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Namissiguima à Kaya : Un bel exemple de résilience en attendant le retour au ‘’bercail’’

Namissiguima à Kaya : Un bel exemple de résilience en attendant le retour au ‘’bercail’’

Kaya, 20 juil. 2024 (AIB)- Les populations de la commune rurale de Namissiguima, contraintes à l’exil à cause de l’insécurité, ont trouvé une terre d’accueil hospitalière à Kaya, à 80 km plus loin. Organisées autour de leur délégation spéciale, ces résilientes populations mènent de petites activités pour s’en sortir, tout en plaçant leur confiance dans les Forces combattantes pour un retour au bercail dans les meilleurs délais.

Namissiguima, la belle commune rurale située dans la province du Sanmatenga, région du Centre-Nord, est située à environ 80 kilomètres de la ville de Kaya. Elle reste une localité des plus résilientes dans ce contexte de crise sécuritaire et humanitaire. Près de 16 000 âmes issues de la commune ont été obligées de quitter leur terre pour se retrouver à Kaya et dans les environs. Avec leur Préfet et Président de la Délégation Spéciale, Alpha Ouattara, le sacrifice de servir les populations déplacées internes et hôtes avec le minimum se fait avec enthousiasme et patriotisme.

Jeudi 11 juillet 2024, jour de la tenue de la 2ème session ordinaire de la délégation spéciale de la commune de Namissiguima. La salle exiguë servant de secrétariat est transformée en salle de réunion. Une vingtaine de chaises sont disposées. Dès 8h30, quelques membres de la délégation spéciale arrivent. L’ambiance avant la session est empreinte de convivialité. « J’espère que tout va bien », demande un membre au représentant de la chefferie coutumière et traditionnelle, qui répond par l’affirmative. À 9h, la session débute avec les mots de bienvenue du Président de la Délégation Spéciale, Alpha Ouattara. Puis la vérification du quorum. Le quorum ayant été atteint, le Président présente l’ordre du jour, qui fut adopté par les délégués.

L’ordre du jour s’articulait autour des points suivants : lecture et amendement de la précédente session consacrée à l’examen et à l’adoption du premier budget rectificatif, le vote de deux présidents de commission et les divers. Les échanges sont interactifs et participatifs. À l’unanimité, les présidents des commissions sont votés.

La contribution à l’effort de paix a constitué un point de débat. « Je vous invite vivement à interpeller les filles et les fils de Namissiguima afin qu’ils contribuent à l’effort de paix et à la cohésion sociale, socle d’une paix durable. En 2 ans, nous avons encaissé la somme de 20 000 F. C’est un vieux de près de 70 ans du village qui, l’année dernière, avait donné 10 000 F et, cette année encore, à notre grand étonnement, est revenu avec le même montant pour soutenir la commune. Je voudrais, vu ses efforts, et en votre nom, lui donner une attestation de reconnaissance de la commune », informe le Président de la Délégation Spéciale.

L’établissement des actes d’état civil, principale source de recettes

La dernière attaque terroriste de juillet 2022 a contraint l’ensemble des populations de la commune de Namissiguima à fuir leurs terres. Nommé en conseil des ministres le 3 août 2022, puis installé officiellement le 19 du même mois, le Président de la Délégation Spéciale a entrepris des démarches pour obtenir un bâtiment dans la ville de Kaya servant de bureau pour les services de la mairie en attendant un retour incessant dans sa localité sous emprise terroriste. Avec ses agents, il travaille d’arrache-pied pour offrir les services sociaux de base aux populations déplacées de Namissiguima à Kaya. Le budget est toutefois faible. De 81 millions comme budget annuel, la commune se retrouve aujourd’hui avec moins de 30 millions de FCFA de recettes propres. Ces recettes sont constituées essentiellement des valeurs inactives (timbres) utilisées dans l’établissement des actes d’état civil (actes de naissance, de mariage, de décès, actes divers…).

« En matière de recouvrement, ce n’est pas de la magie, mais ce n’est pas simple. Les recettes propres de la commune de Namissiguima s’établissaient sur les droits de marché, les taxes d’abattage, les agrégats, les charrettes, l’état civil », rappelle Mamadou Ouédraogo, receveur de la commune de Namissiguima. L’État dispose, certes, des fonds pour le fonctionnement des communes, mais Namissiguima espère se réinstaller au plus vite pour davantage contribuer au rayonnement des collectivités.

Une population résiliente, des femmes qui s’activent avec des activités génératrices de revenus

Mamounata Sawadogo est arrivée en août 2022 à Kaya avec ses 7 enfants. Très vite, elle s’intègre dans la communauté et commence la vente de « zoom koom ». Ses principales clientes : les populations de Namissiguima. Chaque jour, elle se rend à la mairie pour proposer ses jus. L’idée d’encourager les femmes en activité vient du Président de la délégation spéciale. « Nous essayons d’être les premiers clients et consommateurs de ce que proposent ces femmes. Que ce soit le zoom koom, le soumbala, les arachides, nous achetons avec elles et invitons d’autres à le faire », indique Alpha Ouattara.

Solange Ouédraogo, présidente de la société coopérative simplifiée Neb La Taaba, ne cesse de saluer le Préfet pour cette initiative. « Le Préfet là, nous-mêmes, on ne sait pas comment on va le remercier. Il est très humain. Que ce soit dans l’encouragement de nos activités ou encore dans le partage des vivres, il n’oublie personne », témoigne-t-elle. Au secteur 5 de Kaya, où elle travaille avec une dizaine de femmes, elles produisent du soumbala, du moringa et des pâtes d’arachide.

Le respect des leaders coutumiers est aussi une valeur promue par le premier responsable de la commune de Namissiguima. Membre de la Délégation Spéciale, Naaba Balbou exprime sa reconnaissance pour la résilience et l’engagement du Préfet à fédérer les populations. « Nous ne savons pas quand est-ce que nous allons retourner chez nous, mais avec le Préfet et les autres autorités, nous nous sentons aussi chez nous à Kaya. Nous sommes considérés et pris en compte dans la gestion des collectivités », renchérit-il.

Quelques villages réinstallés, de moins en moins d’alertes, l’espoir se dessine

« Une lueur d’espoir », note avec satisfaction le Président de la délégation spéciale de la commune de Namissiguima. De moins en moins d’alertes d’attaques terroristes dans la zone, quelques villages ont été réinstallés. Pour l’heure à Kaya, Alpha Ouattara dit être toujours proche de sa population. « On ne peut pas dire que tout est rose, mais la population reste résiliente. Les femmes sont dans des activités génératrices de revenus et les jeunes sont pour la plupart dans de petites organisations qui leur permettent de survivre au quotidien. On essaie de mener des activités de mobilisation comme le sport (football) », informe-t-il.

Pour ce qui concerne l’éducation, l’ensemble des élèves de Namissiguima et leurs enseignants ont été redéployés dans des établissements de Kaya. « L’année dernière, nous avions initié des cours d’appui et de remédiation à certains élèves pendant les vacances et pour la rentrée scolaire, nous espérons, avec l’autorisation des premiers responsables de l’éducation de Kaya, ouvrir un site avec quelques classes pour nos élèves qui n’auront pas de place dans les établissements, en attendant que notre réinstallation soit effective », espère le Préfet. Toutefois, sur le plan sanitaire, les moyens restent limités. Les seules actions sont la prise en charge intégrée des maladies des enfants et quelques sensibilisations et causeries éducatives.

