans le cadre de cet espace communautaire (CEDEAO -UEMOA) ils puissent arriver à se comprendre ».

 »Le 8 janvier dernier, nous avons adressé un courrier pour suggérer que ces négociations se tiennent plutôt 25 janvier puisque initialement nous avons précisé qu’il fallait qu’elle se tienne le 10 janvier et en raison d’un certain nombre d’impératifs nous avons été amenés à demander de repousser au 25 janvier » a expliqué le Premier Ministre.

Et entre temps, a-t-il poursuivi « ces impératifs ont été réglés, et d’accord parties, nous avons retenu le principe de tenir quand même la date du 10, mais nos interlocuteurs ont souhaité avoir deux jours de plus puisque c’était serré à partir du 8 janvier et nous avons maintenu le 12 janvier ».

Selon toujours Monsieur Lamine Zene,  »nous étions dans l’attente de leur présence ici le 12 janvier lorsque nous avons constaté que ça n’a pas été possible pour eux de se déplacer à Niamey, la date du 25 janvier c’est-à-dire aujourd’hui a été retenue et les deux parties se sont entendues pour que nous puissions nous retrouver et discuter de tout ce qui doit nous permettre d’aboutir à la levée des sanctions contre notre pays ».

Malheureusement aujourd’hui encore, en dehors du Togo qui a accepté de faire le déplacement, la CEDEAO n’est pas arrivée.

 »Nous sommes dans l’obligation de constater qu’il y a une mauvaise foi de cette organisation et probablement des pays qui sont derrière et qui poussent à ne pas permettre à ce que notre pays qui a fait le choix d’aller dans le sens de souveraineté puisse sortir de cette traque de punition qu’on lui impose », a ajouté M. Lamine Zene.

Il a enfin profité de l’occasion pour remercier ce pays ami le Togo qui a toujours œuvré pour la paix.

Comme indiqué ci haut, le premier ministre et son cabinet ont mis à la disposition de la presse les deux copies d’autorisations de survol et d’atterrissage sur le territoire nigérien.

La première c’est celle qui devait permettre à la délégation Togolaise de venir au Niger c’est-à-dire le Ministre des affaires étrangères du Togo, Pr Robert et la deuxième concerne la délégation de la CEDEAO avec le Pays qui doit l’accompagner, c’est-à-dire la Sierra Leone.

ADA/AS/ANP 0137 janvier 2024

Bientôt un musée, des bungalows et des ateliers sur le site de Bigtogo, à Pabré

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Bientôt un musée, des bungalows et des ateliers sur le site de Bigtogo, à Pabré

Ouagadougou, 26 janv. 2024 (AIB) – La Directrice générale du Tourisme, Monique Ouédraogo/Ilboudo, a signé l’acte de cession à l’amiable des droits fonciers du site de Bigtoto, une étape clé pour la réalisation d’un musée, d’un restaurant, d’un complexe sportif d’un espace pour enfant, de bungalows et d’ateliers, prévus dans le projet de mise en valeur de ce site situé à Pabré, région du Centre.

A la tête de la délégation du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, la directrice générale du Tourisme, Monique Ouédraogo/Ilboudo, a signé l’acte de cession à l’amiable des droits fonciers du site de Bigtogo, de même que l’ensemble de parties prenantes au projet de valorisation de ce site, indique le service de communication de la Direction générale du tourisme.

La signature a été précédée de la prise des coordonnées des trois espaces devant abriter le projet et de la lecture du contenu de l’acte, en présence du chef de Bigtogo, Naaba Boulga, des représentants de la mairie de Pabré et du service des cadastres de Pabré.

La mise en œuvre de ce projet va permettre, selon l’étude de faisabilité, d’assurer la conservation et la protection du patrimoine naturel et culturel du site, d’améliorer la visibilité de l’offre touristique locale et de développer un pôle d’attraction touristique et de compétitivité économique autour du site.

Le site de Bigtogo est situé à quelques 20 km au nord de Ouagadougou la capitale.

Agence d’Information du Burkina

Le Burkina lance un prix pour promouvoir la recherche en défense et sécurité

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Le Burkina lance un prix pour promouvoir la recherche en défense et sécurité

Ouagadougou, 26 janv. 2024 (AIB) – Le Burkina Faso a lancé un prix pour encourager les chercheurs, notamment les jeunes chercheurs, à investir les sujets liés à la défense, à la sécurité et à la paix, a appris l’AIB de source sécuritaire.

Le Centre national d’études stratégiques (CNES) dirigé par l’ancien ministre de la Défense, le général Aimé Barthelemy Simporé, a lancé la première édition du Grand prix de la recherche en marge du forum de la recherche stratégique 2024, placé sous le thème : «Le Sahel dans la sécurité globale », le jeudi 25 janvier 2024, à Ouagadougou.

