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Comoé : trois personnes tuées lors d’une interpellation policière

Comoé : trois personnes tuées lors d’une interpellation policière

 

Ouagadougou, 12 janv. 2019(AIB)-Deux policiers et une civile ont été tués samedi à Nafona(Comoé, Cascades), suite à une interpellation policière ayant mal tourné.

 

Selon un communiqué de la police, la civile a été « probablement » été fauchée par « un incident de tir ».

 

La même source ajoute que les deux officiers de police ont trouvé la mort, à la suite d’une agression de populations « farouchement opposée » à l’exécution d’une décision de justice.

 

D’après le quotidien Sidwaya, malgré une décision de justice tranchée en sa faveur, un agriculteur originaire de Kankalaba, a été interdit par des autochtones d’accéder à son champ qu’il exploite depuis 40ans.

 

Les deux officiers venaient pour interpeller cinq personnes, suspectées d’avoir saccager le domicile de l’agriculteur et qui ont refusé de se présenter à plusieurs convocations, précise Sidwaya.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Burkina/Putsch 2015 : Le jeu de ping pong sur les écoutes téléphoniques se poursuit

Burkina/Putsch 2015 : Le jeu de ping pong sur les écoutes téléphoniques se poursuit

 

Ouagadougou, 11 Janvier 2019 (AIB)-Le débat sur la véracité ou non des écoutes téléphoniques qui incrimineraient le Général Djibril Bassolé dans le putsch de septembre 2015, s’est poursuivi ce vendredi au Tribunal militaire de Ouagadougou.

 

Les jours passent et se ressemblent au Tribunal militaire de Ouagadougou concernant les écoutes téléphoniques qui incrimineraient le Général Djibril Bassolé.

 

L’accusé se dit disposé à répondre aux questions sur les faits pour lesquels il est poursuivi mais refuse de réagir sur les éléments sonores qu’il qualifie de « falsifié, de sauvage, de truqué, de manipulé, de fabriqué sur internet ».

 

Le Général Djibril Bassolé est poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre sur 13 personnes, coups et blessures sur 42 personnes et trahison.

 

Selon lui, les écoutes téléphoniques ont été fabriquées sur internet avec pour seul but de l’incriminer en tant que politicien gênant.

 

«Pour le parquet militaire, il est hors de question que le Général n’ait rien à voir dans le putsch. Ils (le parquet) ont tout fait pour m’empêcher d’avoir une liberté provisoire pour aller me soigner» a affirmé l’accusé.

 

Du côté du parquet militaire, les éléments matériels qui incriminent le Général Bassolé se trouvent justement dans les écoutes téléphoniques qui sont, selon ses dires, est « une pièce du dossier reconnu par la chambre d’instruction donc véridiques ».

 

Le parquet militaire a expliqué que les écoutes téléphoniques ont été interceptées par les services de renseignement burkinabè qui les ont remis aux officiers de la police judiciaire (OPJ).

 

Mais le Général Bassolé dit ne pas y croire. « Comment se fait-il qu’une interception téléphonique se retrouve dans la presse et commentée ? » a demandé l’accusé tout en estimant que « c’est ahurissant mais comme c’est Bassolé, il faut l’accabler ».

 

Le parquet militaire dit ne pas savoir comment les écoutes téléphoniques se sont retrouvées sur internet mais a expliqué qu’au cours de l’expertise desdits écoutes, l’expert a trouvé des indices qui prouveraient que les communications entre le Général Bassolé et ses interlocuteurs, se sont déroulées via internet.

 

Pour le parquet militaire, ce n’est pas un acharnement contre le Général Bassolé comme celui-ci veut le faire croire mais estime que l’accusé est accablé par des faits matériels de complicité d’attentat et de trahison.

 

« Jusqu’au 29 septembre 2015 (…) les Institutions Républicaines étaient toujours menacées (…) des éléments du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) ont refusé le désarmement(…) il s’est trouvé des personnes dont le Général Bassolé en relation avec des personnes extérieures comme Soro (Guillaume, président de l’Assemblée nationale) pour les inviter à tenir tête » a affirmé le parquet militaire.

 

Mais pour l’accusé, le 29 septembre 2015, l’attentat à la sûreté (putsch) pour lequel il est poursuivi, n’était plus à l’ordre du jour car le Général Diendéré selon ses explications, avait déjà abdiqué, le président Kafando avait déjà été réinstallé et un conseil des ministres avait eu lieu le 25 septembre 2015.

 

Selon lui, le parquet militaire dans l’impossibilité absolu de présenter la moindre preuve contre lui, essaie d’étaler le coup d’Etat jusqu’au 29 septembre 2015 et de s’adosser « à des écoutes téléphoniques hypothétiques ».

 

Mais pour l’avocat des parties civiles Me Prosper Farama, l’attitude de l’accusé n’est pas sérieuse.

 

« Ce n’est pas sérieux quand on sait que ces éléments d’écoutes ont été expertisées par un expert qu’eux-mêmes estiment être un des meilleurs au monde et qui a clairement dit qu’il n’y avait aucun indice de falsification ou de manipulation du document qu’il a traité » a-t-il affirmé.

 

De l’avis de Me Prosper Farama, la défense de l’accusé est très légère en ce sens «qu’elle consiste à dire en ce qui concerne les partis civiles, je ne réponds pas aux questions et en ce qui concerne le parquet, que les écoutes téléphoniques ont été manipulées ».

 

« Sa défense est contradictoire. Pendant, qu’il dit qu’il n’y a pas d’écoutes à son égard, il va à la cour de la justice de la CEDEAO et il demande à ce que l’Etat du Burkina Faso soit condamné pour l’avoir écouté et par conséquent ayant porté atteinte à sa vie privée » estime Me Prosper Farama.

 

Pour Me Guy Hervé Kam, autre avocat des parties civiles, le Général Bassolé a choisi de défendre son image politique quitte à ne pas se défendre.

 

L’interrogatoire du premier Général de Gendarmerie du Burkina Faso se poursuit le lundi 14 janvier 2019 à 9 heures au Tribunal militaire de Ouagadougou.

Agence d’Information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

 

 

 

La prorogation de l’état d’urgence, commentée par des journaux en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

La prorogation de l’état d’urgence, commentée par des journaux en ligne burkinabè

Ouagadougou, 12 janv. 2019 (AIB) – Les journaux en ligne du Burkina Faso évoquent, ce samedi, l’actualité nationale marquée, la veille, par la prorogation de l’Etat d’urgence décrété dans 14 provinces du pays.

Burkina 24.com informe que l’état d’urgence a été prorogé au Burkina Faso pour  6 mois, ajoutant que le projet de loi soumis par le gouvernement  a été adopté, hier vendredi 11 janvier 2019 par l’Assemblée nationale  à l’unanimité.

Ce média en ligne rappelle que «l’état d’urgence avait été décrété par le chef de l’Etat Roch Kaboré le 31 décembre 2018 dans 14 provinces pour faire face à la situation sécuritaire du Burkina Faso».

Pour sa part, Fasozine.com fait observer que les députés burkinabè  estiment que l’adoption du projet de loi permettra le retour de la sécurité dans les zones concernées.

«Elle permettra également de lutter efficacement contre la multiplication des attaques terroristes, d’apporter des mesures adéquates et appropriées afin de rendre les forces de défense et sécurité plus opérationnelles sur le terrain, d’élargir les pouvoirs des autorités administratives en vue de ramener l’ordre et la tranquillité, de réaffirmer le principe d’unité et d’indivisibilité du territoire national et d’assurer la continuité du service public», détaille le site d’information.

Quant à Lefaso.net, il relate que pour la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), affectataire dudit dossier, «la prise de cette mesure est consécutive à la multiplication et à la gravité des attaques terroristes perpétrées sur le territoire national».

Le confrère, citant la CAGIDH  mentionne que la prorogation de l’état d’urgence devrait permettre « d’assurer l’interruption de tout service de communication au public favorisant la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie».

A en croire le site d’information, durant les six prochains mois, dans les provinces concernées, l’état d’urgence pourrait se manifester entre autres par l’interdiction de la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et à des heures fixées, la perquisition dans des domiciles des citoyens à toute heure.

«Aussi seront interdites les publications et les réunions de nature à inciter ou à entretenir la radicalisation religieuse. Toutes ces actions se feront dans les limites de la loi», fait remarquer Lefaso.net.

