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Guido : Le ministre de la Santé inaugure un CSPS au profit de plus de 5 000 habitants

Guido : Le ministre de la Santé inaugure un CSPS au profit de plus de 5 000 habitants

Guido, 5 déc. 2025 (AIB)- Le ministre de la Santé, Dr Robert Kargougou, a procédé vendredi après-midi à Guido, commune de Réo, à l’inauguration d’un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS), un joyau réalisé grâce à la coopération japonaise et aux ressources endogènes mobilisées par la collectivité.

En présence du gouverneur de la région du Nord, Adama Jean Yves Béré, du gouverneur du Kadiogo, Abdoulaye Bassinga, parrain de la cérémonie, du co-parrain Anicet Bazié, des autorités coutumières et religieuses ainsi que d’une forte mobilisation des populations, le ministre a salué une avancée majeure pour l’accès aux soins dans la zone.

À l’entendre, l’initiative s’inscrit pleinement dans la vision du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, qui entend faire en sorte qu’aucun Burkinabè ne parcoure plus de 10 kilomètres pour accéder à un service de santé. Il a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement de la commune de Réo et de ses partenaires, ayant permis la construction d’un centre moderne répondant aux besoins des populations.

Le CSPS de Guido comprend un dispensaire, une maternité, un bâtiment de services communs abritant un dépôt MEC, un local pour le Programme élargi de vaccination (PEV), un magasin, ainsi qu’une cuisine, un hall pour causeries, un incinérateur, un forage, des latrines et un four. Ce complexe sanitaire desservira une population estimée à plus de 5 000 habitants.

Le ministre Kargougou a félicité le préfet, président de la délégation spéciale communale, et l’ensemble de ses collaborateurs pour la bonne conduite du projet, relevant qu’il illustre l’importance de la décentralisation et la responsabilité collective dans le développement local. Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de maintenir un bon niveau de fonctionnalité du centre, un défi qui requiert, selon lui, la participation de tous : populations, agents de santé, collectivités et ressortissants.

Il a invité la population de Guido et des villages environnants à fréquenter leur nouveau centre, rappelant qu’il appliquera les stratégies nationales d’accès aux soins, notamment la gratuité des soins pour les femmes et les enfants. Aux agents de santé, il a recommandé professionnalisme, déontologie et qualité de l’accueil.

Le ministre a enfin encouragé les responsables sanitaires à veiller à la bonne gestion du CSPS et exhorté les bénéficiaires à préserver ce bien public. Il a remercié les autorités régionales et provinciales pour leurs efforts quotidiens en faveur de la santé.

Après ses remerciements, Dr Robert Kargougou a déclaré officiellement ouvert le CSPS de Guido, avant de formuler des vœux de bonne utilisation du joyau au bénéfice de la population.

Agence d’Information du Burkina
FGB/PB

SIAMA 2025 : Forte mobilisation de la diaspora burkinabè pour s’enrôler à l’APEC

SIAMA 2025 : Forte mobilisation de la diaspora burkinabè pour s’enrôler à l’APEC

Bamako, 05 déc. 2025 (AIB)-La diaspora burkinabè vivant au Mali manifeste un engouement remarquable pour le programme de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC), à l’occasion de la présence de l’institution au Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA).

Depuis plusieurs jours, des dizaines de ressortissants burkinabè affluent pour se faire enrôler, convaincus que la PEC constitue une opportunité majeure pour contribuer au développement du Burkina Faso.

Parmi eux, de jeunes Burkinabè installés dans différentes localités du Mali n’hésitent pas à parcourir de longues distances pour s’inscrire. Issaka Koné, arrivé de Tubakoura, à plus de cinq kilomètres, affirme être venu spécialement pour inscrire son nom à la PEC.

« Je suis venu pour ça. Je veux que ma façon avance et j’aime bien le président et les trois pays : le Mali, le Niger et le Burkina Faso », a-t-il déclaré avec conviction. Il a exhorté les Burkinabè établis au Mali à s’inscrire massivement afin de contribuer à l’avancement du pays.

Même mobilisation du côté de la région de Koulikoro, où de nombreux Burkinabè exercent comme orpailleurs, étudiants ou travailleurs.

Selon Daouda Ouattara, délégué du Haut Conseil des Burkinabè au Mali pour la zone, les inscriptions se poursuivent à un rythme soutenu.

Il a expliqué que plusieurs compatriotes sont venus de localités éloignées telles que Touba, située à 140 kilomètres de Bamako, uniquement pour se faire enrôler.

« L’APEC nous concerne tous. C’est une bonne initiative et nous devons nous inscrire. Au retour au Faso, il y a des bonus qui nous attendent et cela peut beaucoup nous arranger », a-t-il souligné.

Pour les responsables de l’APEC, cette mobilisation confirme l’adhésion de la diaspora à la vision souverainiste portée par les autorités burkinabè.

Présente au SIAMA pour une mission de sensibilisation et de prospection, Mme Manasira Sanou/Traoré, cheffe du service de la promotion et de la réformation à l’APEC, a indiqué que cette action s’inscrit dans la suite de l’appel du président Ibrahim Traoré, invitant les Burkinabè de l’extérieur à investir au pays afin de participer à son industrialisation.

Elle a assuré que les compatriotes vivant au Mali « ont répondu présent et se sont engagés à souscrire massivement ».

Depuis la précédente mission en septembre, l’APEC dit avoir déjà enregistré une centaine de souscriptions, un chiffre en constante progression. « Nous invitons nos compatriotes présents au SIAMA à continuer de s’inscrire pour atteindre la vision d’un développement endogène et inclusif », a-t-elle ajouté.

Agence d’Information du Burkina
BO/ata

SIAMA 2025: une forte présence burkinabè pour valori

SIAMA 2025: une forte présence burkinabè pour valoriser l’artisanat et la culture de l’AES

Bamako, 04 déc. 2025 (AIB)-Plusieurs artisans venus du Burkina Faso prennent part à l’édition 2025 du Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA), offrant au public malien un aperçu riche et diversifié du savoir-faire burkinabè.

Pour nombre d’entre eux, cette participation constitue une première expérience, perçue comme une opportunité de promouvoir l’artisanat national et de renforcer les liens entre les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Parmi les exposants, le sculpteur-fondeur Malick Guira, installé à Ouagadougou, se distingue par des œuvres inédites. « Ce sont des sculptures vraiment différentes. Même à Ouagadougou, cela n’a pas encore été exposé », a-t-il confié.