L’entraide entre communes : Namissiguima, Dablo, Pissila, Pibaoré, Kaya, Boussouma et autres, des exemples de patriotisme

Dans le cadre de l’aide humanitaire, à travers le partage des vivres ou encore certaines affaires administratives, les communes déplacées et hôtes se soutiennent mutuellement. En 2023, rappelle le Préfet Alpha Ouattara, la commune de Piboaré avait bénéficié de vivres SONAGESS. « Le PDS a pensé à la commune de Namissiguima en offrant une dizaine de tonnes de vivres à mettre à la disposition de notre population. Il en est de même pour la commune de Dablo qui pense à nous également », informe-t-il.

Bien qu’étant une commune déplacée, Namissiguima apporte sa contribution au développement des collectivités à travers notamment la facilitation de l’établissement des actes d’état civil. « Beaucoup de citoyens, qu’ils soient de Namissiguima centre ou des villages de la commune de Namissiguima, fréquentent la mairie pour bénéficier des services de l’État », précise l’agent du service de l’action sociale.

Namissiguima a espoir et Namissiguima a foi

La crise sécuritaire et humanitaire reste une réalité, reconnaît le Préfet Alpha Ouattara, qui ne perd toutefois pas espoir. « Nous avons foi en nos autorités, nos forces de défense et de sécurité, et les volontaires pour la défense de la patrie qui travaillent pour les réinstallations et le maintien des populations sur place. Progressivement, quelques villages sont en train d’être réinstallés. Nous espérons que d’ici là, le tour de Namissiguima arrive », espère le Président de la Délégation Spéciale.

Notre souhait, poursuit-il, est la fin totale de cette guerre. L’espoir et la foi y sont selon Alpha Ouattara qui salue la vision et l’engagement du Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour la souveraineté totale du Burkina et la reconquête entière de nos terres.
AIB avec MoussoNews

Ganzourgou : Le district sanitaire de Zorgho lance une campagne pour collecter 1000 poches de sang

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Ganzourgou : Le district sanitaire de Zorgho lance une campagne pour collecter 1000 poches de sang

Zorgho, (AIB)- Le Médecin chef du district sanitaire (MCD) de Zorgho, Dr Delphin Kaboré, a lancé une campagne de collecte de sang, le 22 juillet 2024 au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Boudry. Cette initiative, soutenue par la Société des mines de Sanbrado (SOMISA), vise à collecter 1000 poches de sang pendant la saison hivernale afin de répondre aux besoins urgents en produits sanguins, exacerbés par les cas de paludisme, de dengue et les accouchements compliqués.

Selon le Médecin chef du district sanitaire (MCD) de Zorgho, Dr Delphin Kaboré, depuis trois ans, l’hôpital de Zorgho évacue quotidiennement trois à quatre patients vers des structures sanitaires supérieures. A l’en croire, 75 à 80 % de ces évacuations sont dues à un manque de produits sanguins labiles.

Pour y remédier, le district sanitaire de Zorgho organise des collectes de sang ponctuelles dans des lieux de rassemblement comme les mosquées, les églises et les écoles. « Les élèves, principaux pourvoyeurs de sang, étant actuellement en vacances, la situation devient de plus en plus difficile à gérer», explique Dr Kaboré. De plus, selon lui, le district peine à supporter le coût de la collation offert aux donneurs, après le prélèvement du sang.
Pour surmonter ces défis, Dr Kaboré s’est tourné vers la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) pour obtenir un soutien.

« SOMISA a répondu favorablement à notre appel en acceptant prendre en charge la collation de 1000 donneurs de sang pour cette saison hivernale », a-t-il expliqué.
Grâce à ce soutien crucial, il espère réduire considérablement le nombre d’évacuations et mieux gérer les cas graves de paludisme et les accouchements compliqués.
Le directeur des relations communautaires de SOMISA, Assane Ouédraogo, a souligné l’engagement de la société minière envers les initiatives de santé communautaire.

« Nous avons répondu favorablement à la demande du MCD de Zorgho car nous comprenons l’urgence de la situation, surtout en cette saison pluvieuse propice au paludisme… Au moment opportun, nous demanderons la collaboration du district sanitaire pour une opération de collecte de sang au sein de la mine », a-t-il indiqué.
Lors du lancement, M. Ouédraogo et des agents du département des relations communautaires de la mine se sont joints à la population pour donner leur sang. Ainsi, 43 poches de sang ont alors été collectées.

Une donneuse de sang issue de la communauté, Latifatou Kaboré, a partagé sa motivation : « J’ai donné mon sang pour sauver des vies, particulièrement celles des femmes en accouchement et des enfants anémiés par le paludisme».
Elle s’est engagée à sensibiliser les autres femmes à faire de même.

La campagne de collecte de sang s’étendra dans les prochaines semaines à d’autres zones telles que Boéna, Wayalgui, Nédogo, Mogtédo, Méguet et Zorgho.
Compte tenu de la durée de vie du sang prélevé, Dr Kaboré envisage une collecte progressive des 1000 poches pour traverser la saison hivernale.

Il a appelé alors à une mobilisation massive de la population apte à donner le sang et a rappelé l’importance des moyens de prévention du paludisme, notamment l’utilisation de moustiquaires imprégnées et la prise des médicaments lors de la campagne de chimiothérapie saisonnière qui débutera bientôt.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

Les syndicats américains exigent d’arrêter les ventes d’armes à Israël

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-ISRAËL-SYNDICATS

Les syndicats américains exigent d’arrêter les ventes d’armes à Israël

WASHINGTON, 24 juillet. /TASS/. Sept grands syndicats américains ont exigé que le président américain Joe Biden refuse tout soutien militaire supplémentaire à l’armée israélienne, à cause de laquelle « un très grand nombre de civils palestiniens, dont de nombreux enfants, continuent de mourir sous les bombes américaines » dans la bande de Gaza. C’est ce qu’indique une lettre adressée au dirigeant américain.

« Monsieur le président, le moment est venu de prendre des mesures décisives pour mettre fin à cette guerre. Mettre fin à l’assistance militaire américaine à Israël est le moyen le plus rapide et le plus fiable d’y parvenir », indique le texte.

Les syndicalistes estiment « qu’il est nécessaire de cesser immédiatement le transfert de l’assistance militaire américaine au gouvernement israélien pour régler pacifiquement ce conflit », et que « les tensions croissantes dans la région menacent d’impliquer encore plus de civils innocents dans la guerre à grande échelle, la crise humanitaire s’aggrave chaque jour: famine, déplacements massifs [de la population], destruction des infrastructures critiques, notamment des écoles et des hôpitaux ».

La lettre à M. Biden souligne que ni Israël ni le mouvement palestinien radical Hamas n’ont accepté l’accord de cessez-le-feu, proposé en mai par l’actuelle administration de Washington, dans l’enclave palestinienne, et que le premier ministre de l’État hébreu Benyamin Netanyahou et les membres de son gouvernement « ont publiquement rejeté les éléments clés de l’accord ».

