Opération Permis de conduire 2024 : Des tentatives d’arnaque signalées à Ouahigouya
Ouahigouya 07 juin 2024 (AIB)-Des individus mal intentionnés tentent de soutirer illégalement des sommes d’argent aux candidats de l’opération permis de conduire lancée par le ministère de la Jeunesse, a appris l’AIB.
Le Ministère de la jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi (MJFPE) a relancé au cours du mois de mai, l’opération permis de conduire (OPC) avec pour objectif de réduire l’incivisme routier des jeunes à travers des activités d’éducation à la sécurité routière, et d’améliorer leur employabilité en vue de leur insertion socio-professionnelle.
Après la période de sélection et de tirage au sort des candidats, de malignes personnes se sont engagées à arnaquer les postulants à l’OPC, a appris l’AIB.
Des témoignages concordants dans la cité de Naaba Kango, font état de tentatives d’escroqueries d’individus mal intentionnés qui prennent contact avec des jeunes pour leur soutirer la somme de 35.200FCFA via les téléphones mobiles afin de faciliter ou confirmer leur inscription à l’OPC.
Cette situation a amené les organisations de la jeunesse à tirer la sonnette d’alarme pour circonscrire l’arnaque.
La direction régionale Nord de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi a à travers une note, a invité les jeunes présélectionnés et sélectionnés à la plus grande prudence afin de bloquer le réseau d’arnaqueurs.
Au total 1306 bénéficiaires devront être recrutés sur le territoire national pour la formation au permis de conduire de catégorie B1, C et D.
Agence d’Information du Burkina
PN/ata
Attention : photo d’archive et d’illustration
Nahouri : La clinique Shalom classée parmi les meilleures formations sanitaires du Burkina
Pô, (AIB)-Les responsables de la clinique Shalom de Pô, ont présenté ce vendredi 06 juin 2024, leur rang de 3e place, obtenue dans le cadre de la certification des formations sanitaires au Burkina Faso organisée par le ministère de la santé. C’est le ministre en charge de l’Education nationale, Jacques Sosthène Dingara, qui a présidé la cérémonie.
La certification est une démarche progressive de labellisation des formations sanitaires suivant la performance de leur système de management de la qualité.
Offrir des soins de qualité aux populations dans des meilleures conditions, c’est l’un des objectifs du département en charge de la Santé.
La certification des formations sanitaires par ce département a donc pour objectif de créer une saine émulation entre ces dernières d’une part et d’autres parts, encourager le personnel soignant.
Pour cette édition 2023, la Clinique Shalom de Pô, âgée seulement de 8 ans, s’est hissée à la 3e place, parmi les 113 cliniques auditées sur l’ensemble du territoire national.
Pour le directeur général de la clinique, Dr Romond Sia, hepato-gastro-entérologue, ce rang occupé par sa formation sanitaire est une invite à l’ensemble du personnel à une quête permanente de l’excellence, un engagement individuel et collectif pour garder jalousement cette place ou même viser l’étoile.
Il a sollicité des conseils et l’accompagnement de tous, pour relever les défis qui se présenteront à eux.
La directrice régionale en charge de la santé du Centre-Sud, Dr Anata Doro/Soré, a félicité les responsables au nom des autorités du département de la santé pour ce rang qui honore toute la région.
« Sur plus de 208 critères soit 921 points, si la Clinique Shalom se hisse à la 3e place, c’est que le personnel à cultiver l’excellence au-delà du devoir de soigner. J’invite les autres formations sanitaires à emboiter le pas de Shalom », a-t-elle conclu.
Le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a au nom du gouverneur de la région du Centre-Sud traduit ses admirations à l’endroit des responsables de la clinique Shalom pour la performance en s’imposant parmi les meilleures.
Il a souhaité que cette abnégation au travail contamine les autres formations sanitaires.
Le ministre en charge de l’Education, a salué la vision et l’initiative du Dr Romond Sia, de soutenir les actions du gouvernement dans le domaine de la santé.
Il a félicité le personnel et les a invités à garder le cap afin de décrocher l’étoile tant convoitée.
Dans un élan patriotique, la Clinique Shalom a fait un don de vivres d’une valeur de 500 000 F CFA aux Personnes déplacées internes (PDI) de la province du Nahouri.
Avant le début de la cérémonie, les religieux ont béni la journée et prié pour les Forces de défense et de sécurité (FDS), engagées pour la reconquête du territoire nationale
Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz
France: la plus jeune candidate au bac inscrite a 9 ans
Paris, France
La plus jeune candidate au baccalauréat général en France a neuf ans, un record dans l’histoire de cet examen de fin de scolarité, entre le lycée et les études supérieures, a annoncé vendredi le ministère de l’Education nationale.
L’élève de l’académie de Strasbourg (est), en âge d’être scolarisée en école primaire, est inscrite en candidate libre à la session du baccalauréat, qui démarre le 18 juin avec l’épreuve de philosophie, a précisé l’Education nationale en marge d’une conférence de presse sur la présentation du bac.
Afin de se remettre à niveau, la jeune candidate, qui a choisi les spécialités mathématiques et physique-chimie, a récemment passé « des épreuves ponctuelles, qui correspondent au contrôle continu ».
Pour l’édition 2024 du bac qui réunit 728.164 candidats, le postulant inscrit le plus âgé a 76 ans.
Les candidats les plus jeunes au baccalauréat sont « en général plutôt âgés de 12 ou 13 ans », a indiqué Edouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire (Dgesco). L’an dernier, le candidat le plus jeune était âgé de 12 ans.
