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Ziro (Centre Ouest): Une session de formation lancée pour renforcer la sécurité dans les écoles à travers l’approche Safe School

Ziro (Centre Ouest): Une session de formation lancée pour renforcer la sécurité dans les écoles à travers l’approche Safe School

Sapouy, 15 avril 2025 (AIB) – La Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ziro, a organisé, mardi à Sapouy, une session de formation au profit des encadreurs pédagogiques de la province sur l’approche « Safe School ».
L’objectif de la session, selon les initiateurs, est de créer un environnement scolaire protecteur et résilient face aux crises sécuritaires et humanitaires.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Toudassida Marcel Ilboudo, inspecteur de l’éducation préscolaire, représentant le Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ziro.

Durant quatre jours, les participants, issus des six communes de la province, seront outillés sur la définition de l’approche Safe School, la cartographie des vulnérabilités du système éducatif local, l’élaboration de plans de préparation et de réponse, ainsi que sur les activités de prise en charge psychosociale.

La finalité de la session est de renforcer les capacités locales pour que l’école demeure un espace sûr, inclusif et favorable à l’apprentissage, même en situation d’urgence.

La formation se poursuivra jusqu’au vendredi 18 avril 2025 et devrait aboutir à la constitution d’un pool de formateurs capables de relayer les acquis dans les différentes communes du Ziro.

Agence d’information du Burkina
AK/ak

Zondoma: L’héritage des pionniers de la Révolution partagé à la jeunesse

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Zondoma: L’héritage des pionniers de la Révolution partagé à la jeunesse

Gourcy, 13 avr. 2025 (AIB) – Le mouvement de veille citoyenne FASO KOOZ en collaboration avec la Convergence des révolutionnaires pour la défense de la patrie (CRDP) a organisé une conférence publique le dimanche 13 avril 2025 à Courcy. L’héritage des pionniers de la Révolution était au centre des échanges avec les jeunes de la province.

« Notre devoir est d’éveiller les consciences, de former les jeunes, d’interpeller les autorités, de défendre les intérêts du peuple avec intégrité, rigueur et courage », a indiqué le coordonnateur provincial de FASO KOOZ Moussa Savadogo qui a ajouté que cette conférence dont le thème est : « L’héritage des pionniers de la Révolution : Quelles valeurs retenir pour une veille citoyenne plus engagée promotrice d’une justice et d’une cohésion sociale ? », permettra aux jeunes de s’inspirer des expériences passées afin de renforcer leur vigilance et leur engagement citoyen au côté du camarade président, le capitaine Ibrahim Traoré.

Quatre acteurs de la Révolution d’août 1984 à savoir Alouna Traoré ancien collaborateur du président Thomas Sankara, Rasmané Ouédraogo dit Razo plus connu dans le cinéma, Marc Bebyandé Ouédraogo et Mahamadi Sawadogo ont animé les échanges sous la présidence du secrétaire général de la province du Zondoma, Anatole P. Kaboré.
Pour M. Sawadogo, la création des pionniers, les plus jeunes militants de la révolution avait pour objectif de les éduquer sur des valeurs telles que l’intégrité, la discipline, le courage, e les impliquer dans les projets communautaires et de les encourager à participer à la construction de leur pays.

« Si cet élan avait été maintenu, nous n’aurions pas connu le désordre que notre pays a traversé », s’est indigné le communicateur, qui néanmoins se réjouit des récentes orientations des nouvelles autorités tendant à réinstaurer l’ordre et la discipline.

A en croire Marc Ouédraogo, ancien CDR, le régime actuel et celui de Thomas Sankara ont plusieurs points communs dont l’adhésion des masses populaires qui sont prêtes à les défendre à tout prix.

Allant dans le même sens, Alouna Traoré, a invité les jeunes à se mettre ensemble et à s’engager avec détermination pour accompagner la révolution populaire progressiste (RPP) en marche présentement.

Dans sa communication, Rasmané Ouédraogo, s’est attelé à expliquer les raisons de la création du mouvement : la Convergence des Révolutionnaires pour la défense de la patrie qui, selon lui, partage entièrement les idéaux de la révolution comme le développement endogène, la promotion des valeurs d’intégrité, de patriotisme, de solidarité et de bonne gouvernance.

Forts de toutes ces expériences partagées, les participants ont pris l’engagement de soutenir la révolution actuelle qui se présente, selon eux, comme une dernière chance que Dieu a accordée à notre pays. Avant de prononcer le mot de clôture le secrétaire général, Anatole P Kaboré, a encouragé les jeunes de la province à transformer les sentiments qu’ils portent aux icônes de la révolution en actes à travers la participation citoyenne sous toutes ses formes.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Bougouriba/Entrepreneuriat agricole : 100 jeunes en formation au centre de promotion rurale de Bapla

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Bougouriba/Entrepreneuriat agricole : 100 jeunes en formation au centre de promotion rurale de Bapla

Dano, 15 avr. 2025 (AIB) – Le coordinateur technique de l’initiative présidentielle pour la production agricole et l’auto-suffisance alimentaire, Inoussa Ouédraogo, a effectué une mission de suivi au centre de promotion rurale de Diébougou, le vendredi 28 mars 2025.

L’objet de cette mission est le suivi de la mise en œuvre de l’initiative pour la formation des jeunes en entrepreneuriat agricole. Selon le coordinateur technique de l’initiative présidentielle pour la production agricole, Inoussa Ouédraogo, cette composante prévoit former les jeunes entrepreneurs agricoles pour lutter efficacement contre la faim au Burkina Faso.

« A terme la composante va permettre de former 8 000 jeunes et de les installer dans leur commune pour servir de modèle aux autres jeunes. Cela va impacter positivement pour un changement de pratique dans notre agriculture et un changement de mentalité », a expliqué M. Ouédraogo.

« Désormais les jeunes doivent avoir plus de considération pour l’agriculture et s’engager pour l’auto-suffisance alimentaire conformément à la vision du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré » a-t-il soutenu.

Les 100 jeunes en formation accélérée au Centre de promotion rurale (CPR) de Bapla dans la commune de Diébougou font parti de la première vague de 2 000 recrus placés dans 12 centres pour une formation accélérée de trois mois débutés en mars 2025.

« Au CPR de Bapla, nous sommes venus constater l’évolution de la formation, échanger avec le directeur du centre, les formateurs et les apprenants. Nous venons également confirmer la vision du Président du Faso », a déclaré le coordinateur technique.

