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Covid-19: le sort du Fasofoot saison 2019-2020, connu lundi

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 Covid-19: le sort du Fasofoot saison 2019-2020, connu lundi

 Ouagadougou, 1er mai (AIB) – La Fédération burkinabè de football (FBF) a convoqué dans un communiqué parvenu à l’AIB, un comité d’urgence pour le lundi 4 mai prochain, les dirigeants du football burkinabè, pour décider du sort réservé à la saison sportive 2019-2020 du Fasofoot, dont les compétitions sont à l’arrêt depuis l’apparition de la Covid-19 au mois de mars.

 Sont attendus à cette rencontre d’urgence au Centre technique national ce lundi 4 mars, le président du comité exécutif de la FBF, le 1er vice-président de la FBF, le vice-président chargé des finances, le Secrétaire général de la FBF, le Secrétaire exécutif du Département des compétitions nationales, le président de la Ligue du centre de football représentant les ligues régionales et Rahimo FC répondant au nom des clubs.

« Ce comité d’urgence devra décider au plus vite, de la suite à donner aux compétitions de la saison, compte tenu de la situation et des événements en cours. (Confinement, quarantaine, couvre-feu) », peut-on lire dans le communiqué fédéral.

Interrompu à la 24ème journée soit à 6 journées de la fin, le championnat national de D1 tout comme la coupe du Faso stoppée au stade des quarts de finale avec 7 matches en souffrance, sont incertains et ne permettent pas de désigner à terme, les représentants du Burkina Faso en campagnes africaines des clubs.

Il en est de même pour les désignations des équipes championnes ou des montées et des descentes en divisions supérieures et inférieures dans les autres compétions organisées par la FBF, comme le football féminin, le football des catégories jeunes la D3, et la D2 bien que cette dernière ait été conclue dans les délais.

« En tant qu’instance statutaire de la fédération burkinabé de football chargée de traiter toutes les affaires nécessitant d’être réglées entre deux sessions de l’Assemblée Générale, le comité d’urgence est appelé à la rescousse, conformément à l’article 39 du statut de la FBF », explique le communiqué de la FBF.

Il a par ailleurs ajouté que cela « permettra à la FBF, de répondre promptement aux injonctions de la CAF (Confédération africaine de football) qui souhaite voir l’ensemble des fédérations africaines de football affiliées, lui communiquer officiellement avant la date butoir du 5 mai, toute décision de poursuivre ou d’annuler les compétions de la saison 2019 -2020 et de préciser la stratégie envisagée pour finaliser le processus ».

C’est la première fois qu’une situation sanitaire bloque toutes les compétitions sportives au Burkina Faso. Il manque donc de texte en la matière pour donner suite aux compétitions.

Actuellement à 6 journées de la fin du Fasofoot c’est Salitas FC qui est en tête. Le RCK (15e sur 16) et l’AS Police (16e) ferment la marge. Le championnat D2 est allé à son terme et c’est Léopards de Saint-Camille de Ouagadougou et Vitesse FC de Bobo-Dioulasso qui montent en D1.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

Le Burkina a fini la construction de la station au sol de son premier satellite

1. Pr Frédéric Ouattara : «La station au sol va nous permettre de contrôler et d’accéder aux données des satellites».

Le Burkina a fini la construction de la station au sol de son premier satellite

Koudougou 1er mai 2020 (AIB)-La station au sol du premier satellite burkinabé, Burkina Sat1, en construction au sein de l’Université Norbert Zongo, est en état de marche, a appris l’AIB jeudi auprès de son concepteur, le physicien spatial Pr Frédéric Ouattara.

Le projet de construction du premier satellite burkinabé se porte bien. Et avance, pas à pas. L’assurance a été donnée, le jeudi 30 avril 2020, par le physicien spatial et porteur du projet, Pr Frédéric Ouattara, au cours d’une visite à l’Université Norbert Zongo (UNZ).

Les techniciens ont monté les différents éléments des émetteurs et récepteurs radios UHF et VHF et les ont fixé à un aimant de 5 mètres de hauteur, en haut du Bâtiment C, un immeuble R+2.

«Avec ces antennes, nous pourrons mieux contrôler l’espace couvert par la station au sol, ensuite regarder, traquer et interroger tous les satellites qui passent», a précisé Pr Frédéric Ouattara.

