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France :le Conseil d’Etat somme le régulateur des médias de mieux contrôler CNews

France :le Conseil d’Etat somme le régulateur des médias de mieux contrôler CNews

Paris, France

Le Conseil d’Etat a demandé mardi à l’Arcom, le régulateur des médias, de renforcer son contrôle sur la chaîne d’information CNews, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, à la suite d’un recours de l’ONG Reporters sans frontières.

La plus haute juridiction administrative a « enjoint à l’Arcom de réexaminer dans un délai de six mois le respect par la chaîne CNews de ses obligations en matière de pluralisme et d’indépendance de l’information », selon un communiqué.

Avec AFP

Crise au Sénégal: l’internet sur les mobiles suspendu

Crise au Sénégal: l’internet sur les mobiles suspendu

Dakar, Sénégal

L’internet sur les mobiles a été suspendu mardi au Sénégal, au jour d’une manifestation prévue et interdite par les autorités pour la deuxième fois depuis le début de la grave crise politique qui fait suite au report de l’élection présidentielle, ont constaté des journalistes de l’AFP et indiqué le gouvernement.

« En raison de la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs messages haineux subversifs qui ont déjà provoqué des manifestations violentes, (…) l’internet des données mobiles est suspendu ce mardi 13 février », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

L’accès aux données mobiles avait déjà été bloqué il y a huit jours, lorsque la loi reportant la présidentielle du 25 février au 15 décembre et prolongeant le mandat du président sortant Macky Sall avait été votée au Parlement.

Cette décision avait été sévèrement critiquée par les défenseurs des droits et par les partenaires du Sénégal, comme les Etats-Unis et l’Union européenne.

Internet avait été rétabli mercredi. Vendredi et samedi, des manifestations réprimées par les forces de sécurité ont fait trois morts, de nombreux blessés et provoqué d’importants dégâts matériels.

Les restrictions d’accès à internet sont désormais courantes dans un certain nombre de pays pour endiguer la contestation. Le Sénégal y avait recouru en juin 2023 dans un contexte de troubles.

Avec l’AFP

#CAN2023 : le président Alassane Ouattara offre 100 millions au coach des Eléphants Faé

#CAN2023 : le président Alassane Ouattara offre 100 millions au coach des Eléphants Faé

Abidjan , 13 fév. 2024 (AIB)- le président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara a offert à l’entraîneur des Eléphants de Côte d’Ivoire Emerse Faé la somme de 100 millions de FCFA, a-t-on appris mardi de sources proches de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire.

En plus des 100 millions offert au coach Faé le chef de l’Etat ivoirien a donné 400 millions pour le staff technique des Eléphants, une villa de 50 millions et une enveloppe de 50 millions à chaque joueur et 300 millions à la Fédération ivoirienne de football (FIF).

Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont remporté dimanche dernier la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football à domicile en battant au stade Alassane Ouattara d’Ebempé d’Abidjan les Super Eagles du Nigeria par 2 buts à 1.

La Côte d’Ivoire a ainsi décroché sa 3e étoile de l’histoire de la CAN.

Agence d’information du Burkina

As/ata

Sénégal: l’ONU « profondément préoccupée » demande des enquêtes

Sénégal: l’ONU « profondément préoccupée » demande des enquêtes

Genève, Suisse

Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme s’est dit mardi « profondément préoccupé » par la crise au Sénégal, dénonçant un « recours inutile et disproportionné à la force contre les manifestants et des restrictions de l’espace civique ».

 

« Au moins trois jeunes hommes ont été tués pendant les manifestations et au moins 266 personnes auraient été arrêtées dans tout le pays, y compris des journalistes », a déclaré une porte-parole, Liz Throssell, lors d’un point de presse à Genève.

 

Des enquêtes « doivent être menées rapidement, de manière approfondie et indépendante, et les responsables doivent être amenés à rendre des comptes », a-t-elle ajouté.

 

La porte-parole a souligné qu' »il est essentiel que les autorités ordonnent sans équivoque aux forces de sécurité de respecter et de garantir les droits humains y compris les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique ».

 

Le Sénégal est en proie à l’une de ses plus graves crises politiques des dernières décennies depuis que le président Macky Sall a annoncé le report de la présidentielle le 3 février, à trois semaines de l’échéance.

 

Ses partisans à l’Assemblée nationale et ceux de Karim Wade, candidat disqualifié, ont ensuite entériné le renvoi de l’élection au 15 décembre et le maintien du président Sall à son poste jusqu’à la prise de fonctions de son successeur, a priori donc début 2025.

 

« Nous demandons aux autorités de veiller à respecter la longue tradition de démocratie et de respect des droits humains du Sénégal », a insisté la porte-parole du Haut-Commissariat à Genève, appelant « tous les acteurs de s’abstenir de recourir à la violence ».

 

Elle a ajouté que les services régionaux du Haut-Commissariat étaient « en contact » avec les autorités, mais n’a pas souhaité donner d’informations sur ces discussions.

