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Burkina : L’ambassade de la Russie commémore le 79e anniversaire de la victoire de la grande guerre patriotique

Burkina : L’ambassade de la Russie commémore le 79e anniversaire de la victoire de la grande guerre patriotique

Ouagadougou, (AIB)-L’ambassade de la Russie au Burkina Faso a organisé une cérémonie pour commémorer « la victoire de la grande guerre patriotique » le samedi 11 mai 2024. Plusieurs activités ont ponctué cette cérémonie d’hommage qui s’est tenue au sein de l’ambassade.

Cette cérémonie de commémoration du 79e anniversaire de la grande guerre patriotique à l’ambassade de la Russie au Burkina a été empreinte de vives émotions et de souvenirs.

« Cette commémoration du 79e anniversaire a une grande importance pour toute la Russie, pour tous les Soviétiques, parce qu’il ne faut pas oublier que la guerre a emporté plus de 26 millions de Soviétiques à l’époque.

Il n’y a pas une famille qui n’ait pas été marquée par les atrocités de cette guerre. C’est pour cela que cette date est un événement très important et chaque fois, on organise un événement pour commémorer notre grande victoire, » a laissé entendre Igor Burkina, Premier secrétaire de l’ambassade de la Russie au Burkina.

Selon lui, le peuple russe a joué un rôle dans la destruction de la machine militaire de l’Allemagne fasciste.

 » La commémoration de cette « victoire » est aussi un « hommage aux millions de civils juifs » tués lors de cette grande guerre, a ajouté le diplomate russe.

Au cours de la cérémonie, plusieurs personnes ont pris la parole pour rétablir une vérité historique. « C’est de faire savoir au monde entier combien cette guerre nous a marqués et comment la Russie a joué un rôle prépondérant dans la victoire des Alliés, » a expliqué Igor Burkin.

Selon Allasane Savadogo, président du mouvement de la société civile Amitié Russie-Burkina (ABR), cette cérémonie a été une occasion pour lui de comprendre qu’il y a eu des Africains qui ont également contribué à cette victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie lors de cette grande guerre.

« On nous a appris ce soir qu’il y a eu trente mille Burkinabè qui ont participé à cette guerre. C’est une fierté pour nous de savoir que nos ancêtres ont contribué à cette grande victoire, » a-t-il laissé entendre à l’issue de la cérémonie.

Les invités ont suivi une rediffusion de la parade des Forces armées du 9 mai 2024, date anniversaire de la commémoration du 79e anniversaire de la victoire de la grande guerre patriotique.

Des citoyens russes vivant au Burkina ont déclamé des poèmes pour rendre hommage aux héros soviétiques de la guerre de 1945.

Cette cérémonie a été aussi marquée par la présence de membres de l’association russo-burkinabè African Initiative.

En effet, African Initiative a apporté un soutien à l’organisation de la cérémonie.

Chaque 9 mai, les représentations diplomatiques de la Russie à travers le monde organisent des cérémonies pour commémorer la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie en 1945.

Agence d’information du Burkina

Le Gouvernement annonce la tenue d’assises nationales les 25 et 26 mai 2024, pour la suite à donner à la Transition

Le Gouvernement annonce la tenue d’assises nationales les 25 et 26 mai 2024, pour la suite à donner à la Transition

Agence d Information du Burkina

Vinicius Junior et ses camarades du Real Madrid ont explosé Alavés (5-0) pour la 36e journée de la Liga.

Vinicius Junior et ses camarades du Real Madrid ont explosé Alavés (5-0) pour la 36e journée de la Liga. Le Barça conforte sa 2e place après la défaite ce soir de Gérone (0-1) devant Villareal de Bertrand Traoré, l’unique buteur.

Agence d’Information du Burkina

Le CSC rencontre les acteurs des médias sur la situation fiscale des organes de presse privés

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Le CSC rencontre les acteurs des médias sur la situation fiscale des organes de presse privés

Ouagadougou, 14 mai 2024 (AIB) – Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a provoqué une rencontre avec les organisations professionnelles des médias et des patrons de presse, pour évoquer de la situation fiscale des entreprises médiatique du secteur privé et discuter des solutions possibles.

«Lorsque des médias se ferment pour non payement d’impôts, cela est une situation inconfortable à laquelle il faut trouver des solutions», a déclaré le président du CSC, Idrissa Ouédraogo, lundi lors de la rencontre avec les patrons de presse du secteur privé et des organisations professionnelles des médias.

Les participants qui ont apprécié la pertinence de la rencontre ont exposé des idées pouvant éviter aux médias d’être fermés pour non payement des impôts et taxes. Parmi ces idées, ils ont proposé l’apurement des dettes de l’Etat envers les médias mais aussi une compréhension et une flexibilité des services des impôts dans le recouvrement des recettes fiscales au sein des entreprises de presse.

Le président du CSC a jugé ces propositions intéressantes et a annoncé la mise en place d’un comité chargé de mettre les idées dans un document pour la suite du processus.

Des médias comme Savane FM et L’Evénement ont dû fermer un moment, scellés par le fisc, avant de rouvrir.
Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP /CSC

Gourma/Police : Le commissaire divisionnaire de police Yacouba Ouattara prend le bâton de commandement

Gourma/Police : Le commissaire divisionnaire de police Yacouba Ouattara prend le bâton de commandement

 Fada N’Gourma, 14 mai 2024 (AIB)- Après avoir passé deux ans à la tête de la direction régionale de la police nationale de l’Est, le commissaire divisionnaire de police Barthélémy Yanogo a passé la main, le 13 mai 2024, au commissaire divisionnaire de police Yacouba Ouattara.