Un secteur radio, relié aux deux antennes, captera les signaux satellitaires qui seront transmis automatiquement à l’unité centrale, a expliqué l’expert. Le dispositif sera alimenté avec des panneaux solaires pour supplier la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), en cas de délestage.

2. Les antennes, reliées à une radio, capteront les signaux satellitaires.

Des pourparlers sont en cours avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) pour avoir une fréquence.

L’une des salles de l’immeuble accueille la station au sol. Il y est disposé un appareil pour l’acquisition de mesures, une unité centrale, un écran de contrôle.

L’écran de contrôle permet de voir les satellites qui passent, a expliqué Pr Ouattara. Avec ce dispositif, «la station au sol fonctionne», a indiqué le physicien spatial, par ailleurs président de l’UNZ.

La station au sol va permettre au physicien, Pr Frédéric Ouattara et à son équipe, de contrôler et d’accéder aux données de Burkina Sat1 et des autres satellites envoyés dans le monde qui passent au-dessus de Koudougou (100km, Centre-ouest).

Prévue pour fin février 2020, l’installation de la station au sol de Burkina Sat1, a connu un retard pour cause du Covid-19.

Les équipements ont été reçus courant février, l’équipe a du arrêter les travaux en attendant d’y voir un peu plus clair. Déjà en retard d’au moins un mois et demi, elle a décidé de monter les appareils afin d’effectuer les tests de la station au sol, au nombre de cinq, dans une dizaine de jours, foi du porteur du projet.

Pr Frédéric Ouattara a estimé que ce retard n’aura pas un grand impact sur la suite du projet.

«On peut travailler à distance. On a déjà finalisé la partie technique. Ce qui reste, c’est plus un travail intellectuel. Il nous reste à lancer le marché pour l’acquisition des éléments identifiés, afin de commencer à construire le CubeSat qui aura une caméra thermique à son bord », a-t-il signifié.

Des négociations sont en cours pour trouver un lanceur. Avec l’aide des Nations-unies, le Japon permet aux pays du tiers monde comme le Burkina Faso, de lancer leurs satellites.

En rappel, le Pr Fréderic Ouattara a été sacré meilleur physicien spatial de l’Afrique en 2018.

Agence d’information du Burkina

Djakaridia SIRIBIE

Crédit photos : Département de la Communication de l’UNZ

 

Burkina : 25 013 ordinateurs seront subventionnés à 60% au profit des étudiants

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Burkina : 25 013 ordinateurs seront subventionnés à 60% au profit des étudiants

 Ouagadougou, 1er Mai 2020 (AIB)-Le gouvernement va subventionner à hauteur de 60%, 25 013 ordinateurs au profit des étudiants, a annoncé jeudi le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Pr Alkassoum Maïga.

Selon le ministre Alkassoum Maiga une partie des ordinateurs subventionnés à 60% soient 10 013 ordinateurs, seront acquis grâce à l’opération ‘’un étudiant-un ordinateur’’ qui va coûter un peu moins de deux milliards de FCFA.

Il a expliqué que l’opération est inscrite dans le programme du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré qui vise à permettre aux étudiants de niveau, d’acquérir leur premier ordinateur.

L’étudiant qui prend une machine qui coûte 150 000 FCFA, va payer 60 000FCFA (40%) et l’Etat paye 90 000FCFA (60%), a-t-il indiqué, en précisant que la subvention reste plafonnée à 100 000 FCFA.

La seconde partie des ordinateurs, soient les 15000 ordinateurs, sera acquis dans le cadre du projet d’appui à l’enseignement supérieur de la Banque Mondiale.

A cet effet, le ministre a annoncé que 8000 ordinateurs seront disponibles cette année et les 7000 autres l’année prochaine.

«L’étudiant peut décider de prendre un prêt dans les Banques pour payer ses 40% qu’il soit boursier ou bénéficiant du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) (et cela) à des taux d’intérêts assez étudiés» a-t-il expliqué.

Pour l’opérationnalisation, le Pr Maiga a déclaré que dans chaque université, les prestataires doivent avoir des équipes qui vont s’occuper de la distribution des ordinateurs sur lesquels seront gravés le logo présidentiel : un étudiant-une machine «pour éviter les spéculations».

Pour s’inscrire au programme, l’étudiant devra figurer sur la base de données des Instituts d’enseignement supérieur et de recherche (IESR).

