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Burkina: Plus de 34 milliards FCFA de chèques impayés, le Trésor veut stopper l’hémorragie et les « délinquants »

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Burkina: Plus de 34 milliards FCFA de chèques impayés, le Trésor veut stopper l’hémorragie et les « délinquants »

Ouagadougou, 12 sept. 2025 (AIB)- Le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Bruno Raymond Bamouni a dénoncé, vendredi, l’ampleur des chèques impayés émis au profit de l’État, estimés à près de 34 milliards de FCFA. Il a annoncé des mesures fermes pour permettre au Trésor de rentrer dans ses droits et d’arrêter de se faire « gruger » par des « délinquants financiers ».

L’une de ces mesures phares est l’interdiction, à compter du 1er octobre 2025, de l’utilisation du chèque comme moyen de paiement dans les opérations financières de l’administration publique.

Ces opérations concernent les encaissements en faveur de l’État pour honorer les impôts, les taxes, les prestations diverses et les contributions de toute nature, a précisé à l’AIB, Bruno Raymond Bamouni, vendredi, dans un entretien.

Selon lui, le chèque, « détourné de son utilisation noble », est devenu pour certains un instrument d’enrichissement personnel et de « délinquance » visant à gruger l’État.

« Une seule personne a émis près de 49 chèques en deux mois, tous revenus impayés », a-t-il relevé.

Pour M. Bamouni, l’interdiction du chèque dans les opérations financières de l’État vise à garantir une trésorerie immédiate, à réduire la délinquance et à promouvoir les paiements digitaux.

«Il ne s’agit pas d’interdire le chèque au Burkina Faso, mais uniquement son utilisation pour honorer des obligations vis-à-vis de l’État », a-t-il précisé, soulignant que le « chèque Trésor », lui, ne pose aucun problème.

« En ce qui concerne le chèque du trésor, jusqu’à présent, nous avons tout mis en place pour garantir sa fiabilité et sa crédibilité. Donc le chèque trésor n’est pas concerné dans le cas d’espèces », a expliqué Bruno Raymond Bamouni.

Le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique a également adressé un message clair aux débiteurs de l’État :

« Tous ceux-là qui doivent au Trésor public pour des faits liés à des chèques revenus impayés, il est temps de commencer à honorer leurs obligations. Ceux qui pensent pouvoir dormir tranquilles en exploitant l’État l’apprendront à leurs dépens », a-t-il averti.

Il a insisté sur la nécessité pour l’État de récupérer chaque franc dû : « Un centime de l’État est toujours bon à récupérer, car il sert au développement du pays. L’État a suffisamment souffert et il est temps de mettre fin à ces pratiques devenues, pour certains, un fonds de commerce ».

Agence d’information du Burkina
ATA/bbp/ak

Loroum : 35 artistes mobilisés pour défendre les couleurs de la province 

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Loroum : 35 artistes mobilisés pour défendre les couleurs de la province 

Titao, 12 sept. 2025 (AIB)- Les compétitions de la semaine régionale de la culture du Yaadga, s’ouvrent dans la soirée du vendredi 12 septembre 2025 à Ouahigouya. 35 artistes issus de plusieurs catégories ont été mobilisés pour arracher le ticket de la Semaine nationale de la culture (SNC), Bobo 2026.

Ils sont au total 35 artistes et encadreurs mobilisés dans la province du Loroum, pour prendre part aux éliminatoires régionales de la Semaine nationale de la culture (SNC), Bobo 2026.

Ils sont regroupés au sein de 03 troupes : Le Nuguri de Toulfé évolue dans la catégorie vedette de la chanson traditionnelle, la troupe Relwendé de Noogo et la troupe Relwendé de Bouna, sont classées en danse traditionnelle pool adulte.

Deux femmes, Mamouna Kagoné et Marie Pierre Yampa, ont été engagées en art culinaire dans 04 plats différents.

Le directeur provincial de la culture du Loroum, Issaka Salgo, s’est félicité de l’engagement et de la détermination des artistes malgré le contexte sécuritaire difficile que connait la province.

«J’adresse mes encouragements aux artistes pour leur engagement qui contribue à honorer et représenter la province du Loroum parce que cela fait au moins deux éditions que la province n’a pas pris part aux compétitions», a-t-il indiqué.

Issaka Salgo, a lancé un appel aux filles et fils du Loroum à soutenir les ambassadeurs de la culture du Loroum.

Les éliminatoires régionales de la culture pour la région de Yaadga en prélude à la SNC 2026, se tiennent du 12 au 13 septembre 2025 à Ouahigouya.

Agence d’information du Burkina 

ASO/hb/oo

Yagha : un comité technique échange sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle

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Yagha : un comité technique échange sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle

Sebba 12 sept. 2025 (AIB)-La direction provinciale de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques du Yagha a tenu ce lundi 8 septembre 2025 à Sebba, la première session du comité technique de conseil provincial de la sécurité alimentaire. Les acteurs ont échangé sur la situation alimentaire et nutritionnelle de la province autour des défis et des perspectives.

La salle de conférence de la mairie de Sebba a servi de cadre, le lundi 8 septembre 2025, à la première session du comité technique de conseil provincial de la sécurité alimentaire. Placée sous le thème « Situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la province du Yagha : défis et perspectives », la rencontre a mobilisé des responsables administratifs, techniques et humanitaires.