Le Grand prix comporte un «prix sénior» récompensant les chercheurs confirmés et un «prix junior» qui encourage les chercheurs débutant, à partir des étudiants en fin de cycle de master ou équivalent.

Pour cette première édition du prix, seuls sont éligibles les Burkinabè et les autres nationales travaillant dans une université burkinabè, âgés de 35 ans et qui ont mené des recherches dans les domaines de la défense, de la sécurité et/ou de la paix. Les candidats ne doivent pas avoir été inscrits sous un régime particulier.

«Nous travaillons à ce que le CNES soit pleinement un centre d’expérience en matière de réflexion et d’actions stratégiques, qui puisse rayonner au-delà du Burkina Faso », a indiqué le directeur général du Centre, Barthelemy Simporé

Selon lui, la recherche scientifique et stratégique pour un pays en voie de développement est la meilleure voie pour lui permettre de prendre son destin en main.

Depuis fin 2022, et dans le cadre de lutte contre le terrorisme, le Burkina Faso travaille à se doter de moyens humains, matériels et financiers propres pour sa défense et son affranchissement des puissances impérialistes.

Agence d’Information du Burkina

Du « jamais vu »! 400 km d’autoroutes fermés dans le sud de la France par la fronde agricole

Du « jamais vu »! 400 km d’autoroutes fermés dans le sud de la France par la fronde agricole

Du « jamais vu »! Deux autoroutes du Sud de la France, dont un axe important vers l’Espagne, étaient fermées vendredi sur près de 400 kilomètres par la fronde du monde agricole. Dans un silence inhabituel, seuls des convois de tracteurs roulent sur les voies

« Les manifestations sont assez rares dans le monde paysan, mais je pense que celle-là, elle va marquer », a expliqué à l’AFP Sylvain Robert, viticulteur dans le sud de la France, rappelant le « ras-le-bol général » de sa profession entre les taxes et les normes « qui sont sans arrêt changées ».

Vendredi matin à un péage autoroutier près de la ville de Montpellier, il a rejoint un convoi de près de 600 véhicules dont 315 tracteurs, tous feux clignotants, brandissant des pancartes alternant ton alarmiste (« notre fin = votre faim ») ou plus bon enfant (« un canon, c’est sauver un vigneron »).

Ce péage était le point de rassemblement de plusieurs convois de la région qui ont ensuite convergé vers Montpellier, selon des journalistes de l’AFP.

Face à cette action spectaculaire, les autorités avaient décidé de fermer dès le petit matin l’A9 dans les deux sens entre Orange et Sigean (au sud de Narbonne), un axe d’environ 240 kilomètres très emprunté par les poids-lourds entre l’Espagne et la France.

Le long de la vallée du fleuve du Rhône, même décision: l’A7 a été fermée sur environ 150 kilomètres entre Chanas (au sud de Lyon) et Orange « par précaution », ont indiqué les autorités locales.

« On n’avait jamais vu ça, d’une telle ampleur et sur une telle durée », a expliqué à l’AFP une porte-parole de la société exploitante Vinci autoroutes.

Conséquence de ces fermetures, le réseau routier secondaire était par endroits saturé, les autorités appelant à la prudence car « de nombreux véhicules sont présents sur le bas-côté des routes ».

Sur les réseaux sociaux, les usagers s’inquiétaient alors que l’A7 est normalement empruntée quotidiennement par 70.000 véhicules, dont de très nombreux poids lourds en provenance de toute l’Europe, et l’A9 par à peu près autant.

– « au moins pour la journée » –

« On va rester au moins pour la journée, tout dépendra des annonces mais il faut qu’elles soient costaud parce que là les gens, ils sont déterminés », a expliqué à l’AFP Damien Onorre, membre de la direction d’un syndicat de vignerons.

Depuis une semaine, une partie des agriculteurs français manifeste, bloquant des routes, déchargeant par endroit des camions étrangers ou déversant du lisier devant des préfectures. Nombre d’entre eux, qu’ils soient en agriculture conventionnelle ou biologique, dénoncent la baisse de leurs revenus, la complexité administrative ou des normes changeantes ou trop lourdes.

« On a demandé un mouvement calme et respectueux. Il y en avait beaucoup qui venaient pour se faire entendre et pas forcément de la bonne manière », assure Marion Lorente, 30 ans, éleveuse de poules pondeuses et de brebis allaitantes, rencontrée sur l’A9.

 

« Nous sommes sur l’autoroute mais nous ne casserons rien, nous ne dégraderons rien et nous balayerons toute notre portion d’autoroute quand on partira », promet de son côté Thierry Sénéclauze, présent lui sur un barrage stationnaire de l’A7.

Du lisier a été déversé, de la paille brûlée à plusieurs endroits. En sortant de l’autoroute, devant un supermarché près de Montpellier, certains manifestants ont brûlé de la paille et vidé des pommes pourries, a constaté un photographe de l’AFP.