 

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 12 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 12 JANVIER

 

WASHINGTON – La coalition militaire internationale dirigée par les Etats-Unis a annoncé vendredi avoir commencé à retirer du matériel de Syrie, moins d’un mois après l’annonce surprise par le président américain Donald Trump du désengagement de ses soldats de ce pays en guerre.

 

DAMAS – La défense anti-aérienne de l’armée syrienne est entrée en action vendredi soir contre des missiles tirés par l’aviation israélienne, a rapporté l’agence officielle Sana, citant une source militaire qui indique qu’un « entrepôt » dans l’enceinte de l’aéroport international de Damas a été touché.

 

WASHINGTON – Le « shutdown » qui paralyse partiellement depuis près de trois semaines les administrations fédérales américaines est en passe de devenir le plus long de l’histoire. Donald Trump a assuré ne pas vouloir déclarer immédiatement une procédure d’urgence nationale et le Sénat a suspendu sa séance jusqu’à lundi.

 

WASHINGTON – Le FBI, la police fédérale américaine, a ouvert en 2017 une enquête pour déterminer si le président Donald Trump travaillait pour le compte de la Russie, a affirmé vendredi le New York Times, citant des sources anonymes.

 

Cette investigation a été rapidement fusionnée dans l’enquête ouverte par le procureur spécial Robert Mueller sur des soupçons de collusion entre Moscou et l’équipe de campagne de M. Trump.

 

MOSCOU – La Russie a demandé vendredi à Washington des « explications claires » après l’inculpation aux Etats-Unis de l’avocate russe Natalia Vesselnitskaïa, qui avait rencontré plusieurs membres de l’équipe de campagne de Donald Trump à la Trump Tower en 2016.

 

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a dénoncé « une nouvelle vague de la campagne antirusse en cours aux Etats-Unis ».

 

BUCAREST – Pas de compromis dans la lutte anticorruption, mise en sourdine des querelles politiques: la Commission européenne, par la voix de son président Jean-Claude Juncker, a lancé une série de mises en garde vendredi à Bucarest pour sa première présidence de l’Union européenne.

 

MONTREAL – Le Canada a décidé d’accorder l’asile à une jeune Saoudienne de 18 ans qui a fui sa famille, a annoncé vendredi le Premier ministre canadien Justin Trudeau, dont le pays est à couteaux tirés avec Ryad au sujet des droits humains.

 

TOKYO – L’avenir judiciaire de Carlos Ghosn s’est encore assombri vendredi: le bâtisseur de l’alliance Renault-Nissan a fait l’objet de deux nouvelles inculpations par la justice japonaise, ce qui prolonge sa détention au Japon.

 

  • Mouna Sepehri, proche de Carlos Ghosn et directrice déléguée à la présidence de Renault, a reçu près de 500.000 euros répartis sur plusieurs années en tant que membre du directoire de l’alliance Renault-Nissan, selon des documents consultés par l’AFP.

 

PARIS – A dix-huit mois des Jeux Olympiques de Tokyo, la justice française a franchi un cap embarrassant pour les organisateurs en décidant de poursuivre l’homme-clé de la candidature japonaise, pour des soupçons de corruption autour de l’attribution de ces JO-2020.

 

KINSHASA – Après la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi à la présidentielle en RDC, Martin Fayulu, autre candidat de l’opposition déclaré perdant, affirme l’avoir emporté largement et a décidé de contre-attaquer en justice.

 

Battus à la présidentielle, la majorité favorable au président sortant Joseph Kabila et ses alliés gardent la majorité à l’Assemblée nationale, selon un décompte de l’AFP d’après les résultats annoncés samedi par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Le bilan des violences post-électorales est d’au moins neuf morts.

 

CARACAS – Le Parlement vénézuélien, seule institution contrôlée par l’opposition, a appelé vendredi à une mobilisation le 23 janvier en faveur d’un « gouvernement de transition », au lendemain de l’investiture du président Nicolas Maduro pour un deuxième mandat contesté et non reconnu par de nombreux pays étrangers.

 

KHARTOUM – Les forces anti-émeute soudanaises ont tiré des gaz lacrymogènes vendredi sur des manifestants antigouvernementaux sortis dans les rues de la capitale Khartoum et de la ville jumelle de Omdourman après la prière du vendredi.

 

OUAGADOUGOU – Douze civils burkinabè ont été tués jeudi à Gasseliki, village de la région du Sahel (nord), dans une « attaque terroriste », a annoncé vendredi le ministère de la Sécurité dans un communiqué.

 

RANGOUN – Deux reporters birmans de Reuters, qui enquêtaient sur un massacre de musulmans rohingyas par l’armée, ont été de nouveau condamnés vendredi en appel à sept ans de prison.

 

SKOPJE – Les députés macédoniens ont accepté vendredi de rebaptiser leur pays « République de Macédoine du Nord », vote historique qui ouvre la voie à une résolution du litige avec la Grèce.

 

GORDON (Etats-Unis) – Une adolescente de 13 ans, Jayme Closs, a été saluée comme une « héroïne » vendredi aux Etats-Unis au lendemain de son évasion après 88 jours aux mains d’un homme de 21 ans qui est soupçonné d’avoir tué ses parents pour l’enlever.

 

VIENNE – Le séjour de sports d’hiver d’un groupe de collégiens allemands en Autriche s’est terminé vendredi, à défaut de ski, par une évacuation en hélicoptère militaire après une semaine confinés dans leur auberge en raison des chutes de neige record sur le pays.

 

TOKYO – L’attaquant japonais Kazuyoshi Miura, qui aura 52 ans fin février, a prolongé d’un an son contrat avec le Yokohama FC, a annoncé vendredi le club de deuxième division japonaise.

(afp)

Le FCFA est «une monnaie solide» qui évoluera en temps opportun (Gouverneur BCEAO)

Burkina-Afrique-Economie-FCFA

Le FCFA est «une monnaie solide» qui évoluera en temps opportun (Gouverneur BCEAO)

Ouagadougou, 11 janv. 2019 (AIB)-La BCEAO a assuré vendredi que ce ne sont pas les polémiques qui feront évoluer le Franc CFA, mais les exigences économiques, prenant en contrepied des activistes qui militent pour la mort immédiate de cette monnaie de 14 États africains, dont la parité avec l’Euro est garantie par le Trésor public français.

 «Le FCFA est une monnaie solide, c’est une monnaie qui sert nos Etats. C’est une monnaie qui permet la croissance. C’est une monnaie que les populations adoptent parce qu’on ne voit dans un aucun pays, des gens qui se lèvent le matin qui disent ‘’je veux le dollar ou je veux le Yuan (monnaie chinoise) ou je veux des Euros’’. Ils travaillent avec le FCFA», a affirmé  Tiémoko Meyliet Koné.

Le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)  s’exprimait vendredi, à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba.

En rappel, des activistes dont le célèbre franco-béninois Kemi Seba et des économistes militent pour l’abandon du FCFA, condamnant  notamment son caractère néocolonial   et sa non flexibilité par rapport à l’Euro.

«Ce n’est pas la polémique qui peut faire avancer ou évoluer une monnaie (…). Le FCFA pour nous n’est pas un problème. C’est quelque chose qui permet aux économies d’avancer et de prospérer. C’est ce que nous prenons en considération. Il y aura certainement des évolutions. Elles viendront le moment voulu avec les exigences qu’il faut pour nos économies», a réagi Tiémoko Meyliet Koné.

M.Koné séjourne au Burkina Faso dans le cadre du 25e anniversaire de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), célébré hier à Ouagadougou, en présence des présidents Roch Kaboré et Alassane Ouattara.

«Malgré quelques difficultés, la santé économique de l’UEMOA (Union économique monétaire ouest-africaine)  est bonne. (…). Ce qui n’est pas le cas dans les autres pays», a déclaré Tiémoko Meyliet Koné.

Agence d’information du Burkina

cak/ata

 

 

 

 

 

Dédougou : un garde pénitencier menace de libérer des détenus

Burkina-Société-Insolite

Dédougou : un garde pénitencier menace de libérer des détenus

Dédougou, 11 janv. 2019 (AIB)-Un Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) en service à Dédougou, a obtenu vendredi, la présence de la presse pour passer un message de désespoir, avant de renoncer à sa menace de libérer des détenus.

