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Mali/Ségou : Inauguration du musée Kôrè, symbole de la richesse culturelle africaine

Mali/Ségou : Inauguration du musée Kôrè, symbole de la richesse culturelle africaine

Ségou, 5 fév. 2025(AIB)-Le ministre burkinabè en charge de la Culture, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a assisté mercredi soir à Ségou, à l’inauguration du musée Kôrè des Arts et de l’Artisanat qui met en lumière la richesse culturelle de l’Afrique en général et celle de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) en particulier.

Au lendemain de l’ouverture de la foire internationale de Ségou et de la Semaine de la fraternité de l’AES, les festivaliers se sont donnés rendez-vous au centre culturel Korè pour l’inauguration du musée des Arts et de l’Artisanat.

La cérémonie a connu la présence du chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop, du ministre malien de la Culture, de l’Artisanat, du Tourisme et de l’Industrie hôtelière, Mamou Daffé ainsi que du
ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo. Étaient également présents le ministre nigérien du Tourisme, le colonel-major Abdourahamane Amadou et la ministre nigérienne de l’Artisanat et du Tourisme, Aghaichata Atta.

Les visiteurs ont eu l’occasion de de découvrir la chaîne ancestrale de transformation du coton, une ressource agricole essentielle pour les pays de l’AES.

« Cela montre qu’avec ce que nous avons comme connaissances et patrimoine, nous pouvons transformer nos ressources et nous suffire à nous-mêmes, particulièrement dans le domaine du textile », a souligné le ministre Ouédraogo.

Les autorités ont également exploré les espaces dediés aux grandes figures historiques qui ont marqué l’empire du Mali et la ville de Ségou, notamment Soundjata Keita, Kankan Moussa, Mamari Biton Coulibaly et Da Monzon Diarra.

En plus des œuvres d’artistes provenant de l’AES, le musée Kôrè expose également les œuvres d’autres pays africains comme le Gabon et le Cameroun.

Une belle démonstration de la volonté de l’AES de s’ouvrir au continent et au reste du monde, a commenté Gilbert Pingdwendé Ouédraogo.

« Notre ambition n’est pas de nous refermer sur nous-mêmes, mais de partager les idéaux promus par nos dirigeants », a t-il ajouté.

L’une des sections phares du musée est l’espace multimédia, qui illustre la coexistence harmonieuse entre tradition et modernité.

 » Ce musée est un véritable temple de l’instruction, de l’éducation et de la connaissance. Une visite s’impose pour toute personne intéressée par notre histoire et notre avenir commun », a conclu le ministre Ouédraogo.

La ministre nigérienne Aghaichata Atta a partagé le même enthousiasme.

« Ce musée représente bien plus que l’histoire du Mali. Il nous appartient à tous en Afrique. Je tiens à encourager les autorités pour cette belle réalisation », a-t-elle dit.

Les autorités ont saisi l’opportunité de cette visite pour inviter les Maliens, ainsi que tous les Africains, à venir découvrir ce joyau culturel.

Agence d’information du Burkina
Tilado Apollinaire ABGA

Burkina : L’Etat fait de 255 enfants, des pupilles de la Nation (Conseil des ministres)

Burkina : L’Etat fait de 255 enfants, des pupilles de la Nation (Conseil des ministres)

Ouagadougou, 5 fév. 2025 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a adopté mercredi en Conseil des ministres, un décret accordant le statut de pupille de la Nation à 225 enfants.

Le Conseil a adopté un décret consacrant 255 enfants pupilles de la Nation, a indiqué le ministre en charge de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala.

Troisième du genre, cet acte réglementaire vient compléter deux autres adoptés en 2024 qui obligeaient l’Etat à assurer la tutelle de 330 enfants.
Agence d’information du Burkina
YOS/AS

Burkina : L’Etat veut reprendre le contrôle de la terre, tout en reconnaissant les droits coutumiers

Burkina-Etat-Projet-Loi-Foncière-Agraire

Burkina : L’Etat veut reprendre le contrôle de la terre, tout en reconnaissant les droits coutumiers

Ouagadougou, 5 fév. 2025 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a adopté mercredi en Conseil des ministres, un projet de loi qui confère la propriété de la terre à l’Etat, tout en précisant l’impossibilité à un étranger de posséder un titre de propriété sur la terre rurale.

Selon le ministre en charge de l’Economie, Dr Aboubakar Nacanabo, ce projet de loi a pour objectif de faire en sorte que la gestion du foncier soit améliorée et que l’Etat puisse affirmer son leadership sur la question.

« A travers ce projet de loi, il est prévu que la terre appartienne désormais à l’État » a-t-il soutenu.

Pour lui, le projet de loi comporte des innovations majeures dont la possibilité d’un bail de longue durée qui va de 18 à 99 ans dans le cadre de la production agricole et la reconnaissance des droits coutumiers.

A ces innovations s’ajoute l’impossibilité pour un étranger de posséder un titre de propriété sur la terre rurale, a précisé le ministre Nacanabo.
Agence d’information du Burkina
zo/as/

Burkina : « toute arme de calibre supérieur à 7,65 mn est une arme de guerre » (Conseil des ministres)

Burkina-Conseil-Ministres-Armes-Adoption-Décret

Burkina : « toute arme de calibre supérieur à 7,65 mn est une arme de guerre » (Conseil des ministres)

Ouagadougou, 5 fév. 2025 (AIB)- Le ministre en charge de la Défense, le général de brigade, Célestin Simporé a indiqué mercredi, à l’issue de l’hebdomadaire Conseil des ministres que toute arme de calibre supérieur à 7,65 mm est une arme de guerre et celle de calibre inférieur est considérée comme une arme civile.

« Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants, le Conseil a adopté un décret portant fixation des critères de classification des armes de poing dans la catégorie des armes de guerre ou des armes civiles », a indiqué le rapport du Conseil des ministres de ce mercredi 5 février 2025.

Selon le ministre de la Défense, le général de brigade Célestin Simporé, désormais, à partir de ce décret, toute arme de calibre supérieur à 7,65 mn est une arme de guerre et celle de calibre inférieur est considérée comme une arme civile.

Le ministre Simporé a précisé par ailleurs que des dispositions particulières seront prises pour la gestion des armes en circulation qui avaient été considérées comme des armes civiles.
Agence d’information du Burkina
NO/AS

Koudougou : Mort accidentelle d’un étudiant

Koudougou : Mort accidentelle d’un étudiant

Koudougou, 5 fév. 2025 (AIB) – Un étudiant de l’Université Norbert Zongo est décédé mardi des suites d’une hémorragie provoquée par une blessure accidentelle, survenue alors qu’il tentait de s’échapper d’une salle de cours, a appris l’AIB.

En fin d’après-midi, un bruit suspect, perçu par certains comme l’effondrement d’un immeuble et par d’autres comme des tirs d’armes lourdes, a semé la panique parmi les étudiants en Lettres modernes et en Sciences de la vie et de la terre (SVT), en plein cours dans la salle polyvalente de Koudougou.

Dans la confusion, alors que les étudiants et enseignants tentaient de fuir, René Seré, étudiant en SVT, a essayé de s’échapper par une fenêtre. En brisant une vitre, il s’est grièvement blessé aux bras, ce qui a entraîné une hémorragie fatale.

Face à ce drame, le Président de l’Université Norbert Zongo a convoqué une réunion de crise et annoncé plusieurs mesures en attendant les résultats des enquêtes : fermeture de la salle polyvalente jusqu’à nouvel ordre, enquête par les services de sécurité pour déterminer l’origine du bruit, expertise de la salle polyvalente pour évaluer les risques, information des leaders d’opinion pour solliciter leur soutien..

En cette douloureuse circonstance, le Président de l’Université, au nom de toute la communauté universitaire, a adressé ses sincères condoléances à la famille du défunt.

Agence d’information du Burkina
PB/FGB/AS

Commune de Léo : Le PDS, Kassoum Koalaga prône la cohésion au sein de la délégation spéciale

Burkina-Sissili-Délégation-Promotion-Paix

Commune de Léo : Le PDS, Kassoum Koalaga prône la cohésion au sein de la délégation spéciale

Léo, 3 fév. 2025, (AIB)- Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine de Léo, Kassoum Koalaga a prôné le lundi 3 février 2025 à Léo, lors d’une cérémonie de présentation de vœux du nouvel an, entre les membres de la délégation spéciale et les agents municipaux, la paix et la cohésion sociale pour un bon fonctionnement de l’instance dirigeante dans l’intérêt des populations.

Une cérémonie de présentation des vœux du nouvel an s’est déroulée le lundi 3 février 2025 à Léo entre les membres de la délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine et les agents municipaux.

Pour l’occasion, le Président de la délégation spéciale, Kassoum Koalaga a souhaité une cohésion pour que l’instance dirigeante communale fonctionne dans l’intérêt des populations.

Selon le premier responsable de la collectivité, la stabilité est un indicateur qui compte beaucoup au niveau des bailleurs de fonds et s’est félicité du bon déroulement de toutes les activités de la délégation spéciale de Léo.

M. Kassoum a invité l’ensemble des services municipaux à prendre toutes les dispositions idoines pour accélérer l’exécution des projets et programmes retenus par la délégation spéciale à bonnes dates.

Il a traduit toute sa reconnaissance à la population qui ne ménage aucun effort pour accompagner la délégation spéciale dans sa dynamique pour un développement harmonieux de la commune.

Saisissant l’opportunité, le PDS a présenté ses vœux de santé, prospérité, paix de cohésion sociale et de bonne collaboration aux membres de la délégation spéciale de Léo et à l’ensemble du personnel de la collectivité.

Le Secrétaire général (SG) de la marie de Léo, Saïdou Ouédraogo, a au nom du personnel de la mairie de Léo et des membres de la délégation spéciale dudit pour présenter également ses vœux de santé, de joie, de bonheur, de sécurité au Pds et sa famille.

Saïdou Ouédraogo a indiqué que cet événement offre l’occasion pour les acteurs qui animent la vie de la commune de se familiariser davantage, de jeter un regard rétrospectif sur l’année écoulée et de se pencher sur le nouvel an.

« Grâce à la vigilance des FDS, VDP et de la bonne collaboration de la population la commune de Léo a gardé son calme tout au long de l’année 2024 » a t- il relevé.

Le SG a félicité l’ensemble d’agents pour le travail abattu pour la prospérité de l’institution communale. L’affiliation de tous les agents à la caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) a été aussi saluée par M. Ouédraogo.

Il a invité les agents à avoir le sens de la loyauté, du dévouement, de la probité, de la neutralité et de la conscience professionnelle qui fondent le principe de l’administration.

« Au niveau de l’organe délibérant, la délégation a tenu ses 4 sessions ordinaires et 2 sessions extraordinaires.23 délibérations ont été adoptées au cours de ses différentes sessions durant l’année 2024 », a- t- il fait remarquer.

Le SG de la mairie de Léo a noté que des lueurs d’espoir et de bonne collaboration, en termes de relations techniques se profilent à l’horizon avec les services de l’Etat.

Saïdou Ouédraogo a par ailleurs souligné que les transferts de fonds seront réduits de façon drastique en 2025.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/AS

 

 

Ségou Art : Le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo salue le talent des artistes

Ségou Art : Le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo salue le talent des artistes

Ségou, 5 février 2025 (AIB) –
En visite ce mercredi à l’exposition internationale de Ségou Art, le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a salué la diversité des œuvres exposées et le talent des artistes.