Toutes les conditions ne sont pas réunies mais les responsables de la formation sont motivés et résilients. Grâce à leur motivation les apprenants s’adaptent aux conditions de séjour au CPR. C’est pourquoi le chef de mission, Inoussa Ouédraogo, s’est dit satisfait de cette visite. En effet, les modules dispensés sont assimilés par les stagiaires. Ils ont appris la fabrication du compos et la mise en place de pépinière. Ces volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de l’agriculture ont sollicité l’aménagement à temps des sites où ils iront mettre en pratique leurs connaissances de retour dans leur commune respective.

Les stagiaires Wendkouni Lafissatou Zongo et Casimir Ouédraogo venus de la commune de Bingo se disent fiers d’être des VDP de l’agriculture. Ils ont remercié le président Ibrahim Traoré pour son initiative et sont engagés à l’accompagner. « Ce que nous avons appris déjà nous rassure et nous restons déterminés à bien terminer notre apprentissage », ont-ils affirmé.
Avant de prendre congé des hôtes du CPR de Bapla, le coordinateur technique de l’initiative présidentielle pour la production agricole a rappelé la vision du Chef de l’Etat. « Travailler à contribuer efficacement à nourrir les burkinabé, à changer les regards vis-à-vis de l’agriculture et de paradigmes car vous êtes les VDP de l’agriculture », a-t-il rappelé.
« Le Président Ibrahim Traoré veut que vous évitez trois maux à savoir la paresse, l’incompétence et la trahison », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata

1/2 finale CAN U17: Burkina # Mali: les Aiglonnets ont volé plus haut que les Etalons cadets (2-0)

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1/2 finale CAN U17: Burkina # Mali: les Aiglonnets ont volé plus haut que les Etalons cadets (2-0)

Casablanca, 15 avr. 2025 (AIB) – Les Etalons cadets du Burkina Faso ont été battus mardi soir au stade Laarbi Zaouli de Casablanca (Maroc) par des athlétiques Aiglonnets du Mali (2-0) en demi-finale de la CAN U17, a constaté l’AIB sur place.
Le Burkina Faso est tombé sur une équipe du Mali tactiquement rigoureux. Dès l’entame de la rencontre, les Aiglonnets ont mis le pied sur le ballon. Comme à leur habitude, les Etalons cadets sautent les lignes pour retrouver le meilleur buteur de la compétition Ashsaraf Tapsoba. Celui-ci est pourtant cerné par un garçon de devoir, Berthe Tiémoko dans la charnière centrale de la défense malienne.
Le coach malien Adama Diefla Diallo a fait savoir en fin de match que « c’était une bataille. On savait l’adversaire colosse. Il fallait donc être sur les défis physiques. J’ai joué cette équipe des Etalons 2 fois (en matchs amicaux de préparation: ndlr) et j’ai mis un plan ce soir avec 3 axes ». Il a reconnu ensuite avoir mis un plan anti Lookman Tapsoba qui a fonctionné.
Les plans de coach Diallo ont donc été efficaces. Ce qui a permis à son attaquant Soumaila Fané de placer une frappe à l’entrée des 18m pour tromper le gardien de but burkinabè Prince Ouédraogo à quelques minutes de la pause (42e).
Les Aiglonnets sont revenus des vestiaires gonflés à bloc. Ils ont encore la possession de la balle. « J’ai aussi demandé à mes joueurs de garder le ballon pour énerver l’adversaire », explique le technicien malien Adama Diallo.
Les Etalons n’ont pas du tout été dans la réaction, mais ont été sur les 2e ballons sans être cliniques devant les buts. Les Maliens gèrent le match jusqu’au 2e but de Mahamadou Traoré à un quart d’heure de la fin de la partie, sapant les espoirs des Etalons cadets pour la finale. Ashsaraf Tapsoba et ses camarades ont donc subit le match jusqu’au coup de sifflet final.
Le coach Barro reconnait sa défaite mais pointe du doigt l’arbitrage
« Nous sommes tombés sur une bonne équipe du Mali ce soir. Dès les premiers instants il nous ont posé des problème », reconnait Oscar Barro mentionnant que son équipe a eu des opportunités de but en 2e mi-temps sans être efficace. « C’est une défaite logique dans l’ensemble du match. Le Mali a mérité sa victoire », dit-il.
Mais le technicien burkinabè a pointé un doigt accusateur sur le trio arbitral du match qui n’a pas, selon lui sifflé les fautes commises sur ses joueurs. « On n’a pas permis à Ashsaraf Tapsoba de jouer. A chaque fois il y a une faute sur lui. Je n’aime pas critiquer les arbitres mais je dirai qu’ils sont passés à côté de leur match parce que toutes les balles qui venaient, il y avait une main sur Ashsaraf », se plaint-il.
Pour lui, « il y avait des fautes plus graves chez les Maliens mais ça passait. Le Mali a très bien joué mais les arbitres n’ont pas été à la hauteur de leur match ». Coach Barro regrette cette contre-performance de son équipe « parce qu’on a réussi à monter un groupe ».
Il promet remonter le moral de ses gamins pour la petite finale. « Nous allons nous remobiliser pour aller jouer cette 3e place avec tout l’engagement qu’on a depuis le début de ce tournoi. On va trouver les mots justes pour revenir avec plus d’anthousiasme », a-t-il laissé entendre.
Le Burkina Faso jouera le match de classement le 18 avril prochain contre la Côte d »Ivoire pendant que le Maroc, pays hôte sera opposé au Mali pour la grande finale le 19 avril. La « CAN U17 Maroc 2025 » se joue du 30 mars au 19 avril.
CAN U17:
Casablanca, 15 avr. 2025 (AIB) –
Fiche technique du match Burkina Faso # Mali
Mardi 15 avril 2025, stade Laarbi Zaouli de Casablanca
Demi-finale CAN U17
Pelouse: bonne
Temps: ensoleillé mais frais
Spectateurs: 5000 environ
Arbitres: Abdulwahid Huraywidah, assisté de Robleh Dirir Eleyeh Robleh (Libye) et de Tabara Mbodji (Sénégal)
Arbitres VAR: Abdulrazg Ahmed, assisté de Lahlou Benbraham (Algérie)
Commissaire: Hussein Jenayah (Tunisie)
Coordinateur général: Mohamed Jiddou (Mauritanie)
Avertissements:
Burkina Faso: A. Koné (9e), A. Ouédraogo (47e), A. Bagayogo (79e), A. Tapsoba (90+3)
Mali: L. Kéita (45+4), I. Tounkara (67e), S. Fané (80e), A. Camara (90+2), L. Sinaba (90+3)
Exclusions:
Burkina Faso: A. Koné (77e), A. Bagayogo (90+1)
Mali: Néant
Buts:
Burkina Faso : Néant
Mali : Soumaila Fané (42e), Mahamadou Traoré (74e)
Les équipes
Burkina Faso: Prince Ouédraogo-Mikael Coulibaly, Fadila Barro (cap, puis Abdoulaye Latif Diaby, 49e), Issouf Dabo, Ali Koné, Abdoul Ouédraogo-Mohamed Fofana, Halidou Diakité-Issouf Barra, Alassane Bagayogo, Ashsaraf Tapsoba. Coach: Oscar Barro (BFA)
Mali : Lamine Sinaba-Mahamadou Konaté (puis D. Doumbia, 90+7), Cheik Sanogo, Aboubacar Camara, Souleymane Doumbia-Issa Tounkara (cap), Seydou Dembélé (puis I. Diakité, 83e), Mahamadou Traoré, Lamine Sidiki Kéita (puis C. Coulibaly, 87e)-N’Dicoura Bomba (puis M. Dhiarra, 84e), Soumaila Fané (puis M. Djikiné, 90+7): Coach: Adama Diefla Diallo (MLI)
Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina : Le salon régional de l’agriculture prévu du 1er au 4 mai à Ouahigouya pour célébrer les acteurs du développement rural