Kalachnikov et arme de poing en vue et perché sur ‘’la tour de contrôle’’, l’assistant de Garde de sécurité pénitentiaire (GSP), menaçait vendredi de libérer les prisonniers de la Maison d’arrêt et de correction de Dédougou.

Suite aux négociations engagées avec ses collègues, le GSP a renoncé à son projet mais a obtenu qu’on convoque la presse pour qu’il passe un message.

Il s’est amèrement plaint des coupures de salaires opérées depuis trois mois pour des faits de grève et dont la dernière s’élève à 57 mille FCFA.

Selon lui, ces coupures ne sont pas justifiées car les GSP gardent toujours les détenus  mais ont seulement décidé de ne plus assurer les escortes pour exiger la satisfaction de leur plateforme revendicative.

Pour le plaintif, les autorités seraient les vrais terroristes qu’elles prétendent combattre, car estime-t-il, sa situation peut faire de lui «un terroriste forcé».

Pire si les GSP venaient à cesser de garder les prisonniers ou à les libérer, la situation sécuritaire sera plus tendue, a –t-il ajouté.

D’autres interlocuteurs ont confié à l’AIB que l’intéressé  traverserait une passe difficile due à deux prêts bancaires et aux menaces de son bailleur de l’expulser, à cause de loyers impayés.

Le Syndicat national des agents GSP (SYNAGSP) a lancé en octobre 2018, une grève illimitée pour exiger la prise de décrets d’application devant conférer un statut particulier à leurs corps.

En mi-novembre 2018, dix GSP ont été révoqués en conseil de ministres, accusés d’avoir désarmé des collègues en faction au domicile du ministre de la Justice Réné Bagoro.

Depuis quelques semaines, les responsables des prisons civiles burkinabè sont devenus indésirables au sein de leurs propres établissements.

En avril 2013, un assistant GSP en poste à Ouagadougou, après deux semaines de grève de la faim, avait menacé de s’immoler s’il n’obtenait  pas de meilleures conditions de vie et de travail.

Il avait renoncé à son projet après une rencontre avec le Général Gilbert Diendiéré, alors chef d’Etat-major particulier du président Blaise Compaoré.

Agence d’information du Burkina

KF/ata/ak

NB : Photo d’illustration

 

 

 

 

 

 

Le président de la FIFA inaugure des installations solaires au terrain de l’EFO

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Le président de la FIFA inaugure des installations solaires au terrain de l’EFO


Ouagadougou, 11 jan. 2019 (AIB) – Le président de la FIFA Gianni Infantino a inauguré jeudi soir à Ouagadougou les installations solaires sur le terrain de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), financées par l’instance suprême du football mondial.  

« C’est un projet unique en son genre en Afrique », a expliqué le président de la FIFA Gianni Infantino après avoir donné le top de départ de l’éclairage en compagnie du ministre des sports Daouda Azoupiou et du président de la FBF Sita Sangaré.

Quatre poteaux sur les 4 coins  du terrain portent chacun deux gros lampadaires. Ils sont alimentés par des machines et des panneaux solaires installés à la lisière de la pelouse.

Le patron de l’instance suprême du football mondial a eu droit dans la même nuit, à un match d’exhibition entre les juniors et les seniors de l’EFO.

Selon Gianni Infantino « le projet est issue de la discussion qu’on avait eu avec le président de la fédération (FBF : ndlr) depuis 2 ans environ. On m’avait dit qu’en Afrique il fait chaud la journée. Alors c’est bien de faire les terrains mais si on ne peut pas jouer ça ne sert pas à grand-chose. J’ai dit donc mettons de l’éclairage ».

« On me dit avec l’électricité ça va être compliqué mais il y a le soleil. Essayons avec le système solaire puisqu’il marche déjà avec l’éclairage des rues. Il peut marcher avec les terrains », a poursuivi l’Italo-suisse.

Selon lui, « ça va donner à des millions de jeunes, la possibilité de profiter de ces installations. Je suis donc très fier d’inaugurer des projets de ce genre ici à Ouagadougou. Il va être multiplié au Burkina, en Afrique et dans le monde entier ».

Le président du conseil d’administration de l’EFO Boukari Sawadogo a remercié le bienfaiteur du club stelliste « pour le joyau que vous nous offrez. Nous-nous sommes engagés à prendre soin des équipements qui sont là parce que nous savons les objectifs qui ont milité à sa réalisation ».

L’EFO, un des clubs les plus populaires au Burkina Faso et  actuellement en 13e position au championnat national de première division, pourra maintenant s’entrainer en nocturne afin d’améliorer ses performances.

Le président de la FIFA était accompagné de sa secrétaire générale Samba Samoura, du 2e vice-président de la Confédération africaine de football (CAF) Constant Omari et du directeur des associations membres du développement de la FIFA Mosengo Omba Veron.

Après Ouagadougou, la délégation de la FIFA s’est envolée pour Abidjan en Côte d’Ivoire.
Agence d’information du Burkina
as/

Affrontements intercommunautaires à Yirgou: Message du Chef de l’Etat

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Développement du football : La FIFA salue «la très claire vision» du président Kaboré

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Développement du football : La FIFA salue «la très claire vision» du président Kaboré

Ouagadougou, 11 jan. 2018 (AIB) – La Fédération internationale de football association (FIFA) a salué jeudi, «la très claire vision» du président du Faso Roch Kaboré, dans sa politique de développement du football au Burkina Faso.

«Je voudrais remercier le président (du Faso) de nous avoir accueilli, d’être à notre écoute et de faire partie de notre équipe, l’équipe de ceux qui aiment le football, de ceux qui aiment le développement du football, de ceux qui aiment les jeunes, de ceux qui aiment investir dans le futur avec une vision très claire et très importante», a déclaré Gianni Infantino, jeudi soir, après un entretien avec le président du Faso Roch Kaboré.

Le patron du football mondial a expliqué qu’ils «ont parlé de ce que fait la FIFA en collaboration avec la Fédération burkinabè de Football, avec la CAF et aussi avec le gouvernement burkinabè dans le futur pour développer le football ici au Burkina Faso».

«On a augmenté les ressources financières pour toutes les fédérations y compris la Fédération burkinabè de football. On a augmenté à la FIFA le nombre d’équipes participantes à la coupe du monde en doublant pratiquement le nombre d’équipes africaines, passant de 5 à 9 équipes et ½ (car il y en a une qui va jouer un match de barrage)», a dit Infantino.

A cet effet, conseille le président de la FIFA, « il faut aussi redoubler le travail. Il faut investir dans les infrastructures, dans la formation, dans le développement et le président du Faso est du même avis».

Le patron de la faîtière du football mondial a remis un maillot numéro 9 au président Kaboré et un ballon de football.

L’Italo-Suisse dit être «heureux de pouvoir collaborer avec le gouvernement, avec la fédération, avec la CAF bien évidemment».

M. Infantino a également visité le centre technique de la fédération burkinabè de football, le terrain de l’Etoile filante de Ouagadougou (D1) avant de donner une conférence de presse dans un hôtel de la place.

C’est la 2e fois que Infantino vient au Burkina Faso. Il était déjà venu en 1998 lors de la CAN 1998 pour vivre pour la première fois cette compétition continentale, en tant que passionné du football.

Agence d’information du Burkina

as/ata

Photo : présidence du Faso

 

UEMOA et nouveau chef de l’armée, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

UEMOA et nouveau chef de l’armée, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 11 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè dans leurs parutions de ce vendredi, commentent la nomination du colonel-major Moïse Minoungou à la tête de l’armée du Burkina Faso, ainsi que le 25e anniversaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) célébré la veille à Ouagadougou.

«25 ans de l’UEMOA : Relever le défi de l’intégration», affiche le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui relate que l’Union économique et monétaire ouest africaine a célébré, hier jeudi à Ouagadougou, son jubilé d’argent.

Le journal précise que la cérémonie placée sous le thème : «25 ans de progrès vers l’intégration régionale, ensemble pour relever les défis de la libre circulation des personnes et des biens», a connu la présence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et de son homologue burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.

«A l’issue de la cérémonie commémorative, les deux chefs d’Etat ont inauguré le nouveaux complexe administratif de l’union communautaire, dans le quartier Ouaga 2000», rapporte Sidwaya.

