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Le Burkina prend des dispositions adaptatives pour ses agents en zone d’insécurité

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Le Burkina prend des dispositions adaptatives pour ses agents en zone d’insécurité

Ouagadougou, 14 fév. 2024 (AIB) – Le Gouvernement burkinabè vient d’adopter des textes pour assurer la présence effective et la promotion professionnelle des agents ainsi que le recrutement de nouveau personnel en cas de crise sécuritaire.

Par décret signé du président de la Transition, Ibrahim Traoré, le Burkina a créé une commission nationale et des commissions régionales et provinciales de gestion des agents publics et du service public en situation d’insécurité.

Ces commissions sont chargées de collecter et de traiter les informations relatives aux agents publics et aux infrastructures administratives affectées par la crise sécuritaire.

L’assistance et la prise en charge phycologique ainsi que les besoins de redéploiement font partie de leur mission.

Le gouvernement a en outre décidé qu’en période de crise sécuritaire, tout agent public, à l’exception des personnels de l’armée, doit poursuivre son travail au bénéfice de tous, dans la continuité et en s’adaptant à la situation.

Il peut être contraint par la loi d’occuper son poste et de servir les usagers ou les clients sans distinction.

«En situation de crise sécuritaire, l’agent public peut être requis pour assurer la continuité du service public», indique ce décret. Le patron, pour sa part, doit prendre des initiatives pour garantir l’accès au service public offert aux citoyens.

Le concours pour l’accès à la fonction publique peut désormais être ouvert uniquement au profit d’une circonscription donnée, si les conditions l’exigent.

Les dossiers physiques seront autorisés pour les zones où l’inscription en ligne est impossible, avec l’autorisation du ministre de tutelle.

En outre, les examens et concours peuvent se dérouler à des périodes différentes pour les agents des corporations mobilisées pour des opérations de sécurisation.

Le décret tient également compte de la notation des agents forcés de quitter leur lieu de travail pour raison d’insécurité et des affectations dans les zones en difficultés.

«Lorsque les conditions de sécurité du lieu d’affection ne sont pas réunies, aucune procédure de mise en demeure ne peut être retenue contre lui»

Le Burkina fait face à des attaques terroristes qui a occasionné le déplacement de centaines de milliers de personnes de leur lieu habituel, y compris les agents publics.

CK/ata

L’international brésilien Roberto Carlos est arrivé à Ouagadougou

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L’international brésilien Roberto Carlos est arrivé à Ouagadougou

Ouagadougou, 14 fév. 2024 (AIB) – Le footballeur international brésilien Roberto Carlos da Silva Rocha alias Roberto Carlos a foulé mercredi, le sol burkinabè et a été accueilli par le ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi Dr. Boukar Savadogo, a constaté l’AIB, à l’aéroport international de Ouagadougou.

A sa descente d’avion la star brésilienne et du Real de Madrid (Espagne) a remercié les Burkinabè pour « l’accueil si chaleureux ».

« Le Burkina Faso c’est ma nouvelle patrie. Je suis très heureux d’être là. Le projet que j’ai pour le football burkinabè est un projet positif. Je vais rester un peu ici pour mieux connaître le pays et réaliser ce que je suis venu faire », a-t-il laissé entendre.

Le gaucher magique de la Seleçao brésienne est en visite de 72 heures au Burkina Faso et profitera de son séjour pour prendre part demain jeudi, à un mini tournoi gala de football au palais des sports de Ouaga 2000 avec des équipes des anciennes gloires du football burkinabè, du ministère des sports, des fans du Real Madrid, des FDS et VDP et de l’association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB).

Le vendredi il visitera dans la matinée l’académie de football Salimata et Tasséré (SALITAS FC) avant de donner le coup d’envoi du match EFO contre ASEC de Koudougou, à la faveur de la 17e journée de Ligue 1 burkinabè au stade Joseph Conombo de Ouagadougou.

Carte de visite de Roberto Carlos

De son vrai nom Roberto Carlos Da Silva Rocha, il est un ancien footballeur Brésilien. Il est connu pour avoir marqué l’histoire du football moderne au début des années 2000, à travers le championnat espagnol notamment au sein du club du Real de Madrid.

Né le 10 avril 1973 à Garça (São Paulo au Brésil), Roberto Carlos est désigné comme l’arrière gauche le plus offensif de l’histoire du football. Du Brésil en Inde, en passant par l’Espagne, l’Italie, la Turquie ou encore la Hollande, il a su imposer sa marque par la puissance de ses frappes du pied gauche et surtout sa vitesse de pointe.

Roberto Carlos intègre la sélection brésilienne en 1992. Il remporte la coupe du monde 2002 et totalise en tout, trois participations à cette compétition mondiale, en 1998, 2002 et 2006. Sur 125 apparitions avec la Selecao, l’arrière gauche brésilien a réussi à inscrire 11 buts.

En club, sa carrière est dominée par ses onze saisons au Real Madrid où il est arrivé en 1996. Il y dispute 527 matchs et marque 69 buts toutes compétitions confondues. Le brésilien est sacré quatre fois en Liga et trois fois en Ligue des champions.

En août 2012, Roberto Carlos signe sa retraite sportive et fut nommé entraîneur de Sivasspor en Turquie une année plus tard. En 2015, alors qu’il est âgé de 42 ans, il devient l’entraîneur du club indien de Delhi Dynamos, où il porte souvent la tunique de joueur.

Depuis avril 2016, Roberto Carlos ambassadeur FIFA, a annoncé sa retraite sportive.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Conseil des ministres : un nouveau décret pour plus de transparence dans la gestion du Fonds de soutien patriotique

Conseil des ministres : un nouveau décret pour plus de transparence dans la gestion du Fonds de soutien patriotique

 

(Ouagadougou, 14 février 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres qui a examiné et adopté, selon le ministre d’Etat, Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, plusieurs dossiers importants inscrits à son ordre du jour.