 

La porte-parole a également indiqué que le Haut-Commissariat était préoccupé par la suspension d’internet sur les mobiles mardi au Sénégal, au jour d’une manifestation prévue et interdite par les autorités pour la deuxième fois depuis le début de la grave crise politique.

 

« Il est très important de garantir le droit d’accès à l’information », a-t-elle dit, indiquant que toute restriction doit « donc être strictement limitée à ce qui est nécessaire et doit être aussi limitée que possible dans le temps ».

Avec l’AFP

Nahouri : La population de Pô mobilisée pour nettoyer le centre médical 

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Nahouri : La population de Pô mobilisée pour nettoyer le centre médical 

Pô, (AIB)-La population de la commune de Pô, province du Nahouri, s’est mobilisée ce lundi 12 février 2024, pour une journée de salubrité au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô. L’initiative émane du chef coutumier de Pô, sa majesté le Pô-Pê, en collaboration avec l’Association Pizono-Zénna de Pô.

La population de la commune de Pô s’est mobilisée ce lundi 12 février 2024, pour une journée de salubrité de grande envergure au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô.

Selon la Majesté le Pô-Pê, initiateur en collaboration avec l’association Pizono Zéna, cette journée de salubrité est une action citoyenne des populations de la commune de Pô.

Il a affirmé qu’il était nécessaire de venir rendre la cour du CMA propre afin de permettre aux agents de santé et aux malades d’être dans un environnement sain.

Pour réussir l’activité, plusieurs moyens (tracteurs, tricycles, brouettes, pelles et râteaux) ont été déployés pour donner un nouveau visage à la cour du CMA.

Autorités coutumières et religieuses, Initiatives locales de sécurité, FDS, femmes et jeunes, se sont mobilisés comme un seul homme pour débarrasser la cour du CMA de ses ordures et élaguer les arbres qui s’y trouvent.

Sa majesté le Pô-Pê tout en saluant l’adhésion des populations à cette activité, les a invités à rester mobiliser pour d’autres actions similaires.

Le médecin chef du district sanitaire de Pô, Dr Daouda Bamba, a salué la mobilisation, une première, qui a démontré que les populations accordent une attention particulière à la question de l’hygiène et de la santé.

Les organisateurs ont remis du savon aux malades hospitalisés du CMA de Pô.

Ils ont également béni les forces combattantes engagées pour la reconquête du territoire national et prié pour un retour de la paix au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

 

 

 

 

 

Création de Monnaie de l’AES : ’’ la monnaie est une étape de sortie de cette colonisation (…) et au moment opportun nous déciderons ‘’, annonce le Chef de l’Etat Abdourahamane Tiani

Création de Monnaie de l’AES : ’’ la monnaie est une étape de sortie de cette colonisation (…) et au moment opportun nous déciderons ‘’, annonce le Chef de l’Etat Abdourahamane Tiani

 

Niamey, 12 Fév (ANP) – Lors de son entretien exclusif sur les ondes de la Télévision nationale, le Chef de l’Etat nigérien, le général de Brigade Abdourahamane Tiani a rassuré concernant la création d’une monnaie unique des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), qu’ils décideront au moment opportun.

Chaque chose à son temps, nos Etats auraient dû sortir de ce qui était devenu la CEDEAO depuis 1990 pourtant jusqu’à aujourd’hui la majorité numérique des membres continuent à être membre de la communauté.

Le Chef de l’Etat Nigérien de souligner que la monnaie c’est un signe de souveraineté, et qu’ils sont engagés dans un processus de recouvrement de leur souveraineté totale. « Nous l’avons dit il faut ouvrir l’armoire de l’histoire récente des Etats africains, sortir tous les dossiers, les dépoussiérer, les analyser les évaluer et décider pour l’intérêt de nos peuples », a-t-il estimé tout en insistant qu’il n’est plus question que nos Etats soient la vache à lait de la France.

Abdourahamane Tiani de relever que « La France nous a spolié plus de 107 ans, la France doit payer cash les dettes de 65 ans de pillages systématiques de nos ressources et les 42 ans nous trouverons un échéancier pour qu’on soit quitte avec la France », a-t-il dit.

« La monnaie est une étape de sortie de cette colonisation, les Etats de l’AES ont des experts et au moment opportun nous déciderons et nous allons décider insha’allah », a conclu le Chef de l’Etat nigérien.

 

AIO/SML/ANP/075/Février 2024

Burkina : quatre militaires radiés des Forces armées 

Burkina : quatre militaires radiés des Forces armées 

 

Ouagadougou, 13 février 2024(AIB)-Le ministre de la Défense le général de brigade Kassoum Coulibaly a radié le 9 février 2024, quatre soldats, pour entre autres, faits de vol et de recel de matériels appartenant à l’armée, a appris l’AIB.

 

Il est reproché aux soldats de 2e classe Ousseni Tassembedo et Mevis Armel Bamogo et au soldat de 1ère classe Roger Ouédraogo, « des fautes jugées particulièrement graves ayant consisté au trafic d’armes, vol et recel de matériels appartenant à autrui et à l’armée ».