Le représentant du président de la délégation spéciale de Sebba, Amadou Mamoudou a salué l’initiative et exhorté les participants à travailler dans un esprit de collaboration afin de dresser une situation réelle et constructive.

Au cours des échanges, le directeur provincial de l’agriculture Soma Adama a dressé un état des lieux de la campagne humide en cours. Selon lui, les appuis mobilisés et la résilience des producteurs permettent d’espérer une amélioration relative de la sécurité alimentaire à la fin des récoltes.

Toutefois, il a reconnu que la situation reste préoccupante, notamment dans les communes de Sebba et Solhan, toujours sous pression sécuritaire. Le directeur provincial de l’action humanitaire a, pour sa part, fait le point des difficultés liées à l’accessibilité et à la disponibilité des vivres dans ces localités. Des stratégies de gestion temporaire sont mises en œuvre en attendant l’arrivée de convois sécurisés et l’issue des récoltes.

A l’issue des travaux, les participants ont formulé plusieurs recommandations. Elles portent entre autres sur l’amélioration de la mobilité des services techniques pour un meilleur suivi des activités, l’organisation régulière de convois de ravitaillement, la facilitation de l’accès aux vivres dans les zones enclavées, ainsi que la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus pour renforcer le pouvoir d’achat des populations.

Le directeur provincial de l’agriculture a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des échanges, tout en assurant que les recommandations seront transmises et suivies auprès des autorités compétentes.
Agence d’information du Burkina
mam/as/ata

Burkina : Ag Ibrahim Mohamed dédie son second livre à l’essor du secteur minier

Burkina : Ag Ibrahim Mohamed dédie son second livre à l’essor du secteur minier

Ouagadougou, 12 sept. 2025 (AIB)- L’écrivain, Ag Ibrahim Mohamed a dédicacé mercredi, son deuxième livre intitulé « Burkina Faso : Un ténor de l’or », en vue d’apporter sa contribution au développement du secteur minier en plein essor dans le pays.

« Mon ouvrage est une contribution sur le potentiel du secteur minier burkinabè, son évolution, sa gestion, ses retombées économiques, sa résilience et les perspectives», a affirmé l’auteur du livre, Ag Ibrahim Mohamed.

Pour lui, le livre intitulé « Burkina Faso : Un ténor de l’or », qui comporte 6 parties, 20 chapitres, 345 pages, est également un regard fait sur le secteur minier aurifère du pays.

L’auteur s’exprimait jeudi, lors de la présentation officielle de sa deuxième œuvre, à la librairie Mercury sise à la Zone d’activités diverses (ZAD) de Ouagadougou, en présence d’anciens ministres, d’autorités, de parents et d’amis. « L’or représente 96% du secteur extractif, 15% du Produit intérieur brut (PIB), 25% des recettes fiscales et 84% des exportations en 2024 au Burkina Faso », a signalé Ag Ibrahim Mohamed. De son avis, l’or a généré comme recettes en 2024,548 milliards de F CFA contre 9 milliards de F CFA en 2008.

L’écrivain a fait remarquer que selon les techniciens, 22% du territoire burkinabè est couvert par des roches qui contiennent de l’or. « Lorsqu’on inaugurait la mine industrielle en 2007 à Taparko, nous étions 0,4 tonnes d’or et en 2024, nous sommes 61,4, toute chose qui traduit une exposition exponentielle dans le domaine minier », a-t-il soutenu. M. Mohamed a par ailleurs indiqué, que le secteur regroupe près de 2 millions d’orpailleurs sur 800 sites pour l’ensemble du pays.

L’auteur a rappelé que toute la production du Burkina était industrielle avec moins d’une tonne d’or pour l’exploitation artisanale et en 2024, la Société nationale des substances précieuses (SONAP) a collecté 8 et 10 tonnes de janvier à juin 2025.D’après l’écrivain, deux raisons l’ont poussé à écrire le livre dont la première est de partager son expérience dans les mines de 2009 à 2021 et la deuxième consiste à rendre hommage aux géologues, dans un contexte de boom minier. Ag Ibrahim Mohamed, a noté que les différents acteurs ont su faire du Burkina, un pays de pauvreté élevé avec une douzaine de mines industrielles dont l’or étant depuis est le premier produit d’exportation et pourvoyeur d’emplois . L’auteur qui est un ancien directeur du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) est à son deuxième livre après celui intitulé « les pépites d’Essakane » paru en septembre 2023.

Agence d’information du Burkina

NO/BH/ATA

Burkina/Faso mêbo : Le groupe Zongo offre 5 tonnes de ciment à l’Initiative présidentielle

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Burkina/Faso mêbo : Le groupe Zongo offre 5 tonnes de ciment à l’Initiative présidentielle

Ouagadougou 12 sept. 2025 (AIB)- Dans le cadre de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, le Groupe Zongo, une entreprise burkinabè multisectorielle engagée dans le développement, a fait don de 5 tonnes de ciment. 

« Nous avons entendu l’appel lancé Son Excellence le Président du Faso et conscients des enjeux et des responsabilités qui nous incombent en tant qu’acteurs économiques, nous ne saurions rester en marge de cette dynamique nationale » a indiqué le représentant du groupe, Amidou Bani.

Il a indiqué que c’est pour témoigner de leur engagement et de leur adhésion à la vision du gouvernement, que le groupe Zongo a décidé d’apporter cette modeste contribution.

En plus du don, le groupe a également contribué à accompagner l’équipe de Faso Mêbo, en participant concrètement aux travaux sur le terrain tels que le chargement de pavés, transport de matériaux, et autres tâches physiques.