Le commissaire de police Bienvenu Kamboulé, au nom du personnel de la police, a rendu hommage à Barthélémy Yanogo pour le travail accompli par leur structure grâce à ses qualités humaines et de management.

Il a soutenu que sous le leadership de Monsieur Yanogo, plusieurs unités, dont les Groupements d’Unité d’Intervention mobile (GUMI), ont vu le jour et ont donné des résultats satisfaisants dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme dans la région de l’Est.

Selon le commissaire Kamboulé, ces résultats n’ont pas été obtenus sans difficulté car certains de leurs collègues et des supplétifs de Sécurité (VDP) ont payé de leur sang dans la lutte pour la reconquête de la patrie.

Le commissaire divisionnaire de police Barthélémy Yanogo, appelé à d’autres fonctions, a salué les plus hautes autorités et les autorités de la police nationale pour la confiance renouvelée à sa personne.

Il a exprimé sa gratitude à son personnel qui l’a suivi, souvent malgré l’adversité, ainsi qu’à l’ensemble des corps constitués de la région de l’Est qui ne l’ont jamais abandonné dans les moments difficiles.

Tout en félicitant son successeur, il a exhorté les corps constitués à accompagner le nouveau directeur régional afin qu’il réussisse dans l’exercice de sa nouvelle fonction pour le bien de tous.

Le commissaire divisionnaire de police Yacouba Ouattara a déjà mesuré l’immensité de sa tâche, mais il demeure confiant. À cet effet, il a déclaré que les défis, face au contexte marqué par le terrorisme et le grand banditisme, sont immenses mais que les résultats sont possibles avec l’engagement de tous. Le nouveau directeur régional a invité l’ensemble des FDS, les filles et fils du Gulmu, à se mobiliser dans cette lutte contre nos ennemis communs.

Quant au président de cette cérémonie, le SG de la province du Gourma, Siaka Ouattara, souhaité que le nouveau commandant de la police gère avec tact son personnel, compte tenu de sa jeunesse, et travaille avec l’ensemble des forces combattantes pour obtenir des résultats probants.

Agence d’information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

 

 

Le ministre Bazié défend un projet d’amélioration des conditions de vie des employés devant des Parlementaires

Burkina-Travail-Protection-Loi-Projet

Le ministre Bazié défend un projet d’amélioration des conditions de vie des employés devant des Parlementaires

Ouagadougou, 14 mai 2024 (AIB) – Le ministre en charge du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a défendu le bien-fondé et l’importance du projet de loi portant coordination du régime de sécurité sociale, pensé par le gouvernement de la Transition pour améliorer substantiellement les conditions de vie des employés du privé et du public, ce mardi à Ouagadougou, devant des députés.

Le ministre d’Etat Bassolma Bazié a expliqué aux membres de la Commission parlementaire des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) que ce projet va améliorer «de façon continue les conditions de vie des travailleurs du public et du privé ainsi que les assujettis volontaires», a rapporté les services de communication du ministre.
«L’objectif de ce projet de loi est de voir comment contribuer à limiter davantage la précarisation des agents qui ont servi le pays et qui sont dans une situation de repos », a dit le ministre Bazié, cité par ses services de communication.
Ce projet exclut de son champ d’application matériel l’allocation vieillesse qui est par nature une prestation ponctuelle. De même, l’âge de départ à la retraite de l’assuré est celui de l’Etablissement public de prévoyance sociale dont il a relevé en dernier lieu. En outre, le projet de loi précise l’organisme dont l’assuré a relevé en dernier lieu est retenu comme l’organisme payeur en cas d’égalité de la durée de cotisation.
Pour le ministre Bazié, l’élaboration du projet de loi a connu l’implication de plusieurs institutions à travers des rencontres et ateliers.
A l’issue de l’exposé, les députés membres de la CAGIDH avec à leur tête le président de la commission, Lassina Guitti ont demandés des éclaircissements devant leur de peaufiner le contenu de la loi avant que le projet ne soit soumis à l’ensemble des députés.
Agence d’Information du Burkina

Koulpélogo : Campagne de traitement de masse contre la schistosomiase

Koulpélogo : Campagne de traitement de masse contre la schistosomiase

En marge d’une rencontre de plaidoyer tenue ce mardi 14 mai 2024 à Tenkodogo face aux autorités de la province, le médecin chef du district sanitaire de Ouargaye, le docteur Morou Nikiema, a donné des informations sur cette campagne et a demandé leur soutien.

Il explique que la taille des enfants sera mesurée avant de leur administrer les médicaments. Cette campagne va se dérouler du 14 au 20 mai 2024.

La cible ce sont les enfants de 5 à 14 ans. La stratégie de porte-à-porte, dans les centres de santé, dans les écoles, dans les marchés et Yaars, ainsi que dans les lieux de culte, a été mise en place pour cette campagne. À l’issue de la rencontre, les autorités provinciales se sont dites prêtes à soutenir cette campagne pour sa réussite.

