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Burkina : Naissance de Faso-Rail, une nouvelle société qui permettra de relier par train les chefs-lieux de province

Burkina : Naissance de Faso-Rail, une nouvelle société qui permettra de relier par train les chefs-lieux de province

Ouagadougou, 14 août 2024 (AIB) – Le gouvernement du Burkina vient de créer ce mercredi Faso-Rail, une société de fabrication et de pose de rails dont le siège sera à Bobo-Dioulasso et qui contribuera à installer un réseau ferroviaire reliant les chefs-lieux de province.

«La création de cette société entre en droite ligne de la vision de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, qui a instruit le gouvernement de travailler à mettre en place, au niveau national, un réseau ferroviaire qui puisse relier les différents chefs-lieux de province», a rapporté le Ministre en charge de l’industrie et du commerce, Serge Gnaniodem Poda.
Le coût de réalisation de la nouvelle société est d’environ 70 milliards FCFA et sa mise en place est attendue dans 18 mois.

Faso-Rail est dotée d’un capital de 10 milliards FCFA dont 75% détenus par l’Etat et les 25% restants ouverts au secteur privé burkinabè.

Le réseau ferroviaire actuel est rudimentaire, vétuste et aux mains du privé étranger.

Agence d’Information du Burkina
CK/ab

Le Burkina crée une agence chargée de l’énergie atomique

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Le Burkina crée une agence chargée de l’énergie atomique

Ouagadougou, 14 août 2024 (AIB) – Le Burkina vient d’acter la création d’une agence de l’énergie atomique, a appris l’AIB mercredi de source officielle
Réuni en conseil des ministres autour du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement vient d’adopter un décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l’Agence burkinabè de l’Energie atomique (ABEA), a rapporté le ministre porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le Chef de l’État a «clairement indiqué que cette réalisation va permettre de garantir l’indépendance énergétique du Burkina Faso, l’industrialisation du pays et de faciliter l’accès à l’électricité partout sur le territoire national», a dit le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme au sortir du conseil des ministres tenu cet après-midi à Ouagadougou.

Agence d’Information du Burkina
CK/ab

Le Burkina crée une agence chargée de l’énergie atomique

 

Le Burkina crée une agence chargée de l’énergie atomique

Ouagadougou, 14 août 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, le Conseil des Ministres. Selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté un décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l’Agence burkinabè de l’Energie atomique (ABEA). Le ministre d’Etat, porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO a affirmé que le Chef de l’État a « clairement indiqué que cette réalisation va permettre de garantir l’indépendance énergétique du Burkina Faso, l’industrialisation du pays et de faciliter l’accès à l’électricité partout sur le territoire national ».

Pour le compte du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté deux rapports. Selon le ministre Serge Gnaniodem PODA, le premier rapport comporte deux décrets. Le premier consacre le transfert des Villages artisanaux au Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO). Quant au second décret, il vient consacrer la modification des statuts du SIAO pour prendre en compte les Villages artisanaux qui lui ont été transférés.

Le deuxième rapport est relatif à un décret portant création d’une société d’économie mixte dénommée Société de fabrication et de pose de rails (Faso Rails), dont le siège sera à Bobo-Dioulasso. « La création de cette société entre en droite ligne de la vision de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, qui a instruit le gouvernement de travailler à mettre en place, au niveau national, un réseau ferroviaire qui puisse relier les différents chefs-lieux de province », a soutenu le Ministre PODA.

D’un coût de réalisation d’environ 70 milliards FCFA, la mise en place de la société est attendue dans 18 mois, avec un capital de 10 milliards FCFA dont 75% détenus par l’Etat et les 25% restants ouverts au secteur privé burkinabè.

Au titre ministère de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté un décret portant modalités de prise en charge des prestations spécifiques des agents publics et des personnes ressources. Selon le ministre Aboubakar NACANABO, « il s’agit des prestations relatives à l’organisation des manifestations d’envergure internationale, des prestations pour lesquelles l’on fait appel à des personnes ressources hors de l’administration, des prestations liées à la formation, à tout ce qui est lié à l’organisation des concours, la prise en charge de certaines activités dans les écoles professionnelles et les universités ».

En outre, le Conseil a adopté, pour le compte du même ministère, un décret portant conditions et modalités d’exécution et de rétribution des prestations de protection rapprochée effectuée par le personnel de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale au profit des particuliers. Pour le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, ce décret vient non seulement règlementer la matière, mais aussi permettre à l’Etat d’avoir désormais un contrôle sur le détachement de ce personnel.

Pour le compte du ministère de la Santé, le Conseil a marqué son accord pour la gratuité des soins et des services de santé des cliniques mobiles au Burkina Faso. Selon le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU, l’adoption de ce décret va permettre d’améliorer l’accessibilité financière des populations cibles à ces services de santé. Il a précisé que cette gratuité des soins concerne la mammographie et le dépistage des lésions précancéreuses du col de l’utérus.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

 

Le Rwanda signe un accord de centrale nucléaire avec les États-Unis

Rwanda-USA-Nucléaire-Coopération

Le Rwanda signe un accord de centrale nucléaire avec les États-Unis

Ouagadougou, 14 août 2024 (AIB) – L’Autorité de l’énergie atomique du Rwanda (Raeb) a signé un accord avec l’entreprise américaine Nano Energy qui prévoit notamment la construction de petits réacteurs modulaires au Rwanda, selon des informations de Tass citant un journal américain.

