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Nayala : Le village de Biba célèbre le Wudizon ou la fête du nouveau mil

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Nayala : Le village de Biba célèbre le Wudizon ou la fête du nouveau mil

Yaba, 7 déc. 2025 (AIB) – Le village de Biba dans la commune de Yaba a célébré, le dimanche 7 décembre 2025, la fête du nouveau mil, encore appelée Wudizon, à travers une messe d’action de grâce, la bénédiction des récoltes, des luttes traditionnelles et des réjouissances populaires.

La célébration religieuse, présidée par le tout nouveau prêtre, l’abbé Damoué Ernest, s’est ouverte devant la première croix du Nayala, vestige du passage des Pères blancs.

Dans son homélie, l’abbé Damoué Ernest, de la paroisse Sacré-Cœur de Toma, a invité les fidèles à vivre le temps de l’Avent comme un moment de conversion, de paix et de charité. Il les a exhortés à aimer, pardonner, se confesser, régulariser leurs unions à l’Église et témoigner de leur foi par des actes concrets.

Le prêtre a par la suite béni les récoltes, implorant la grâce divine pour une saison agricole encore plus abondante l’année prochaine.

Dans leurs intentions de prière, les fidèles ont demandé à Dieu de fortifier les FDS et les VDP afin que la paix revienne définitivement dans la localité.

Après la messe, les chrétiens ont partagé le repas du nouveau mil chez le nouveau catéchiste, Dieudonné Jacob Toé, composé notamment de boulettes de viande et de dolo, dans une ambiance de fraternité.

Dans l’après-midi, les griots ont animé l’arène à coups de tam-tams pour les luttes traditionnelles. Le représentant de la communauté chrétienne, Dieudonné Ki, a appelé la jeunesse à la tolérance, au vivre-ensemble et à la reconnaissance pour les récoltes reçues.

La célébration s’est achevée par une soirée dansante au cours de laquelle les jeunes ont dansé jusqu’à l’aube, perpétuant la tradition du Wudizon, symbole de gratitude et d’espérance.

Agence d’information du Burkina
KTA/bak

Djôrô/Commémoration de l’indépendance du Burkina : 136 personnes décorées en reconnaissance de leur mérite au travail

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Djôrô/Commémoration de l’indépendance du Burkina : 136 personnes décorées en reconnaissance de leur mérite au travail

Gaoua, 11 déc. 2025 (AIB) – À l’image des autres régions du pays, la région du Djôrô a commémoré ce jeudi à Gaoua le 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Au cours de cette commémoration 136 personnes ont été décorées en reconnaissance de leur mérite au travail.

Parmi ces 136 récipiendaires, 20 ont reçu des médailles dans l’Ordre de l’Étalon, 33 dans l’Ordre du Mérite burkinabè, 36 des médailles d’honneur des collectivités locales et 47 ont reçu des médailles dans les ordres spécifiques.

Le 65ᵉ anniversaire est placé sous le thème : « Sacrifice de nos martyrs, flamme de notre résistance : ensemble pour une souveraineté totale et assumée ».

Le gouverneur de la région du Djôrô, Siaka Barro, président de la cérémonie commémorative, a livré le message du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, avant de saluer les efforts du gouvernement burkinabè dans la région.

Il a souligné les avancées majeures enregistrées en 2025, notamment dans les domaines sécuritaire, agricole et sanitaire.

« Ces réalisations témoignent de la révolution en marche dans la région et de l’adhésion des populations aux orientations du Capitaine Ibrahim Traoré. J’appelle donc les habitants du Djôrô à rester mobilisés pour soutenir les actions en cours au profit du développement régional et national », a-t-il déclaré.

Le gouverneur a félicité les récipiendaires pour leur mérite et les a encouragés à poursuivre leurs efforts. Il a également invité ceux qui n’ont pas été distingués cette année à redoubler de travail, rappelant que le mérite finit toujours par être reconnu lorsque l’intérêt supérieur du pays guide l’action de chacun.

Agence d’information du Burkina
MS/bak

Tannounyan : L’OIM dote les communes des Tannounyan d’importants matériels pour renforcer la résilience et la coordination humanitaire

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Tannounyan : L’OIM dote les communes des Tannounyan d’importants matériels pour renforcer la résilience et la coordination humanitaire

Banfora, 6 decembre 2025 (AIB) – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a procédé, le jeudi 4 décembre 2025, à la remise officielle d’un important lot de matériels au profit des autorités régionales, provinciales et départementales ainsi que des huit communes bénéficiaires. La cérémonie s’est tenue à Banfora en présence des acteurs étatiques et partenaires techniques impliqués dans la réponse humanitaire et le développement local présidé par le Gouverneur de la région des Tannounyan, Patrice Yéyé.

Le don est composé de 30 tricycles, de 54 brouettes, de 340 pelles, de 340 râteaux, de 340 gilets et de 160 ballais, ainsi que 11 motos YBR, 10 motos SIRUS et des ordinateurs de bureau destinée au renforcement du suivi et de la coordination des interventions humanitaire, de développement et de consolidation de la paix dans la région des Tannounyan.

Cette remise de matériels s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la résilience des communautés déplacées et hôtes ainsi que des capacités des autorités, par l’opérationnalisation conjointe du Nexus humanitaire-développement-paix (HDP), un programme exécuté par l’OIM, la FAO et le HCR dans la région des Tannounyan avec le soutien financier du Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies.
Le gouverneur de la région, a exprimé toute sa gratitude envers l’OIM pour cet appui matériel d’envergure. Nous sommes animés d’une grande joie pour cette remise de matériels qui vient renforcer les capacités d’intervention des communes bénéficiaires et des services déconcentrés de l’Etat, a-t-il déclaré, avant d’inviter les récipiendaires à utiliser ces équipements en bon père de familles.

