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LE MONDE EN BREF DU JEUDI 26 SEPTEMBRE

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 26 SEPTEMBRE

 

MONACO – Bouleversés par le réchauffement, les océans et les zones gelées dépérissent à vue d’oïl, menaçant des pans entiers de l’Humanité qui n’a qu’une option pour les protéger et se sauver elle-même: réduire ses émissions de CO2, avertissent les experts climat de l’ONU (Giec).

 

LONDRES – Le Premier ministre Boris Johnson a mis au défi mercredi l’opposition de voter une motion de défiance, réaffirmant sa volonté de parvenir à un Brexit fin octobre, devant les députés britanniques réunis dans une ambiance surchauffée.

 

WASHINGTON – « Pas de pression, rien du tout »: Donald Trump a contesté toute irrégularité après la publication du contenu d’un échange dans lequel il demande à son homologue ukrainien d’enquêter sur son rival Joe Biden. Cet échange, « accablant » pour les démocrates, met en difficulté le 45e président américain, objet d’une procédure de destitution.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Fin du suspense: malgré une intense frénésie diplomatique à l’ONU, le président iranien Hassan Rohani a dit « non » à toute rencontre avec son homologue américain Donald Trump cette semaine à New York. Aucune rencontre ne sera possible tant que l’Iran sera soumis à des sanctions, a-t-il insisté.

 

WASHINGTON – La Bulgare Kristalina Georgieva est devenue officiellement mercredi la seconde femme à diriger le Fonds monétaire international (FMI) avec pour premier objectif d’aider les pays membres à faire face au ralentissement économique. Son mandat démarrera le 1er octobre pour une durée de cinq ans.

 

JERUSALEM – Le président israélien Reuven Rivlin a mandaté le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu pour former le prochain gouvernement de coalition afin de sortir le pays de l’impasse après des élections législatives n’ayant pas réussi à faire de vainqueur clair. Mais M. Netanyahu a aussitôt essuyé un revers: Benny Gantz, chef du parti centriste « bleu-blanc » et grand rival, a rejeté sa main tendue pour faire partie d’un gouvernement d’union.

 

ALGER – Dans un procès expéditif, loin des médias, le frère du président déchu, Saïd Bouteflika, deux ex-chefs du renseignement et une cheffe de parti politique ont été condamnés par un tribunal militaire algérien à 15 ans de prison pour « complot contre l’autorité de l’Etat ».

 

Le CAIRE – Plus d’un millier de personnes ont été arrêtées en Egypte après de rares manifestations la semaine dernière et un nouvel appel à manifester vendredi contre le président Abdel Fattah al-Sissi, selon des ONG locales.

 

JAYAPURA (Indonésie) – Le bilan des violences qui ont éclaté cette semaine en Papouasie a été relevé de 30 à 32 morts par la police, après les émeutes les plus sanglantes dans la province d’Indonésie depuis des années.

 

AMBON CITY (Indonésie) – Un puissant séisme de magnitude 6,5 a secoué jeudi l’archipel des Moluques, à l’est de l’Indonésie, a rapporté l’Institut américain de géophysique (USGS), mais aucune alerte au tsunami n’a été lancée.

 

MAIDUGURI (Nigeria) – Un travailleur humanitaire nigérian enlevé avec cinq autres personnes par un groupe jihadiste dans le nord-est du Nigeria en juillet a été exécuté, a annoncé l’ONG française Action contre la faim (ACF), dont les bureaux ont été fermés par l’armée la semaine dernière.

 

NEW YORK – Les Etats-Unis et le Japon ont signé à New York la première étape d’un accord commercial centré sur l’agriculture, un signal favorable accompagné d’un répit sur le dossier épineux d’automobile.

 

PEKIN – La Chine a inauguré un nouvel aéroport géant au sud de Pékin, une infrastructure de prestige ouverte à quelques jours des colossales célébrations du 70e anniversaire du régime communiste. L’aéroport de Daxing, à 46 km au sud du coeur de la capitale, doit fonctionner à pleine capacité en 2025 avec 72 millions de passagers par an, ce qui en ferait un record mondial pour un terminal unique.

 

PARIS – L’application de la réforme européenne du droit d’auteur tourne au bras de fer entre Google et la France: la plateforme refuse de rémunérer les éditeurs de presse pour l’utilisation d’extraits de leurs contenus, mais ne les reprendra plus sans leur accord, une position jugée inadmissible par le gouvernement français.

 

NEW YORK – Boeing a conclu les premiers accords avec des familles des 189 victimes du crash du vol 610 de Lion Air, un arrangement prévoyant le versement d’au moins 1,2 million de dollars par victime. Le 737 MAX de Lion Air s’était écrasé le 29 octobre 2018 au large de la mer de Java en Indonésie.

 

BAIKONOUR (Kazakhstan) – Trois astronautes parmi lesquels Hazza Al Mansouri, le premier citoyen des Emirats arabes unis dans l’espace, ont décollé du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, à destination de la Station spatiale internationale (ISS).

 

ROME – En dépit d’une loi qui l’interdit, la Cour constitutionnelle italienne a décrété que le suicide assisté pouvait être jugé licite si une série de conditions étaient réunies, une décision qualifiée de « victoire » par les partisans de l’euthanasie.

 

BUENOS AIRES – Une jeune femme de 28 ans a été condamnée à 13 ans de prison pour tentative de meurtre aggravé après avoir coupé le pénis de son amant avec un sécateur.

 

PEKIN – Le scénario est digne d’un vaudeville: 11 Chinois d’une même famille se sont mariés et ont divorcé entre eux… 23 fois en un mois, afin d’obtenir frauduleusement des appartements de l’Etat.

(AFP)

Lutte contre le terrorisme et session parlementaire au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Lutte contre le terrorisme et session parlementaire au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 26 sept. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, sans oublier la lutte contre le terrorisme évoquée à la 74e session ordinaire de l’Organisation des nations unies (ONU) qui se tient actuellement à New York, aux Etats unis d’Amérique (USA).

Le quotidien national Sidwaya affiche: «Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso plaide pour un mandat offensif de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali)».

Selon le journal, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, s’est adressé à la communauté internationale, à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, le mardi 24 septembre 2019, à New York.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, indique que «Roch fait une piqure de rappel à l’ONU».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait observer que lors de la réunion spéciale sur le G5-Sahel à New York, il est ressorti que la Libye et Kidal constituent «les nœuds  gordiens à trancher».