Selon The New Times, un quotidien du Connecticut, Nano Energy accordera son assistance technique au Rwanda et assurera la formation d’experts nucléaires. Le Rwanda devrait également recevoir toute l’infrastructure moderne nécessaire.

Agence d’Information du Burkina
CK/ab

Ioba : Les populations curent à nouveau les caniveaux pour prévenir les inondations

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Ioba : Les populations curent à nouveau les caniveaux pour prévenir les inondations

Dano, 14 août 2024 (AIB) – Les populations de Dano ont participé au curage des caniveaux le samedi 10 août 2024 pour la 4e fois, à l’appel du président de la délégation spéciale (PDS) de ladite commune.

Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Dano, Denis Zanré, a organisé une campagne d’assainissement et de curage des caniveaux dans la ville de Dano.

Depuis le 13 juillet 2024, les habitants de la ville de Dano se sont mobilisés quatre samedis consécutifs pour curer les caniveaux et ramasser la terre qui les obstruait.

Des camions-bennes, des tracteurs et des motos tricycles ont transporté les ordures et la terre pour les convoyer vers les sites de dépotage.

La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo, née Sermé, et l’ensemble des corps constitués ont participé activement à cette opération d’assainissement, initiée par la délégation spéciale communale de Dano.

Le PDS de la commune de Dano, Denis Zanré, a salué la mobilisation remarquable des jeunes et surtout des femmes, qui sont restées constantes dans leur engagement.

Selon lui, cette campagne s’inscrit dans le cadre de l’initiative présidentielle pour le développement communautaire.

Il a remercié les autorités provinciales pour leur participation effective, ainsi que les opérateurs économiques pour leur soutien.

Pour la première responsable de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé, cette activité fait partie des mesures préventives pour éviter d’éventuelles inondations.

Des opérations similaires doivent se dérouler dans les autres communes du Ioba, en accompagnement de la mise en œuvre du plan d’organisation des secours (ORSEC) dans chaque circonscription, a-t-elle précisé.

Mme Adenyo a exhorté les habitants des zones à risque à prendre des dispositions pour éviter les dégâts matériels et surtout les pertes en vies humaines causées par les fortes pluies annoncées pour cette année.

Au cours de cette campagne d’assainissement, les riverains des caniveaux et autres usagers ont été invités à ne plus utiliser les caniveaux pour déposer les ordures et les sachets plastiques.

Agence d’information du Burkina
SZ/ATA/Ck

Prévention des risques biotechnologiques: Le règlement régional expliqué à Bobo-Dioulasso

Prévention des risques biotechnologiques: Le règlement régional expliqué à Bobo-Dioulasso

Ouagadougou, 14 août 2024(AIB)-L’Agence nationale de Biosécurité (ANB) a organisé un atelier de vulgarisation du règlement régional « C/REG.04/09/2020 » relatif à la prévention des risques biotechnologiques dans l’espace CEDEAO-UEMOA-CILSS, le mercredi 14 août 2024 à Bobo-Dioulasso. Les participants de cet atelier sont des acteurs nationaux parties prenantes des questions de biosécurité.

L’Agence nationale de Biosécurité (ANB) souhaite faire connaître davantage le règlement régional « C/REG.04/09/2020 » relatif à la prévention des risques biotechnologiques dans l’espace CEDEAO-UEMOA-CILSS.

C’est dans ce cadre qu’elle a organisé, le mercredi 14 août 2024 à Bobo-Dioulasso, un atelier de vulgarisation dudit règlement au profit d’acteurs nationaux impliqués dans les questions de biotechnologie.

Ces acteurs proviennent de différents secteurs ministériels, de la société civile, d’organisations non gouvernementales (ONG) et d’experts en biotechnologie.

Au cours de cette journée, deux communications ont été présentées aux participants : une présentation succincte de l’ANB et une communication sur le règlement en question.

Pour le Directeur général (DG) de l’ANB, Dr Koussao Somé, ce règlement régional est important car il vient combler les insuffisances de la loi nationale votée en 2012.

Selon Dr Somé, le règlement régional prend mieux en charge, par rapport à la loi nationale, la question des organismes génétiquement modifiés (OGM).

Il a également ajouté que ce règlement permet de résoudre les éventuels problèmes transfrontaliers entre pays voisins de l’espace.

« Quand vous pouvez travailler dans le même espace avec le même règlement, c’est plus intéressant », a affirmé le DG de l’ANB.

Le règlement permet non seulement de réguler les OGM et les produits issus des OGM, mais également de prendre en compte les biorisques qui peuvent survenir.

Une innovation permise par le règlement régional, selon Dr Somé, est le recrutement des membres des comités scientifiques.

En effet désormais, il est possible de recruter des spécialistes du domaine pour effectuer ce travail, ce qui n’était pas prévu dans la loi nationale.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le gouverneur des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique chargé des libertés publiques, de la prévention et de la gestion des conflits, Souleymane Drabo.

Pour M. Drabo, c’est en raison des impacts que les OGM peuvent avoir sur le développement social, économique et durable de la région ouest-africaine que le conseil des ministres en charge de la biosécurité de la CEDEAO a adopté, le 5 septembre 2020 à Niamey, au Niger, le règlement « C/REG.04/09/2020 » qui est entré en vigueur le 23 septembre 2023.