 

En plus de ces griefs, il pèse également sur le soldat de 1ère classe Souleymane Nessao des faits « d’escroquerie ».

 

Ces quatre soldats portent maintenant à six, le nombre de militaires radiés depuis le début de l’année, selon les chiffres connus par l’AIB.

 

Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé le 8 janvier 2024, une tolérance zéro face aux manquements qui compromettent la reconquête du territoire aux mains des terroristes.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata/ck

ATTENTION photo d’archive/wakatsera.

Kourittenga : Une association de jeunes soutient le retrait du Burkina Faso de la CEDEAO

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Kourittenga : Une association de jeunes soutient le retrait du Burkina Faso de la CEDEAO

Pouytenga, (AIB)-L’Association des jeunes patriotes pour le développement du Burkina Faso (AJPD BF), a organisé le samedi 10 février 2024 à Pouytenga, une marche-meeting en vue de soutenir le retrait des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la CEDEAO.

Des sons des trompettes, des cris de joie des marcheurs, des pancartes qui indiquent que la CEDEAO est barrée, des images des trois présidents de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), un exemple de cercueil de la CEDEAO, accompagnés de musique de soutien à la transition burkinabè, ont fait des tours dans la ville de Pouytenga.

C’est l’appel lancé par l’Association des jeunes patriotes pour le développement du Burkina Faso (AJPD BF).

Selon le président de l’AJPD BF, Adama Wobgo, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont pris une décision historique en se retirant de la CEDEAO.

« Nous sommes venus pour leur montrer que nous sommes engagés pour les soutenir. Nous leur demandons de prendre encore des décisions concrètes et historiques comme le retrait de l’AES de la CEDEAO, car ça ne nous arrange pas, c’est la France uniquement que ça arrange. Nos trois présidents ont pris la bonne décision et nous sommes contents. On leur dit merci», a-t-il poursuivi.

Des associations de jeunes de Koupéla, de Zorgho et de Ouagadougou sont venues accompagner cette marche meeting.

Le représentant de l’Association Woumtaaba La Panga de Ganzourgou, Mahamadi Kaboré, s’est dit satisfait de la marche.

« C’est un meeting que nous aussi avons voulu faire mais ils nous ont devancé. C’est quelque chose de très important donc on ne pouvait pas manquer ça. C’est une décision qui arrange tous les pays de l’AES. Donc nous soutenons de tous nos cœurs, même si ça va nous coûter la vie», a-t-il indiqué.

Ibrahim Singa, venu de Koupéla, a, au nom du président de la jeunesse consciente du Faso, section Kourittenga, félicité l’association organisatrice, car selon lui c’est une activité qui mérite un grand soutien.

« Nous sommes venus pour soutenir la jeunesse de pouytenga. Les présidents de l’AES ont décidé de quitter la CEDEAO, nous sommes fières et nous soutenons les frères pour cette activité», a ajouté M. Singa.

L’Association des jeunes patriotes pour le développement du Burkina Faso, a remis aux autorités communales, une lettre qui montre leur soutien à la transition.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de Pouytenga, Guibrilla Bikienga, a félicité et encouragé l’initiative de l’AJPD/BF.

« Je suis très ému de la mobilisation, c’est historique, puisque c’est quelque chose que le défunt Thomas Sankara a entrepris mais n’a pas pu terminer et le capitaine Ibrahim Traoré est en train d’achever. Nous sommes fiers du soutien de l’Association au président Ibrahim Traoré et nous sommes disposés à l’accompagner », a dit M. Bikienga.

Pour le président de l’AJPD/BF, son Association compte soutenir l’Alliance des Etats du Sahel (AES), pour qu’elle prenne un engagement définitif de se retirer des mains de l’impérialisme.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/bz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rumeur augmentation prix carburant : deux médias et un activiste auditionnés

Rumeur augmentation prix carburant : deux médias et un activiste auditionnés

 

Ouagadougou, 12 févr. 2024(AIB)-Le Conseil supérieur de la Communication a auditionné lundi, deux médias et un activiste qui ont fait cas le 7 février d’une augmentation du prix des hydrocarbures. L’information a été démentie le même jour par l’autorité compétente.

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral

« Le CSC auditionne les responsables de deux médias professionnels et un activiste

 

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a auditionné, ce jour 12 février 2024, les responsables du journal « L’Economiste du Faso », de « Radio Oméga » et le propriétaire d’un compte twitter.

 

Ces personnes ont été entendues par l’instance de régulation de la communication pour avoir relayé, à travers leur média, des fausses informations faisant état d’une augmentation des prix du carburant.

 

Ces informations ont été publiées le 7 février 2024 et ont suscité, le même jour, un démenti de la part du Président du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures.

 

L’audition a consisté à entendre les différents responsables sur les circonstances qui ont prévalu à ces publications.