Le bac a été institué par un décret du 17 mars 1808 et sa première édition, sous forme d’épreuves uniquement à l’oral, s’est déroulée en 1809. Les premiers titulaires du diplôme n’étaient que 31. La première femme à obtenir le diplôme, Julie-Victoire Daubié, l’a décroché en 1861, à 37 ans.
En Chine, 13 millions d’ados passent le redoutable examen d’entrée à l’université
Pékin, Chine
Des parents émus qui accompagnent sous la pluie leurs enfants stressés jusqu’aux grilles des centres d’examens de Pékin : la Chine vit vendredi le premier jour du « gaokao », l’exigeant concours d’entrée à l’université destiné aux lycéens.
Cet examen qu’ils préparent assidûment dès leur plus jeune âge, souvent à coup de cours supplémentaires incessants, battra cette année un nouveau record de participation avec 13,42 millions de candidats, selon le ministère de l’Education.
« Les gens disent que cela marque vraiment le début d’une vie », explique à l’AFP Zhi Haihong, une mère de famille de 50 ans.
« Donc les enfants ne peuvent pas se relâcher maintenant ».
C’est habillée d’une robe chinoise traditionnelle que Mme Zhi a accompagné sa fille, élève de terminale, jusqu’au site d’examen situé dans le centre de Pékin, avec l’espoir que sa couleur rouge vif lui porterait chance.
Le « gaokao » (« examen pour les études supérieures ») consiste en des épreuves de chinois, d’anglais, de mathématiques ou encore de sciences.
Les résultats sont déterminants pour savoir si le candidat peut ou non accéder à une université – et si oui laquelle, prestigieuse ou plus modeste.
L’enseignement supérieur s’est rapidement développé en Chine au cours des dernières décennies, en raison du boom économique qui a entraîné une hausse du niveau de vie, ainsi que des fortes attentes des parents concernant la vie professionnelle de leurs enfants.
Mais le marché de l’emploi sur lequel se retrouvent les jeunes diplômés n’est plus aussi dynamique qu’auparavant. La deuxième économie mondiale peine à rebondir depuis la pandémie et le chômage des jeunes reste élevé.
– « Ça fait grandir » –
« Tout ça, ça fait grandir, c’est un passage obligé je pense », déclare Mme Zhi en parlant de l’intense préparation à l’examen.
« C’est seulement après avoir été sous pression que ta capacité d’adaptation, ton mental, peut s’améliorer. Tu es mieux armé ensuite pour gérer la pression une fois que tu travailles », souligne-t-elle.
Sur le réseau social Weibo, le gaokao était le principal sujet discuté vendredi matin.
De nombreux utilisateurs partageaient des photos de lycéens en uniforme scolaire, échangeant des poignées de main et serrant leurs parents dans leurs bras avant d’entrer dans les centres d’examen.
Même le compte officiel Weibo de la sonde lunaire chinoise Chang’e-6, qui a collecté des échantillons de la face cachée de la Lune cette semaine, a encouragé les adolescents.
« A vous tous qui vous dépassez : vous êtes tous formidables », a écrit l’auteur du message, agrémenté d’un pouce levé.
Comme toujours, les autorités éducatives sont sur le qui-vive face aux tricheries durant l’examen – régulières ces dernières années.
– Candidat millionnaire –
Par ailleurs, afin d’assurer la sérénité des candidats, les alentours des centres d’examen sont souvent étroitement sécurisés par la police, des voies sont fermées à la circulation et plusieurs villes interdisent aux automobilistes de klaxonner.
A Pékin, Sun Song, un papa de 45 ans, se tient sous un parapluie et discute avec d’autres parents après avoir accompagné sa fille à sa première épreuve.
« Le plus important, c’est qu’elle trouve un emploi qui lui plaise et qu’elle puisse aller dans une école qu’elle aime », déclare M. Sun à l’AFP.
« Tant qu’elle est heureuse, c’est l’essentiel ».
Parmi les candidats les plus insolites cette année figure Liang Shi, un millionnaire de 57 ans, qui tentera à nouveau de réussir l’examen après déjà …27 échecs.
Autodidacte qui a gravi les échelons avant de créer sa propre entreprise, il s’est toujours déclaré frustré de ne pas avoir été admis dans l’université de ses rêves.
Autre candidat suivi de près par les médias chinois : Xu Mengnan, 35 ans, un homme qui se présente à nouveau à l’examen, 16 ans après avoir délibérément échoué pour, dit-il, protester contre le système éducatif.
Ex-ouvrier d’usine, marié puis divorcé, il avait déjà réussi l’examen en 2018, a été diplômé d’une licence d’université, mais souhaite désormais changer de spécialité : repasser l’examen est le seul moyen pour lui d’y parvenir
Le Burkina veut faire de la coopération transfrontalière une priorité à l’instar de l’AES
Ouagadougou, 7 juin 2024 (AIB)-Le ministre de l’Administration du territoire, Emile Zerbo, a déclaré vendredi, que le gouvernement compte faire de la coopération transfrontalière une priorité dans sa politique d’intégration sous régionale, à l’instar de l’AES qui a permis de réduire la force des terroristes dans la zone des trois frontières.
«Le Burkina Faso a enregistré de nombreux d’acquis sécuritaires et de développement dans le cadre de la coopération transfrontalière avec les pays voisins. Ce qui conforte le gouvernement à faire de cette coopération une priorité en matière de gestion des frontières», a indiqué le ministre.