Il doit disposer d’une carte nationale d’identité valide ou d’un passeport valide, avoir une carte d’étudiant ou une attestation d’inscription de l’année en cours dans l’IESR et verser sa part contributive du coût d’acquisition de l’ordinateur portable.

Selon le ministre, le programme sera élargi aux personnels des universités et aux enseignants du ministère en charge de l’éducation nationale.

Toutefois Pr Maïga précisé que ces derniers ne sont pas concernés par la subvention mais qu’ils peuvent avoir des facilités de payement à travers leurs salaires.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

Photo : DCPM de l’Enseignement supérieur

 

Komondjari : 200 femmes vulnérables reçoivent des vivres du gouvernement

Komondjari : 200 femmes vulnérables reçoivent des vivres du gouvernement

Gayérie, 30 avril 2020 (AIB)-200 femmes vulnérables de la Komondjari qui ont reçu mercredi, dix tonnes de vivres du gouvernement, ont saisi l’occasion pour poser le problème de la grave pénurie d’eau qu’elles vivent.

 Lors du forum régional des Femmes à Fada N’Gourma, organisé dans le cadre de la commémoration du 8 mars 2020, la Coordination provinciale des Femmes de la Komondjari a reçu 100 sacs de 50kg de riz et 100 sacs de 50kg de maïs.

Ce don du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire est destiné aux femmes vulnérables de sa localité.

La Coordination provinciale des Femmes de la Komondjari sous la tutelle de Noumpoa Traoré, a procédé à la distribution de ces vivres le mercredi 29 avril 2020 en présence d’une délégation de l’Administration locale avec à sa tête, le Secrétaire Général de la province Adama Koussoubé, représentant le Haut-commissaire.

Noumpoa TRAORE, coordinatrice provinciale des Femmes a travaillé en tandem avec la Direction provinciale de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire de la Komondjari pour identifier les deux cents (200) bénéficiaires. Chaque bénéficiaire est rentrée avec 25kg de riz et 25kg de maïs.

Ces femmes, par le truchement de leurs représentantes, ont profité de l’opportunité pour exprimer leurs cris de cœur aux autorités administratives.

Ainsi, Sadiatou Lompo, Coordinatrice communale des Femmes de Gayéri a soutenu que les femmes de sa localité souffrent énormément de la pénurie d’eau. Car, des femmes passent 2 à 3 jours sans obtenir une seule goutte d’eau à la fontaine.

Celle de Tankoualou souligne que beaucoup de femmes accouchent sans être assistées par un personnel de santé avec la fermeture du Centre de Santé et Promotion Sociale(CSPS) de leur village, laquelle fermeture a été imposée par les terroristes.

Adama Koussoubé a promis de transmettre à qui de droit leurs préoccupations.

Agence d’information du Burkina

Kanlièyama Aboubakar COMBARY (Collaborateur)

 

Zoundwéogo/Covid : Une compagnie minière fait un don de 8 millions de FCFA à Gogo

Zoundwéogo/Covid : Une compagnie minière fait un don de 8 millions de FCFA à Gogo

Manga, 30 avril 2020 (AIB)-La compagnie minière canadienne B2Gold Corp, présente dans la commune de Gogo à travers sa filiale Kiaka Gold SARL, a remis vendredi des dons en espèces et en nature d’une valeur de 8 millions de FCFA pour lutter contre le Covid-19.

Le geste de B2Gold Corp contre le Covid-19 à l’endroit des formations sanitaires et aux communautés de la commune de Gogo, se décline en matériel (7,5 millions de FCFA) et en ressources financières (500 mille FCFA) pour la sensibilisation.

Le matériel est composé de gels hydro-alcooliques, de kits de lave-mains, de cache-nez, d’eau de javel, de gants, de savon liquide, de thermomètre frontal, de savon et de masques médicaux.

«Ce don tombe à point nommé parce qu’on en avait vraiment besoin, pour nous même mais aussi pour les communautés», s’est réjoui L’Infirmier chef de poste (ICP) du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Kiaka, Tibiou Apiou.

D’après lui, «ce geste salvateur» à renforcer l’équipement du personnel de santé et des populations dans le cadre de la riposte contre le Covid 19.

