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L’Arabie saoudite: sept personnes exécutées pour des crimes liés au « terrorisme »

L’Arabie saoudite: sept personnes exécutées pour des crimes liés au « terrorisme »

Ryad, Arabie Saoudite

L’Arabie saoudite a annoncé l’exécution mardi de sept personnes pour des crimes liés au « terrorisme », le plus grand nombre d’exécutions en un seul jour dans ce royaume du Golfe depuis celles de 81 personnes en mars 2022.

Cela porte à 29 le nombre d’exécutions dans le pays depuis le début de l’année, dont 11 dans des affaires similaires, selon un bilan établi par l’AFP à partir d’annonces faites par les autorités saoudiennes.

Les sept accusés, dont la nationalité n’a pas été précisée mais dont les noms laissent penser qu’il pourrait s’agir de Saoudiens, ont été condamnés pour « avoir créé et financé des organisations et des entités terroristes (…) dans le but de porter atteinte à la sécurité et la stabilité de la société », a rapporté l’agence de presse officielle saoudienne (SPA), citant un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Arrêtés entre décembre 2019 et janvier 2022, ils ont été exécutés à Ryad, leur condamnation à mort ayant été confirmée par la Cour d’appel spécialisée et la Cour suprême, a-t-elle ajouté.

Le vice-président de l’Organisation euro-saoudienne pour les droits de l’homme, basée à Berlin, Adel al-Saeed, a dénoncé des accusations « très vagues » invoquées pour ce « jugement collectif ».

« Le communiqué ne mentionne pas le nom de l’organisation +terroriste+ à laquelle appartiendraient les victimes, ni les crimes exacts qu’elle aurait commis, ni le rôle des victimes dans ces crimes », a-t-il déclaré à l’AFP.

La monarchie pétrolière figure parmi les pays qui appliquent le plus la peine capitale.

En 2023, 170 personnes y ont été exécutées, contre 147 l’année précédente. Un record de 187 exécutions avait été enregistré en 2019.

En mars 2022, l’exécution de 81 personnes en une seule journée, toutes pour des crimes liés au « terrorisme », avait suscité un tollé international.

Les autorités saoudiennes jugent toutefois les exécutions, généralement par décapitation, « compatibles avec la charia (loi islamique) » et nécessaires pour « maintenir l’ordre public ».

Selon plusieurs organisations, les exécutions ont largement augmenté depuis l’arrivée au pouvoir en 2015 du roi Salmane, qui a depuis donné les commandes à son fils Mohammed ben Salmane.

Avec AFP

 

Sissili/ Maracana: L’équipe des leaders FC remporte le trophée de la 1ere  édition

Burkina-Sissili-Tournoi-Finale

Sissili/ Maracana: L’équipe des leaders FC remporte le trophée de la 1ere  édition

Léo, (AIB)- La 1ere   édition du tournoi « Maracana eau Sissili » a connu son épilogue le samedi 24 février 2024 à Léo. L’équipe  des leaders FC s’est adjugée le trophée en venant à bout de celle de Bafana Bafana, à l’issue de plusieurs séries des tirs au but.

Lancée le samedi le 20 janvier 2024, la 1ere   édition du tournoi « Maracana eau Sissili » a connu la participation de 16 équipes.

La finale a mis aux prises l’équipe des leaders FC à celle de Bafana Bafana, le samedi 24 février 2024 sur le terrain de l’école Kutian de Léo, chef-lieu de la province de la Sissili, dans la région du Centre-Ouest.

Un mois durant, les différentes formations sportives ayant pris part à la compétition ont rivalisé d’ardeurs et de talents pour désigner les deux finalistes.

À la conquête du prestigieux trophée de cette 1ère édition du tournoi « Maracana eau Sissili », les deux équipes victorieuses des éliminatoires, à savoir; l’équipe de Bafana Bafana et celle des leaders FC ont donné à voir un football de belle facture.

La détermination de vaincre se faisait sentir d’un côté comme de l’autre, au regard des offensives avec quelques fois, des occasions de buts ratés. Au cours du derby, aucun attaquant n’est parvenu à faire trembler les filets de son vis à vis.

Les deux formations se sont quittées par un score vierge de zéro but partout au terme des deux parties. C’est alors le suspens total avec  l’épreuve fatidique des tirs au but pour déterminer l’équipe championne de l’édition du tournoi 2024  du tournoi« Maracana eau Sissili ».

L’équipe des leaders FC a finalement remporté la finale, face à son challenger, le Bafana Bafana sur le score final  d’un but à  Zéro, après la série des tirs au but.

Sacrée championne du tournoi, elle  a reçu en plus du trophée, un jeu de maillots « eau Sissili », un ballon et la somme de 100 mille FCFA et des  médailles.

La finaliste malheureuse s’est contentée d’un jeu de maillots, d’un ballon et d’une enveloppe de 50 mille FFCA. Les équipes de la SONABEL et de la Justice classées, respectivement 3e  et 4e  ont reçu chacune, un jeu de maillots, un ballon et une enveloppe de 25 mille FCFA.

Outre les quatre premières, toutes les équipes ayant pris part à la compétition ont reçu chacune, un jeu de maillots et un ballon.

L’occasion a été belle pour le promoteur, El Hadj Ibrahim Kaboré et PDG du groupe « Eau minérale Sissili », de témoigner toute sa reconnaissance au haut-commissaire, aux parrains et au comité d’organisation ainsi qu’à toutes les bonnes volontés pour leur accompagnement.

Le représentant des parrains, Kassoum Koalaga par ailleurs Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Léo a remercié le promoteur et son toute équipe, d’avoir associé son image à l’organisation de ce tournoi.

Koalaga s’est aussi réjoui du bon déroulement et de la grande mobilisation de la population tout au long des phases éliminatoires dans un esprit de faire- play et de convivialité.

Il a également félicité toutes les équipes ayant pris part aux différentes compétitions tout en les rappelant que la victoire finale est celle de la population toute entière.

Kassoum Koalaga a enfin rassuré le PDG de « Eau Sissili », promoteur de cette belle initiative de son soutien sans faille et souhaité sa pérennisation.