« À l’endroit des autorités, je tiens à adresser un message d’encouragement et de reconnaissance, nous saluons les efforts engagés pour le développement du pays, et réaffirmons notre disponibilité à accompagner toutes les actions allant dans ce sens », a lancé M.Boni.

Il a invité l’ensemble des citoyens à se mobiliser, à se ranger aux côtés des autorités, et à œuvrer collectivement pour faire du développement du Burkina Faso une réalité tangible.

Agence d’Information du Burkina

ZAF/LN

Poni : 2 morts et 21 blessés dans un accident de la route sur l’axe Gaoua-Diébougou

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Poni : 2 morts et 21 blessés dans un accident de la route sur l’axe Gaoua-Diébougou

Gaoua, 12 sept. 2025 (AIB) – Un mini-car en provenance de la Côte d’Ivoire s’est renversé vendredi matin près du village de Lantao, sur l’axe Gaoua-Diébougou, causant 2 morts (des enfants jumeaux) et 21 blessés, dont 3 dans un état grave.

Transportées immédiatement au Centre hospitalier régional (CHR) de Gaoua, les victimes ont été prises en charge par une équipe d’urgence composée de chirurgiens, médecins, pharmaciens, spécialistes en imagerie et infirmiers.

« Nous avons été alertés vers 7h30 et toutes les dispositions ont été prises pour soigner les patients », a déclaré Jean-François Yaméogo, directeur général par intérim du CHR.

Selon le conducteur, le véhicule a fait un tonneau suite à l’éclatement d’une roue arrière. Parti d’Azopé en Côte d’Ivoire, le mini-car se rendait à Ouagadougou.

Agence d’Information du Burkina
MS/bak/ata

Burkina : 36 nouveaux guideurs aériens prêts à servir la nation

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Burkina : 36 nouveaux guideurs aériens prêts à servir la nation

Bobo-Dioulasso, 11 sept. 2025 (AIB)-Après une formation de deux mois à la base aérienne 210 de Bobo-Dioulasso, trente-six stagiaires appartenant à la quatrième promotion des Guideurs aériens Tactiques Avancés (GATA) ont effectué jeudi leur sortie au cours cérémonie de fin de stage.

Avec leurs attestations en main 36 nouveaux guideurs aériens sont désormais prêts à intégrer les opérations et à mettre en pratique les acquis de leur formation au service de la nation burkinabè.

Selon le lieutenant-colonel Rachid Bonkoungou, cette formation « va améliorer considérablement l’intervention des vecteurs aériens », en soulignant que la conduite du stage s’est faite « par des moyens propres, avec un personnel local et un langage adapté à nos réalités ».

Le commandant du centre d’instruction et de formation militaire de l’armée de l’air, Théodore Kabré, a assuré que les prochaines sessions bénéficieront du même encadrement afin de « continuer à accroître l’efficacité des troupes sur le terrain ».

Selon lui, cette démarche permet de répondre efficacement aux besoins spécifiques de l’armée de l’air burkinabè.

La promotion, qui a obtenu une moyenne générale de 16,38/20, a été dominée par le lieutenant Ben Idriss Sanon, major avec 18,68/20. Porte-parole des stagiaires, il a salué « un renforcement significatif » des capacités opérationnelles de la troupe, notamment en matière de guidage pour les frappes aériennes.

Agence d’Information du Burkina

AB/yos

Chine/Cinéma : Plus de 5 300 œuvres en lice pour le Panda d’or à Chengdu

Chine/Cinéma : Plus de 5 300 œuvres en lice pour le Panda d’or à Chengdu

Ouagadougou, 12 sept. 2025 (AIB)- La ville de Chengdu, dans la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), accueille du 12 au 13 septembre 2025 la 2e édition du Festival du film Panda d’or, qui a enregistré 5 343 œuvres issues de 126 pays et régions.

27 récompenses seront décernées par le jury dans quatre catégories principales à savoir film, série télévisée, documentaire et animation. Les prix du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénariste figurent parmi les distinctions les plus attendues.

Le festival connaît une forte participation internationale, avec 3 910 œuvres étrangères soumises à la compétition. Cet engouement confirme le rayonnement croissant du Panda d’or sur la scène cinématographique mondiale.

Créé pour favoriser le dialogue culturel et promouvoir la diversité des expressions artistiques, l’événement constitue une plateforme unique de rencontre entre créateurs, professionnels du cinéma et grand public.

Agence d’information du Burkina
Bak/ata

Mouhoun/Promotion de la paix et cohésion sociale : Des leaders musulmans formés par le Projet Djama Béog Néré

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Mouhoun/Promotion de la paix et cohésion sociale : Des leaders musulmans formés par le Projet Djama Béog Néré

Dédougou, 11 sept. 2025 (AIB)- Le secrétaire général de la province du Mouhoun, Boureima Ouédraogo, représentant le gouverneur de Bankui, a présidé, du jeudi 11 au samedi 13 septembre 2025 à Dédougou, une session de formation axée sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble avec une cinquantaine de leaders musulmans. Organisée dans le cadre du Projet Djama Béog Néré, cette activité vise à renforcer les capacités des guides religieux afin qu’ils puissent contribuer activement à la consolidation de la paix, de la cohésion sociale et au respect des droits humains.