Tibiou Apiou a ajouté que le financement obtenu pour la sensibilisation est une aubaine, en ce sens qu’il va permettre aux agents affectés à la tâche auprès des communautés, «d’engranger des résultats probants».

Le maire de Gogo Bernard Bouda a loué la « franche collaboration» entre la société minière et les communautés du ressort de sa municipalité.

«Nous sommes contents de ce que la mine a fait pour nous en cette période difficile et nous ne pouvons que lui dire merci», a confié l’édile.

Le surintendant des relations avec les communautés, Ousmane Bakoué, a fait la genèse du don qui est parti d’une expression de besoin des CSPS de Kiaka et de Koppelin situés dans la localité d’intervention de la mine.

«Cela avait fait aussi l’objet d’une discussion au sein de notre équipe restreinte qui gère les relations avec les communautés», a noté M. Bakoué.

Il assure que l’action de son entreprise, répond surtout à l’appel à la solidarité et au sursaut patriotique lancé par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, pour la lutte contre le Covid 19 au Burkina Faso.

Tout en invitant les bénéficiaires à un bon usage des biens acquis,  Ousmane Bakoué a souhaité que l’épidémie du coronavirus soit rapidement enraillé aussi bien au Burkina Faso que dans le reste du monde.

La compagnie minière canadienne B2Gold Corp intervient à Gogo notamment à Nagrigré à travers sa filiale Kiaka Gold SARL. A travers ses programmes d’investissement communautaire, la mine appuie la municipalité dans ses diverses actions de développement.

Le Burkina Faso enregistre à la date du 29 avril, 645 cas confirmés dont 506 guérisons, 96 patients en soins et 43 décès.

La région du Centre-sud dont relève Gogo, a comptabilisé deux cas à Saponé et à Manga, tous guéris.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

 

 

LE MONDE EN BREF DU 1ER MAI 2020

LE MONDE EN BREF DU 1ER MAI 2020

 

PARIS – La pandémie du nouveau coronavirus a fait plus de 230.00 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 19h00 GMT.

 

Les Etats-Unis sont le pays le plus lourdement touché avec 62.906 décès. Viennent ensuite l’Italie avec 27.967 morts, le Royaume-Uni avec 26.711 morts, l’Espagne avec 24.543 morts et la France avec 24.376 morts.

 

BRUXELLES – Le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a reculé de 3,8% au premier trimestre, son repli le plus important depuis la création de la monnaie unique en 1999, selon une première estimation jeudi de l’Office européen des statistiques Eurostat. Ce recul est dû aux mesures de confinement liées au Covid-19 largement mises en place en mars par les Etats membres.

 

PARIS – L’économie française est officiellement en récession et s’est contractée de 5,8% au premier trimestre, du fait notamment du confinement en place depuis la mi-mars pour endiguer la pandémie de Covid-19, selon une première estimation dévoilée jeudi par l’Institut national de la statistique (Insee). C’est la baisse la plus forte dans l’historique des évaluations trimestrielles du PIB français depuis leur début en 1949.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Face au cataclysme économique déclenché par la pandémie de coronavirus, la Banque centrale européenne s’est dite « prête » jeudi à renforcer son programme d’urgence et à le prolonger au-delà de la fin 2020, après sa série de mesures exceptionnelles prises depuis mars.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a dit jeudi envisager des taxes punitives contre la Chine après avoir vu des éléments lui permettant de penser que le nouveau coronavirus proviendrait d’un laboratoire chinois à Wuhan récemment accusé de manque de transparence.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni, deuxième pays le plus touché par le nouveau coronavirus en Europe avec 26.711 morts, a « passé le pic » de l’épidémie, a affirmé jeudi le Premier ministre Boris Johnson, promettant un plan de déconfinement la semaine prochaine.

 

MOSCOU – Le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a annoncé jeudi avoir été testé positif au nouveau coronavirus et se placer en isolement, lors d’une visioconférence diffusée à la télévision. Son adjoint, le vice-Premier ministre Andreï Belooussov, devient Premier ministre par intérim, a annoncé le Kremlin.

 

GENEVE – Plus de 130 thérapies sont à l’étude dans le cadre de la recherche contre le Covid-19, a indiqué jeudi la Fédération internationale de l’industrie du médicament (IFPMA).