OSEP/Tchériba : l’école de Wézala remporte le trophée de la saison 2024

SPORT-CULTURE-EDUCATION

OSEP/Tchériba : l’école de Wézala remporte le trophée de la saison 2024

Dédougou,(AIB)-La clôture des activités sportives et culturelles de la Circonscription d’Éducation de Base (CEB) de Tchériba (Mouhoun) a eu lieu le samedi 4 mai 2024, sur le terrain du village de Tikan. Elle a vu l’école de Wézala remporter la victoire au football contre celle de Zekuy avec un score de 5 buts à 4 aux tirs au but, à l’issue d’un match nul d’un but partout.

Cette finale a attiré cette année le monde scolaire sur le terrain de Tikan, village hôte de l’organisation tournante de la compétition. L’équipe de l’école Wézala, après une rencontre très disputée, s’adjuge le trophée de la saison 2024 en remportant la finale aux tirs au but.

Elle remporte la somme de 30 000 FCFA, le trophée, un ballon, un jeu de maillots et des prix spéciaux. De son côté, l’équipe classée 2e repart également avec la somme de 25 000 FCFA, un trophée et un jeu de maillots.

Outre le football, d’autres compétitions dans bien d’autres disciplines telles que la vitesse, le saut en longueur et la lutte ont également été organisées. Elles ont permis de récompenser des lauréats avec des montants allant de 2 000 à 10 000FCFA.

Pour le parrain, Monsieur Issa P. BAOULA, c’est un satisfecit et un défi relevé dans la tenue de cette édition de l’OSEP autour du thème « sport et culture, des terreaux patriotiques pour une école résiliente ».

Il a par ailleurs salué la population de TIKAN pour sa grande mobilisation. « Le sport d’éveil, le sport récréatif ou le sport de maintien, chacune de ces pratiques, a le mérite de contribuer à créer chez l’élève un esprit sain dans un corps sain », a-t-il ajouté.

De leur côté, Monsieur Jean-Marie Vianney OUARO, Inspecteur de l’Enseignement Primaire et de l’Éducation Non Formelle, CCEB de Tchériba, et Monsieur Ouesseni LOGORO, Lieutenant de Police, président de la délégation spéciale de Tchériba, sont également revenus sur le défi relevé lors de cette édition 2024, qui selon eux, aura permis de renforcer la cohésion au sein des élèves des différentes localités.

Agence d’information du Burkina

La prochaine rencontre des ministres du CAMES est prévue du 20 au 24 mai 2024 au Congo

Burkina-Afrique-Enseignement-CAMES

La prochaine rencontre des ministres du CAMES est prévue du 20 au 24 mai 2024 au Congo

Ouagadougou, 14 mai 2024 (AIB) – La prochaine session des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) se tiendra du 20 au 24 mai 2024 en République du Congo, a-t-on appris.

Selon le Secrétaire Général (SG) du CAMES, le Pr Souleymane Konaté, les ministres du CAMES se pencheront du 20 au 24 mai 2024 à Brazzaville, en République du Congo, sur les grands axes de l’institution.

Le Pr. Konaté, lors de ses échanges avec le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur, le Pr Adjima Thiombiano, vendredi dernier à Ouagadougou, a déclaré être venu faire le point sur les préparatifs de cette rencontre de haut niveau.

« Nous sommes venus recueillir auprès du ministre des conseils en lien avec l’organisation de cette activité statutaire capitale pour notre institution commune », a-t-il soutenu.

Le SG du CAMES s’est dit satisfait d’avoir bénéficié des conseils du premier responsable en charge de l’Enseignement Supérieur pour mener à bien cette activité.

Le ministre Adjima Thiombiano a également exprimé sa disponibilité pour assurer le succès de l’événement prévu en République du Congo.

Créé en 1968 à Niamey, le CAMES vise, entre autres, à promouvoir la concertation et la coordination des systèmes d’Enseignement Supérieur et de recherche.

Il prône également l’harmonisation des programmes et des niveaux de recrutement dans les différents établissements des pays membres.

Agence d’Information du Burkina

 ZO/no/ata

Source : DCRP MESS

Niamey : Lancement des activités de l’ONG « Ensemble Main dans la Main Niger-Russie »

Niamey : Lancement des activités de l’ONG « Ensemble Main dans la Main Niger-Russie »

Ouagadougou, 14 mai 2024 (AIB) – L’ONG nigérienne « Ensemble Main dans la Main Niger-Russie » a lancé mardi ses activités à Niamey, avec pour objectif de promouvoir l’amitié, la compréhension mutuelle et la coopération gagnant-gagnant entre les peuples du Niger et de la Russie, a-t-on appris.

« L’ONG Ensemble Main dans la Main Niger-Russie » a pour mission de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les peuples nigérien et russe, tout en contribuant au développement économique, social et culturel du Niger, a déclaré mardi son président national, le Docteur Dicko Mouhamadou. Dr Mouhamadou, dont les propos ont été rapportés par le site actuniger, s’exprimait mardi à Niamey (Niger) lors des activités de l’ONG.

« Ensemble Main dans la Main Niger-Russie » est une ONG autonome qui s’engage à promouvoir le rapprochement entre les peuples nigérien et russe à travers diverses activités telles que des événements culturels, des interventions de terrain, des conférences, des émissions radio et des sensibilisations directes, a-t-il précisé.

