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Burkina : Face au terrorisme, Roch Kaboré doit galvaniser la troupe, Opposant

Ouagadougou, 24 sept. 2019 (AIB)-L’opposant Amadou Diemdioda Dicko a invité mardi le président du Faso Roch Kaboré, à galvaniser la troupe pour contrer le terrorisme, alors que l’armée traverse une crise de confiance et que des policiers accusent une élite de l’armée de leur refuser des armes de pointe pour participer au combat.

« Le président du Faso (Roch Kaboré) et la hiérarchie militaire doivent travailler à rassurer la troupe et à la galvaniser. L’ennemi travaille à diviser nos combattants et à semer le doute entre eux », a déclaré M. Dicko lors du point de presse du Chef de file de l’opposition au Burkina Faso.

M. Dicko est revenu sur des informations faisant état d’un conflit ouvert entre un chef militaire et sa troupe à Dédougou, sur fond d’accusation de connivence avec les terroristes.

Suite à l’attaque de Toeni dans le nord-ouest du Burkina qui a coûté la vie à 5 militaires, certains de leurs camarades, selon les propos du président du Faso « ont demandé à ce que leur chef de corps soit relevé en considérant qu’il y avait pas beaucoup d’égards à leur endroit ».

A en croire l’opposant, le président du Faso a révélé avoir instruit que ce dernier soit « relevé de ses fonctions et remplacé parce que les éléments qui sont posés sont suffisamment clairs pour ne pas avoir à tourner en rond et se poser des questions ».

C’est dans ce contexte de crise de confiance entre la hiérarchie et la troupe que l’union police nationale(Unapol) selon le conférencier a dénoncé lundi  « des velléités de détournement des armes d’un corps par un autre corps ».

Selon l’UNAPOL cité par le conférencier, « certaines armes réclamées par les unités opérationnelles de la police et acquises par le budget du ministère de la sécurité font l’objet de rétention par  certains de leurs frères d’armes qui refusent leur livraison à la police au motif que celle-ci n’ y a pas droit du fait qu’elle est paramilitaire».

L’opposition a dit regretté ces situations qui viennent s’ajouter au mouvement d’humeur qui s’est éclaté le 23 août 2019 au camp Guillaume Ouédraogo de Ouagadougou, suite à l’attaque du détachement de Koutougou (Nord) qui coûté la vie à 24 soldats le 19 août.

Le Burkina Faso essuie depuis janvier 2016, des récurrentes attaques terroristes dans plusieurs de ses provinces, qui ont entraîné ces deux dernières années des fermetures d’écoles et des déplacements massifs de populations.

Agence d’information du Burkina

cs/ata

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