 

Le conflit israélo-palestinien et les détails du plan de cessez-le-feu américain à Gaza

 

La situation au Moyen-Orient s’est fortement aggravée après l’infiltration de combattants armés du mouvement radical palestinien Hamas depuis la bande de Gaza vers le territoire israélien le 7 octobre 2023, accompagnée du meurtre d’habitants des localités frontalières et de la prise de plus de 240 otages. Israël a annoncé un blocus complet de la bande de Gaza et a commencé à la frapper, ainsi que certaines zones du Liban et de la Syrie, après quoi il a lancé une opération terrestre dans l’enclave, suite à laquelle à l’heure actuelle 39.000 Palestiniens sont décédés et 90.100 ont été blessés. 70% d’entre eux sont des femmes et des enfants.

Le 31 mai, le président des États-Unis Joe Biden a annoncé les conditions d’un nouveau projet d’accord de paix en trois étapes, conçu pour six semaines et prévoyant un cessez-le-feu complet, le retrait des troupes israéliennes des zones civiles de Gaza et la libération des otages détenus par le mouvement Hamas en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens.

Benyamin Netanyahou avait déclaré qu’il soutenait ce plan et que tous les obstacles à la conclusion d’un accord, selon lui, étaient créés par le Hamas. Dans le même temps, le premier ministre avait souligné à plusieurs reprises qu’Israël poursuivrait ses pressions militaires sur les radicaux palestiniens dans la bande de Gaza, car, selon lui, cela rapprocherait la conclusion d’un accord sur la libération des otages.

Avec TASS

Les quotidiens burkinabè parlent de diplomatie et du séjour du président du CNT malien

Burkina-Presse-Revue

Les quotidiens burkinabè parlent de diplomatie et du séjour du président du CNT malien

Ouagadougou, 24 juillet 2024 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mercredi font écho, de la coopération internationale du pays avec l’ONU d’une part et du séjour du président du Conseil national de la transition (CNT) du Mali, le colonel Malick Diaw, au Burkina Faso.

« Coopération parlementaire : le président du Conseil national de la transition du Mali au Burkina Faso », titre le doyen des quotidien privée, L’Observateur Paalga.
Le journal informe que l’Assemblée législative de Transition du Burkina reçoit du 24 au 26 juillet 2024, le chef du parlement malien, le colonel Malick Diaw pour un séjour officiel.

Le confrère précise qu’au cours de ce séjour le colonel Malick Diaw et son homologue burkinabè, Dr Ousmane Bougouma vont passer en revue la coopération parlementaire bilatérale, le rôle et la position de leurs pays respectifs dans les instances parlementaires et de la perspective de la création des sessions fédérales des parlements des pays de l’AES.

Sur le même sujet le quotidien privé Le Pays indique, dans sa rubrique « vie des institutions », que cette visite entre dans le cadre de la coopération de la consolidation des rapports de bonnes ententes entre les parlements burkinabè et maliens.
Le journal ajoute par ailleurs que le président du CNT du Mali va parrainer la sortie de la 12e promotion de l’Institut supérieur d’études de protection civile (OSEPC).

Dans le registre de la diplomatique, les parutions commentent la rencontre des personnalités burkinabè avec des présidents d’institutions du Nicaragua
Selon le journal Le Pays, c’est en marge de la commémoration du 45e anniversaire de la révolution « Sandinistes » que la délégation burkinabè conduite par le président du Conseil constitutionnel, Me Barthélemy Kéré, a effectué des visites dans l’institution du pays.

Dans la même veine, Le Pays évoque la visite de travail de la vice-secrétaire des Nations unies au Burkina. Selon le confrère, la vice-secrétaire, Amina Mohamed a été accueilli hier mardi par le ministre burkinabè en charge de la coopération, Karamoko Jean-Marie Traoré.

Pour le quotidien d’Etat Sidwaya, l’ONU veut à travers cette visite de son mandataire au Burkina Faso, s’imprégner véritablement de la situation du pays, afin d’apporter son soutien et aide au peuple burkinabè.
Agence d’information du Burkina
YOS/no/ata

La directrice du Secret Service, très critiquée depuis les tirs contre Trump, démissionne

La directrice du Secret Service, très critiquée depuis les tirs contre Trump, démissionne

Washington, États-Unis

La directrice du Secret Service, sous le feu des critiques depuis la tentative d’assassinat contre Donald Trump le 13 juillet, a démissionné mardi au lendemain d’une audition parlementaire tendue au cours de laquelle elle a reconnu un échec majeur.Kimberly Cheatle, la patronne de ce service d’élite chargé de la protection de hautes personnalités américaines, faisait depuis les tirs ayant légèrement blessé le candidat de la droite l’objet de nombreux appels à démissionner, de la part d’élus républicains comme démocrates.

« C’est le coeur lourd que j’ai pris la difficile décision de démissionner », a-t-elle écrit dans une lettre envoyée à son personnel, citée par le Washington Post.

Le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s’en est aussitôt félicité.

« Cela n’a que trop tardé, elle aurait dû le faire il y a au moins une semaine », a-t-il dit à la presse.

« Nous devons maintenant recoller les morceaux, reconstruire la confiance du peuple américain dans le Secret Service », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, le président démocrate Joe Biden a dit sa reconnaissance à Mme Cheatle « pour ses décennies de service ».

« Tout au long de sa carrière au sein du Secret Service, elle s’est dévouée sans compter et a risqué sa vie pour protéger notre nation », a-t-il ajouté.

Le président a toutefois tenu à mentionner l’enquête « indépendante » qui doit passer en revue les événements du 13 juillet et déterminer comment un tireur a pu se retrouver aussi près de Donald Trump.

« J’attends avec impatience d’évaluer ses conclusions », a dit M. Biden, précisant qu’il comptait nommer un nouveau directeur ou une nouvelle directrice « bientôt ». « Nous savons tous que ce qui s’est passé ce jour-là ne doit jamais se reproduire ».

– « Au nom de la démocratie » –

 

Pendant une audition devant le Congrès lundi, Kimberly Cheatle avait reconnu des défaillances.

« La mission solennelle du Secret Service est de protéger les dirigeants de notre nation (…). Le 13 juillet, nous avons échoué », a-t-elle dit.

« En tant que directrice, j’assume la pleine responsabilité de toute faille de sécurité », avait-elle ajouté, qualifiant les événements du 13 juillet de « plus important échec opérationnel du Secret Service depuis des décennies ».

Mais elle avait écarté les appels à sa démission: « je pense que suis la meilleure personne pour diriger le Secret Service à l’heure actuelle », avait-elle affirmé.

Elle avait aussi refusé de répondre à de nombreuses questions précises des parlementaires au sujet de l’attaque, arguant que plusieurs enquêtes étaient en cours.

Donald Trump, 78 ans, a été blessé à l’oreille lors des tirs. Les photos de lui avec du sang coulant sur le visage, le poing levé, ont fait le tour du monde. Un spectateur a été tué et deux autres grièvement blessés.

Le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, a été abattu par le Secret Service.

L’administration Biden « ne m’a pas correctement protégé, et j’ai été obligé de prendre une balle au nom de la démocratie », a réagi mardi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.