L’édition 2025 de Ségou Art bat son plein. Outre la foire, les rencontres B to B et les ateliers thématiques, l’exposition internationale d’art contemporain au siège du festival attire de nombreux visiteurs sur son site.

Mercredi matin, le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo s’est rendu sur place pour admirer les créations artistiques en compagnie du ministre nigérien de la Culture, le colonel-major Abdourahamane Amadou, et de la ministre nigérienne de l’Artisanat et du Tourisme, Aghaichata Atta.

Il a fait un arrêt pour échanger avec les artistes burkinabè avec à leur tête Guidé le sculpteur Siriki Ki.

Le Ministre a salué des créateurs fortement imprégnés de talents, qui à travers leurs œuvres véhiculent des messages de paix, d’unité, de cohésion sociale, de résilience et de développement.

Selon lui, ces créations traduisent des préoccupations et une vision commune.

« Il appartient aux dirigeants de suivre leur exemple en œuvrant pour la paix et la stabilité », a-t-il affirmé.

Gilbert Pingdwendé Ouédraogo a également rappelé que la dynamique impulsée par les trois chefs d’État de l’AES est en marche : « Nous devons maintenir cette flamme allumée et porter ce message au quotidien auprès de nos populations. »

Pour sa part, le ministre Abdourahamane Amadou a plaidé pour un renforcement de l’unité : « Restons ensemble, vivons ensemble, faisons les choses ensemble. »

En rappel, la 21e édition du Festival Ségou Art se tient du 3 au 9 février 2025, en parallèle avec la 1re édition de la Semaine de la Fraternité de l’AES.

Le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo a remercié les autorités maliennes pour avoir choisi le Burkina Faso comme pays invité d’honneur et a donné rendez-vous aux peuples frères du Mali et du Niger à la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévue pour se tenir du 22 février au 1er mars 2025.

Agence d’information du Burkina
Tilado Apollinaire ABGA

Incendie d’un magasin de pneus à Ouaga 2000 : « pas de victime, le feu maitrisé à plus 70% » , (commandant BNSP)

Incendie d’un magasin de pneus à Ouaga 2000 : « pas de victime, le feu maitrisé à plus 70% » , (commandant BNSP)

Ouagadougou, 5 fév. 2025 (AIB)- Selon le commandant des opérations de secours de la Brigade nationale de sapeurs pompiers (BNSP), le lieutenant-colonel Francis Ouédraogo, l’incendie d’un magasin d’entreposage de pneus, signalé mercredi autour de 12 heure 30, a été circonscrit et maitrisé à plus de 70% par ses éléments.

Dans cet incendie l’on ne déplore pas de victime.

Agence d’information du Burkina

YOS/AS

Montée des couleurs : Le haut- commissaire Sakira explique le sens des symboles de l’Etat aux élèves 

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Montée des couleurs : Le haut- commissaire Sakira explique le sens des symboles de l’Etat aux élèves

Orodara, 05 Février 2025( AIB) : Le haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a invité, le mardi 04 février 2025, les élèves du lycée provincial Diongolo Traoré de Orodara, à respecter les symboles de l’Etat, au cours de la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs.

Le Lycée provincial Diongolo Traoré de Orodara était à l’honneur ce mardi 4 Février 2025, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs .

Le haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, leur a expliqués le sens de quelques symboles de l’Etat entre autres, le drapeau national, l’étendard et le fanion et les a invités à respecter ces symboles.

Le proviseur du Lycée provincial Diongolo Traoré, Rodrigue Y. Traoré, s’est réjoui du choix de son établissement pour abriter cette cérémonie.

Le même sentiment de satisfaction a été exprimé par le corps professoral et les élèves qui voient en cela un honneur fait à leur établissement.

Une plantation d’arbre a mis fin à la cérémonie.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

Balé : Des communautés villageoises équipent et réfectionnent le CSPS de Kopoie à plus de 3 millions francs CFA

Burkina/Balé-Equipement-Communautés-Villageoises

Balé : Des communautés villageoises équipent et réfectionnent le CSPS de Kopoie à plus de 3 millions francs CFA

Boromo, 5 fév. 2025 (AIB) – Les communautés du rayon sanitaire du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Kopoie dans la commune rurale de Pa ont offert du matériel médical et réfectionné les bâtiments de leur centre de santé à hauteur de plus de 3 millions FCFA.

La cérémonie de remise du matériel a eu lieu le samedi 1er février 2025 à Kopoie en présence du haut-commissaire de la province, des autorités locales et sanitaires et une délégation de la diaspora de la localité.

Les communautés de l’aire sanitaire du centre de santé et de promotion sociale de Kopoie se sont engagées dans la promotion de l’offre de santé et l’amélioration des conditions de travail du personnel soignant.

A cet effet, elles ont remis aux autorités administratives pour les besoins du CSPS 10 lits et matelas médicaux, une table d’accouchement, des mobiliers divers, une moto à deux roues. Elles ont également réfectionné les locaux du centre de santé, construit en 1983. Les donateurs ont estimé à 3 250000 francs CFA le coût du don.

Selon le représentant des ressortissants de la diaspora, Jeans Baptiste Vogna, le matériel médical et la réfection des locaux ont été possibles grâce à la contribution volontaire des ménages, du comité de gestion et la diaspora des villages de Didié, Voho et Kopoie qui constituent l’aire sanitaire.

Cette initiative endogène est partie de l’appel du personnel soignant et l’aspiration des communautés locales à améliorer le fonctionnement et l’offre sanitaire à la population.