Le journal rappelle que la  rencontre spéciale et extraordinaire, tenue à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, a permis de parler du «grand malade du Sahel central aux dunes et sillons ensanglantés et en proie aux appétits et convoitises les plus inavoués».

Aujourd’hui au Faso consacre sa Une à la 8e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) qui se tient du 25 au 28 septembre 2019 à Ouagadougou.

Le confrère rapporte que lors de la cérémonie d’ouverture, hier mercredi, le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé a invité les journalistes à «plus d’afrooptimisme».

Le journal Le Pays évoque cette actualité en titrant: «8e édition du FILEP : L’unité africaine au cœur des débats», là où L’Observateur Paalga met en exergue : «FILEP 2019 : Parachever l’œuvre des pères fondateurs».

Abordant l’ouverture, la veille, de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, L’Observateur Paalga mentionne : «Loi de finance, gestion 2020 : Bala présage une part belle à la sécurité», tandis que Le Pays parle de «Vers un budget national pro-sécurité».

Le quotidien cité en second lieu relate qu’au cours des 90 jours que va durer la 2e session du parlement burkinabè, la représentation nationale examinera, entre autres, les projets de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2020, le projet de loi de finances rectificatives, le projet de loi de règlement, exercice 2018.

Agence d’information du Burkina

Reformes à l’UEMOA : le Conseil de l’Epargne échange avec le Premier ministre burkinabè

Burkina-UEMOA-Marché-Réformes

Reformes à l’UEMOA : le Conseil de l’Epargne échange avec le Premier ministre burkinabè

Ouagadougou, 25 sept 2019 (AIB)-Le Conseil de l’Epargne et du marché financier de l’Union économique  et monétaire Ouest-africaine(UEMOA), a échangé mercredi avec le Premier ministre burkinabè Christophe Marie Joseph Dabiré, sur la nécessité de reconfigurer des textes de l’Union régionale, afin de mieux répondre aux besoins de financements ou d’investissements des  Etats de l’Union.

«Nous avons échangé avec le Premier ministre burkinabè (Christophe Dabiré) sur l’état de l’Union régionale particulièrement sur le segment du secteur financier et lui rendre compte de l’état d’avancement des réformes qui ont été décidées par le Conseil des ministres de l’UEMOA en 2016 », a laissé entendre, l’autorité du marché financier de l’institution régionale, Mamadou Ndiaye, à sa sortie d’audience avec le chef du gouvernement, Joseph Dabiré.

Le président du Conseil de l’Epargne et du marché financier de l’UEMOA dit s’appesantir sur la nécessité de révisions d’un certain nombre de textes qui datent de deux décennies ,en vue répondre au différents besoins de financements ou d’investissements des Etats et des entreprises.

Mamadou N’diaye a mentionné qu’à travers la reconfiguration des textes, le Conseil régional va changer de dénomination et s’appellera désormais l’autorité du marché financier, suite à une décision des chefs d’Etats et des gouvernements de l’institution financière régionale.

Il a signalé aussi la création d’un Fonds de protection des épargnants qui va revoir le cadre réglementaire du capital investissement pour un accompagnement plus efficace des entreprises de l’espace économique.

«Les autres points que nous avons évoqués s’articulent sur la structuration, l’organisation du marché et les nouveaux instruments qu’il faut mettre à la disposition des agents économiques », a-t-il ajouté.

M. Ndiaye a indiqué que le Premier ministre Dabiré a insisté sur la création du troisième compartiment de la bourse régionale des valeurs immobilières(BRVI) dédiée aux petites et moyennes entreprises(PME) engagée en 2017 par les membres de l’Union monétaire régionale.

Pour lui, M. Dabiré a reconnu que si le processus abouti, une trentaine de petites et moyennes entreprises(PME) du Burkina pourront mobiliser des ressources et financer leurs investissements pour un mieux-être des populations.

Le parton de Conseil de l’Epargne et du marché financier de l’UEMOA a signalé la mise en œuvre d’une bourse en ligne qui facilitera l’accès aux citoyens de l’Union à la bourse régionale.

Agence d’information du Burkina

no/ata

 

 

Burkina: Un militaire fauché et deux assaillants abattus dans une embuscade au Centre-nord

Burkina Faso-Sécurité-Attaque-Riposte

Burkina: Un militaire fauché et deux assaillants abattus dans une embuscade au Centre-nord

Ouagadougou, 25 sept. 2019 (AIB) – Deux assaillants ont été éliminés suite à une embuscade tendue par des individus armés à Loada, dans la région du Centre-nord, à plus de 100 km au Nord de Ouagadougou, a appris l’AIB mercredi auprès de l’armée nationale qui déplore la perte d’un soldat burkinabè.

Selon le service de communication de l’armée, une patrouille militaire a été la cible d’une embuscade mardi soir dans les environs de Loada à 13 km de Dablo, dans la province du Sanmatenga.

La même source précise que le bilan provisoire de la riposte fait état aussi de motos des assaillants détruites.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Les journalistes invités «à changer radicalement l’image de l’Afrique»

Burkina-Médias-Festival

Burkina : Les journalistes invités «à changer radicalement l’image de l’Afrique»

Ouagadougou, 25 sept. 2019 (AIB) – Le président du parlement burkinabè Alassane Bala Sakandé a invité mercredi, des centaines de journalistes réunis à Ouagadougou, à contribuer au changement radical de l’image de l’Afrique.

«Nos médias, nos journalistes doivent contribuer à changer radicalement l’image du continent en valorisant justement cette Afrique de talents», a indiqué Bala Alassane Sakandé.

Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso s’exprimait à l’ouverture du 8e Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP), prévu du 25 au 28 septembre 2019 à Ouagadougou.

«Les nouveaux médias comme classiques doivent continuer à forger une opinion publique forte et à former des consciences citoyennes, alertes, à même de porter dans différents segments de nos sociétés, le combat pour une Afrique unie, libre et forte», a ajouté M. Sakandé.

Quelques deux cent personnes participent au 8e FILEP qui se veut un espace public interafricain de dialogue et de valorisation de bonnes pratiques.

«Les hommes et les femmes de médias que nous sommes, avons la responsabilité mais aussi les moyens de façonner une autre image de l’Afrique (…) Sans quoi, le continent continuera de subir encore longtemps la marginalisation et la colonisation des puissances du monde» a indiqué le président du comité d’organisation du Festival international de la liberté d’expression et de presse, Boureima Ouédraogo.