Avec AFP

Examens de fin d’année : Le Nahouri satisfait des résultats

BURKINA-NAHOURI-EDUCATION-EXAMEN-BILAN

Examens de fin d’année : Le Nahouri satisfait des résultats

Pô, (AIB)-Le taux des résultats des examens de fin d’année, est jugé satisfaisant dans son ensemble dans la province du Nahouri.

Les résultats des examens du BAC, BEPC et du CEP session de 2024, ont été proclamés dans la province du Nahouri à l’instar des autres localités du Burkina.
Pour cette session, les acteurs de l’éducation du Nahouri se frottent les mains avec un taux de succès respectivement de 63,52 % pour le BAC, 48,75 % pour le BEPC et 89,09% pour le CEP.
Pour le BAC toute série confondue, les résultats des cinq (05) jurys sont de 1 079 candidats présentés avec 758 admis dont 407 garçons et 351 filles pour un taux de réussite de 63, 52 % contre 55,82 % en 2023.

Les meilleures moyennes ont été obtenues en série D par Poyga Doungassè Alias Guy du lycée départemental de Tiébélé, avec 15,19/20, la série A avec 15,76 /20, obtenue par Nébié Salimata du lycée départemental de Guiaro et le BAC G2 par Oudjebou Awèdoba Samuel du lycée technicien comptable avec 14,40/20.
La province a enregistré sa première promotion en BAC G2 avec 26 candidats admis sur 30, soit 87,50% de taux de succès, tous issus du lycée le technicien comptable.

Les résultats des dix (10) jurys ont donné les statistiques suivants au BEPC, sur 2 609 candidats présentés dont 1 249 filles et 1 182 garçons, 1 272 candidats ont décroché leur parchemin dont 609 filles et 663 soit 48,75 % contre 37, 76 en 2023.
Les meilleures moyennes ont été obtenues par Inabou Hindou avec 17, 70/20, suivie de Anédam B. R. Alphonse avec 17, 69/20 et Akoamdabou Apèwé Prisca 17,62 /20 tous du lycée provincial de Pô.

Au niveau du primaire, le taux de réussite est de 89,09% contre 78,62% en 2023.
Pour 4 794 candidats présentés, 4 271 ont été déclarés admis dont 2 236 filles et 2 035 garçons.

Les trois meilleures moyennes reviennent aux élèves Ange Bénédicte Aouédaga Kaboré, avec 158,5 points soit 9,32 /10 de l’école Pô, du secteur N°2, Kayasse Lougoulem Eugénie de l’école Boungou classique avec 153,5 soit 9,30/10 et Semanyo Rodrigues de Dakola B avec 157 soit 9,24/10.

La directrice provinciale en charge de l’Enseignement post primaire du Nahouri, Noélie Yonli/Tasopba, et celui en charge de l’Education primaire du Nahouri, Noaga Damiba, mettent ces résultats obtenus à l’actif de tous les acteurs de l’éducation qui n’ont ménagé aucun effort durant l’année scolaire.

Ils les ont invités ainsi que les parents d’élèves à maintenir le cap, car ces résultats placent la province du Nahouri premier au niveau régional pour le BAC, deuxième pour le BEPC et le CEP.
Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

Quarantenaire du SND : un cross populaire pour inviter les jeunes à pratiquer le sport

Quarantenaire du SND : un cross populaire pour inviter les jeunes à pratiquer le sport

Ouagadougou, 23 juil.2024(AIB)-À l’occasion de la célébration de ses 40 années d’existence, le Service national pour le développement (SND) a organisé mardi, à Ouagadougou un cross populaire pour, selon son premier responsable le Colonel-Major Mathieu Benao, inviter la jeunesse à la pratique du sport.

Partis de la place de la Nation de Ouagadougou, les participants ont effectué un circuit de 4 km, en passant devant le lycée Marien N’Gouabi, le rond-point de la bataille du rail, la cour du Mogho Naaba, et la BCEAO pour rejoindre le point de départ.

« À travers cette activité, nous invitons la jeunesse burkinabè à la pratique du sport et aux activités saines de façon générale », a déclaré le directeur général du Service national pour le développement, le Colonel-Major Mathieu Benao.

À en croire le directeur général, pour réussir sur tous les fronts, il faut des hommes ayant des capacités physiques, prêts à répondre à toutes les épreuves. « C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, nous marquons notre quarantenaire avec ce cross populaire. »

M. Benao a par ailleurs promis que la pratique du sport va se poursuivre avec le personnel du SND pour lui permettre d’avoir un esprit sain dans un corps sain.

En rappel, le Service national pour le développement est un établissement public de l’État à caractère administratif, qui a pour mission, entre autres, de lutter contre l’incivisme grandissant, l’effritement de l’autorité de l’État, l’extrémisme violent, le chômage des jeunes, et de renforcer la citoyenneté.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

L’armée malienne neutralise de nombreux terroristes

L’armée malienne neutralise de nombreux terroristes

Ouagadougou, (AIB)-Les Forces armées maliennes (FAMa) ont neutralisé, du 14 au jeudi 18 juillet, plusieurs combattants terroristes et détruit d’importantes quantités de leurs matériels militaires dans certaines localités du pays.

Il s’agit d’une réplique vigoureuse des Forces de défense contre une attaque terroriste perpétrée jeudi dernier contre le poste de sécurité de Sandaré, dans la Région de Nioro du Sahel.

Cette prouesse a été précédée de combats remportés par les FAMa contre les ennemis de la paix suite à une reconnaissance offensive dans la localité de Waramata, Cercle de Yorosso, ayant permis le démantèlement d’une base terroriste.

L’information a été donnée jeudi dernier par la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) à travers un communiqué.

« Le chef d’état-major général des Armées informe l’opinion nationale que, ce 18 juillet 2024 aux environs de 03 heures 30 minutes, le poste de sécurité de Sandaré a vigoureusement repoussé une attaque terroriste perpétrée par des individus armés non identifiés évoluant sur une vingtaine de motos et en support à deux véhicules », précise le document.

Selon la Dirpa, cette attaque n’a pas fait de victimes humaines, mais a causé des dégâts au niveau de la brigade de gendarmerie, incendiée avec deux véhicules FAMa.

Ainsi, le renfort qui a quitté Diéma a surpris l’ennemi en cours de route, qui a fui en abandonnant des corps sur place ainsi que des motos après d’intenses accrochages.

La haute hiérarchie militaire rassure que la situation est sous contrôle et que le ratissage se poursuit normalement.

Par ailleurs, poursuit la même source sécuritaire, le 14 juillet aux environs de 17 heures 30 minutes, une mission de reconnaissance offensive des FAMa dans la localité de Waramata, Cercle de Yorosso, a démantelé une base terroriste et récupéré des matériels sur place dont une radio talkie-walkie, un téléphone, deux paires de chaussures militaires rangers, deux chargeurs de radio talkie-walkie, des munitions de 7,62 mm, des médicaments et des vivres.

En outre, le 17 juillet dernier, les militaires ont mené une reconnaissance offensive dans la localité de Daouna, à 45 km à l’ouest de Niono. Plusieurs terroristes ont été neutralisés et des matériels récupérés.

Il s’agit de cinq motos, un talkie-walkie de type TYT, deux chargeurs de radio, deux téléphones portables, trois pistolets-mitrailleurs, six chargeurs de pistolets-mitrailleurs et deux maillons de PKM garnis, indique le communiqué.