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Burkina : Le salon régional de l’agriculture prévu du 1er au 4 mai à Ouahigouya pour célébrer les acteurs du développement rural

Ouagadougou, 15 avr. 2025 (AIB) – La première édition du Salon régional de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SRAEL) se tient du 1er au 4 mai 2025 à Ouahigouya dans la région du Nord pour célébrer la résilience des populations locales et faire connaître aux générations actuelles le sacrifice des devanciers pour trouver des solutions pour dompter la nature, a annoncé mardi le président du comité d’organisation, Issouf Traoré.

Selon le président du comité d’organisation du salon régional de l’agriculture de l’environnement et de l’élevage et (SREAL), Issouf Traoré, la région du Nord connait des conditions climatiques difficiles, rendant la maîtrise de l’eau de surface pénible ; ce qui écourte la période de production agricole au cours de l’année.

Cependant, loin de se décourager, les populations ont su dompter l’adversité en produisant des spéculations qui font la renommée de la région au niveau national et au niveau international.
D’où le choix de cette région pour abriter la première édition du Salon régional de l’agriculture de l’environnement et de l’élevage et (SREAL) qui se tiendra sous le thème : « Contribution des acteurs du monde rural de la région du Nord et des Forces de défense et de sécurité (FDS) à la souveraineté alimentaire et à l’offensive agropastorale et halieutique ».

 

« Donc, on peut dire que ce sont des producteurs qui sont résilients, qui essaient de s’adapter malgré la non-maîtrise totale de l’eau de surface, malgré le fait que la saison des pluies soit très courte », s’est réjoui M. Traoré.

De son avis, les populations se sont beaucoup investies dans la production de contre-saison. « Les producteurs de cette localité arrivent à faire au minimum deux productions dans l’année, ce qui est un exemple à faire prévaloir », a-t-il ajouté.

En rappel, c’est lors la 7ème édition du Salon international de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement (SIAEL) tenue en 2024, une biennale que les acteurs du monde rural ont exprimé le besoin d’avoir de salons régionaux intermédiaires entre deux éditions afin de leur permettre de mieux se préparer pour le salon international.

Fidèle à ses engagements d’être à l’écoute des acteurs du développement rural, l’Association pour le développement du monde rural (ADMR), avec l’accompagnement de ses différents partenaires a donc décidé d’organiser à leur profit des Salons régionaux.

Il permettra davantage de rapprocher le SIAEL des acteurs des différentes régions du Burkina Faso. Ainsi, entre deux éditions du SIAEL, il se tiendra SRAEL dans une des régions du Burkina Faso. Il se tiendra de façon tournante dans les différentes régions, a-t-il expliqué.

Cette première édition du SRAEL va offrir l’occasion de rendre un vibrant hommage à plusieurs figures emblématiques du développement rural de la région.

Il s’agit notamment Dr Bernard Lédéa Ouédraogo, du récent prix Nobel alternatif, Yacouba Sawadogo et du président Salif Diallo, entre autres.

De l’avis de M. Traoré, ces grandes figures du développement endogène ont montré que « c’est possible quand il y a la volonté. Et cette volonté, nous l’avons observé au sein de la population de la région du Nord. Nous l’avons observé au sein particulièrement de certains initiateurs de grands projets qui méritent d’être portés à la connaissance de la jeunesse de sorte à ce qu’on ne soit pas confrontés à de la fatalité ».

Avec le SREAL les générations actuelles et à venir que leurs devanciers des gens ont osé et ont permis à des populations aujourd’hui de s’alimenter correctement », a-t-il justifié.

L’Association pour le développement du monde rural (ADMR) est la structure promotrice du Salon international de l’agriculture de l’environnement et de l’élevage (SIAEL) et du Salon régional de l’agriculture de l’environnement et de l’élevage (SRAEL). C’est une association apolitique à but non lucratif. Elle œuvre pour la promotion et le bien-être des populations rurales.

Agence d’information du Burkina

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Burkina : Un projet pour promouvoir une fiscalité au service des femmes

Burkina-Santé -Projet-Lancement

Burkina : Un projet pour promouvoir une fiscalité au service des femmes

Ouagadougou, 15 avril 2025 (AIB) – L’ONG Christian Aid et ses partenaires ont officiellement lancé, mardi à Ouagadougou, le projet « Making Tax Work for Women », une initiative visant à influencer les décideurs pour l’adoption d’une fiscalité prenant en compte les spécificités des femmes et des enfants.

« Ce projet vise à renforcer la budgétisation sensible au genre au Burkina Faso, en jetant un regard critique sur la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans », a expliqué le coordonnateur du projet, Léonce Sanon. L’objectif est de formuler des recommandations pour une meilleure prise en charge des bénéficiaires.

Pour lui, le concept de fiscalité au service des femmes doit inciter les dirigeants à accorder une attention particulière aux femmes et aux enfants, considérés comme des personnes vulnérables, dans le cadre de la mobilisation des ressources.

 

M. Sanon s’exprimait le mardi 15 avril 2025 à Ouagadougou, lors d’un atelier de deux jours consacré à la présentation du projet aux parties prenantes.

De façon spécifique, « Making Tax Work for Women » entend mobiliser et renforcer les capacités des OSC et des parties prenantes du projet, les connecter et les aligner stratégiquement afin de plaider pour l’élaboration de politiques macroéconomiques justes du point de vue du genre, a-t-il précisé.

Financé par la Fondation William et Flora Hewlett, le projet est mis en œuvre sur la période allant d’octobre 2024 à septembre 2026 dans trois pays d’Afrique, dont le Burkina Faso.