Selon Dr Dicko Mouhamadou, le Niger et la Russie doivent se connaître pour mieux travailler ensemble. De son avis, il faut rectifier les stéréotypes négatifs associés aux deux pays, en mettant en avant leurs richesses culturelles et humaines.

Le Secrétaire à la presse et à la communication de l’ONG annonce pour les jours à venir à Niamey des actions humanitaires, des événements culturels éducatifs, et un tournoi sportif interscolaire.

Des projections de films, des cours d’amitié et des conférences internationales sont également prévus pour sensibiliser et éduquer le public sur les enjeux sociétaux et politiques actuels, ajoute Actuniger.

Agence d’Information du Burkina
Photos : actuniger.com

Namentenga/Littérature: Cinq jours pour valoriser le livre à Boulsa

Burkina-Namentenga-Valorisation-Livre

Namentenga/Littérature: Cinq jours pour valoriser le livre à Boulsa

Boulsa, (AIB)- Le haut-commissaire de la province de Namentenga, Adama Conseiga a ouvert le mardi 14 mai 2024 à Boulsa, la semaine communale du livre initiée par le Centre de lecture publique et d’animation culturelle (CELPAC). La cérémonie s’est déroulée en présence du parrain,   Nazindngounba Félix Kaboré, du président de l’Association Nayinéré pour le développement du Namentenga (ANDN)  des élèves et des autorités administratives.

La semaine communale du livre qui se tient du 14 au 18 mai à Boulsa, dans la région du Centre-Nord prévoit plusieurs activités.

Ce sont, entre autres, des jeux concours de dessin, de lecture, de la poésie, d’une conférence sur la déperdition scolaire, d’une projection de film, des jeux de société.

«Malgré les efforts consentis par les  partenaires et les bibliothécaires dans la promotion du livre et de la lecture, force est de constater que les écrans ont pris le dessus sur le livre. Les gens d’une manière générale et les élèves en particulier ne lisent plus», a soutenu l’animateur principal du CELPAC, Gérard Rapdamnaba.

Selon M. Rapdamnaba, cette initiative a pour objectif de donner au livre son importance dans la société, à travers des activités culturelles et sportives.

Il a par ailleurs invité les parents à donner l’exemple et à inciter leurs enfants à lire en les inscrivant dans les centres de lecture.

Saisissant l’occasion, le parrain de la cérémonie, Nazindngounba Félix Kaboré a précisé que le téléphone ou la télévision peut être un canal précieux de lecture.

Le haut-commissaire, Adama Conseiga a félicité les animateurs du CELPAC pour leur dynamisme et les partenaires pour leur accompagnement.

Cette cérémonie d’ouverture a été marquée par l’exécution des hymnes du Burkina Faso, du Mali et du Niger par les élèves du lycée provincial de Boulsa.

Au terme des activités, le parrain a remis un lot de livres au profit des usagers du CELPAC.

Agence d’information du Burkina

JBD/zo/no/ata

 

 

Campagne d’élimination de la bilharziose : Plus de 86 000 cibles dans le Ioba

Burkina – Ioba – Santé

Campagne d’élimination de la bilharziose : Plus de 86 000 cibles dans le Ioba

Dano, 14 mai 2024(AIB)-Quelques 86 218 enfants du Ioba, âgés entre 5 et 14 ans, sont les cibles d’une campagne de traitement de masse pour l’élimination la schistosomiase ou bilharziose, prévue du 14 au 19 mai 2024 sur l’ensemble du territoire burkinabè, exceptée la région des Cascades, a appris l’AIB.

La haut-commissaire de la province du Ioba,  Bernadette Adenyo / Sermé, a présidé une rencontre de plaidoyer pour la campagne de lutte contre la schistosomiase ou bilharziose le mercredi 08 mai 2024 à Dano.

La rencontre de plaidoyer a été initiée pour susciter l’engagement des autorités et des leaders d’opinions en faveur de la lutte contre la schistosomiase ou bilharziose.

Dans son exposé, Adama Soré de l’équipe cadre du district sanitaire de Dano a indiqué que la bilharziose demeure une réalité au Burkina Faso et dans la province du Ioba. Elle constitue un problème de santé publique, a-t-il souligné. C’est une maladie qui se manifeste surtout par la présence de sang dans les urines ou les selles.

A long terme, elle peut entraîner le cancer de la vessie, des reins et génital chez la femme, a expliqué M. Soré.

Cette parasitose est contractée à partir de l’eau polluée par le péril fécal et l’éjection des urines contaminées. Au contact de la population avec l’eau infestée, elle est transmise par inoculation transcutanée des larves du ver.

Selon lui, son élimination passe nécessairement par le traitement de masse (TDM) à base du médicament en comprimé appelé praziquantel et l’interruption de la chaîne de transmission.

C’est pourquoi, la présente campagne de TDM est organisée du 14 au 19 mai 2024 dans 42 districts sanitaires relevant de 12 régions du Burkina Faso.

Seule la région des Cascades n’est pas concernée par la présente campagne.

Les enfants de 5 à 14 ans sont le public cible de ce traitement de masse contre la schistosomiase.

Au Sud-ouest, les districts sanitaires de Batié et de Dano sont concernés par cette campagne. Le taux de prévalence de la maladie dans le district sanitaire de Dano est de 33%. Dans le Ioba , ce sont au moins 86 218 enfants qui recevront le praziquantel.