Conformément aux enseignements de l’islam dans la région de Bankui, une session de formation axée sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble au profit d’une cinquantaine de leaders musulmans, a été organisée du jeudi 11 au samedi 13 septembre 2025 à Dédougou.

Le secrétaire général de la province du Mouhoun, Boureima Ouédraogo, représentant du gouverneur de Bankui, a salué la pertinence de cette initiative qui, selon lui, s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par l’État pour préserver l’unité nationale.

« La cohésion sociale n’est pas un luxe mais une exigence vitale pour nos communautés. Sans elle, aucun développement durable n’est possible », a-t-il affirmé avec gravité.

Le représentant du gouverneur, a rappelé que la région de Bankui, à l’instar d’autres régions du pays, est confrontée à des tensions exacerbées par la crise sécuritaire et a expliqué que ces réalités, exigent des actions concertées et inclusives pour prévenir les fractures sociales.

« Ce projet, dont les principales activités reposent sur des plaidoyers et des formations des leaders de la communauté islamique, contribuera à rétablir le climat de confiance et de paix, conditions préalables à un développement harmonieux de notre cher pays », a-t-il expliqué.

M. Ouédraogo, a souligné que la présente formation témoigne de la volonté commune de bâtir un Burkina Faso paisible, souverain et prospère.

Le secrétaire général de la province du Mouhoun, a exhorté les participants à s’approprier les enseignements qui leur seront dispensés afin d’en devenir les relais dans leurs localités respectives.

« Le gouvernement attend de vous que vous soyez des artisans du vivre-ensemble. Ce que vous apprendrez ici doit être transmis à vos fidèles et appliqué au quotidien. C’est ainsi que nous renforceront la résilience de nos communautés et préserverons l’unité nationale », a ajouté M. Ouédraogo.

Il a réitéré l’engagement des autorités à accompagner toute initiative allant dans le sens de la cohésion sociale.

Pour sa part, le coordonnateur du Projet Djama Béog Néré, Kadré Sawadogo, a insisté sur la finalité de l’initiative : faire des leaders musulmans de véritables « ambassadeurs de paix et de cohésion sociale ».

Il a expliqué que la formation constitue une réponse au besoin pressant de doter les guides religieux de connaissances et d’outils pratiques afin qu’ils puissent contribuer efficacement à la prévention des conflits et à la médiation sociale.

« Notre ambition est de renforcer vos capacités sur des thématiques liées à la cohésion sociale, à la culture de la paix, à la lutte contre les discours haineux et la stigmatisation, à la lumière des préceptes de l’islam. Vous devez être en mesure de promouvoir un discours unificateur, d’inspirer confiance et de participer à l’édification d’une société plus juste et solidaire », a indiqué le coordonnateur.

Il a en outre rappelé le rôle crucial des leaders religieux dans un pays où la parole spirituelle exerce une influence profonde sur les comportements sociaux.

Selon lui, cette responsabilité impose une exemplarité particulière. « Vous êtes appelés à devenir des vecteurs de paix. Les connaissances acquises au cours de cette formation ne doivent pas rester théoriques, mais être mises en pratique et partagées avec vos fidèles.

« C’est à travers vos engagements concrets que nous pourrons bâtir une société solidaire et résiliente », a-t-il conclu.

Pendant trois jours, les participants suivront divers modules visant à renforcer leur rôle de médiateurs sociaux et de porteurs de messages de paix dans leurs communautés.

Mis en œuvre par le Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI), le Projet Djama Béog Néré entend accroître la résilience des populations burkinabè par la promotion de la paix, de la cohésion sociale et des droits humains.

D’une durée de 32 mois, il couvre un large éventail de régions du Burkina Faso, notamment celle de Bankui, de Tannounyan, le Kadiogo, le Nakambé, le Nando, le Nazinon, le Kuilsé, le Goulmou, le Yaadga, le Guiriko, l’Oubri et le Djôrô.

Le projet met également l’accent sur la valorisation du dialogue et l’autonomisation des femmes, considérées comme des actrices essentielles du vivre-ensemble et de la résilience communautaire.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/oo

Burkina/Santé : Le ministre Kargougou alerte sur le gaspillage des ressources et appelle à une gestion rigoureuse

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Burkina/Santé : Le ministre Kargougou alerte sur le gaspillage des ressources et appelle à une gestion rigoureuse

Ouagadougou, 12 sept. 2025 (AIB) – « Chaque franc mal dépensé, chaque médicament périmé, chaque équipement mal entretenu représente un manque à gagner direct pour la santé de nos populations », a averti le ministre de la Santé, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, à l’ouverture du premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2025.

Dr Robert Lucien Kargougou, a insisté sur la nécessité d’utiliser de manière optimale les ressources humaines, matérielles, financières et informationnelles au profit des Burkinabè, soulignant que « chaque franc mal dépensé, chaque médicament périmé, chaque équipement mal entretenu représente un manque à gagner direct pour la santé de nos populations ».

Le 1er CASEM du département de la santé se tient sous le thème : « Optimisation des ressources en santé : quelles stratégies pour renforcer l’efficacité et l’efficience des interventions et la redevabilité des acteurs à tous les niveaux du système de santé ? ».

Selon Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou ce thème intervient dans un contexte marqué par des contraintes budgétaires, des besoins sanitaires croissants et une exigence accrue de transparence.

Il a réaffirmé la volonté du gouvernement de mettre fin à la fragmentation des interventions, de garantir une meilleure allocation des ressources et de renforcer la transparence.