Selon ministre en charge de l’administration territoriale Moussa Zerbo, la collaboration entre le Burkina et ses voisins a permis de résoudre de nombreuses tensions dans les zones frontalières et de créer un climat de paix et de sécurité pour le développement économique, social et culturel des populations.
A l’entendre, la coopération transfrontalière concerne également la migration et la libre circulation des personnes et des biens.
A cet effet, le ministre a soutenu que les frontières doivent constituer des passerelles d’intégration entre les peuples africains.
« (Ainsi), le Burkina, le Mali et le Niger ont institué l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour résoudre leurs préoccupations communes à leurs frontières», a-t-il soutenu.
Le ministre en veut pour preuve, la création de l’AES qui a permis de réduire la force des groupes armées terroristes dans la zone des trois frontières dans le cadre de la coopération transfrontalière.
Moussa Zerbo s’exprimait dans une déclaration marquant la journée africaine des frontières.
Le Burkina Faso commémore la journée africaine des frontières depuis 2013.
Cette année elle se tient sous le thème : « La gestion des frontières à l’épreuve des enjeux sécuritaires dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel : défis et perspectives ».
Agence d’information du Burkina
ZO/ata
Messi n’a pas exclu sa participation à la Coupe du monde 2026
TASS, 7 juin. L’attaquant de l’équipe nationale argentine de football Lionel Messi n’a pas encore décidé s’il participerait à la Coupe du monde 2026. Il est cité par le journaliste Fabrizio Romano sur sa page X.
En juin 2023, Messi a annoncé qu’il n’envisageait pas de participer à la prochaine Coupe du monde.
« Cela dépendra de ma condition physique, a déclaré Messi. Le temps passe vite, mais il en reste encore, et je ne sais pas comment les choses se passeront à ce moment-là. L’âge est aussi une réalité, même si ce n’est qu’un chiffre. Les matchs que je joue maintenant ne sont pas les mêmes que ceux que j’ai joués en Europe tous les trois jours, que ce soit en Ligue des champions ou en championnat en France ou en Espagne. Mais cela dépend de ce que je ressens et de ce que je ressens avec mes coéquipiers, que je sois au même niveau ou pas, nous verrons. »
Âgé de 36 ans, Messi a évolué sous les couleurs du Barça de 2003 à 2021. Avec ce club, l’attaquant argentin a été dix fois champion d’Espagne, sept fois vainqueur de la Coupe d’Espagne, huit fois de la Supercoupe d’Espagne, a gagné quatre fois la Ligue des champions, trois fois la Supercoupe de l’UEFA et trois fois la Coupe du monde des clubs de la Fifa. De 2021 à 2023, l’Argentin a joué pour le Paris Saint-Germain (PSG), remportant deux fois le championnat de France et il a été vainqueur de la Supercoupe du pays. Il joue actuellement pour le club américain Inter Miami. En 2023, Messi a reçu pour la huitième fois le Ballon d’or, prix décerné au meilleur joueur de l’année.
La Coupe du monde 2026 se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Boulgou : 795 candidats dont 406 filles en lice pour le CEP session 2024 à Bittou
Bittou, AIB – La première Vice-présidente de la délégation spéciale de Bittou a lancé les épreuves du Certificat d’étude primaire (CEP) session 2024 au lycée privé la Grâce, le mardi 4 juin 2024.
Ce sont au total 795 candidats dont 406 filles qui composent dans les 8 centres d’examen de CEP 2024 de Bittou.
C’est la 1ère Vice-présidente de la délégation spéciale de Bittou, Awa Zampaligré, et du secrétaire général de la mairie qui ont procédé à l’ouverture de la 1ère première enveloppe de l’épreuve de la rédaction.
A leur côté, il y’avait le responsable de la circonscription d’éducation de base de Bittou, Soumayda Yaméogo, les coutumiers, les leaders religieux et la sécurité.
Agence d’information du Burkina
IZ/dnk/ata
Burkina : L’épouse de Simon Compaoré est décédée ce vendredi (actualisée)
Ouagadougou, 7 juin 2024(AIB)-Marie Louise Compaoré/Kéré, épouse de l’homme politique Simon Compaoré, est décédée vendredi matin par suite de courte maladie, a appris l’AIB auprès de plusieurs sources concordantes.
Marie Louise Compaoré était très active dans sa foi évangélique.
Elle était la présidente de la Chorale mixte évangélique, regroupant des fidèles issus des églises membres de la Fédération des Églises et Missions Évangéliques du Burkina (FEME).
Mme Compaoré a aussi consacré sa vie à l’Association des Servantes du Christ (ASC) et à l’Alliance des femmes chrétiennes (AFC).
La disparue laisse derrière elle, un époux et deux enfants.
Agence d’information du Burkina
Lutte terrorisme, Programme d’urgence, et éliminatoire coupe du monde 2026 en couverture des journaux burkinabè
Ouagadougou, 7 juin 2024(AIB)- Les parutions de ce vendredi, commentent 1re session ordinaire du Conseil d’orientation stratégique du Programme d’urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF), le match de la 3e journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026 entre les Etalons et les pharaons d’Egypte, sans oublier la lutte contre le terrorisme.
« Lutte contre le terrorisme : Le chef de l’Etat remet du nouveau matériel à l’armée », a affiché à sa manchette le quotidien d’Etat Sidwaya.
Le journal public rapporte que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a remis jeudi à Ouagadougou, un important lot de matériel militaire et de génie aux Forces de défense et de sécurité, engagées sur le front de la guerre contre le terrorisme.
Le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga, pour sa part, soutient que l’acquisition du matériel se poursuit pour le renforcement des capacités opérationnelles des forces combattantes.