Il est exécuté par l’Alliance Technique d’Assistance au Développement (ATAD), avec la participation d’organisations de la société civile œuvrant pour la promotion des droits des femmes, et le soutien des ministères en charge de la Santé, de l’Action humanitaire et de l’Économie.

 

La représentante des coordinatrices régionales des femmes du Burkina, Adja Salamata Gnanou, a exprimé l’espoir que ce nouveau projet renforcera les acquis d’un autre, mis en œuvre entre 2022 et 2024 par Christian Aid et ses partenaires, pour favoriser le relèvement des femmes après la Covid-19.

Elle s’est réjouie de l’avènement du projet « Fiscalité au service des femmes », qui, selon elle, permettra de faire un plaidoyer en faveur d’une utilisation équitable des ressources fiscales au profit des femmes, lesquelles représentent près de 52 % de la population burkinabè.

Agence d’information du Burkina
YOS/DNK/ata

Coopération régionale : Une délégation nigérienne échange avec le Ministre d’Etat, Emile ZERBO sur le fonctionnement des collectivités territoriales

Coopération régionale : Une délégation nigérienne échange avec le Ministre d’Etat, Emile ZERBO sur le fonctionnement des collectivités territoriales

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Monsieur Emile ZERBO, a reçu en audience, le mardi 15 avril 2025, à Ouagadougou, une délégation de la République du Niger, conduite par Monsieur Abdoukadri HAMA, Directeur Général de l’Administration du Territoire, de la Déconcentration et de la Décentralisation.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un partage d’expériences entre les deux pays sur le fonctionnement des collectivités territoriales.

A l’issue de l’audience, le Directeur Général de l’Administration du Territoire, de la Déconcentration et de la Décentralisation du Niger, Monsieur Abdoukadri HAMA, a indiqué que la mission vise à s’inspirer des bonnes pratiques en vigueur au Burkina Faso et à recueillir les orientations des autorités burkinabè pour améliorer la gestion locale dans l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

« L’objectif est de réfléchir ensemble aux meilleurs moyens de renforcer la mobilisation des ressources afin de mieux soutenir nos collectivités territoriales. Nous avons exposé au Ministre d’Etat, les grandes lignes de notre séjour et il nous a prodigués de précieux conseils pour la mise en œuvre de nos activités », a expliqué Monsieur Abdoukadri HAMA.

Il a, en outre, souligné que la délégation nigérienne a également eu des séances de travail avec des acteurs en charge de la décentralisation et des collectivités territoriales dans la capitale burkinabè.

« Nous avons eu des d’échanges fructueux avec des techniciens et nos collègues de la décentralisation avec qui, nous avons pu avoir une certaine harmonie de points de vue et une harmonisation d’approches dans la réalisation des ambitions de nos plus hautes autorités en matière de décentralisation au sein de l’AES », a conclu Monsieur Abdoukadri HAMA.

DCRP/MATM

AES : Les États-majors réfléchissent à une stratégie commune de défense à Ouagadougou

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AES : Les États-majors réfléchissent à une stratégie commune de défense à Ouagadougou

Ouagadougou, 15 avr. 2025 (AIB) – Les chefs d’États-majors et des experts militaires de l’Alliance des états du Sahel (AES) se sont réunis mardi à Ouagadougou pour bâtir « une architecture commune de défense solide, efficace et adaptée aux défis sécuritaires » de l’espace communautaire.

L’armée a le devoir historique de repondre à l’aspiration légitime par la mise en place de la force de l’AES qui doit être la manifestation du refus catégorique des solutions extérieures, a fait savoir le chef d’état-major des armées du Burkina Faso, le général Mousa Diallo.

Pour cela, poursuit l’officier militaire « il nous appartient de construire ensemble une réponse coordonnée, souveraine et réunie ».
Le général Diallo a souligné que cette réunion constitue une étape cruciale dans la mise en œuvre de la vision partagée de la confédération de l’AES, celle d’une sécurité collective fondée sur la solidarité, l’interopérabilité des forces et la confiance mutuelle.
« Elle marque une étape décisive d’un cheminement vers une défense commune, autonome et souveraine », a-t-il renchérie.
Il s’agira au cours de cette réunion d’évaluer et valider les plans du protocole additionnel de défense et de sécurité ainsi que les modalités de la mise en place de la force de l’AES, a-t-il soutenu.

De ses dires, les chefs d’États-majors des armées s’inscrivent dans la vision des chefs d’États de la confédération de l’AES pour aller au-delà des maux et poser les bases concrètes d’une coopération militaire, incluant le partage de renseignements, la formation commune, les équipements adaptés et une stratégie unifiée.

« La Confédération des États du Sahel est en marche. Nous écrivons ensemble une page nouvelle de l’histoire militaire du Sahel. Le monde nous regarde et nos peuples nous font confiance. Je ne doute pas qu’au cours de nos travaux, les échanges seront francs, constructifs et porteront l’espoir pour la réunion de nos espaces communs », a-t-il conclu.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des engagements communs après Niamey le 7 mars 2024 et Bamako le 8 novembre 2024.

Agence d’information du Burkina
BBP/ YOS

Sanguié/Ténado : un enfant tué accidentellement par son père

Sanguié/Ténado : un enfant tué accidentellement par son père

Batondo, le 14 avril 2025 (AIB) – Un drame s’est produit dimanche à Batondo, dans la commune de Ténado (province du Sanguié), où un père a ôté malencontreusement la vie de son fils âgé de 10 ans.

L’enfant, élève en classe de CE1, a été mortellement atteint par une hache lancée par son géniteur, furieux après avoir constaté la disparition de plusieurs chèvres du domicile familial.

La victime a été inhumée le lundi 14 avril 2025 dans une atmosphère de grande tristesse. De nombreux messages de compassion ont été adressés à la famille endeuillée.

Ce drame a suscité une vive émotion au sein de la population, qui appelle à une prise de conscience sur la gestion de la colère et la prévention de la violence dans les ménages.
Agence d’information du Burkina
EB/pb/ata

Burkina- Sissili- Enseignement secondaire-directeur-installation.

Burkina- Sissili- Enseignement secondaire-directeur-installation.

Sissili /Enseignement secondaire : Le nouveau directeur provincial s’engage à poursuivre l’héritage de son prédécesseur.

Léo, 11 avril 2025 (AIB)- Le Haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a installé le vendredi 11 avril 2025 à Léo, le nouveau Directeur provincial (DP) de l’enseignement secondaire, de la formatihon professionnelle et technique(DPESFPT) de la Sissili, Lawabien Serge Toé dans ses fonctions. Pour l’occasion le nouveau DP s’est engagé à poursuivre l’héritage de son prédécesseur.