 

Au titre du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil des ministres a adopté plusieurs projets de décrets. Il s’agit notamment du projet de décret portant gestion des comptes de dépôt de fonds au Trésor public, du projet de décret autorisant l’application d’un régime de faveur sur les plus-values de réévaluation des bilans prévus à l’article 195 du code général des impôts et du décret portant modification du décret portant création du Fonds de soutien patriotique (FSP).

 

Selon le ministre délégué en charge du Budget, Mme Fatoumata BAKO/TRAORE, le décret modifiant le décret portant création du Fonds de soutien patriotique comporte des innovations majeures. La prise en compte du FSP au niveau du budget de l’Etat exercice 2024 à travers la création d’un compte d’affectation spéciale est une des innovations qui consacre désormais le ministre des finances comme ordonnateur en recettes et le commandant de la Brigade de veille et de défense patriotique (BVDP) comme ordonnateur en dépenses.

 

L’intégration de certaines recommandations issues des institutions de contrôle comme l’inspection générale des forces armées qui pourrait désormais effectuer des contrôles au niveau du FSP fait aussi partie des innovations. Toutes ces innovations visent à instaurer plus de « transparence pour permettre à la population d’être rassurée que les ressources que nous recevons sont bien gérées », a soutenu le ministre délégué en charge du budget.

 

Au titre du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté un rapport relatif à la gestion du fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine, un autre relatif à une demande d’autorisation de cession d’actifs miniers de l’Etat et une communication orale proposant des mesures pour assurer un approvisionnement sécurisé en énergie électrique du Burkina Faso.

 

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina : Le Premier ministre échange avec les acteurs économiques sur la production industrielle du riz et du blé

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Burkina : Le Premier ministre échange avec les acteurs économiques sur la production industrielle du riz et du blé

Ouagadougou, 14 fév. 2024 (AIB)-Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a échangé, le mardi 13 février 2024, à Ouagadougou, avec les acteurs économiques du Burkina Faso, afin de les impliquer davantage dans le projet de production industrielle du riz et du blé.

La rencontre du mardi 13 février 2024 entre le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla et les acteurs économiques du Burkina Faso, avait pour objectif de faire le point des engagements pris lors d’un dîner d’affaires organisé le 10 décembre 2023 par le chef du gouvernement.

 

À cette occasion, les acteurs économiques avaient pris l’engagement d’exploiter 10 000 hectares. La rencontre du mardi a permis tout d’abord de voir dans quelle mesure dynamiser les investissements dans l’agro-industrie, afin de renforcer le secteur et d’optimiser la production.

 

Ensuite, de permettre aux acteurs économiques de soulever toutes leurs préoccupations, afin que le Gouvernement puisse les accompagner de manière appropriée en garantissant un développement optimal du secteur agricole.

 

Enfin, elle visait à informer les acteurs économiques sur le dispositif qui sera mis en place pour suivre et soutenir la démarche qui a été entreprise tout en assurant une mise en œuvre efficace et efficiente du programme de production industrielle du riz et du blé.

 

Au cours de la rencontre, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a souhaité que les opérateurs économiques restent dans l’histoire en commercialisant avec leurs propres marques.

 

Il les a également invités à être des acteurs économiques persévérants et engagés. « Il ne faut pas être des hommes d’affaires frileux, soyez des hommes d’affaires conquérants », a-t-il exhorté.

 

Par ailleurs, le Premier ministre a rassuré les acteurs économiques par rapport aux préoccupations soulevées. « L’obstacle est matière à action donc il n’y a pas d’obstacle que l’on ne peut surmonter », a-t-il lancé.

 

Le président du Conseil National du Patronat Burkinabè (CNPB), Idrissa Nassa, a fait savoir, à l’issue de la rencontre, que le monde des affaires est engagé aux côtés du Gouvernement pour la réussite de cette initiative, afin de permettre au pays des Hommes intègres d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

 

« Nous sommes très satisfaits des réponses que nous avons obtenues du ministère de l’agriculture qui nous a rassurés de la mise à disposition des terres et des conditions nécessaires pour nous permettre de nous lancer dans la production du riz et du blé », a-t-il affirmé.

 

Le Premier ministre avait à ses côtés le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le commandant Ismaël Sombié, et la ministre déléguée chargé du Budget, Fatoumata Bako/Traoré.

 

Le projet de production industrielle du riz et du blé, initié suite au discours d’orientation et d’engagement patriotique du Premier ministre, Chef du Gouvernement, vise à garantir la sécurité alimentaire au Burkina Faso, à travers la promotion de la production et de la consommation locale.

 

Agence d’information du Burkina

Source : DCRP/Primature

Le Niger met fin à la diffusion d’une application d’éducation sexuelle d’une ONG également active au Burkina

Niger-Sexualité-Contrôle

Le Niger met fin à la diffusion d’une application d’éducation sexuelle d’une ONG également active au Burkina

Ouagadougou (AIB/ANP) – Le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, Sidi Mohamed Raliou a ordonné, ce mercredi 14 février 2024, à l’ONG «Women Environmental Programme» (WEP) de «retirer de l’internet l’application «Yamaro» sur la santé sexuelle et reproductive», ainsi que de «tous les autres canaux de diffusion», selon l’agence nigérienne de presse, citant des sources officielles.

Le ministre Raliou a donné cette instruction lors d’une rencontre, à son cabinet, entre lui et une délégation de l’organisation, composée de son gestionnaire omptable, Mijinguiné Abdou Maman Sani et de la responsable de Communication, Mme Salac Moumouni Aichatou.