 

WASHINGTON – Les services de renseignement américains ont annoncé jeudi être parvenus à la conclusion que le nouveau coronavirus n’avait pas été créé par l’Homme ou modifié génétiquement, démentant ainsi des rumeurs qui circulent largement aux Etats-Unis.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Les autorités new-yorkaises enquêtaient jeudi sur une entreprise de pompes funèbres de Brooklyn, après que la police eut retrouvé devant l’entrée des dizaines de corps en décomposition entreposés dans des camions.

 

NATIONS UNIES – La militante suédoise contre le réchauffement climatique Greta Thunberg a mis sa célébrité au service de l’Unicef afin de protéger les enfants contre la pandémie de Covid-19 en lui offrant 100.000 dollars, selon un communiqué publié jeudi par l’agence onusienne.

 

BERLIN – Le gouvernement allemand a annoncé jeudi l’interdiction totale sur son territoire des activités du mouvement chiite libanais Hezbollah, réclamée par les Etats-Unis et Israël, et il a ordonné des perquisitions dans plusieurs mosquées.

 

TRIPOLI – Le Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen qui siège à Tripoli a rejeté jeudi la trêve unilatérale annoncée par son rival, le maréchal Khalifa Haftar, qui tente depuis un an de s’emparer de la capitale.

 

LE CAIRE – Dix soldats ont été ou tués ou blessés dans une explosion qui visait un véhicule blindé dans le Nord-Sinaï, a annoncé jeudi l’armée égyptienne.

 

DAMAS – Des hélicoptères israéliens ont tiré des missiles sur le sud de la Syrie, ont affirmé les médias étatiques syriens dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques jours après des raids similaires imputés à l’Etat hébreu.

 

BANGUI – Au moins 25 personnes, dont 21 civils, ont péri dans des combats entre factions rebelles rivales dans le nord-est de la Centrafrique.

 

BAMAKO – Les forces de sécurité maliennes ont commis 101 exécutions extrajudiciaires entre le 1er janvier et le 31 mars, a affirmé jeudi la Mission de l’ONU au Mali, la Minusma. La Minusma accuse également l’armée nigérienne d’une trentaine d’exécutions extrajudiciaires commises sur le territoire malien pendant la même période.

 

MEXICO – Le chanteur, acteur et compositeur mexicain Oscar Chavez, connu pour son engagement social et politique, est mort jeudi à Mexico à 85 ans après avoir présenté des symptômes d’infection au Covid-19, a annoncé le secrétariat à la Culture.

 

PARIS – Le musicien nigérian Tony Allen, batteur et créateur de l’afrobeat aux côtés du son compatriote Fela Kuti, est décédé jeudi à Paris à 79 ans, a déclaré à l’AFP son manager.

 

BOMBAY (Inde) – L’acteur Rishi Kapoor, connu pour ses rôles dans des comédies romantiques à succès du cinéma indien, est mort jeudi à l’âge de 67 ans des suites d’une leucémie, a-t-on appris auprès de sa famille.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – L’acteur américain Harrison Ford (« Indiana Jones », « Star Wars »), un habitué des mésaventures aéronautiques, a traversé une piste d’atterrissage à bord d’un petit avion en Californie au moment où un autre appareil décollait. Pas de victimes, pas de dégâts, mais une enquête a été ouverte.

(afp)

 

 

Gestion du coronavirus au Burkina: Le coordonnateur Martial Ouédraogo emporté par des contrevérités

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Gestion du coronavirus au Burkina: Le coordonnateur Martial Ouédraogo emporté par des contrevérités

Ouagadougou, 30 avril 2020 (AIB) – Le coordonnateur national de la lutte contre la maladie à coronavirus (Covid-19), Pr Martial Ouédraogo a été limogé mercredi en conseil des ministres dans un contexte de contrevérités liées au décès du député de l’opposition Rose Marie Compaoré.

Selon le porte-parole du gouvernement Remis Fulgance Dandjinou, le conseil des ministres a entendu la ministre de la Santé Dr Léonie Claudine Sorgho/Lougue sur le décès de la députée de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) Rose Marie Compaoré.

«Au regard des éléments fournis par le ministre sur cette situation d’extrême gravité, le conseil a demandé qu’un nouveau coordonnateur national soit nommé», a-t-il déclaré devant la presse nationale et internationale.