Et le journal privé Le Pays de préciser que le matériel remis se compose, entre autres, des blindés de combat à l’épreuve des engins explosifs improvisés, des munitions, de l’armement et des engins de travaux de génie militaire.
Sous un autre chapitre, L’Observateur Paalga écrit à sa première page : «Programme d’urgence pour le Sahel : Le Burkina vers une formalisation des référentiels de résilience».
Le confrère indique qu’à la faveur de la 1re session extraordinaire du Conseil d’orientation stratégique du Programme d’urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF), ses membres se sont réunis hier jeudi à Ouagadougou, pour porter un regard critique sur le chemin parcouru et apprécié la cohérence des activités.
Le journal public Sidwaya signale que le taux d’exécution physique dudit programme en 2023 se chiffre à 57, 2%. A ses dires, la rencontre a été présidée par le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.
Les éliminatoires du mondial de football se déportent également à la Une de la presse burkinabè
Sur ce sujet, Sidwaya indique que les Etalons ont été dominés hier jeudi au stade international de Caire par les Pharaons d’Egypte sur le score de 2 à 1, lors de la 3e journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026.
A propos, le quotidien privé Le pays renchérit que les Etalons tombent de justesse devant les Pharaons.
Dans la même lancée, l’Observateur Paalga annonce que l’ancien footballeur, Artiste Bancé a été chargé de détecter des binationaux pour le onze national.
L’ONG Convoy of hope dote 200 agriculteurs de la province du Bazèga d’intrants agricoles
Kombissiri, (AIB)-Les autorités provinciales du Bazèga ont procédé au lancement de la campagne agricole le mercredi 05 juin 2024 à Guirgho dans la commune de Kombissiri, province du Bazèga. Cette activité initiée par l’ONG Convoy of hope et présidée par le Haut-commissaire de la province du Bazèga Justine Kientega/Ilboudo, a permis de doter 200 agriculteurs parents d’élèves en vue d’accroître leurs productions pour cette campagne agricole qui commence.
Venir en aide à certains parents d’élèves vulnérables en vue d’accroître leurs rendements agricoles, tel est l’objectif de la remise d’intrants agricoles par l’ONG Convoy of hope (convoi de l’espoir) à travers le lancement de la campagne agricole 2024.
En effet, dans le cadre de ses actions de soutien aux cantines scolaires, Convoy of hope a entrepris d’accompagner certains parents d’élèves vivant dans une situation de précarité et de vulnérabilité à travers des dons d’intrants agricoles.
Le Haut-commissaire de la province du Bazèga Justine Kientega/Ilboudo remettant un kit d’intrants agricoles à une bénéficiaire.
La remise de ces intrants agricoles a eu lieu au cours de la cérémonie de lancement de la campagne agricole initiée par Convoy of hope à Guirgho dans la commune de Kombissiri, province du Bazèga.
Ils étaient 200 agriculteurs hommes et femmes, pour la plupart des parents d’élèves des écoles parrainées par l’ONG, venus des communes de Kombissiri, Toécé, Saponé et Doulougou.
Les producteurs ont reçu chacun 10 kg de semence de maïs amélioré, 7 kg de semence de haricot, 100 kg d’engrais NPK, 50 kg d’urée et des produits phyto-sanitaires homologués.
Ces agriculteurs bénéficieront en outre de suivi technique au cours des travaux pour plus de rendements agricoles.
Le directeur national de Convoy of hope Seydou Jules Compaoré dit accompagner les producteurs pour que les enfants aient à manger au quotidien.
Pour le directeur national de Convoy of hope Seydou Jules Compaoré, accompagner les agriculteurs, c’est en même temps accompagner les enfants.
Aussi, a-t-il poursuivi, « la nouvelle dynamique de notre pays est de se lancer dans l’agriculture pour assurer l’autosuffisance alimentaire ».
Une partie des récoltes à la fin de la campagne sera remis dans les écoles parrainées pour la cantine.
Le Haut-commissaire de la province du Bazèga Justine Kientega/Ilboudo qui a présidé la cérémonie, a félicité et remercié l’ONG pour son initiative.
Selon elle, la démarche de Convoy of hope entre en droite ligne avec la politique du gouvernement qui a adopté ‘’l’initiative présidentielle’’ qui vise à assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour.
Aussi, a-t-elle précisé, Convoy of hope reste un partenaire privilégié engagé dans l’alimentation des enfants en général et plus particulièrement dans l’alimentation des élèves de la province en particulier.
Elle a exhorté les producteurs bénéficiaires à se mobiliser pour plus de rendements.
Pour la campagne agricole 2024, ce sont au total 400 producteurs parents d’élèves, soit 200 du Bazèga et les 200 autres des provinces du Nahouri, Ziro, Sissili et le Houet qui sont concernés par cette distribution d’intrants agricoles.
Pour rappel, Convoy of hope présente au Burkina Faso depuis 2019 dans 15 provinces et 71 écoles, intervient dans les domaines de la cantine scolaire, de l’agriculture, de l’autonomisation de la femme et de la jeune fille et le programme des garçons.
A cela s’ajoutent plusieurs réalisations de forages et des cuisines pour la cantine.
Mobilité pastorale apaisée : Le projet MOPSS outille des journalistes
Ouagadougou, (AIB)-L’organisation Néerlandaise de Développement (SNV) en partenariat avec la Fondation Hirondelle a organisé un atelier de formation au profit des journalistes de 13 radios couvrant les trois espaces transfrontaliers du programme « mobilité pastorale transfrontalière apaisée et stabilité sociale au sahel » (MOPSS), du 04 au 06 juin 2024, à Ouagadougou.