Selon la source, citant le ministre de la communication, «l’application n’a pas été validée par le Mministère chargé de la Santé, ni par le ministère de L’éducation, encore moins par la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel et le Ministère chargé de l’économie Numérique.

La rencontre s’est déroulée en présence également du Directeur de la Cybersecurité, Ali Soumana Abdourahamane.

L’ONG Women Environmental Programme est également présente au Burkina, au Togo et au Nigeria, entre autres. Elle se présente comme une ONG qui vise à servir la société .

Agence d’Information du Burkina

Mercredi des Cendres, Sacre des éléphants à la CAN 2023, font la Une des journaux

Burkina-Revue-Presse

Mercredi des Cendres, Sacre des éléphants à la CAN 2023, font la Une des journaux

Ouagadougou, 14 fév. 2024 (AIB)- Les parutions de ce mercredi font cas du sacre des éléphants à la CAN 2023 et du Mercredi de Cendres de l’Eglise catholique.

« Le carême se vit comme un chemin vers le pardon, … », titre à sa Une le quotidien privé Le Pays qui rapporte les propos du chargé de communication de la conférence épiscopale Burkina-Niger, l’Abbé Paul Dah.

Le journal a accordé une interview au chargé de communication de la conférence épiscopale Burkina-Niger, Abbé Paul Dah, qui est revenu sur les fondements du carême.

Selon le quotidien, l’abbé Dah explique que si le chrétien s’engage dans le carême par la réception des cendres, c’est parce qu’ils croient de toutes leurs forces, que par ce chemin de prière et de partage, Dieu les conduit par son esprit vers la Pâques de Jésus.

« En cela le carême se défini comme un chemin vers le pardon, la joie et la vie : Pâques », poursuit-il.

L’observateur Paalga, de son côté, publie un poème du curé de la paroisse universitaire Saint Albert le grand, l’Abbé Justin Zangré.

Le journal adresse un vibrant appel à la conversion radicale à travers ce poème.

Sous un autre angle, L’Observateur Paalga, titre sa Une : « les Eléphants, champions d’Afrique, après le sacre, les cadeaux d’Ado »

Pour le doyen des quotidiens privés, après leur sacre à la 34e Coupe d’Afrique des Nations, les éléphants de la Côte d’Ivoire récoltent les lauriers de leur performance.

« Le PRADO n’a pas fait dans la dentelle : Des villas et du numéraire pour Max Alain Gradel et ses coéquipiers, du cash pour l’encadrement technique et aussi pour la fédération ivoirienne de football (FIF) », ajoute le même journal.

Le quotidien privé Le Pays ajoute que la FIF, le staff technique, l’entraîneur et les joueurs ont reçu respectivement les sommes de 300, 400, 100 et 50 millions de F CFA.

Le même quotidien ajoute que cette victoire doit servir de ferment à la consolidation de l’unité nationale.

Agence d’information du Burkina

AMZ/ND

Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des Affaires étrangères : « Les médias sont des régiments en soutien à la défense du territoire »

 

Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des Affaires étrangères : « Les médias sont des régiments en soutien à la défense du territoire »

A son arrivée à Sidwaya, le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a eu un bref entretien avec la DG des Editions Sidwaya, Assétou Badoh.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, était l’invité de la Rédaction de Sidwaya, le mardi 13 février 2024.

Les Editions Sidwaya a accueilli un hôte spécial, le mardi 13 février 2024. Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré. Sollicité par les journalistes du quotidien en tant qu’invité de la Rédaction, il a d’abord eu à son arrivée un bref entretien avec la directrice générale de Les Editions

Sidwaya, Assétou Badoh. Elle a, au nom de tous les travailleurs, souhaité la bienvenue au ministre et son équipe, notamment la ministre déléguée, chargée de la Coopération régionale, Estella Eldine Kabré.

S’immergeant pour la première fois dans l’environnement du « journal de tous les Burkinabè », le chef de la diplomatie burkinabè a saisi l’opportunité pour visiter les locaux de l’entreprise de presse. Il a d’abord fait un tour au service de la documentation où il a été ravi de découvrir une

« mine d’informations ». Le ministre et sa délégation ont, par la suite, fait une escale au service multimédia avant de rejoindre la salle de l’invité où les journalistes l’attendaient avec un « arsenal » de questions.

Pendant environ une heure d’horloge, Karamoko Jean Marie Traoré a, dans une bonne ambiance, répondu aux interrogations des hommes et femmes de médias. Des questions qui ont porté essentiellement sur la vie diplomatique du Burkina avec la diversification des relations bilatérales, le retrait du Burkina Faso de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Cet entretien a également été l’occasion pour

le chef de la diplomatie burkinabè de décliner les grands chantiers de son département que vous aurez l’occasion de découvrir dans les prochains numéros du journal.

Un travail excellent

Accompagné de la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Estella Kabré (gauche), Karamoko Jean Marie Traoré a visité le service des archives où il a découvert une « mine d’informations ».

A la fin de son court séjour, le ministre a confié avoir apprécié son passage à la « Maison commune ». « J’ai été honoré de m’immerger dans l’environnement des Editions Sidwaya et de découvrir l’excellent travail qui y est réalisé souvent avec des moyens modestes. J’ai vu une équipe conviviale qui travaille dans un esprit de famille pour produire des publications de très bonne facture. J’adresse mes félicitations à la directrice générale et à son équipe »,

a-t-il paraphé dans le livre d’or. Il a par ailleurs salué l’engagement de toute l’équipe du journal qui se donne à fond pour assurer sa partition en matière d’information des populations. Grâce à son passage à Sidwaya, le ministre a dit mesurer davantage l’importance et le rôle de la presse dans la quête du pays pour la paix et la liberté. « Les médias sont des

régiments qui doivent venir en soutien à tout ce qui est fait sur le terrain de la défense du territoire et du développement », a-t-il indiqué. Dans un cyberespace pollué par des contre-vérités, il a invité les médias à porter la vraie information aux populations. Il les a également

appelés à aider les institutions publiques à assurer pleinement leurs missions en épongeant au mieux l’environnement de l’information « C’est ensemble que nous pouvons gagner le combat de la sécurité», a-t-il insisté.