Le représentant de l’OIM, a, pour sa part, salué l’engagement des acteurs centraux et déconcentrés, notamment ceux des ministères en charge de l’administration territoriale, de la sécurité, de l’action humanitaire, des droits humains et de l’agriculture ainsi que les autorités locales. Il a exprimé l’espoir que l’entretien et l’utilisation à bon escient des équipements contribueront durablement à soutenir les priorités nationales et celles de la région des Tannounyan.

Réaffirmant l’engagement de son organisation, il a assuré que l’OIM demeure disponible pour poursuivre son accompagnement au Gouvernement et aux autorités locales, dans la limite de ses moyens.

Cette initiative vise à améliorer la résilience des communautés, renforcer la gouvernance locale et soutenir les efforts de stabilisation dans une région confrontée à des défis humanitaires et sécuritaires majeurs.

Agence d’information du Burkina
JPY-dnk

Ioba/Koper : L’inspecteur Jean Marie Kambou prend les rênes de la circonscription d’éducation de base

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Ioba/Koper : L’inspecteur Jean Marie Kambou prend les rênes de la circonscription d’éducation de base

Koper, 5 déc. 2025 (AIB) – Le préfet, Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Koper, Zakaria Dao, a présidé la cérémonie de passation de service entre les chefs de la circonscription d’éducation de base (CCEB) sortant et entrant dans la salle des fêtes de la mairie.

Cette passation de service a connu la présence des parents, collègues, amis des CCEB entrant et sortant et partenaires de l’éducation. C’est le préfet, président de la délégation spéciale communale de Koper, Zakaria Dao qui a officiellement installé l’inspecteur Jean Marie Kambou dans ses nouvelles fonctions.
Les bénédictions du chef de canton de Koper, sa Majesté Milou II, ont ouvert la série des interventions. Il a adressé ses salutations au responsable sortant et formulé des vœux de succès au nouveau CCEB.

Il a rappelé la nécessité d’une coopération étroite entre la chefferie coutumière et l’administration scolaire. Le CCEB entrant, Jean Marie Kambou a remercié les autorités pour sa nomination et la confiance placée en lui. Il a réaffirmé son engagement à travailler avec l’ensemble des acteurs éducatifs de la commune de Koper pour le développement de la circonscription.

« Je sollicite l’appui des encadreurs pédagogiques, des directeurs d’école et du personnel enseignant pour l’atteinte des objectifs assignés », a-t-il ajouté. Le CCEB sortant, Parfait Ouédraogo est revenu sur les actions menées durant son mandat. M. Ouédraogo a exprimé sa reconnaissance au personnel enseignant ainsi qu’aux partenaires de l’éducation. Le représentant du personnel enseignant a dans son message, salué la franche collaboration avec le CCEB sortant.

Il a rassuré le nouveau CCEB de l’accompagnement de tout le personnel de la CEB pour la réussite de sa mission à Koper. Représentant le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Ioba, le CCEB de Guéguéré, Rigobert Somda, a encouragé les deux responsables et rappelé les attentes liées à leurs fonctions respectives. La fin de la cérémonie a été marquée par une remise de présents au CCEB sortant.

Agence d’information du Burkina
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Le Premier ministre rassure les Burkinabè de Niamey sur l’accès de leurs enfants à la Fonction publique

Le Premier ministre rassure les Burkinabè de Niamey sur l’accès de leurs enfants à la Fonction publique

Niamey, 7 déc. 2025 (AIB)-Le Premier ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu samedi soir à Niamey les représentants de la communauté burkinabè vivant au Niger, leur assurant que la Fonction publique burkinabè est ouverte à tous les Burkinabè, y compris ceux nés ou résidant à l’étranger.

Répondant à l’une de leurs préoccupations, en présence de l’ambassadeur du Burkina au Niger, le Colonel-Major Abdou Diallo, le chef du gouvernement a rappelé que tous les jeunes Burkinabè ont les mêmes chances d’accès aux concours de la Fonction publique.

« Ceux qui veulent intégrer la Fonction publique avec des diplômes obtenus à l’étranger doivent se faire délivrer des équivalences », a-t-il précisé, dans ses réponses en mooré.

Il a également souligné que le Burkina Faso a aujourd’hui davantage besoin d’hommes et de femmes formés à des compétences pratiques, techniques et scientifiques, et qu’il est important de tenir compte de ces critères dans l’orientation scolaire et académique des enfants.

La communauté burkinabè était représentée par son président, Ali Tindano, la représentante des femmes, Awa Sandwidi, ainsi que les représentants des étudiants, des jeunes et les délégués régionaux.

Le Premier ministre les a encouragés à dénoncer les actes de tracasseries dont ils se disent régulièrement victimes sur les axes routiers, tout en rappelant que ces pratiques sont combattues au sommet des États comme une entrave à l’intégration sous-régionale.

« Mais la raquette, comme la corruption, doit être le combat de chacun, à son niveau », a-t-il souligné.

Enfin, sur le traitement de leurs dossiers lorsqu’ils reviennent au pays, M. Ouédraogo a évoqué la mise en place d’une plateforme numérique dédiée à la diaspora, destinée à orienter davantage les compatriotes vivant à l’étranger, tant pour les investissements que pour d’autres préoccupations. Il leur a conseillé de se référer à leur ambassade pour être éclairés au préalable.

L’ambassadeur Diallo a présenté la communauté burkinabè du Niger comme « très dynamique » et réceptive aux directives venant du Burkina Faso.

Sur la situation nationale, le chef du gouvernement a rassuré son auditoire sur la victoire certaine pour la reconquête intégrale du territoire et la lutte contre l’hydre terroriste.

Le Premier ministre séjourne au Niger dans le cadre du Festival de l’Aïr, qui se tient du 5 au 7 décembre.