Les secteurs agricoles et pastorales font face à l’insécurité ainsi qu’à des conflits intercommunautaires. Afin de permettre une mobilité pastorale apaisée, l’implication des femmes et des jeunes s’impose.
Le programme « mobilité pastorale transfrontalière apaisée et stabilité sociale au sahel » (MOPSS) est une initiative cocréée par l’organisation Néerlandaise de Développement (SNV) et 05 autres organisations afin de faire face aux différentes contraintes qui entravent la mobilité pastorale.
Dans l’exécution de la phase 2, à travers un atelier tenu du 04 au 06 juin 2024, à Ouagadougou, des journalistes de 13 radios ont reçu les rudiments nécessaires pour une mobilité pastorale apaisée et une stabilité sociale dans les trois espaces transfrontaliers d’intervention du programme.
Samuel Bacyé, Responsable communication à la SNV : « Le programme MOPSS vise à consolider la cohésion sociale. »
Il s’agit du Liptako-Gourma, du Kénédougou, et du BBTG (Burkina Faso-Bénin-Togo-Ghana)
Le programme est piloté par la SNV en sa qualité de chef de file, en consortium avec le Réseau Billital Maroobé (RBM), l’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), le Hub Rural et CARE Danemark.
Le programme MOPSS a jugé stratégique de développer une collaboration avec Studio Yafa à travers la Fondation Hirondelle pour identifier et former ces journalistes issus de radios intervenant dans les zones de départ et d’accueil des transhumants.
Des productions journalistiques pour prévenir les conflits
Les hommes de médias sont appelés à favoriser une communication inclusive en initiant et en produisant des contenus radiophoniques pour une mobilité pastorales apaisée et la consolidation de la paix.
Ainsi, durant ces 72 heures, les thèmes comme les rôles de la perception et de l’interprétation, la production journalistique sur le pastoralisme et les conflits agropastoraux, les enjeux et défis des systèmes d’élevage mobile, la prévention, la gestion et la transformation des conflits en lien avec l’élevage mobile, ont été abordés entre autres.
Hortense Tiéba, Participante : « Nous nous positionnons désormais en journalistes qui préviennent. »
Pour Samuel Bacyé, Responsable communication à la SNV, le programme MOPSS vise à contribuer à la cohésion sociale des communautés vivant dans les zones de transhumance transfrontalières.
« Ce programme vise à renforcer la résilience aux chocs climatiques et sécuritaires que les populations qui pratiquent la transhumance transfrontalière vivent » affirme-t-il.
« Nous avons voulu avec la Fondation Hirondelle qui est une organisation qui travaille déjà sur le journalisme sensible aux conflits et qui dispose d’une panoplie de partenaires radio, travailler de sorte à avoir ces partenaires pour qu’ils puissent être sensibilisés sur les questions de mobilité pastorale » poursuit-il.
Le représentant de la SNV a également rappelé la nécessité de poursuivre la mobilité pastorale qui revêt des bénéfices au niveau économique, culturel, social, environnemental et écologique.
Isabelle Nitièma, Représentante du Studio Yafa a pour sa part invité les participants à développer des contenus radiophoniques qui vont contribuer à la consolidation de la paix, au vivre-ensemble et surtout à la réduction des conflits entre agriculteurs et éleveurs.
« Les participants sont des journalistes qui viennent des villes frontalières aux pays côtiers du Burkina Faso. Il y aura un suivi à travers des visites terrain. Il y aura un coaching pour accompagner ces journalistes à pouvoir mettre en place des émissions radiophoniques portant sur les différents thèmes abordés » souligne –t-elle.
Selon Hortense Tiéba, participante, cette formation a permis aux hommes de médias de savoir qu’ils sont un maillon essentiel dans la mobilité agropastorale.
« Nous avons appris qu’il existe des textes et que ces textes doivent être appliqués. Il a également été question des structures de prévention de conflits ainsi que celles chargées de concilier les différents acteurs » rapporte –t-elle. « Nous nous positionnons désormais en journalistes qui prévient et nous contribueront à apaiser les cœurs en cas de conflits » ajoute –t-elle.
Une deuxième session de formation du même type est prévue se tenir du 11 au 13 juin prochain pour d’autres journalistes.
Isabelle Nikièma, Responsable des partenariats au Studio Y Isabelle Nikièma, Responsable des partenariats au Studio Yafa promet un suivi des participants.
Le programme MOPSS vise à contribuer à la cohésion sociale des communautés dans les zones de transhumance transfrontalières au sahel et dans le golfe de Guinée à travers une résilience accrue aux chocs climatiques et sécuritaires, une mobilité apaisée du bétail et une économie locale inclusive et intégrée.
Il est mis en œuvre dans 3 zones transfrontalières qui sont partagées par 7 pays tels que le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Togo, la Côte-d’Ivoire et le Ghana. Il est financé par 03 pays : la Suède à travers l’Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (Asdi), la Suisse à travers le Direction de Développement et de la Coopération Suisse (DDC) et le Danemark à travers l’Agence Danoise pour le Développement International (Danida).
Il y a 80 ans, les Anglo-américains débarquent en Normandie, à la demande de la Russie
Ouagadougou, 06 juin 2024 (AIB) – Les Etats-Unis d’Amérique et la Grande Bretagne, les rares pays occidentaux encore libres face aux nazis, démarquent le 6 juin 1944 en Normandie, en France, pour ouvrir un front ouest contre l’Allemagne, à la demande de Staline.