François Tani, président d’une OSC, la Fédération nationale des agriculteurs biotechnologiques, a déclaré que cet atelier permet une participation active de la population, surtout à un moment où elle est sensible à la question des OGM.

Il convient de souligner que cet atelier de vulgarisation a bénéficié du soutien financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Agence d’information du Burkina

Forum Armée 2024: Rencontre entre les autorités militaires du Burkina du Niger et de la Russie

Burkina-AES-Russie-Armée-Coopération

Forum Armée 2024: Rencontre entre les autorités militaires du Burkina du Niger et de la Russie

Ouagadougou, 14 août 2024 (AIB) – Le ministre burkinabè de la Défense, le général Kassoum Coulibaly, le directeur du département des relations extérieurs du ministère nigérien de la Défense ont eu un entretien avec Le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov lors du forum Armée 2024, a annoncé le ministère russe de la Défense, rapporte Tass.

«Dans le cadre du forum international militaro-technique Armée 2024, des réunions de travail ont eu lieu entre le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, et le ministre de la Défense et des Anciens combattants du Burkina Faso, Kassoum Coulibaly, et le directeur du département des relations extérieures et de la coopération militaire du ministère de la Défense nationale de la République du Niger, le colonel Hamadou Djibo Bartie.

Au cours d’un entretien, les parties ont discuté des domaines de coopération prometteurs dans le domaine de la défense, ainsi que des questions relatives au renforcement de la sécurité en Afrique de l’Ouest», a indiqué le ministère russe de la Défense cité par Tass.

Le forum Armée 2024 se tient au Centre de congrès et d’exposition Patriot où sont exposés des échantillons d’armes, d’équipements militaires et spéciaux.
L’agence TASS qui donne l’information est le partenaire médiatique général du forum Armée 2024.

Agence d’Information du Burkina Faso
CK/ab

Les migrants africains vers Europe viennent principalement du Nigeria, de Côte d’Ivoire et de Guinée, selon un rapport

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Les migrants africains vers Europe viennent principalement du Nigeria, de Côte d’Ivoire et de Guinée, selon un rapport

Ouagadougou, 14 août 2024 (AIB) – Les Africains candidats à l’immigration en Europe viennent principalement du Nigeria, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, selon un rapport d’organisations onusiennes et de Mixed migration Centre.

Le rapport souligne que les crises terroristes et l’instabilité politique au Soudan, au Mali et au Burkina Faso ont aussi contribué à accroitre le flux migratoire vers l’Europe.

Le nombre de personnes ayant péri en traversant le désert du Sahara est estimé à 1180 entre janvier 2020 et mai 2024. Ce nombre est considéré comme étant en deçà de la réalité sur le terrain, toujours selon le rapport.

Le rapport qui met l’accent sur la migration terrestre rappelle que les migrants, dans leur aventure, sont exposés à des risques d’enlèvement, de violences sexuelles en plus de la mort.

Agence d’Information du Burkina
CK/ab

Le Français Bernard Arnault, patron de LVMH, éjecté du podium des plus grandes fortunes

SOCIÉTÉ: ÉTATSUNIS-FRANCE-FORTUNES-CLASSEMENT

Le Français Bernard Arnault, patron de LVMH, éjecté du podium des plus grandes fortunes

NEW YORK, 14 août. /TASS/. Bernard Arnault, patron du géant du luxe LVMH, n’est plus sur le podium des plus grandes fortunes de la planète, seuls les Américains y sont présents, selon le classement Bloomberg Billionaires Index (BBI).

Selon l’agence, le propriétaire de X et Tesla, Elon Musk, reste le leader du classement avec une fortune de 235 milliards de dollars. Le fondateur du détaillant en ligne américain Amazon, Jeff Bezos, continue d’occuper la deuxième place, sa fortune est estimée à 193 milliards de dollars, suivi par le patron de Meta, Mark Zuckerberg, avec une fortune de 188 milliards de dollars, estimée la veille à 183 milliards de dollars.

Le Français est tombé à la quatrième place du classement avec une fortune de 184 milliards de dollars. Ainsi, le podium des fortunes de la planète est occupé uniquement par des ressortissants américains. M. Arnault est le seul non-Américain dans le top 10 du classement.

Bloomberg publie son classement depuis mars 2012, qui comprend des données sur les 500 plus grosses fortunes du monde.

Avec TASS

Il y a un an, le Niger a accusé la France d’avoir libéré des terroristes qui ont ensuite planifié une attaque

Niger-France-Tensions-Rappel

Il y a un an, le Niger a accusé la France d’avoir libéré des terroristes qui ont ensuite planifié une attaque

Ouagadougou, 14 août 2024 (AIB) – Le Niger a accusé la France, il y a un an, d’avoir libéré des terroristes de manière unilatérale et d’avoir violé son espace aérien dans une logique de déstabilisation du pays.

Dans un communiqué du 9 août 2023, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) avait révélé que la France a «d’une façon unilatérale libéré des terroristes prisonniers» qui ont ensuite pris part à une réunion de planification d’une attaque de positions militaires dans la zone des trois frontières.

Pour le CNSP il s’agissait d’ «un véritable plan de déstabilisation » du Niger qui vise à discréditer les nouvelles autorités pour les priver du soutien populaire et pour créer un sentiment d’insécurité généralisée dans le pays.