Agence d’Information du Burkina 

CK/ata

Fin du SIAMA 2025 : Bamako salue le génie créateur africain, le Burkina en lumière

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Fin du SIAMA 2025 : Bamako salue le génie créateur africain, le Burkina en lumière

Bamako, 06 déc. 2025 (AIB- Le SIAMA 2025 s’est refermé à Bamako dans une ambiance de fraternité et de coopération sous-régionale, où le Burkina Faso, invité d’honneur, a brillé par la qualité de ses œuvres et les distinctions remportées par ses artisans.

La clôture du Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA 2025) s’est tenue à Bamako dans une atmosphère de célébration, de fraternité et de valorisation du génie créateur africain.

Le ministre malien en charge de l’Artisanat, Mamou Daffé, a remercié tous les artisans venus de tous les pays, de la sous-région, du continent et des différentes régions du Mali. Il a également adressé ses remerciements au président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, pour avoir instruit la tenue de cette édition, ainsi qu’au Premier ministre, pour son soutien, son encouragement et ses orientations.

Dans son allocution, le ministre a souligné la forte mobilisation observée pendant les dix jours du salon. Selon lui, cette édition, qualifiée de SIAMA de l’unité nationale et de la renaissance, a montré la vitalité des artisans et la créativité des œuvres exposées.

Il a salué la qualité nettement appréciable des productions, tout en rendant hommage à la Commission d’organisation pour un travail extraordinaire. Avec 1 080 artisans exposants, dans un contexte où certains médias pensaient que le Mali ne serait pas fréquenté, Mamou Daffé estime que cette participation constitue une réponse éclatante démontrant la stabilité du pays et l’engagement de ses citoyens.

Représentant le Burkina Faso à cette cérémonie, le directeur de cabinet du ministre burkinabè de l’Artisanat, Zakaria Gyengani, a rappelé que son pays, aux côtés du Niger, était invités d’honneur. Il a indiqué que le Burkina repart avec des prix d’excellence récompensant l’innovation et le génie, soulignant une participation très brillante. Il a insisté sur le message de fraternité et de solidarité entre les peuples de l’AIS et a invité les artisans burkinabè à persévérer et à améliorer encore leurs techniques de production.

Parmi les lauréats, l’artisan burkinabè Yonli Tenimpagba, originaire de Fada N’Gourma, s’est dit très satisfait après avoir remporté le troisième prix Innovation pour un travail réalisé sur le pagne Faso Danfani. « Cette distinction m’encourage à poursuivre l’innovation », a-t-il déclaré.

De son côté, la promotrice Awa Bâ, lauréate du prix du meilleur jeune artisan, spécialisée dans le recyclage des pneus pour le revêtement de sols, voit dans son prix un moteur pour encourager les jeunes à travailler dur.

La délégation burkinabè, forte de plus de 120 personnes dont une centaine d’artisans, se dit pleinement satisfaite d’avoir exposé, durant dix jours, les merveilles, les innovations et les valeurs de l’artisanat du Burkina.

Agence d’Information du Burkina

BO/ata

Ziro/Sapouy : L’OPPREGECC ouvre sa session ordinaire pour renforcer la paix communautaire

Ziro/Sapouy : L’OPPREGECC ouvre sa session ordinaire pour renforcer la paix communautaire

Sapouy, 5 décembre 2025 (AIB)-Le Haut-Commissaire de la province du Ziro, Saïba Zoromé, a présidé l’ouverture de la session ordinaire de l’Observatoire Provincial de Prévention et de Gestion des Conflits Communautaires (OPPREGECC). La rencontre a réuni autorités provinciales, représentants des confessions religieuses et coutumières, ainsi que des acteurs de la société civile, dans le but de dresser un état des lieux des conflits communautaires et de proposer des stratégies pour une meilleure prévention et gestion de ces tensions dans la province.

La session avait pour objectifs de faire le bilan de l’opérationnalisation du mécanisme de l’Observatoire National de Prévention et de Gestion des Conflits Communautaires (ONAPREGECC) dans la province, d’évaluer les actions menées en matière de prévention et de gestion des conflits, d’identifier les principales difficultés rencontrées et de formuler des propositions pour une meilleure prise en charge des conflits communautaires.

Dans son mot d’ouverture, le Haut-Commissaire Saïba Zoromé a remercié les membres statutaires pour leurs efforts dans la prévention et la gestion des conflits, rappelant que l’accaparement des terres par certains agro-businessmen demeure la principale source de tensions dans la province. Il a ensuite dressé un état des lieux des conflits et présenté les perspectives pour un renforcement des actions de paix.

Le représentant du Secrétariat Permanent de l’ONAPREGECC (SP-ONAPREGECC) a, quant à lui, exposé la contribution de l’Observatoire national à la promotion de la paix et du vivre-ensemble harmonieux au Burkina Faso. Les membres statutaires ont ensuite formulé des propositions et suggestions visant à améliorer la prévention et la gestion des conflits dans la province du Ziro.

Les travaux se sont clôturés dans un climat convivial et porteur d’espoir, avec le ferme engagement des participants à s’investir davantage pour une province du Ziro plus harmonieuse.

Agence d’information du Burkina

OS/ata

Tannounyan : L’OIM dote les communes de matériels pour renforcer la résilience et la coordination humanitaire

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Tannounyan : L’OIM dote les communes de matériels pour renforcer la résilience et la coordination humanitaire

Banfora, 6 décembre 2025 (AIB)-Dans le cadre de son projet de renforcement de la résilience, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a remis un lot de matériels aux huit communes des Tannounyan, visant à améliorer la gouvernance locale et à soutenir les populations face aux défis humanitaires et sécuritaires. La cérémonie s’est tenue à Banfora, en présence des acteurs étatiques et partenaires techniques impliqués dans la réponse humanitaire et le développement local, et a été présidée par le Gouverneur de la région des Tannounyan, Patrice Yéyé.