Le 80e anniversaire du débarquement de Normandie est aujourd’hui célébré avec faste par la France, en présence du président américain, Joe Biden et ukrainien, Volodymir Zelensky et d’une vingtaine de chef d’Etat.
La Russie n’est pas conviée, au contraire de l’Ukraine.
«Face à ceux qui prétendent changer les frontières par la force, soyons dignes de ceux qui ont débarqué ici», a déclaré le président français Emmanuel Macron. «Merci au peuple ukrainien, à son goût de liberté. Nous sommes là, et nous ne faiblirons pas», a-t-il ajouté, avec une intension claire de justifier la non invitation à cette cérémonie de la Russie, qui a énormément contribué à débarrasser l’Europe du nazisme.
«Comment peut-on célébrer une date aussi importante dans la lutte contre le nazisme avec ceux qui mettent les néo-nazis sur le piédestal et les présentent comme des héros nationaux? Le symbole actuel de l’État ukrainien c’est Bandera. Il était l’un des principaux associés d’Hitler en Europe de l’Est », a taclé à son tour le chef d’État russe Vladimir Poutine.
Le président russe a aussi rappelé que c’est Staline qui a insisté pour que la France soit signataire de l’Acte de capitulation de l’Allemagne au moment où les États-Unis et le Royaume-Uni s’y opposaient.
C’est à la conférence de Téhéran, en novembre 1943 que finalement, le président américain Franklin Delano Roosevelt et le britannique Winston Churchill ont promis à Staline qu’ils allaient ouvrir le font ouest comme il l’avait demandé depuis 1941.
Le débarquement en Normandie est une opération militaire géante et complexe et périlleuse qui permet d’ouvrir un front Ouest, sur les côtes continentales de la Manche, aux mains des Allemands, en complément du front Est, le plus grand théâtre d’opérations de la seconde guerre mondiale, mené par l’Union soviétique.
Le général américain, Eisenhower commandant du quartier général des forces alliées en Europe nord-occidentale et le général anglais Montgomery qui commande l’ensemble des troupes terrestre engagées, conduisent l’opération.
Selon les Anglais, il y a eu 156 115 hommes en tout, comprenant 72500 soldats américains et 83 615 soldats britanniques et canadiens, ayant débarqué nuitamment sur les plages françaises de Normandie.
Des soldats polonais et français réfugiés en Angleterre y ont également pris part.
La National D-Day Mémorial a estimé à 4 414 pertes dont 2 499 Américains lors de cette opération.
Le débarquement de Normandie, en plus d’être capitale pour la fin de la deuxième guerre mondiale en Europe est rendue célèbre par plusieurs films, notamment «il faut sauver le soldat Rayan», «La bataille du ciel» ou encore « Le jour le plus long».
80 ans plus tard, les pays qui ont démarqué en Normandie et ceux qui en ont profité semblent poursuivre les ambitions demeurées d’hégémonie démiurgique qui ont poussé Hitler, Mussolini et l’Axe à tous les extrêmes contre l’humanité.
Le ministre Bazié préside une session extraordinaire du CRADAT à Genève
Ouagadougou, 06 juin (AIB) – Le ministre burkinabè en charge du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a présidé une session extraordinaire du Centre régional africain d’administration du travail (CARDAT) ce jeudi 6 juin 2024, à Genève en Suisse, en marge de la 112e conférence de l’Organisation du Travail (OIT).
En sa qualité de président du Conseil d’administration du CRADAT, le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a dirigée la 40e session extraordinaire du Centre, consacrée à l’examen du rapport de la réunion des experts des pays membres tenue les 4 et 5 juin 2024 dans la capitale suisse.
Cette rencontre à laquelle prennent part 15 des 18 Etat membres a approuver le procès-verbal de la 39e session extraordinaire du CA du CRADAT, et examiner le point d’exécution des décisions et recommandations, de l’examen de l’état de contribution et des arriérés de contribution et de l’adoption du budget 2024.
L’examen et l’adoption du rapport du groupe de réflexion sur l’avenir du CRADAT et la nomination du nouveau directeur des études et des affaires académiques de l’institution sont aussi inscrits à l’ordre du jour.
La 122e session de l’OIT à laquelle participe le ministre Bazié, se tient du 3 au 14 juin 2024, à Genève.
Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/MFPTPS
L’Armée rouge a rendu possible le débarquement en Normandie en retenant les nazis à l’est
PARIS, 6 juin. /TASS/. L’Armée rouge, par ses actions désintéressées sur le front de l’est, a créé les conditions nécessaires à la réussite du débarquement allié en Normandie, en limitant les importantes forces nazies. C’est ce qu’a déclaré le président français Emmanuel Macron lors de la cérémonie principale du 80e anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie.
« La libération de la France n’a pas été l’œuvre d’une seule journée, ni même du 6 juin 1944 », a déclaré M. Macron lors de la cérémonie, retransmise sur BFMTV. « Elle a été préparée par les résistants et rendue possible par les efforts sur le front de l’Est et la coordination des alliés occidentaux. »
L’ouverture d’un deuxième front, a souligné M. Macron, « a été rendue possible grâce à la résistance du front de l’est, aux actions décisives de l’Armée rouge et de tous les peuples faisant partie à l’époque de l’Union soviétique. » « Des millions de soldats soviétiques ont sacrifié leur vie pour vaincre 180 divisions allemandes », a noté le dirigeant français.