La France avait aussitôt rejeté tout en bloc, expliquant que le vol de son aéronef militaire s’est fait en collaboration avec les Nigériens et qu’elle n’avait procédé à aucune libération de terroristes.
Il y a un an aussi, la France a suspendu ses accords militaires avec le Niger. En réponse, le Niger avait tout simplement dénoncé ces accords contraires à sa nouvelle vision et à sa volonté de souveraineté.

Agence d’Information du Burkina
CK/ab

Gourma/Education : 30 élèves de lycées et collèges s’initient à écriture journalistique

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Gourma/Education : 30 élèves de lycées et collèges s’initient à écriture journalistique

Fada N’Gourma, 14 août 2024 (AIB)- La Direction générale de la communication et des médias (DGCM) a organisé, les 12 et 13 août 2024 dans la cité de Yendabili, un atelier sur l’initiation à l’écriture journalistique, au profit de 30 élèves de lycées et collèges avec leurs encadreurs.

L’atelier de 48 heures sur l’écriture journalistique au profit des élèves du post-primaire et du secondaire de la région de l’Est du Burkina Faso, est une initiative de la Direction générale de la communication et des médias (DGCM), en partenariat avec le Fond des nations unies pour l’enfance (UNICEF).

Pour le Directeur général adjoint (DGA) de la communication et des médias, Alban Kini, il s’agit d’une sorte de mesure d’accompagnement du concours « ‘Galian Kids » initié lors de la dernière édition de la nuit des Galian (récompense des professionnels des médias), tenue le 14 juin 2024.

M. Kini a rappelé qu’au cours de cette nuit visant à célébrer l’excellence dans le journaliste au Burkina Faso, l’UNICEF a octroyé quatre prix à des élèves disposant de supports médiatiques dans leur établissement et ayant postulé au concours dédié à leur catégorie.

Selon le DGA,  l’initiation des scolaires à l’écriture journalistique vise, non seulement, à améliorer leurs productions lors des prochaines éditions des Galian Kids, mais aussi et surtout, à susciter en eux l’envie de devenir journalistes.

Cette formation en écriture journalistique, a poursuivi Alban Kini, devrait  permettre aux apprenants de comprendre les principes fondamentaux du métier de journalisme.

A en croire le Directeur général adjoint de la communication et des médias, les élèves participants, durant les deux jours, ont appris des connaissances sur quatre genres journalistiques, à savoir, la brève, l’interview, le reportage et le compte-rendu.

Au termes des 48 heures de travaux, organisateurs, accompagnateurs et bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction.

L’élève de la classe de 4e II du lycée communal polyvalent de Fada N’Gourma, Artur Ouôba a souligné que la formation leur a appris beaucoup de choses qui vont les préparer à devenir plus tard de bons journalistes.

Il a dit qu’il est intéressé par le métier du journaliste car celui-ci permet de diffuser des informations qui sont très utiles.

Mademoiselle Pascaline Dina Lompo, de classe de 1re A4 du lycée Diaba Lompo, emboite la même trompette. Selon elle, les notions en écriture journalistique apprises durant la formation,  pourraient lui permettre de  réaliser son rêve de ressembler aux journalistes qu’elle voit à la télévision.

La formation organisée par la DGCM et financée par l’UNICEF, s’est déroulée simultanément à Fada N’Gourma (Est) et à Gaoua (Sud-ouest). Une formation similaire a été organisée, début juillet 2024, à Ouahigouya (Nord) et à Kaya (Centre-nord).

Aux dires des organisateurs, la formation devrait  s’étendre à l’ensemble des 13 entités administratives du pays.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

 

Burkina : Lutte contre la criminalité urbaine et la maladie de la fièvre typhoïde à la Une des quotidiens Burkinabè

Burkina- Presse- Revue

Burkina : Lutte contre la criminalité urbaine et la maladie de la fièvre typhoïde à la Une des quotidiens Burkinabè

Ouagadougou, 14 août 2024 (AIB)- Les parutions de ce mercredi font échos de la saisie de 9 720 cartouches de produits chichas expirés et de la drogue par la police nationale dans la ville de Bobo-Dioulasso.

«Lutte contre la criminalité urbaine : 9 720 cartouches de produits chichas expirés et de la drogue saisies », affiche à sa une le quotidien d’Etat Sidwaya.
Selon le journal, c’est grâce à la collaboration de la population qu’un magasin dans lequel était stocké 810 cartons de produits chichas expirés a été localisé.

Ces produits ont été introduits illégalement par des sociétés de transport en commun.
En outre, une autre saisie a été réalisée des mains des femmes de nationalité étrangère. En effet, le mode opératoire de ces dames consistait a caché soigneusement la drogue dans des sacs à mains ainsi que des sacs d’effet d’habillement.

Le quotidien privé le Pays ajout que la valeur globale de l’ensemble de toutes ces saisies s’élèves à plus de 90 millions.
La Police nationale remercie l’ensemble des citoyens qui œuvre auprès des forces de sécurité et les exhorte à rester vigilants en continuant à dénoncer les cas suspects.
Sous un autre registre, le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga affiche « fièvre typhoïde : le diagnostique est difficile à cause de l’automédication et du retard de consultation ».