Ainsi, les différents apports ont également permis d’équiper la nouvelle martinée construite et non équipée en 2023 par la mairie. La cérémonie de remise a été l’occasion pour le représentant de la diaspora, Jean Baptiste Vogna, de féliciter les villages pour leur mobilisation et soutien à l’initiative.

Il a également traduit la reconnaissance des communautés aux autorités administratives et au personnel soignant. M. Vogna a appelé les populations à fréquenter le centre de santé et les agents de santé à doubler d’effort pour l’accueil et les soins.

Les autorités administratives présentes à la cérémonie ont fortement apprécié l’initiative endogène des communautés. Selon le haut-commissaire, Ibrahim Boly, l’exemple de Kopoie doit inspirer les autres CSPS de la province.

C’est un élan patriotique qui me réconforte, le chef de l’état a invité les communautés à être les premiers acteurs de leur développement, a dit M. Boly.

Aussi, le haut-commissaire a dit d’être venu dans le village de Kopoie pour d’autre part saluer l’esprit de résilience des communautés. Il y a quelques mois personnes ne pouvait se rendre dans cette localité, le village a été libéré grâce aux courages des FDS et VDP, a dit l’autorité qui se réjouit du retour de la sécurité et la sérénité.

Dans le même sens, le président de la délégation spéciale de PA, Thomas Hien, a également traduit sa gratitude aux donateurs.

La cérémonie de remise a donné lieu à des festivités. La troupe traditionnelle du village et des célébrations populaires ont marqué la journée des populations de Kopoie et des villages environnants qui ont retrouvé leur paix et joie de vivre d’antan, selon les habitants.

Agence d’Information du Burkina

OM/dnk/ata

District sanitaire de Tougouri : 32 067 enfants seront rattrapés lors des vaccinations de routine contre la fièvre typhoïde

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District sanitaire de Tougouri : 32 067 enfants seront rattrapés lors des vaccinations de routine contre la fièvre typhoïde

Tougouri, 3 fév. 2025 (AIB)- Le district sanitaire de Tougouri, dans la province du Namentenga pourra rattraper si possible les 32 067 enfants de 9 mois à 14 ans qui n’ont pas encore reçu leurs doses de vaccination contre la fièvre typhoïde, au cours des séances de vaccination de routine dans les centres de vaccination.

Le district sanitaire de Tougouri, dans la province du Namentenga (Centre-Nord) a vacciné du 23 au 29 janvier 2025, 122 039 enfants de 9 mois à 14 ans contre la fièvre typhoïde des enfants sur les 154 106 prévus.

Dr Kiema a precisé que les vaccinations de routine sont des opportunités pour rattraper les 32 067 enfants qui n’ont pas reçu leurs doses

Selon le médecin-chef du district (MCD) de Tougouri, Dr Eric Kiema, l’accès difficile de certaines zones à fort défi sécuritaire par les agents vaccinateurs a été la principale cause de ce taux de 79,2%.

Le MCD a saisi l’occasion pour remercier les différentes équipes qui se sont déployées dans les sites de vaccinations identifiés pour la campagne de vaccination contre la typhoïde.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

 

 

Etalon en Or : Seydou Kéita et les ministres des sports de l’AES pour rehausser le niveau de l’événement 

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Etalon en Or : Seydou Kéita et les ministres des sports de l’AES pour rehausser le niveau de l’événement 

Ouagadougou, 5 fév. 2025 (AIB) – Les ministres en charge des sports des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et l’ex international footballeur malien Seydou Kéita pourront contribuer à rehausser le niveau de la cérémonie de remise des trophées Etalons en Or le 13 juin prochain, a annoncé mardi soir à Ouagadougou le Commissariat général, organisateur de cet évènement de renommée international, au cours d’une audience avec le ministre burkinabè des sports Roland Somda.

Le 13 juin prochain sera proclamé l’Etalon en or. Le ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi Roland Somda a reçu l’information du Commissaire général de l’événement, Lassina Sawadogo, en exclusivité.

Cette annonce a été faite au ministre Somda en compagnie de son chargé de mission Hubert Zoungrana et son directeur de la communication et des relations publiques Gildas Ouédraogo.

Le commissaire général Lassina Sawadogo a profité de l’occasion pour dévoiler les grandes articulations de cette édition 2025 de Etalon en Or qui, en plus des récompenses fera un clin d’œil aux acteurs qui ont changé leur vie et celle de leur communauté grâce au succès dans leur carrière.

Le prix de la reconnaissance à cet effet sera attribué à l’ancienne gloire du football malien, Seydou Kéita du Mali qui a créé une entreprise dans son pays. Cette entreprise a créé de nombreux emplois, contribuant à l’épanouissement des populations et à la lutte contre le chômage.

Dans la même veine, le commissaire général a demandé au ministre Somda d’intercéder auprès de ses collègues du Mali et du Niger afin qu’ils soient à ses côtés le jour de l’événement pour ensemble le présider. Le chef du département en charge des sports a marqué son accord et a salué la pertinence de l’évènement en promettant de prendre langue avec ses collègues malien et nigérien.

« Monsieur le Ministre nous a prêté une oreille attentive. Il a marqué son accord pour que les démarches nécessaires soient entreprises en vue de garantir le succès de la cérémonie qui mettra en lumière les sportifs burkinabè », s’est exprimé le commissaire général de Etalon en Or Lassina Sawadogo.