Le chef d’état-major général des Armées rassure la population de la détermination des FAMa à traquer l’ennemi où qu’il se trouve.
AIB avec journal l’Essor

Le Niger disponible à trouver des solutions avec le Togo contre le terrorisme

Le Niger disponible à trouver des solutions avec le Togo contre le terrorisme

Ouagadougou, 23 juil. 2024(AIB)-Le Niger a affiché sa compassion au Togo, après une attaque terroriste samedi dernier et a montré sa disponibilité à trouver des solutions avec lui contre le fléau.

Le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a présenté, le lundi 22 juillet 2024, au gouvernement et au peuple togolais ses condoléances les plus attristées suite à l’attaque terroriste ayant occasionné des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels le 20 juillet 2024.

En ces moments particulièrement pénibles, le Chef de l’Etat, présente, au nom du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), du Gouvernement, du peuple nigérien, et en son nom propre, « au peuple togolais et aux familles endeuillées, ses condoléances les plus attristées et sa profonde compassion, ainsi que son souhait d’un prompt rétablissement aux blessés ».

« Je voudrais vous assurer du soutien total et indéfectible des Autorités et du peuple nigérien à l’endroit des Autorités et du peuple togolais frère dans cette dure épreuve » écrit le Chef de l’Etat nigérien.

Il souligne que « les Autorités et le peuple nigérien, sensibles et reconnaissants du soutien que vous leur avez apporté dans les moments difficiles qu’ils traversent depuis les évènements du 26 juillet 2023, se tiennent entièrement à votre disposition pour œœuvrer ensemble à la recherche de solutions aux défis communs auxquels nous sommes confrontés » conclut le Chef de l’Etat nigérien, le général Abdourahamane Tiani.

Agence d’information du Burkina avec Agence nigérienne de presse

Djibo réaffirme son soutien indéfectible à la Transition et demande plus de sécurité

Djibo réaffirme son soutien indéfectible à la Transition et demande plus de sécurité

Djibo (AIB) – La population de Djibo, à travers le mouvement « Jeunes solidaires du Soum », a organisé une marche pacifique le samedi 20 juillet 2024. Cette marche avait pour objectif de soutenir la Transition et de demander plus de sécurité pour la province du Soum.

Une marche spontanée, portée par le mouvement « Jeunes solidaires du Soum », a eu lieu le samedi 20 juillet 2024 dans les principales artères de Djibo.

Selon les organisateurs, cette marche visait à renouveler leur indéfectible soutien au camarade président Ibrahim Traoré et à tous les organes de la Transition.

Ils ont aussi demandé aux plus hautes autorités davantage de sécurité pour la ville de Djibo.

Les marcheurs pacifistes disent avoir été surpris par l’attaque terroriste du 17 juillet 2024, qui a occasionné des dégâts, mais fort heureusement, aucune perte en vie humaine.

Les organisateurs souhaitent que cette attaque ne soit pas récupérée par des personnes de mauvaise foi pour leurs intérêts personnels.

C’est sous les slogans « Vive le Burkina Faso », « Vive le Capitaine Ibrahim Traoré », et « La patrie ou la mort, nous vaincrons » que la marche a pris fin.

Agence d’information du Burkina

Niger : Le 26 juillet devient une fête légale pour commémorer l’affirmation de la souveraineté

Niger : Le 26 juillet devient une fête légale pour commémorer l’affirmation de la souveraineté

Ouagadougou, 23 juillet 2024(AIB)-Le 26 juillet ne sera plus vu comme la date marquant le renversement du président Mohamed Bazoun, mais sera désormais une fête légale pour commémorer l’affirmation du peuple nigérien pour sa souveraineté et son indépendance, selon une décision du président Abdourahamane Tiani.
Le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani., a signé le lundi 22 juillet 2024, une ordonnance modifiant la loi du 20 juin 1997, instituant les fêtes légales.
Au terme de cette ordonnance, la journée anniversaire du 26 juillet est instituée fête légale en vue de commémorer, chaque année, les actions hautement patriotiques du peuple nigérien pour l’affirmation de sa souveraineté et de son indépendance.

Rappelons que le 26 juillet est la journée anniversaire du coup d’État qui a renversé en 2023 le régime du président Mohamed Bazoum et qui marque le début d’une nouvelle ère pour le Niger puisqu’engagé dans le combat pour l’indépendance et la souveraineté totale du pays.
Agence d’information du Burkina avec ANP

Lutte contre le paludisme : le district sanitaire de Kombissiri mobilise les leaders d’opinion

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Lutte contre le paludisme : le district sanitaire de Kombissiri mobilise les leaders d’opinion

Kombissiri, (AIB) – Le district sanitaire de Kombissiri a organisé ce 23 juillet 2024 à Kombissiri, une rencontre d’information et d’échanges avec les leaders d’opinion et les hommes de médias sur la campagne de la chimio prévention du paludisme saisonnier. L’objectif est de susciter l’adhésion de ces derniers pour une campagne réussie.

Pour la prochaine campagne de la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) couplée au dépistage de la malnutrition aiguë, à la destruction des gîtes larvaires et à la vaccination antipaludique prévue du 26 au 29 juillet 2024, le district sanitaire de Kombissiri a décidé d’affûter ses armes pour un bon déroulement de cette campagne.

À cet effet, l’équipe cadre du district a échangé avec les leaders d’opinion des communes de Doulougou, Gaongo, Kombissiri, Toécé et les hommes de médias au cours d’une rencontre de plaidoyer.

L’objectif de ces échanges selon le médecin chef du district, Dr Luc Minoungou, est d’apporter toutes les informations relatives à cette campagne aux leaders d’opinion et hommes de médias et de susciter leur accompagnement pour une campagne réussie.

Il s’est agi pour l’équipe du district au cours de sa communication, de donner les justifications et les avantages de la CPS 2024 qui concerne les enfants cibles de 3 à 59 mois et de 5 à 9 ans, du mode et des conditions d’administration des médicaments.

Il a également été question à cette rencontre d’apporter des informations sur le dépistage de la malnutrition aiguë des enfants de 6 à 59 mois, la destruction des gîtes larvaires dans les ménages et la vaccination antipaludique des enfants à partir de 5 mois. Les échanges avec les participants ont permis de lever toutes les zones d’ombre liées à cette campagne couplée.

Le Haut-commissaire de la province du Bazèga, Téné Justine Kientega/ Ilboudo, qui a présidé la rencontre de plaidoyer, a remercié le district sanitaire de Kombissiri pour cette démarche et inviter les leaders d’opinion à s’investir pleinement pour un bon déroulement de la présente campagne et des 3 autres prévues les mois à venir.

Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Namentenga : La population consolide le radier du barrage de Boulsa avec des cailloux sauvages

Burkina- Namentenga-Travaux-Barrage

Namentenga : La population consolide le radier du barrage de Boulsa avec des cailloux sauvages

Boulsa  21 juil. 2024 (AIB)- Après  les travaux de maintien, la population a consolidé le lundi 21 juillet 2024, le radier du barrage de Boulsa,  en état d’effrontément avec des cailloux sauvages pour faciliter le passage des véhicules lourds.