Le don est composé de 30 tricycles, 54 brouettes, 340 pelles, 340 râteaux, 340 gilets et 160 balais, ainsi que 11 motos YBR, 10 motos SIRUS et des ordinateurs de bureau destinés au renforcement du suivi et de la coordination des interventions humanitaires, de développement et de consolidation de la paix dans la région des Tannounyan.

Cette remise de matériels s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la résilience des communautés déplacées et hôtes ainsi que des capacités des autorités, par l’opérationnalisation conjointe du Nexus humanitaire-développement-paix (HDP) », un programme exécuté par l’OIM, la FAO et le HCR dans la région des Tannounyan, avec le soutien financier du Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies.

Le gouverneur de la région Patrice Yéyé a exprimé toute sa gratitude envers l’OIM pour cet appui matériel d’envergure : « Nous sommes animés d’une grande joie pour cette remise de matériels qui vient renforcer les capacités d’intervention des communes bénéficiaires et des services déconcentrés de l’État », a-t-il déclaré, avant d’inviter les récipiendaires à utiliser ces équipements en bon père de famille.

Le représentant de l’OIM a, pour sa part, salué l’engagement des acteurs centraux et déconcentrés, notamment ceux des ministères en charge de l’Administration territoriale, de la Sécurité, de l’Action humanitaire, des Droits humains et de l’Agriculture, ainsi que des autorités locales. Il a exprimé l’espoir que l’entretien et l’utilisation à bon escient de ces équipements contribueront durablement à soutenir les priorités nationales et celles de la région des Tannounyan.

Réaffirmant l’engagement de son organisation, il a assuré que l’OIM demeure disponible pour poursuivre son accompagnement au Gouvernement et aux autorités locales, dans la limite de ses moyens.

Cette initiative vise à améliorer la résilience des communautés, renforcer la gouvernance locale et soutenir les efforts de stabilisation dans une région confrontée à des défis humanitaires et sécuritaires majeurs.

Agence d’information du Burkina

Jean Paul YEKPAYE 

 AIB/Comoé

Bazèga/Sécurité intérieure : Le Commissaire de police de district de Saponé passe le témoin au Commandant de la brigade territoriale de Gendarmerie

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Bazèga/Sécurité intérieure : Le Commissaire de police de district de Saponé passe le témoin au Commandant de la brigade territoriale de Gendarmerie

Kombissiri, 5 déc. 2025 (AIB) – Le Commissaire de police de district de Saponé a passé le témoin au Commandant de la Brigade territoriale de gendarmerie, le lundi 1er décembre 2025 à Saponé. En présence des forces vives de la commune, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de l’application du décret portant détermination des zones de compétences territoriales de la Police nationale et de la gendarmerie nationale.

La commune de Saponé dans la province du Bazèga (région du Nazinon) a vécu une ambiance toute particulière dans la matinée du lundi 1er décembre 2025.
Et pour cause, la population et l’ensemble des forces vives de la commune ont assisté à la cérémonie historique de passation de charge entre le Commissaire de Police de district, le Capitaine de police Moussa Sawadogo et le Commandant de la Brigade territoriale de Gendarmerie de Saponé, l’Adjudant-Chef Issaka Nacro.

Selon le directeur provincial de la police nationale (DPPN) du Bazèga, le Commissaire principal de police Saïdou Ouoba, cette cérémonie de passation a pour objet de procéder au transfert des missions de sécurité intérieure du Commissariat de police de district au profit de la Brigade territoriale de gendarmerie de Saponé.

Ce transfert fait suite à une réforme sécuritaire décidée par le Gouvernement conformément aux dispositions de la loi du 14 mai 2003 relative à la sécurité intérieure, du décret du 24 septembre 2024 portant détermination des zones de compétences territoriales de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale ainsi que de la circulaire du 20 mars 2025, relative à la mise en œuvre dudit décret, a-t-il indiqué.
À travers cette réforme selon le DPPN du Bazèga, l’État entend réadapter le dispositif national de sécurité intérieure, rationaliser les moyens et l’emploi des forces, optimiser et assurer une meilleure complémentarité entre la Police nationale et la Gendarmerie nationale au service exclusif des populations.

M. Ouoba a traduit la reconnaissance de la Police nationale à l’endroit des populations après 37 ans de franche collaboration et leur a demandé la même dynamique à l’endroit de la Gendarmerie.

La cérémonie de passation de témoin a été présidée par le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Saponé Kôti Noël Sanou qui a remercié la Police nationale pour le travail abattu en faveur de la commune. Il a également félicité et encouragé la Gendarmerie nationale dans sa mission de sécurisation des populations et du territoire.

Pour rappel, le Commissariat de police de district de Saponé a été installé en 1988.

Agence d’information du Burkina
TPT-dnk

Banwa : La veille citoyenne sensibilise les couches sociales sur la cohésion sociale et le patriotisme 

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Banwa : La veille citoyenne sensibilise les couches sociales sur la cohésion sociale et le patriotisme 

Solenzo, 6 Déc. 2025(AIB)-La coordination provinciale des associations de la veille citoyenne et l’organisation provinciale des OSC ont organisé samedi, une conférence informelle sur la cohésion sociale et le patriotisme dans la salle de réunion de la Sofitex de Solenzo pour sensibiliser les représentants de toutes les différentes couches sociales de la province des Banwa.

Les responsables des différentes couches sociales de la province des Banwa et de la commune de Solenzo ont été sensibilisés ce samedi 6 décembre 2025 à travers une conférence informelle sur la cohésion sociale et le patriotisme.

Le conférencier du jour, le Secrétaire général de la province des Banwa, Abdoul Kader KongZabré, a présenté les concepts de la cohésion sociale et le patriotisme tout en donnant la définition, la vision, la conception, l’importance et les impacts attendus desdits concepts.

Les participants ont appris les valeurs communes de la cohésion sociale que sont l’intégrité, le respect des aînés, le pardon, la tolérance et l’ardeur au travail.