La machine de la 3e édition de Etalon en Or est donc lancée et avec le quitus du Comité scientifique de l’événement, le président du jury Pascal Ouédraogo et son équipe sont déjà à pied d’œuvre pour trouver les successeurs de Edmond Tapsoba (Etalon en Or catégorie Football), Hugues Fabrice Zango (Etalon en Or disciplines associées), Marthe Yasmine Koala (la Burkindi de la meilleure sportive Burkinabè) et la Fondation Bertrand Traoré (prix Noufou Ouédraogo pour la solidarité).
Agence d’information du Burkina
as/ata

Contrôle des prix et des produits périmés dans les Cascades:58 084 500 F CFA recouvrés pour les caisses de l’Etat

Contrôle des prix et des produits périmés dans les Cascades:58 084 500 F CFA recouvrés pour les caisses de l’Etat

La direction régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, en collaboration avec la gendarmerie nationale et la police nationale, a animé une conférence de presse, le vendredi 31 janvier 2025 à Banfora. Face aux hommes de médias, il est revenu sur les opérations de contrôle menées par son service de contrôle économique et de la répression des fraudes au cours de l’année 2024.

Le département de l’Industrie, du Commerce, et de l’Artisanat, entend assainir les marchés, de veiller au respect des prix administrés et d’assurer la protection du consommateur. C’est dans dynamique que la direction régionale en charge du Commerce des Cascades a entrepris des opérations de contrôle en 2024 pour s’assurer du respect de la réglementation par les commerçants dans la région. Le vendredi 31 janvier 2025, le directeur régional de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat des Cascades, Kobié Nébié, a animé une conférence de presse pour présenter les résultats de ces opérations.

Plus de 1 185 commerçants, aux dires de M. Nébié, ont été contrôlés dont plus de 125 contrôles des procédures d’importation et d’exportation de bien ont été effectués et onze  déclarations de lieux de stockage ont été effectuées par les professionnels du commerce conformément à l’obligation de déclaration des lieux de stockage de produits destinés à la vente. « Ceux qui s’adonnaient à des pratiques de prix illicites ont été sanctionnés conformément à la règlementation », a indiqué Kobié Nébié. Les infractions les plus récurrentes, aux dires du directeur régional en charge du Commerce des Cascades, sont entre autres l’inobservation des conditions d’exercer, le défaut de publicité de prix, les pratiques de prix illicites, l’atteinte à la sécurité du consommateur, le non-respect des règles de facturation, la non délivrance des factures.

Le non-respect des règles relatives au commerce de distribution, la vente ou détention de produits prohibés ou périmés impropre à la consommation, le non-respect des mesures d’interdiction d’exportation de certains produits sont aussi d’autres infractions constatées par les équipes de la direction régionale au cours de leur mission de contrôle. Pour ces différentes infractions, les contrôleurs, pour faire appliquer la loi, ont procédé à des saisies. Il s’est agi de onze bidons de 25 litres de produits haoussa dits (lave-cœur), de dix cartons de cigarettes, de 5 000 paquets, de 40 cartons de liqueurs frelatées (mentha, café rhum, Win, calao, pastis, fina etc.), de 71 cartons de boissons prohibées énergisantes (VODY).

De nombreuses saisies 

Aussi, ils ont mis la main sur huit cartons de boissons aphrodisiaques (Amour profond), 351 pagnes contrefaits du 8-Mars 2024, 100 packs de boissons sucrées périmées, 240 de pneus, 40 tonnes d’engrais et environ une tonne de plusieurs autres produits alimentaires périmés, dont des boites de mayonnaises, de beure, de sardine, du jus, des biscuits, des huiles, etc. « L’exportation de certains produits comme les amandes de karité, les céréales, et le niébé a été temporairement suspendue, malgré cette suspension, force est de constater que certains acteurs tentent de contourner la mesure », a expliqué le directeur régional. En conséquence, la veille assurée par la DRICA-CAS, en collaboration avec la police nationale et la gendarmerie nationale a permis  d’intercepter huit camions au cours de l’année 2024.

« Ces camions transportaient au total  2 488 sacs de 100 Kg de céréales composées du petit mil et sorgho, 170 sacs de 100 Kg d’amandes de karité, 200 sacs de 50 Kg de farine de maïs », a détaillé Kobié Nébié. La valeur de l’ensemble de ces saisies est estimée à plus de 50 millions de francs CFA.

« Les sanctions infligées aux fautifs ont permis de recouvrer en termes d’amendes et confiscations au titre de l’année 2024, la somme de 58 084 500 FCFA au profit du budget de l’Etat », a soutenu le directeur régional. M. Kobié a traduit toute sa reconnaissance aux autorités du ministère en charge de l’Industrie et le gouverneur de la région des Cascades qui les accompagnent sur le terrain ce qui leur a permis de réussir cette opération de contrôle. Il a également témoigné sa gratitude à la Police nationale et à la Gendarmerie de la région pour leur accompagnement constant dans l’exécution de leurs missions.

Le DRICA-CAS a saisi cette occasion pour remercier également les consommateurs ainsi que leurs organisations qui collaborent avec la DRICA-CAS à travers les dénonciations et les plaintes qu’ils formulent par le biais des numéros verts. Il a aussi invité la population de la région des Cascades à collaborer avec la DRICA-CAS en appelant ces numéros verts 80 00 11 84/85/86 pour les dénonciations et les plaintes.

Jean Paul YEKPAYE

AIB/Comoé

Archidiocèse de Bobo-Dioulasso:Mgr Laurent Birfuoré Dabiré prend canoniquement possession du siège métropolitain

Archidiocèse de Bobo-Dioulasso:Mgr Laurent Birfuoré Dabiré prend canoniquement possession du siège métropolitain

Le nouvel archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, Monseigneur Laurent Birfuoré Dabiré, a pris possession de son siège, le dimanche 2 février 2025, au cours d’une messe d’Action de grâce à la cathédrale Notre-Dame de Lourdes. Il devient ainsi le 4e évêque et 3e archevêque de la province ecclésiastique de Bobo-Dioulasso.