Le haut-commissaire de la Sissili, Tewendé Isaac Sia, a joint sa voix à celle du PDS pour saluer l’initiative du promoteur dont l’objectif est d’amener la population, particulièrement la jeunesse de Léo, à tisser des liens d’amitiés, à fraterniser et à se côtoyer dans un esprit de camaraderie.

Agence d’information  du Burkina

OAN/no/ata

 

 

 

Sécurité, santé et justice largement commentés en couverture des quotidiens

 

Ouagadougou, 27 fév. 2024 (AIB)-Le procès en diffamation contre Adama Siguiré, la santé nutritionnelle des femmes enceintes et allaitantes et la mort de 14 personnes suite à l’attaque d’une mosquée de Natiaboani, font la Une des parutions de ce mardi.

« Tuerie mosquée de Natiaboani : La FAIB fait état de 14 morts enregistrés », titre à sa Une le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga.

Dans un communiqué publié par ce journal, la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB), informe qu’en attendant le bilan officiel, l’attaque de la mosquée de Natiaboani fait état de 14 morts parmi les fidèles dont 2 décédés à l’hôpital.

Pour le quotidien privé, Le Pays, parmi ces 14 décès, on note celui du Grand imam de la localité.

Le même journal poursuit que la FAIB présente ses condoléances aux familles éplorées et à toutes les communautés affectées.

« Affaire CGT-B contre Adama Siguiré : le dossier ramené au 4 mars prochain », titre à sa manchette, le quotidien privé Le Pays.

Ce journal informe que le dossier qui oppose Adama Siguiré à la Confédération générale des travailleurs du Burkina s’est ouvert ce 26 février 2024 au tribunal de grande instance de Ouaga I.

L’Observateur poursuit qu’après 3h des débats, l’audience a buté sur un préalable soulevé par les avocats d’Adama Siguiré.

« Pour eu eux, le fait que les citations à comparaitre, aient été notifiée à leur client par un juriste »et non l’huissier de justice est constitué « un faux intellectuel » ou « faux incident » qui mérite d’être clarifié avant toute chose », écrit le doyen des quotidiens privés.

Le même journal ajoute que la Chambre a alors mis la question en délibéré le 04 mars 2024 à 8h.

Sous un autre angle, le doyen des quotidiens privés titre à sa manchette Alimentation des femmes enceintes : La « cuisine » d’AFRICSanté fait des merveilles à Houndé

Le journal informe que l’agence AFRICSanté et L’IRSS Ouest et leurs collaborateurs ont mis en place un projet pour remédier à la sous-nutrition des femmes enceintes et allaitantes.

Pour le même journal, ce projet qui a consisté, essentiellement à la supplémentation de l’alimentation de ces femmes à travers des produits locaux comme la pâte d’arachide et le soja a eu des résultats probants.

Sidwaya, de son côté rapporte que les résultats de ce projet dénommée « Micronutriment, Santé de la mère et de l’enfant MISAME3 a été présenté ce 26 février aux responsables techniques du ministère en charge de la santé et aux partenaires technique et financier de la communauté scientifique.

Agence d’information du Burkina

AMZ/hb/yo

Burkina: Les groupes terroristes ont enregistré « d’énormes dégâts humains et matériels » durant le weekend (ministre)

Burkina: Les groupes terroristes ont enregistré « d’énormes dégâts humains et matériels » durant le weekend (ministre)

 

Ouagadougou, 27 fév. 2024 (AIB)-Les groupes armés terroristes qui ont orchestré ce weekend, des attaques simultanées, ont subi « d’énormes dégâts humains et matériels, a assuré lundi le ministre délégué à la Sécurité, Mahamadou Sana, appelant les populations à la sérénité et à la nécessité de continuer la collaboration avec les Forces combattantes.

«Nous avons enregistré plusieurs attaques coordonnées et simultanées sur le territoire national (ce weekend). Grâce au professionnalisme et à la bravoure de nos forces, nous avons pu riposter. Et, avec l’intervention des vecteurs aériens, l’ennemi a enregistré d’énormes dégâts tant humains que matériels» a affirmé lundi soir le ministre délégué en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, sur le plateau de la télévision nationale.

Selon le ministre et commissaire divisionnaire de Police Mahamadou Sana, désormais la riposte sera de taille «à toute tentative d’attaques».

Il a appelé les populations «à la sérénité et au renforcement de la collaboration avec les FDS» et les a rassuré que toutes les positions des Forces combattantes «sont toujours tenues et que des mesures sont prises pour les renforcer davantage».

Selon un communiqué du diocèse de Dori dont l’AIB a reçu copie, la communauté catholique d’Essakane-Village «a été victime (dimanche) d’une attaque terroriste» dont «le bilan provisoire fait 15 fidèles tués et deux blessés».

Le même dimanche, a eu lieu également «une attaque contre une mosquée à Natiaboani, dans la région de l’Est» qui a causé selon un bilan provisoire «la mort de 14 fidèles dont le grand imam de la localité», a appris l’AIB, dans un communiqué de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB).

Pour le ministre Sana, ces attaques sont «des actions lâches (de l’ennemi) pour pouvoir dire qu’il est toujours présent». «Nous pensons que ces attaques lâches sont une démonstration forte de l’affaiblissement de l’ennemi», a-t-il souligné.

En effet, de l’avis du ministre délégué, «depuis 2023, plusieurs offensives ont été menées, des bases ont été détruites ainsi que des camps d’entrainements».

 

Egalement, a-t-il poursuivi, «des actions ont été menées en termes d’assèchement de financement de l’ennemi ainsi que du contrôle du couloir de ravitaillement. Toutes ces actions ont permis d’affaiblir drastiquement l’ennemi».

 

« Nous sommes dans une dynamique de reconquête et d’infliger le maximum de dégâts à l’ennemi. Donc, il entreprend des actions pour pouvoir nous décourager. Mais cela, c’est sans compter sur la résilience et la détermination du peuple burkinabè », a rassuré le ministre.