 

L’ensemble des auditions ont été faites par une Commission ad’hoc. Elle en a dressé des procès- verbaux qui seront soumis à l’appréciation du Collège des conseillers pour décision à prendre.  »

 

La Direction de la Communication

et des relations Publiques du CSC.

#AIB

L’ancienne gloire du football brésilien Roberto Carlos en visite au Burkina (actualisée à 21h10mn)

L’ancienne gloire du football brésilien Roberto Carlos en visite au Burkina (actualisée à 21h10mn)

 

Ouagadougou, 12 févr. 2024(AIB)-L’ancienne gloire du football brésilien Roberto Carlos à la tête d’une délégation, va séjourner du 14 au 16 février 2024 dans le cadre d’une série d’activités visant à promouvoir le sport roi au Burkina Faso, a appris l’AIB.

Sur la télévision publique, le Directeur général des Sports, Alexandre Yougbaré, a expliqué que cette « visite d’amitié » de ces « sommités » à cette période, prouve que le Burkina Faso est « fréquentable ».

Durant leur séjour, Roberto Carlos et ses compagnons auront des rencontres B to B avec la Fédération burkinabè de football et des clubs.

Selon M. Yougbaré, les visiteurs vont donner les meilleures offres footballistiques aux jeunes talents burkinabè, condamnés à « végéter » par manque de parrainages.

L’ambassadeur de la FIFA, Roberto Carlos et ses collaborateurs sont attendus à l’aéroport de Ouagadougou, le 14 février 2024 à 15h.

Alexandre Yougbaré invite le public burkinabè à sortir massivement pour leur réserver un chaleureux accueil.

Une mini compétition se tiendra le 15 février 2024 au palais des sports de Ouaga 2000.

Les équipes de l’AJB, du gouvernement, des FDS, des VDP, des anciennes gloires du football burkinabè et du ministère des sports seront aux prises.

En fin de séjour, Roberto Carlos et la délégation vont visiter des centres de football, des infrastructures sportives et vont suivre un match du championnat national.

Agence d’information du Burkina

ATA/as

Banwa: Les écoliers de Balave retrouvent le chemin de l’école 3 ans plus tard

Banwa: Les écoliers de Balave retrouvent le chemin de l’école 3 ans plus tard

Balave,12 fév. 2024 (AIB) – Les écoliers de Balave, commune de la province des Banwa, ont repris le chemin de l’école ce lundi 12 février après 3 années de fermeture des classes à cause de l’insécurité.

C’est la joie sur les visages des enfants qui sont habillés chacun dans sa belle tenue.

Les parents d’élèves assistent les nouveaux élèves inscrits au CP1 au moment des appels pour l’installation dans les classes.

La cérémonie a été marquée par la montée des couleurs par une élève en présence du PDS de Balave Jules Kabore, des enseignants de la CEB de Balave ainsi que les FDS et VDP qui ont permis cette ouverture.

En effet le comité d’inscription a pu inscrire 802 élèves dont 387 au CP1 et 75 élèves au CM2.

Rappelons que depuis l’arrivée des FDS et VDP malgré quelques localités qui sont toujours sous menace certains villages ont commencé à regagner leur localité du côté de Solenzo.

Ce lundi 12 février a marqué également la prise de contact avec les responsables de la CEB de Solenzo 1,les différents enseignants et les habitants du village nouvellement installé à quelques kilomètres de Solenzo.

Salifou Ouedraogo

AIB Banwa

Prise en charge des dialysés : Le ministère de la Santé se félicite du « partenariat stratégique » avec Sibiri Biomédical et Nipro 

Prise en charge des dialysés : Le ministère de la Santé se félicite du « partenariat stratégique » avec Sibiri Biomédical et Nipro 

Ouagadougou, 12 fév.2024 (AIB)-Le ministre de la Santé Dr Robert Kargougou, s’est félicité lundi du « partenariat stratégique » qui lie depuis 2018, son département à Sibiri Biomédical et à Nipro Corporation, ayant permis une amélioration conséquente de la prise en charge des dialysés au Burkina Faso.

Le ministre de la Santé Dr Robert Kargougou a accordé le lundi 12 février 2024 une audience à Sibiri biomédical et Nipro Corporation pour parler de la convention qui unit son département à ces deux partenaires techniques.

« Depuis que nous avons cette convention stratégique, les défis en matière d’hémodialyse sont gérés avec beaucoup d’efficacité et c’est l’occasion pour moi de remercier le directeur général de Nipro pour ce partenariat stratégique » », a déclaré Dr Kargougou à l’issue de l’entretien.

Au-delà de la prise en charge de l’hémodialyse, la transplantation rénale constitue une priorité pour le gouvernement de Transition, a ajouté l’autorité.

« Nous allons le faire avec l’appui de tous les partenaires techniques et financiers qui sont enclin à nous accompagner afin de compléter l’offre de soins pour les insuffisants rénaux chroniques au Burkina Faso », a fait savoir le ministre.