Nommé par le Pape François le 18 décembre dernier, Mgr Laurent Birfuoré Dabiré a canoniquement pris possession de son siège à Bobo-Dioulasso. Il a été installé par le Cardinal Philippe Ouédraogo, le dimanche 2 février 2025 lors d’une messe d’Action de grâce à la cathédrale Notre-Dame de Lourdes de Bobo-Dioulasso. Une foule de fidèles et de personnalités sont venues participer à cet acte important pour l’Église catholique. Mgr Laurent Birfuoré Dabiré succède ainsi à Mgr Paul Ouédraogo, qui a renoncé à ses charges après 14 ans de service. Aussitôt installé, le nouveau pasteur a célébré sa première messe en tant qu’archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso. La prise de possession canonique d’un diocèse par un évêque, à l’entendre, est aussi une présentation de l’évêque à son peuple, qui le présente à son tour à Dieu. « Aujourd’hui, moi, Laurent Birfuoré Dabiré, je compte sur la grâce de Dieu et sur votre bienveillance pour être présenté au Seigneur, purifié, fortifié et consacré à la mission », a-t-il lancé aux fidèles catholiques. Le nouvel évêque métropolitain de Bobo-Dioulasso a ainsi partagé sa vision pastorale qui est le désir de voir une famille diocésaine unie et laborieuse, et de poursuivre le travail pastoral de ses prédécesseurs. « Nous aurons une attention particulière pour le dialogue avec les autres croyants et les autorités coutumières, pour la conservation et la transmission de nos valeurs authentiques, ainsi que pour la promotion de la solidarité dans la lutte pour le développement, la construction d’une société de justice et de paix », a-t-il précisé. Pour lui, sa devise personnelle, « Que ta volonté soit faite », n’est pas seulement un acte de soumission, mais aussi un appel à l’unité dans la recherche de la volonté divine, un appel à éviter les divisions créées par les volontés humaines et à se concentrer sur ce qui rapproche et unit.

Gouverner dans la solidarité, l’écoute et le discernement

La devise de Mgr Dabiré reflète ainsi son désir de gouverner dans la solidarité, l’écoute et le discernement collectif. « Mon rôle n’est pas de commander, mais de chercher, avec vous, ce que Dieu veut pour cette communauté », a-t-il ajouté, en invitant les fidèles à se retrouver dans la même direction spirituelle pour accomplir la volonté divine au service du bien commun. La cérémonie a été marquée par la présence significative d’invités officiels, notamment des présidents d’institution et une délégation du gouvernement conduite par le directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson D. Médah. Ce dernier, représentant le président du Faso à l’événement, a félicité le nouveau pasteur métropolitain de Bobo-Dioulasso pour sa nomination. Il a également souligné la force symbolique de cette célébration dans un contexte où le pays traverse des épreuves majeures. Selon lui, l’unité et la cohésion sont des valeurs primordiales pour surmonter les défis actuels. « Nous devons rester soudés et unis pour vaincre les forces du mal. C’est cette communion qui nous permet de dire que nous sommes tous frères, unis pour un même objectif », a-t-il insisté. Quant à Mgr Paul Ouédraogo, désormais retraité, il a félicité son successeur pour sa nomination à la tête de l’archidiocèse de Bobo-Dioulasso. Tout en remerciant la famille diocésaine pour le temps passé ensemble, il les a invités à ne pas céder à la tentation et à accompagner le nouvel archevêque dans l’accomplissement de sa mission. « Dans la succession apostolique, on ne remplace pas, on succède. Avec beaucoup d’espérance, je transmets le témoin et je vous fais confiance. Je fais confiance à cette famille diocésaine avec qui j’ai cheminé pendant 14 ans et je vous dis, n’ayez pas peur. Je suis heureux que votre confiance en lui soit manifestée dans votre devise : Que ta volonté soit faite », a-t-il ajouté.

Noufou NEBIE

Marie Fleur Traoré

(Stagiaire)

Infrastructures sanitaires de Bobo-Dioulasso:Les travaux de l’hôpital de référence sont au niveau d’achèvement

Infrastructures sanitaires de Bobo-Dioulasso:Les travaux de l’hôpital de référence sont au niveau d’achèvement

En séjour à Bobo-Dioulasso, le premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a fait le tour de quelques infrastructures sanitaires de la ville pour prendre le pool des chantiers en cours et encourager les agents de santé. Cette visite l’a conduit à l’hôpital de référence en construction, au centre de la radiothérapie, et à la maternité Guimbi Ouattara.

Pour sa première sortie dans la région des Hauts-Bassins depuis sa nomination à la tête de la primature, le chef du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a visité certaines infrastructures de santé de la ville de Bobo-Dioulasso dans l’après-midi du vendredi 24 janvier 2025. Et c’est au chantier de l’hôpital de référence que la délégation a débuté cette tournée. Les travaux de construction de cet hôpital de référence, au stade de finition, sont à un taux d’exécution supérieur à 95% à la date du passage de premier ministre venu s’enquérir du niveau d’avancement des travaux. Les quelques 660  locaux et 123 chinois présentement en activité sur le site, s’activent à rendre l’infrastructure dans les délais prévus courant mars 2025. Les équipements médicaux pour cet hôpital de haut standing sont commandés et seront acheminés en trois vagues dont la première vague est attendue à Sya en fin février 2025, selon les explications du coordonnateur du projet, Constantin Worozou Sanon. Composé de 90 salles de consultation, d’un service d’imagerie à la pointe de la technologie, de 25 lits d’hémodialyse, de 11 salles opératoires, de 14 lits pour les soins intensifs, cet hôpital de 500 lits au total, et d’un coût de plus de 60 milliards de francs CFA, est un don de la République populaire de Chine à l’Etat burkinabè. Après avoir fait le tour de quelques compartiments de l’infrastructure en cours d’achèvement, le chef du gouvernement s’est dit satisfait de l’évolution et de la conduite des travaux. « C’est une infrastructure réalisée à près de 98% qui nous a été donnée de voir. Seulement deux défis majeurs ont été portés à notre connaissance. Il s’agit de la voie d’accès à l’hôpital et de l’installation d’une ligne d’alimentation spéciale à haute tension. Tout sera mis en œuvre pour que ces points soient satisfaits dans les meilleurs délais », a rassuré le premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. L’objectif d’ailleurs fixé au ministère de la santé, a fait savoir le chef du gouvernement, est de faire en sorte que dès la réception, l’hôpital soit fonctionnel.