La campagne de TDM vise à éradiquer la bilharziose et à réduire la prévalence des infections de fortes intensités à moins de 5% dans les sites, a relevé Adama Soré.

Durant les 06 jours de la campagne, des séances d’information éducation et communication sont prévues pour une meilleure prise de conscience du rôle de l’homme dans la transmission des schistosomiases.

Pour le médecin chef du district (MCD) sanitaire de Dano, Dr Salam Mandé, l’engagement des autorités administratives, religieuses et coutumières, des responsables des organisations de la société civile et des médias est nécessaire pour l’atteinte des objectifs de la campagne de TDM contre la schistosomiase.

La haut commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé a dit que cette rencontre doit garantir le succès de la campagne de TDM contre la schistosomiase.

« Il a attendu que les structures faîtière des religieux, des coutumiers, des jeunes, des femmes, des OSC et des ONG accompagnent les agents de santé dans la sensibilisation en vue d’une forte mobilisation et adhésion des populations. Les délégations spéciales doivent soutenir les formations sanitaires. Les préfets, les coutumiers et les religieux doivent intervenir dans la résolution des cas de réticence » a-t-elle précisé.

Elle a également demandé de mettre l’accent sur la sensibilisation pour l’hygiène et l’assainissement en luttant contre les défécations à l’air libre.

Mme Adenyo a remercié et encouragé l’ensemble du personnel du district sanitaire de Dano pour le sacrifice consenti au quotidien en vue de garantir la santé des populations.

Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE    

AIB / IOBA

Burkina : La capacité de stockage du lac Bam réhaussée de plus de 7 millions de m3 (ministre Baro)

Burkina : La capacité de stockage du lac Bam réhaussée de plus de 7 millions de m3 (ministre Baro)

Kongoussi, (AIB)-Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA) Roger Baro a assuré le lundi 13 mai à Kongoussi, que le seuil du lac  Bam a été rehaussé de 25 cm , toute chose qui permettra d’accroître la capacité de stockage de 7 millions de m3 d’eau et d’améliorer le niveau d’empoissonnement.

Le ministre Baro s’exprimait lundi matin à Kongoussi en marge d’une visite  des réalisations de la mise en oeuvre du Projet de restauration, de protection et de valorisation du lac Bam, phase I.

« C’est un projet intégrateur qui a eu comme point d’ancrage le lac Bam. Nous avons fait des réalisations qui ont consisté à relever le seuil du lac de 25 cm. Cela va permettre d’une part d’améliorer la capacité de stockage de plus de 7 millions de m3 d’eau, d’amenager des périmètres pour l’exploitation et d’autre part, d’améliorer le niveau d’empoissonnement du lac» a-t-il  indiqué.

Le ministre et sa délégation ont visité  l’ouvrage de franchissement long de 196 m , la station de pompage des eaux et des infrastructures connexes, les cages flottantes, le périmètre aval semi californien et la végétalisation de la bande servitude.

A la fin de la visite, du matériel de pêche  composé de réfrigérateurs, de glacières, de bacs à poissons, de filets de pêche et bien d’autres   d’une valeur de plus de 24 millions de FCFA,  a été remis à l’organisation faîtière des pêcheurs du Bam.

Pour le coordinateur Harouna Nana, le Projet de restauration, de protection et de valorisation du lac Bam, phase I a un coût de 15 millards de FCFA.

10 milliards ont été financés par la Banque Ouest africaine de développement et les 5 miliards par l‘Etat burkinabè et les bénéficiaires directs.

En rappel la première phase du projet a débuté en juin 2017 et prendra fin en juillet 2025.

A terme, elle permettra de restaurer le lac et d’améliorer le niveau de vie des populations du Bam.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Ouagadougou : Une association de jeunes renouvelle la peinture des balises de dos d’ânes

Burkina-Citoyenneté-Association

Ouagadougou : Une association de jeunes renouvelle la peinture des balises de dos d’ânes

Ouagadougou, 14 mai 2024 (AIB) – La coalition Burkina-Russie, en collaboration avec l’association African Initiative, a renouvelé mardi les peintures des balises des dos d’ânes sur l’axe Palace Hôtel-Bonheur ville.

« Nous avons entrepris de renouveler ces peintures pour faciliter la circulation des usagers de la route, leur permettant ainsi de ralentir et d’éviter d’éventuels accidents », a indiqué le secrétaire de la coalition Burkina-Russie, Moussa Sanfo.

Selon M. Sanfo, les panneaux de signalisation sont certes présents, mais de nombreuses personnes ne connaissent pas leur signification.

« Mais les marquages au sol peuvent leur permettre, à partir d’une certaine distance, de comprendre qu’il y a un dos d’ânes à ce niveau », a-t-il poursuivi.

« Pour cette deuxième édition, nous avons décidé de travailler sur l’axe Palace Hôtel-Bonheur-ville, parce que nous avons constaté que les peintures des balises sont effacées », a-t-il précisé.

Selon ses dires, la coalition va renouveler la peinture de 11 dos d’ânes et de plusieurs passages à piétons.

L’usager Christian Bado apprécie:  » La semaine passée il y a eu deux accidents sur cette voie. Il y a des gens qui circulent mal et la peinture qu’on vient de mettre sur les gendarmes couchés vont beaucoup aider à régler nos problèmes maintenant ».