La population de Boulsa en général, les forces de défense et de sécurité de la province (FDS), l’entreprise adjudicaire du projet de   construction et de bitumage de la route Boulsa-Kalwartenga et la direction provinciale des infrastructures ont été à pied-œuvre ce lundi 22 juillet 2024 sur le chantier de reconstitution des paliers des dalles effondrées.

Selon le directeur provincial en charge des Infrastructures, Nadinga Nadinga Noel, les travaux du 2e  jour a consisté à couler du béton sur les paliers des dalles qui s’étaient effondrées d‘une part et de consolider le bas-côté du radier de cailloux sauvages d’autre part.

Ainsi, du bas-fond de l’ouvrage, les uns transmettaient des cailloux pour le renforcement du mur du bas-côté du radier.  Les autres à la pelle font le béton qui est déposé sur les dalles par un bulldozer.

Ce travail de consolidation du radier du barrage de Boulsa s’est déroulé dans une bonne  ambiance.

« Sauf cas de force majeure, le radier pourra tenir jusqu’à la fin de saison des pluies », a fait savoir M. Nadinga.

Selon  le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, l’effondrement du radier de l’ouvrage hydraulique pourrait enclaver la ville de Boulsa, chef-lieu de la province, située à 250 m environ du grand marché.

Face à la dégradation avancée du radier que les forces vives de la province et les FDS se sont mobilisés pour mener des actions de prévention .

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata                                                                   

 

 

 

 

Burkina : Le Programme national de volontariat et le Fonds national de l’éducation non formelle veulent nouer un partenariat

Burkina-Echanges-Volontariat-Education

Burkina : Le Programme national de volontariat et le Fonds national de l’éducation non formelle veulent nouer un partenariat

Ouagadougou, 23 juil. 2024 (AIB) – Le Directeur général du Groupement d’intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), Djourmité Nestor Noufé, a eu des échanges lundi avec son collègue du Fonds national de l’éducation non formelle (FONAENF), Yombo Paul Diabouba avec en perspectives, une collaboration entre les deux structures, rapporte les services de communication Groupement d’intérêt public-programme national de volontariat.

Après des échanges fructueuses, les premiers responsables des deux structures étatiques ont dégagé des pistes de collaboration, au regard des similitudes ressorties dans la structuration des deux entités, note la même source.

Pour matérialiser la collaboration, il est convenu de l’élaboration d’un projet de convention entre le GIP-PNVB, le FONAENF, la Direction générale de l’éducation non formelle (DGENF) et le ministère en charge de la santé.

Cette convention permettra de mobiliser des volontaires pour des formations en alphabétisation et en conduite des activités génératrices de revenus. La cible concernée pourrait être essentiellement composée des agents de santé à base communautaire couramment appelés les ASBC.

Par ailleurs, une autre convention de partenariat sera élaborée pour contractualiser avec le FONAENF afin de recruter des volontaires nationaux pour intervenir dans les centres d’alphabétisation. Il faut noter qu’en 2023, le FONAENF a alphabétisé 61 175 jeunes, femmes et hommes.

Pour aboutir à la signature des conventions, un noyau composé des responsables des deux structures a été constitué dont le rôle est d’élaborer lesdits projets de conventions.

C’est sur la proposition de création d’une plateforme d’échanges que les deux Directeurs généraux ont clos la rencontre avec la ferme conviction que le partenariat entre le GIP-PNVB et le FONAENF connaîtra de beaux jours.

Agence d’information du Burkina

DNK/AS/ATA

Bogandé : Un projet de gestion durable des ressources en eau lancé

REGION EST-GNAGNA

Bogandé : Un projet de gestion durable des ressources en eau lancé

Bogandé, 20 juillet 2024 (AIB)- Le deuxième vice président de la délégation spéciale communale de Bogandé , Oumarou Tindano a lancé, vendredi 19 juillet 2024 à Bogandé, un projet pour la gestion durable des ressources en eau.

Le projet intitulé « contribution à la gestion durable des ressources en eau dans la commune de Bogandé » est mis en oeuvre par la Direction Régionale de l’Environnement de l’Est en partenariat avec l’Agence de l’Eau du Liptako ( AEL). D’une durée de 10 mois, ledit projet a été officiellement lancé, le vendredi 19 juillet 2024 par le 2e vice-président de la délégation spéciale communale de Bogandé, Oumarou Tindano.

A l’occasion, le 2e vice-président Oumarou Tindano a invité les populations de Bogandé à s’investir pleinement dans la réalisation des activités. «Nous engageons la responsabilité de la population en général et celle des riverains en particulier pour l’atteinte des objectifs poursuivis par le présent projet» a-t-il déclaré.

Selon le point focal du projet, S.A. Roland Tapsoba, les travaux vont essentiellement consister à la récupération d’au moins 10 hectares de terres dégradées , la protection des ressources en eau, la conduite d’activités de sensibilisation et de renforcement des capacités des acteurs sur les bonnes pratiques de gestion des ressources en eau.

En effet, un site de 10 ha a été identifié dans le quartier dénommé Diépergou sis au secteur 1, côté gauche à 5 kilomètres de la sortie de la ville de Bogandé sur l’axe Bogandé-Thion. Le site sera matérialisé par une clôture en grillage. A l’intérieur il sera mené des travaux de scarification avec la charrue Delfino, la mise en terre de près de 8.000 plants d’acacia senegal. A celà s’ajoute l’ensemencement du senna Tora et de antropogon ayatus ,des espèces qui favorisent la restauration des terres.

Au niveau du barrage de Bogandé, environ 3000 plants notamment du Jatropha curcas et du Bauhinia rufescens seront également mis en terres dans le seul but de protéger les berges. Dans la même lancée 14 acteurs bénéficieront d’une session de renforcement des capacités sur les bonnes méthodes de gestion des ressources en eau. Les populations locales seront formées pour la mise en place des bonnes pratiques de gestion durables des terres.

A entendre le directeur provincial de l’environnement de la Gnagna Paul Barnard NAGALO des émissions radiophoniques sur les bonnes pratiques de gestion durable des ressources en eau seront déroulées pour atteindre le plus grand nombre des habitants.

Après le lancement, une séance de reboisement s’est tenue sur le site de Diépergou en plein travaux et a mobilisé les autorités administratives, coutumières et religieuses ainsi que les populations.

Agence d’information du Burkina

Sourou : La veille citoyenne réitère son soutien à la transition pour les cinq ans à venir

Burkina-Sourou-Associations-Soutien-Transition

Sourou : La veille citoyenne réitère son soutien à la transition pour les cinq ans à venir

Tougan 21 juillet 2024 (AIB)- La coordination provinciale des associations et mouvements de veille citoyenne a organisé le dimanche 21 juillet 2024 à Tougan, une marche-meeting pour réitérer le soutien des populations du Sourou au président du Faso, pour les cinq ans à venir et demander plus de sécurité pour la province.

Les populations de la ville de Tougan, chef-lieu de la province du Sourou, dans la région de la Boucle du Mouhoun ont battu le pavé le dimanche 21 juillet 2024, en vue de réitérer leur soutien au président du Faso, le capitaine, Ibrahim Traoré.
Cette marche-meeting fait suite à un appel de la coordination provinciale des associations et mouvements de veille citoyenne des populations de la ville de Tougan.