De son côté, Le Pays titre : «Des noces d’argent sur fond de défis à relever», là où Le Quotidien mentionne : «Consolider les acquis et renforcer l’intégration».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso consacre sa manchette à la nomination du nouveau Chef d’Etat-major des armées (CEMGA), arborant : «Moïse Minoungou remplace Oumarou Sadou».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé plaque à sa une la photo du colonel-major Minougou avec ce titre: «Burkina Faso : Le CEMGA Oumarou Sadou congédié !».

Quant à Sidwaya, il fait observer que le colonel-major Moïse Minougou prend les commandes des Forces armées nationales, avant de souligner qu’il s’agit d’un «changement de cap».

Selon le journal, «l’opinion en était presqu’unanime. Il fallait faire quelque chose, et vite, face à la dégradation continue de la situation sécuritaire du pays».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 11 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 11 JANVIER

 

KINSHASA – La République démocratique du Congo a semblé jeudi s’engager dans la voie d’une alternance historique avec l’annonce de la victoire à l’élection présidentielle d’un opposant, Félix Tshisekedi, cependant aussitôt contestée par une partie de l’opposition et par l’Eglise, et déjà marquée par des violences qui ont fait au moins quatre morts.

 

MCALLEN (Etats-Unis) – Le président américain Donald Trump a défendu jeudi à McAllen, ville texane frontalière avec le Mexique, son projet de mur contre l’immigration illégale, source d’un vif conflit avec les démocrates qui a provoqué la paralysie partielle de l’administration fédérale.

 

CARACAS – Le président Nicolas Maduro a été investi jeudi à la tête du Venezuela pour un deuxième mandat, considéré comme illégitime par les Etats-Unis et de nombreux autres pays qui ont menacé d’accroître la pression sur le régime.

 

LONDRES – Le refus d’un ministre britannique d’endosser la possibilité d’un Brexit sans accord a mis un peu plus en lumière jeudi la faiblesse de Theresa May qui semble avoir complètement perdu la main sur ce dossier, à quelques jours d’un vote crucial au Parlement.

 

ATHENES – La chancelière allemande Angela Merkel a salué jeudi à Athènes « l’action décisive » du Premier ministre grec Alexis Tsipras sur le nouveau nom de la Macédoine, tournant la page des manifestations d’hostilité qui avaient émaillé sa dernière visite officielle en Grèce en 2014.

 

BRUXELLES – Le procès du jihadiste français Mehdi Nemmouche, tueur présumé du Musée juif de Bruxelles en mai 2014, s’est ouvert jeudi devant la cour d’assises de la capitale belge par la lecture de l’acte d’accusation, jugé « accablant » par les parties civiles.

 

WASHINGTON – L’armée américaine a commencé à procéder à un retrait de matériel de Syrie, a confirmé jeudi un responsable du ministère de la Défense, alors que le calendrier du retour des quelque 2.000 soldats déployés en Syrie promis par Donald Trump reste flou.

 

LE CAIRE – Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a loué la « liberté de religion » en vigueur selon lui en Egypte, en visitant la cathédrale et la mosquée de la nouvelle capitale administrative près du Caire.

 

– Dans un discours à l’Université américaine du Caire, M. Pompeo a appelé les pays du Moyen-Orient à « dépasser les vieilles rivalités » pour contrer l’Iran.

 

BEYROUTH – Un groupe jihadiste dominé par l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda a renforcé jeudi son emprise sur la province d’Idleb en Syrie, à la suite d’un accord mettant fin à plusieurs jours de combats meurtriers avec des rebelles.

 

BASE AERIENNE ALANAD (Yémen) – Les rebelles Houthis du Yémen ont lancé jeudi une attaque spectaculaire de drone contre l’armée loyaliste dans le sud du pays, au moment où l’ONU demande aux belligérants des progrès réels pour parvenir à la paix.

 

KHARTOUM – Vingt-deux personnes sont mortes dans les manifestations antigouvernementales qui secouent le Soudan depuis trois semaines, ont annoncé jeudi les autorités. Les organisateurs de la contestation ont appelé à de nouveaux rassemblements vendredi.

 

SEOUL – Le Japon devrait adopter une attitude « plus humble » vis-à-vis de l’Histoire, a déclaré jeudi le président sud-coréen Moon Jae-in, alors que les relations entre les deux alliés de Washington demeurent plombées par les contentieux historiques et territoriaux.

 

PARIS – Alors que plusieurs pays en Asie et Océanie ont suivi les Etats-Unis dans l’interdiction d’équipements du chinois Huawei pour le déploiement de la 5G, craignant pour leur sécurité, l’Europe avance en ordre dispersé sur le sujet.

 

PARIS – L’avenir de Carlos Ghosn chez Renault restait en suspens jeudi alors qu’un audit interne a conclu à l' »absence de fraude » sur la rémunération des principaux dirigeants du groupe en 2017-2018, à quelques heures d’une possible nouvelle inculpation de son PDG au Japon.

 

TOKYO – L’avenir judiciaire de Carlos Ghosn au Japon pourrait s’assombrir encore vendredi: déjà mis en examen en décembre, le bâtisseur de l’alliance Renault-Nissan se prépare à faire l’objet de nouvelles inculpations par la justice japonaise.

 

BERLIN – Quatre hommes, dont trois membres d’un clan mafieux présumé, ont nié jeudi à l’ouverture de leur procès avoir dérobé une pièce d’or de 100 kg dans un musée de Berlin, l’un des « casses » les plus spectaculaires commis ces dernières années en Allemagne.

 

VIENNE – La livraison de sel à déneiger mais aussi les activités de sports d’hiver dans les massifs alpins sont perturbés en Autriche… par les chutes de neige record enregistrées par le pays depuis une semaine. Jusqu’à trois mètres de neige sont tombés ces derniers jours dans l’ouest et le centre.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – La police de Las Vegas a adressé une requête aux autorités italiennes pour obtenir un échantillon d’ADN de Cristiano Ronaldo, accusé de viol en juin 2009 par une jeune Américaine, une mesure habituelle dans un tel cas de figure, soulignent les enquêteurs et l’avocat de la star du football.

 

CITE DU VATICAN – Prêtres, religieuses et gardes suisses seront peut-être bientôt en course aux Jeux olympiques puisque le Vatican a lancé officiellement sa Fédération d’athlétisme jeudi, après un accord avec le Comité olympique italien (Coni).

 

(afp)

Burkina : Moïse Miningou, nouveau patron de l’armée

Burkina : Moïse Miningou, nouveau patron de l’armée

Ouagadougou, 10 janv.2019(AIB)-Le colonel-major Moïse Miningou, élevé jeudi au grade de général de brigade, est le nouveau patron de l’armée burkinabè, dans un contexte marqué par la persistance des attaques terroristes.

 

L’officier Minoungou était avant sa nomination, Commandant du Groupement central des Armées.

 

Il remplace à ce poste le général Oumarou Sadou qui vient de boucler deux ans de gestion.

Agence d’information du Burkina

 

UEMOA : 25 ans après, le défi de la libre circulation des personnes et des biens demeure

UEMOA : 25 ans après, le défi de la libre circulation des personnes et des biens demeure

Ouagadougou, 10 Janvier 2019 (AIB)-A l’occasion de la commémoration des 25 ans de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le président ivoirien Alassane Ouattara a relevé que plusieurs défis demeurent notamment celui de la libre circulation des personnes et des biens.

Le chef de l’Etat ivoirien a présidé jeudi à Ouagadougou, la commémoration des 25 ans de création de l’UEMOA, en sa qualité de président en exercice de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union.

Il avait à ses côtés son homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, l’hôte de l’évènement.

Selon Alassane Ouattara, 25 ans après la création de l’UEMOA, il y a toujours de nombreux contrôles sur les corridors des pays membres de l’Union, ce qui entraine des retards dans le transport de marchandises d’un pays à un autre.

Dans son discours, il a fait savoir que la problématique de la libre circulation des biens et des personnes a motivé les chefs d’Etats de l’union a réalisé un certain nombre de projets d’autoroutes, notamment celle de « Lagos-Abidjan en passant par Lomé, Cotonou » et celle d’ «Abidjan-Ouagadougou en passant par Korhogo et Bobo-Dioulasso».

«Ce seront des autoroutes où personne ne pourra arrêter un camion» a-t-il rassuré.

C’est dans cette vision, que s’est fait le choix du thème de la commémoration «25 ans de progrès vers l’intégration régionale : ensemble pour relancer le défi de la libre circulation des personnes et des biens », selon le président de la Commission de l’UEMOA, Abdallah Boureima.