«Le Filep est un festival particulier qui sensibilise, informe et forme. C’est le prolongement naturel du rôle des médias et des défenseurs des droits humains», a soutenu le doyen des journalistes, le Malien Ahmed Cissé.

Le programme de la 8e édition du FILEP prévoit des débats, des projections de films sur le journalisme d’investigation, ainsi que la remise des prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation et du concours en photos et en caricatures.

Le FILEP, rendez-vous biennal, a été initié en 2000 (du 12 au 16 décembre), en marge de la commémoration du deuxième anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, par  Media foundation for west Africa basé à Accra, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) et le Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples (MBDHP).

Norbert Zongo est un journaliste burkinabè qui a été assassiné le 13 décembre 1998, alors qu’il enquêtait sur la mort suspecte du chauffeur de François Compaoré, frère cadet de l’ex président Blaise Compaoré.

Agence d’information du Burkina

CP/ata/ak

Photo: Assemblée nationale

 

La politique en exergue dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

La politique en exergue dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 sept. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent l’actualité nationale et internationale marquée par des sujets essentiellement politiques.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à Boureima Badini qu’il présente comme «proche de Blaise Compaoré (ancien président du Faso)» et  «un homme qui a eu à occuper d’importantes fonctions dans notre pays».

  1. Badini, démissionnaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) depuis lundi dernier, au lendemain de sa suspension des instances de la formation politique, déclare à la Une de L’Observateur Paalga que «Blaise doit pouvoir rentrer tranquilos (tranquilement) à Ziniaré (ville natale de Blaise Compaoré, Ndlr)».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, relate que le CDP a organisé, hier mardi à Ouagadougou, une conférence de presse pour évoquer le congrès extraordinaire tenu dimanche dernier et la crise qui mine ledit parti, suite à l’exclusion et à la suspension de certains militants.

Le journal met en exergue les propos de Achille Tapsoba, premier vice-président du CDP qui pose la question de savoir: «Qu’est-ce que ceux qui sont partis représentaient par rapport à Salif (Diallo), Roch (Kaboré) et Simon (Compaoré) ?».

L’Observateur Paalga revient à la charge, en reprenant l’affirmation de Achille Tapsoba qui estime qu’«en démissionnant, Kadré (Désiré Ouédraogo) nous a facilité la tâche».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya aborde le «Sommet action climat», tenu le lundi 23 septembre 2019, au siège des Nations unies à New York, aux Etats unis d’Amérique (USA).

Le journal rapporte que lors de cette rencontre organisée en marge de la 74e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et ses pairs africains ont relevé l’inaccessibilité des fonds verts, notamment, le Fond vert climat.

Dans son commentaire ‘’Dialogue intérieur’’, Le Pays fait remarquer que «l’Organisation (ONU) doit faire sa mue».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, mentionne, en guise de titre : «74e  AG de l’ONU et G5-Sahel : C’est le chapitre 7 qui manque le plus».

Le commentateur relève que «si le dérèglement climatique a taraudé et occupé les esprits de l’aéropage de princes de ce monde réunis dans la maison de  verre new-yorkaise, les Africains, notamment ceux du Sahel avaient, eux, un problème domestique crucial et vital qui les turlupine quotidiennement : la lutte contre le terrorisme».

Agence d’information du Burkina

Situation sécuritaire au Burkina : La Banque mondiale va ajuster ses programmes, (Directrice)

Burkina-BanqueMondiale-Coopération

Situation sécuritaire au Burkina : La Banque mondiale va ajuster ses programmes, (Directrice)

Ouagadougou, 24 sept. 2019 (AIB)-La nouvelle Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, Soukeyna Kane a indiqué mardi, que son institution va réajuster ses programmes pour tenir compte de la difficile situation sécuritaire du pays.

«Les interventions et les programmes de développement qui sont mis en œuvre par la Banque mondiale, doivent être aujourd’hui, ajustés pour davantage répondre à la situation sécuritaire d’urgence» du Burkina Faso, a affirmé la nouvelle Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, Soukeyna Kane.

Mme Kane s’exprimait, mardi à la sortie d’une visite de travail avec le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

Selon elle, les échanges ont aussi porté sur la mise en place d’un certains nombres de pistes de solutions pour mieux faire face à la situation sécuritaire.

«Il s’agissait pour la Banque mondiale de réitérer notre soutien au gouvernement du Faso. Notamment dans les multiples défis auxquels le gouvernement fait face, les défis sécuritaires», a ajouté Mme Kane.

«Nous avons discuté de la situation économique. Nous avons pu faire le bilan de nos diverses interventions, notamment le projet agricole que nous avons signé aujourd’hui», a-t- elle expliqué.

A en croire Soukeyna Kane, les actions pour la transformation structurelle de l’économie permettront d’attirer le secteur privé dans la création d’emplois.

Mme Kane a par ailleurs indiqué que l’Association internationale de développement (IDA) qui est la source de financement pour le Burkina Faso,  a permis de mobiliser des fonds substantiels comparé au cycle précédent.

«Nous sommes dans la préparation d’un nouveau cycle IDA qui va engendrer des ressources pour servir le Burkina Faso, selon les objectifs de la Banque mondiale qui vise à promouvoir la prospérité partagée», a-t- elle conclut.

En rappel, la nouvelle Directrice des opérations de la Banque Mondiale, la Sénégalaise Soukeyna Kane était présente en juillet dernier au Burkina Faso pour une prise de contact avec le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

A l’issu des échanges, elle avait affirmé la disponibilité de son institution “à accompagner résolument” le Burkina Faso, malgré le contexte sécuritaire difficile.

Agence d’information du Burkina

adi/ata

 

Burkina : l’opposition exige du ministre Séni Ouédraogo des excuses

Burkina : l’opposition exige du ministre Séni Ouédraogo des excuses

 Ouagadougou, 24 sept. 2019 (AIB)-L’opposition burkinabè a exigé mardi du ministre de la Fonction publique Séni Ouédraogo, des excuses, pour avoir tenu des propos discourtois contre la presse au plus fort moment de la crise qui l’oppose au syndicat des gestionnaires de ressources humaines.