M. Macron a souligné que « l’ennemi nazi, contraint à l’est par l’Armée rouge et à l’ouest par les résistants, a tremblé ».
Au cours de la cérémonie, un poème traduit en français d’Anna Akhmatova, Le deuxième anniversaire, écrit en 1946 pour commémorer les événements de l’été 1944, a été récité. Une chorale d’écoliers français a interprété Le chant des partisans. La musique de cet hymne de la Résistance française a été écrite par sa participante russe Anna Marly.
Dans le cadre des célébrations organisées dans la zone de débarquement principale, M. Macron a remis la Légion d’honneur à deux vétérans américains. Auparavant, onze autres Américains ayant participé à l’opération en Normandie avaient reçu la même distinction.
Des aliments à prix sociaux pour des animaux du Niger
Tahoua, 6 Juin (AIB/ANP) –
Le Gouverneur de la Région de Tahoua Colonel-Major Oumarou Tawayé a présidé ce jeudi au lancement de l’opération de vente à prix modéré des aliments pour bétail à Toudoun Morey dans la Commune Il de Tahoua., ce jeudi 6 juin 2024.
Cette opération a pour objectif de contribuer à créer les conditions d’un approvisionnement de proximité en aliments pour bétail tout le long de la période de soudure au profit des éleveurs les plus vulnérables y compris les éleveurs transhumants.
La région de Tahoua qui a accueilli la cérémonie de lancement de l’opération, vaste de113.317 km2, présente un important parc naturel de 7.950.800 ha en zone pastorale et 106.867 ha en zone agricole.
Seulement, al déploré le gouverneur Tawayé, cette richesse est aujourd’hui en proie au poids démographique et aux effets néfastes du changement climatique, impactant du coup la superficie de la production fourragère de la région, comme en atteste le défi fourrager de l’ordre de 2 .937.141 tonnes de matières sèches (soit 45,93%) enregistré lors de la campagne pastorale passée.
Cela conduit les éleveurs dans une situation d’extrême pauvreté à cause non seulement de la hausse des prix des intrants zootechniques sur les marchés, mais aussi de la détérioration de l’état d’embonpoint des animaux et cela malgré les actions de sensibilisation entreprises en faveur du déstockage stratégique au sortir de la campagne pastorale 2023-2024.
A ces déficits fourragers, s’ajoutent des cas de feux de brousse et des restrictions de la mobilité des animaux pour cause d’insécurité et la fermeture des frontières. Ce qui a conduit le Ministère en charge de l’Elevage à mettre en place, dans la région de Tahoua à travers le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), 3750 tonnes d’aliments pour bétails afin d’atténuer la gravité de ce déficit qui risquerait de s’aggraver dans les prochains jours et de sécuriser les moyens d’existence des éleveurs en vue de traverser, sans difficulté majeure, la période de soudure pour les animaux, qui se situe entre mai et juillet.
Selon le Gouverneur de la Région de Tahoua, cette action louable du PRAPS cadre parfaitement avec le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie des plus Hautes Autorités Nigériennes.
Les prix de cession des aliments, note-t-on, sont de 4000f pour le sac de 50kg de son de blé et 5000f le sac de 50 kg d’aliments composés. Le Gouverneur Tawayé a invité les différents acteurs à éviter la spéculation autour de cette vente afin de sauver le cheptel.
Pour sa part, le Directeur Régional de l’Elevage (DREL), Idrissa Allassane a fait la présentation du Projet d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) qui est une émanation de la déclaration de Nouakchott de 2013 et qui concerne tous les pays du Sahel notamment le Niger, le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Tchad et le Sénégal.
Le projet est coordonné au niveau régional par le Comité Inter-État de lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) pour une enveloppe de 60 millions de dollars sur financement de l’Association Internationale de Développement (IDA).
Le PRAPS ll a pour objectif de développement d’améliorer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones ciblées de la Région du Sahel pour une durée de 6 ans.
Le PRAPS intervient dans 6 régions du Niger à savoir Agadez, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabery, Zinder.
Agence d’Information du Burkina
Crise à la LONAB : Le départ du DG Zarani n’est pas la solution, ministre
Ouagadougou, 6 juin 2024 (AIB)-Le ministre de l’Economie Aboubakar Nacanabo a indiqué mercredi, que la demande de départ du DG de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Ibrahim Ben Harouna Zarani, formulée par des travailleurs, n’est pas la solution à la crise qui secoue la société d’Etat.
« Quand on pose un problème, il faut chercher la solution. Demander le départ du Directeur général (de la LONAB Ibrahim Ben Harouna Zarani) n’est pas de nature à résoudre la situation », a déclaré Dr Aboubakar Nacanabo, mercredi soir sur la télévision nationale du Burkina.
Le ministre de l’Economie a par ailleurs déploré la méthode de lutte du personnel de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) qui consiste selon lui, à joindre les forces de vente à leur mouvement d’humeur.
En rappel, des travailleurs de la LONAB réclament depuis quelques temps, le départ du Directeur général Ibrahim Ben Harouna Zarani, au motif que son présumé manque d’approche commerciale est à l’origine de la baisse des chiffres de la société d’Etat, mais aussi que l’outil de travail n’est pas à la hauteur des attentes.
À en croire le ministre, une partie de l’outil de production réclamé a été livré et l’autre est dans les circuits.
S’agissant de la baisse du chiffre d’affaires, Dr Aboubakar Nacanabo explique que cela est consécutif au développement des jeux illégaux et à la situation sécuritaire, qui fait que certains parieurs n’ont plus accès aux services de la LONAB.