Le nouveau Directeur provincial (DP) en charge de l’enseignement de la Sissili, Lawabien Serge Toé a remercié les plus hautes autorités et sa hiérarchie pour la confiance placée en lui pour piloter la direction provinciale en charge de l’enseignement.

M. Toé dit s’engager à poursuivre l’héritage de son prédécesseur et à œuvrer pour l’accomplissement de sa mission.
Pour ce faire, il a demandé l’accompagnement de tous les acteurs pour les combats, en faveur de l’éducation des enfants.

Le nouveau DP s’est également engagé à incarner un leadership inclusif, à être à l’écoute de toutes les voix et à œuvrer sans relâche pour l’épanouissement du système éducatif dans la Sissili.
Lawabien Serge Toé a rendu un hommage à son prédécesseur dont son dévouement et sa vision ont tracé des sillons pour le développement le système éducatif.
Le représentant du personnel de la direction provinciale de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle de la Sissili, Henri Damiba a exprimé toute la reconnaissance et l’admiration du personnel au DP sortant, Mimtiri Oualbéogo pour le travail abattu à la tête de la structure.

Il a signalé que sous son leadership, l’offre éducative s’est améliorée avec la construction de 8 établissements publics et de 9 établissements privés.
M. Damiba a aussi précisé que trois Collègues d’enseignement général (CEG) ont été érigés en lycée à savoir les lycées de Beun, de Neboun et de Mano.
Et d’indiquer que pour l’édition 2024, la province a enregistré les taux de succès de 62,81% au baccalauréat, 44,52% au BEPC, 89% au BEP.

Au Baccalauréat quatre établissements dont deux publics et deux privés ont fait de 100/% pour la première fois dans la Sissili. À cette rentrée scolaire 2024-2025, tous les établissements fermés pour cause d’insécurité ont été rouverts.

Le DP sorti, Mimtiri Ouabéogo a remercié les autorités locales et les acteurs de la communauté éducative de la province pour la franche collaboration et l’accompagnement dont il a bénéficié durant son séjour de sept ans, six mois et 23 jours, à la tête de la direction.
M. Oualbéogo a souhaité bon vent à son successeur et que dieu le guide dans l’accomplissement de sa mission.
Le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia a félicité le DP sorti, Mimtiri Oualbéogo pour le travail remarquable abattu durant son séjour dans la Sissili.

Le premier responsable lui a souhaité plein succès dans ses nouvelles fonctions du directeur provincial en charge de l’enseignement du Passoré.
M Sia a félicité le nouveau DP en charge de l’enseignement de la Sissili, Lawabien Serge Toé pour sa nomination. Le premier responsable de la province a rassuré M. Toé de l’accompagnement de l’administration et de tous les acteurs dans l’atteinte de ses objectifs escomptés.

En rappel, Lawabien Serge Toé a été nommé le jeudi 3 avril 2025, lors du Conseil des ministres comme DP provincial en charge de l’enseignement de la Sissili.

Agence d’information du Burkina
OAN/NO/ata

Namentenga : Des PDI de Kolgkomé soutiennent les veuves et orphelins des VDP en vivres

  1. Burkina-Namentenga-Effort-Paix

Namentenga : Des PDI de Kolgkomé soutiennent les veuves et orphelins des VDP en vivres

Boulsa, 11 avril 2025 (AIB)- Des personnes déplacées internes de Kolgkomé, un quartier du village de Kogsablogo, dans la commune de Dargo ont soutenu le vendredi 11 avril 2025, les veuves et orphelins des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de leur village en vivres, d’une valeur de près de 250 000 FCFA.

16 sacs de riz de 50 kg, des bouillons, du sel et de l’huile constituent la composition du don remis le vendredi 11 avril 2025, aux personnes Déplacées internes (PDI) du quartier Kolgkomé du village de Kogsablogo, dans la commune de Dargo.
Cette cérémonie des vivres a été présidée par le Président de la délégation spéciale (PDS) de Dargo, Issa Kafando, en présence des forces vives de la commune et des forces combattantes de la province du Namentenga.

« Les populations du village de Kogsablogo dans son ensemble sont des PDI depuis 2023. C’est à travers le téléphone que les populations de Kolgkomé vivant dans la province et hors du pays ont pu mobiliser la somme de 250 000 FCFA pour apporter du réconfort aux veuves et orphelins des VDP », a confié le chef coutumier de Kogsablogo, Naaba Koanga.
Il a par ailleurs souhaité par la même occasion la réinstallation des PDI de Kolgkomé comme beaucoup d’autres villages de Dargo tout en remerciant la population de Kolgkomé qui a pensé aux veuves et aux orphelins.

« Celui qui pense à une veuve et à un orphelin sera récompensé au centuple. Je souhaite que Dieu facilite le reste pour que le pays retrouve la paix », a plaidé la coordonnatrice communale des associations féminines de Dargo Wendkouni Daouèga.
Le PDS a au nom du Haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a félicité la population de Kogsablogo en général et la population du quartier de Kolgkomé en particulier, qui malgré son statut de PDI participe substantiellement à l’effort de paix.
M. Conseiga a souhaité du courage aux bénéficiaires et a demandé que l’exemple de Kolgkomé soit un exemple pour les autres localités du Burkina.

Agence d’information du Burkina
JBD/NO/ATA

Kénédougou/Mariage collectif : 10 couples unis pour la vie

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Kénédougou/Mariage collectif : 10 couples unis pour la vie

Orodara, 15 avril 2025 (AIB)-La délégation spéciale de la commune de Orodara, a organisé, le samedi 12 avril 2025, un mariage collectif au profit de 10 couples. L’évènement a eu pour marraine le Pr Fatou Barro/Traoré.
10 couples de la commune urbaine de Orodara ont officialisé leur union, le samedi 12 avril 2025.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la politique sociale de la délégation spéciale en vue de contribuer à l’épanouissement social des populations.
Cette régularisation permet désormais à chaque couple d’être en conformité avec la loi et d’assurer une meilleure protection pour leur famille.
Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Orodara, Emmanuel Konaté, a salué l’organisation de la cérémonie.

« Tout ce qui nous a motivé à organiser un tel évènement, c’est de contribuer à l’épanouissement et au bien-être des populations. Nous nous réjouissons beaucoup de l’adhésion des populations à cette activité », a- t-il déclaré.
Emmanuel Konaté, a lancé un appel à l’endroit des populations et les a invités à comprendre les avantages du mariage.
La marraine, Pr Fatou Barro/Traoré, s’est réjouie d’avoir été associée à l’organisation de cet événement.
Elle a prodigué de précieux conseils aux nouveaux mariés en les exhortant à prioriser le dialogue en cas de difficultés dans le foyer.