Selon M. KongZabré, le tissu social a pris un coup à cause de l’intérêt individuel, la corruption, l’incivisme et la stigmatisation…

À cela s’ajoutent le chômage, l’économie et la religion comme cause de la dégradation de la cohésion sociale qui empêchent le développement.

Les échanges ont permis aux participants de comprendre l’importance de la cohésion sociale au Burkina Faso, un pays multi ethnique et multi confessionnel.

« Le patriotisme se manifeste par le dévouement, le sacrifice, la défense de la patrie et la fierté d’appartenir à la nation », a déclaré le Secrétaire général de la province, Abdoul Kader KongZabré aux participants.

Le coordonnateur provincial de la veille citoyenne, Rodrigue Coulibaly, a indiqué aux participants que les sensibilisations vont se multiplier afin de promouvoir les valeurs du vivre ensemble dans la province des Banwa.

Agence d’Information du Burkina 

SO/bbp

Guido : Le ministre de la Santé inaugure un CSPS au profit de plus de 5 000 habitants

Guido : Le ministre de la Santé inaugure un CSPS au profit de plus de 5 000 habitants

Guido, 5 déc. 2025 (AIB)- Le ministre de la Santé, Dr Robert Kargougou, a procédé vendredi après-midi à Guido, commune de Réo, à l’inauguration d’un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS), un joyau réalisé grâce à la coopération japonaise et aux ressources endogènes mobilisées par la collectivité.

En présence du gouverneur de la région du Nord, Adama Jean Yves Béré, du gouverneur du Kadiogo, Abdoulaye Bassinga, parrain de la cérémonie, du co-parrain Anicet Bazié, des autorités coutumières et religieuses ainsi que d’une forte mobilisation des populations, le ministre a salué une avancée majeure pour l’accès aux soins dans la zone.

À l’entendre, l’initiative s’inscrit pleinement dans la vision du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, qui entend faire en sorte qu’aucun Burkinabè ne parcoure plus de 10 kilomètres pour accéder à un service de santé. Il a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement de la commune de Réo et de ses partenaires, ayant permis la construction d’un centre moderne répondant aux besoins des populations.

Le CSPS de Guido comprend un dispensaire, une maternité, un bâtiment de services communs abritant un dépôt MEC, un local pour le Programme élargi de vaccination (PEV), un magasin, ainsi qu’une cuisine, un hall pour causeries, un incinérateur, un forage, des latrines et un four. Ce complexe sanitaire desservira une population estimée à plus de 5 000 habitants.

Le ministre Kargougou a félicité le préfet, président de la délégation spéciale communale, et l’ensemble de ses collaborateurs pour la bonne conduite du projet, relevant qu’il illustre l’importance de la décentralisation et la responsabilité collective dans le développement local. Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de maintenir un bon niveau de fonctionnalité du centre, un défi qui requiert, selon lui, la participation de tous : populations, agents de santé, collectivités et ressortissants.

Il a invité la population de Guido et des villages environnants à fréquenter leur nouveau centre, rappelant qu’il appliquera les stratégies nationales d’accès aux soins, notamment la gratuité des soins pour les femmes et les enfants. Aux agents de santé, il a recommandé professionnalisme, déontologie et qualité de l’accueil.

Le ministre a enfin encouragé les responsables sanitaires à veiller à la bonne gestion du CSPS et exhorté les bénéficiaires à préserver ce bien public. Il a remercié les autorités régionales et provinciales pour leurs efforts quotidiens en faveur de la santé.

Après ses remerciements, Dr Robert Kargougou a déclaré officiellement ouvert le CSPS de Guido, avant de formuler des vœux de bonne utilisation du joyau au bénéfice de la population.

Agence d’Information du Burkina
FGB/PB

SIAMA 2025 : Forte mobilisation de la diaspora burkinabè pour s’enrôler à l’APEC

SIAMA 2025 : Forte mobilisation de la diaspora burkinabè pour s’enrôler à l’APEC

Bamako, 05 déc. 2025 (AIB)-La diaspora burkinabè vivant au Mali manifeste un engouement remarquable pour le programme de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC), à l’occasion de la présence de l’institution au Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA).

Depuis plusieurs jours, des dizaines de ressortissants burkinabè affluent pour se faire enrôler, convaincus que la PEC constitue une opportunité majeure pour contribuer au développement du Burkina Faso.

Parmi eux, de jeunes Burkinabè installés dans différentes localités du Mali n’hésitent pas à parcourir de longues distances pour s’inscrire. Issaka Koné, arrivé de Tubakoura, à plus de cinq kilomètres, affirme être venu spécialement pour inscrire son nom à la PEC.

« Je suis venu pour ça. Je veux que ma façon avance et j’aime bien le président et les trois pays : le Mali, le Niger et le Burkina Faso », a-t-il déclaré avec conviction. Il a exhorté les Burkinabè établis au Mali à s’inscrire massivement afin de contribuer à l’avancement du pays.

Même mobilisation du côté de la région de Koulikoro, où de nombreux Burkinabè exercent comme orpailleurs, étudiants ou travailleurs.

Selon Daouda Ouattara, délégué du Haut Conseil des Burkinabè au Mali pour la zone, les inscriptions se poursuivent à un rythme soutenu.

Il a expliqué que plusieurs compatriotes sont venus de localités éloignées telles que Touba, située à 140 kilomètres de Bamako, uniquement pour se faire enrôler.

« L’APEC nous concerne tous. C’est une bonne initiative et nous devons nous inscrire. Au retour au Faso, il y a des bonus qui nous attendent et cela peut beaucoup nous arranger », a-t-il souligné.

Pour les responsables de l’APEC, cette mobilisation confirme l’adhésion de la diaspora à la vision souverainiste portée par les autorités burkinabè.