Il présente au public malien des sculptures animalières de grande taille ainsi qu’une série consacrée à l’orchestre africain, comprenant un balafoniste, un joueur de gamofola ou encore de longa.

Pour l’artiste, cette participation reflète l’esprit de proximité culturelle entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, qu’il considère désormais comme un seul pays dans le cadre de l’AES. S’il reconnaît ne pas encore avoir réalisé de ventes, il affirme avoir noué des contacts prometteurs.

Du côté du textile, Yonly Tenimpagba, styliste-modéliste originaire de la région du Gourma, présente des modèles en Faso Danfani et du prêt-à-porter traditionnel.

« J’ai aimé, parce qu’actuellement ils ont commencé à adhérer très fort », a-t-il témoigné, se réjouissant de l’intérêt du public malien pour les tissus traditionnels tels que le Kôkô Donda, le Bogolan ou le Faso Danfani.

Le salon accueille également des acteurs de la médecine traditionnelle, à l’image de Moussa Rabo, tradipraticien, venu présenter des produits contre le diabète, les fièvres typhoïdes ou encore des fortifiants.

Selon lui, les visiteurs apprécient fortement ces remèdes, et les ventes sont nombreuses, ce qui le rend très satisfait pour une première participation au Mali.

Dans le domaine agroalimentaire, Mme Afousata Touré, transformatrice agroalimentaire, expose des biscuits à base de sésame. Elle estime que le marché avance doucement mais garde espoir pour les jours à venir, invitant le public à sortir massivement découvrir les créations artisanales du salon.

Enfin, Bourzanga Daouda, artisan fabricant de sacs et chapeaux traditionnels de Saponé, juge que le marché avance un peu, tout en souhaitant une plus grande affluence.
Selon lui, le SIAMA constitue un cadre privilégié pour valoriser la culture africaine et motiver les artisans à innover davantage.

Agence d’Information du Burkina
BO/ata

Niger: « La culture doit être le socle de la refondation de l’AES », Rimtalba Ouédraogo au Festival de l’Aïr

Niger: « La culture doit être le socle de la refondation de l’AES », Rimtalba Ouédraogo au Festival de l’Aïr

Niamey, 6 déc. 2025 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a déclaré que la culture doit être le socle de la refondation engagée par l’Alliance des États du Sahel (AES), samedi, au Festival de l’Aïr à Iferouane, au nord du Niger.

« Ce que nous avons vu ici nous conforte dans la position selon laquelle la culture doit être le socle de la refondation de l’AES dans son ensemble », a soutenu le chef du gouvernement burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, après avoir assisté à l’ouverture nocturne du 17e Festival de l’Aïr.

« La culture est une richesse que nous devons exalter, que nous devons valoriser ; c’est le socle sur lequel nous devons bâtir un Sahel de paix, un Sahel de fraternité et surtout un Sahel plus que jamais convaincu que son destin est entre ses mains », a ajouté M. Ouédraogo.

Le Festival de l’Aïr s’est ouvert sous le thème : « Valorisation du tourisme intérieur et de l’artisanat, piliers de souveraineté et développement résilient »

. Cette thématique est, selon le chef du gouvernement burkinabè, une invite du peuple du Sahel à redécouvrir ses richesses culturelles. C’est aussi, selon lui, un acte de souveraineté et d’affirmation de la fierté d’être Sahélien.

« Nous sommes venus, nous avons vu, nous sommes très heureux », a conclu le Premier ministre.

Il a exprimé auparavant sa gratitude et sa satisfaction à son homologue Lamine Zeine qui l’a invité, au président Tiani, aux organisateurs et à tout le peuple nigérien.

Le Festival de l’Aïr est l’un des rendez-vous culturels et touristiques les plus importants de la vaste région nigérienne d’Agadez. L’édition 2025 prend fin demain, 7 décembre.
Agence d’information du Burkina
CK/ata

Burkina/Record Guinness World : La cheffe Djénébou Banao poursuit son marathon culinaire

Burkina/Record Guinness World : La cheffe Djénébou Banao poursuit son marathon culinaire

Ouagadougou, 06 déc. 2025 (AIB)-La cheffe burkinabè Djénébou Banao poursuit à la Maison du Peuple son défi visant à préparer 1 000 repas par jour pendant 12 jours, dans le cadre du Guinness World Record du plus long marathon de cuisine individuelle. Le challenge, débuté le 2 décembre à 23 h, s’achèvera le 12 décembre.

Debout derrière ses marmites fumantes, Djénébou Banao incarne endurance et passion. Pendant toute la durée de l’épreuve, elle doit cuisiner seule, sans aucune assistance. Elle dispose uniquement de 5 minutes de pause par heure, cumulables jusqu’à 2 heures de repos par jour, et ne peut s’asseoir qu’au cours de ces pauses.

Les plats préparés sont destinés aux orphelins, aux personnes déplacées internes, aux travailleurs de Faso Mêbo, ainsi qu’aux visiteurs venus la soutenir, qui bénéficient eux aussi de repas gratuits.

Selon Fousséni Banao, un proche de la cheffe, plusieurs difficultés entravent le bon déroulement du challenge, notamment les coupures d’électricité, le manque de moyens financiers et le faible soutien de la population.

« Nous invitons les Burkinabè à sortir massivement pour la soutenir. C’est ce qui lui donne de la force actuellement », a-t-il lancé.

Sur place, les visiteurs témoignent de leur admiration.
« Nous sommes venus soutenir notre cheffe et nous avons eu l’occasion de manger ses plats, notamment de l’igname et des boulettes. C’est très bon », confie une participante, Fatim Zoungrana.

Elle précise être venue de très loin pour l’encourager et se dit convaincue que la cheffe remportera ce marathon, ce qui fera briller encore davantage le nom du Burkina Faso.

Pour Hassan Saré, cet événement est d’une grande importance, mais il déplore que les Burkinabè ne se soient pas mobilisés davantage.

Il affirme que ce qui ferait le plus plaisir à la cheffe, et lui donnerait de l’énergie, serait une forte mobilisation populaire.

« Hier, j’ai mangé du riz et du poulet. C’était de très bonne qualité, bien assaisonné, et en plus c’est gratuit », a laissé entendre M. Saré.

Malgré les difficultés, la cheffe avance, concentrée, convaincue que chaque repas la rapproche un peu plus d’un record qui pourrait inscrire son nom, et celui du Burkina Faso, dans le livre Guinness.