A cet effet, la commission selon son président, organisera en juin prochain, un colloque international qui de son avis, « contribuera assurément à la définition de stratégies devant concourir efficacement à la libre circulation des biens et des personnes ».

Abdallah Boureima a fait savoir que « dans la même dynamique, il y a la décision prise à Abidjan en Avril 2017, par la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union qui vise la consolidation du processus d’intégration dans un nouvel ordre international et régional beaucoup plus ouvert ».

Après 25 ans d’existence, l’UEMOA a réalisé des avancées majeures selon le président Alassane Ouattara.

« Au cours des 25 ans, notre union a réalisé des avancées majeures en matière de solidarité entre nos peuples, de création de marchés communs basé sur la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux, la mise en place d’une monnaie commune » a-t-il affirmé.

A cela, il a aussi ajouté « les convergences macroéconomiques, et l’harmonisation des politiques dans les secteurs économiques et sociaux au sein de l’union ».

Cependant, le président ivoirien a reconnu des faiblesses de l’union au cours de ses 25 ans d’existence.

« L’évolution des taux d’échanges intra-communautaires sont très faibles. Ils  se situent aujourd’hui à 16% alors qu’ils étaient à 10 % au départ » a expliqué le président Alassane Ouattara.

Selon lui, « cette faible évolution pourrait s’expliquer par la structure du commerce marqué par une homogénéité des biens et services échangés dans notre espace ». Il a aussi évoqué les  nombreux contrôles sur les corridors.

A l’issue de la cérémonie, les deux Chefs d’Etat ont procédé à l’inauguration du complexe administratif de l’UEMOA sis à Ouaga 2000. Un bâtiment nouvellement construit pour abriter certains services de l’institution sous régionale.

L’UEMOA a été créé le 10 janvier 1994 à Dakar (avec siège à Ouagadougou), aux lendemains de la seconde douloureuse dévaluation du FCFA,  par  les chefs d’Etat de la sous-région (au nombre de 8) afin de bâtir l’union  et la solidarité entre leurs peuples et d’œuvrer à la complémentarité de leurs économies.

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

 

Drame de Yirgou : L’UPC sera de la marche du samedi

Burkina-Société-Yirgou

Drame de Yirgou : L’UPC sera de la marche du samedi

Ouagadougou, 10 janv. 2019-(AIB)-L’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) a annoncé jeudi, son intention de participer à la marche du samedi prochain, pour réclamer la vérité et la justice, après l’attaque terroriste et les représailles contre la communauté peulh qui ont causé la mort de 49 personnes, en début d’année, à Yirgou (Centre-nord).

«Pour amener nos autorités à rendre justice aux personnes injustement tuées, nous, jeunes de l’UPC annonçons que nous prendrons part à la marche meeting initiée (samedi prochain) par le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés(CISC) », a affirmé le responsable de la jeunesse de l’UPC Jean Nakoulma, jeudi lors d’un point de presse.

Il a fait savoir que son parti condamne l’attaque terroriste et le massacre qui l’a suivi.

Pour lui, les tueries récentes sont une honte pour le Burkina et ternissent l’image des groupes d’autodéfense appelés Kogl-Wéogo.

M.Nakoulma a poursuivi que la jeunesse de l’UPC n’est pas contre ces groupes d’autodéfense car, elle les a félicités par le passé pour leur grande contribution dans la lutte contre l’insécurité.

De son avis, les responsables de ce massacre doivent être poursuivis et condamnés à la hauteur de leur forfait.

Selon Jean Nakoulma, le gouvernement devrait décréter un deuil national pour apaiser les cœurs.

D’après lui, l’UPC va dépêcher une délégation sur les lieux du drame, pour témoigner sa compassion aux familles éplorées et soutenir les autres victimes.

Des terroristes ont fait irruption dans le village de Yirgou(Centre-nord), le jour de l’an, et y ont tué le chef du village et six autres personnes.

Ce qui a provoqué des représailles des groupes d’individus contre la communauté peulh avec comme bilan officiel de 42 tués.

Agence d’Information du Burkina

ls/ata

Mobilité des étudiants : Le gouvernement offre quinze bus aux instituts privés d’enseignement supérieur

Burkina-Enseignement-Don

 Mobilité des étudiants : Le gouvernement offre quinze bus aux instituts privés d’enseignement supérieur

Ouagadougou, 10 janv. 2019, (AIB)- Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation(MESRSI) a offert jeudi, des bus à quinze établissements d’enseignement privés laïcs du Burkina Faso, pour améliorer la mobilité des étudiants.

Selon le représentant du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, le Directeur de cabinet dudit département, Théophile Tenkodogo, ces quinze instituts privés d’enseignement supérieur se sont distingués par leur qualité d’enseignement en 2018.

Pour lui, l’accompagnement du gouvernement aux quinze établissements privés laïcs du Burkina, vise à améliorer les conditions d’études et de vie des étudiant.

M. Tenkodogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’une cérémonie de remise de bus, à ces établissements privés d’enseignement supérieur du Burkina(EPES).

Il a précisé que le geste de son département constitue une invite, pour les bénéficiaires à maintenir toujours le cap et les non bénéficiaires à mieux faire.

Il a en outre affirmé que, les quinze meilleurs établissements privés supérieur(EPES) ont été évalués, suite à une mission de suivi-contrôle par des techniciens dudit ministère.

A l’écouter, l’amélioration de l’accès à l’Enseignement supérieur passe par la multiplication et la diversification des offres de formations.

«Le ministère a décidé d’accompagner ces établissements en les dotant chacun d’un bus pour améliorer la mobilité des étudiants », a-t-il soutenu.

Pour le président de l’Union nationale des établissements privés laïc(UNEPl), Issa Compaoré s’exprimant au nom des bénéficiaires, le geste du MESRSI va améliorer la mobilité des activités pédagogiques, culturelles et sportives des étudiants.

«Nous avons un sentiment de joie, de fierté, de reconnaissance à l’endroit du ministère qui pense que l’ensemble des établissements privés contribuent à l’amélioration de l’accès à la formation», a-t-il laisse entendre.

M. Compaoré a ajouté que d’autres partenariats vont suivre dans les mois à venir, pour un enseignement supérieur de qualité au pays des hommes intègres.

Il dit toujours solliciter le soutien du gouvernement dans d’autres domaines, qu’outre transport afin d’adapter la formation au besoin de l’économie.

«Le ministère s’est mis en phase de privilégier la formation technique au Burkina Faso qui demande des besoins en équipements et infrastructures qui sont très chers pour nous », a poursuivi le président de l’UNEPL.

Issa Compaoré a enfin a invité les bénéficiaires à mieux utiliser les bus pour l’atteinte des objectifs recherchés.

Agence d’information du Burkina

no/ata

Baisse du prix du carburant et procès du putsch manqué, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Baisse du prix du carburant et procès du putsch manqué, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 10 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè commentent ce jeudi, l’actualité nationale relative au procès du putsch manqué et à la baisse du prix des hydrocarbures.

«Réajustement des prix du carburant: Ce qu’en pensent les Burkinabè», arbore le journal privé Le Pays qui publie la réaction des Ouagalais, au lendemain de l’annonce de la baisse des prix des hydrocarbures.

Le confrère rappelle que dans un communiqué rendu public le 8 janvier 2019 sur le plateau de la télévision nationale, le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, a fait part de la décision du gouvernement de procéder à la baisse des prix du carburant à la pompe.

De son côté, le quotidien national Sidwaya affiche : «Baisse du prix du carburant : les explications du gouvernement», avant de détailler que les baisses sont de 20 FCFA pour l’essence, de 30 FCFA pour le gasoil et de 83 FCFA pour le pétrole lampant.

Le journal rapporte que selon le ministre  Harouna Kaboré, «le mécanisme (de fixation des prix des hydrocarbures au Burkina Faso) prévoit une révision des prix tous les trois mois, toutefois, toute tendance baissière autour de 50 F CFA observée pendant un mois, sera automatiquement répercutée à la pompe sans attendre l’échéance de trois mois».

Sidwaya fait remarquer que de l’avis de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère (CCVC), cette légère diminution des prix du carburant est «une diversion».