Le journal rapporte que la fièvre typhoïde est une maladie liée à la saison pluvieuse et à la saleté. Le diagnostic de cette maladie est difficile du faite de l’automédication ou du retard de consultation.

Il poursuit pour dire que les mesures de prévention passent par la vaccination et le respect d’un certain nombre de mesures d’hygiène.

Agence d’information du Burkina
BA/hb/bz

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE préside ce mercredi 14 août 2024, l’hebdomadaire Conseil des ministres.

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE préside ce mercredi 14 août 2024, l’hebdomadaire Conseil des ministres.

Des dossiers inscrits à l’ordre du jour seront examinés et des décisions importantes prises pour la bonne marche de la Nation.

Elon Musk cité dans un procès pour cyberharcèlement intenté par l’algérienne Imane Khelif

SPORT: JO2024-KHELIF-MUSK-PLAINTE

Elon Musk cité dans un procès pour cyberharcèlement intenté par l’algérienne Imane Khelif

PARIS, 14 août. /TASS/. Elon Musk, Donald Trump et la romancière Joanne Rowling, devenue célèbre grâce à sa série de romans sur Harry Potter, sont cités dans une plainte pénale déposée auprès des autorités françaises pour de prétendus « actes de cyberharcèlement aggravé » contre la boxeuse algérienne et nouvelle championne olympique Imane Khelif. Cette information a été communiquée au magazine Variety par l’avocat de l’athlète, Nabil Boudi.

« J.K. Rowling et Elon Musk sont cités parmi d’autres dans le procès », a déclaré M. Boudi, ajoutant que Donald Trump ferait partie de l’enquête. « Trump a tweeté [écrit sur X], donc qu’il soit ou non cité dans notre procès, il sera inévitablement examiné dans le cadre de l’accusation ». « Ce que nous demandons, c’est que le parquet enquête non seulement sur ces personnes, mais sur toutes les personnes qu’il estime nécessaires. Si l’affaire est portée devant un tribunal, ces personnes seront jugées », poursuit l’avocat.

M. Boudi a également affirmé que bien que la plainte ait été déposée en France, « elle pourrait viser des personnalités à l’étranger », soulignant que « le parquet de lutte contre les discours de haine en ligne a la possibilité de formuler des demandes d’entraide judiciaire avec d’autres pays ».

Les performances aux épreuves de boxe de l’Algérienne Imane Khelif et de la Taïwanaise Lin Yu-ting, qui ont été disqualifiées des Championnats du monde de 2023 en raison d’un échec aux tests de genre, ont suscité un vaste débat parmi le public sportif. Aux Jeux olympiques de Paris, les deux athlètes ont remporté chacune une médaille d’or.

Avec TASS

Hommage rendu ce 13 août à Kuilga Emmaneul Yaméogo et Nonilobal Brice Hien, les néo-retraités du ministère de l’énergie et des mines.

Hommage rendu ce 13 août à Kuilga Emmaneul Yaméogo et Nonilobal Brice Hien, les néo-retraités du ministère de l’énergie et des mines.

Agence d’Information du Burkina

Bobo-Dioulasso : 9720 cartouches de produits chichas périmés et de la drogue saisies par la Police nationale

Burkina-Sécurité-Stupéfiants-Saisie

Bobo-Dioulasso : 9720 cartouches de produits chichas périmés et de la drogue saisies par la Police nationale

Ouagadougou, 13 août 2024 (AIB) – Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins a saisi, dans deux opérations distinctes, des plaquettes de cannabis des mains de femmes de nationalité étrangère ainsi que 9720 cartouches de chichas périmés introduits frauduleusement sur le marché.
La valeur globale des saisies, effectuées courant juillet 2024, est estimée à plus de 90.millions FCFA selon le SRPJ, basé à Bobo-Dioulasso.

Les plaquettes de cannabis saisies aux mains des femmes «étaient soigneusement enfouies dans leurs sacs. En effet, le mode opératoire de ces dames consistait à se rendre dans un pays voisin d’où elles s’approvisionnaient en drogue. Cette drogue était soigneusement cachée dans des sacs à main et des sacs d’effets d’habillement.

Elles (les dames) empruntaient par la suite les véhicules de transport en commun pour se rendre dans leur pays d’origine en transitant par Bobo-Dioulasso où une partie était écoulée sur place par leurs complices», explique la police.

La police a signalé avoir ramassé d’autres plaquettes abandonnées par des trafiquants en fuite sur des axes criminogènes.

Quant aux tabamels de chichas, ils ont été saisis grâce à la collaboration des populations qui ont orienté les agents vers un magasin clandestin à l’intérieur de Bobo-Dioulasso.

Les enquêteurs, explique la police, y ont découvert ces produits stockés dans 810 cartons, rentrés illégalement sur le territoire burkinabè via les sociétés de transport en commun.

La Police nationale a réitéré ses remerciements aux citoyens qui œuvrent au quotidien aux côtés des Forces de sécurité pour combattre l’insécurité sous toutes ses formes. Elle les exhorte à toujours demeurer vigilants et à continuer de dénoncer les cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.

Agence d’Information du Burkina
Photo; Police nationale

Sonko et Faye démarchent des passagers pour un train à terre (commentaire)

Sonko et Faye démarchent des passagers pour un train à terre (commentaire)

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko veut persuader la Confédération des Etats du Sahel de revenir au sein de la CEDEAO. Il s’est rendu ce mardi 13 août 2024 à Bamako pour convaincre le Premier ministre Choguel Maïga et le président Assimi Goïta d’oublier les sanctions infligées à leur pays pour revenir au sein de cette institution sous-régionale.