Le chantier du centre de radiothérapie en retard de plus de 27 mois

Pour ce faire, les questions d’administration de création de l’hôpital ainsi que la mise en place des kits d’urgence sont prises par anticipation pour son fonctionnement une fois les travaux finis, à en croire M. Ouédraogo. De l’hôpital de référence, le premier ministre s’est rendu au centre de radiothérapie du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Dafra. A son arrivée, c’est un calme plat qui régnait sur le chantier comme si les travaux étaient à l’arrêt. Une situation qui n’a pas été du tout du goût du chef du gouvernement. « C’est avec un goût amer que nous avons constaté l’état de ce chantier qui accuse déjà un retard de près de 27 mois. L’entreprise a pris des engagements fermes pour que juin 2025 soit la date de fin des travaux. Nous avons insisté et nous allons nous donner les moyens pour que ce délai soit respecté afin que Bobo-Dioulasso et l’ensemble de la région aient son centre de radiothérapie », a indiqué Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Il est inacceptable, a-t-il poursuivi, qu’en dépit des conditions difficiles et de l’insécurité, l’Etat tienne ses engagements et qu’en retour l’entreprise se paye le luxe d’être en retard dans la conduite des travaux d’une infrastructure « aussi importante et stratégique » pour la santé des populations. C’est à la maternité Guimbi Ouattara que le premier ministre a terminé sa visite des infrastructures sanitaires de Bobo-Dioulasso. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a justifié son passage à ce centre de santé par le sursaut patriotique d’un certain nombre de citoyens, et l’action citoyenne du comité de gestion qui ont compris qu’en se mettant ensemble, ils peuvent apporter une solution et porter le projet de réhabilitation de cette maternité vielle de plus 60 ans. De salle en salle, le premier ministre a fait le tour de l’ensemble des services de la maternité pour saluer l’engagement du personnel soignant.

Kamélé FAYAMA

Société nationale burkinabè d’hydrocarbures:Un dépôt de produits liquides de 104 000 m3  à Péni

Société nationale burkinabè d’hydrocarbures:Un dépôt de produits liquides de 104 000 m3  à Péni

Le premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a inauguré, le vendredi 24 janvier 2025, le dépôt d’hydrocarbures liquides de Péni, dans la province du Houet, région des Hauts-Bassins. D’une capacité de stockage de 104 000 m3, cette infrastructure vient renforcer les capacités de la nationale des hydrocarbures.

La Société national burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) renforce ses capacités pour satisfaire les besoins des populations en produits pétroliers. La nationale des carbures a inauguré à cet effet son dépôt d’hydrocarbures liquides de Péni, à une trentaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, sur l’axe Bobo-Dioulasso-Banfora. D’une capacité de stockage de 104 000 m3, cette infrastructure est composée de trois bacs de super de 20 000 m3, de deux bacs de gasoil de 20 000 m3, de deux bacs de pétrole de 1 000 m3 et de deux bacs de DDO de 1 000 m3.

Le dépôt d’hydrocarbures de Péni a coûté d’environ 32 milliards de francs CFA à la SONABHY et à ses partenaires. Elle est la matérialisation de la vision du chef de l’Etat et du gouvernement d’œuvrer au renforcement de la souveraineté économique et sociale du Burkina Faso, aux dires du premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. « Sa réalisation s’inscrit pleinement dans les grandes orientations du président du Faso déclinées dans le Plan d’action de stabilisation et le développement (PSD). Elle est également en phase avec le plan d’action 2023-2027 de la SONABHY, en particulier avec le contrat plan signé entre elle et l’Etat qui permet, notamment de renforcer ses produits pétroliers liquides », a indiqué le premier ministre Ouédraogo.

Ainsi, après la mise en service de la partie gaz en 2017, cet ouvrage, a poursuivi le chef du gouvernement burkinabè, vient renforcer les capacités opérationnelles de la société pour répondre aux besoins énergétiques croissants des populations. Pour le Directeur général (DG) de la SONAHY, Aimé Wendpanga Nongkouni, l’infrastructure pétrolière de Péni représente une vision « claire et ambitieuse » de faire du Burkina Faso un acteur « incontournable » dans l’approvisionnement énergétique. « A travers ce dépôt, non seulement nous renforçons la sécurité de notre pays, mais nous ouvrons véritablement la voie capable de servir toute la région des Hauts-Bassins et au-delà », a fait savoir M. Nongkouni.