Dans cette perspective, le ministère a lancé une cartographie dynamique des ressources du plan national de développement sanitaire (PNDS) 2021-2030 pour assurer une gestion équitable et transparente des financements, a soutenu le ministre.

Au cours de l’année 2025, selon Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, l’accent est mis essentiellement sur l’opérationnalisation de l’initiative présidentielle pour la santé à travers la transformation des centres de santé et de promotion sociale (CSPS) en centres médicaux communaux, la construction et de l’équipement de nouveaux hôpitaux et centres spécialisés.

Il a également noté l’opérationnalisation de FASO-PHARMA pour la production locale de médicaments essentiels, ainsi que le déploiement du dossier patient informatisé et du système d’information hospitalier dans les centres hospitaliers universitaires et régionaux.

Des actions ont aussi été menées pour renforcer la prévention contre les maladies, notamment par des campagnes de masse pour le changement de comportement en faveur de la santé, l’utilisation de cliniques mobiles et la tenue des activités de lutte anti vectorielle, a-t-il ajouté.

Au menu de cette session du CASEM, qui se tient en présentiel et en ligne, figurent, entre autres, la présentation de la plateforme numérique de suivi des plans d’action, la feuille de route de la Stratégie nationale de développement sanitaire 2026-2030, la question de l’éthique et de la déontologie, le principe de l’action récursoire ainsi que l’évaluation des performances 2024 des structures sanitaires.

Le ministre a salué les efforts des agents de santé, en particulier ceux déployés dans les zones à défi sécuritaire, qui continuent d’assurer la continuité des soins malgré des conditions difficiles.

Il a par ailleurs invité les participants à aborder les travaux avec une vision claire et une volonté ferme de proposer des solutions durables afin de bâtir un système de santé plus équitable, plus performant et plus résilient.

Agence d’information du Burkina
BAK/YOS/ata

Burkina : « Dieu, fidèle, à mes côtés », témoigne Dr Mamounata Belem/Ouédraogo dans sa première œuvre littéraire

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Burkina : « Dieu, fidèle, à mes côtés », témoigne Dr Mamounata Belem/Ouédraogo dans sa première œuvre littéraire

Ouagadougou, 12 sept. 2025 (AIB) – L’ancienne ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Mamounata Belem/Ouédraogo, a dédicacé mercredi à Ouagadougou, sa première œuvre littéraire intitulée « Dieu, fidèle, à mes côtés », un livre-témoignage qui retrace la présence constante de Dieu dans son parcours scolaire, universitaire, spirituel et politique.

« Depuis ma naissance jusqu’à ce jour, Dieu a toujours été présent dans ma vie. Dans toutes les situations, j’ai vu sa main puissante. C’est pourquoi j’ai voulu rendre témoignage, afin que ceux qui doutent de sa miséricorde puissent se donner à Lui et avoir confiance en Lui », a confié l’auteure.
Le livre invite particulièrement la jeunesse à croire en Dieu et à vivre son amour universel, convaincue qu’avec Lui « on n’est jamais perdu » et que « tous nos projets vont réussir ».

La cérémonie de dédicace a rassemblé d’éminentes personnalités religieuses, scientifiques, politiques et administratives.
Présentant l’œuvre, l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro, a salué un ouvrage « bien rédigé, agréable à lire », qui « transporte le lecteur, fortifie sa foi et sert de canal de rencontre avec Dieu ».

Selon lui, au-delà du témoignage spirituel, l’auteure y relate un parcours académique, scientifique et politique semé d’embûches qu’elle a pu surmonter grâce à sa foi, tout en lançant un appel à l’entraide et à la solidarité..

Composé de 123 pages réparties en 17 chapitres et 5 parties, « Dieu, fidèle, à mes côtés » est disponible au prix de 3 000 FCFA.

Dr Mamounata Belem/Ouédraogo a été ministre chargé de l’Eau, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), ainsi que chercheure en biologie et écologie végétale, spécialisée en ethnobotanique.

Agence d’information du Burkina
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2SCALE : Un projet salutaire pour les bénéficiaires

2SCALE : Un projet salutaire pour les bénéficiaires

Ouagadougou, (AIB)-Le programme 2SCALE a tenu un évènement de célébration de l’approche de l’agrobusiness inclusif sous le thème « promouvoir l’agrobusiness inclusif à travers les partenaires public-privé », le vendredi 12 septembre 2025, à Ouagadougou. Un programme qui a impacté positivement la vie des bénéficiaires.

2SCALE est un programme multi-pays qui travaille pour élaborer des modèles d’affaires et des modèles de partenariats qui favorisent l’inclusion, développent un avantage concurrentiel et ont un potentiel de mise à l’échelle. Débuté en 2019, 2SCALE ou programme d’incubation et d’accélération de l’industrie agroalimentaire inclusif en Afrique soutient des partenariats dans des filières agroalimentaires ciblées ayant un potentiel significatif.

La cérémonie de célébration de l’approche marquant la fin du programme s’est tenue le vendredi 12 septembre 2025, à Ouagadougou.

En effet, 2SCALE est un programme mis en œuvre par un consortium dirigé par International Fertilizer Development Center (IFDC) et comprenant Base-of-the-Pyramid Innovation Center (BoPInc) et l’Organisation néerlandaise de développement SNV.

Il est cofinancé par le secteur privé et le Ministère Néerlandais des Affaires étrangères par l’intermédiaire de la Direction générale de la Coopération internationale (DGIS), conçu pour incuber et accélérer le développement de modèles d’affaires inclusifs dans les systèmes agroalimentaires africains.