En rappel, le 24 avril dernier, la coalition Burkina-Russie a renouvelé les peintures des balises sur le boulevard Ratag Rima de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

AMZ /ata

Banwa : Les VDP de Tansila crachent le feu sur des terroristes qui les ont ciblés

Burkina-Antiterrorisme-Attaque-Neutralisation

Banwa : Les VDP de Tansila crachent le feu sur des terroristes qui les ont ciblés

Solenzo, 14 mai 2024 (AIB) – Des VDP de Tansila, province des Banwa, pris pour cibles dans une attaque terroriste le lundi 13 mai 2024, ont vigoureusement repoussé les assaillants, neutralisant 33 d’entre eux.
Il était 17h30 environ hier mardi quand ces hommes qui foulent au pied les droits humains élémentaires, dans 3 véhicules pick-up et des motos, ont ouvert le feu sur la position des VDP.

Les vaillants Volontaires pour la Défense de la Patrie qui étaient bien informés ont répondu instantanément et férocement. Dans leur vigoureuse riposte, ils ont neutralisé 33 terroristes et récupéré du matériel dont une mitrailleuse de type PKMS, 3 motos et 1 tricycle.

Dans leur fuite, les terroristes ont tiré sans discernement sur la population sans défense, faisant 6 victimes civiles et un enfant blessé, selon les sources sécuritaires.Un VDP blessé, côté ami a été pris en charge.

Agence d’Information du Burkina
OS/ck

Bam : Un nouveau Directeur provincial à la tête de l’enseignement primaire

Bam : Un nouveau Directeur provincial à la tête de l’enseignement primaire

Kongoussi, (AIB)- Un nouveau Directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non formelle (DPEPPNF) du Bam, en la personne de Naba Ilboudo   a été officiellement installé dans ses fonctions   le 13 mai 2024 par le secrétaire général de la province du Bam, Karim Ouédraogo.

L’inspecteur de l’Enseignement primaire et de l’Education non formelle Naba Ilboudo a été installé le 13 mai 2024 comme Directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non formelle (DPEPPNF) du Bam en remplacement de P. Canut Blaise Syan, décédé le 22 mars 2024 des suites de maladie.

Dans son allocution, monsieur Naba a remercié les responsables du ministère en charge de l’Education nationale pour l’avoir confié cette responsabilité.

Il a ensuite rendu un vibrant hommage au défunt qui de son avis est tombé sur le champ de la lutte contre l’ignorance.

Il a également   exprimé sa gratitude à Djackaridja Sawadogo, Chef de circonscription d’éducation de base (CCEB) de Kongoussi 1 qui assurait l’intérim.

Monsieur Ilboudo a terminé ses propos en exhortant ses futurs collaborateurs à l’accompagner pour la réussite de sa mission.

 

Le Directeur régional de l’Education préscolaire primaire et non formelle du Centre-Nord Moussa Ouédraogo a pour sa part félicité monsieur Ilboudo, avant d’indiquer qu’il prend service au Bam à un moment où de nombreuses instances comme l’examen de certification non formelle, l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) et le concours d’entrée en classe de 6e sont en attente. Il lui a conseillé de se mettre au travail pour relever les différents défis.

Après l’avoir installé dans ses fonctions de Directeur provincial, le secrétaire général de la province du Bam Karim Ouédraogo lui a souhaité plein succès.

En rappel, Naba Ilboudo a été nommé en conseil des ministres du 8 mai 2024. Titulaire d’un master 2 en sciences de l’Education option politique éducative obtenu à l’Université Norbert Zongo, il était chef de service de l’Education non formelle à la DPEPPNF du Boulkiemdé à Koudougou.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

« L’école française, une arme de destruction massive », écrivain sénégalais

« L’école française, une arme de destruction massive », écrivain sénégalais

Ouagadougou, 13 mai 2024 (AIB) – Dans son livre, « L’école française : l’arme de destruction massive », l’écrivain sénégalais, Ndiaye Bocar Niang,  critique la manière dont l’éducation, modelée par des influences coloniales, a éloigné les Africains de leurs racines et de leurs langues, promouvant selon lui, un système qui favorise l’assimilation plutôt que l’innovation autonome.

Dans sa perspective de remise en cause du savoir imposé par l’école occidentale, le jeune écrivain sénégalais, Ndiaye Bocar Niang, critique  dans son livre intitulé : «L’école française : l’arme de destruction massive», la déconnexion entre les savoirs traditionnels africains et ceux imposés par les systèmes éducatifs occidentalisés, soulignant l’importance de revenir à une connaissance qui valorise l’histoire et la culture africaines, indique le quotidien Sénégal Sud Quotidien sur son site web.

Quant à l’impact du colonialisme sur l’éducation, il critique la manière dont l’éducation, modelée par des influences coloniales, a éloigné les Africains de leurs racines et de leurs langues, promouvant un système qui favorise l’assimilation plutôt que l’innovation autonome, souligne la même source.

Considérant la langue comme vecteur de savoir M. Niang évoque dans le texte, l’importance de valoriser les langues africaines dans l’éducation, pour préserver les cultures et encourager une pensée critique et indépendante.

Dans son pamphlet contre l’école occidentale, l’auteur souligne le rôle crucial des enseignants et des intellectuels africains dans la transmission des connaissances et des valeurs autochtones, tout en critiquant leur formation souvent trop alignée sur des modèles occidentaux.