Le même journal évoque la comparution, hier mercredi, du général du général de gendarmerie Djibrill Bassolé, dans le cadre du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, en titrant : «Les avocats de Bassolé déploient leurs arguments».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, fait observer que «la défense du général crie à l’acharnement».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso reprend à sa une, les propos du général Bassolé qui dit : «Si j’avais été chef d’état-major…».

Quant à Le Pays, il mentionne que «Bassolé préfère une indemnisation des victimes à un procès des putschistes».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 JANVIER

 

KINSHASA – Le candidat de l’opposition Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle historique à un tour en République démocratique du Congo par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) dans la nuit de mercredi à jeudi.

PEKIN/SEOUL – Ça bouge sur le dossier de la Corée du Nord: un second sommet Trump-Kim serait « imminent » selon Séoul, le leader nord-coréen promet qu’il débouchera sur des « résultats », tandis que Pékin appelle Pyongyang et Washington à des concessions.

 

WASHINGTON – Englué dans un bras de fer budgétaire aux conséquences politiques incertaines, Donald Trump a abruptement quitté mercredi une rencontre avec les ténors démocrates sur son projet de mur à la frontière avec le Mexique.

 

PEKIN – Kim Jong Un a promis de faire en sorte que son deuxième sommet avec Donald Trump débouche sur des « résultats » qui répondront aux attentes de la communauté internationale, selon un compte rendu de la visite à Pékin du dirigeant nord-coréen diffusé jeudi par l’agence Chine nouvelle.

 

LE CAIRE – Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo est arrivé mercredi soir au Caire après une escale en Irak pour rassurer les responsables locaux sur le soutien de Washington et sur le sort des milices kurdes après le retrait américain de Syrie.

 

LONDRES – La Première ministre britannique Theresa May a essuyé mercredi un revers au Parlement, où l’examen de l’accord de Brexit a repris, les députés adoptant un amendement obligeant le gouvernement à présenter un « plan B » en cas d’échec.

 

KHARTOUM – Des milliers de manifestants ont acclamé le président soudanais Omar el-Béchir mercredi à Khartoum pour soutenir son régime, en proie à une forte contestation ces dernières semaines, alors que les forces de sécurité ont tiré du gaz lacrymogène pour disperser un rassemblement anti-gouvernemental.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – L’émissaire de l’ONU pour le Yémen, le Britannique Martin Griffiths, a réclamé mercredi aux parties belligérantes au Yémen « des progrès substantiels » après les accords obtenus en décembre en Suède, alors que 80% de la population dépend toujours de l’aide humanitaire internationale.

 

LA VALETTE – Les 49 migrants bloqués pour certains depuis plus de deux semaines sur deux navires d’ONG allemandes ont débarqué mercredi à Malte après un accord pour les répartir dans huit autres pays européens.

 

LONDRES – Les prix du pétrole accroissaient leurs gains mercredi en fin de séance européenne alors que l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a confirmé compter baisser ses exportations de brut.

 

PARIS – Mesures d’urgence économiques et sociales, loi anticasseurs dans les manifestations, grand « débat national »: l’exécutif français a sorti de nombreuses cartes pour juguler la crise des « gilets jaunes », mais sans garantie qu’elles apaisent la colère à l’origine de ce mouvement qui campe sur ses revendications.

 

MILAN (Italie) – Le gouvernement populiste italien, qui n’a eu de cesse de dénoncer toute intervention en faveur du système bancaire, n’exclut désormais pas une nationalisation de Carige, même si les administrateurs de cette banque en difficulté ne l’estiment pas nécessaire.

 

JERUSALEM – Un ancien ministre israélien, Gonen Segev, devrait aller pour plusieurs années en prison après avoir accepté, au terme d’un parcours personnel déconcertant, de plaider coupable d’espionnage au profit de l’Iran, bête noire de l’Etat hébreu.

 

OSLO – Aucun signe de vie depuis Halloween, une demande de rançon en cryptomonnaie assortie de menaces… L’épouse d’un richissime Norvégien a probablement été victime d’un enlèvement crapuleux, a révélé mercredi la police, dix semaines après l’étrange disparition.

 

BANGKOK – La jeune Saoudienne placée sous la protection du Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU en Thaïlande après avoir médiatisé son cas via Twitter, était mercredi en bonne position pour obtenir gain de cause et l’asile en Australie.

 

SYDNEY (Australie) – La police australienne a arrêté un homme soupçonné d’avoir envoyé plusieurs dizaines de colis suspects à des ambassades et à des consulats en Australie, ont annoncé jeudi des responsables.

 

GUATEMALA – La police australienne a arrêté un homme soupçonné d’avoir envoyé plusieurs dizaines de colis suspects à des ambassades et à des consulats en Australie, ont annoncé jeudi des responsables.

 

NEW YORK – Toyota a annoncé mercredi rappeler 1,7 million de voitures en Amérique du Nord dans le cadre d’une campagne générale liée aux airbags défectueux Takata, associés à une vingtaine de morts à travers le monde.

 

LONDRES – La prestigieuse marque britannique de voitures de luxe Rolls-Royce a dévoilé jeudi des ventes en forte hausse en 2018, les plus élevées des 115 années d’existence du constructeur, propriété de l’allemand BMW.

 

MONTREAL (Canada) – Le village de Roddickton-Bide Arm appelait à l’aide mercredi les gardes-côtes canadiens face à l’invasion d’une quarantaine de phoques qui, incapables de retourner dans l’océan Atlantique, erraient dans les rues et les jardins de cette petite localité du nord de l’île de Terre-Neuve.

 

PARIS – C’est une première pour l’Agence France-Presse (AFP): un journaliste anglophone, Phil Chetwynd, a été nommé mercredi directeur de l’information, un choix qui vise notamment à refléter l’internationalisation croissante des activités de la troisième agence mondiale.

(afp)

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 09 janvier 2019

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 09 janvier 2019

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 09 janvier 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

 

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– un rapport relatif au Rapport statistique national (RSN) 2017 et au Programme statistique national (PSN) 2019 du Système statistique national (SSN).

 

Il ressort de ce rapport que le taux d’exécution global des activités initialement programmées dans le PSN 2017 est de 75,5%.

 

Le PSN prévoit en 2019 la poursuite d’importantes opérations statistiques : il s’agit du 5ème Recensement général de la population (RGPH), du 2ème Recensement général de l’agriculture (RGA), de l’enquête sur le cheptel et de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM). Il est également prévu l’organisation de la 5ème enquête démographique et de santé (EDS), de l’enquête permanente sur les cultures irriguées de saison sèche, et de l’enquête sur les flux et les dépenses touristiques au niveau des postes frontières terrestres.

 

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour une exécution réussie du Programme statistique national 2019.

 

– un rapport relatif à la location de bâtiments au profit de l’Administration.

 

Il s’agit de bâtiments à usage de bureaux et de magasin.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la location desdits bâtiments.

 

– un décret portant détermination de la nature et des modalités d’acquisition des biens et services dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 06 de la loi n°039-2016/AN du 02 décembre 2016 portant réglementation générale de la commande publique.

 

L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre effective des dispositions de la loi n°039-2016/AN du 02 décembre 2016 portant réglementation générale de la commande publique au Burkina Faso.

 

– un rapport relatif à la présidence par le Burkina Faso du G5 Sahel.

 

Le Burkina Faso exercera la présidence du G5 Sahel durant la période de 2019 à 2020. A cet effet, une conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel se tiendra à Ouagadougou au cours du premier trimestre de l’année 2019.

 

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la réussite de ladite conférence et du mandat de notre pays à la tête du G5 Sahel.

 

– un rapport relatif au guide national de maturation et d’évaluation ex ante des projets et programmes de développement.

 

L’adoption de ce rapport vise à disposer d’une approche harmonisée du processus de gestion des investissements publics afin de permettre une efficacité plus accrue dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement au Burkina Faso.

 

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :

 

– un décret portant création et attributions de la Billetterie nationale du cinéma et de l’audiovisuel.

 

La billetterie est un ensemble de mécanismes liés à la gestion et au contrôle des recettes d’exploitation de tous les espaces de projection payante de films.

 

L’adoption de ce décret vise à assurer un meilleur suivi et contrôle du respect de la réglementation des activités d’exploitation des salles de projection de films cinématographiques, audiovisuels et vidéographiques au Burkina Faso.