2SCALE s’appuie surtout sur les compétences locales pour mettre en œuvre le programme. Au Burkina Faso, l’équipe de 2SCALE a facilité, négocié et accompagné sept partenariats publics privés agrobusiness inclusifs autour de filières clés (manioc, maïs, soja, arachide, riz, légumes frais et volaille).

Il y a eu également plus de 460 milles tonnes de matières premières transformées, près de 200 milles exploitants agricoles ont amélioré leur niveau de productivité, plus de 5000 emplois créés, plus de 3 milliards de montant mobilisés ainsi qu’un réseau vaste, dynamique et bien structuré de 1 700 entreprises et 160 000 petits exploitants agricoles dans neuf régions du Burkina.

Un programme apprécié positivement par les bénéficiaires

Pour Nadine Koné, Directrice générale adjointe de SNV au Burkina Faso, 2SCALE n’est pas qu’un programme de développement. « 2SACLE est une plateforme qui catalyse et transforme les partenariats et l’environnement socioéconomique du Burkina Faso. Dans son approche de base de pyramide, 2SCALE a su donner de la place aux petits producteurs, aux femmes, aux jeunes et aux PME, et mieux les intégrer dans des chaines de valeur durables, compétitives et équitables » déclare-t-elle.

Richard Batiéno, Chef d’équipe pays de 2SCALE tire un bilan satisfaisant de la mise en œuvre du programme. « Le programme prend fin mais les acteurs pourront profiter de tout ce qu’ils ont pu acquérir » affirme –t-il.

Selon Mark de Leeuw, Conseiller social et économique à l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Burkina Faso, 2SCALE a permis de constater qu’il est possible de traduire en des impacts concrets, la coopération entre les deux pays. « Il s’agit de l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’amélioration des conditions d’inclusion des petits exploitants agricoles et des petites et moyennes entreprises dans les chaines de valeur ainsi que l’employabilité des jeunes et l’automatisation des femmes » relève-t-il.

Dr Amadou Dicko, Ministre délégué chargé des ressources animales et halieutiques, représentant le ministre d’Etat, ministre en charge de l’agriculture a salué les acquis engrangés à travers ce programme.

« Au cours de sa phase d’implémentation dans notre pays, le programme a tracé des sillons forts pour le renforcement des affaires dans le secteur de l’agroalimentaire. 2SCALE a su mettre en place un changement de système dans le paysage agroalimentaire nourrissant la collaboration, la synergie d’action et l’innovation dans la mise en relation entre producteurs, transformateurs et consommateurs » a-t-il indiqué.

Les bénéficiaires apprécient positivement le programme. « Il nous a permis d’assurer une production en quantité, d’élargir notre marché et créer des emplois. Ce programme a facilité l’approvisionnement et surtout le circuit d’écoulement de nos produits » confie     Sabine Nana, PDG de la société agroalimentaire Naanalim. Des panels et une visite guidée des stands d’exposition ont permis aux participants d’échanger sur les perspectives.

Agence d’information du Burkina

NO/yos

Gourma/Vaccination contre la fièvre jaune : Une rencontre de plaidoyer pour susciter l’accompagnement de tous

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Gourma/Vaccination contre la fièvre jaune : Une rencontre de plaidoyer pour susciter l’accompagnement de tous

Fada N’Gourma, 12 sept. 2025 (AIB) – Le Haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo, a présidé, le jeudi 11 septembre 2025 à Fada N’Gourma, une rencontre de plaidoyer sur la campagne de vaccination contre la fièvre jaune qui se déroule du 10 au 16 septembre 2025 dans la commune, afin de susciter l’accompagnement de tous.

La campagne concerne les personnes âgées de 9 mois à 60 ans. Les populations peuvent recevoir le vaccin dans les sites avancés tels que les marchés, yaars, lieux de culte, places publiques ainsi que dans les sites fixes que sont les formations sanitaires.

Au cours de la rencontre, tenue le jeudi 11 septembre 2025 à Fada N’Gourma, le responsable de la promotion de la santé du district sanitaire de Fada N’Gourma, Boubacar Gila, a animé deux communications.

La première a porté sur les généralités et aspects techniques de la fièvre jaune, une maladie hémorragique aiguë évitable par la vaccination et la seconde a concerné la communication en faveur du vaccin antiamaril.

M. Gila a rappelé que la fièvre jaune, transmise par le moustique Aedes, peut se manifester par une forte fièvre, des douleurs musculaires et céphalées, et qu’elle peut entraîner des décès avec un taux de létalité variant entre 20 et 80%.

Il a insisté sur l’importance d’atteindre au moins 95% de couverture vaccinale afin de renforcer l’immunité collective et d’éviter des épidémies.

Pour sa part, le Haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo, a indiqué que cette rencontre visait à donner des informations justes sur la maladie et le vaccin afin de susciter l’accompagnement de tous.

« Une personne qui meurt est une perte pour la nation. C’est pourquoi l’Etat burkinabè déploie des moyens colossaux pour la santé des populations », a-t-il affirmé.