Agence d’Information du Burkina
ZAF/ata

SIAMA 2025 : l’ABNORM mise sur la promotion de la qualité et la certification des produits burkinabè

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SIAMA 2025 : l’ABNORM mise sur la promotion de la qualité et la certification des produits burkinabè

Bamako, 06 déc.2025 (AIB) – L’Agence Burkinabè de Normalisation, de Métrologie et de la Qualité (ABNORM) a mis à profit le Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA) 2025 pour intensifier ses actions de promotion de la qualité, notamment à travers la certification des produits artisanaux et agroalimentaires du Burkina Faso.

Selon Honoré POYGA, chef de service de la formation, l’ABNORM représente au niveau national l’institution chargée de mettre en œuvre la politique nationale en matière de normalisation, de certification, de métrologie, de contrôle qualité, d’accréditation et de promotion de la qualité. « L’ABNORM est la structure nationale responsable de garantir que les produits qui circulent sur le marché répondent aux normes de qualité et de sécurité », a-t-il rappelé.

Présente au SIAMA 2025, l’Agence dit vouloir renforcer la sensibilisation des artisans burkinabè sur l’importance d’adopter une démarche qualité structurée. M. POYGA a déclaré que ce salon constitue « une opportunité unique de promouvoir les standards de qualité made in Burkina Faso, surtout dans un contexte où le Burkina est pays invité d’honneur ». Il a ajouté que l’ABNORM accompagne déjà de nombreux artisans dans le processus de certification et d’amélioration continue de leurs produits.

L’un des points majeurs mis en avant au salon est la certification NBF, la marque nationale de conformité. Cette certification, explique M. POYGA, permet de démontrer qu’un produit respecte les exigences de qualité et de sécurité établies par les normes nationales. Il a indiqué que plusieurs produits agroalimentaires burkinabè exposés au SIAMA portent déjà le label NBF, preuve d’un effort croissant vers la standardisation.

S’adressant directement aux créateurs burkinabè, M. POYGA a lancé un appel en invitant l’ensemble des artisans à se rapprocher de l’ABNORM pour certifier leurs produits et renforcer leur compétitivité afin de rester présents sur les marchés nationaux et internationaux».

Avec sa présence au SIAMA 2025, l’ABNORM entend poursuivre sa mission de valorisation du savoir-faire burkinabè à travers la promotion de la qualité et la mise en conformité des produits artisanaux et agroalimentaires.

Agence d’Information du Burkina
BO/ata

Confédération des États du Sahel : des envoyés spéciaux du Président Ibrahim TRAORÉ reçus par le Président TIANI

Confédération des États du Sahel : des envoyés spéciaux du Président Ibrahim TRAORÉ reçus par le Président TIANI

(Ouagadougou, 6 décembre 2025). Une mission envoyée par le Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a été reçue, ce samedi, par Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane TIANI, Président de la République, Chef de l’État du Niger. Les émissaires ont transmis un message du Président burkinabè à son homologue nigérien.

Selon le Chef de mission, M. Bassolma BAZIÉ, président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (CN-AES) du Burkina Faso, ce message empreint de fraternité et de solidarité réaffirme les relations privilégiées et multi séculaires entre les deux nations. Des rapports consolidés dans le cadre de la Confédération des États du Sahel qui unit le Burkina Faso, le Niger et le Mali.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Tenkodogo : À 92 ans, le vétéran Nongma Ouandaogo livre sa mémoire des guerres et ses conseils à la jeunesse

Tenkodogo : À 92 ans, le vétéran Nongma Ouandaogo livre sa mémoire des guerres et ses conseils à la jeunesse

Tenkodogo, 4 déc. 2025 (AIB) -La Délégation aux anciens combattants et anciens militaires (DACAM) a procédé jeudi, à Poussouaka, village situé à environ 20 kilomètres de Tenkodogo, au recensement biographique de M. Nongma Ouandaogo, 92 ans, vétéran des guerres d’Algérie et du conflit Burkina–Mali de 1974. Une démarche qui vise à préserver la mémoire militaire nationale et à constituer un répertoire des compétences des anciens combattants.

Né vers 1933 à Poussouaka, dans la province du Boulgou, Nongma Ouandaogo est l’un des rares survivants burkinabè à avoir servi successivement dans deux armées : d’abord au sein des troupes françaises en Algérie en 1958, puis dans l’armée nationale où il a pris part à la guerre entre le Burkina Faso et le Mali en 1974.
Titulaire d’une carte officielle de combattant délivrée par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de France, l’ancien soldat se souvient encore des moments douloureux vécus au front.

« Quand vous partez à 35 en patrouille et que vous revenez à 7, ce n’est pas facile », confie-t-il avec émotion. L’usage intensif des jumelles, les marches interminables, les nuits en embuscade et les pertes humaines successives restent gravés dans sa mémoire, malgré le poids des années.
Malgré ces épreuves, Nongma Ouandaogo rend grâce à Dieu pour sa longévité. « Si je suis toujours en vie, c’est grâce à mon honnêteté, la franchise, la rigueur dans le travail et les bénédictions de mes parents », souligne-t-il.

L’adjudant Nadège Yaméogo, chargée du protocole à la DACAM et cheffe de la mission de recensement dans la région du Nakambé, explique que cette opération s’inscrit dans un vaste programme national.
« Nous recensons les anciens combattants et militaires retraités pour constituer un répertoire fiable de leurs identités, parcours et compétences. Cela permet à la DACAM de mieux les orienter et de mieux planifier les projets à venir », précise-t-elle.
Dans la région du Nakambé, une trentaine d’anciens militaires ont déjà été enregistrés, en plus de M. Ouandaogo qui est, pour l’instant, le seul ancien combattant recensé à Poussouaka. Pendant que l’équipe travaillait à Tenkodogo et Poussouaka, d’autres missions se déployaient à Léo et à Sapouy, et une nouvelle est attendue à Kaya.

Pour le président des anciens militaires du Boulgou, M. Guy René Zombré, l’initiative est salutaire :
« Le simple fait de savoir que nous avons des anciens militaires bien identifiés nous aide déjà énormément. Les données recueillies permettront d’orienter les projets adaptés à leurs profils. »

Avant de clore l’entretien, Nongma Ouandaogo a livré un message fort à la jeunesse :
« Travaillez, respectez vos parents, ne reniez pas vos traditions et soyez honnêtes. Les bénédictions des anciens vous porteront loin. »

Agence d’Information du Burkina
SM/ata

Burkina : Un salon pour promouvoir le patrimoine culturel et valoriser les sites touristiques

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Burkina : Un salon pour promouvoir le patrimoine culturel et valoriser les sites touristiques

Ouagadougou, 6 déc. 2025 (AIB) -L’Association des jeunes visionnaires (AJV) a initié samedi la première édition du Salon des musées et des sites touristiques du Burkina (SAMUSITB), afin de valoriser le patrimoine culturel national.