 

Nadège YAMEOGO

Ganzourgou : Les Habitants du village de Waguessé Soutiennent les Personnes déplacées internes à Zorgho

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Ganzourgou : Les Habitants du village de Waguessé Soutiennent les Personnes déplacées internes à Zorgho

Zorgho, (AIB)- Dans un geste louable de solidarité, les habitants du village de Waguessé ont apporté leur contribution pour soutenir les personnes déplacées internes (PDI) dans la commune de Zorgho, le 13 février 2024.

Répondant à l’appel du chef de village de Waguessé, les populations ont organisé une collecte et ont pu rassembler 400 kg de sorgho, 200 kg de maïs et une somme de 21 mille 500 FCFA. Ayant ouvert leurs portes aux PDI dans leur village, les habitants ont offert 100 kg de sorgho et 100 kg de maïs en soutien direct. Le reste des provisions, soit 300 kg de sorgho et 100 kg de maïs ainsi que la contribution monétaire, ont été remis au Président de la délégation spéciale (PDS) de Zorgho, Valentin Badolo, pour venir en aide aux PDI de la commune.

Le porte-parole des donateurs, Sada Kaboré, a décrit ce geste comme une expression tangible de solidarité envers les PDI. La remise officielle des vivres s’est déroulée dans l’enceinte de la mairie, en présence du PDS, accompagné du premier vice-président de la délégation spéciale, du président de la commission aménagement du territoire et gestion foncière et du responsable du service social communal. Le PDS a chaleureusement félicité les habitants de Waguessé pour leur initiative et a souligné l’importance de chaque action, quelle que soit sa taille, dans cette période de besoin. Il a appelé d’autres personnes à suivre leur exemple.

Pour le responsable du service social communal, Issouf Sawadogo, chaque jour apporte son lot de demandes d’assistance de la part des PDI. Pour lui, la gestion de ces cas est rendue difficile principalement en raison du manque de vivres et de biens essentiels. Il a exprimé sa gratitude envers les généreux donateurs et a souligné que les provisions seraient immédiatement utilisées pour soulager les PDI les plus nécessiteux. Selon ses estimations, la commune compte actuellement plus de 10 mille PDI en situation de vulnérabilité.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

 

Poutine signe une loi sur la confiscation des biens pour les fausses nouvelles sur l’armée

SOCIÉTÉ: PRÉSIDENT-LOI-FAKES-ARMÉE-CONFISCATION-1

Poutine signe une loi sur la confiscation des biens pour les fausses nouvelles sur l’armée

SOCIÉTÉ: PRÉSIDENT-LOI-FAKES-ARMÉE-CONFISCATION-1

MOSCOU, 14 février. /TASS/. Le président russe Vladimir Poutine a signé une loi sur la confiscation des biens pour les fausses nouvelles sur l’armée et les infractions dirigées contre la sécurité de l’État. Le texte est publié sur le site officiel des informations juridiques.

La loi apporte des modifications au Code pénal russe et élargit la liste des infractions passible de confiscation des biens. Désormais, cette dernière est possible pour une diffusion publique d’informations notoirement fausses sur les forces armées russes et l’exécution par les organes étatiques de leur pouvoirs (article 207.3 du Code pénal), ainsi que pour les appels publics aux activités dirigées contre la sécurité de l’État (article 280.4 du Code pénal). Il est précisé qu’il s’agit d’infractions commises pour des motifs égoïstes.

En même temps, le texte prévoit que la confiscation ne touchera pas tous les avoirs, fonds et biens de la personne condamnée, mais seulement ceux qui ont été obtenus suite à la commission de l’infraction ou bien utilisés à des fins d’activités dirigées contre la sécurité de la Russie.

La loi dispose que les activités dirigées contre la sécurité de la Russie s’entendent comme la commission d’au moins une des infractions prévues entre autres par les articles du Code pénal sur le mercenariat, le génocide, la désertion, la désobéissance aux ordres, la corruption et le banditisme. Au total, cette liste compte plus de 30 articles.

En outre, la loi élargit la liste des articles du Code pénal prévoyant la privation des grades spéciaux, militaires ou honorifiques, des grades de classe et des récompenses d’État. Il s’agit entre autres des articles relatifs à la diffusion de fausses informations sur l’armée russe, au discrédit de cette dernière, aux appels à l’extrémisme, à la violation de l’intégrité territoriale de la Russie, aux activités contre la sécurité de l’État, aux appels à l’imposition de sanctions contre la Russie et ses ressortissants, à la réhabilitation du nazisme et à l’aide à la mise en œuvre de décisions d’organisations internationales auxquelles la Russie ne participe pas ou d’agences gouvernementales étrangères.

La loi entre en vigueur dix jours après sa publication officielle.

Avec TASS

Burkina : Le chef de la diplomatie explique le bien-fondé politique de l’approche endogène de sécurisation du territoire

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Burkina : Le chef de la diplomatie explique le bien-fondé politique de l’approche endogène de sécurisation du territoire

Ouagadougou, 14 fév. 2024 (AIB) – Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a indiqué mardi, qu’après un dialogue de sourd avec ses partenaires dits stratégique, le Burkina Faso a fini par rassembler ses propres forces pour la sécurisation de son territoire national.