Le ministre de l’Economie a invité le Directeur général Ibrahim Ben Harouna Zarani à continuer le dialogue avec les partenaires sociaux pour trouver ce qui peut être fait objectivement pour résoudre les problèmes.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata
Photo d’archive DG LONAB: Info Sciences Culture
Burkina : La Malaisie disponible pour accompagner le Burkina Faso dans le domaine de la lutte contre la dengue
Ouagadougou, 6 juin 2024 (AIB) – La Malaisie s’est montrée disponible pour accompagner le Burkina Faso dans le domaine de la lutte contre la dengue qui a frappé durement cette année le Pays des Hommes intègres.
Une délégation de chercheurs burkinabè conduite par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, le Pr Adjima Thiombiano, séjourne depuis le 3 juin 2024 à Kuala Lumpur dans la capitale malaisienne.
L’objectif principal de cette visite de haut niveau est de s’imprégner d’une nouvelle méthode de lutte contre la dengue, indique les services de communication du ministère en charge de l’enseignement supérieur.
Selon la même source, la visiste a permis à la délégation Burkinabè de prendre connaissances des résultats du lâcher des souches de moustiques vecteurs de la dengue (Aedes aegypti) portant la bactérie endosymbionte Wolbachia dans la lutte contre la Dengue.
Les travaux de recherche ont été conduits par des chercheurs malaisiens de l’Institute for Medical Research (IMR) en collaboration avec leurs partenaires de l’University of Glasgow.
Elle a été organisée par l’Agence de Développement de l’Union Africaine – Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (AUDA/NEPAD), précise-t-elle.
Des présentations en plénière ont permis de prendre connaissance de la stratégie de renforcement des systèmes réglementaires de l’Union Africaine sur le Guidage génique et la gouvernance en la matière en Afrique, du principe de cette nouvelle technologie appelée communément « Wolbachia » et des résultats très remarquables de la première phase du projet conduit dans un district pilote. Aucun cas de dengue n’a été enregistré dans ce district à l’issue de l’intervention, ajoute-t-elle.
Une sortie sur le terrain a permis de rencontrer les leaders communautaires qui ont porté en tandem avec efficacité ce projet d’intervention avec la collaboration des autorités administratives, des autorités sanitaires, des équipes de chercheurs et de l’implication effective des communautés locales.
Durant le séjour à Kuala Lumpur, la délégation burkinabé a été reçue par le Ministre chargé de la Santé de la Malaisie qui s’est montré disponible pour accompagner le Burkina Faso dans le domaine de la lutte contre la dengue, conclu-t-elle.
Le gouvernement burkinabè compte soulager les entreprises en accélérant le paiement de la dette intérieure
Ouagadougou, 6 juin 2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a rassuré mercredi, les fournisseurs qu’il fera tout son possible, pour réduire les délais de paiement de la dette intérieure, afin de permettre à l’économie de tourner.
« Nous partageons les mêmes préoccupations (que les fournisseurs). Nous allons déployer les efforts possibles pour réduire les délais de payements », a déclaré le ministre de l’Economie Dr Aboubakar Nacanabo, mercredi soir à la télévision nationale dans l’émission tribune de redevabilité.
Le ministre a expliqué que les retards de paiement sont dus aux importantes ressources consacrées à la lutte contre le terrorisme.
Selon M. Nacanabo, en 2023, près d’un milliard de dollars américain, soit plus de 600 milliards de francs CFA ont été investis dans les équipements de l’armée.
Avec ces importantes acquisitions, le gouvernement va maintenant augmenter progressivement les dépenses dans les autres secteurs, a assuré le ministre.
« Il est très important que la dette intérieure soit réglée pour que l’économie puisse tournée. Puisque, les fournisseurs de l’Etat doivent aussi payer leurs employés, les impôts et les autres charges», a reconnu M. Nacanabo.
Aboubakar Nacanabo a salué les fournisseurs de l’Etat burkinabè pour leur patience dans le règlement de la dette intérieur.
Tout en rassurant les acteurs économiques du règlement progressif de cette dette, le ministre a indiqué que, d’avril à mai 2024, 56 milliards francs CFA a été injecté dans l’économie nationale à travers le payement des fournisseurs.
Il a par ailleurs, invité les partenaires de l’Etat à la sérénité. Car, selon lui, l’orientation actuelle du pays consiste à développer à l’interne des initiatives en vue de la relance économique du Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
ZO/ata
Banwa/Examen du CEP session de 2024: le PDS de Solenzo ouvre la première enveloppe
Solenzo,(AIB)- Le Président de la Délégation Spéciale de Solenzo a lancé mardi 4 juin 2024, les épreuves du Certificat d’étude primaire à l’écoleprimaire publique de Solenzo D.
Selon le Directeur Provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle des Banwa, Pedro Blaise Coulibaly, Ce sont 1550 candidats qui prennent part à cette session 2024 du CEP.
Selon lui, les candidats sont repartis entre les centres de composition de Solenzo, Sanaba, Balave et Kouka.
Le Président de la délégation spéciale de Solenzo, Abdoul Karim Diaby, a félicité les enseignants pour la résilience et les efforts consentis pour la réussite de tous les enfants.
«Vous êtes notre espoir et c’est pourquoi je suis ici avec les FDS, le Directeur provincial et les CCEB pour vous encourager afin que le jour des résultats vous faites 100%»: a indiqué, Abdoul Karim Diaby.
L’enveloppe contenant la première épreuve notamment la rédaction a été ouverte devant les autorités et l’ensemble des enfants et les surveillants par le PDS.