Avant l’entrevue, la délégation de Nipro et de Sibiri biomédical Services a été aux unités d’hémodialyse des centres universitaires (CHU) de Tengandogo et de Yalgado pour faire l’état des lieux du fonctionnement de leurs équipements.

« Nous remercions l’équipe Nipro et de Sibiri biomédical services qui nous accompagnent pour la prise en charge des dialysés. C’est un gros challenge pour nous les néphrologues », a déclaré la néphrologue Dr Fatimata Diallo du CHU Tengandogo Ouédraogo.

Pour Dr Diallo, le matériel est assez performant et ils n’ont pas de souci particulier depuis leur installation.

« C’est bien d’être en dialyse, ça améliore leur qualité de vie mais s’ils sont transplantés, c’est encore mieux. Donc nous espérons que dans les mois à venir, nous pourrons transplanter quelques patients qui seront éligibles », a souhaité Dr Diallo.

Le directeur du CHU de Tengadogo, Lin Somda, quant à lui a apprécié la visite de Sibiri biomédical et de son partenaire Nirpo .

« Si l’Etat arrive à s’engager dans la transplantation rénale, on espère que sibiri avec son partenaire japonais puissent encore accompagner l’Etat dans ce sens », a-t-il souligné.

Pour le chef de service de néphrologie et hémodialyse de Yalgado, Pr. Coulibaly, depuis l’amélioration des soins, chaque malade a droit à deux séance de dialyse chaque semaine.

« Avant c’était une séance chaque 5 jours. Normalement, selon les standards internationaux, il faut trois séances de dialyse par semaine pour avoir une qualité de vie encore meilleure », a-t-il poursuivi.

Selon le professeur, le nombre de décès a aussi diminué car « selon les études menées au CHU de Yalgado, avant le partenariat, il y avait au moins 10 décès de dialysés par mois et les malades étaient dans un état clinique vraiment précaire ».

 

« Depuis que nous avons commencé le partenariat on a rarement plus de trois décès par mois et il y a des mois successifs où il n’y a aucun décès », a ajouté Pr. Coulibaly.

Le directeur général du business global de Nipro, Tsuyoshi Yamazaki a souligné qu’il a été impressionné par la qualité des services dans les deux unités d’hémodialyse qui sont les mêmes qu’au Japon.

Il a ajouté qu’ils ont une forte coopération avec sibiri biomédical services et qu’il voudrait bien continuer ensemble afin de développer de meilleur produits qui pourraient profiter à tous.

Depuis 2018, le ministère de la santé entretient un partenariat public-privé avec sibiri bio médical services afin de se fournir du matériel et de l’équipement nécessaire pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale.

A ce jour ce partenariat a permis de mettre en place six unités d’hémodialyse dont le dernier est l’unité d’hémodialyse de Tenkodogo, inauguré le lundi 29 janvier 2024.

Par ailleurs, le premier responsable de la santé, Dr Kargougou a donné rendez-vous, dans les prochains mois, pour l’ouverture d’une autre unité d’hémodialyse à Gaoua.

Agence d’information du Burkina

AMZ/ata

Ioba / 167e journée internationale de la femme : Les femmes de la province présentent leurs doléances

Burkina-Ioba-Concertation-Femmes 

Ioba / 167e journée internationale de la femme : Les femmes de la province présentent leurs doléances

 

Dano, 09 février 2024 (AIB)- La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo née Sermé, a présidé une rencontre de concertation avec les représentantes des femmes, lundi 05 février 2024 à Dano, en vue de recueillir les doléances pour les préparatifs du 167e  anniversaire de la journée internationale de la femme et du 7e  forum national des femmes.

La rencontre de concertation avec les représentantes des structures féminines de la province du Ioba a eu lieu à Dano. La haut-commissaire, Bernadette Adenyo / Sermé, était assistée du directeur provincial de la solidarité nationale, Evariste Somé, et de la coordonnatrice provinciale des femmes du Ioba, Clémentine Hien.

Les participantes ont eu droit à deux communications sur les recommandations et les doléances des femmes du Ioba du 6e forum. A la suite de ces exposés présentés par le directeur provincial du genre et de la famille, elles ont formulé trois doléances pour le 7e  forum national. Au nombre de trois, elles ont demandé la construction et l’équipement d’une unité de radiographie dans la province, la réfection, l’équipement et la clôture de la maison de la femme de Dano, la construction d’une usine de transformation d’amendes de karité dans la province du Ioba.

Ces trois doléances seront transmises à Gaoua pour examen à la rencontre régionale. La haut-commissaire, Bernadette Adenyo / Sermé, a expliqué aux femmes le contexte dans lequel se tient cette année la 167e  journée internationale de la femme et le 7e forum national des femmes. Elle a rappelé que la crise sécuritaire que traverse le Burkina a un impact négatif sur l’économie.

C’est pourquoi, le gouvernement a lancé en 2023, le programme de l’entrepreneuriat communautaire en vue d’un développement endogène. De son avis, cela va permettre la création d’emplois et de booster les secteurs industriel, agricole et minier.