Présente au SIAMA pour une mission de sensibilisation et de prospection, Mme Manasira Sanou/Traoré, cheffe du service de la promotion et de la réformation à l’APEC, a indiqué que cette action s’inscrit dans la suite de l’appel du président Ibrahim Traoré, invitant les Burkinabè de l’extérieur à investir au pays afin de participer à son industrialisation.

Elle a assuré que les compatriotes vivant au Mali « ont répondu présent et se sont engagés à souscrire massivement ».

Depuis la précédente mission en septembre, l’APEC dit avoir déjà enregistré une centaine de souscriptions, un chiffre en constante progression. « Nous invitons nos compatriotes présents au SIAMA à continuer de s’inscrire pour atteindre la vision d’un développement endogène et inclusif », a-t-elle ajouté.

Agence d’Information du Burkina
BO/ata

SIAMA 2025: une forte présence burkinabè pour valori

SIAMA 2025: une forte présence burkinabè pour valoriser l’artisanat et la culture de l’AES

Bamako, 04 déc. 2025 (AIB)-Plusieurs artisans venus du Burkina Faso prennent part à l’édition 2025 du Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA), offrant au public malien un aperçu riche et diversifié du savoir-faire burkinabè.

Pour nombre d’entre eux, cette participation constitue une première expérience, perçue comme une opportunité de promouvoir l’artisanat national et de renforcer les liens entre les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Parmi les exposants, le sculpteur-fondeur Malick Guira, installé à Ouagadougou, se distingue par des œuvres inédites. « Ce sont des sculptures vraiment différentes. Même à Ouagadougou, cela n’a pas encore été exposé », a-t-il confié.

Il présente au public malien des sculptures animalières de grande taille ainsi qu’une série consacrée à l’orchestre africain, comprenant un balafoniste, un joueur de gamofola ou encore de longa.

Pour l’artiste, cette participation reflète l’esprit de proximité culturelle entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, qu’il considère désormais comme un seul pays dans le cadre de l’AES. S’il reconnaît ne pas encore avoir réalisé de ventes, il affirme avoir noué des contacts prometteurs.

Du côté du textile, Yonly Tenimpagba, styliste-modéliste originaire de la région du Gourma, présente des modèles en Faso Danfani et du prêt-à-porter traditionnel.

« J’ai aimé, parce qu’actuellement ils ont commencé à adhérer très fort », a-t-il témoigné, se réjouissant de l’intérêt du public malien pour les tissus traditionnels tels que le Kôkô Donda, le Bogolan ou le Faso Danfani.

Le salon accueille également des acteurs de la médecine traditionnelle, à l’image de Moussa Rabo, tradipraticien, venu présenter des produits contre le diabète, les fièvres typhoïdes ou encore des fortifiants.

Selon lui, les visiteurs apprécient fortement ces remèdes, et les ventes sont nombreuses, ce qui le rend très satisfait pour une première participation au Mali.

Dans le domaine agroalimentaire, Mme Afousata Touré, transformatrice agroalimentaire, expose des biscuits à base de sésame. Elle estime que le marché avance doucement mais garde espoir pour les jours à venir, invitant le public à sortir massivement découvrir les créations artisanales du salon.

Enfin, Bourzanga Daouda, artisan fabricant de sacs et chapeaux traditionnels de Saponé, juge que le marché avance un peu, tout en souhaitant une plus grande affluence.
Selon lui, le SIAMA constitue un cadre privilégié pour valoriser la culture africaine et motiver les artisans à innover davantage.

Agence d’Information du Burkina
BO/ata

Niger: « La culture doit être le socle de la refondation de l’AES », Rimtalba Ouédraogo au Festival de l’Aïr

Niger: « La culture doit être le socle de la refondation de l’AES », Rimtalba Ouédraogo au Festival de l’Aïr

Niamey, 6 déc. 2025 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a déclaré que la culture doit être le socle de la refondation engagée par l’Alliance des États du Sahel (AES), samedi, au Festival de l’Aïr à Iferouane, au nord du Niger.

« Ce que nous avons vu ici nous conforte dans la position selon laquelle la culture doit être le socle de la refondation de l’AES dans son ensemble », a soutenu le chef du gouvernement burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, après avoir assisté à l’ouverture nocturne du 17e Festival de l’Aïr.

« La culture est une richesse que nous devons exalter, que nous devons valoriser ; c’est le socle sur lequel nous devons bâtir un Sahel de paix, un Sahel de fraternité et surtout un Sahel plus que jamais convaincu que son destin est entre ses mains », a ajouté M. Ouédraogo.

Le Festival de l’Aïr s’est ouvert sous le thème : « Valorisation du tourisme intérieur et de l’artisanat, piliers de souveraineté et développement résilient »

. Cette thématique est, selon le chef du gouvernement burkinabè, une invite du peuple du Sahel à redécouvrir ses richesses culturelles. C’est aussi, selon lui, un acte de souveraineté et d’affirmation de la fierté d’être Sahélien.

« Nous sommes venus, nous avons vu, nous sommes très heureux », a conclu le Premier ministre.

Il a exprimé auparavant sa gratitude et sa satisfaction à son homologue Lamine Zeine qui l’a invité, au président Tiani, aux organisateurs et à tout le peuple nigérien.

Le Festival de l’Aïr est l’un des rendez-vous culturels et touristiques les plus importants de la vaste région nigérienne d’Agadez. L’édition 2025 prend fin demain, 7 décembre.
Agence d’information du Burkina
CK/ata

Burkina/Record Guinness World : La cheffe Djénébou Banao poursuit son marathon culinaire

Burkina/Record Guinness World : La cheffe Djénébou Banao poursuit son marathon culinaire

Ouagadougou, 06 déc. 2025 (AIB)-La cheffe burkinabè Djénébou Banao poursuit à la Maison du Peuple son défi visant à préparer 1 000 repas par jour pendant 12 jours, dans le cadre du Guinness World Record du plus long marathon de cuisine individuelle. Le challenge, débuté le 2 décembre à 23 h, s’achèvera le 12 décembre.