« Nous organisons ce Salon des musées et des sites touristiques du Burkina parce que l’état actuel de notre pays nous recommande de retourner à nos sources, notamment sur le plan culturel », a déclaré le président de l’AJV, Ferdinand Ouédraogo.
Selon lui, ce retour aux sources s’inscrit dans la dynamique impulsée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a instauré une journée dédiée aux coutumes et traditions pour la préservation et la promotion du patrimoine culturel burkinabè.

Le président de l’association s’exprimait samedi au Musée national de Ouagadougou, lors de l’ouverture de la première édition du SAMUSITB, placée sous le thème « Histoire et culture de notre Nation : symboles de notre souveraineté nationale ».

Il a expliqué que la formation dispensée dans les instituts, les universités publiques et privées doit être accompagnée d’une formation culturelle, afin de faire des étudiants de futurs patriotes et des ambassadeurs culturels une fois sur le marché de l’emploi.

« Nos étudiants ont besoin de revenir à leurs origines et de savoir d’où ils viennent », a soutenu Ferdinand Ouédraogo.
Il a également assuré que ce salon permettra aux musées nationaux d’établir des partenariats pour accroître leur visibilité, favoriser leur rénovation et contribuer au développement de la culture au Burkina Faso.

Selon lui, le SAMUSITB constitue aussi une opportunité pour les étudiants de l’Institut supérieur de technologie (IST) et de l’Institut privé africain moderne (IPAM) de faire du Musée national un espace d’échanges, de création et d’innovation.
Le premier responsable de l’AJV a par ailleurs exhorté les Burkinabè à s’impliquer davantage dans la préservation et la valorisation du patrimoine culturel.
Le directeur général du Musée national, Sabari Christian Dao, a salué l’association pour son engagement en faveur de la promotion de la culture burkinabè.
D’après lui, le SAMUSITB est également une vitrine permettant à chacun de se ressourcer auprès du patrimoine culturel, véritable richesse du pays.
Il a invité les citoyens à fréquenter davantage le Musée national, afin d’en faire une véritable vitrine de la promotion culturelle.

Le représentant le ministre en charge de l’Enseignement supérieur et patron de la cérémonie, Dr Vincent Sédogo a également salué l’initiative du SAMUSITB, qui contribue à revaloriser l’héritage culturel des ancêtres.

Il a réaffirmé la disponibilité de son département à accompagner l’association dans l’atteinte de ses objectifs en matière de promotion du patrimoine national.
Pour l’occasion, l’IST et l’IPAM, désignés respectivement comme ambassadeurs du musée national et du musée de la musique, ont reçu des attestations.

La cérémonie s’est achevée par une visite guidée des stands et du Musée national.

Agence d’information du Burkina
NO/ATA

Namentenga :Un atelier régional pour évaluer la vaccination animale et renforcer la communication 

BURKINA -NAMENTENGA -VACCINATION -ANIMAUX

Namentenga :Un atelier régional pour évaluer la vaccination animale et renforcer la communication 

Boulsa, 5 déc. 2025 (AIB) – Le Haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, représentant le gouverneur de la région des Koulsé, a présidé le vendredi 5 décembre 2025 à Boulsa l’atelier régional d’évaluation à mi-parcours de la campagne de vaccination contre sept maladies prioritaires des animaux.À cette occasion, les participants ont souhaité un renforcement de la communication avec les différents acteurs sur le terrain afin de permettre à la région de conserver son 3ᵉ rang au plan national, en matière de vaccination animale.

Les rapports de vaccination contre les sept maladies prioritaires touchant notamment les chiens, la volaille, les petits ruminants et les gros ruminants, issus des provinces du Bam, du Namentenga et du Sanmatenga, ont constitué l’objet principal des échanges du vendredi 5 décembre 2025 à Boulsa.

Les participants ont également recommandé un renforcement de la communication avec les faîtières, les délégations spéciales des communes et les Commissions villageoises de développement (CVD) afin de maintenir le bon classement de la region au niveau national.

Ces recommandations interviennent dans un contexte marqué par plusieurs difficultés rencontrées au cours des deux premiers mois de la campagne, en octobre et novembre 2025.

Le rapport régional et le compte rendu de la Direction régionale de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques des Koulsé, présentés lors de la rencontre nationale à Ouagadougou, ont servi de support aux discussions visant à dégager les acquis, identifier les insuffisances et formuler de nouvelles recommandations.

Le directeur régional de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques des Koulsé, Ragnimsom Serge Igor Birba, satisfait des résultats, a félicité son collègue en charge de l’agriculture Mamadou Sidibé, pour la parfaite organisation de l’atelier, ainsi que le Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage (PRECEL) pour son appui financier.

M. Birba a encouragé les agents de terrain pour leur résilience et les résultats obtenus, avant de les inviter à redoubler d’efforts pour hisser la région au premier rang national au soir du 31 décembre 2025, date de clôture de la campagne de vaccination contre les sept maladies prioritaires des animaux.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

Nahouri : Des élèves de Pô sensibilisés sur la circulation routière et la consommation de drogue

Burkina-Nahouri-Incivisme-Sensibilisation

Nahouri : Des élèves de Pô sensibilisés sur la circulation routière et la consommation de drogue

Pô, 6 déc. 2025 (AIB) – L’Amicale des directeurs et chefs de service de Pô en collaboration avec la direction provinciale en charge de l’Enseignement secondaire du Nahouri et la direction provinciale de la police nationale du Nahouri, a organisé ce samedi 6 décembre 2025, une séance de formation à la circulation routière et la consommation de drogue au profit des élèves du secondaire de la ville de Pô.

Les élèves de la ville de Pô, ont été formés, le samedi 06 décembre 2025, sur la circulation routière et la consommation de drogue par l’amicale des directeurs et chefs de service.

Pour le trésorier de l’Amicale, Assane Djim, de nombreux accidents se produisent partout dans le monde, au Burkina Faso et particulièrement à Pô.

«Ces accidents engendrent souvent des pertes en vies humaines et ce qui est déplorable. C’est donc pour inverser la tendance que l’amicale des directeurs et chefs de service a choisi de sensibiliser les usagers de la route notamment les élèves sur l’incivisme routier et la consommation de la drogue», a indiqué M. Djim.