Le Pr Martial Ouédraogo est limogé quelques jours après que son ministre de tutelle Dr Léonie Claudine Lougue/Sorgho ait déclaré que «ses collaborateurs» l’«ont fait mentir» en ne mettant pas en œuvre ses instructions.

Ces instructions étaient la désinfection du domicile de la défunte et une visite de médecins à la famille de la défunte.

Mais la ministre a été mise en porte à faux par le mari de la défunte car elle a affirmé le 21 mars dernier devant les députés, que ses deux actes avaient été posés.

«Je n’ai jamais été approché ni rencontré par un envoyé ni un technicien du ministère. Depuis le décès jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas vu une équipe technique venu désinfecter ma cour», a renchéri l’époux  Amado Compaoré sur la télévision BF1.

Présentée comme la première victime du Covid-19, Amado Compaoré ne reconnait pas que son épouse soit décédée de cette maladie comme l’avait affirmé le Pr Martial Ouédraogo.

Devant la presse mercredi, le ministre Dandjinou affirme que «le conseil a demandé que les investigations se poursuivent afin que l’entièreté de la question lui soit présentée pour des décisions qui siéent».

Ce jeudi en conférence de presse, l’UPC, par la voix de son 2è vice-président Adama Sosso, a invité le gouvernement à démettre la ministre de la Santé et à «présenter des excuses officielles devant la représentation nationale et à tout le peuple burkinabè».

Le Dr Brice Bicaba, directeur du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) assure l’intérim de la coordination nationale de la lutte contre le Covid-19.

A la date du 28 avril 2020, le Burkina Faso enregistre 641 cas confirmés au Covid-19 dont 253 femmes et 388 hommes.  Parmi ces derniers, 498 sont guéris et 43 décédés.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo archives SIG

 

 

Burkina : En cas de report de la présidentielle, quid du mandat de Roch Kaboré ?

Burkina : En cas de report de la présidentielle, quid du mandat de Roch Kaboré ?

Ouagadougou, 30 avril 2020 (AIB)-L’enseignant en droit public Pr Djibrina Ouédraogo s’est interrogé jeudi, sur le sort qui sera réservé au mandat du président Kaboré et sur la légitimité du gouvernement actuel, en cas de report du double scrutin du 22 novembre 2020, à cause du Covid-19.

«Si on est d’accord pour dire qu’on reporte les élections (…) quel est le sort du mandat du président du Faso ? (…) Est-ce qu’on considère que le mandat en cours, continue ou est-ce qu’on donne en quelque sorte, un lenga (bonus) au président du Faso ? (…) ou est-ce qu’on s’engage dans un autre mandat ?», s’est interrogé jeudi Pr Djibrina Ouédraogo.

L’enseignant-chercheur en droit public à l’Université Joseph Ki-Zerbo a immédiatement précisé, que «la Constitution n’a rien prévu» devant cette «question coriace».

Pr Djibrina Ouédraogo s’exprimait lors d’une rencontre organisée par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), avec pour thème : «Impact du Covid-19 sur le processus électoral (du 22 novembre 2020) : les scénarios possibles».

L’une des options relevées par le chercheur, est la révision de la Constitution pour prendre en compte, les réalités du moment.

Seulement, la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance interdit la révision de la Constitution et du Code électoral, à six mois d’un scrutin, a indiqué Monsieur Ouédraogo.

Toutefois, au cas où la révision sera actée, l’enseignant dit craindre l’ouverture de la boîte de Pandore.

«Dans cinq ans, un président qui ne veut pas quitter le pouvoir, met en place une situation de crise. Voilà on dit au nom de cette situation de crise, la Constitution a dit qu’on peut reporter les élections. Et vous savez qu’avec les politiciens, tout est possible», a-t-il expliqué.

Djibrina OUEDRAOGO, 30/04/2020, par Ismaël Nabolé/burkina24

Une autre solution est la mise en place d’une Transition.

Mais celui qui se définit comme «un mécanicien du droit», trouve que cela sera «inconstitutionnel, puisque la Constitution ne prévoit pas cette possibilité».

«Vouloir fabriquer une Transition» comme en 2015, reviendrait d’abord à modifier la Constitution avec en sus, les modalités d’organisation de cette Transition à définir, a-t-il affirmé.

Selon Pr Djibrina Ouédraogo, «la balle sera surtout dans le camp du Conseil Constitutionnel. (Car) En tant qu’organe régulateur du fonctionnement des institutions, il est appelé justement à intervenir, lorsqu’il y a un vide juridique ou une situation chaotique».