Debout derrière ses marmites fumantes, Djénébou Banao incarne endurance et passion. Pendant toute la durée de l’épreuve, elle doit cuisiner seule, sans aucune assistance. Elle dispose uniquement de 5 minutes de pause par heure, cumulables jusqu’à 2 heures de repos par jour, et ne peut s’asseoir qu’au cours de ces pauses.

Les plats préparés sont destinés aux orphelins, aux personnes déplacées internes, aux travailleurs de Faso Mêbo, ainsi qu’aux visiteurs venus la soutenir, qui bénéficient eux aussi de repas gratuits.

Selon Fousséni Banao, un proche de la cheffe, plusieurs difficultés entravent le bon déroulement du challenge, notamment les coupures d’électricité, le manque de moyens financiers et le faible soutien de la population.

« Nous invitons les Burkinabè à sortir massivement pour la soutenir. C’est ce qui lui donne de la force actuellement », a-t-il lancé.

Sur place, les visiteurs témoignent de leur admiration.
« Nous sommes venus soutenir notre cheffe et nous avons eu l’occasion de manger ses plats, notamment de l’igname et des boulettes. C’est très bon », confie une participante, Fatim Zoungrana.

Elle précise être venue de très loin pour l’encourager et se dit convaincue que la cheffe remportera ce marathon, ce qui fera briller encore davantage le nom du Burkina Faso.

Pour Hassan Saré, cet événement est d’une grande importance, mais il déplore que les Burkinabè ne se soient pas mobilisés davantage.

Il affirme que ce qui ferait le plus plaisir à la cheffe, et lui donnerait de l’énergie, serait une forte mobilisation populaire.

« Hier, j’ai mangé du riz et du poulet. C’était de très bonne qualité, bien assaisonné, et en plus c’est gratuit », a laissé entendre M. Saré.

Malgré les difficultés, la cheffe avance, concentrée, convaincue que chaque repas la rapproche un peu plus d’un record qui pourrait inscrire son nom, et celui du Burkina Faso, dans le livre Guinness.

Agence d’Information du Burkina
ZAF/ata

SIAMA 2025 : l’ABNORM mise sur la promotion de la qualité et la certification des produits burkinabè

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SIAMA 2025 : l’ABNORM mise sur la promotion de la qualité et la certification des produits burkinabè

Bamako, 06 déc.2025 (AIB) – L’Agence Burkinabè de Normalisation, de Métrologie et de la Qualité (ABNORM) a mis à profit le Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA) 2025 pour intensifier ses actions de promotion de la qualité, notamment à travers la certification des produits artisanaux et agroalimentaires du Burkina Faso.

Selon Honoré POYGA, chef de service de la formation, l’ABNORM représente au niveau national l’institution chargée de mettre en œuvre la politique nationale en matière de normalisation, de certification, de métrologie, de contrôle qualité, d’accréditation et de promotion de la qualité. « L’ABNORM est la structure nationale responsable de garantir que les produits qui circulent sur le marché répondent aux normes de qualité et de sécurité », a-t-il rappelé.

Présente au SIAMA 2025, l’Agence dit vouloir renforcer la sensibilisation des artisans burkinabè sur l’importance d’adopter une démarche qualité structurée. M. POYGA a déclaré que ce salon constitue « une opportunité unique de promouvoir les standards de qualité made in Burkina Faso, surtout dans un contexte où le Burkina est pays invité d’honneur ». Il a ajouté que l’ABNORM accompagne déjà de nombreux artisans dans le processus de certification et d’amélioration continue de leurs produits.

L’un des points majeurs mis en avant au salon est la certification NBF, la marque nationale de conformité. Cette certification, explique M. POYGA, permet de démontrer qu’un produit respecte les exigences de qualité et de sécurité établies par les normes nationales. Il a indiqué que plusieurs produits agroalimentaires burkinabè exposés au SIAMA portent déjà le label NBF, preuve d’un effort croissant vers la standardisation.

S’adressant directement aux créateurs burkinabè, M. POYGA a lancé un appel en invitant l’ensemble des artisans à se rapprocher de l’ABNORM pour certifier leurs produits et renforcer leur compétitivité afin de rester présents sur les marchés nationaux et internationaux».

Avec sa présence au SIAMA 2025, l’ABNORM entend poursuivre sa mission de valorisation du savoir-faire burkinabè à travers la promotion de la qualité et la mise en conformité des produits artisanaux et agroalimentaires.

Agence d’Information du Burkina
BO/ata

Confédération des États du Sahel : des envoyés spéciaux du Président Ibrahim TRAORÉ reçus par le Président TIANI

Confédération des États du Sahel : des envoyés spéciaux du Président Ibrahim TRAORÉ reçus par le Président TIANI

(Ouagadougou, 6 décembre 2025). Une mission envoyée par le Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a été reçue, ce samedi, par Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane TIANI, Président de la République, Chef de l’État du Niger. Les émissaires ont transmis un message du Président burkinabè à son homologue nigérien.

Selon le Chef de mission, M. Bassolma BAZIÉ, président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (CN-AES) du Burkina Faso, ce message empreint de fraternité et de solidarité réaffirme les relations privilégiées et multi séculaires entre les deux nations. Des rapports consolidés dans le cadre de la Confédération des États du Sahel qui unit le Burkina Faso, le Niger et le Mali.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Tenkodogo : À 92 ans, le vétéran Nongma Ouandaogo livre sa mémoire des guerres et ses conseils à la jeunesse

Tenkodogo : À 92 ans, le vétéran Nongma Ouandaogo livre sa mémoire des guerres et ses conseils à la jeunesse

Tenkodogo, 4 déc. 2025 (AIB) -La Délégation aux anciens combattants et anciens militaires (DACAM) a procédé jeudi, à Poussouaka, village situé à environ 20 kilomètres de Tenkodogo, au recensement biographique de M. Nongma Ouandaogo, 92 ans, vétéran des guerres d’Algérie et du conflit Burkina–Mali de 1974. Une démarche qui vise à préserver la mémoire militaire nationale et à constituer un répertoire des compétences des anciens combattants.