« Ce livre a été conçu pour revisiter notre propre histoire, celle qui nous redonne des ailes, portant un contenu de fierté, de noblesse et de sagesse pratique. Il met en lumière le présent chaotique qui stabilise le vécu d’un continent ignorant les causes de son immobilisme », ajoute l’auteur.

Le livre de Ndiaye Bocar Niang, « École Française : l’arme de déconstruction massive » a été présenté le 11 mai 2024. Il est composé de 163 pages et édité par la maison LEA Service.

L’auteur, un jeune entrepreneur de 30 ans, s’est dit inspirer de son bref passage à l’école française pour écrire son premier livre.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

 

Mouhoun : L’Association Déli Fara Mandi fête ses 10 ans sous le signe de la solidarité et la paix

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Mouhoun : L’Association Déli Fara Mandi fête ses 10 ans sous le signe de la solidarité et la paix

Dédougou, (AIB)-L’Association Déli Fara Mandi, des femmes de Dédougou, a célébré le samedi 11 mai 2024 à Dédougou, le 10e anniversaire de son existence sous le thème : « Osons la solidarité pour promouvoir la paix ». Les membres de l’association ont mobilisé la somme de 200 000 F CFA comme contribution à l’effort de paix.

 

La cérémonie des 10 ans d’existence de l’Association Déli Fara Mandi, a eu lieu le samedi 11 mai 2024 à Dédougou, avec comme marraine, la secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Hadjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo.

 

Les 48 heures de commémoration ont eu pour objectif de contribuer à la préservation de la cohésion sociale et de la paix à travers le renforcement de la solidarité entre populations hôtes et personnes déplacées internes.

La présidente de l’association, Nadège Drabo, a indiqué que cette commémoration est une marque de reconnaissance envers les actions passées, mais surtout une opportunité de renforcer l’engagement en faveur de la préservation de la cohésion sociale et de la paix dans la belle région de la Boucle du Mouhoun.

« Depuis une décennie, l’association s’est efforcée de promouvoir la solidarité entre les populations hôtes et les personnes déplacées internes. Nous avons été témoins des défis auxquels notre communauté a été confrontée, des luttes et des souffrances endurées par nos concitoyens déplacés de force », a dit Mme Drabo.

Selon elle, l’association a pris l’initiative de tendre la main, d’offrir un soutien et de favoriser l’intégration de ces personnes dans notre société.

Nadège Drabo a souligné qu’en tant qu’association, il y a une responsabilité continue envers la communauté et envers la région de la Boucle du Mouhoun et partant du Burkina Faso.

« Aujourd’hui, nous sommes fiers de constater que nos efforts ont porté leurs fruits. Grâce à notre travail acharné et à la générosité de nos membres et de nos partenaires, nous avons pu apporter une lueur d’espoir à ceux qui en avaient besoin », a poursuivi la présidente de l’association.

Nous avons pu contribuer, a-t-elle ajouté, à la construction d’un environnement propice à la réconciliation et à la coexistence pacifique Nous devons continuer à œuvrer pour la paix, la solidarité et le développement durable.

La secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Hadjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo, marraine de la cérémonie, a précisé que la région de la Boucle du Mouhoun est confrontée à des défis en termes de cohésion sociale et de paix.

« Les mouvements de populations, qu’ils soient causés par des conflits, des catastrophes naturelles ou d’autres circonstances, peuvent entraîner des tensions et des divisions », a ajouté Mme Kientéga.

Aux dires de la secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, il est important d’avoir des organisations telles que Deli Fara Mandi, qui s’efforcent de rassembler les communautés et de favoriser la compréhension mutuelle.

Elle a en outre invité les acteurs locaux, les décideurs politiques, les entreprises et les citoyens à soutenir l’Association Deli Fara Mandi dans ses efforts.

« Que ce soit par le biais de dons financiers, de services volontaires ou de partenariats stratégiques, nous pouvons tous contribuer à renforcer leur capacité à réaliser leur noble mission » a-t-elle conclu.

Une causerie débat a été organisée sur le thème : « contribution des femmes à la promotion de la cohésion sociale et la paix », avec pour objectif d’informer et de sensibiliser les femmes sur leur implication à la promotion d’une paix durable et de la cohésion sociale dans leur communauté.

Les membres de l’association ont mobilisé la somme de 200 000 F CFA comme contribution à l’effort de paix.

 

L’association Déli Fara Mandi a été créée en mars 2013 par un groupe de femmes soucieuses de la situation de la femme en général et de celle de Dédougou en particulier.

 

Elle intervient dans le domaine de l’autonomisation économique des femmes, de la promotion de la bonne entente, la solidarité et la cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

 

SB/hb/bz

 

Opération ville propre: La cour du lycée municipal Nioko 1 assainie

Opération ville propre: La cour du lycée municipal Nioko 1 assainie

Ouagadougou, (AIB)-L’association russo-burkinabè « African Initiative » a organisé une journée de salubrité le mardi 14 mai 2024 au lycée municipal Nioko 1 de Ouagadougou. Cette journée de salubrité dénommée « Opération Ville Propre » vise à assainir l’environnement de certains secteurs et établissements d’enseignement de la ville de Ouagadougou.