Pendant plus de trois heures, le chef de service des accidents du commissariat central de Pô, le lieutenant Harouna Sawadogo, assisté des sergents chefs Amadou Hema, Frédéric Bado et Wilfried Kaboré, ont éclairé l’assistance sur la définition de la notion d’accident de la route, les différents types d’accidents, leurs causes, les conséquences et les solutions.

Pour eux, plusieurs causes justifient les accidents de la circulation comme la vitesse, la consommation des alcools, des stupéfiants ( la drogue), l’usage des téléphones en circulation, le non-respect du code de la route.

«En cas d’accident, il faut appeler le numéro vert le 17 gratuitement et baliser le lieu de l’accident avec des feuilles en entendant l’arrivée des secours», ont-ils expliqué.

Après le service des accidents, c’est l’unité régionale anti drogue qui a communiqué sur le phénomène récurrent à Pô qui est la consommation de drogue.

Le sous-lieutenant de police Adonko Békouéné, a défini la drogue, les différents types de drogue qui sont la drogue licite ou légale (la cigarette) et la drogue illicite (les boissons frelatées, la cocaïne, le cannabis).

De nombreuses causes justifient la consommation de drogue telles que la méconnaissance des méfaits de la drogue, la mauvaise compagnie, les causes liées à la famille.

Elle a de nombreuses conséquences comme la baisse des performances, l’incivisme, la perte du tissu social, les problèmes de santé avant d’indiquer que la drogue est consommée dans la ville de Pô et surtout dans les établissements scolaires malgré la rigueur de la loi.

«Pour lutter contre la drogue, il faut sensibiliser, réprimer et réinsérer les consommateurs dans la société les consommateurs», a-t-il souligné.

Selon les statistiques de la police, 56 personnes dont 12 élèves ont été interpellées à Pô en 2024.

En 2025, 334 cartons de boissons frelatées, 82 bidons et 75 kg de produits prohibés et 115 personnes interpellées.

Les communicateurs ont proposé comme solutions, de mettre l’accent sur les sensibilisations, impliquer les parents d’élèves et les éducateurs, renforcer les contrôles frontaliers.

Chaque délégué de classe et son adjoint des établissements publics et privés ont été invités à restituer ces informations à l’ensemble des élèves de leurs classes respectives.

Cette session a connu la présence effective du secrétaire général de la province du Nahouri, Emile Hien, venu soutenir l’amicale des directeurs et chefs de service.

Agence d’information du Burkina

HKO/HB/OO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Incendie au marché de Paspanga : le Patronat du Kadiogo réconforte les commerçants

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Incendie au marché de Paspanga : le Patronat du Kadiogo réconforte les commerçants

Ouagadougou, 6 déc. 2025 (AIB)-Le Patronat de la région du Kadiogo a effectué le jeudi 4 décembre, le déplacement du marché de Paspanga (quartier de Ouagadougou) dont une partie a été ravagée dimanche par des flammes. 

Une forte délégation du Patronat du Kadiogo conduite par son secrétaire chargé des affaires sociales Lassané Compaoré, est allée compatir à la douleur des commerçants qui ont vu leurs marchandises aller en fumée le dimanche dernier, suite à un incendie.

M. Compaoré a indiqué qu’ils ont été envoyés par le président du patronat du Kadiogo El Hadj Amado Ouédraogo, absent du pays. « Avec le cœur meurtri, il nous a envoyé pour venir soutenir les occupants du marché de Paspanga car ce malheureux évènement touche tout le Burkina Faso », a-t-il fait savoir.

Il a expliqué qu’ « il est important pour nous d’effectuer ce déplacement pour venir saluer, donner du réconfort aux gens de Paspanga et compatir à leur douleur. Ainsi va la vie. Ce que Dieu a prédit ne peut être contesté par un humain ».

Pour lui, « si des cas malheureux comme celui-là surviennent, il faut se soutenir et continuer de prier car ce malheureux évènement peut attirer des situations beaucoup plus reluisantes, Dieu voulant. Il se peut que grâce à nos prières, Dieu vous fasse prospérer dans vos activités et d’ici l’année prochaine, vous allez nous appeler pour fêter vos succès ».

Visiblement très touché par ce que les flammes ont pu causer comme dégâts M. Compaoré a fait des invocations pour demander à Dieu de « nous éloigner de ces genres de situations », mentionnant que « nous allons toujours nous soutenir ».

Le délégué de Paspanga Issouf Sana qui avait mobilisé certains commerçants et commerçantes pour accueillir leurs hôtes, a été très touché par le geste du Patronat. « Nous sommes certes découragés par la situation qui nous arrive mais les différents soutiens psychologiques que nous avons déjà reçus depuis le malheureux événement, nous réconforte. Le fait de se déplacer pour nous rendre visite nous solidifie davantage et nous donne la force d’espérer un lendemain meilleur ».

« Nous sommes vraiment contents. On ne sait que dire. Nous sommes de petits commerçants et on ne savait pas que des gens allaient nous soutenir de la sorte. Toute aide à notre endroit est la bienvenue », a-t-il dit au nom de tous.

Le chef de la délégation du Patronat a indiqué qu’il va faire le point de la situation au président du Patronat et ensemble ils verront quels soutiens ils vont apporter.

Une partie du marché de Paspanga a été ravagée le dimanche 30 novembre par des flammes dont l’origine est méconnue. Cet incendie a détruit près de 160 étals, dont des condiments, des glacières ont été fortement touchés selon les témoins. Une enquête diligentée par la police scientifique est en cours pour déterminer les causes de l’incendie.

En janvier 2023 un incendie a également éclaté au marché de Sankar-Yaaré, quartier voisin de Paspanga avec d’énormes dégâts.

Agence d’information du Burkina

as/ata

Nakambé : La 20ᵉ Journée régionale de l’excellence scolaire consacre les performances record d’une région résiliente

Nakambé : La 20ᵉ Journée régionale de l’excellence scolaire consacre les performances record d’une région résiliente

Tenkodogo, 5 déc. 2025 (AIB) – La région du Nakambé a célébré samedi la 20ᵉ Journée régionale de l’excellence scolaire, une édition marquée par de grandes performances, des innovations majeures et une mobilisation exceptionnelle autour de l’éducation et du patriotisme. Sous la présidence du gouverneur, le Colonel Aboudou Karim Lamizana, la cérémonie a consacré les efforts conjoints des enseignants, élèves, parents et partenaires techniques.