« Il s’agit de créer de la richesse par nous-mêmes et pour nous-mêmes dans les secteurs stratégiques et de souveraineté. Il est attendu une contribution très significative des femmes à l’atteinte de ces objectifs », a-t-elle ajouté.

D’où le choix porté sur le thème de la 167e journée internationale de la femme et le 7e forum national des femmes à savoir : « Promotion de l’entrepreneuriat communautaire : Quelle contribution des femmes ? »

La première responsable de la province du Ioba a exprimé sa reconnaissance aux responsables des structures féminines pour leur engagement et l’intérêt aux actions concernant les femmes.

Elle s’est réjouie de la relance cette année du forum national des femmes qui était suspendu depuis 2020.

Mme Adenyo a demandé aux femmes de rester mobiliser pour l’organisation de la 167e journée internationale de la femme dans la province. Elle a précisé que toutes les activités entrant dans ce cadre se feront conformément aux instructions du ministère de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille.

Agence d’information du Burkina                                 

SZ/dnk        

Alerte// Le CSC demande des comptes à deux médias ayant annoncé une hausse non avérée du prix du carburant

Alerte// Le CSC demande des comptes à deux médias ayant annoncé une hausse non avérée du prix du carburant
Agence d’information du Burkina

Houet/Musique : Les arrangeurs de Bobo se perfectionnent

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Houet/Musique : Les arrangeurs de Bobo se perfectionnent

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le cabinet FBC office a remis des attestations de fin de formation à des arrangeurs de musique qu’il a formés, le vendredi 9 février 2024 à Bobo-Dioulasso. Une douzaine d’arrangeurs ont vu leurs capacités renforcées pour plus de professionnalisme.

La majorité des jeunes arrangeurs de musique ont appris le métier sur le tas. C’est ce constat qui a amené le cabinet FBC office à initier le «projet de renforcement des capacités de dix arrangeurs amateurs de la région des Hauts-Bassins officiant dans les studios d’enregistrement de musique ».

Le projet a été exécuté pendant six mois à Bobo-Dioulasso, et a permis d’apprendre aux arrangeurs la structuration d’un studio d’arrangement, la musique assistée par ordinateur, ou le droit de propriété intellectuelle.

A l’issue de la formation qui s’est déroulée en théorie et en pratique, les arrangeurs ont reçu leurs attestations le vendredi 9 février 2024 à Bobo-Dioulasso.

Le promoteur de FBC office, Mohamed Lamine Faïchal Sankara, a dit être parti du constat que ces jeunes arrangeurs évoluent généralement dans des studios de fortune et offrent leurs services aux artistes sans aucune formation de base.

« Cela a pour conséquence de produire des œuvres dont la qualité laisse à désirer », a indiqué M. Sankara.

La formation a alors permis, selon lui, de doter ces arrangeurs de rudiments qui vont leur servir désormais à produire des œuvres aux qualités irréprochables.

Le promoteur de FBC office, a traduit sa reconnaissance au Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) qui a soutenu le projet.

Son chef d’agence de Bobo-Dioulasso, Issa Barry, a invité les bénéficiaires à se former davantage afin de tendre vers l’excellence.

Le directeur régional de la Culture, des arts et du tourisme des Hauts-Bassins, Siaka Sanou, a lancé le même message aux arrangeurs.

Il a loué l’initiative qui a permis de renforcer la capacité des arrangeurs de musique de Bobo-Dioulasso.

Agence d’information du Burkina

AD/hb/bz

Elaboration de carte de presse à Bobo-Dioulasso : La prise de photos désormais sur place

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Elaboration de carte de presse à Bobo-Dioulasso : La prise de photos désormais sur place

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé le vendredi 9 février 2024, à Bobo-Dioulasso, une séance de prise de photos de cartes de presse et de laissez-passer au profit des journalistes candidats de l’Ouest.

Les journalistes de l’Ouest ne vont plus se déplacer à Ouagadougou pour les prises de photo de la carte de presse ou du laissez-passer. Cette opération est désormais une réalité à Bobo-Dioulasso.

En effet, le vendredi 9 février 2024, le Conseil supérieur de la Communication (CSC) a organisé au profit des candidats du grand Ouest à la carte de presse ou du laisser, une séance de prise de photo.

« Grâce à l’Association des professionnels des médias de l’Ouest, le comité de délivrance de la carte de presse, la confection est désormais possible ici à Bobo-Dioulasso », a informé directeur régional de l’Ouest du CSC, Evariste Bationo.

Cette opérationnalisation, a ajouté M. Bationo est aussi en partie grâce à la collaboration avec l’Office national de l’Identification (ONI).

L’objectif de cette initiative, selon lui, est de faciliter aux journalistes d’avoir rapidement la carte de presse.

« Normalement un journaliste qui exerce sur le terrain et qui n’a pas de carte de presse ne devrait pas pouvoir exercer », a martelé Evariste Bationo.

Avec le contexte sécuritaire actuel du Burkina Faso, a poursuivi le DRO/CSC, il n’est pas exclu que dans un futur, qu’on exige à chaque journaliste de se munir d’une carte de presse.