Elèves et enseignants du lycée municipal Nioko 1 de Ouagadougou se sont unis le mardi 14 mai 2024 pour une journée de salubrité. Cette journée organisée en partenariat avec African Initiative à travers « l’opération ville propre » a pour objectif d’assainir le cadre de vie et d’étude des élèves.

« Nous avons profité passer un message à l’endroit des élèves pour que chacun à son niveau puisse être responsable vis-à-vis de l’environnement » a expliqué Ayo Soumaïla Azenwo, président de l’association russo-burkinabè African Initiative.

Munis de balaies, râteaux, machettes et de brouettes les élèves se sont attelés à nettoyer la cour de leur établissement.

« Nous organisions avant des journées de salubrité mais ce n’était pas avec un tel engouement. L’accompagnement d’African Initiative mobilise davantage et booste un peu plus ce que nous avons l’habitude de faire », a déclaré Pascaline Kafando, proviseur du lycée.

Selon elle, African Initiative est « «la bienvenue pour cette activité de salubrité ».

L’engagement était bien visible chez tous les acteurs. Tous les coins et recoins de l’établissement ont été minutieusement nettoyés par les élèves.

Pour Nestor Nadinga, délégué général du lycée municipal Nioko 1, « cette journée est intéressante pour nous car elle nous a permis d’assainir notre lycée. Je remercie beaucoup African Initiative » a t-il laissé entendre.

Le bureau de l’association des parents d’élèves qui était représenté à cette journée de salubrité a salué l’engagement de tous les acteurs.

« J’invite les gens à suivre votre exemple en accompagnant les élèves parce l’avenir du pays dépend de l’avenir des enfants » explique Issa Ouédraogo, parent d’élève.

Chaque semaine African Initiative organise une « opération ville propre » dans la ville de Ouagadougou. Elle apporte du matériel pour faciliter ces opérations de salubrité.

« African Initiative s’est donnée pour tâche d’accompagner tous ceux qui ont le plaisir d’assainir leur milieu. Nous sommes là chaque jour pour accompagner ceux qui s’engagent à le faire », explique Ras Afriyam Dandi d’African Initiative.

En rappel, African Initiative est une association russo-burkinabè créée en 2023 dans le but de promouvoir l’amitié entre le peuple russe et le peuple burkinabè.
Agence d’information du Burkina

Kourweogo/Valorisation des coutumes et traditions : Le tansaob raaga célébré à Boussé

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Kourweogo/Valorisation des coutumes et traditions : Le tansaob raaga célébré à Boussé

Boussé, (AIB)- Le Tansaob naaba de Boussé a célébré le 11 mai 2024 à Boussé, la 2e édition de sa fête coutumière, appelée « tansaob raaga », sous le thème « Culture et cohésion sociale dans un contexte d’insécurité : recours à la tradition pour un monde de paix ».

 

Libation, procession à travers la ville, prestations artistiques et compétions de tirs à l’arc, ont constitué le menu de la 2e édition du «tansaob raaga », le 11 mai 2024 à Boussé.

Jadis commémoré par le seul cercle familial des « tansaoba », le marché dédié au clan des guerriers de Boussé, prend l’allure d’une grande fête au fil des années.

Selon un membre du clan, Issiaka Kinda, l’objectif de cette célébration annuelle est de rendre hommage aux ancêtres, de solliciter leur bienveillance et leur intercession auprès du créateur pour la sauvegarde de la paix dans la communauté, la santé et une bonne campagne hivernale.

L’évènement parrainé par Waogdg Razang Naaba Poulma, PDG des caves Poulma, assisté de Moustapha Souili, opérateur économique, a  connu également la présence des autorités administratives coutumières, religieuses et des ressortissants de Boussé résidant à l’extérieur.

Le chef du clan des Tansaoba a rendu hommage aux dignitaires de la communauté moaga.

Il a aussi salué l’ensemble des garants et de tous ceux qui œuvrent à la conservation et la promotion de la tradition et des coutumes dans leurs diversités au Burkina Faso.

Chef VDP de la commune de Boussé, le tansaoba, a invoqué les mânes des ancêtres afin qu’ils veillent sur les forces combattantes sur le terrain de la lutte contre l’hydre terroriste.

Pour finir, il a réaffirmé son soutien au gouvernement de transition pour les initiatives et les efforts consentis pour la reconquête de l’intégrité territoriale et la restauration de la dignité nationale.

Au nom des parrains, Moustapha Souili, est revenu sur l’importance de l’évènement.

Pour lui, cette activité donne à la fois l’occasion de magnifier les  devanciers et d’encourager les jeunes générations à s’inspirer des valeurs culturelles comme repère.

Car, a-t-il dit, pour pouvoir appréhender l’avenir avec assurance, il faut savoir d’où l’on vient.

Pour le directeur provincial en charge de la Culture au Kourwéogo, Drissa Sidibé, cette manifestation culturelle s’inscrit en droite ligne de la politique nationale de  promotion des  valeurs ancestrales.

 

Il a estimé que la mise en valeur de l’arsenal de guerre des archers du moogo à savoir l’arc, la flèche et la sagaie contribue à mieux faire connaitre ce pan du patrimoine national.

 

Les participants à la compétition de tirs à l’arc ont reçu les encouragements des autorités.

 

Rendez-vous est pris pour l’acte 3 du «  tansaob raaga » en 2025.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/bz

 

 

 

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