 

Le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou Sana Cela a également lancé «un message à l’endroit de l’ennemi pour qu’il comprenne que désormais, le peuple burkinabè est debout et va se battre pour défendre sa patrie ».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

SIAEL 2024 : Le royaume des Pays-Bas partage son expérience avec la jeunesse burkinabè

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SIAEL 2024 : Le royaume des Pays-Bas partage son expérience avec la jeunesse burkinabè

Ouagadougou, 27 fév. 2024 (AIB)-Le Parlement de la Jeunesse burkinabè pour l’Eau (PNJBE) a organisé le 22 février 2024 à Komsilga à l’occasion de la 7e édition du Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL), un panel sur le dialogue inter générationnel sous le thème : le secteur agrosylvopastoral soucieux de la gestion durable des ressources en eau et source d’employabilité pour les jeunes.

Dans le cadre des activités de la 7e édition du Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL) 2024, le Parlement de la jeunesse burkinabè pour l’eau (PNJBE), a organisé un panel sur le dialogue inter générationnel.

Placée sous le thème  «Le secteur agrosylvopastoral soucieux de la gestion durable des ressources en eau et source d’employabilité pour les jeunes », trois communications ont été présentées.

Selon l’ambassadrice des Pays-Bas au Burkina Faso, Esther Johanna Elisabeth Loeffen, le fait que son pays soit un grand exportateur dans le domaine de l’agriculture, est lié surtout au fait qu’il possède des rivières et des usines qui sont à côté.

Elle a indiqué que les Pays-Bas ont développé cela avec l’Europe et en plus d’avoir un grand port et un grand aéroport, « ça nous a facilité de faire une production précise quelque fois à moindre coût ».

« J’ai aussi dit pendant la conférence que ça pose aussi des problèmes parce que ça pèse sur le climat. Donc nous avons du travail à faire pour arriver à suivre les conditions et les mesures accordées dans le cadre de la COP », a-t-elle ajouté.

Pour Mme Loeffen, il faut toujours commencer à la base, là où se trouve la petite production pour que l’agriculture ait un impact pour les ménages ruraux.

L’ambassadrice des Pays-Bas a évoqué le fait d’avoir des compagnies d’agriculture qui peuvent faire de grandes choses mais aussi impliquer les petites.

« On est en train d’accompagner le Burkina Faso surtout les acteurs qui sont au niveau rural, on va les assister, les former pour une connexion avec un système plus efficace », a-t-elle poursuivi.

La deuxième communication a parlé de la contribution des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral à la gestion durable et efficiente des ressources en eau, présentée  le spécialiste en renforcement de capacités des acteurs de la gestion intégrée des ressources en eau et des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral, par Michel Yameogo.

Il a d’abord cité les conséquences du changement climatique et de l’insécurité sur les ressources.

Yameogo précise que c’est la base des problèmes que le Burkina Faso et le Sahel ont, en ce sens que le changement climatique entraîne une perte de ressources en eau du point de vue de la qualité que de la quantité de même que l’insécurité.

« En ce qui concerne la contribution des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral à la gestion des ressources en eau, nous avons développé le fait que ces acteurs constituent la plus grande partie des consommateurs et que le secteur consomme à lui seul 60% de la quantité d’eau disponible », a expliqué M. Yameogo.

Il a exhorté les acteurs d’être très regardants sur l’utilisation des ressources en eau et d’éviter de les gaspiller.

Michel Yameogo a mentionné que d’autres acteurs ont aussi besoin de ressources en eau pour la consommation, l’industrie, le tourisme.

Il a déploré la dégradation de la qualité des ressources en eau comme la pollution liée à l’activité agricole, l’élevage et a proposé des solutions stratégiques qui peuvent être appliquées face à cela.

L’expert en développement d’entreprise de produits forestiers non ligneux, Ludovic Konditamdé, dans sa communication, a abordé une thématique pour que les jeunes s’engagent davantage dans le secteur agro-sylvo-pastoral.

« Nous avons essayé de démontrer que c’est un secteur pratiquement méconnu, l’information n’est pas suffisamment partagée et puis les jeunes sont confrontés à un problème d’enseignement. Ils ne sont pas informés que dans le secteur agro-sylvo-pastoral. Beaucoup de jeunes qui sont au niveau rural pensent qu’ils sont en train d’exercer des métiers sans valeur, ceux qui sont en ville pensent que ce sont des métiers délaissés », a déclaré M. Konditamdé.

Il dit que avec les interprofessions et les maillons production « Si tu ne veux pas faire la production, faut faire la transformation, tu ne veux pas faire la transformation il faut faire la commercialisation ».

L’expert en développement d’entreprise de produits forestiers non ligneux, explique qu’il y a des maillons qui donnent aujourd’hui de l’argent et qu’il suffit de se spécialiser.

« Mais quelle est la problématique pour s’engager, il faut se former, avoir la connaissance nécessaire, il faut se faire accompagner en terme de coaching minimum 3 mois », a-t-il conclu.

En rappel, la 7e édition du SIAEL s’est déroulée du 20 au 27 février 2024 dans la commune rurale de Komsilga sous le thème « Impact de la crise sécuritaire sur le secteur agro-sylvo- pastoral : état des lieux et perspectives » avec comme pays invité d’honneur le Mali.

Agence d’information du Burkina

HB/yo

Un enseignant de la région parisienne incarcéré pour association de malfaiteurs terroriste

Un enseignant de la région parisienne incarcéré pour association de malfaiteurs terroriste

Paris, France

Un enseignant exerçant dans la région parisienne a été inculpé et incarcéré, soupçonné d’avoir notamment transmis des chants religieux à des cadres de l’organisation Etat islamique, a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), confirmant une information du Parisien.

L’homme, âgé de 26 ans, a été mis en examen le 16 février pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes d’atteinte aux personnes », a précisé le Pnat lundi soir.

Il a été placé en détention provisoire.

« Il lui est reproché d’avoir traduit en français, chanté et monté au moins cinq anasheeds (chants religieux) faisant l’apologie du jihad, de les avoir transmis à des cadres de l’Etat islamique en vue de leur diffusion, et ce en adhérant manifestement à l’idéologie jihadiste », a détaillé le Pnat.

Ces éléments ont été retrouvés « dans les supports numériques personnels de l’intéressé ».