 

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

 

Pour le compte du ministère des Infrastructures :

 

– un rapport relatif à la conclusion d’un marché pour les travaux d’aménagement et de bitumage de 1,190 km de voirie dans la ville de Manga par la procédure d’entente directe.

 

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise GLOBEX CONSTRUCTION pour un montant de six cent quarante-sept millions quatre-vingt-sept mille deux cent vingt (647 087 220) F CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

 

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

 

  1. COMMUNICATIONS ORALES

 

II.1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, en collaboration avec les ministres en charge de la Sécurité et de la Solidarité nationale, a fait au Conseil l’état de mise en œuvre des mesures d’urgence prises dans le cadre de la crise survenue à Yirgou.

 

Le Conseil salue la manifestation de la solidarité nationale et internationale suite à ces dramatiques évènements. Il invite par ailleurs l’ensemble des Burkinabè à poursuivre leurs efforts en vue de consolider le vivre ensemble et d’exorciser notre pays de l’esprit de division.

 

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative aux résultats du 19ème Concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), tenue du 5 au 14 novembre 2018 à Libreville au Gabon.

 

Au cours de cette session 2018 du CAMES, sur 16 candidatures présentées par le Burkina Faso, provenant des Universités Ouaga I Joseph KI-ZERBO et Nazi BONI pour l’obtention du grade d’Agrégé des universités, 13 candidats ont été admis.

 

Le Conseil félicite les Institutions d’enseignement supérieur et de recherche pour la performance des candidatures burkinabè.

 

III. NOMINATIONS

 

III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

 

  1. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

 

Le Conseil a adopté huit (08) décrets.

 

Le premier décret porte renouvellement du mandat des personnes dont les noms suivent, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation (FONRID) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat.

 

Au titre du Premier ministère :

 

– Monsieur Jérôme COMPAORE, Mle 74 214 G, Chargé de recherche.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Ollo Ghislain SIB, Mle 58 457 C, Inspecteur du trésor.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Monsieur Georges YAMEOGO, Mle 18 531 F, Maître de recherche en agroforesterie ;

 

– Monsieur Florent SONG-NABA, Mle 231 946 P, Maître de conférences en sciences de gestion.

 

Administrateur représentant les organisations de producteurs agricoles.

 

– Monsieur Jean Noël Koungoulé LAMOUKRI, Confédération paysanne du Faso.

 

Administrateur représentant les petites et moyennes entreprises.

 

– Monsieur Baba Sidiki KONTOGOMDE, Fédération des industries agroalimentaires du Burkina.

 

Administrateur représentant les Organisations non gouvernementales.

 

– Monsieur Idrissa Romuald COMPAORE, ONG Autre terre.

 

Le deuxième décret nomme monsieur Ollo Ghislain SIB, Mle 58 457 C, Inspecteur du trésor, président du Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

 

Le troisième décret porte nomination d’Administrateurs les personnes ci-après au Conseil d’administration de l’Université de Dédougou (UDDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Monsieur Karifa BAYO, Mle 32 163 V, Professeur titulaire ;

 

– Madame Afsata PARE/KABORE, Mle 26 211 A, Professeur titulaire.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Souleymane KOUSSOUBE, Mle 37 257 H, Inspecteur des impôts.

 

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 

– Monsieur Pierre BOUNDAONE, Mle 77 748 L, Conseiller en gestion des ressources humaines.

 

Administrateurs représentant les Enseignants-chercheurs :

 

– Monsieur Midibahaye Emmanuel HEMA, Mle 245 801 D, Maître-assistant ;

 

– Monsieur Désiré Jean Pascal LOMPO, Mle 257 236 Maître-assistant.

 

Administrateurs représentant les étudiants :

 

– Monsieur Paul Célestin GNOUMOU ;

 

– Monsieur Batio Adama NIGNAN.

 

Administrateurs représentant le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien :

 

– Monsieur Pirika COULIBALY, Mle 47 607 C, Professeur certifié des lycées et collèges ;

 

– Monsieur Alphonse TIBIRI, Mle 39 514 W, Conseiller d’éducation.

 

Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso :

 

– Monsieur Alidou BAGAYOGO, Elu consulaire de la région de la Boucle du Mouhoun.

 

Administrateur représentant le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) :

 

– Monsieur Vincent DAO, Mle 124 960 0347 C, Ingénieur de recherche.

 

Administrateur représentant les établissements publics professionnels.

 

Au titre de la Chambre d’agriculture :

 

– Monsieur Nonyèza BONZI, Président de la Chambre régionale d’agriculture de la Boucle du Mouhoun.

 

Administrateur représentant les institutions régionales ou internationales.

 

Au titre du Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) :

 

– Monsieur Atta SANOUSSI, Mle P 200 53, Professeur titulaire de biologie et physiologie végétale.

 

Administrateurs représentant les structures administratives locales, externes à l’Université.

 

Au titre de la mairie de la Commune de Dédougou :

 

– Monsieur Karim Lomboza KONDE, Maire de la Commune de Dédougou ;

 

Au titre du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun :

 

– Monsieur Mamadou DRABO, 1er Vice-Président du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun.

 

Le quatrième décret nomme Monsieur Karifa BAYO, Mle 32 163 V, Président du Conseil d’administration de l’Université de Dédougou pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Fada N’Gourma (UFDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 G, Professeur titulaire ;

 

– Monsieur Mahamadou SAWADOGO, Mle 78 122 C, Professeur titulaire.

 

Au titre du ministère des Mines et des carrières :

 

– Monsieur Ousmane ILBOUDO, Mle 257 214 H, Maître-assistant.

 

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 

– Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines.

 

Administrateurs représentant les Enseignants-chercheurs :

 

– Monsieur Wennegouda Jean Pierre SANDWIDI, Mle 245 806 G, Assistant ;

 

– Monsieur Wende Pouiré Germain OUEDRAOGO, Mle 333 977 U, Assistant.

 

Administrateurs représentant les Etudiants :

 

– Monsieur Arthur Donald SAWADOGO ;

 

– Mademoiselle Estelle PILABRE.

 

Administrateurs représentant le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien :

 

– Monsieur Moussa YONLI, Mle 45 350 Z, Instituteur certifié ;

 

– Monsieur Yéréli Amédée Léonel LAMIEN, Mle 423 84 00 S, Technicien supérieur en informatique.

 

Administrateur représentant les syndicats des enseignants :

 

– Monsieur Tégawendé Justin ZAIDA, Mle 245 808 U, Enseignant-chercheur.

 

Administrateur représentant le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) :

 

– Monsieur Georges ZOMBOUDRE, Mle 960 03 37, Chargé de recherche.

 

Administrateur représentant les établissements publics professionnels :

 

– Madame Inna SEGUEDA/GUENDA, Mle 280 100 609 00 01 F, Chargée de communication.

 

Administrateur représentant les structures administratives locales, externes à l’Université.

 

Au titre du Conseil régional de l’Est :

 

– Monsieur Lucien OUALI, Mle 222 074 G, Professeur certifié de CEG.

 

Le sixième décret nomme Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 G, Président du Conseil d’administration de l’Université de Fada N’Gourma pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le septième décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Ouahigouya (UOHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Madame Olga Mélanie LOMPO, Mle 53 411 L, Professeur titulaire en santé publique ;

 

– Monsieur Alou KEITA, Mle 35 680 N, Professeur titulaire en sciences de langage.

 

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 

– Monsieur Amidou SAWADOGO, Mle 111 148 X, Administrateur des services financiers.

 

Administrateurs représentant les Enseignants-chercheurs :

 

– Monsieur Souleymane RAMDE, Mle 27 14 118, Assistant ;

 

– Monsieur Mamadou Tiéoulé TRAORE, Mle 119 727 E, Assistant- hospitalo universitaire en urologie.

 

Administrateurs représentant les Etudiants :

 

– Monsieur Ousmane OUERMI, Etudiant en 5ème année de médecine ;

 

– Monsieur Bioti Armel SIENI, Etudiant en 4ème année de médecine.

 

Administrateurs représentant le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien :

 

– Monsieur Issa BANDAOGO, Mle 41 959, Agent de bureau ;

 

– Monsieur Madi KOMI, Mle 38 261 S, Conseiller d’éducation.

 

Administrateur représentant les syndicats des enseignants :

 

– Monsieur Arouna OUEDRAOGO, Mle 257 244 R, Enseignant à temps plein en Droit.