Ce vendredi 9 février, ils étaient 19, les acteurs des médias de la région des Hauts-Bassins à la direction régionale de l’Ouest du CSC pour la toute première prise de photos.

« C’est un évènement très important et un soulagement pour nous, car ils seront nombreux à disposer d’une carte de presse avec cette décentralisation de la prise des photos », s’est convaincu le directeur de publication le président de l’Association des éditeurs de presse privée des Hauts-Bassins, Moutamou Kani, par ailleurs directeur de publication de l’Express du Faso.

Agence d’information du Burkina

SP/hb/bz

Burkina : Les experts de l’AES tiennent une réunion préparatoire de la rencontre des ministres  

Burkina-Mali-Niger-AES-Rencontre-Préparation

Burkina : Les experts de l’AES tiennent une réunion préparatoire de la rencontre des ministres  

Ouagadougou, 12 fév. 2024 (AIB)-Les experts des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger ont entamé ce lundi matin à Ouagadougou, une réunion préparatoire de trois jours, de la rencontre des ministres de l’AES prévue le jeudi 15 février 2024 à Ouagadougou.

L’ouverture officielle de la réunion des hauts fonctionnaires, en prélude à la rencontre des ministres de l’Alliance des États du Sahel (AES) prévue le jeudi 15 février 2024 à Ouagadougou, a été présidé ce lundi matin par l’ambassadeur Issa Boro, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

Durant trois jours, les experts des trois pays que sont le Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger vont plancher sur plusieurs points à l’ordre du jour, notamment les textes encadrant l’AES et la création de la Confédération regroupant les trois pays.

« J’invite les experts de nos trois pays, à travailler dans un esprit de fraternité et de convivialité, et sans complaisance aucune, sur les documents que nous aurons à analyser durant ces trois jours, en n’ayant à l’esprit que l’intérêt supérieur de nos populations respectives » a indiqué l’ambassadeur Issa Boro, chef de la délégation du Burkina Faso.

De leurs côtés, le chef de délégation de la République du Niger l’ambassadeur Ousmane Alhassane et celui de la République du Mali Mohamed Traoré, ont salué l’accueil chaleureux à eux réservé.

Ils ont loué l’engagement des plus hautes autorités des trois pays de l’AES, dans la dynamique de création des conditions pour une stabilisation et un développement de la région au sein de la Confédération souhaitée de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Agence d’information du Burkina

Source : DCRP/MAECR-BE

Crise au Sénégal: l’UE fait rentrer l’essentiel de sa mission d’observation

Crise au Sénégal: l’UE fait rentrer l’essentiel de sa mission d’observation

Dakar, Sénégal

La mission déployée par l’Union européenne au Sénégal pour observer la présidentielle a décidé de faire rentrer la plupart de ses observateurs en raison de la remise en cause du calendrier électoral, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

« Au vu de l’incertitude du calendrier électoral, la MOE (Mission d’observation électorale) a entrepris le retour des observateurs de longue durée », a-t-elle dit. Ils étaient 32 à s’être déployés le 2 février.

Ils avaient été précédés mi-janvier par une équipe cadre de dix membres qui, elle, reste au Sénégal « pour suivre attentivement l’évolution du processus », a dit la mission.

Ce rappel fait suite à l’annonce de dernière minute, le 3 février, par le président Macky Sall du report au 15 décembre de la présidentielle prévue initialement le 25 février.

L’Assemblée nationale a entériné le maintien à son poste du président Sall jusqu’à la prise de fonction de son successeur, a priori donc début 2025. Le mandat du président Sall expirait officiellement le 2 avril.

Cette décision a provoqué un tollé et donné lieu à des manifestations réprimées par la force. Trois personnes ont été tuées.

La mission européenne « s’inquiète que les décisions des autorités de reporter le scrutin présidentiel puissent constituer une rupture avec la longue tradition de démocratie du Sénégal ».

Elle « regrette les violences qui ont touché des citoyens et des journalistes ».

Elle souligne « l’importance » de respecter la liberté de la presse et de « garantir aux citoyens sénégalais le libre exercice de leur droit de vote » dans le respect de la Constitution.

Plus de 130 observateurs issus des 27 États membres de l’UE, de la Suisse, de la Norvège et du Canada devaient être déployés.

Avec l’AFP

Notre retrait de la CEDEAO, n’est orienté contre aucune institution ni contre aucun Etat », Premier ministre burkinabè

Burkina-Retrait-CEDEAO

 

« Notre retrait de la CEDEAO, n’est orienté contre aucune institution ni contre aucun Etat », Premier ministre burkinabè

Ouagadougou, 12 fév. 2024 (AIB) – Le Premier burkinabè, Appolinaire kyelem de Tambela, a indiqué lundi à Ouagadougou que le retrait des Etats de l’Alliance des Etats du Sahel de la CEDEAO, n’est orienté ni contre aucune institution ni contre aucun Etat, mais vise à assurer la souveraineté et la sécurité des populations.