Une performance historique : 92,31 % de réussite et cinq lauréats nationaux sur dix de réussite au CEP 2025 et plus de 172 distinctions décernées, la région du Nakambé a célébré samedi deux décennies d’engagement éducatif, de résilience et de patriotisme.

Dans son allocution, le Directeur régional en charge de l’éducation, Bourbila Pierre Silga, a salué « une année de fierté légitime ». Et pour cause : sur 22 556 candidats présentés au Certificat d’Études Primaires (CEP), 20 821 ont été admis, soit un taux record de 92,31 %, en hausse de +3,36 points par rapport à 2024 et +3,15 points au-dessus de la moyenne nationale.

Un exploit qui se double d’une distinction nationale remarquable de cinq des dix meilleurs élèves du Burkina Faso primés lors de la Journée nationale de l’excellence, présidée par le Chef de l’État, sont issus de la région du Nakambé.

« Ces chiffres ne sont pas que des statistiques ; ils racontent l’histoire d’une région qui refuse la fatalité », a déclaré le Directeur régional, rendant hommage aux enseignants, parents et élèves « qui se battent chaque jour pour maintenir l’école debout ».

La région a également annoncé la remise de 172 distinctions à des personnes physiques et morales : enseignants, élèves, encadreurs, personnels administratifs, partenaires, autorités coutumières et structures éducatives. Parmi eux, des enseignants ayant obtenu 100 % de réussite avec des effectifs compris entre 55 et 93 candidats, ainsi que des prix spéciaux pour les structures franco-arabes, préscolaires, centres d’alphabétisation et écoles communautaires.

Les innovations de cette édition incluent des distinctions pour cinq enseignants résilients de zones à défis sécuritaires, quinze élèves déplacés internes, et des lettres de félicitations à l’équipe régionale de coordination.

La célébration de l’excellence a également été marquée par une vaste mobilisation citoyenne et solidaire. Les acteurs de l’éducation ont collecté au total 23 604 043 FCFA pour soutenir les initiatives nationales de résilience.

La somme a été répartie comme suit ;40 % pour Faso Mébo, permettant l’acquisition de 74 tonnes de ciment et 190 m³ d’agrégats ; 30 % pour les FDS et VDP, finançant 8 motos, 1 200 blousons et des bons d’essence pour un montant global de 7 080 000 FCFA ; 30 % pour la campagne Démè Sira, déposés dans un compte Trésor.

Le gouverneur a également remis dans la matinée la somme de un million en soutien à la famille de feu l’enseignant Yacouba Zongo, assassiné en novembre à Loungo dans le koulpelgo.

Le représentant de Plan Burkina a salué « un leadership visionnaire », rappelant que l’ONG demeure engagée dans l’accès équitable à l’éducation et coordonne le Cluster éducation du Nakambé.

Portée par ses résultats exceptionnels, ses innovations et son élan de solidarité, la 20ᵉ Journée régionale de l’excellence scolaire du Nakambé confirme la dynamique d’une région résolument tournée vers la performance, l’équité et la résilience. « L’excellence n’est pas un acte isolé, mais une culture que nous construisons ensemble », a conclu le Directeur régional, en appelant à poursuivre l’effort collectif pour hisser la région parmi les plus performantes du pays.

Agence D’information du Burkina
SM/ata

Kourittenga/Faso Mêbo : Sa Majesté Naaba Yemdé fait un don de matériels et matériaux de construction de plus de 12 millions FCFA

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Kourittenga/Faso Mêbo : Sa Majesté Naaba Yemdé fait un don de matériels et matériaux de construction de plus de 12 millions FCFA

Koupéla, 06 déc. 2025 (AIB)-Sa majesté Naaba Yemdé, le Kourt-Yir-Soaba de Koupéla, à l’occasion de la célébration de sa fête traditionnelle, le Nakobo, édition 2025, a remis, ce samedi 06 décembre 2025 Koupéla, du matériel et des matériaux de construction et autres estimée à plus de 12 millions de FCFA au profit de la Brigade initiative « Faso Mèbo » du Kourittenga.

Estimé à 12 709 000 FCFA, le don est composé d’une bétonnière, 02 tables vibrantes, 1000 moules, 01 compacteur, 20 tonnes de ciment, 10 marteaux en plastique, 02 tonnes de Sikalite, 40 tonnes de gravier, 40 bennes de sable, 05 brouettes, 60 gants, 12 pelles chinoises, 12 truelles, 24 pioches, 01 foyer de gaz, 01 bouteille de gaz chargée, 01 fût de gasoil, 01 fût d’essence et des ustensiles de cuisine.

La remise qui a eu lieu le samedi 06 décembre 2025 à Koupéla, a connu la présence du Haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, du coordonnateur de la Brigade « Faso Mèbo » du Nakambé, le lieutenant Abdoul Fatao Sawadogo, des corps constitués du Kourittenga ainsi qu’une forte délégation de la chefferie coutumière.

A en croire au Kourt-Yir-Soaba, sa majesté Naaba Yemdé de Koupéla, « ce don fait n’est qu’un devoir citoyen exprimé envers sa nation. »

Il a sollicité le don de soi et l’engagement des populations et surtout les jeunes autour de cette initiative de « Faso Mèbo » pour un réel développement local.

« Sachez que ce ne serait qu’à travers une synergie d’efforts, d’engagement et les contributions des filles et fils de ce pays que nous pourrons ensemble faire du Burkina Faso et particulièrement notre province le Kourittenga, un Eldorado», a-t-il déclaré.

Agence d’information du Burkina

AWS/HB/OO

 

 

 

 

 

 

 

Social: le Mouvement Kwazulu apporte du soutien à des étudiants en situation difficile

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Social: le Mouvement Kwazulu apporte du soutien à des étudiants en situation difficile

Ouagadougou, 6 déc. 2025 (AIB)-des anciens étudiants de l’Université Joseph Ki Zerbo, regroupés autour du Mouvement Kwazulu, ont apporté vendredi à Ouagadougou, un énorme soutien à des étudiants actuellement en situation difficile, a constaté l’AIB sur place.

Ces anciens étudiants du Mouvement Kwazulu sont des promotionnaires de 2005, de l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion, option économie et gestion des entreprises et des organisations (UFR/SEG option EGEO) qui ne se sont pas perdus de vue depuis 20 ans.

Ils ont apporté des vêtements, des chaussures, des vivres, de l’argent, des bons d’assurance maladie, des tickets de restaurants de pus de 700 000FCFA etc. pour réconforter leurs petits frères et sœurs, toujours dans les études dans des conditions difficiles.