Selon Le Parisien, le jeune homme, professeur des écoles à Drancy, en Seine-Siant-Denis, auprès d’enfants âgés de six à sept ans, avait été repéré il y a quelques années par les services de renseignements pour son activité sur les réseaux sociaux.

Il avait attiré l’attention du renseignement, selon le quotidien, pour avoir diffusé « en privé de la propagande jihadiste » via « des profils aux noms sans équivoque ».

Le jeune homme aurait avancé auprès des enquêteurs, selon le journal, « l’emprise » d’interlocuteurs, dont il ne connaissait que le nom religieux et qui lui auraient demandé d’interpréter des anasheeds.

Auprès du Parisien, son ancienne avocate l’a décrit comme « un enseignant parfaitement intégré dans la vie française », marié et père de famille.

Avec AFP

Nahouri/Parrainage des enfants : L’association Zéna-Dam échange avec ses partenaires de l’éducation

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Nahouri/Parrainage des enfants : L’association Zéna-Dam échange avec ses partenaires de l’éducation

Pô, (AIB) – L’Association Zéna-Dam de Pô a organisé le 24 février 2024 à Pô, une rencontre d’échanges avec les acteurs du système éducatif, en vue d’harmoniser les interventions de ladite association dans les établissements d’enseignement. C’est le président de la délégation spéciale de Pô, Ilassa Dianda, qui a présidé les travaux de cette rencontre.

Les acteurs du système éducatif de Pô ont eu une rencontre le 24 février 2024, avec les membres de l’Association Zéna-Dam, pour échanger sur les interventions de ladite association dans les établissements d’enseignement.

La rencontre qui se veut annuelle, avait donc pour objectif d’échanger avec les acteurs de terrain que sont les chefs d’établissements, la santé, les associations des parents d’élèves, les services de l’action sociale et les services techniques en charge de l’éducation dans la province, sur ces difficultés en vue de leur solutionnement.

Selon président de l’association Zéna-Dam de Pô, Dramane Touhogobou, près de 1000 enfants vulnérables de la commune de Pô bénéficient du parrainage de cette association depuis 2010, date de sa création.

Il a indiqué que plusieurs difficultés entravent l’intervention de l’association sur le terrain.

Touhogobou a cité entre autres difficultés, le retard dans la collecte des résultats de fin d’année, les conditions d’admission en classe supérieure, le renvoi des enfants parrainés en cas de retard de paiement des frais de scolarité et les grossesses indésirées et mariages des filles parrainées.

Dramane Touhogobou, a salué la franchise des débats et l’engagement des différents acteurs à accompagner le processus du parrainage dans leur structure respective.

Chaque acteur s’est engagé à jouer pleinement son rôle dans le processus du parrainage et mener des campagnes de sensibilisations au profit des élèves parrainés en ce qui concerne les grossesses indésirées et les mariages des filles parrainées.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Pô, Ilassa Dianda, a traduit sa gratitude et celle de son conseil à l’Association Zéna-Dam, pour les actions qu’elle mène depuis des années au profit des élèves vulnérables et leurs parents dans la commune de Pô.

Il s’est engagé avec l’ensemble des membres du conseil à accompagner les actions de l’association.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Kénédougou/Journée de redevabilité : La Délégation spéciale de Orodara rend compte de sa gestion à la  population

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Kénédougou/Journée de redevabilité : La Délégation spéciale de Orodara rend compte de sa gestion à la  population

Orodara, (AIB)- Le Président de la délégation spéciale de Orodara,   Emmanuel Konaté, a présidé  le jeudi 22 février 2024 à Orodara, une rencontre avec ses administrés. L’objectif est de rendre compte de la gestion de la commune après une  année d’exercice.

La délégation spéciale de la commune de Orodara était face à ses administrés le jeudi 22 février 2024, pour rendre compte de sa gestion après une année d’exercice.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Orodara, Emmanuel Konaté, a rappelé que la redevabilité qui est une prescription du Code général des collectivités territoriales  est  une opportunité offerte à l’exécutif communal de rendre compte aux populations de la mise en œuvre des activités de développement entreprises en capitalisant les acquis.

Il a indiqué que cela permet également d’exposer les préoccupations rencontrées afin que des solutions soient envisagées en vue de leur résolution.

« C’est aussi un exercice d’interpellation citoyenne car elle permet à chaque entité de mesurer son apport et d’apporter sa contribution pour un développement communal harmonieux », a-t-il dit.

Cette rencontre, première du genre, organisée par la délégation spéciale de Orodara a été consacré aux actions de développement entreprises sur la période  2022-2023.

Au nombre de celles-ci, le PDS a évoqué plusieurs domaines entre  autres, l’éducation, la santé, la culture et l’appui au fonctionnement des services techniques.

« Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt », a laissé entendre M. Konaté, car selon lui, des difficultés ont aussi émaillé la mise en œuvre   des activités de la délégation  spéciale.

Au nombre de ces difficultés, l’on retiendra  entre autres, l’insuffisance de la formation des membres de la délégation spéciale, la faiblesse de recouvrement des taxes et impôts, la crise sécuritaire, l’absence de régisseur de recettes et l’insuffisance du personnel de la police municipale.

En perspectives  pour l’année 2024, la délégation spéciale de Orodara envisage de poursuivre la réalisation des infrastructures et la prise d’initiatives favorables à l’épanouissement des populations dans les différents domaines.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

Sénégal : Macky Sall annonce un projet de loi d’amnistie générale

Sénégal : Macky Sall annonce un projet de loi d’amnistie générale

 

Dakar, 26/02/2024- Le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé lundi qu’il va saisir l’Assemblée nationale d’un projet de loi d’amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024.

« Dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale dès ce mercredi en Conseil des ministres d’un projet de loi d’amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024 », a déclaré le président Macky Sall, qui présidait à Diamniadio (30 km de Dakar) l’ouverture des des travaux du dialogue national en vue de déterminer une nouvelle date de l’élection présidentielle au Sénégal initialement prévue pour le 25 février.

« Cela permettra de pacifier l’espace politique, de raffermir davantage notre cohésion nationale », a-t-il précisé.