Agence d’information du Burkina
AK/hb/bz

Tenkodogo/Recherche de la paix: des panelistes s’interrogent sur la contribution de la culture et de la littérature

Tenkodogo/Recherche de la paix: des panelistes s’interrogent sur la contribution de la culture et de la littérature

Tenkodogo, 12 avril 2025 (AIB) – Les Éditions Imprimerie Koama Services (IKS) ont organisé un panel littéraire, samedi, à Tenkodogo pour contribuer à la recherche de la paix par la culture et la littérature.

Ce panel s’est tenu sous le thème : « Apport de la culture et de la littérature à la nation en temps de guerre », dans le but de sensibiliser le public et de répondre de manière vivante à l’appel de la mère patrie.

Cette mère patrie, bien que meurtrie, reste debout et attend de chacun de ses fils et filles qu’ils se tiennent prêts et engagés.

Il s’agit du quatrième panel littéraire organisé par les Éditions IKS, après ceux de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou.

Selon le parrain de l’activité, Sidnomwendé Nestor Koama, directeur général des Éditions IKS : « L’idée de ce panel, c’est de répondre à l’appel du président du Faso, qui invite toutes les filles et tous les fils du pays à se mobiliser pour contribuer à la recherche de la paix. À IKS, les livres sont nos armes pour accompagner le président dans cette quête », a-t-il expliqué.

Le Dr Ernest Bassané, enseignant-chercheur à l’université Norbert Zongo et l’un des panélistes, a pour sa part déclaré :

« Il s’agissait de reconnaître le travail effectué sur le terrain, mais aussi de réaffirmer n

CMA de Houndé : un arrêt momentané de travail suite à l’agression d’un agent

CMA de Houndé : un arrêt momentané de travail suite à l’agression d’un agent

Houndé, le 14 avril 2025 (AIB) – Les agents de santé du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Houndé ont observé un arrêt momentané de travail dans la matinée du lundi 14 avril 2025, pour protester contre l’agression physique d’un de leurs collègues survenue le week-end dernier, a appris l’AIB.

Selon les témoignages recueillis, l’incident s’est produit le samedi 12 avril aux environs de 18 heures, alors que l’agent, en plein exercice de ses fonctions, a été roué de coups par l’accompagnant d’un patient.

Estimant cet acte « inacceptable », le personnel a organisé un sit-in pour exprimer son indignation et dénoncer la recrudescence des agressions contre les agents de santé à Houndé.

À cette occasion, les travailleurs ont interpellé les autorités sanitaires et administratives sur la nécessité de renforcer la sécurité du personnel dans l’exercice de leurs fonctions.

« Nous avons eu l’assurance que l’administration a déposé une plainte contre l’agresseur », a confié un agent de santé présent lors du sit-in.

Il a également indiqué que le président de la délégation spéciale communale de Houndé, Souleymane Dianda, mandaté par le haut-commissaire de la province du Tuy, s’est engagé à suivre le dossier jusqu’à son aboutissement.

Le sit-in a été levé à 10 heures.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
BEB/ata/ak

Tuy / Enseignement secondaire : Le nouveau directeur provincial, Seydou Traoré, s’engage à poursuivre les chantiers et à capitaliser les acquis

Tuy / Enseignement secondaire : Le nouveau directeur provincial, Seydou Traoré, s’engage à poursuivre les chantiers et à capitaliser les acquis

Houndé, 14 avril 2025 (AIB) – Le nouveau directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique du Tuy (DPESFPT), Seydou Traoré, a pris fonction le samedi 12 avril 2025 à Houndé. À cette occasion, il a exprimé son engagement à poursuivre les chantiers en cours, à valoriser les acquis et à initier de nouveaux projets au profit du système éducatif de la province.

« La confiance ayant été placée en moi, je m’engage à poursuivre les chantiers en cours, à capitaliser les acquis et à ouvrir d’autres chantiers au profit de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique dans le Tuy », a déclaré M. Traoré lors de la cérémonie de passation.

Il a remercié les autorités éducatives et sa hiérarchie pour la confiance renouvelée, avant de saluer le travail accompli par son prédécesseur. Il a également formulé des vœux de réussite pour ce dernier. Pour mener à bien sa mission, le nouveau DPESFPT a sollicité l’accompagnement de l’ensemble des acteurs du secteur éducatif.

Après quatre années passées à la tête de la direction provinciale, Hâté Sankara a, pour sa part, exprimé sa gratitude à Dieu pour lui avoir permis d’accomplir sa mission en bonne santé et dans un climat de collaboration harmonieuse avec les agents, collègues et autorités provinciales.

Dressant le bilan de son mandat, il a notamment évoqué la réouverture de plusieurs établissements fermés pour cause d’insécurité, la première place obtenue par la province au BEPC et au BAC session 2024 au niveau régional, l’érection de plusieurs CEG en lycées, ainsi que la construction du siège de la direction provinciale. Il a souhaité plein succès à son successeur et appelé la communauté éducative à lui apporter son soutien.

Au nom du personnel de la DPESFPT/Tuy, Lamissa Bayé a formulé des bénédictions pour le directeur sortant, implorant la protection des ancêtres de Houndé, et rassuré le nouveau directeur de l’appui constant de toute la communauté éducative.

La cérémonie de passation a été présidée par le secrétaire général de la province du Tuy, Dieudonné Zeida, en présence du directeur régional de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique des Hauts-Bassins, Tanga Ouédraogo.

Pour rappel, Seydou Traoré est inspecteur de l’enseignement secondaire. Avant sa nomination par le Conseil des ministres en date du 3 avril 2025, il occupait le poste de directeur provincial de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Kénédougou, fonction qu’il a assumée pendant six ans.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
BEB/ata

1/2 finale CAN U17 Burkina # Mali: des Burkinabè vivants au Maroc pronostiquent les Etalons cadets vainqueurs

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1/2 finale CAN U17 Burkina # Mali: des Burkinabè vivants au Maroc pronostiquent les Etalons cadets vainqueurs

Casablanca, 15 avr. 2025 (AIB) – Des Burkinabè, pour la plupart des étudiants vivant au Maroc, ont pronostiqué les Etalons cadets vainqueurs de la demi-finale de la CAN des moins de 17 ans, qui les oppose aux Aiglonnets du Mali.
Mounir Marané (transitaire au Maroc) : On ne s’attendait pas à une telle performance du Burkina dans cette compétition. On ne peut pas qualifier notre joie.

Pour cette demi-finale entre le Mali et le Burkina, il n’y a pas de débat. La victoire sera burkinabè au vu de la démonstration que l’équipe a faite jusque-là. Les choses se voient d’elles-mêmes. On n’a donc pas besoin de commentaires. Chacun sait ce qui va se passer.