«Le Ministre Séni Ouédraogo doit présenter ses excuses à la presse, aux citoyens burkinabè et aux partenaires sociaux pour avoir tenu ces propos et, à la limite insultants», a lancé Amadou Diemdioda Dicko lors du point de presse de l’opposition.

M. Dicko a rappelé aux journalistes qu’en se prononçant le 16 septembre dernier sur une crise qui secoue son département et les critiques qu’il essuie par voie de presse, le ministre avait notamment déclaré : « je n’écoute pas la radio, je ne lis pas de journal au Burkina. J’avance».

Selon l’opposant, le ministre Ouédraogo a aussi proféré «une grave insulte à la presse nationale et aux citoyens burkinabè», en exprimant son «dédain» pour les auditeurs de certaines radios de la place.

Pour Amadou Diemdioda Dicko, en disant que si on le déchargeait de sa fonction, ça va l’arranger, Séni Ouédraogo a manqué de respect aux autorités qui l’ont nommé.

«Dans un contexte où le front social est en ébullition, le ministre devrait faire économie de ces propos. Il devrait plutôt chercher à instaurer un dialogue permanant et sincère avec les partenaires sociaux», a recommandé M. Dicko.

En rappel, les agents du ministère de la Fonction publique sous la houlette du Syndicat national des gestionnaires des ressources humaines (SYNAGRH) qui observaient un mouvement d’humeur pour exiger  l’application  d’un protocole d’accord signé le 4 août 2017, ont échangé avec le ministre Ouédraogo des propos discourtois par médias interposés.

 Agence d’Information du Burkina

cs/ata

 

Burkina : Le Forum des jeunes de Bobo-Dioulasso, une campagne électorale déguisée selon l’opposition

Burkina : Le Forum des jeunes de Bobo-Dioulasso, une campagne électorale déguisée selon l’opposition

Ouagadougou, 24 sept. 2019 (AIB)-Le forum qui a réuni le week-end écoulé le président Roch Kaboré et des jeunes, à propos de l’édification d’une nation unie, a servi plutôt de cadre de campagne électorale déguisée, a relevé mardi l’opposition.

« L’édition 2019 du forum national des jeunes n’a été qu’une foire de retrouvailles pour battre campagne auprès d’une certaine jeunesse convoyée opportunément sur place», a déclaré mardi, Amadou Diemdiodia Dicko lors d’une conférence de presse au siège du Chef de file de l’opposition (CFOP).

M. Dicko regrette que ce forum ne fût pas l’occasion d’échanges pouvant aboutir à des recommandations et à des projets de réformes et lois pouvant contribuer à une amélioration conséquente des conditions de vie des jeunes burkinabè.

Pour lui, lors de ce forum qui s’est tenu à Bobo Dioulasso du 18 au 21 septembre dernier, « l’on a assisté à des discours construits à l’avance pour plaire aux princes du moment».

Le conférencier fustige le fait que ce forum qui avait pour thème « Rôle et responsabilité de la jeunesse dans l’édification d’une nation unie, prospère et émergente dans un contexte de lutte contre le terrorisme », n’ait pas été mis à profit pour conscientiser les jeunes afin qu’ils apportent leur contribution à la lutte contre ce phénomène.

M. Dicko suggère pour les prochaines éditions « d’éviter les récupérations politiques et travailler à rassembler les représentants des jeunes sans couleurs politiques».

Agence d’Information du Burkina

cs/ata

Photo : lefaso.net

Burkina : L’opposition accuse le pouvoir d’avoir réduit drastiquement le nombre d’emplois publics

Burkina : L’opposition accuse le pouvoir d’avoir réduit drastiquement le nombre d’emplois publics

Ouagadougou, 24 sept. 2019 (AIB)-L’opposition politique burkinabè a accusé mardi, le gouvernement d’avoir réduit de 47% le nombre d’emplois publics en deux ans, tout en proposant son concours pour «désamorcer la bombe du chômage des jeunes».

«Par rapport à 2017, le MPP a réduit de 47%le nombre de postes à pourvoir cette année dans la Fonction publique par concours directs», a affirmé Amadou Diemdoda Dicko, 4 ème vice-président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition).

Lors du point de presse du Chef de file de l’opposition qu’il a co-animé avec le  président du Parti national des démocrates sociaux (PNDS) Yumanli Lompo, il a relevé que de plus de 11.096 postes en 2017, l’on est tombé à 6.668 postes avant de chuter à 5.892 postes en 2019.

M. Dicko regrette par ailleurs qu’en plus de cette baisse de postes, ce gouvernement de socio-démocrates ne créée «ni des conditions d’auto-emploi ni n’apporte les réformes nécessaires à la formation académique et professionnelle».

L’opposition par leurs voix trouve que la question de l’emploi des jeunes est d’une extrême urgence et constitue une « véritable poudrière » que le parti au pouvoir se doit de traiter avec soin.

MM Dicko et Lompo ont assuré le gouvernement de la disponibilité de l’opposition à s’associer «de bonne foi» à toute réflexion sur la question en vue «de désamorcer cette bombe du chômage des jeunes».

En rappel, pour les 5892 postes à pourvoir cette année par concours direct, 1.247.751 candidatures ont été enregistrées par le ministère de la Fonction publique.

Agence d’information du Burkina

cs/ata

Burkina : Face au terrorisme, Roch Kaboré doit galvaniser la troupe, Opposant

Burkina-Politique-Opposition

Burkina : Face au terrorisme, Roch Kaboré doit galvaniser la troupe, Opposant

Ouagadougou, 24 sept. 2019 (AIB)-L’opposant Amadou Diemdioda Dicko a invité mardi le président du Faso Roch Kaboré, à galvaniser la troupe pour contrer le terrorisme, alors que l’armée traverse une crise de confiance et que des policiers accusent une élite de l’armée de leur refuser des armes de pointe pour participer au combat.

« Le président du Faso (Roch Kaboré) et la hiérarchie militaire doivent travailler à rassurer la troupe et à la galvaniser. L’ennemi travaille à diviser nos combattants et à semer le doute entre eux », a déclaré M. Dicko lors du point de presse du Chef de file de l’opposition au Burkina Faso.

M. Dicko est revenu sur des informations faisant état d’un conflit ouvert entre un chef militaire et sa troupe à Dédougou, sur fond d’accusation de connivence avec les terroristes.