Selon le porte-parole du Kwazulu, Issouf Guinko «nous sommes à notre 3e édition. Nous avons tous été diplômés de cette faculté. Comme nous avons continué à maintenir les mêmes relations, les mêmes affinités nous-nous sommes dit qu’il fallait qu’on fasse quelque chose pour nos frères et sœurs parce que nous savons ce qu’on vit à l’université. Les situations sont très difficiles. Certains souvent sont amenés à vouloir abandonner parce qu’ils n’arrivent pas à manger, à se déplacer ou à se soigner».

Il explique que « les éditions précédentes, on était à une vingtaine d’étudiants (soutenus), cette année, on est à 45 personnes et on espère que les années à venir on sera à une centaine. Notre aide est matériel et surtout de réconfort pour avoir le courage de poursuivre leurs études. Si nous sommes aujourd’hui ce que nous sommes, ça veut dire qu’eux aussi peuvent devenir comme nous demain ».

Le chef de service social du Centre national des œuvres universitaire (CENOU), Issouf Lengani qui a réceptionné les dons a reconnu que « on a des milliers d’étudiants en difficulté, des étudiants de parents déplacés internes, des étudiants de parents sous blocus, des étudiants vivant dans la précarité, en situation de handicap qui sont là et ça ne va pas. Il y a des gens qui ont de la peine à gagner 100F par jour pour se restaurer ».

Il mentionne que c’est de l’humanisme, ce geste des anciens étudiants. « Nous sommes donc heureux aujourd’hui. Nous remercions Dieu et les donateurs. 30 étudiants bénéficieront des tickets de restauration (2 fois par jour, à midi et le soir) et 15 étudiants bénéficieront de la carte d’assurance maladie d’une durée d’un an. Cette carte permet de bénéficier d’une subvention dans l’achat des produits pharmaceutiques à hauteur de 75%. C’est une grosse épine qu’ils ont arraché à nos pieds ».

De la citée de la Patte d’oie, le Mouvement Kwazulu est allé au Centre Delwendé pour également soutenir les vieilles.

« Nous sommes également à notre 3e édition au Centre Delwendé. On a apporté notre réconfort à nos mamans : des médicaments, de la nourriture, des habits, des chaussures, de l’argent et bien d’autres choses qui leur seront utiles », a fait savoir le porte-parole du Kwazulu Issouf Guinko.

La Sœur Germaine Sawadogo, au nom du centre a dit « grand merci au groupe d’amis. Tout ce qu’ils nous ont apporté nous est bénéfique. Les difficultés sont énormes : problème d’alimentation, de soins etc. Que Dieu fructifie leurs entreprises ».

Agence d’information du Burkina

as/ata

Kadiogo : Une production d’ananas voit le jour sur 2 hectares à Kalzi

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Kadiogo : Une production d’ananas voit le jour sur 2 hectares à Kalzi

Ouagadougou, 25 novembre 2025 (AIB)-Le fermier Aboubacar Ouattara a procédé mardi à la récolte de sa première production d’ananas sur une superficie de plus de deux hectares à Kalzi, dans la commune de Komsilga, à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou. Une initiative qui s’inscrit dans la dynamique de souveraineté alimentaire prônée par les plus hautes autorités.

Selon M. Ouattara, les plants d’ananas ont été mis en terre il y a 16 mois.
« À Ouagadougou, il est possible de produire de l’ananas. Avec l’accompagnement de certains partenaires et l’appui de la ferme Djoda, nous obtenons des résultats visibles. Il y a quelques années, beaucoup pensaient que c’était impossible », a ajouté le responsable de la ferme Makongon.

Le producteur a salué l’appui du ministère de l’Agriculture, précisant que les travaux de labour ont été assurés par des tracteurs mis à disposition. Il a demandé davantage de soutien afin de renforcer la production.

« Je remercie les autorités burkinabè pour leur accompagnement. J’invite les autres Burkinabè à s’intéresser à la culture de l’ananas. C’est une filière rentable », a-t-il ajouté.

Pour sa part, Oumarou Compaoré, promoteur de la ferme Djoda et formateur d’Aboubacar Ouattara, a souligné que Makongon fait partie des premières fermes formées à la culture de l’ananas dans le Sahel.

« La culture de l’ananas au Sahel est très différente de celle pratiquée chez nos voisins, car les sols et les climats ne sont pas les mêmes. À ceux qui hésitent encore sur la rentabilité de cette spéculation au Burkina, nous disons de ne plus douter : elle est rentable et permet d’amortir les investissements », a-t-il assuré.

Les ananas récoltés ont été transportés directement à Bobo-Dioulasso pour leur transformation industrielle, selon le responsable de la ferme.

Agence d’Information du Burkina

HEY/ata

Guiriko : le bulletin d’information sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle validé

Guiriko : le bulletin d’information sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle validé

Bobo-Dioulasso, 3 décembre 2025 (AIB) – Les autorités de la région du Guiriko ont procédé, dans la matinée du mercredi 3 décembre 2025, à la validation du bulletin d’information sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la région à Bobo-Dioulasso. Ce document vise à présenter les principales activités menées d’octobre à novembre 2025 pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la localité.

Fruit d’un travail collaboratif, le bulletin a été élaboré grâce à la contribution des services techniques régionaux, notamment les directions régionales de l’Agriculture et de l’Elevage, de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Environnement, des Eaux et Forêts, de la Santé, ainsi que d’autres structures partenaires, avec l’appui financier de l’ONG Action Contre la Faim (ACF).

La qualité du document repose sur la pertinence des données collectées, la richesse des contributions et la complémentarité des analyses fournies par les différents acteurs impliqués. Il met en lumière les efforts engagés par les autorités et leurs partenaires pour améliorer la situation alimentaire et nutritionnelle dans le Guiriko.

Après une observation minutieuse et quelques corrections finales, le bulletin a été validé sous réserve par le représentant du Gouverneur du Guiriko, M. Boulaye TAMANI.

Selon M. Aboubakar BAMBA, membre du comité d’élaboration de l’ éditorial, « le document revêt une grande importance pour la région, car il présente les principales activités menées par les services techniques et les partenaires techniques et financiers en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle ». Il a également souligné que le bulletin met en exergue les actions d’organisations œuvrant à renforcer le panier alimentaire des populations vulnérables.