Faciliter l’importation des hydrocarbures vers les pays de l’AES

La SONABHY, à en croire son DG, à travers ce dépôt, ne compte pas se contenter seulement de répondre aux défis internes, mais de pouvoir satisfaire les besoins des autres pays en facilitant l’importation d’hydrocarbures vers les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Le Burkina Faso se place ainsi en avant-garde, a-t-il dit, d’une coopération énergétique inter-régionale. « Le dépôt de Peni est un symbole de notre détermination à construire un avenir énergétique durable, fort de nos ambitions régionales et de notre responsabilité nationale », a soutenu Aimé Wendpanga Nongkouni. Et au-delà de la modernisation des infrastructures, le dépôt de Péni incarne une démarche de responsabilité sociétale en engageant la SONABHY, selon M. Nongkouni, à respecter les normes environnementales et en intégrant des mesures « rigoureuses » pour la gestion des risques.L’inauguration de ce dépôt, s’est convaincu le premier ministre, ne se limite pas à une amélioration de ces infrastructures pétrolières. « Elle participe à l’accès des populations à l’énergie et ouvre de belles perspectives économiques et sociales du pays des Hommes intègres, en général, et des Hauts-Bassins en particulier », a-t-il dit. Avant de procéder à la coupure du ruban officialisant la mise en route du dépôt de Péni, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a engagé la nationale des hydrocarbures, à travers le ministère du Commerce et de l’Artisanat, à poursuivre les projets de construction des dépôts régionaux en cours, et à travailler à la réalisation d’autres projets retenus dans les autres régions du Burkina Faso. « La réalisation de ces projets va renforcer la capacité de notre pays à répondre à la demande nationale, et à assurer un approvisionnement continu des populations en produits pétroliers », a conclu le premier ministre.

Kamélé FAYAMA

Ségou : Les États membres de l’AES réaffirment leur fraternité sur les berges du fleuve Niger

Ségou : Les États membres de l’AES réaffirment leur fraternité sur les berges du fleuve Niger

Ségou, 4 février 2025 (AIB) – La Semaine de la Fraternité de la Confédération des États de l’Alliance des États du Sahel (AES) s’est ouverte mardi soir à Ségou, sur les berges du fleuve Niger.

Placée sous le thème « Trois États, une vision commune, un destin commun », la cérémonie a été présidée par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, en présence de ses homologues en charge de la Culture et du Tourisme des pays membres de l’AES. Ces derniers ont unanimement souligné l’importance de la culture et de l’artisanat dans la consolidation de l’organisation.

Le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a affirmé que cette semaine symbolise la volonté commune de bâtir un espace culturellement et économiquement souverain au profit des populations.

Il a réaffirmé l’engagement du Burkina Faso pour la promotion de la culture au sein de l’AES, précisant que le pays a mis en place une Commission nationale dédiée à la coordination et au suivi des activités de la Confédération.

De son côté, le ministre nigérien de la Culture, le colonel-major Abdourahamane Amadou, a insisté sur le rôle transversal de la culture, affirmant qu’elle est essentielle à l’identité et à la souveraineté de l’AES.

Quant au ministre malien de la Culture, Mamou Daffé, il a estimé que la culture et les arts constituent les socles fondamentaux du développement.
Le lancement de la Semaine de la Fraternité s’est fait simultanément avec l’ouverture de la foire de Ségou, une composante majeure du festival Ségou Arts sur le Niger.

Selon Boureima Diarra, coordinateur de la foire, près de 400 exposants venus de 30 pays et 350 000 participants sont attendus durant les sept jours de la manifestation. Il espère un chiffre d’affaires de 800 millions de FCFA pour cet événement culturel.

Pays invité d’honneur, le Burkina Faso a été représenté par une forte délégation conduite par le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, qui a exprimé sa gratitude aux autorités maliennes pour leur accueil chaleureux. Il a souligné que plusieurs artistes burkinabè parmi lesquels la troupe Bolomacoté de Bobo-Dioulasso, le sculpteur Siriki Ki et musicien Alif Naaba sont présents à Ségou dans le cadre du festival.

Le ministre a également annoncé la tenue prochaine du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévu du 22 février au 1er mars 2025 à Ouagadougou. Cette 29e édition mettra en lumière les expressions culturelles et artisanales des acteurs de l’AES, renforçant ainsi les liens fraternels entre les États membres.

Agence d’Information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

L’association Sambissi plaide pour la reconnaissance et l’enregistrement de tous les mariages en version bilingue et selon les dates africaines-grégoriennes

Burkina – Association – Coutumes

L’association Sambissi plaide pour la reconnaissance et l’enregistrement de tous les mariages en version bilingue et selon les dates africaines-grégoriennes

Ouagadougou, 29 janvier 2025 (AIB) — La Commission des Affaires générales, institutionnelles et des droits humains de l’Assemblée législative de transition (ALT) a tenu une séance de travail ce mercredi matin avec l’Association Sambissi Solidarité des Jeunes pour le Développement. Il a été question de l’unicité des mariages et de l’enregistrement de tous les mariages en version bilingue et selon les dates africaines-grégoriennes.

L’Association Sambissi, dans sa présentation, estime que les spécimens ou copies intégrales de l’acte et du registre de mariage, transcrits en version bilingue (français et toute langue nationale), peuvent être adaptés à tout mariage enregistré au Burkina Faso.

Face à la Commission des Affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) de l’Assemblée législative de transition (ALT), les représentants de l’association Sambissi Solidarité des Jeunes pour le Développement ont défendu leur projet visant à faire reconnaître l’enregistrement de tous les mariages en version bilingue et selon les dates africaines-grégoriennes dans la loi du Code des personnes et de la famille en cours de relecture.

Sambissi plaide également pour la prise en compte des personnes morales burkinabè relevant des droits coutumiers ou traditionnels, à travers l’adoption d’une loi portant statut de la chefferie traditionnelle et coutumière.

« Nous souhaitons aussi la prise en compte de textes juridiques burkinabè appropriés à la sauvegarde des cavernes, sanctuaires et lieux sacrés relevant des droits coutumiers », a ajouté Yarga Ouédraogo, Secrétaire général de l’association.

Les membres de la CAGIDH ont exprimé leurs préoccupations concernant la prolifération des chefs coutumiers et la question de la dot.

L’Association Sambissi est une fédération d’associations nationales de développement intervenant dans les domaines humanitaires et de la laïcité. Elle contribue à la promotion de la paix, de la cohésion sociale, du vivre-ensemble, de l’emploi, des valeurs culturelles et de l’éveil des consciences.

Agence d’Information du Burkina

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