«Dans le domaine de la défense et de la sécurité, nous avons essayé de parler (avec nos partenaires ndlr), nous n’avons pas été audibles. Lorsque nous l’avons été, nous n’avons pas été très bien compris. Nous avons pris la décision de mutualiser nos forces et de travailler à la sécurisation de notre territoire», a affirmé Karamoko Jean Marie Traoré.

Le ministre en charge des Affaires étrangères s’entretenait mardi, dans les locaux des Editions Sidwaya avec les journalistes sur la diplomatie burkinabè.

Selon le chef de la diplomatie burkinabè Traoré, le pays y arrive très bien, dans la lutte contre le terrorisme, avec son approche endogène basée les différentes composantes de l’armée et des forces intérieures appuyées par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

«Il s’agit de montrer que nous sommes capables de sécuriser notre territoire d’une part et d’autre part, politiquement, nous n’allons plus laisser des décisions qui viennent compromettre l’avenir de nos populations », a-t-il soutenu.

Karamoko Jean Marie Traoré a aussi rappelé que le Mali et le Niger ont également des approches propres à eux, pour venir à bout des «forces du mal».

Il a dénoncé à nouveau les mesures prises par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre le Niger.

«Nous voulons des partenariats mais nous ne voulons pas de la charité», a-t-il fait remarquer.

Agence d’information du Burkina

NO/bh/ata/ck

Gourma/Lycée Diaba Lompo : Les professeurs observent un sit-in pour protester contre une agression 

Gourma/Lycée Diaba Lompo : Les professeurs observent un sit-in pour protester contre une agression 

Fada N’Gourma 13 fév.2024 (AIB)- Les professeurs du lycée Diaba Lompo de Fada NGourma, dans la région de l’Est, ont organisé mardi, un sit-in pour réclamer justice pour leur gardien violemment agressé le 10 février 2024 par des présumés « hommes de tenues », opposés à la fermeture d’une kermesse.

Selon les informations recueillies, les élèves du lycée Diaba Lompo ont organisé, conformément aux textes en vigueur, leurs activités culturelles et sportives de l’année scolaire.

Ainsi, le samedi 10 février 2024 après un match de football entre enseignants et élèves, ces derniers ont continué avec les activités culturelles et une kermesse dans l’enceinte de leur établissement.

Ces activités devraient prendre fin à 18 heures selon la réglementation scolaire. A cette heure indiquée, le gardien de l’établissement commença à éteindre la lumière et fermer les classes afin que les élèves puissent clôturer et regagner leurs domiciles.

Une majorité d’élèves avaient déjà quitté le lycée quand le gardien croisa un groupe d’individus qui s’y opposa à lui. Ces individus qui sont venus pour la kermesse refusèrent de quitter les lieux.

Selon les témoignages, ce groupe le menaça et déclara que ni la gendarmerie ni la police ne pouvaient les évacuer de l’établissement.

Une altercation intervint entre le gardien et ces individus. Au cours de cette altercation, ce groupe d’individus administra des coups violents au gardien au point qu’il perdit conscience.

Il fut conduit dans un centre de santé autour de 19 heures. Avec la prise en charge médicale son état de santé est hors danger, a déclaré une voix digne de foi.

Pour manifester leur mécontentement, les professeurs du lycée Diaba Lompo et le personnel de la vie scolaire ont organisé un sit-in le mardi de 7 à 10 heures.

Leur délégué, Gildas Honoré Tiendrébéogo a condamné cette agression perpétrée sur un personnel dudit établissement et a demandé aux autorités de démasquer et punir conformément à la loi ces agresseurs qui seraient des porteurs de tenues.

Des telles agressions ont eu lieu l’année passée où le censeur a risqué des bastonnades, a souligné le délégué des professeurs.

Agence d’information du Burkina

Ouahigouya/Casses du 29 janvier : le procès de 08 prévenus renvoyé au 21 février 

Ouahigouya/Casses du 29 janvier : le procès de 08 prévenus renvoyé au 21 février 

 

Ouahigouya, 14 février 2024(AIB)-Le procès de huit prévenus accusés d’avoir été à l’origine des troubles qui ont secoué la ville de Ouahigouya (Nord) le 29 janvier 2024, a été renvoyé au 21 février 2024, a constaté l’AIB.

Le Tribunal de grande instance de Ouahigouya a ouvert le mercredi 14 février 2024 à 8h, le procès de 08 manifestants interpellés à la suite d’une violente marche.

Après l’appel à la barre, le Substitut du Procureur a fait une réquisition pour demander le report de l’audience pour cause d’absence de l’Agent Judiciaire de l’ État et sur la demande du conseil d’un prévenu.

Il a été suivi et le procès a été renvoyé au 21 février 2024.

En rappel, une marche meeting organisé dans le cadre d’un « Appel à la mobilisation générale » a eu lieu dans la ville de Ouahigouya le lundi 29 janvier 2024 sous la houlette d’individus et d’organisations de la société civile de Ouahigouya, avait pour but de réclamer plus de sécurité au Yatenga, face aux exactions terroristes.

Mais la marche a dégénéré occasionnant des casses notamment à l’antenne régionale de la télévision publique et aux portes du palais de Sa Majesté Naaba Kiiba.

Selon l’acte d’accusation, on reproche aux 8 prévenus, des faits d’attroupements armés, d’organisation d’une manifestation illicite et d’actes de vandalisme.