Pour le représentant de la coordination, Issouf Djibo, la marche- meeting s’inscrit dans une vision d’accompagner le Président du Faso pour les cinq ans à venir.
« Nous sommes conscients que ces 5 ans sont cruciaux dans la lutte contre le terrorisme. Nous voulons réclamer plus de sécurité dans notre province qui souffre depuis bien longtemps ».

Et à M. Djibo d’ajouter que « Le souhait de tous, c’est que les populations effectuent leurs déplacements dans la quiétude, que les personnes déplacées internes regagnent leurs localités d’origine et que les services fermés reprennent ».
Les organisateurs de la manifestation ont remis un message au haut –commissaire de la province, Désiré Badolo qui a promis de le transmettre à qui de droit.

Agence d’Information du Burkina
SS-DP/no/ata

Namentenga : La population consolide le radier du barrage de Boulsa avec des cailloux sauvages

Burkina- Namentenga-Travaux-Barrage

Namentenga : La population consolide le radier du barrage de Boulsa avec des cailloux sauvages

Boulsa le 22 juil. 2024 (AIB)- Après  les travaux de maintien, la population a consolidé le lundi 22 juillet 2024, le radier du barrage de Boulsa,  en état d’effrontément avec des cailloux sauvages pour faciliter le passage des véhicules lourds.

La population de Boulsa en général, les forces de défense et de sécurité de la province (FDS), l’entreprise adjudicaire du projet de   construction et de bitumage de la route Boulsa-Kalwartenga et la direction provinciale des infrastructures ont été à pied-œuvre ce lundi 22 juillet 2024 sur le chantier de reconstitution des paliers des dalles effondrées.

Selon le directeur provincial en charge des Infrastructures, Nadinga Nadinga Noel, les travaux du 2e  jour a consisté à couler du béton sur les paliers des dalles qui s’étaient effondrées d‘une part et de consolider le bas-côté du radier de cailloux sauvages d’autre part.

Ainsi, du bas-fond de l’ouvrage, les uns transmettaient des cailloux pour le renforcement du mur du bas-côté du radier.  Les autres à la pelle font le béton qui est déposé sur les dalles par un bulldozer.

Ce travail de consolidation du radier du barrage de Boulsa s’est déroulé dans une bonne  ambiance.

« Sauf cas de force majeure, le radier pourra tenir jusqu’à la fin de saison des pluies », a fait savoir M. Nadinga.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, l’effondrement du radier de l’ouvrage hydraulique pourrait enclaver la ville de Boulsa, chef-lieu de la province, située à 250 m environ du grand marché.

Face à la dégradation avancée du radier que les forces vives de la province et les FDS se sont mobilisés pour mener des actions de prévention pour éviter l’effondrement total du radier du barrage de la localité .

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata                                                                   

Justice : Boureima Sanga démissionne du Syndicat autonome des magistrats du Burkina (dépêche complète et actualisée)

Justice : Boureima Sanga démissionne du Syndicat autonome des magistrats du Burkina (dépêche complète et actualisée)

Ouagadougou, 23 juil. 2024 (AIB) – Boureima Sanga a rendu mardi, sa démission des instances du Syndicat autonome des magistrats du Burkina (SAMAB). Le magistrat de grade exceptionnel dit vouloir prendre ses distances avec « un instrument de manipulation » ayant boycotté l’élection des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), sans tenir compte des lourdes conséquences pour la justice et pour les justiciables.

Le magistrat de grade exceptionnel Boureima Sanga a réglé ses comptes à la fois avec le Syndicat autonome des magistrats du Burkina (SAMAB) et avec son secrétaire général Bruno T. Zabsonré, en une seule lettre.

À M. Zabsonré, qui lui demandait une lettre d’explication à propos de sa participation à l’élection des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le magistrat Sanga a attiré l’attention des partisans du boycott sur les conséquences de leur acte, avant de claquer la porte au SAMAB.

Selon le conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou, le non-fonctionnement du CSM allait entraîner la non-intégration des auditeurs de justice en fin de formation, le ralentissement du fonctionnement des juridictions en raison du manque de complément d’effectifs, et empêcher certains magistrats de passer aux grades supérieurs.

« En un mot, le non-fonctionnement du CSM cause et causera plus de préjudices aux magistrats que vous êtes censés défendre en tant que syndicat, mais aussi au peuple burkinabé qui est en droit d’attendre un fonctionnement optimal de sa justice. Malgré tout, vous avez préféré appeler au boycott, pour des raisons que vous seuls connaissez », a écrit Boureima Sanga à son collègue Bruno T. Zabsonré.

De l’avis de M. Sanga, l’appel à boycotter une loi de la République est une décision incompatible avec le statut de magistrat.

Afin donc de se prémunir d’un « instrument de manipulation, destiné à satisfaire les désirs de M. Zabsonré », Boureima Sanga a choisi de démissionner du SAMAB, à compter du mardi 23 juillet 2024.

En rappel, l’intersyndical des magistrats du Burkina, qui regroupe tous les syndicats du corps, a renoncé à participer à l’élection des nouveaux membres du CSM pour protester contre les « réformes non inclusives » qui ont été adoptées en conseil des ministres.

À l’issue des élections du 29 juin 2024, Benoit Zoungrana a hérité du premier grade avec comme suppléant Oumarou Zono. Le grade exceptionnel est revenu à Adama Nana avec comme suppléant Boureima Sanga.
Agence d’information du Burkina

Sissili: La délégation spéciale  du Centre-ouest fait un don de vivres aux personnes déplacées internes

Burkina-Sissili-Don-Vivres

Sissili: La délégation spéciale  du Centre-ouest fait un don de vivres aux personnes déplacées internes

Léo, (AIB)- La délégation spéciale régionale du Centre- Ouest a remis le samedi 13 juillet 2024 des vivres et des effets d’habillement aux personnes déplacées internes de la province de la Sissili, dans la région du Centre- Ouest.

La cérémonie de remise des vivres et non vivres par  la délégation spéciale régionale du Centre- Ouest au profit des Personnes déplacées internes (PDI) a été placée sous la présidence du haut- commissaire de la province de la Sissili,Tewindé Isaac Sia.

Elle a connu également la présence de la présidente de la Commission affaires générales sociales et culturelles de la délégation spéciale régionale du Centre- Ouest (CAGSC/DSR-CO),Rosalie Ouédraogo/ Nikiema, du directeur général de la promotion du sport et des loisirs, le commandant, Abdoul Karim Souabo et l’opérateur économique, El hadj Moustapha Souli par ailleurs parrain des wayiyans de Léo.

« C’est dans le cadre de ces activités que la Délégation spéciale régionale du Centre- Ouest (DSR- CO ) avec l’appui des partenaires et des bonnes volontés a entrepris depuis 2022, des collectes de vivres et non vivres pour soulager la souffrance des Personnes déplacées internes (PDI) des quatre provinces de la région qui sont en détresse », a indiqué la présidente de la Commission des affaires générales sociales et culturelles de la Délégation spéciale régionale du centre- ouest (CAGSC/DSR- CO),Rosalie Ouédraogo/ Nikiema.

Mme Ouédraogo a précisé que le don est composé de 2,5 tonnes de riz, 95 bidons d’huile, 17 cartons de savons en boules, 17 bidons de savon liquide et 3 balles de friperies pour  les hommes, les femmes et les enfants.