 

Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso :

 

– Madame Fatimata BOLY/DIALLO, Contractuel de la Chambre consulaire du Nord.

 

Administrateur représentant le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) :

 

– Madame Hagrétou SAWADOGO/LINGANI, Mle 046 543 U, Maître de recherche.

 

Administrateur représentant les structures administratives locales, externes à l’université.

 

Au titre de la Commune de Ouahigouya :

 

– Monsieur Tréboul Arouna OUEDRAOGO, Mle 290 719 920 001, Contrôleur des finances.

 

Au titre du Conseil régional du Nord :

 

– Monsieur Salifou OUEDRAOGO, Ingénieur de développement rural.

 

Le huitième décret nomme Madame Olga Mélanie LOMPO, Mle 53 411 L, Présidente du Conseil d’administration de l’Université de Ouahigouya (UOHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

 

Le Conseil a adopté sept (07) décrets.

 

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

 

– Madame Pascaline NANA/SAGNON, Mle 31 944 S, Inspecteur des eaux et forêts.

 

Au titre du ministère du Commerce de l’industrie et de l’artisanat :

 

– Monsieur Mounirou KIAMA, Mle 111 313 L, Conseiller des affaires économiques.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Monsieur Amadé OUEDRAOGO, Mle 110 930 E, Enseignant Chercheur, Maitre de conférence.

 

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

 

– Monsieur Aloys OUBDA, Mle 78 216 X, Ingénieur d’Elevage.

 

Administrateur représentant le personnel de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou :

 

– Monsieur Salifou SAWADOGO, Aide comptable.

 

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :

 

– Monsieur Amidou SAVADOGO, Mle 31 287 X, Ingénieur du génie rural ;

 

– Monsieur Baoudassom Victor Charles Adolphe ZANGRE, Mle 57 442 Y, Agronome.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Euloge Noaga WEDRAOGO, Mle 40 199 E, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire.

 

Administrateur représentant les exploitants agricoles :

 

– Monsieur Siaka SORO, Producteur agricole.

 

Le troisième décret nomme Monsieur Amidou SAVADOGO, Mle 31 287 X, Ingénieur du génie rural, Président du Conseil d’administration de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

 

Le quatrième décret nomme Monsieur Pascal SOUBEIGA, Mle 25 134 Y, Conseiller d’agriculture, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques au Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le cinquième décret nomme Monsieur Pascal SOUBEIGA, Mle 25 134 Y, Conseiller d’agriculture, Président du Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le sixième décret nomme Madame Augustine Dénise BADO, Mle 130 276 F, Magistrat, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques au Conseil d’administration de la Société nationale d’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le septième décret nomme Madame Augustine Dénise BADO, Mle 130 276 F, Magistrat, Présidente du Conseil d’administration de la Société nationale d’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

 

– Monsieur Joseph SAWADOGO, Mle 47 550 P, Professeur certifié.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Monsieur David Yemboini Kader TOGUYENI, Mle 11 978 R, Enseignant-chercheur.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Madame Wendpagnangdé Léonce KONFE/NONGUEGNAGHMA, Mle 104 257 K, Administrateur des services financiers.

 

  1. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme Monsieur Wilouo Alexis DAKUYO, Mle 54 617 F, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière ROXGOLD SANU SA, pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le second décret nomme Madame Georgette KIENTEGA, Mle 212 424 K, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme Monsieur Issaka ZOUNGRANA, Mle 111 325 V, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration de Vivo Energy (Ex Burkina & Shell) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Madani H. BARRY, en fin de mandat.

 

Le second décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des Exportations (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Administrateur représentant le Groupement professionnel des industriels (GPI) :

 

– Monsieur Boukary ZIEBA, Directeur général de KARILOR INTERNATIONAL, en remplacement de Monsieur Abass KANE.

 

Administrateur représentant le Conseil interprofessionnel des entreprises du Faso (CIDEF ex SCIMPEX) :

 

– Monsieur Zanga Seydou SESSOUMA, Commerçant en remplacement de Monsieur Ambroise BALMA.

 

  1. MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :

 

– Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée.

 

Au titre du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur :

 

– Monsieur Mohamed ZIGANE, Mle 78 684 N, Conseiller des affaires étrangères.

 

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI), pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère du Commerce de l’industrie et de l’artisanat :

 

– Monsieur Oumarou ZONGO, Mle 119 340 H, Administrateur des services financiers.

 

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :

 

– Monsieur Wendpenga Télesphor MARE, Mle 212 291 K, Conseiller en aménagement du territoire et du développement local.

 

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

 

Officier de l’ordre national

L’Egypte abritera pour la 4e fois la CAN

Burkina-Egypte-Afrique-Sport-Foot-CAF-CAN

L’Egypte abritera pour la 4e fois la CAN

Ouagadougou, 08 jan. 2019 (AIB) – L’Egypte a été désignée mardi à Dakar par la Confédération africaine de football (CAF) pour abriter la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui se tiendra du 15 juin au 13 juillet 2019, la 4e de son histoire.

«Après avoir écouté le cabinet d’audit Roland Berger, après avoir analysé la situation, après avoir écouté les deux candidats, nous sommes passés au vote, a expliqué le président de la CAF Ahmad Ahmad poursuivant que «aujourd’hui, je suis heureux de vous annoncer que c’est l’Egypte qui va accueillir la CAN 2019 ».

C’est l’Egypte et l’Afrique du sud qui avaient postulé pour remplacer le Cameroun pour l’organisation de la CAN 2019.

Selon le président de la CAF, la Fédération sud-africaine qui avait postulé n’avait pas le soutien très net de son gouvernement encore moins un budget pour accueillir la compétition. Alors que l’Egypte a affiché d’emblée son envie d’abriter la compétition.

L’Egypte abritera pour la quatrième fois de son histoire la CAN après celles de 1974, 1986 ; 2006. Les Pharaons d’Egypte ont remporté 6 fois la compétition en 1957, 1986, 1998, 2006, 2008 et 2010.

C’est lors de la distinction à Dakar par la CAF, du meilleur joueur africain de l’année que la CAN a été attribuée à l’Egypte.

Agence d’information du Burkina

as/ata

L’Egyptien Mohamed Salah remporte le ballon d’or africain de l’année 2018

Burkina-Egypte-Afrique-Sport-Foot-Distinction-CAF

L’Egyptien Mohamed Salah remporte le ballon d’or africain de l’année 2018

Ouagadougou, 08 jan. 2019 (AIB) – L’Egyptien de Liverpool Mohamed Salah a remporté pour la 2e année de suite, le prix du meilleur joueur africain de l’année 2018.

Favori avant l’attribution du prix dans la capitale sénégalaise, Mohamed Salah a effectivement devancé son coéquipier de Liverpool Sadio Mané (Sénégal) et le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal).

La saison écoulée, Mohamed Salah a émerveillé tout le monde dans son jeu en étant le meilleur buteur de la premier league anglaise. Il a également permis à son club d’accéder à la finale de la ligue des champions et a participé avec son équipe nationale, à la coupe du monde Russie 2018.

«Je dédie ce prix à mon pays, l’Egypte», s’est réjoui le lauréat après la remise du trophée.

Il devient ainsi le 4e joueur à remporter ce trophée deux fois de suite après EL Hadji Diouf (Sénégal, 2001 et 2002), Samuel Eto’o (Cameroun, 2003 et 2004) et Yaya Touré (Côte d’Ivoire, 2011 et 2012).

Le prix de la meilleure joueuse de l’année est revenu à la Sud-Africaine Chrestinah Thembi Kgatlana, meilleure buteuse de la CAN féminine 2018, et également distinguée pour le plus beau but marqué cette année sur le continent.

Le sélectionneur français du Maroc, Hervé Renard, a été désigné pour la troisième fois entraîneur de l’année pour une équipe masculine.

Le titre de meilleur entraîneur pour une équipe féminine est revenu à Desiree Ellis, sélectionneuse de l’Afrique du Sud, finaliste de la CAN-2018 et privée de titre par le Nigeria aux tirs au but.

Le titre de meilleure équipe féminine a d’ailleurs été décerné au Nigeria, tandis que la Mauritanie était distinguée parmi les équipes masculines.

Le prix du meilleur président de Fédération a été remis par le président de la Fifa, Gianni Infantino, au Marocain Fouzi Lekjaa.

Agence d’Information du Burkina

as/ata

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