 

D’autres portions d’autoroutes étaient bloquées en France comme en Bourgogne (centre-est) où l’A6 était fermée par décision préfectorale sur une centaine de kilomètres en raison d’un blocage.

Avec l’AFP

Deux sites historiques burkinabè inscrits sur la liste de l’ICESCO

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Deux sites historiques burkinabè inscrits sur la liste de l’ICESCO

Ouagadougou, 26 janv. 2024 (AIB) – Les Ruines de Loropéni et des sites de métallurgie ancienne ont été inscrits au patrimoine universel de l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, la science et la culture (ICESCO), selon le gouvernement.

Le ministre en charge de la Culture et des Arts, Jean Emmanuel Ouédraogo, a rendu compte au gouvernement de «l’inscription des Ruines de Loropéni et des Sites de la métallurgie ancienne du fer du Burkina Faso sur la liste du patrimoine dans le monde islamique de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO)», indique le rapport du conseil des ministres du mercredi 24 janvier dernier.

Ces deux biens culturels, déjà inscrits au patrimoine de l’Unesco, ont intégré le patrimoine de l’ISESCO lors de la 11e session du Comité du patrimoine dans le monde islamique, tenue du 18 au 19 décembre 2023 à Rabat, au Maroc.

«A travers cette inscription, les Ruines de Loropéni et les Sites de la métallurgie ancienne du fer du Burkina Faso bénéficient d’une nouvelle reconnaissance internationale », note le rapport.

Agence d’information du Burkina

DNK/hb/ck

SICOT 2024 : Le président de la Transition assure son engagement à soutenir les acteurs du coton

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SICOT 2024 : Le président de la Transition assure son engagement à soutenir  les acteurs du coton

Ouagadougou, 26 janv. 2024 (AIB)- Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a traduit vendredi à Koudougou, son engagement à soutenir toute initiative impliquant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du coton et visant la transformation locale du coton au Burkina Faso.

«En ce qui me concerne, je puis vous assurer de mon engagement à soutenir et à accompagner toute initiative impliquant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du coton et visant la transformation locale du coton au Burkina Faso et partout en Afrique », a déclaré le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le président de la Transition a traduit également la disponibilité de l’ensemble des structures publiques et privées à faire connaître davantage les potentialités économiques et les opportunités d’investissement du pays et d’ailleurs dans le secteur du coton.

Le  capitaine Ibrahim Traoré s’exprimait vendredi, dans la «Cité du Cavalier rouge», au cours  de la cérémonie d’ouverture de la troisième édition du Salon international du coton et de textile (SICOT), qui se tient du 26 au  27 janvier à Koudougou.

La présente édition se tient autour du thème «La transformation locale du coton : quels modèles d’industrialisation pour l’Afrique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ?».

Le chef de l’Etat Burkinabè a précisé que le SICOT constitue une plateforme internationale d’échanges et de réflexions sur l’avenir de la filière coton-textile.

A ses dires, la rencontre regroupe les professionnels de toute la chaîne de valeur du coton autour des problématiques de développement et de recherche de solutions concrètes aux grandes préoccupations des acteurs.

Selon Ibrahim Traoré, le thème se justifie à plus d’un titre car, malgré les nombreux efforts consentis par les différents Etats africains pour accompagner le secteur du coton, la plupart des pays producteurs restent toujours confrontés aux défis de la transformation locale et de la valorisation des produits dérivés.

« A titre illustratif, l’Afrique francophone qui est la plus grande zone productrice du coton africain, transforme moins de 1% de sa production annuelle de fibre », a-t-il dit.

De son avis, cette faiblesse du niveau de transformation locale du coton et de valorisation des sous-produits engendrent d’énormes manques à gagner, en termes de création de valeur ajoutée et d’emplois.

Ibrahim Traoré a expliqué que le Burkina Faso est engagé dans une dynamique d’atténuation de ces effets néfastes sur la chaîne de valeur du coton  par des mesures fortes.

A l’en croire, il s’agit de la transformation, de  la valorisation et de la consommation locale du coton notamment l’accompagnement des acteurs de la filière coton-textile, et la promotion du Faso Dan Fani et du Koko Dunda.

Il a aussi fait remarquer que le pays a lancé en juin 2023, le programme de l’entrepreneuriat communautaire  pour faire participer directement les Burkinabè, au financement des projets majeurs dans des secteurs stratégiques et de souveraineté dont celui du textile.

Pour le capitaine Traoré, la rencontre va permettra de proposer des mécanismes innovants d’insertion des entreprises, dans la chaîne de valeur du coton et d’analyser la compétitivité de leurs produits dans le cadre de la mise en œuvre de la ZLECAf.

Le président de la Transition a  exhorté que  des recommandations pertinentes sortiront de vos travaux pour donner des réponses appropriées aux préoccupations des acteurs.

Le Togo est le pays invité d’honneur pour cette troisième du Salon international  du coton et de textile de Koudougou.

Agence d’information du Burkina

NO/bh/bz

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