Avant lui, son président Diomaye Faye s’était aussi rendu à Bamako puis à Ouagadougou, le 30 mai 2024, pour la même cause. Et si Ousmane Sonko et Diomaye Faye, les nouveaux dirigeants sénégalais annoncés comme des acteurs de la rupture, s’occupaient d’abord de la concrétisation de la monnaie unique de la CEDEAO et des réformes nécessaires qu’ils ont souhaitées pour cette institution ? Les populations ouest africaines ont besoin de preuves que la CEDEAO est encore viable et utile et que son gouvernail se trouve dans les mains de nos chefs d’Etat.
Faut-il le rappeler, la monnaie unique de la CEDEAO devrait voir le jour en 2004 à travers un processus accéléré d’intégration monétaire. 20 ans plus tard, beaucoup de rendez-vous manqués mais toujours pas de monnaie unique et demain n’est pas la veille.

Les questions d’intégration économique et de souveraineté monétaire évoquées dès 1987 dans le cadre du programme de coopération monétaire ne font plus parties des préoccupations de cette institution qui se présente de plus en plus sous les apparences d’un organisme spécialisé à veille citoyenne et à la certification des processus démocratiques en Afrique de l’ouest. N’a-t-elle pas envoyé des observateurs électoraux lors des consultations présidentielles en 2020 au Togo (22 février), en Guinée (18 octobre), en Côte d’Ivoire (31 octobre), au Burkina Faso (22 novembre), au Ghana (7 décembre) et au Niger (27 décembre) ? Et pendant ce temps, au même moment donc, le terrorisme paralysait le Sahel sans une réaction musclée de la CEDEAO contre les groupes terroristes et leurs soutiens.

Plutôt que de négocier le retour du Burkina Faso, du Mali et du Niger au sein de la CEDEAO, les dirigeants sénégalais devraient pouvoir mettre leur énergie positive à remettre sur de rails cette institution afin qu’elle redevienne fiable et utile aux peuples.

Les chantiers ne manqueront pas. En plus des textes à revoir pour les récentrer sur les objectifs originels et sur les vrais enjeux de l’Afrique de l’ouest, les peuples aimeront sans doute voir que les capitaux des différents ports de l’espace communautaires sont ouverts aux citoyens et aux Etats ouest africains de sorte à ce qu’il n’y ait jamais de blocage de marchandises en partance pour un pays, pour quelque raison que ce soit. On pourrait aussi penser à réaliser des projets d’intérêt sous-régional en mobilisant les ressources auprès des citoyens de la CEDEAO afin de concrétiser des rêves communs En tous les cas, d’importants projets structurants, les rails par exemple, dorment dans les tiroirs et attendent des leaders pour être mis en œuvre.

Et puis, on se demande bien en quoi le retrait des pays de l’AES de la CEDEAO peut nuire au fonctionnement de cette institution qui compte encore 12 membres, soit le double des membres de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC, 6 Etats). D’autant plus que les absents sont souvent présentés comme de petits poucets comparativement aux géants Nigéria-Ghana côté anglophone, Côte d’Ivoire-Sénégal côté francophone, les locomotives de la région.

Il faut aussi rappeler que le Burkina Faso, le Niger et le Mali, restent toujours suspendus de la CEDEAO. Si Sonko et Faye se battent pour un bien partagé, et il n’y a pas de raison de douter d’eux, ils doivent au moins savoir que la France gaulliste et souverainiste a quitté l’organisation militaire intégrée de l’OTAN en 1966. La France a réintégré le commandement unifié de l’OTAN en 2009, sans que personne ne l’ait démarchée. Tandis que la Suède vient de briser sa neutralité historique pour se mettre sous la protection de l’Otan.

L’approche judicieuse des nouveaux dirigeants sénégalais devrait donc être de lancer la machine, de lever les doutes sur la CEDEAO perçue désormais comme un instrument aux mains de l’impérialiste puis que ses bonnes actions se résument en termes de sanctions iniques et affreuses contre ses propres

membres. Tout autre pari est perdu d’avance.
Mouor Aimé KAMBIRE

Religion : plus de 250 anciens jécistes réfléchissent à N’Djamena

Religion : plus de 250 anciens jécistes réfléchissent à N’Djamena

Ouagadougou, 13 août 2024 (AIB) – Plus de 250 délégués du Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique (RAJA) ont réfléchi, du 4 au 9 août 2024 à N’Djamena (Tchad), sur leur contribution à la construction d’un laïcat responsable au service de l’Église et de la société en Afrique. C’était à l’occasion de leur 11ᵉ Assemblée Générale Panafricaine (AGP).

« La contribution du RAJA à la construction d’un laïcat responsable au service de l’Église et de la société en Afrique », tel était le thème de la 11ᵉ Assemblée Générale Panafricaine du Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique (RAJA) qui s’est tenue du 4 au 9 août 2024 à N’Djamena, au Tchad.

Le lancement des activités marquant l’AGP s’est déroulé au cours de la messe d’ouverture le dimanche 4 août 2024 à la Cathédrale Notre-Dame de la Paix de N’Djamena, présidée par Mgr Ditangar Goethe Edmond, archevêque métropolitain de N’Djamena.