Suite à l’attaque de Toeni dans le nord-ouest du Burkina qui a coûté la vie à 5 militaires, certains de leurs camarades, selon les propos du président du Faso « ont demandé à ce que leur chef de corps soit relevé en considérant qu’il y avait pas beaucoup d’égards à leur endroit ».

A en croire l’opposant, le président du Faso a révélé avoir instruit que ce dernier soit « relevé de ses fonctions et remplacé parce que les éléments qui sont posés sont suffisamment clairs pour ne pas avoir à tourner en rond et se poser des questions ».

C’est dans ce contexte de crise de confiance entre la hiérarchie et la troupe que l’union police nationale(Unapol) selon le conférencier a dénoncé lundi  « des velléités de détournement des armes d’un corps par un autre corps ».

Selon l’UNAPOL cité par le conférencier, « certaines armes réclamées par les unités opérationnelles de la police et acquises par le budget du ministère de la sécurité font l’objet de rétention par  certains de leurs frères d’armes qui refusent leur livraison à la police au motif que celle-ci n’ y a pas droit du fait qu’elle est paramilitaire».

L’opposition a dit regretté ces situations qui viennent s’ajouter au mouvement d’humeur qui s’est éclaté le 23 août 2019 au camp Guillaume Ouédraogo de Ouagadougou, suite à l’attaque du détachement de Koutougou (Nord) qui coûté la vie à 24 soldats le 19 août.

Le Burkina Faso essuie depuis janvier 2016, des récurrentes attaques terroristes dans plusieurs de ses provinces, qui ont entraîné ces deux dernières années des fermetures d’écoles et des déplacements massifs de populations.

Agence d’information du Burkina

cs/ata

Burkina : L’ex parti au pouvoir dit avoir écarté des cadres qui travaillaient à «l’étouffer»

Burkina-Politique-Opposition-Parti-Crise-Sanctions

Burkina : L’ex parti au pouvoir dit avoir écarté des cadres qui travaillaient à «l’étouffer»

Ouagadougou, 24 sept.2019-(AIB)-Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir) a affirmé mardi, avoir sanctionné 27 de ses cadres, car ils travaillaient «à étouffer» le parti.

«Nous avons détecté des militants qui tout en prétendant travailler pour leur parti, travaillent pour des causes étrangères au parti. Nous savons détecter ceux qui veulent étouffer le CDP pour assouvir des ambitions extra CDP. C’est ce que le congrès à fait. On ne peut pas continuer à tolérer des actes de ce genre» a indiqué le 1er vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Achille Tapsoba.

M. Tapsoba s’exprimait mardi à Ouagadougou au cours d’un point de presse, sur les sanctions prises en congrès extraordinaire, dimanche contre 27 cadres dont 17 exclus et 10 suspendus pour un an.

Il leur est reproché entre autres, le refus de reconnaitre et de mettre en œuvre les orientations du président d’honneur (Blaise Compaoré, ndlr), l’action de blocage du fonctionnement et de la liquidation du parti et enfin les actes d’insubordination et les sorties médiatiques portant à l’atteinte et à l’image du fondateur et du parti.

«Les sanctions ne sont que l’aboutissement de tout un processus qui est émaillé des actes d’indiscipline malgré les rappels à l’ordre», a expliqué M. Tapsoba.

Depuis le départ du président Blaise Compaoré, à la suite du soulèvement populaire d’octobre 2014, son parti le CDP traverse une crise de leadership, notamment entre le président du parti Eddie Komboïgo et Kadré Désiré Ouédraogo, à l’orée de la présidentielle de 2020.

Lundi, M. Ouédraogo et l’ancien challenger à la présidence du parti Boureima Badini (exclus dimanche pour 12 mois), ont rendu leurs démissions.

Agence d’information du Burkina

cp/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Malgré la crise interne, l’ex parti au pouvoir assure qu’il ne se disloquera pas 

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Burkina : Malgré la crise interne, l’ex parti au pouvoir assure qu’il ne se disloquera pas 

Ouagadougou, 24 sept.2019 (AIB)-Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir) a assuré mardi, qu’il ne se disloquera pas, malgré la crise qu’il traverse et la démission hier de deux de ses cadres.

«Le parti ne se disloquera pas. Que représentent ces démissions (Kadré Désiré Ouédraogo et Boureima Badini, ndlr) par rapport aux départs de Roch, Salif et Simon ? », s’est interrogé le 1er vice-président du Congrès pour la démocratie et du progrès (CDP) Achille Tapsoba, mardi lors d’un point de presse.

M. Tapsoba réagissait aux démissions lundi de Kadré Désiré Ouédraogo et de Boureima Badini, en désaccord avec la direction du parti, à un an de la présidentielle de 2020.

Il faisait également allusion aux démissions de l’actuel président du Faso Roch Kaboré, du défunt président du parlement Salif Diallo et du président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) Simon Compaoré, du CDP en janvier 2014, avant leur conquête du pouvoir en novembre 2015.

«Nous avons une histoire chargée de départs. Le CDP a souffert du départ de ces baobabs qui ont quitté le parti avec armes et bagages. On s’est retrouvé à terre alors qu’on avait dit que c’était un non évènement. Mais malgré tout, on essaie de vivre à notre manière et de rester dans la bataille politique. Le CDP ne va pas s’écrouler d’un coup», a ajouté Achille Tapsoba.

Depuis le départ du président Blaise Compaoré, à la suite du soulèvement populaire d’octobre 2014, son parti le CDP traverse une crise de leadership, notamment entre le président du parti Eddie Komboïgo et Kadré Désiré Ouédraogo, à l’orée de la présidentielle de 2020.

 

«Depuis qu’il (Kadré Ouédraogo) a été libéré de ses obligations de réserve de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), il ne participe pas aux activités du parti alors qu’il est membre du bureau politique national » a-t-il soutenu.

Kadré Désiré Ouédraogo, ancien Premier ministre du Burkina de 1996 à 2000, a dirigé la commission de la CEDEAO de 2012 à 2016.

En février 2019 à Bobo-Dioulasso (Ouest, 365km), M. Ouédraogo, soutenu par des mouvements de jeunes, a déclaré sa candidature à la présidentielle de 2020, alors que le CDP n’a pas encore investi son candidat.