Pierre Toubangabou étudiant à l’école nationale supérieure des mines de Rabat en génie énergétique: nous sommes confiants parce que ce que les Etalons cadets nous ont montré lors des matchs passés, nous convaincs que c’est la victoire ou rien. Je peux dire sans me tromper que ça sera 4-0 pour les Etalons cadets. Ils ont le talent pour ça et ils ont démontré qu’ils sont capables de nous donner de la joie. Je suis sûr qu’ils ne vont jamais nous décevoir. On est derrière eux pour les motiver afin qu’ils nous ramène la coupe.

Fifou Awa Lankoandé: étudiante en communication et marketing digital résidant à Casablanca: c’est une équipe à féliciter vu leur parcours. Ils ont vraiment très vite évolué pour leurs jeunes âges. On a vu leur jeu sur le terrain. On a vraiment beaucoup apprécié. On ne pensait pas qu’ils allaient atteindre ce niveau mais on a été agréablement surpris ,surtout pour le dernier match où ils ont fait 6 à 1. C’est vraiment à féliciter et nous ne pouvons que les encourager. Ce match contre le Mali est prometteur parce qu’avec le jeu qu’on à déjà vu, c’est sûr qu’on va aller en finale. On n’a pas peur. On est toujours confiant et c’est sûr qu’on va y arriver. Je pronostique 2-0 pour le Burkina.

Eldine Lengané: étudiante en industrie agricole et alimentaire résidant en Rabat: ils ont vraiment fait un super travail. Je ne m’y connais pas trop en foot mais pour ce qu’ils ont fait, c’est super. Je pronostique 2-1 pour le Burkina en espérant que ça sera nous qui remporteront le trophée.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Boulgou : Un groupe électrogène offert au district sanitaire de Zabré

Boulgou : Un groupe électrogène offert au district sanitaire de Zabré

Zabré, 14 avril 2025 (AIB)-La société minière Soleil Ressources, exploitant la mine d’or de Youga, a remis lundi 14 un groupe électrogène de 110 KVA, d’une valeur de 16,5 millions de francs CFA, au district sanitaire de Zabré. Un don salué par le haut-commissaire de la province du Boulgou, qui y voit un acte fort en faveur de l’intérêt général.

La cérémonie officielle s’est tenue dans l’enceinte du district sanitaire, en présence des autorités locales et communales des communes de Zabré, Zonsé et Zoaga.

Ce geste de Soleil Ressources fait suite à un plaidoyer formulé le 16 mars dernier, lors du cadre de concertation provinciale sur les activités de la mine de Youga.

À cette occasion, le haut-commissaire de la province du Boulgou, Constantin Dabiré, et le médecin-chef du district, Dr Djibril Boro, avaient attiré l’attention sur les conséquences des coupures d’électricité sur la qualité des soins.

Le directeur des relations communautaires de Soleil Ressources, Antoine Atiou, a indiqué que la mine n’a pas hésité à répondre favorablement à cette doléance.

« Nous espérons que cet équipement sera utilisé à bon escient pour le bien des malades, car chacun de nous peut un jour avoir besoin de soins. C’est donc un intérêt partagé », a-t-il souligné.

Reconnaissant, le médecin-chef du district (MCD) a exprimé sa gratitude au directeur général et au conseil d’administration de la mine, au nom de l’ensemble du personnel soignant.

Il s’est engagé à assurer une utilisation optimale du groupe électrogène, au bénéfice des populations. « Ce don permettra d’assurer la continuité des services au sein du CMA, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité des soins », a-t-il affirmé.

Pour le haut-commissaire, cette réalisation est une source de satisfaction.

« Je suis l’homme le plus heureux aujourd’hui. La mine a répondu favorablement à une demande qui me tenait particulièrement à cœur. Ce geste confirme une fois de plus leur respect du cahier des charges en matière de responsabilité sociétale », a-t-il déclaré.

M. Dabiré a qualifié ce don de contribution majeure à l’amélioration de l’offre de soins dans la commune. Il a salué l’engagement de Soleil Ressources dans la dynamique du développement endogène prônée par les plus hautes autorités du pays, notamment le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

« L’entraide commence d’abord à l’interne, et ce groupe électrogène incarne parfaitement cet esprit », a-t-il conclu, tout en appelant à une gestion rigoureuse de l’équipement.

Pour mémoire, le district sanitaire de Zabré comprend un centre médical (CM) et 18 centres de santé et de promotion sociale (CSPS).

Agence d’Information du Burkina (AIB)
JPB/ata

Kénédougou/Coupe du directeur provincial : Le lycée municipal de Orodara s’adjuge le trophée

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Kénédougou/Coupe du directeur provincial : Le lycée municipal de Orodara s’adjuge le trophée

Orodara, 15 avril 2025 (AIB)-La finale de la première édition de la coupe du directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire du Kénédougou, le samedi 12 avril 2025, a connu le sacre du lycée municipal de Orodara par le score de 2 buts à 1, face au lycée provincial Diongolo Traoré, à l’issue des deux fois 30 minutes.

La finale de la coupe du directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire du Kénédougou, intervenue dans la soirée du samedi 12 avril 2025, a connu la victoire du lycée municipal de Orodara sur le score de 2 buts à 1, face au lycée provincial Diongolo Traoré, à l’issue des deux fois 30 minutes âprement disputées.
L’activité était sous le patronage du ministre en charge de la Fonction publique représenté par son directeur de cabinet, Emmanuel Sorgho et le parrainage du directeur général des affaires immobilières et de l’équipement de l’Etat, Djakalia Barro.
L’équipe victorieuse du lycée municipal remporte ainsi le trophée accompagnée d’une enveloppe financière de 50 000 F CFA, 1 ballon, 1 jeu de maillots et 1 médaille en or.
Celle du lycée provincial Diongolo Traoré a repart avec une enveloppe de 30 000 F CFA, 1 jeu de maillots, 1 ballon et 1 médaille en bronze.
Des prix spéciaux ont été distribués à toutes les équipes participantes.
Le promoteur par ailleurs ex-directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire du Kénédougou, Seydou Traoré, s’est dit satisfait de la tenue effective de cette première édition qui a révélé des talents pour le développement du football au Kénédougou.
Il a aussi traduit sa gratitude et sa reconnaissance au patron de la cérémonie, le ministre Mathias Traoré, au parrain et au Haut-commissaire de la province du Kénédougou, pour leur accompagnement ainsi que les partenaires, le comité d’organisation et toutes les équipes qui ont pris part à cette compétition.
Le directeur de cabinet, Emmanuel Sorgho et le parrain Djakalia Barro ont remercié et félicité le promoteur pour cette initiative sportive et ont marqué leur disponibilité à l’accompagner dans les prochaines éditions.
Agence d’information du Burkina
AK/hb/bz

Kénédougou/Enseignement secondaire : Lassina Coulibaly prend les rênes de la direction provinciale

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Kénédougou/Enseignement secondaire : Lassina Coulibaly prend les rênes de la direction provinciale

Orodara, le 14 avril 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a installé, le vendredi 11 avril 2025 à Orodara, l’Inspecteur de l’enseignement secondaire, Lassina Coulibaly, dans ses fonctions de directeur provincial de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Kénédougou.