Le président en exercice du RAJA, Clotaire Deguenon, a indiqué que cette assemblée générale marque le début d’une nouvelle ère au sein du RAJA.

Dans son allocution, il a rappelé que depuis plusieurs années, les AG se déroulent en deux sessions : une session d’étude et une session statutaire.

La première session permet d’actualiser les connaissances des membres dans des domaines spécifiques relatifs à l’actualité et à leur foi.

La seconde session, quant à elle, leur offre l’occasion de s’informer sur la vie du RAJA/pays à travers les rapports présentés, d’ajuster leurs textes et de procéder à l’élection d’un nouveau bureau.

Les plus de 250 délégués présents sont venus de 11 pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Kenya, le Tchad et le Togo.

Le Burkina Faso, pays abritant le siège du RAJA, a eu une délégation composée de 10 membres, dont un prêtre et une sœur religieuse.

La première session, qui a duré 2 jours, a débuté par la conférence inaugurale animée par Mgr Joachim Kouraleyo Tarounga, évêque de Moundou.

À sa suite, les différents intervenants qui se sont succédé ont livré des communications sur l’extrémisme violent en Afrique.

Parmi les différentes thématiques abordées, l’on peut retenir, entre autres, la problématique de l’exclusion et de la marginalisation socio-économique et politique des jeunes dans l’espace du Sahel ; l’employabilité des jeunes et leur droit aux services sociaux de base, ainsi que l’éducation aux droits de l’homme comme outil de résilience face à l’extrémisme violent.

Il a aussi été traité le thème de l’impact de l’extrémisme violent sur les femmes à travers la communication « Intégration de la dimension genre dans les efforts de prévention de l’extrémisme violent ».

Des échanges fructueux ont permis aux participants de mieux comprendre les enjeux de la crise au Sahel, ses conséquences ainsi que la nécessité pour tous de s’engager sans ménager d’efforts dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme en Afrique et, partant, dans le monde.
Agence d’information du Burkina

Des journalistes burkinabè découvrent la représentation du CBC au Togo

5- Une vue des locaux du CBC au Togo.

Des journalistes burkinabè découvrent la représentation du CBC au Togo

Ouagadougou, 14 août 2024(AIB)-Des journalistes burkinabè ont visité, la représentation du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) de Lomé au Togo, le jeudi 1er août 2024. Cette activité qui s’inscrit dans le cadre d’un voyage de presse pour une immersion sur le corridor Ouagadougou-Lomé, a permis aux hommes des médias  de s’imprégner des missions de la structure et d’échanger avec ses partenaires impliqués dans la gestion du fret via le port autonome de Lomé.

Le Conseil burkinabè des chargeurs(CBC) est un acteur majeur dans la chaine des transports et de la logistique au Burkina Faso. Pour mener à bien ses missions, l’institution a travaillé à son maillage le long des corridors de desserte et dans les ports de transit d’Abidjan en Côte d’ivoire, de Tema au Ghana, de Cotonou au Benin et de Lomé au Togo. Dans la capitale togolaise, la représentation du CBC est située dans la zone portuaire de la ville.

Logé dans un bâtiment de R+ 1, il est animé par une vingtaine d’agents. La salle d’attente grouille toujours d’usagers qui viennent pour des formalités diverses. A pas de courses, son premier responsable, Boukari Ouédraogo, a fait découvrir aux journalistes tous les services. Du bureau des opérations à la comptabilité en passant par l’enregistrement des frets, les hommes des médias ont pu toucher du doigt le fonctionnement de la représentation.

6- Le représentant du CBC, Boukari Ouédraogo, échangeant avec les acteurs routiers sur la question du parking.

Elle dispose, selon Boukari Ouédraogo, d’autres bureaux locaux dans les villes de Tsévié, Tabligbo et dans la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA). « Nous avons pour mission de gérer le fret du commerce extérieur du Burkina Faso », a-t-il confié.

A ce titre, la représentation du Togo collabore avec la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), le Conseil national des chargeurs du Togo, le port de Lomé et bien d’autres acteurs de la communauté portuaire.

Pour plus d’efficacité dans l’exercice de sa mission, a fait savoir Boukari Ouédraogo, la représentation du CBC au Togo travaille avec des systèmes d’information moderne qui permettent, dès l’arrivée du navire, d’examiner les déclarations de fret déposées par les transitaires.

1- Le représentant du CBC au Togo, Boukari Ouédraogo : « Le CBC est au service des chargeurs à travers l’optimisation de la chaine des transports ».

C’est sur cette base, a-t-il expliqué, que la répartition du fret qui est de 1/3 ou 2/3  est faite quand la marchandise vient par voie maritime et reparti à 50%, si elle provient du marché local. Après cela, a-t-il ajouté, il y a l’enlèvement de la marchandise au port suivi d’autres procédures jusqu’à qu’au chargement.

L’assistance des chargeurs, une priorité

A l’issue de cette étape, il y a la délivrance du bon de chargement et du Bordereau de suivi du trafiquant routier (BSTR) pour des produits ordinaires et d’hydrocarbures et un Bordereau de suivi des véhicules importés(BSVI) pour véhicules importés.