Agence d’information du Burkina

PN/ata

L’armée burkinabè neutralise des terroristes qui projetaient de s’attaquer à un convoi dans le Centre-nord 

L’armée burkinabè neutralise des terroristes qui projetaient de s’attaquer à un convoi dans le Centre-nord 

Ouagadougou, 13 févr. 2024 (AIB) – L’armée burkinabè a neutralisé ce mardi, des dizaines de terroristes dans la région du Centre-nord, au moment où ces criminels avaient en ligne de mire un convoi sur la Nationale Numéro 3, appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.

Ce mardi 13 février 2024, un essaim de terroristes a été repéré dans la zone de Naré entre Guibga et Dibga, à une vingtaine de kilomètres de Pissila. Juchés sur leurs motos, ils se dirigeaient vers un autre groupe plus important en vue d’une réunion sous un grand arbre.

Leur projet d’attaquer le convoi sur la nationale numéro 3 est voué à l’échec, car un puissant missile va les frapper, en tuant le maximum.

Les rescapés prennent la fuite et informent un autre groupe installé plus loin du danger.

Ensemble, ils s’engouffrent très vite sous un grand arbre pensant échapper aux pilotes. Ils ne vont pas tarder à payer le prix fort.

Un autre missile s’écrase sur leurs têtes. Leurs compères, sous les arbres d’à côté, abandonnent les motos et courent de toutes leurs forces, laissant leurs acolytes dans les flammes. Mais bon nombre d’entre eux s’effondrent plus loin.

Avant cette victoire, les vecteurs aériens ont accompli un exploit similaire le 12 février 2024 à Yaongo, à 30 km de Boulsa. En effet, après avoir été héroïquement repoussés par les braves VDP, des terroristes pensaient s’en tirer.

Mais ils ne savaient pas que les pilotes les avaient suivis jusqu’à leur dernier retranchement.

Des hélicoptères de combat mènent alors plusieurs raids jusqu’à l’embrasement total de la base. Outre ces étapes victorieuses, les opérations de reconquête se poursuivent dans tous les secteurs.

Agence d’information du Burkina

Paris met la pression sur le Sénégal pour une élection présidentielle « le plus rapidement possible »

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Paris met la pression sur le Sénégal pour une élection présidentielle « le plus rapidement possible »

Ouagadougou, 13 fév. (AIB/TASS) – Le ministère français des Affaires étrangères appelle les autorités sénégalaises à organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible.

« La France réitère son appel aux autorités à organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, conformément à la Constitution du Sénégal, et à garantir les libertés publiques », a déclaré le Quai d’Orsay dans un communiqué.

La diplomatie française a également appelé « tous les acteurs sénégalais à privilégier la voie du dialogue et à préserver la longue tradition démocratique du Sénégal ».

Dans un discours télévisé à la nation le 3 février, le président Macky Sall a annoncé qu’il annulait son précédent décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février en raison d’un différend sur la liste des candidats. Une nouvelle date d’élection n’a pas encore été annoncée. Le président a par ailleurs appelé à un « dialogue national » en prélude à ce scrutin.

L’opposition a aussitôt condamné le président et appelé à des actes de désobéissance civile. Les manifestations ont été dispersées par les forces de l’ordre et des personnes ont été interpellées.

Agence d’Information du Burkina

Quatre centres d’alphabétisation en langues nationales  vont s’ouvrir dans le Ziro

La forte mobilisation des femmes a été saluée par l'ensemble des intervenants.

Quatre centres d’alphabétisation en langues nationales  vont s’ouvrir dans le Ziro

Sapouy (AIB)- Quatre centres d’alphabétisation en langues nationales « nuni » et « mooré » vont s’ouvrir dans le Ziro afin de contribuer au bien-être social et économique des apprenants et de leurs communautés.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de Sapouy, Christophe Nama, a donné le mardi 06 février 2024, à l’école primaire publique de Poun, le top départ officiel des activités d’alphabétisation dans la province du Ziro. C’était aux côtés du directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle, Sidbéwendin Compaoré.

Le village de Poun, dans la commune de Sapouy, était en effervescence le mardi 06 février 2024. Sortie nombreuse, la population a réservé un accueil chaleureux aux acteurs de l’éducation du non-formel de la province du Ziro pour le lancement officiel de la campagne d’alphabétisation 2023-2024.

Les différents intervenants à la tribune ont décrit l’importance de l’alphabétisation et ont insisté pour une inscription massive dans les centres.

Quatre opérateurs (Adalo Alpha, Ziro Poni, AMTBA et la mission catholique) ouvriront dans la province des centres d’alphabétisation en « nuni » et en « mooré ».

Le vice-président de la délégation spéciale, Christophe Nama, s’est réjoui du choix de sa commune pour abriter cet événement provincial.

Le chef de circonscription, Bakary Zongo, a exhorté les populations à se faire alphabétiser et former car les connaissances acquises contribueront non seulement à leur bien-être social et économique mais aussi au bien-être de leurs communautés.

Il a aussi expliqué le processus de certification des évaluations en fin de campagne.

« Dans les centres, les apprenants auront un programme les initiant aux disciplines instrumentales que sont la lecture, l’écriture et le calcul.

Ensuite, ils auront des compétences de vie courante et de développement à travers des thèmes émergents tels que la cohésion sociale, le rôle de la femme dans les secteurs de développement, les catastrophes naturelles », a soutenu la responsable du service de l’alphabétisation, Martine Bonkoungou.

En amont, son service a déjà renforcé les compétences d’une dizaine d’animateurs et de superviseurs.

Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ziro, Sidbéwendin Compaoré, a pour part plaidé pour une bonne fréquentation des centres d’alphabétisation par les apprenants.

Il a exhorté les opérateurs, les superviseurs et les animateurs à s’engager pleinement pour que les résultats de la présente campagne fassent encore honneur à la province.