En ce qui concerne la question de la légitimité du gouvernement en cas de report du double scrutin du 22 novembre 2020, M. Ouédraogo n’y voit pas de problème, car la Constitution en son article 81, autorise la prolongation du mandat des députés d’une année, en cas de situation de force majeure.

«Dans notre régime, le gouvernement doit être en quelque sorte, le reflet de la majorité au Parlement. Si on reporte les élections présidentielles, on choisit de maintenir la majorité parlementaire. Et cette majorité va continuer de travailler avec le gouvernement qui lui est adossé», s’est-il justifié.

De l’avis de l’enseignant, la formation d’un gouvernement d’union nationale ne rencontre aucun problème juridique, car il est dit dans la Constitution que le président du Faso choisit ses ministres sur proposition du Premier ministre.

En début de communication, le Professeur s’est appesanti sur les obstacles matériels et financiers qui menacent le respect du calendrier électoral.

D’après lui, l’arrêt de l’enrôlement entraînera certainement un retard et les mesures barrières ne permettront pas de réunir plus de 50 personnes lors des meetings.

Il a ajouté que le Burkina Faso qui consentit déjà d’énormes sacrifices, dans la lutte contre le terrorisme et le Covid-19, aura du mal à dégager encore 100 milliards de FCFA pour les élections.

En raison du Covid-19, les bailleurs de fond vivent présentement des récessions économiques et pourraient ne pas contribuer à la hauteur des attentes du Burkina Faso, a également avancé Pr Djibrina Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

Photos Djibrina OUEDRAOGO et Roch KABORE:  burkina24.org

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/Coronavirus: Bobo-Dioulasso rouvre vendredi, ses marchés fermés

Burkina Faso-Coronavirus-Déclaration

Burkina/Coronavirus: Bobo-Dioulasso rouvre vendredi, ses marchés fermés

Ouagadougou, 30 avril 2020 (AIB) – Le gouverneur des Hauts-Bassins, Antoine Atiou a annoncé, ce jeudi, la réouverture demain vendredi, des marchés de la ville de Bobo-Dioulasso fermés le 30 mars dernier pour freiner la propagation de la maladie à coronavirus (Covid-19).

Dans un communiqué public ce jeudi dont l’AIB a reçu copie, le gouverneur de la région des Hauts Bassins Antoine Atiou informe «la population de la région et particulièrement les commerçants des marchés fermés de la ville de Bobo-Dioulasso de la réouverture de ces marchés le vendredi 1er mai 2020».

La réouverture, selon le communiqué, «fait suite aux différentes rencontres tenues au niveau régional, provincial et communal aux cours desquelles les commerçants ont pris des engagements quant au respect des mesures édictées par le ministère de la santé».

22 marchés de la ville de Bobo-Dioulasso ont été fermés le 30 mars dernier par les autorités de la région pour freiner la propagation du Covid-19.

La réouverture des marchés est annoncée alors que depuis le 23 avril dernier, Bobo-Dioulasso n’a pas connu de cas positifs au Covid-19.

Pour autant, le gouverneur rappelle «que ces marchés pourraient être fermés à nouveau en cas de non-respect des engagements pris».

A la date du 28 avril 2020, le Burkina Faso enregistre 641 cas confirmés au Covid-19 dont 253 femmes et 388 hommes.  Parmi ces derniers, 498 sont guéris et 43 décédés.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina /Covid-19: Des hommes d’affaires offrent du matériel de protection d’une valeur de 1,5 million FCFA

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Burkina/Covid-19: Des hommes d’affaires offrent du matériel de protection d’une valeur de 1,5 million FCFA

Ouagadougou, le 30 avril 2020 (AIB) – Le club des hommes d’affaires franco-burkinabè a offert hier mercredi un lot de matériels de protection contre le Covid-19 aux commerçants des marchés et yaars de Ouagadougou. Lit- on dans Sidwaya du jour.

Touchés par les effets du Covid-19, les hommes d’affaires franco-burkinabè ont offert du matériel de protection aux commerçants des marchés et yaars de Ouagadougou.

Le don est composé de savon et de matériel de protection d’une valeur de 1.500.000 F CFA.