« Nous voulons créer les conditions d’un apaisement pour arriver à un Sénégal de paix et de stabilité. La loi d’amnistie doit d’abord être validée, le gouvernement y travaille et elle devrait être validée par l’Assemblée », avait dit jeudi dernier le président sénégalais lors d’une interview accordée aux médias locaux.

Macky Sall a par ailleurs affirmé son souhait d’organiser la présidentielle d’ici à juin-juillet.

« Ma volonté et mon voeu le plus cher est de faire tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et ceci avant l’hivernage (la saison des pluies) prochain, et dans la paix », a-t-il indiqué.

Il a réaffirmé son engagement à quitter la présidence à la date officielle d’expiration de son mandat, le 2 avril.

« En convoquant ce dialogue, je n’ai qu’un seul souci: trouver un consensus sur la date de la prochaine élection présidentielle afin que le scrutin se déroule dans les meilleures conditions », a-t-il insisté.

Le dialogue national, qui se tient en présence des membres du gouvernement, devrait permettre au pays de trouver les moyens de résoudre la crise politique qu’il traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Des chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile et des candidats recalés ont répondu à l’appel du président de la République.

Des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique à l’origine des accusations portées sur certains des membres du Conseil constitutionnel qui ont procédé au contrôle de la régularité des candidats à l’élection présidentielle, prennent également part à ce dialogue.

Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

MAP-AIB/FAAPA

Gourma : Repoussés par les soldats, des terroristes assassinent 14 fidèles dans une mosquée de Natiaboani

Gourma : Repoussés par les soldats, des terroristes assassinent 14 fidèles dans une mosquée de Natiaboani

 

Fada N’Gourma 26 fév. 2024 (AIB) – Des groupes terroristes, violemment repoussés par le détachement militaire et les positions des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) qu’ils tentaient d’agresser, dans le village de Natiaboani, ont lâchement assassiné 14 fidèles dans une mosquée locale.

Confus et déroutés par la défaite qu’ils ont subie de la part du détachement militaire et des positions des VDP à Natiaboani, localité située à 35 km de Fada N’Gourma, des groupes terroristes se sont dirigés dans la mosquée du village où ils ont assassiné des fidèles dont le chef spirituel.

«Des individus sans foi ni loi ont encore perpétré aveuglement des ignobles et lâches attaques contre une mosquée à Natiaboani, dans la région de l’Est, causant la mort de plusieurs personnes dont l’imam de la mosquée», déplore la fédération des associations islamiques du Burkina (FIAB) dans un communiqué.

La source parle de 14 morts dont 12 décès sur les lieux de l’attaque.

De source sécuritaire, l’intervention des vecteurs aériens et la détermination des Forces combattantes (VDP et FDS), plusieurs dizaines de terroristes ont été neutralisés après leur forfait.

La FIAB pour sa part a renouvelé son « soutien total à tous les combattants sur les différents fronts ainsi qu’aux autorités du pays».

Hier dimanche, l’évêque de Dori, Laurent B. Dabiré, a annoncé l’assassinat d’au moins quinze fidèles catholiques dans une église Essakane-Village, dans la région du Sahel.

Agence d’Information du Burkina

Burkina: 14 personnes tuées dans une mosquée par des terroristes

Burkina: 14 personnes tuées dans une mosquée par des terroristes

 

Ouagadougou, 26 février 2024(AIB)- La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a déploré l’assassinat hier dimanche, d’au moins 12 personnes dans une mosquée par des terroristes à Natiaboini dans la région de l’Est.

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral

« Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux

Ce dimanche 25 février 2024, le Burkina Faso s’est trouvé encore face à une innommable tragédie consécutive à des attaques terroristes sur son sol. Des moments très douloureux pour la nation burkinabè, et particulièrement, pour les communautés religieuses.

En effet, des individus sans foi, ni loi, ont encore perpétré aveuglement des ignobles et lâches attaques contre une mosquée à Natiaboani dans la région de l’Est, causant la mort de plusieurs fidèles dont le grand imam de la localité.

En attendant le bilan officiel, les informations qui nous parviennent à l’heure actuelle, font état de 14 morts parmi nos fidèles dont 02 décédés à l’hôpital.

En cette circonstance particulièrement douloureuse pour notre pays, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) condamne avec la plus grande fermeté, ces actes barbares injustifiables.

Elle présente ses condoléances aux familles éplorées, à toutes les communautés affectées, à la nation entière et prie pour un prompt rétablissement de tous les blessés.

C’est l’occasion pour nous, de renouveler notre soutien total à tous les combattants sur les différents fronts, ainsi qu’aux autorités du pays.

La FAIB invite tous les fidèles de notre pays à redoubler de prières auprès d’Allah, afin qu’il touche le cœur des auteurs de ces barbaries et qu’Il nous soulage au plus vite de cette épreuve.

Vive le Burkina Faso!

Paix dans notre pays!

Le Président

du Présidium

F. A. I. B

Cheick Sidi Mohamed MAIGA, Ouagadougou le 26 février 2024 ».

#AIB

Des élèves et étudiants du Burkina, du Mali, du Niger et de la Guinée mobilisés autour de la vision de l’AES

Sahel-Jeunesse-AES-Soutien

Des élèves et étudiants du Burkina, du Mali, du Niger et de la Guinée mobilisés autour de la vision de l’AES

Ouagadougou, 26 fév. 2024 (AIB) – Le bureau des élèves et étudiants des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) et de la Guinée a annoncé son engagement à accompagner la vision commune des chefs d’Etat de l’AES, a appris l’AIB lundi à Ouagadougou.

«La voie a été déjà tracée par les chefs d’États; il revient à nous les jeunes du système scolaire et supérieur de porter haut le flambeau de cette nouvelle vision commune de nos États, à travers le renforcement de nos systèmes d’enseignement, afin qu’on puisse relever les différents défis qui sont les nôtres » a indiqué Maouloune Hassan, Secrétaire général du bureau des élèves et étudiants de l’AES et de la Guinée.

La délégation du bureau des élèves et étudiants des quatre pays d’Afrique de l’ouest, actuellement en transition, a exprimé au chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré, la volonté des jeunes scolaires et estudiantins à s’aligner derrière la «vision éclairée» des trois chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel.