«Kadré a déjà écarté sa candidature du parti. De ce fait, il s’est écarté lui-même du parti. Personne n’a écarté personne. Nous sommes un parti qui fait de la démocratie à l’interne » a précisé le 1er vice-président», a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

cp/ata

 

 

 

 

Le Cuba souhaite une extension de sa coopération avec le Burkina

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Le Cuba souhaite une extension de sa coopération avec le Burkina

Ouagadougou, 19 sept. 2019 (AIB)-L’ambassadrice de Cuba au Burkina Faso Ana Maria Chongo Torreblanca, en fin de mission, a souhaité mardi, l’extension de la coopération entre le Burkina Faso et son pays.

Ana Maria Chongo Torreblanca, à sa sortie mardi d’une audience avec le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré, a souhaité une extension des relations entre les deux pays, dans «le cadre de la coopération sud-sud, avec impact sur la vie de nos peuples ».

«Le Cuba possède un potentiel énorme dans la formation du capital humain dans les services de santé, l’industrie biopharmaceutique, les sciences techniques générales, l’éducation de base et l’enseignement supérieur», a indiqué Mme Torreblanca.

Pour elle, «le Burkina possède une vaste expérience dans la production de divers matériaux, dans les techniques agricoles pour et dans l’industrie minière». Ces différents potentiels peuvent « générer de nouvelles opportunités entre les deux pays » soutien l’ambassadrice.

Les deux pays entretiennent une relation historique de coopération depuis 1975. Cette coopération bilatérale couvre les domaines de la santé, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et du sport.

Dans le domaine de la santé, 17 médecins cubains exercent au Burkina pour un partage de connaissances et de renforcement de capacités des centres hospitaliers nationaux et régionaux.

Sur le plan sportif, 3 spécialistes de sports cubains prêtent leurs services dans des structures sportives du pays.

Agence d’information du Burkina

hd/ata

LE MONDE EN BREF DU MARDI 24 SEPTEMBRE

LE MONDE EN BREF DU MARDI 24 SEPTEMBRE

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – La Suédoise Greta Thunberg, symbole internationale de la conscience climatique de la jeunesse, s’est heurtée lundi aux réalités de la diplomatie mondiale, son discours brut à la tribune de l’ONU n’ayant pas suscité l’impulsion recherchée chez les dirigeants réunis.

 

LONDRES – Le pionnier des voyagistes, le britannique Thomas Cook, a brutalement fait faillite lundi, contraignant les autorités à lancer un rapatriement sans précédent de quelque 600.000 vacanciers dans le monde, tandis que le sort des plus de 20.000 employés restait incertain.

 

WASHINGTON – Donald Trump a farouchement nié avoir fait pression sur l’Ukraine pour tenter de nuire à son rival politique Joe Biden, balayant la menace d’une procédure de destitution malgré les appels de plus en plus pressants agitant l’opposition démocrate.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – L’ONU a annoncé la création d’un Comité constitutionnel pour la Syrie, premier pas vers un règlement politique du conflit qui reste toutefois très incertain alors que le président Bachar al-Assad apparaît de plus en plus en position de force.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Les dirigeants français, allemand et britannique, Emmanuel Macron, Angela Merkel et Boris Johnson, ont accusé l’Iran d’être « responsable » de l’attaque du 14 septembre contre des installations pétrolières saoudiennes et l’ont exhorté à « s’abstenir de toute nouvelle provocation ».

 

TEHERAN – Le tanker battant pavillon britannique arraisonné en juillet par l’Iran dans le détroit d’Ormuz est désormais « libre de ses mouvements », ont annoncé les autorités iraniennes.

 

BRUXELLES – L’industrie automobile européenne a mis en garde contre les effets catastrophiques d’un potentiel Brexit sans accord, estimant qu’un « no deal » représenterait un « séisme » sur la fabrication de voitures en Europe.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – La réunion sur l’Amazonie organisée à l’ONU a permis de débloquer 500 millions de dollars supplémentaires pour l’Amazonie et les autres forêts tropicales, en l’absence du Brésil, « l’éléphant dans la pièce » selon les mots d’Emmanuel Macron.

 

GENEVE – La République démocratique du Congo va recourir à un second vaccin anti-Ebola dès la mi-octobre, a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS), accusée par l’ONG Médecins sans frontières de « rationner » le vaccin des laboratoires Merck, le seul utilisé à ce jour contre l’épidémie qui a déjà fait plus de 2.100 morts.

 

JERUSALEM – Le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu et son principal rival Benny Gantz se sont entendus lundi soir, à l’issue d’une rencontre avec le président Reuven Rivlin, pour discuter de la formation d’un éventuel gouvernement d’union après des législatives qui n’ont pas réussi à les départager.

 

PARIS – Neuf ans après la révélation du scandale du Mediator, un antidiabétique tenu pour responsable de centaines de morts en France, le procès des laboratoires Servier et de l’Agence du médicament s’est ouvert à Paris pour plus de six mois, devant un tribunal conscient d’un sentiment général d' »impatience » et de « frustration ».

 

ALGER – Deux ex-chefs du renseignement, une personnalité politique, et le frère du président déchu: un procès emblématique s’est ouvert à Blida, en Algérie, après une vague d’arrestations lancée dans le sillage de la démission d’Abdelaziz Bouteflika sous la pression de la rue.

 

NEW YORK – Carlos Ghosn, l’ancien PDG déchu de l’alliance Renault-Nissan, a soldé à l’amiable des poursuites pour accusation de fraude aux Etats-Unis, un accord qui prévoit une amende d’un million de dollars et lui interdit de diriger, pendant dix ans, une entreprise cotée en Bourse aux Etats-Unis.

 

NEW YORK – Plus de six mois après l’immobilisation au sol du Boeing 737 MAX suite à deux accidents ayant fait 346 morts, il n’y a toujours pas de date pour son retour dans le ciel, ont indiqué les autorités américaines.

 

JAKARTA – Au moins 20 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans de nouvelles émeutes qui ont éclaté en Papouasie, province d’Indonésie agitée par des violences depuis la mi-août.

 

LE CAP (Afrique du Sud) – Le prince Harry et son épouse Meghan ont dénoncé les violences faites aux femmes en Afrique du Sud, au tout début de leur tournée officielle en Afrique australe, la première en famille depuis la naissance de leur fils Archie, 4 mois, qui les accompagne.