Pour les autorités régionales, ce bulletin constitue un outil essentiel d’aide à la décision. Le représentant du gouverneur a salué « un travail rigoureux qui permettra d’apprécier de manière précise la situation alimentaire et nutritionnelle actuelle, d’identifier les zones et ménages vulnérables, et de proposer des recommandations adaptées pour orienter les interventions futures ».

Agence d’Information du Burkina

AB/ata

Houet : une parade à motos pour promouvoir le port du casque

Houet : une parade à motos pour promouvoir le port du casque

Bobo-Dioulasso, 5 décembre 2025 (AIB) – Une vaste parade à motos s’est tenue le vendredi 5 décembre 2025 à Bobo-Dioulasso pour renforcer la sensibilisation au port du casque. L’activité s’inscrit dans le cadre du 30ᵉ anniversaire de la Police municipale.

Le top de départ a été donné devant la mairie par le Premier vice-président, Moussa SANOU, représentant le Président de la Délégation spéciale communale.

La caravane a sillonné les principales artères de la ville, mobilisant motards professionnels, forces de sécurité et populations civiles. Pour le Directeur général de la Police municipale, Saydou COULBALY, cette initiative est un appel citoyen au respect du code et à la prudence, face à la recrudescence des accidents en cette fin d’année.

Agence d’Information du Burkina

AB/ata

CHR de Koudougou/Nuit du patient : un appel à la mobilisation des ressources pour le renforcement des infrastructures et de l’offre de soins

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CHR de Koudougou/Nuit du patient : un appel à la mobilisation des ressources pour le renforcement des infrastructures et de l’offre de soins

Koudougou, 6 déc. 2025 (AIB) – Le Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou a organisé vendredi soir, la première édition de sa « Nuit du patient », un événement majeur visant à mobiliser des ressources pour renforcer ses infrastructures et son plateau technique.

Présidée par le ministre de la santé, Dr Robert Kargougou, sous le thème, « amélioration de l’offre de soins du CHR de Koudougou : quelle stratégie de mobilisation des ressources endogènes ? », la cérémonie a réuni de nombreuses personnalités, dont le Grand chancelier, le Général de brigade Pingrenoma Zagré, ainsi que les autorités administratives, coutumières et les forces vives de la région.

Dans son allocution, le ministre Kargougou a salué l’engagement de la directrice générale et du personnel du CHR. Tout en annonçant le transfert imminent d’importantes ressources de l’État, il a lancé un appel aux filles et fils de la région pour atteindre l’objectif de plus de 850 millions de F CFA, nécessaires à l’amélioration du plateau technique. Il a rappelé l’attention particulière du Chef de l’État, le Président Ibrahim Traoré, aux questions de santé publique.

Le parrain, Razangnaaba Poulma, a souligné l’importance de l’investissement dans la santé, insistant sur le fait que le renforcement du système de soins est une responsabilité collective qui dépasse le seul cadre gouvernemental. « Quel que soit son statut, chacun finira un jour à l’hôpital », a-t-il affirmé, plaidant pour un engagement de tous (opérateurs économiques, autorités locales, communautés).

La directrice générale du CHR de Koudougou, Habibou Ouédraogo née Kaboré, a précisé que cette nuit était dédiée à l’honneur des patients et à la reconnaissance du personnel.

Les contributions exceptionnelles et les promesses de dons s’élèvent à des montants et des équipements qui transformeront l’offre de soins, notamment « 200 millions FCFA pour la construction d’un bâtiment de chirurgie ; 500 millions FCFA (virement) du ministère de la Santé ; un groupe électrogène de 600 KVA offert par le patronat de la région de Nando ; un électrocardiographe de plus de 2 millions FCFA offert par le Conseil régional de Nando ; un don de matériel médico-technique d’une valeur de 2 600 000 FCFA ; l’extension de la morgue, promise par le parrain ; des contributions en espèces totalisant 3 millions FCFA (1 million de la CAMEG, 1 million des participants, et 1 million de la collecte des téléphones mobiles) ».

Cette première édition marque un tournant, mobilisant la communauté et les autorités pour placer le CHR de Koudougou sur la voie d’une transformation durable de son offre de soins.

Agence d’information du Burkina 

PB/AS/ATA

Sourgou magnifie ses meilleurs acteurs de l’année scolaire 2024-2025

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Sourgou magnifie ses meilleurs acteurs de l’année scolaire 2024-2025

Sourgou, 6 déc. 2025 (AIB) – La commune de Sourgou, en collaboration avec ses forces vives, a célébré, vendredi, la Journée de l’excellence scolaire dans les écoles primaires A et C, a constaté l’AIB sur place.

Placée sous le patronage du haut-commissaire du Boulkiemdé, Mme Salimata Ouédraogo, la cérémonie s’est tenue sous la présidence du Président de la délégation spéciale (PDS), Inoussa Ouédraogo, autour du thème : « l’excellence scolaire, facteur d’engagement et de développement citoyens à l’heure de la Révolution progressiste et populaire ».

La cérémonie a mobilisé les fils et filles de la localité ainsi que les autorités coutumières, religieuses et administratives. La patronne de la cérémonie a salué l’initiative et la forte mobilisation, mentionnant que « cette cérémonie est une opportunité de raffermir l’union autour de valeurs communes telles que la paix, la résilience et l’excellence. Elle vise à distinguer ceux qui se sont illustrés par leur ardeur au travail durant l’année scolaire 2024-2025 », a-t-elle indiqué.

Le PDS de Sourgou, Inoussa Ouédraogo, a rappelé l’importance de promouvoir l’éducation, affirmant que « nous sommes dans un monde où il faut travailler à transformer les enfants en bons citoyens de demain. L’éducation étant la base, nous avons initié cette cérémonie pour récompenser les meilleurs élèves ».

Le directeur de l’école primaire C de Sourgou, Ismaël Kaboré, a également exprimé sa satisfaction et a fait savoir que « quand on parle d’excellence, on parle de culture de l’effort et de bons résultats pour encourager élèves et enseignants ».

Au total, 138 élèves du CP1 au CM1 ont été récompensés en fournitures scolaires (sacs, cahiers et stylos). Les meilleurs élèves des classes d’examens, huit au total (CEPE 4, BEPC 2, BAC 2), ont été distingués pour leurs performances. Des lettres de remerciement ont également été décernées aux enseignants.

La cérémonie a pris fin par une remise officielle de prix aux élèves les plus méritants, sous les applaudissements des parents et de l’ensemble de la communauté éducative.

Agence d’information du Burkina 

JPK/PB/AS/ATA