Ces jeunes disent vouloir «contribuer progressivement au renforcement des relations existantes entre le Burkina Faso, la république du Mali et la république du Niger», à travers leur organisation, rapport le service de communication du ministère burkinabè en charge des Affaires étrangères.

«Vous êtes l’avenir de l’AES, et en cela vous devez faire comprendre au reste du monde que cet espace a des ressources composées d’abord de ces Hommes; vous devez assurer la relève et vous devez faire mieux et faire plus; travaillez dans un environnement inclusif, et partagez les bonnes expériences pour gagner en légitimité auprès des autres jeunes et des plus petits, tout en faisant passer la vision de l’AES» , dira le ministre Traoré à la délégation des jeunes.

Il a rassuré la délégation de sa disponibilité et de celle de ses collaborateurs, à accompagner les initiatives qui seront développées par la structure des élèves et étudiants de l’AES.

Agence d’Information du Burkina

Niger : Près de 2000 explosifs saisis sur deux individus à motos

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Niger : Près de 2000 explosifs saisis sur deux individus à motos

Dosso, 26 Février (ANP) – La patrouille mixte Boboye, dans la région de Dosso, située au sud-ouest du Niger, a permis de saisir 1980 engins explosifs sur deux individus se déplaçant chacun sur une moto, a annoncé le gouverneur de la région de Dosso ce lundi.

«Sous les ordres du commandant de la garde nationale, Harouna Dalimane, la patrouille a saisi dimanche 25 février à Fabidji (Boboye) vers 18 heures, auprès de deux individus à bord de deux motos, une importante quantité de munitions composée de 1.980 bâtonnets d’explosifs», rapporte l’Agence nigérienne de presse.

Les deux hommes dont l’un a pu s’échapper, se rendaient avec cette quantité d’explosifs à Niamey, précise l’ANP. La saisie a été présentée ce lundi 26 février matin au gouverneur de la région de Dosso, le général Iro Oumarou.

Le gouverneur a déploré qu’en plus du trafic de stupéfiants, les bandits commencent à faire circuler des munitions qu’ils placent souvent dans des bidons pour faire croire qu’il s’agit de carburant.

Ce qui est dommage, regrette le gouverneur de Dosso, «le ver est dans le fruit » car les terroristes s’appuient sur la population pour mener leurs opérations. Par conséquent, il a invité les populations à collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité et à doubler de vigilance pour montrer à la face du monde que cette affaire est réelle.

Les 19 et le 20 février derniers, d’importantes quantités d’armes, de munitions et de matériels de guerre ont été découvertes au niveau du siège du Projet Eucap Sahel et dans le quartier Tchangarey, dans une villa anciennement occupée par les forces françaises.

Agence d’Information du Burkina

Les élèves et étudiants de l’Alliance des États du Sahel et de la Guinée s’engagent à accompagner la vision des trois chefs d’État

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Les élèves et étudiants de l’Alliance des États du Sahel et de la Guinée s’engagent à accompagner la vision des trois chefs d’État

Ouagadougou, 26 fév. 2024 (AIB)- Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré a rencontré ce lundi 26 février 2024 à Ouagadougou, le bureau des élèves et étudiants de l’Alliance des États du Sahel et de la Guinée, venu apporter son soutien à la vision des trois chefs d’État.

« La voie a été déjà tracée par les chefs d’État ; il revient à nous les jeunes du système scolaire et supérieur de porter haut le flambeau de cette nouvelle vision commune de nos États, à travers le renforcement de nos systèmes d’enseignement, afin qu’on puisse relever les différents défis qui sont les nôtres », a indiqué le secrétaire général du bureau des élèves et étudiants de l’Alliance des États du Sahel et de la Guinée, Maouloune Hassan.

M. Hassan conduisait ce lundi 26 février 2024, une délégation des jeunes de l’espace de l’AES et de la Guinée qui est allé exprimer au chef de la diplomatie burkinabè, la volonté des élèves et étudiants de s’aligner derrière la vision éclairée des trois chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel.

A travers leur structure, les jeunes disent vouloir contribuer progressivement au renforcement des relations existantes, entre le Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, tout comme la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale madame Stella Eldine Kabré/Kaboré, a salué cette initiative des jeunes, qui permettra de révéler le vrai sahel et rompre ainsi avec la présentation faite à tort de cet espace comme étant un espace à problèmes.

« Vous êtes l’avenir de l’AES, et en cela vous devez faire comprendre au reste du monde que cet espace a des ressources composées d’abord de ces Hommes; vous devez assurer la relève et vous devez faire mieux et faire plus; travaillez dans un environnement inclusif, et partagez les bonnes expériences pour gagner en légitimité auprès des autres jeunes et des plus petits, tout en faisant passer la vision de l’AES » , a affirmé le chef de la diplomatie burkinabè en termes de conseils à la délégation des jeunes.

Il a rassuré la délégation de sa disponibilité et de celle de ses collaborateurs, à accompagner les initiatives qui seront développées par la structure des élèves et étudiants de l’AES.

Agence d’information du Burkina

WIS/CK

Source : DCRP/ MAECR-BE

Économie : Sankmoney ouvre une agence à Kaya

Économie : Sankmoney ouvre une agence à Kaya

Kaya, 23 février 2024 (AIB) -Les premiers responsables de SANKBUSINESS ont ouvert, vendredi, une agence Sankmoney à Kaya pour faciliter les transactions financières au profit des citoyens.

Selon le Directeur général (DG) de Sankbusiness, Sada Zougmoré, Kaya se positionne en troisième place en termes d’utilisation de sa plateforme après Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

Selon lui, cette ville compte actuellement 177 points et plus de 57 000 utilisateurs de comptes Sankmoney répartis entre les communes de Pissila, Boussouma, Korsimoro et Kaya.

« Kaya est une ville résiliente et en plein essor sur le plan économique. Elle est la base de l’avenir du Burkina Faso », a poursuivi M. Zougmoré.

À l’écouter, son agence à Kaya couvrira la région du Centre-Nord, offrant ainsi la possibilité d’effectuer toutes sortes d’opérations.

DG Zougmoré a précisé que le personnel de l’agence Sankmoney à Kaya a été recruté sur place pour résorber le manque d’emploi dans la ville.