 

MILAN (Italie) – L’Argentin Lionel Messi, légende du football mondial et du FC Barcelone, a reçu à Milan le prix de meilleur joueur de l’année, déjouant les pronostics qui mettaient le défenseur néerlandais de Liverpool Virgil Van Dijk favori.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Les aristocrates anglais de Downton Abbey, adorés par les amateurs de séries du monde entier, ont fait ce week-end une entrée royale au box-office nord-américain, selon les chiffres définitifs publiés lundi par la société spécialisée Exhibitor Relations.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Une Cour d’appel allemande a estimé que la gueule de bois était une « maladie » alors que la Fête de la bière et ses excès d’alcool bat son plein depuis ce week-end à Munich.

(AFP)

 

Ouagadougou : une agence récompense neuf élèves et quatre enseignants

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Ouagadougou : une agence récompense neuf élèves et quatre enseignants

Ouagadougou, 24 sept. 2019(AIB)-L’agence de suivi et d’accompagnement scolaires (ASASS Africa) a primé samedi, neuf élèves et quatre enseignants pour les efforts fournis durant l’année scolaire 2018-2019.

«Il y a neuf élèves du primaire et du secondaire ainsi que quatre enseignants qui ont été primés ce soir», a affirmé la Directrice générale de l’Agence de suivi et d’accompagnement scolaire (Asass Africa), Madina Sako.

Mme Sako qui s’exprimait samedi soir à Ouagadougou, lors de la remise des lots aux récipiendaires, à la première édition de la nuit de célébration de l’excellence (Asass Africa, cérémonie Awards), a invité les parents à s’engager davantage dans l’éducation scolaire des enfants.

Les récipiendaires ont eu droit à des kits scolaires et à des attestations.

«J’appelle les parents à avoir confiance aux enfants et de prendre la question de l’éducation au sérieux, d’être à l’écoute de leurs besoins et de mettre les moyens nécessaires à leur disposition afin de les rendre meilleurs», a-t- elle indiqué.

Selon la Directrice de Asass Africa, cet évènement a été décidé à la suite de deux années d’exercices afin d’encourager les élèves qui se sont démarqués durant l’année scolaire écoulée, en ayant de très bons résultats.

A l’en croire, ce sont les élèves qui avaient des niveaux relativement bas mais qui ont pu évoluer, par le travail et la persévérance et qui doivent être encouragés.

«Ce soir notre célébration de l’excellence est différente des autres. Nous avons primé des élèves qui ne sont pas forcément les meilleurs au plan national, ni forcément dans leurs établissements, mais des élèves qui avaient des difficultés assez particulières et qui, grâce à notre accompagnement et leur volonté, ont considérablement évolué», a-t- elle expliqué.

Pour Madina Sako, l’initiative est aussi de susciter la motivation et l’émulation auprès des autres élèves et étudiants afin de les amener à emboîter les pas de ceux qui ont été primés ce soir.

«Nous mettons à la disposition des élèves, un réseau d’enseignants compétents et qualifiés pour un service professionnel et qui ont une les meilleures approches pédagogiques», a-t- elle signalé.

Pour Cédric Soulama, élève en classe de 1ère qui a obtenu son Bac, «c’est un satisfécit total car grâce à l’accompagnement de Asass Africa, j’ai pu surmonter les difficultés en cours d’année, ce qui m’a permis d’atteindre mon objectif».

M. Soulama qui s’est réjoui de son prix, a par ailleurs invité ses camarades à redoubler d’efforts dans les bosses et à éviter les grèves qui sont sources de barrières pour une bonne gestion du système éducatif.

Mme Diallo a aussi invité l’initiatrice de cette cérémonie à rester dans la dynamique de transformer l’éducation scolaire au Burkina Faso, car pour elle «Asass Africa permet aux enfants de se surpasser pour être des excellents».

Notons qu’Asass Africa qui a été créée en 2017 au Burkina Faso, apporte un service de soutien scolaire professionnel aux parents, aux familles qui en ont besoin et vise à promouvoir l’excellence ainsi que le leadership en milieux scolaire. Elle dispose d’enseignants qualifiés et formés sur la base pédagogique.

Agence d’information du Burkina

adi/ata

Développement et  politique font les choux gras des quotidiens burkinabè

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Développement et  politique font les choux gras des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 sept. 2019 (AIB) – Les journaux burkinabè abordent, ce mardi, des sujets variés avec toutefois une dominante de ceux liés à la politique et au développement.

«Commission climat pour la région du Sahel : Mobiliser les partenaires autour du plan d’investissement», affiche le quotidien national Sidwaya qui évoque ainsi, la réunion consultative de la commission climat pour la région du Sahel, tenue dimanche dernier à New York aux Etats unis d’Amérique (USA).

Selon le journal, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a coprésidé, avec son homologue du Niger, Mahamoudou Issoufou, la rencontre.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè traite du Fond d’entretien routier au Burkina Faso, signalant que «les voyants sont au vert».

Quant au journal privé Le Pays, il revient sur le Forum national des jeunes (FNJ), tenu la semaine dernière à Bobo-Dioulasso, la capitale économique, se demandant : «Quel impact sur les préoccupations réelles des jeunes ?».

Dans sa rubrique ‘’Révélations’’, le même quotidien informe que Kadré Désiré Ouédraogo et Boureima Badini, deux militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) ont rendu leur démission de la formation politique.

A ce propos, Sidwaya précise que «suspendu, Kadré Désiré Ouédraogo démissionne».

De son côté, L’Observateur Paalga s’interroge : «Jeu de massacre ou opération de salubrité politique ?», avant de rappeler que la crise ouverte au Sein du CDP est entrée dans une nouvelle phase à l’issue du congrès extraordinaire tenu le dimanche 22 septembre à Ouagadougou.

«En effet, statuant sur les problèmes de discipline et de cohésion, l’instance suprême du parti a procédé à l’exclusion de dix-sept cadres et militants du parti…», relate Le confrère.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’, Le Pays donne la parole à Me Stanislas Sankara, vice-président de l’Assemblée nationale et président de l’Union pour la renaissance des partis sankaristes (UNIR/PS, majorité présidentielle).

Celui-ci déclare, à propos de la crise au sein de l’ex-parti au pouvoir, que «je souhaite que ces querelles intestines au sein du CDP puissent définitivement l’imploser».

C’est à juste titre que Le Pays croit savoir que «l’ex-parti au pouvoir se tire une balle dans le pied».