L’Inspecteur de l’enseignement secondaire, Lassina Coulibaly, nommé au conseil des ministres du 03 avril 2025, a été installé, le vendredi 11 avril 2025 à Orodara, dans ses fonctions de directeur provincial de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Kénédougou.
Le nouveau directeur provincial a remercié les plus hautes autorités de son ministère pour sa nomination.
Lassina Coulibaly, a décliné sa vision pour l’enseignement secondaire qui se repose sur trois axes à savoir l’accès à l’éducation pour tous, la qualité et l’excellence, la collaboration et le partenariat.
En poste depuis 2018, Seydou Traoré qui a passé 7 ans à la tête de la direction provinciale, a été appelé à Houndé, dans le Tuy, pour assumer les mêmes fonctions.
M. Traoré a rendu un hommage aux autorités provinciales et aux partenaires et collaborateurs qui l’ont accompagné dans cette mission.
Le directeur sorti a présenté ses excuses à toute personne qu’il aurait offensée par ses faits et gestes au cours de son mandat.
Le Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira et le directeur régional en charge de l’Enseignement secondaire des Hauts-Bassins, Tanga Ouédraogo, ont encouragé et félicité les deux directeurs provinciaux pour leurs nominations et leur ont souhaité une bonne mission.

Agence d’information du Burkina
AK/hb/bz

Manga : quand le chef peul rebaptise la Gouverneure…

MANGA-COHESION SOCIALE- COMMUNAUTES

Manga : quand le chef peul rebaptise la Gouverneure

Manga, le 10 avril 2025 (AIB) – À Manga, chef-lieu de la province du Zoundwéogo, les communautés vivent en parfaite harmonie, portées par des valeurs culturelles fortes telles que la parenté à plaisanterie. À l’occasion de la prière de l’Aïd El Fitr, cette tradition sociale a, une fois de plus, illustré la solidarité et la convivialité entre les différentes composantes de la population locale.

L’Aïd El Fitr, prière marquant la fin du mois de Ramadan, est l’occasion d’implorer la miséricorde du Créateur, de demander ses bénédictions, mais aussi d’exprimer la fraternité, la convivialité et la cohésion entre membres de communautés diverses.

Ce jour de réjouissance pour les fidèles musulmans ayant observé le jeûne pendant un mois, est également un moment de prières et d’invocations pour la protection de leurs familles et du monde entier.

Les musulmans étaient au rendez-vous de la prière de l’Aïd El Fitr, le lundi 31 mars 2025 à 8h30, à la périphérie Est de Manga. Assis côte à côte, les fidèles échangeaient civilités et nouvelles dans une ambiance joyeuse, en attendant les premières paroles du muezzin.

Parmi eux, le Silmi-Naaba de Manga, littéralement le « chef peul de Manga », ne passe pas inaperçu avec son bonnet rouge, sa barbe blanchie et son boubou scintillant sous les rayons du soleil.

À ses côtés, le San-Naaba, ou « chef des forgerons » en langue mooré, discute avec lui dans une atmosphère de complicité et de respect mutuel.

« Nous sommes très proches et de bons amis », confiera plus tard le Silmi-Naaba, à l’issue de la prière.

Il assure entretenir des rapports tout aussi fraternels avec les autres communautés de Manga.

Certaines d’entre elles, dit-il dans un ton amusé, « n’ont pas le choix puisqu’elles prêtent allégeance aux peuls », faisant allusion à ses alliés à plaisanterie.

L’alliance et la parenté à plaisanterie sont des valeurs séculaires du patrimoine culturel burkinabè. Elles favorisent les relations amicales, le respect, la solidarité, l’assistance mutuelle, et plus largement, la paix et la cohésion sociale. Dans ce cadre, le sexe, l’âge, la classe sociale ou encore la fonction sont souvent relégués au second plan.

La célébration a également permis une rencontre entre les fidèles et les autorités locales issues des différentes communautés.

Le chef peul n’a pas manqué de profiter de ce moment pour s’adonner à la traditionnelle joute de plaisanterie.

La gouverneure de la Région du Centre-sud, Yvette Nacoulma née Sanou, venue témoigner sa solidarité avec d’autres personnalités aux musulmans, a été l’une de ses cibles.

« Comme aujourd’hui c’est un grand jour, j’accepte de confier le nom Barry à madame le gouverneur, en remplacement de son nom Sanou. C’est beaucoup mieux ! », lance-t-il sur un ton taquin.

La gouverneure lui répond sur le même ton, avant qu’un autre responsable, le directeur régional de la Police nationale du Centre-Sud, Joël Henri Sanou, n’enchaîne : « Depuis quand un Peul peut s’arroger ce droit ! N’oublie pas que le Bobo, c’est le maître ! »
Ces échanges pleins d’humour ont tenu l’assistance dans une ambiance détendue et joyeuse.

Pour finir, les alliés à plaisanterie ont immortalisé le moment par une photo souvenir à la demande du chef peul.

Noufou Barry, un autre membre de la communauté peul, qui s’est aussi joint au jeu de plaisanterie aura aussi son cliché aux côtés de la gouverneure.

Sur la question de cohésion sociale à Manga, Noufou Barry se veut rassurant :

« Ici, il n’y a aucun problème entre nous, membres de communautés différentes ». Sa famille, a-t-il fait remarquer, vit à Manga depuis plus d’un siècle et à ce jour, aucun de ses membres n’a été inquiété pour des raisons ethniques.

« À mon humble avis, il est difficile qu’un problème communautaire surgisse ici. Et même si un différend survenait, la solution serait très vite trouvée », soutient Noufou Barry, avec force conviction.

Le chef peul de Manga est lui aussi catégorique sur la cohésion et le vivre-ensemble à Manga : « Ici, nous sommes comme une seule famille. Absolument rien n’entache notre coexistence ».

En cette fête de l’Aïd El Fitr, il a tenu à prier pour le retour de la paix au Burkina Faso, exprimant sa gratitude au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, ainsi qu’aux forces combattantes pour leurs efforts quotidiens en faveur du développement et de la sécurité du pays.
Agence d’information du Burkina
ZM/ak

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