« Au-delà du suivi de fret,  le plus important pour nous est l’assistance des chargeurs », a insisté M. Ouédraogo, soulignant qu’il y a, parfois, des difficultés dans les ports liées aux aires de dépotage, de stockage et avec la douane. En vue de la résolution de ces soucis, le CBC intervient auprès de ces acteurs pour faciliter l’enlèvement des marchandises.

2- Pour le chef de bureau des opérations du CBC Togo, Khamya Koné Diao, plus d’une centaine de déclarations de fret sont enregistrés par jour.

Des dires  du représentant du CBC, le port autonome du Togo est le plus prisé par les pays de l’hinterland comme le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Et, cela, a-t-il laissé entendre, s’est accentué par la situation géopolitique marquée par la situation sécuritaire et la création de l’Alliance des Etats du Sahel(AES).

Selon le chef de bureau des opérations, Khamya Koné Diao, près d’une centaine de déclarations de fret sont enregistrés par jour. « Ces déclarations peuvent correspondre à 150 ou 300 camions », a-t-il précisé. Malgré cette affluence, les usagers du CBC Togo apprécient la diligence dans le traitement de leur dossier.

3- Le chauffeur routier, Issifou Tchanondo, a reconnu la diligence dans le traitement des dossiers.

Sont de ceux-là, Issifou Tchanondo. Il est conducteur de camion sur le corridor Ouaga-Lomé. Après avoir rempli toutes les formalités, a indiqué attendre son bon de chargement. « Tout se passe bien ici entre nous et le CBC », a affirmé M. Tchanondo.

Toutefois, avec le flux important du transit, la représentation du CBC au Togo, selon Boukari Ouédraogo, fait face à des difficultés liés au non respect des délais de franchise, aux fausses déclarations de certains transitaires, d’autres liés au transfert des containers sur la plateforme de Pia et à l’étroitesse des parkings.

Dans ce sens, le chauffeur routier, Abdel Wahab, a saisi l’occasion pour lancer un appel à l’effet de les trouver un parking pour les longs temps d’attentes. In situ, le représentant du CBC a informé qu’un terrain de 11 hectares a été acquis, dans la localité d’Adétikopé, à une vingtaine de km de Lomé, pour y ériger un parking commode.

4- Selon la représentante du CCI-BF au Togo, Bintou Francine Zongo : « Nous travaillons en intelligence avec le CBC pour la bonne gestion du fret ».

« Nous travaillons à résoudre le problème de parking qui se pose sur le corridor », a rassuré Boukari Ouédraogo. Il a, par ailleurs, souligné que sa structure entretient de bonnes collaborations avec ses partenaires dont la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Sa représentante au Togo, Bintou Francine Zongo, a, en effet, soutenu travailler toujours en synergie avec le CBC pour l’accompagnement conséquent des operateurs économiques burkinabè pour la facilitation le transport des marchandises sur le corridor.

«  Nous avons les mêmes acteurs économiques que nous accompagnons et nous travaillons dans la cohésion pour aplanir les préoccupations des transporteurs du fret », a confié Bintou Francine Zongo. Cet avis est partagé par le délégué portuaire de la Faitière unique des transporteurs routiers du Burkina(FUTRB), Mahamadou Djigma.

A l’entendre, le  FUTRB est en tandem avec le CBC pour la gestion du fret pour qu’il arrive à temps au Burkina Faso. « Le CBC nous a ouvert ses portes et travaillons ensemble pour la transparence des choses », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

Soumaïla BONKOUNGO depuis Lomé

Burkina: les USA offrent du matériel médico-technique d’environ 198 millions au pays

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Burkina: les USA offrent du matériel médico-technique d’environ 198 millions au pays

Ouagadougou, 13 août 2024 (AIB)- Les États unis d’Amérique à travers leur agence pour le développement international a remis hier lundi au ministère burkinabè en charge de la santé, un lot de matériels médico-technique, d’une valeur d’environ 198 millions FCFA.

Le secrétaire général du ministère en charge de la santé, Dr Issa Ouédraogo a reçu de l’Agence américaine pour développement international (USAID) des équipements médico-techniques estimés à environ 198 millions FCFA.

Le don se compose de matériels de réanimation de nouveau-né, de tables d’examens et d’accouchement, d’instruments chirurgicaux et autoclaves pour la stérilisation.

Selon la représentante de l’USAID, Alyson Mac Ferland, ce matériel qui est un catalyseur de vie, symbolise l’engagement de son pays à offrir à chaque femme et chaque enfant, un avenir plus sain et plus sûr.

Pour elle, l’amélioration du bien-être des mères, des nourrissons et des enfants constitue une priorité de santé publique importante pour les États unis d’Amérique et le Burkina Faso.

Pour sa part, le Secrétaire général, du ministère, Issa Ouédraogo a indiqué que ces équipements vont améliorer le plateau technique des formations sanitaires et par la même occasion, contribuer à la fourniture de services de qualité au profit des populations.

Selon le Secrétaire général, cet acte s’inscrit dans la dynamique du gouvernement de renforcer les capacités opérationnelles des formations sanitaires pour des soins de qualité.
Il a par ailleurs saisi l’occasion pour remercier le peuple américain avant d’ajouter que ce don va soulager les bénéficiaires.

Le matériel a été acquis dans le cadre de la mise oeuvre du Project Momentum Integrated Health Resilience (#MIHR).
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

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