Agence d’information du Burkina

Burkina: 7 morts et des blessés dans un accident de circulation vers Houndé (Ouest)

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Burkina: 7 morts et des blessés dans un accident de circulation vers Houndé (Ouest)

Ouagadougou, 23 sept. 2019 (AIB) – Un accident de circulation survenue dimanche dans la soirée, non loin de Houndé, sur la Route nationale n°1 (RN1- reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso) a fait 7 décès et 6 blessés, a appris l’AIB, lundi de sources concordantes.

Selon des témoins, l’accident s’est produit dimanche aux environs de 19 heures 30 mn à Makognadougou, village situé à une cinquantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, entre un camion-remorque d’immatriculation malienne et un mini car de marque Dina.

Les blessés, précise-t-on, ont été évacués et pris en charge au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Houndé.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archives, juste pour illustrer

Burkina : l’ex parti au pouvoir sanctionne 27 de ses cadres

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 Burkina : l’ex parti au pouvoir sanctionne 27 de ses cadres

 Ouagadougou, 23 sept 2019, (AIB)- L’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès(CDP) a exclu hier dimanche 17 de ses cadres et suspendu dix autres, lors d’un congrès extraordinaire, a appris l’AIB.

Selon le journal en ligne «Lefasonet», l’ex-parti pouvoir(CDP) a ouvert hier dimanche les travaux de son congrès extraordinaire par des suspensions et des exclusions des cadres du parti.

Pour le journal, cette instance intitulée «Relecture des textes fondamentaux du parti», a permis d’examiner les règles dudit parti et de sanctionner certains militants pour des actes d’indisciplines.

D’après lefaso.net, il est reproché aux cadres suspendus d’avoir refusé de reconnaître et de mettre en œuvre les orientations du président d’honneur, de poser les actions de blocage du fonctionnement du parti et de tentative de liquidation du parti.

Le media  signale que les actions concernent des cadres influents  tels que l’ex-ministre de la Justice  Boureima Badini, le président du directoire du CDP au temps de la Transition Léonce Koné, l’ancienne ministre de l’Education nationale Juliette Bonkoungou/ Yaméoho, l’ancien maire central de Bobo Dioulasso, Salia Sanou,  le chargé des affaires  religieuses et coutumières Mohamadi Lamine Kouanda, les maitres de cérémonies Ambroise Tapsoba et  Gnama Paco Drabo , le chargé des mouvements associatifs, Alpha Yago etc.

«Si nous pouvons nous réunir ce matin, c’est parce que la vérité a triomphé hier au palais de justice. (…). Refusant tout dialogue, ils (frondeurs) ont multiplié des sorties médiatiques dans le but de ternir notre image, l’image de notre parti et de porter atteinte à la cohésion de notre parti. Ce qu’ils veulent en réalité, c’est la liquidation pure et simple du parti », a indiqué le président du CDP Eddie Komboïgo, cité par le lefaso.net.

M. Komboïgo fait allusion à la nouvelle saisie de la justice par les cadres qui n’ont pas réussi cette fois-ci, à annuler le congrès.

Depuis l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a évincé le président Blaise Compaoré du pouvoir, son parti le CDP recherche toujours son lustre d’antan.

Les divergences se sont accentuées dans la guerre de positionnement entre le président Komboïgo et l’ancien Premier ministre Kadré Désiré Ouédraogo (candidat déclaré), à l’orée de la présidentielle de 2020.

Lundi, Kadré Désiré Ouédraogo (non sanctionné) et Boureima Badini (suspendu pour 12 mois) ont rendu leurs démissions du CDP, rapportent lefaso.net.

Agence d’information du Burkina

no/ata/ak

Photo : lefaso.net

Le Burkina Faso organise son 5e recensement général, malgré les déplacements de populations

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Le Burkina Faso organise son 5e recensement général, malgré les déplacements de populations

Ouagadougou, 23 sept. 2019 (AIB)-Le Burkina Faso va organiser entre mi-novembre et mi-décembre, le 5e recensement général de sa population, malgré les déplacements causés par les attaques terroristes, a-t-on appris lundi.

«Nous avons estimé que malgré le contexte sécuritaire, il est important d’avoir ce recensement. Nous allons utiliser les agents issus des communes. Nous n’allons pas prendre les gens à Ouagadougou(Centre)  pour envoyer à Dori (Nord). C’est une approche novatrice», a soutenu le ministre de l’Economie et des Finances Lassané Kaboré.

M. Kaboré s’exprimait lundi, lors du lancement officiel du 5e recensement général de la population, prévu du 16 novembre au 15 décembre 2019.

Quelques 18 milliards de FCFA sont mobilisés par l’Etat burkinabè et ses partenaires pour le recensement qui compte 20 mille 916 agents recenseurs dont la formation débute le 30 septembre prochain, a annoncé le Directeur général de l’institut national des statistiques et de la démographie Boureima Ouédraogo.

D’après lui, les technologies de l’information et de la communication notamment les smartphones et les tablettes seront utilisées pour la collecte des données.

Les résultats préliminaires seront disponibles dès février 2020 suivi de la publication et de la diffusion des définitifs courant aout-novembre 2020.

«Ce recensement constitue un pilier central du système de collecte de données statistiques, sociodémographiques et économiques fiables ,indispensables à la conception, à la bonne mise en œuvre des politiques publiques nationales, à la mesures des progrès réalisés et au contrôle  de leur adéquation avec les besoins réels des populations» a indiqué le Premier ministre Christophe Marie  Joseph Dabiré.

Le 5e RGPH  vise à l’actualisation des informations réalisées en 2006, le renouvèlement de la base de sondage, à la production d’indicateurs démographiques, économiques et sociaux fiables, a ajouté le Premier ministre.

Il a aussi précisé que ce recensement permettra la mise à jour des bases de données cartographiques et démographiques pour toutes les circonscriptions administratives par la décentralisation et enfin à l’actualisation des estimations des populations en âge de voter.

Le 4e recensement de 2006 avait estimé la population du  Burkina Faso à  14 millions d’habitants, alors que celui de 1996 avait recensé 10 millions 300 mille habitants.

En 1985, on a dénombré 7 millions 900 cent mille habitants, pendant le  deuxième recensement.

Le premier RGPH a eu lieu en 1975  et les Voltaïques (devenus Burkinabè en 1984) étaient au nombre de 5 millions 600 mille habitants.

Agence d’information du Burkina

cp/ata

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