« Notre retrait de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’est orienté ni contre personne ni contre aucune institution ni contre aucun Etat ».

Le premier ministre burkinabè, Appolinaire kyelem de Tambela, échangeait lundi avec les acteurs du secteur privé.

Pour lui, ce retrait vise à assurer « notre souveraineté et a assuré la sécurité et la prospérité des populations de notre espace ».

Toutefois, a-t-il mis en garde, « nous serons répondre aux provocations d’où qu’elles viennent.

Le 28 janvier 2024 le Burkina Faso, le Mali et le Niger se sont retirés « sans délai » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Les trois Etats ont créé en septembre 2023, l’Alliance des Etats du Sahel(AES) en vue de mutualiser leurs forces pour faire face au terrorisme.

Selon lui, ni l’union africaine ni la CEDEAO n’ont volé au secours de ces pays dont les concitoyens « tombaient affreusement » sous les balles des terroristes.

« Elles n’ont versé aucune larme de compassion », a-t-il insisté.

Pour lui, la seule préoccupation de ces organisations était de savoir la date fixée pour l’organisation des élections.

« Ce, sans aucun souci pour les populations martyrisées par le terrorisme, ni sur les moyens à mettre en œuvre pour lutter contre le terrorisme ».

Face à cette attitude, Me Kyelem de Tambela, avait donc décidé de ne plus rencontré de délégation de l’Union africaine et de la CEDEAO

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

CAN 2023 : ce qu’ils ont dit après la finale

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CAN 2023 : ce qu’ils ont dit après la finale

Abidjan, 12 fév. 2024 (AIB) – A l’issue de la finale de la 34e CAN disputée entre les Eléphants de Côte d’Ivoire et les Super-Eagles du Nigeria, les acteurs des deux équipes se sont exprimés après le match, a-t-on constaté.

Simon Adingra (homme du match de la finale) : « avec le mental on a pu se mettre ensemble pour être champion d’Afrique »

Je suis très content et fier du groupe aussi parce qu’on a été repêché. Ce n’était pas facile, mais avec le mental on a pu se mettre ensemble pour être champion d’Afrique. C’est une grâce de Dieu parce qu’au départ j’étais blessé à deux jours de la clôture de la liste définitive (de la Côte d’Ivoire) pour la CAN. Le coach m’a fait confiance et m’a appelé et je dis merci à Dieu. Mon club m’a apporté plus mentalement parce que mon parcours n’était pas facile.

Emerse Faé : « La Côte d’Ivoire peut être fier de sa CAN »

La compétition dans l’ensemble a été extraordinaire. On a eu beaucoup de suspens, beaucoup de retournement de situation, beaucoup de buts, beaucoup de spectacle. La Côte d’Ivoire peut être fier de sa CAN. Elle a été belle et riche et nous a réservé beaucoup de surprises, beaucoup de rebondissement. Je suis content pour le pays d’avoir su organiser une CAN comme ça. C’est plus qu’un conte de fée. J’ai du mal à réaliser ce qu’on a fait. Quand je pense à tout ce qu’on a vécu et traversé pendant la compétition, des moments difficiles… On est revenu à la dernière minute et c’est extraordinaire. C’est une chance énorme. On est des miraculés. On a été chercher la coupe parce qu’on n’a rien lâché. On s’est battu jusqu’au bout. On a montré qu’on était des hommes et qu’on savait rebondir malgré tout. Je n’arrive pas à réaliser ma joie. C’est énorme. Je rêvais de gagner la CAN en tant que joueur. Je n’ai pas su le faire. Là j’ai une opportunité de le faire en tant qu’entraineur malgré le fait que ça été dans des circonstances bizarre. Je dois encaisser le départ de Jean Louis (Gasset, coach limogé : ndlr) que je félicite aussi parce que c’est aussi sa victoire. Prendre l’équipe alors qu’on n’est pas sûr de se qualifier. Ça été un adversaire particulier et par la grâce de Dieu on a eu une deuxième chance et on l’a saisi à fonds. On a joué notre coup à fonds, on n’a rien lâché pour aller chercher la coupe.

José Victor Dos Santos Peseiro (coach du Nigeria) : « mes joueurs se sont montrés plus nerveux et nous avons perdu beaucoup de balles avec la pression du public »

Notre équipe a fait une compétition formidable mais elle n’a pas montré notre niveau réel de jeu ce soir. Nous avons pourtant joué dans le même style que les autres matchs. J’ai changé de stratégie après avoir encaissé le 2e but. Nous avons voulu équilibrer le jeu avec des joueurs beaucoup plus frais. Nous avons voulu que les Ivoiriens subissent notre pression. Mes joueurs se sont montrés plus nerveux et nous avons perdu beaucoup de balles avec la pression du public. La Côte d’Ivoire était meilleur que nous. Nous voulions le trophée pour offrir aux Nigérians. Je suis triste tout comme mon équipe.
Agence d’information du Burkina
as/ata

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