Le porte-parole des PDI a salué la DSR-CO pour  son geste salvateur à leur égard.

 

Pour le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia ; ce geste de la délégation spéciale du Centre-Ouest vient à point nommé apporter du réconfort aux populations qui sont dans le besoin.

  1. Sia a par ailleurs invité toutes les bonnes volontés à venir en aide aux PDI de la région du Centre-Ouest particulièrement ceux de la province de la Sissili pour leur mieux-être.

Pour l’occasion, une association a remis également du matériel médical au Centre médical avec antenne (CMA) chirurgicale de Léo.

La réception du plateau omnisport de la maison des jeunes et de la culture de Léo réhabilité par le fonds national pour la promotion du sport et des loisirs  (FNPSL) a mis fin à toutes ces activités qui se sont déroulées en prélude à la finale de 1re  édition de la coupe du haut- commissaire de la Sissili.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

 

Azerbaïdjan : Ouverture de la deuxième édition du Forum mondial des médias

Azerbaïdjan -Médias- Forum

Azerbaïdjan : Ouverture de la deuxième édition du Forum mondial des médias

Ouagadougou, 23 juil. 2024 (AIB)-La cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Forum mondial des médias s’est tenue le samedi 20 juillet 2024, à Choucha, en Azerbaïdjan, en présence du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.

La deuxième édition du forum se tiendra sous le titre : «Démystifier les fausses informations : lutter contre la désinformation», du 20 au 22 juillet 2024, avec la participation de plus de 150 invités d’une cinquantaine de pays, dont des représentants d’agences de presse d’une trentaine de pays, de 3 organisations internationales et de 82 organisations de médias.

Lors de l’ouverture de la deuxième édition, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a répondu aux questions des journalistes sur diverses questions locales, régionales et internationales.

Aliyev a souligné que la région du Caucase du Sud en général subissait une transformation historique et que des changements historiques géopolitiques étaient en cours.

Le président Ilham Aliyev a ajouté : «Les alliances traditionnelles se sont affaiblies dans une certaine mesure et de nouvelles formes de coopération ont vu le jour. Le rétablissement complet de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté, en septembre de l’année dernière, est devenu un événement important non seulement dans la période entre la première et la deuxième édition du Forum, mais dans notre histoire contemporaine en général».

Sur une question sur les relations azerbaïdjano-arméniennes, le président Aliyev a expliqué que les négociations sur le texte de l’accord de paix se poursuivent, mais qu’aujourd’hui il est moins optimiste à ce sujet, notant que le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a refusé de le rencontrer en Grande-Bretagne.
Le président Ilham Aliyev a révélé que la réunion s’était tenue à l’initiative du gouvernement britannique, ajoutant que «la partie arménienne a rejeté cette proposition, ce qui nous a beaucoup surpris.»

«Si le Premier ministre arménien ne veut pas me parler, de quel accord de paix pouvons-nous parler», a demandé le président azerbaïdjanais.

Le président azerbaïdjanais a évoqué l’accueil par son pays de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) en novembre prochain, soulignant que la conférence est l’un des événements les plus importants au niveau mondial, et c’est la conférence numéro un dans le monde.

«L’événement se tient pour la première fois dans la région post-soviétique», a noté M. Aliyev, ajoutant : «Nous ne sommes pas seulement préoccupés par les questions réglementaires, mais nous prenons également des initiatives importantes, travaillons en étroite collaboration avec les pays en développement et construisons des ponts entre le Sud et le Nord. Notre avantage est que nous avons présidé le Mouvement des non-alignés pendant quatre ans».

En ce qui concerne les relations avec la Russie, Aliyev a souligné qu’il n’y avait pas de questions en suspens dans les relations bilatérales avec la Russie, ajoutant : «En principe, même avant la signature de la déclaration de l’alliance, nous avons réglé toutes les questions sur la base de la compréhension mutuelle, du respect mutuel, de la prise en compte des intérêts mutuels et en tenant compte de l’histoire séculaire des relations entre nos peuples.»

«L’intensité des réunions au niveau des deux présidents a augmenté récemment, et il y a un grand besoin pour cela. Nous avons eu des réunions (avec le président russe Vladimir Poutine) à Moscou en avril, et en marge de la conférence de l’OCS au début du mois. Il y aura certainement d’autres réunions avant la fin de l’année sur de nombreux sujets».

Aliyev a souligné que l’Azerbaïdjan a commencé à s’occuper de près de la question du colonialisme immédiatement après avoir assumé la présidence du Mouvement des non-alignés, car de nombreux membres du Mouvement et des millions de personnes ont été dans le passé des victimes du colonialisme.
«Certains pays en souffrent encore. C’est notre devoir, et nous voulons aider ces pays à se libérer des vestiges répugnants du passé».

Le président azerbaïdjanais a souligné que son pays «a choisi l’indépendance de facto et de jure, c’est-à-dire une politique étrangère indépendante, une économie autosuffisante, une coopération efficace avec ses partenaires prêts à coopérer avec elle et, bien sûr, s’est appuyé sur son potentiel interne», ajoutant que «dans le même temps, nous avons établi des relations étroites avec les pays de la région, ce qui nous a permis de résoudre la majorité des problèmes économiques».
«Nous avons travaillé sur nous-mêmes, nous nous sommes concentrés sur notre peuple et notre pays et avons ignoré les développements, ainsi que les déclarations faites par le Parlement européen ou le Conseil de l’Europe.»

Le président azerbaïdjanais a souligné que l’Azerbaïdjan est victime de manipulation des faits et de fausses informations depuis de nombreuses années, notant que les organes politiques et médiatiques biaisés envers les Arméniens attaquent l’Azerbaïdjan, diffusent de fausses informations à leur sujet et présentent les événements de l’Azerbaïdjan de manière erronée.

Il a souligné que l’Europe a aujourd’hui un besoin urgent de gaz naturel produit par l’Azerbaïdjan, critiquant la contradiction des positions de certains pays européens sur les sources d’énergie traditionnelles.
«D’une part, l’Europe nous demande d’augmenter la production et de transporter du gaz vers l’Europe, parce qu’elle en a désespérément besoin. D’un autre côté, ils ne financent pas de projets à cet égard».

Le Forum mondial des médias de Choucha devrait comporter 4 tables rondes sur les thèmes suivants : «Évaluation d’impact : définir la portée de la désinformation», «Politiques et initiatives pour créer une société résiliente aux fausses nouvelles», «L’impact de l’intelligence artificielle sur la réalité, les médias et la désinformation : sensibilisation aux médias» et «Mouvement climatique et médias».

Les participants entendront des interventions de responsables et de représentants de la société civile, de médias de différents pays, de représentants du gouvernement, d’entreprises, d’organisations internationales et d’experts des médias.
Les sessions de discussion mettront également en lumière le travail accompli dans le cadre de la préparation de la COP29 et les travaux de reconstruction dans les territoires azerbaïdjanais libérés de l’occupation.

Il convient de noter que la première édition du Forum mondial des médias de Choucha s’est tenue du 21 au 23 juillet de l’année dernière sous le thème «Les médias modernes à l’époque de la quatrième révolution industrielle».
Agence d’information du Burkina
En partenariat avec UNA

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