La campagne de vaccination contre la fièvre jaune, selon les organisateurs, est aussi une occasion de sensibiliser les bénéficiaires sur les effets indésirables possibles du vaccin et de rassurer sur leur prise en charge par les structures sanitaires compétentes.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/oo

Léraba/Vaccination contre la fièvre jaune et le paludisme : La population rassurée de la qualité des vaccins

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Léraba/Vaccination contre la fièvre jaune et le paludisme : La population rassurée de la qualité des vaccins

Sindou, 11 sept. 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, a présidé, le jeudi 11 septembre 2025 à Sindou, une rencontre de plaidoyer en faveur de la campagne de vaccination riposte contre la fièvre jaune et du paludisme dans la province. Le médecin chef du district sanitaire de Sindou, Lamine Ouattara, a rassuré de la bonne qualité des vaccins.

Dans l’objectif de gagner l’engagement des autorités administratives, coutumières et religieuses et leaders d’opinion dans la mobilisation sociale pour la mise en œuvre de la campagne de vaccination de riposte contre la fièvre jaune d’une part et de l’introduction du vaccin contre le paludisme, le district sanitaire de Sindou a organisé ce jeudi 11 septembre 2025 à Sindou, une rencontre de plaidoyer.

Des communications, il ressort que cette vaccination contre la fièvre jaune ne concerne que deux communes rurales qui sont Wolokonto située à 50 km à l’Est de la commune de Sindou et Dakoro, à 30 km au Sud.

Prévue se dérouler du 10 au 16 septembre, cette maladie a été révélée problématique depuis 2024 au Burkina Faso dans le cadre de la surveillance où des cas ont été prouvés positifs.

« Ainsi, les plus hautes autorités du pays ont décidé de riposter à travers la vaccination », selon le Médecin chef de district (MCD), du district sanitaire de Sindou, Dr Lamine Ouattara.

Le MCD a rassuré la population que ces vaccins sont sûrs, efficaces et entièrement gratuits.

« Il peut avoir des effets secondaires et les dispositions sont mis en place pour bien les prendre en charge », a-t-il ajouté.

Il a précisé que ce sont au total 26 822 personnes qui sont attendues pour être vaccinées au cours de cette campagne.

Pour ce qui concerne pour le paludisme, Dr Lamine Ouattara, a précisé qu’il a été introduit dans le programme élargie de vaccination depuis le 14 août passé.

La vaccination se déroule dans 04 districts dans le pays, dont celui de Sindou, les vaccins sont disponibles dans les lieux habituels et sont administrés gratuitement aux personnes âgées de 09 mois à 60 ans.

La communicatrice, Dr Maré précise que les agents de santé iront vers les populations pour l’administration du vaccin.

La cible concerne tous les enfants âgés de 05 mois. Pour plus d’éclaircissement, cette cible doit recevoir 04 doses selon un tableau disponible chef les agents soignants.

Quant au Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, a invité les populations de s’adhérer afin qu’on puisse bien lutter contre ces phénomènes dans la Léraba.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/oo

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ remet plus 700 engins

INITIATIVE PRESIDENTIELLE FASO MÊBO

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ remet plus 700 engins

(Ouagadougou 12 septembre 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a remis ce vendredi, 764 engins au Coordonnateur de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, au profit de 4 brigades. Il s’agit des brigades des régions du Yaagda, de Koulsé, du Goulmou et de Bankui.

Ce matériel réceptionné par le Coordonnateur national de l’Initiative présidentielle FASO Mêbo, le Cdt Zoodnoma Ahmed SAKANDÉ, est composé entre autres de véhicules Pick up 4X4, de machines recycleuses, de bétonnières, de camions-grues, de camions-bennes, de camions citernes, de projecteurs mobiles et de niveleuses.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Kourittenga : Le projet RILGRE expose ses réalisations dans les communes de Andemtenga et de Pouytenga

BURKINA-KOURITTENGA-ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE-SOUTIEN

Kourittenga : Le projet RILGRE expose ses réalisations dans les communes de Andemtenga et de Pouytenga

Koupéla, du 10 sept. 2025 (AIB)- Le consortium Solidar Suisse et l’Association Beog-nere, à travers le projet RILGRE, a conduit une visite de terrain du mercredi 10 au jeudi 11 septembre 2025 dans les communes de Andemtenga et de Pouytenga, province du Kourittenga. Cette tournée avait pour objectif de présenter les réalisations en matière de reverdissement de l’environnement et de restauration des terres.

La mission pour présenter les réalisations en matière de reverdissement de l’environnement et de restauration des terres, tenue du mercredi 10 au jeudi 11 septembre 2025 dans les communes de Andemtenga et de Pouytenga.

L’activité a regroupé, entre autres, le directeur régional de l’Agriculture du Nakambé, Germain Aimé Traoré, les directeurs provinciaux de l’Agriculture et de l’Environnement du Kourittenga, les présidents des délégations spéciales des communes hôtes, ainsi que les chefs de services déconcentrés de l’environnement et de zones d’appui technique.

La délégation a visité plusieurs ouvrages dont entres autres, un bosquet de 2 ha et un bas-fond rizicole de 5 ha réalisés à Boundoudougou, dans la commune de Andemtenga, un bosquet d’1 ha et demi dans le village de Kouritbil-Yargo, des champs écoles paysans et la coopérative de production de bio-intrants du village de Baka.

Pour le facilitateur communautaire du projet RILGRE, Lassané Kabré, ces actions visent à « reverdir l’environnement et restaurer les terres au profit des populations ».

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Andemtenga, Wahab Sawadogo, a salué le choix porté sur sa commune pour abriter un bosquet et un bas-fond rizicole, qu’il considère comme « des acquis durables pour la résilience des communautés ».