Né vers 1933 à Poussouaka, dans la province du Boulgou, Nongma Ouandaogo est l’un des rares survivants burkinabè à avoir servi successivement dans deux armées : d’abord au sein des troupes françaises en Algérie en 1958, puis dans l’armée nationale où il a pris part à la guerre entre le Burkina Faso et le Mali en 1974.
Titulaire d’une carte officielle de combattant délivrée par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de France, l’ancien soldat se souvient encore des moments douloureux vécus au front.

« Quand vous partez à 35 en patrouille et que vous revenez à 7, ce n’est pas facile », confie-t-il avec émotion. L’usage intensif des jumelles, les marches interminables, les nuits en embuscade et les pertes humaines successives restent gravés dans sa mémoire, malgré le poids des années.
Malgré ces épreuves, Nongma Ouandaogo rend grâce à Dieu pour sa longévité. « Si je suis toujours en vie, c’est grâce à mon honnêteté, la franchise, la rigueur dans le travail et les bénédictions de mes parents », souligne-t-il.

L’adjudant Nadège Yaméogo, chargée du protocole à la DACAM et cheffe de la mission de recensement dans la région du Nakambé, explique que cette opération s’inscrit dans un vaste programme national.
« Nous recensons les anciens combattants et militaires retraités pour constituer un répertoire fiable de leurs identités, parcours et compétences. Cela permet à la DACAM de mieux les orienter et de mieux planifier les projets à venir », précise-t-elle.
Dans la région du Nakambé, une trentaine d’anciens militaires ont déjà été enregistrés, en plus de M. Ouandaogo qui est, pour l’instant, le seul ancien combattant recensé à Poussouaka. Pendant que l’équipe travaillait à Tenkodogo et Poussouaka, d’autres missions se déployaient à Léo et à Sapouy, et une nouvelle est attendue à Kaya.

Pour le président des anciens militaires du Boulgou, M. Guy René Zombré, l’initiative est salutaire :
« Le simple fait de savoir que nous avons des anciens militaires bien identifiés nous aide déjà énormément. Les données recueillies permettront d’orienter les projets adaptés à leurs profils. »

Avant de clore l’entretien, Nongma Ouandaogo a livré un message fort à la jeunesse :
« Travaillez, respectez vos parents, ne reniez pas vos traditions et soyez honnêtes. Les bénédictions des anciens vous porteront loin. »

Agence d’Information du Burkina
SM/ata

Burkina : Un salon pour promouvoir le patrimoine culturel et valoriser les sites touristiques

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Burkina : Un salon pour promouvoir le patrimoine culturel et valoriser les sites touristiques

Ouagadougou, 6 déc. 2025 (AIB) -L’Association des jeunes visionnaires (AJV) a initié samedi la première édition du Salon des musées et des sites touristiques du Burkina (SAMUSITB), afin de valoriser le patrimoine culturel national.

« Nous organisons ce Salon des musées et des sites touristiques du Burkina parce que l’état actuel de notre pays nous recommande de retourner à nos sources, notamment sur le plan culturel », a déclaré le président de l’AJV, Ferdinand Ouédraogo.
Selon lui, ce retour aux sources s’inscrit dans la dynamique impulsée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a instauré une journée dédiée aux coutumes et traditions pour la préservation et la promotion du patrimoine culturel burkinabè.

Le président de l’association s’exprimait samedi au Musée national de Ouagadougou, lors de l’ouverture de la première édition du SAMUSITB, placée sous le thème « Histoire et culture de notre Nation : symboles de notre souveraineté nationale ».

Il a expliqué que la formation dispensée dans les instituts, les universités publiques et privées doit être accompagnée d’une formation culturelle, afin de faire des étudiants de futurs patriotes et des ambassadeurs culturels une fois sur le marché de l’emploi.

« Nos étudiants ont besoin de revenir à leurs origines et de savoir d’où ils viennent », a soutenu Ferdinand Ouédraogo.
Il a également assuré que ce salon permettra aux musées nationaux d’établir des partenariats pour accroître leur visibilité, favoriser leur rénovation et contribuer au développement de la culture au Burkina Faso.

Selon lui, le SAMUSITB constitue aussi une opportunité pour les étudiants de l’Institut supérieur de technologie (IST) et de l’Institut privé africain moderne (IPAM) de faire du Musée national un espace d’échanges, de création et d’innovation.
Le premier responsable de l’AJV a par ailleurs exhorté les Burkinabè à s’impliquer davantage dans la préservation et la valorisation du patrimoine culturel.
Le directeur général du Musée national, Sabari Christian Dao, a salué l’association pour son engagement en faveur de la promotion de la culture burkinabè.
D’après lui, le SAMUSITB est également une vitrine permettant à chacun de se ressourcer auprès du patrimoine culturel, véritable richesse du pays.
Il a invité les citoyens à fréquenter davantage le Musée national, afin d’en faire une véritable vitrine de la promotion culturelle.

Le représentant le ministre en charge de l’Enseignement supérieur et patron de la cérémonie, Dr Vincent Sédogo a également salué l’initiative du SAMUSITB, qui contribue à revaloriser l’héritage culturel des ancêtres.

Il a réaffirmé la disponibilité de son département à accompagner l’association dans l’atteinte de ses objectifs en matière de promotion du patrimoine national.
Pour l’occasion, l’IST et l’IPAM, désignés respectivement comme ambassadeurs du musée national et du musée de la musique, ont reçu des attestations.

La cérémonie s’est achevée par une visite guidée des stands et du Musée national.

Agence d’information du Burkina
NO/ATA