Dans son mot de lancement, le vice-président, Christophe Nama, a félicité et encouragé les différents acteurs pour une amélioration des performances en 2024.

Agence d’information du Burkina

Yassine SIÉNOU

Le Centre d’éducation de base non formelle de Sapouy n’est plus que l’ombre de lui-même, constat

Le taux d'admission au Certificat de Qualification Professionnelle a considérablement baissé dans ce centre, ont fait savoir les formateurs.

Le Centre d’éducation de base non formelle de Sapouy n’est plus que l’ombre de lui-même, constat

 Sapouy 13 fév. 2024(AIB)- Créé il y a 22 ans pour accueillir les déperditions du système scolaire classique pour des formations professionnelles, Le Centre d’éducation de base non formelle de Sapouy ploie de nos jours, sous d’énormes difficultés, à telle enseigne qu’il ne lui reste plus que l’atelier de couture avec quelques machines, a constaté l’AIB.

Entouré de ses services techniques, le DPEPPNF Sidbéwendin Compaoré a visité le vendredi 02 février 2024, le Centre d’éducation de Base Non Formelle (CEBNF) de Sapouy. Les échanges qui ont suivi cette visite ont porté sur la redynamisation de ce temple de création d’emploi jadis convoité par les parents d’élèves et les élèves à sa création.

Créé en 2002, ce centre accueillait les déperditions du système scolaire classique pour des formations professionnelles et alphabétiques. Après quatre ans d’apprentissage, les formés étaient opérationnels dans les métiers suivants : la mécanique, la couture, le tissage, la teinture et le maraîchage.

L’état actuel de CEBNF de Sapouy attriste son  directeur Salif Nébié.

Mais au fil du temps, les différents ateliers se sont fermés et seule la couture résiste difficilement. Après le désengagement de son principal partenaire qu’est l’UNICEF, le centre est devenu actuellement l’ombre de lui-même.

La situation actuelle dépeinte par les occupants des lieux est peu reluisante. Le directeur Salif Nébié et les autres formateurs ont cité entre autres le manque et la vétusté du matériel existant, la fermeture des ateliers mécaniques, de teinture et de tissage, l’insuffisance de formateurs et de consommables, le manque de programme et de manuels d’alphabétisation, l’inadaptation des primes des formateurs, l’absence d’électricité sur le site et l’empiètement du domaine par des particuliers.

« Mes 37 apprenants de première année en couture sont repartis en groupes de 7 autour d’une machine à coudre », a confié la monitrice Pélagie Yaméogo aux visiteurs du jour. Après les avoir écoutés égrainer les principaux maux qui minent le bon fonctionnement du CEBNF, Sidbéwendin Compaoré et son staff technique ont proposé les solutions endogènes suivantes.

L’organisation d’une rencontre de concertation avec l’ensemble des acteurs que sont la mairie, le COGES, l’APE, le bureau des AGR, pour réfléchir sur la redynamisation du COGES, la prise en compte des langues de la localité (nuni et mooré) dans les activités d’alphabétisation, l’électrification du CEBNF, la délimitation du domaine, l’organisation d’une journée porte ouverte sur le CEBNF.

La signature d’un contrat de prestation pour la maintenance des machines et le recrutement de formateurs pour renforcer le personnel n’ont pas été en reste dans leurs propositions.

Le directeur provincial a par ailleurs salué la dynamique engagée par le CCEB Bakary Zongo pour que le CEBNF ne mette pas les clés sous le paillasson.

Agence d’information du Burkina

Yassine Siénou

AIB Ziro

 

 

 

 

Burkina : La diplomatie ne se négocie pas, elle s’arrache, selon le ministre Traoré

BURKINA-DIPLOMATIE-ENTRETIEN

Burkina : La diplomatie ne se négocie pas, elle s’arrache, selon le ministre Traoré

Ouagadougou, 13 fév. 2024 (AIB) – Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a affirmé mardi, que le respect sur la scène internationale ne se négocie pas mais qu’elle s’arrache. 

Dans un long entretien à paraitre dans le quotidien d’Etat Sidwaya, le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré, a donné sa lecture sur le regard de la communauté internationale concernant le Burkina Faso, de nos jours.

«Sur la scène internationale, on ne quémande pas le respect. On doit l’arracher à travers ce que nous faisons et ce que nous défendons comme idéal», a-t-il indiqué.

Dans l’entretien alléchant accordé au Journal de tous les Burkinabè, les sujets abordés ont porté sur les grandes orientations de la diplomatie burkinabè, la diversification des relations bilatérales, l’état de la coopération entre le Pays des Hommes intègres et d’autres pays comme la Côte d’Ivoire et la France, le retrait des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel de la CEDEAO.

Le ministre Traoré a estimé que la ligne diplomatique du pays permet d’affirmer que le pays a davantage de respect sur la scène internationale.

«Nous sommes restés victimes de clichés. J’aime le dire, nos pays souffrent de leur emballage et cet emballage a été construit pendant des années par certains partenaires et a longtemps fait peur à d’autres partenaires », a-t-il soutenu.

Karamoko Jean Marie Traoré a précisé que cet emballage qualifié de «dévaluant » présente un visage pauvre mais jamais l’expertise, la capacité et le potentiel du pays.

«Nous travaillons à reconstruire cet emballage pour porter l’étiquette d’un pays sahélien qui a de la capacité et avec lequel il faut compter »,-t-il fait savoir.