De son côté, le directeur provincial des Eaux et forêts du Kourittenga, Soumaila Komi, a félicité l’engagement du projet et a invité les populations des deux communes à prendre soin des bosquets mis à leur disposition.

Quant à Germain Aimé Traoré, Directeur Régional de l’Agriculture du Nakambé, il a exprimé sa gratitude au consortium pour son accompagnement dans le développement agricole et environnemental, avant d’encourager la poursuite de telles initiatives dans d’autres localités de la région.

A travers ces réalisations, le projet RILGRE contribue non seulement à la préservation de l’environnement, mais aussi à l’amélioration des moyens de subsistance des populations rurales, renforçant ainsi leur capacité d’adaptation face aux effets du changement climatique.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/oo

Mouhoun/Bourses scolaires : La commission régionale examine 1 363 dossiers

BURKINA-MOUHOUN-EDUCATION-BOURSES-SCOLAIRES -PRESELECTION

Mouhoun/Bourses scolaires : La commission régionale examine 1 363 dossiers

Dédougou, 11 sept. 2025 (AIB)- La commission régionale de présélection des dossiers de bourses scolaires de Bankui, a entamé, ce jeudi 11 septembre 2025 à Dédougou, une session de deux jours consacrée à l’examen de 1 263 dossiers soumis par des candidats.

Présidée par le directeur régional en charge de l’Enseignement secondaire de Bankui, Raoul Sanon, cette rencontre tenue le jeudi 11 septembre 2025 à Dédougou, vise à préparer les travaux de la commission nationale des bourses scolaires.

Selon M. Sanon, il s’agit d’un processus inédit dans la région, marqué par une organisation rigoureuse et transparente.

« Pour la première fois, nous mettons en œuvre un mécanisme structuré afin de garantir que chaque apprenant, indépendamment de son origine, ait accès à des opportunités éducatives équitables », a-t-il affirmé.

Le dispositif mis en place, coordonné au niveau régional et national, poursuit l’objectif d’assurer l’équité, la transparence et l’accessibilité des aides financières aux élèves remplissant les conditions d’éligibilité fixées par les textes en vigueur.

Durant quarante-huit heures, les membres de la commission vont passer en revue chaque dossier afin de retenir ceux conformes, lesquels seront transmis pour validation à la commission nationale.

Cette étape est jugée déterminante pour que l’attribution des bourses réponde aux principes de justice et d’égalité des chances et que les bénéficiaires puissent en disposer dans les délais requis durant l’année scolaire.

Par cette démarche, la région de Bankui entend contribuer à la promotion de l’égalité des chances et à l’ouverture de nouvelles perspectives éducatives pour les jeunes apprenants.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/oo

Burkina/Jours fériés : Un manque à gagner autour de 67 milliards (Conseil des ministres)

Burkina -Conseil-Ministres-Institution-Décret-Jours-Fériés

Burkina/Jours fériés : Un manque à gagner autour de 67 milliards (Conseil des ministres)

Ouagadougou, 11 sept. 2025 (AIB) -Le gouvernement a relevé ce jeudi en Conseil des ministres, que les jours fériés pourraient engendrer un manque à gagner qui pourrait s’élever à plus de 67 milliards FCFA, en 2025.

Le traditionnel Conseil des ministres s’est tenu ce jeudi sous la présidence du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Il a adopté un projet de loi portant institution de jours chômés et payés et de journées de commémoration et de recueillement.

Selon le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias Traoré, le temps annuel de travail dû par l’agent public est de 214 jours (58,63% des 365 jours de l’année) à cause des fêtes légales, tombant sur un dimanche et des weekends.

Une étude du ministère de l’Économie et des Finances fait ressortir que le temps de travail perdu pourrait coûter plus de 67,5 milliards FCFA au budget annuel de l’État au titre de l’année 2025.

Le ministre Mathias Traoré soutient que l’adoption de ce projet de loi permet « d’ajuster le temps consacré au travail dans les administrations publiques et privées afin de soutenir les réformes qui concourent à la réalisation » de la vision du Chef de l’État.

 

Agence d’information du Burkina
WIS/bbp

Burkina : Le gouvernement annonce la gratuité de visa pour les ressortissants africains

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Burkina : Le gouvernement annonce la gratuité de visa pour les ressortissants africains

Ouaga, 11 sept. 2025 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a annoncé ce jeudi en Conseil des ministres, la gratuité de visa pour les ressortissants africains.

Le traditionnel Conseil des ministres s’est déroulé ce jeudi à Ouagadougou, sous la présidence du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Il a adopté un rapport additif à la loi des finances rectificative pour l’exécution du budget exercice 2025 relatif à l’institution de la gratuité des visas au profit des ressortissants des pays africains.

Selon le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police, Mahamadou Sana, avec ce rapport et conformément à la vision panafricaniste du Chef de l’État, le Burkina Faso réaffirme sa volonté de raffermir les liens historiques de fraternité entre les peuples africains.

« Désormais tout ressortissant d’un pays africain désirant se rendre au Burkina Faso ne déboursera aucune somme pour s’acquitter des frais de visa », dit le ministre qui précise que la gratuité ne signifie pas exemption de visa.

L’adoption de ce décret vise, d’une part, à renforcer la libre circulation des peuples africains et de leurs biens sur le territoire burkinabè et d’autre part, l’intégration africaine, selon le ministre Sana.

 

Agence d’information du Burkina
WIS/bbp

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