Pour ouvrir un compte agent, selon ses explications, l’intéressé doit être légalement reconnu par l’administration fiscale, avoir un IFU et un RCCM, être de bonne moralité avec un casier judiciaire vierge et disposer d’un local pour les transactions.

Les acteurs de Sankmoney ont apprécié à sa juste valeur la plateforme.

Sibewendé Ouédraogo est un agent de Sankmoney à Kaya depuis les premières heures de son arrivée en 2023. « C’est un produit local que nous utilisons. En tant qu’agent, j’ai 107 points de service et environ 500 utilisateurs de Sankmoney », a-t-il témoigné.

C’est pourquoi le « dealer » Ouédraogo a appelé la jeunesse à s’approprier la plateforme, car elle permettra de lutter contre le chômage, garant d’un développement durable au Burkina Faso.

Même son de cloche pour les autorités communales. Pour le premier vice-président de la Délégation spéciale de Kaya, Adama Simporé, l’ouverture de cette agence dans sa collectivité, permettra de faciliter les transactions monétaires pour le développement des activités du secteur informel.

De ce fait, il a remercié les premiers responsables de Sankbusiness pour cette initiative locale.

Adama Simporé s’est dit prêt à accompagner les acteurs pour la réussite de ce projet made in Burkina.

Pour le parrain de la cérémonie, le gouverneur du Centre-Nord, Blaise Ouédraogo, c’est une grande joie pour la région du Centre-Nord d’accueillir une agence Sankmoney.

« Le fait de venir à Kaya implanter une agence d’une entreprise est une publicité pour la région, car vous envoyez un signal fort à tous ceux qui avaient des appréhensions, pour leur dire que c’est possible de faire des affaires dans le Centre-Nord », s’est-il réjoui.

Selon lui, Sankmoney renforce la capacité de résilience des populations du Centre-Nord et des opérateurs économiques, car il s’agit d’un moyen sécurisé et sécurisant de transfert.

Le gouverneur Ouédraogo a donc invité les leaders d’opinion, notamment les chefs coutumiers, à soutenir l’initiative pour le bien-être de leur jeunesse.

Blaise Ouédraogo a encouragé la jeunesse de sa région à suivre l’exemple des responsables de Sankbusiness en créant des entreprises.

Agence d’information du Burkina

ES/ata

 

Plus de 200 invités au 4e symposium international «Translog Africa» prévu du 27 au 29 février à Ouagadougou

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Plus de 200 invités au 4e symposium international «Translog Africa» prévu du 27 au 29 février à Ouagadougou

Ouagadougou, 26 fév. 2024 (AIB) – Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Anûuyirtole Roland Somda, a annoncé ce lundi plus de 200 personnes au 4e symposium international sur les transports et la logistique en Afrique, «Translog Africa» qui s’ouvre à Ouagadougou les 27, 28 et 29 février 2024.

«Nous attendons à ce symposium plus de 200 invités issus des administrations publiques, du secteur privé, des organisations sous-régionales ainsi que des partenaires techniques et financiers», a indiqué le ministre en charge des Transports, Roland A. Somda, intevenant ce lundi à la télévision publique RTB.

Cette 4e édition de Translof Africa «portera essentiellement sur les Défis et les opportunités de développement de la chaine logistique globale pour les chargeurs à l’heure de la Zlecaf, la zone de libre-échange continentale africaine», a ajouté le ministre.

L’épidémie d’Ebola, les changements politiques ou encore l’épidémie du covid-19 ont retardé la tenue de cette rencontre dont la dernière édition a eu lieu en 2012.

En se retirant de la CEDEAO, le Burkina resté connecté au reste du monde à travers les initiatives de l’UEMOA, de la CEN-SAD ou de la ZLECAF.

Agence d’Information du Burkina

Journée internationale de solidarité avec les journalistes palestiniens : L’UNA et le Secrétariat adjoint à la communication institutionnelle de la Ligue islamique mondiale organisent une exposition de photos 

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Journée internationale de solidarité avec les journalistes palestiniens : L’UNA et le Secrétariat adjoint à la communication institutionnelle de la Ligue islamique mondiale organisent une exposition de photos 

Ouagadougou, 26 fév. 2024 (AIB)-Le représentant permanent de l’État de Palestine auprès de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), l’ambassadeur Maher Al-Karaki, a inauguré lundi, l’exposition de photos organisée par l’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA) à son siège à Djeddah, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec les journalistes palestiniens.

L’inauguration a eu lieu en coopération avec le Secrétariat général pour la communication institutionnelle de la Ligue islamique mondiale et en présence du représentant permanent saoudien auprès de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Dr Saleh bin Hamad Al-Suhaibani, et d’un certain nombre de responsables de l’Organisation et de ses organes.

L’exposition s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Union et de la Ligue islamique mondiale pour soutenir les journalistes en Palestine et mettre en lumière le ciblage dont ils font l’objet à la lumière de l’occupation israélienne et de sa guerre en cours contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.

L’exposition comprenait plus de 100 photographies montrant l’ampleur des souffrances du peuple palestinien depuis le début de l’agression israélienne en octobre dernier, et documentant les destructions massives causées par l’occupation aux infrastructures et aux installations civiles dans la bande de Gaza.

L’exposition documente également les violations et les meurtres commis par Israël contre des civils, des femmes et des enfants non armés.

Dans son allocution prononcée à cette occasion, le Représentant permanent de l’État de Palestine auprès de l’Organisation de la coopération islamique, l’Ambassadeur Maher Al-Karaki, a expliqué que l’exposition représente une bonne initiative pour défendre la Palestine et donner une image fidèle de la situation, en particulier à la lumière des efforts israéliens pour obscurcir la vérité.

Al-Karaki a révélé que le nombre de martyrs de journalistes a atteint plus de 130 journalistes jusqu’à présent, soulignant que l’agression israélienne en cours est la plus sanglante et la plus menaçante pour la vie des journalistes dans les guerres modernes, en violation flagrante du droit international.

Le délégué palestinien a appelé les organisations internationales, les organisations de défense des droits de l’homme et les médias à œuvrer pour qu’Israël rende des comptes pour ses crimes contre les journalistes.