Agence d’information du Burkina

NO/bh/ata/ck

Namentenga/Finale Maracana : Barça FC sadjuge le trophée de la 1ere édition du tournoi Malouda Espoir

Burkina-Namentenga- Finale-Maracana

Namentenga/Finale Maracana : Barça FC s’adjuge le trophée de la 1ere édition du tournoi Malouda Espoir

Boulsa, (AIB), La 1ere édition du tournoi de football Maracana Malouda Espoir, jouée le samedi 10 février 2024 à Boulsa, région du Centre-Nord, a vu le sacre de l’équipe Barça FC par le score d’un but à zéro contre celle de Tibin FC.

15 équipes étaient engagées dans le tournoi de football Maracana Malouda Espoir le 21 décembre 2023 dans la province du Namentenga, région du Centre-Nord, sous le thème « Formation à la base socle d’un football de qualité ».

Ce samedi 10 février 2024, la finale de ce tournoi a connu son sacre avec la victoire de l’équipe de Barca FC sur celle de Tibin FC par 1 à 0.

Le coup de pied arrêté tiré par Wilfried Singbéogo, à 20 m des buts à la 19e minute de la 2e partie, a été l’unique but qui a sacré l’équipe Barca FC.

Le promoteur du tournoi, Harouna Ilboudo a félicité les lauréats et les partenaires pour la réussite de l’activité sportive.

Selon M. Ilboudo, il entend créer un centre de football en vue de former une équipe capable de décrocher un titre national.

« Ne laissons jamais nos ennemis gagner le dessus. Soyez résilients», a dit le Secrétaire général (SG) de la ligue du Centre Nord, Rasmané Ouédraogo.

M. Ouédraogo a par ailleurs encouragé le promoteur pour ses nobles initiatives.

Chaque acteur a reçu un prix et l’équipe victorieuse Barca FC, une médaille d’or, un trophée, un ballon et un jeu de maillots.

Le promoteur, Harouna Ilboudo, a salué la présence du SG, du directeur provincial des sports et loisirs, des commerçants et des membres de l’AASAM pour leur plein engagement.

Le tournoi a été coparrainé par le Chef de circonscription de l’éducation de base (CCEB) de Bouroum Salfo Païzodo Ouédraogo et par des opérateurs économiques locaux.

En rappel, 15 équipes dont l’âge des joueurs est compris entre 12 et 16 ans ont pris part à cette compétition sportive.

Agence d’information du Burkina

JPD/no/ata

 

 

 

Kénédougou/TGI : 22 dossiers jugés pour des crimes économiques et de sang 

BURKINA-KENEDOUGOU-JUSTICE-ASSISES

Kénédougou/TGI : 22 dossiers jugés pour des crimes économiques et de sang 

Orodara, (AIB) : La deuxième session de la Chambre criminelle de la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso au titre de l’année judiciaire 2024, s’est ouverte le lundi 12 Février 2024, au Tribunal de Grande Instance de Orodara. Pour la présente session, 22 dossiers pour 25 personnes seront jugés pour des crimes économiques et de sang.

La Chambre criminelle de la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso au titre de l’année judiciaire 2024, a débuté le lundi 12 février 2024 à Orodara.

22 dossiers pour 25 personnes seront jugés dans la deuxième session pour des crimes économiques et de sang.

Ces personnes qui vont comparaitre devant le Tribunal, sont impliquées dans diverses infractions notamment les crimes économiques et de sang.

La première audience a statué sur le cas d’un individu ayant commis l’assassinat d’un jeune homme à N’gorlani, dans la commune rurale de Samorogouan, au nord de la province du Kénédougou.

L’auteur de ce crime a été condamné à 10 ans de prison ferme, assorti d’une amende de 10 millions de F CFA, comme dommages et intérêts à la famille de la victime.

Cette session de la chambre criminelle va durer une semaine et s’étalera du 12 au 20 février 2024.

Elle est rendue possible grâce au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Agence d’information du Burkina.

AK/hb/bz

Houet : Les chasseurs d’images renforcent leurs capacités

BURKINA-HOUET-PHOTGRAPHIE-FORMATION

Houet : Les chasseurs d’images renforcent leurs capacités

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Association Photot’age a clôturé la formation des photographes de la région des Hauts-Bassins, le jeudi 8 février 2024 à Bobo-Dioulasso. L’apprentissage qui a duré six mois, vise à renforcer la capacité des preneurs d’images en vue de les rendre beaucoup plus professionnels.

Le savoir-faire des photographes de la région des Hauts-Bassins a été renforcé grâce à une formation initiée à leur endroit par l’Association photot’age.

D’une durée de six mois, la formation a allié théorie et pratique. Elle a porté sur l’histoire générale de la photographie, les textes et lois régissant le domaine de la photographie au Burkina Faso ou les techniques de vente des photos.

L’association a initié cette session dans le cadre de son projet « photot’age Lab : incubateur de formation professionnelle de jeunes photographes de la région des Hauts-Bassins ».

Ce projet a été financé par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) dans le cadre du Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC-GC) avec l’appui de l’Union européenne.

Pour la participante, Yacine Sourabié, cette formation lui a dit avoir un autre regard du métier.

Elle a remercié l’association et ses partenaires pour les cours sur la photographie.

Le président de l’association photot’age, Siaka Zerbo, a traduit sa reconnaissance au FDCT et a appelé les apprenants à mettre en pratique les nouvelles connaissances acquises afin de rendre leurs pratiques plus professionnelles.

Il a dévoilé un projet qu’il compte mettre en œuvre à Bobo-Dioulasso et portant sur l’organisation d’une biennale de la photographie dans la ville de Sya.

Le chef d’antenne du FCDT à Bobo, Issa Barry, a loué l’aboutissement du projet qui vient renforcer les connaissances des photographes.

Il les a invités à faire valoir ses connaissances et a toujours poursuivre les formations afin d’être professionnels.

Agence d’information du Burkina

AD-LZ/hb/bz

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