Le délégué palestinien a salué les initiatives de l’Union des agences de presse et du Secrétariat général adjoint à la communication institutionnelle de la Ligue islamique mondiale pour soutenir la cause de la Palestine et d’Al-Qods Al-Charif dans l’espace médiatique international, ainsi que le lancement de programmes de formation visant à sensibiliser sur cette question.

Pour sa part, le représentant permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’Organisation de la coopération islamique, Dr Saleh bin Hamad Al-Suhaibani, a souligné que l’exposition est conforme aux décisions du Sommet arabo-islamique tenu à Riyad et des conseils ministériels.

Al-Suhaibani a expliqué que la complémentarité des efforts entre les Etats membres et les institutions de l’Organisation de la coopération islamique conduira à servir la cause palestinienne dans les médias, d’autant plus que les Etats membres ont de nombreuses expériences médiatiques, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts dans ce domaine afin de faire face à la machine de guerre israélienne et de clarifier la vérité en particulier aux médias occidentaux.

Al-Suhaibani a exhorté à élargir les efforts des médias pour plaider en faveur de la cause palestinienne afin d’inclure non seulement les pays islamiques, mais aussi l’opinion internationale, notamment à travers la production de films cinématographiques et leur sortie dans les salles internationales, ainsi que la bonne utilisation des médias sociaux et l’activation de leur rôle dans la communication avec l’autre.

Mohammed bin Abd Rabbo Al-Yami, directeur général par intérim de l’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA), a révélé que l’exposition se tient dans le cadre d’une coopération fructueuse entre l’Union et le système médiatique officiel de l’État de Palestine.

Al-Yami a noté les efforts sans précédent des médias palestiniens pour transmettre au monde la réalité de la situation en Palestine.

En marge de l’exposition, la plateforme Yona a été lancée pour lutter contre la désinformation, notamment dans les actualités liées à la question palestinienne.

La plate-forme vise à présenter les nouvelles palestiniennes provenant de sources originales et fiables, à fournir aux professionnels des médias les compétences et les outils nécessaires pour identifier les fausses nouvelles, et à fournir un guide sur la terminologie correcte des médias pour décrire les événements en Palestine.

Agence d’information du Burkina

En partenariat avec UNA

Des pilotes de chasse prêts pour lancer offensives et contre-offensives depuis les airs

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Des pilotes de chasse prêts pour lancer offensives et contre-offensives depuis les airs

Ouagadougou, 26 fév. 2024 (AIB) – Les forces combattantes du Burkina Faso, tout en enrayant les tentatives massives ou isolées des terroristes, continue également de se renforcer avec des pilotes désormais «prêts», selon l’Etat-Major général des Forces Armées, à lancer des offensives et contre-offensives aériennes.

C’est un «renfort de taille», confie à l’AIB une source sécuritaire qui n’a pas voulu annoncer « pour l’instant » le nombre des pilotes prêts à entrer en combat.

En fin de week-end, les forces combattantes ont livré des combats intenses contre des milliers de terroristes à Pensa, à Natiaboani, à Kongoussi, à Ouahigouya et à Tankoualo.

A Tankoualou notamment, dans la région de l’Est, c’est depuis les airs que les missiles de la riposte ont neutralisé les terroristes massés devant l’entrée de la base militaire de la localité.

Agence d’Information du Burkina

Nagbingou : Des ressortissants offrent du matériel à la Délégation spéciale

Nagbingou : Des ressortissants offrent du matériel à la Délégation spéciale

Kaya, 22 févr. 2024, (AIB)-Les forces vives de la commune de Nagbingou (Namentenga) ont offert, jeudi, du matériel bureautique et 500 000 FCFA à leur Délégation spéciale délocalisée à Kaya du fait de l’insécurité.

Les filles et fils de la commune de Nagbingou, province du Namentenga, ont répondu au cri de cœur lancé, en novembre 2023, par leur Délégation spéciale sur ses difficultés de fonctionnement.

En effet, ils ont offert, le jeudi 22 février 2024, du matériel bureautique composé entre autres de dix cartons de rames, d’un ordinateur portable, de deux ancres pour imprimante, de deux registres, de six paquets de stylos, de cinq paquets de chemises cartonnées et sous chemises et une somme de 500 000 F CFA.

Un geste qui se justifie selon le porte-parole des ressortissants de Nagbingou, Zambendé Théodore Sawadogo, par le fait que la mairie de ladite localité a été saccagée par des groupes armes obligeant les personnels à se délocaliser à Kaya sans un minimum de travail en termes d’état civil.

A l’entendre, les contribuables ont plus privilégié l’aspect matériel qui est la priorité des priorités qu’à celui financier qui servira à la recherche d’un local afin de travailler dans la sécurité.

«La somme de 500 000 francs peut être utilisée pour trouver un local dans lequel la préfecture pourrait commencer à travailler correctement. Nous sommes en train de prospecter et d’ici-là s’il y a encore un soutien, nous allons les informer et procéder à la remise », a précisé M. Sawadogo.

Un don salué à sa juste valeur par les bénéficiaires.

Pour le président de la Délégation spéciale (PDS) de Nagbingou, Noël Sanou, ce matériel permet à son service de mener à bien les missions qui lui sont assignées.

«Nous sommes très reconnaissants envers ces forces vives parce que cela témoigne, non seulement, de leur attachement à leur commune, mais aussi de leur prise de conscience des difficultés réelles que traverse l’administration pour son fonctionnement », s’est réjoui le PDS Sanou.

C’est pourquoi, il a rassuré d’en faire bon usage.

« Nous avons pris l’engagement devant ces forces vives d’utiliser ce matériel selon l’éthique en matière de gestion du patrimoine des Collectivités et suivre les agents qui utiliseront ce matériel pour plus de redevabilité communautaire », a indiqué Noël Sanou.

De même, selon lui, les 500 000 FCFA reçus pour l’acquisition d’un local de service seront utilisés conformément à la dépense publique et des pièces justificatives seront reversées à ces forces vives comme preuve de redevabilité.
Agence d’information du Burkina
AIO/es/ata

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