Selon le porte-parole du club, Arnaud Bouhier, toutes leurs activités sont impactées.

«Conscients de cela, nous avons pensé à apporter notre soutien au maire de Ouagadougou, afin qu’il puisse appuyer les commerçants des marchés et yaars en matériel de protection», a-t-il indiqué.

  1. Bouhier a saisi l’occasion pour traduire la compassion de son organisation au peuple burkinabè qui traverse actuellement un dur moment des faits du Covid-19.

En rappel, depuis le 9 mars, le Burkina Faso  compte 641 cas confirmés, 498 guérisons et 43 décès.

Agence d’information du Burkina

 ES/ak

 

 

 

 

 

Burkina: 848 329 personnes déplacées internes accueillies dans 200 communes

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Burkina: 848 329 personnes déplacées internes accueillies dans 200 communes

 Ouagadougou, 30 avril 2020 (AIB) – A la date du 22 avril 2020, le Burkina Faso enregistre 848 329 Personnes déplacées internes (PDI) installées dans 200 communes à travers le pays, a déclaré mercredi la ministre en charge de l’Action sociale, Laurence Ilboudo/Marshall.

La ministre en charge de l’Action sociale Laurence Ilboudo a fait mercredi au terme du conseil des ministres,  le point de l’assistance apportée aux PDI qui, à la date du 22 avril 2020, s’élevaient selon elle, à 848 329 personnes accueillies dans 200 communes.

Selon Mme Ilboudo, les PDI bénéficieront des mesures sociales prises par le chef de l’Etat dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus (Covid-19).

Il s’agit des abris et matériels de survie, de la sécurité alimentaire, de la nutrition, de l’accessibilité à l’eau, à l’hygiène, à l’assainissement et à la protection.

Les personnes vulnérables comme les enfants en situation de rue, les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, seront aussi bénéficiaires de ses mesures sociales.

Laurence Ilboudo a aussi expliqué que 3 000 ménages bénéficieront chacun de 20 000 FCFA par mois, pendant trois mois, en plus de l’assistance alimentaire.

Cependant selon la ministre, il est envisagé que la mesure basée uniquement dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso soit étendue pour atteindre 50 000 ménages.

Mme Ilboudo a aussi évoqué l’augmentation de crédit aux femmes du secteur informel de l’ordre de 3 milliards de FCFA, conjuguée à l’allègement du remboursement de celles qui en ont déjà contracté.

585 détenus libérés à titre exceptionnel ont bénéficié de frais de transport pour regagner leur domicile ainsi que 15 mille FCFA pour leur “kit de dignité” et d’une ration de trois mois de vivres a indiqué Laurence Ilboudo.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak 

Photo : Le Pays

 

 

Le limogeage du Pr Martial Ouédraogo, commenté par la presse burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Le limogeage du Pr Martial Ouédraogo, commenté par la presse burkinabè

Ouagadougou, 30 avril 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce jeudi matin commentent largement l’actualité liée à la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment le limogeage du Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur national de la gestion de la maladie.

«Gestion du Covid-19 au Burkina: Pr Martial Ouédraogo démis de ses fonctions de coordonnateur du comité national», affiche le journal privé Le Quotidien qui renseigne que la décision de limoger le Pr Ouédraogo a été rendue publique, hier mercredi, à l’issue de l’hebdomadaire conseil des ministres.

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya, pour sa part, met en exergue: «Lutte contre le Covid-19: Le coordonnateur Martial Ouédraogo limogé».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore: «Affaire décès députée Marie Rose Compaoré: Martial Ouédraogo congédié, Brice Bicaba à l’intérim».

Le journal fait remarquer que «c’est la première victime de la gestion chaotique de la crise sanitaire que vit le Burkina Faso depuis l’apparition du premier cas, le 9 mars dernier».

Aujourd’hui au Faso croit savoir que le Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur de la riposte à la pandémie de coronavirus a été démis de ses fonctions suite aux dernières révélations parues dans la presse cette semaine.

Et de rapporter la déclaration du ministre de la communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, selon laquelle «la situation sur le décès de la députée Marie-Rose Compaoré est suffisamment grave. Au regard de ce que la ministre de la Santé nous a présenté, le gouvernement a jugé nécessaire de prendre cette décision  de démettre le Pr Martial Ouédraogo de ses fonctions, en attendant le rapport des investigations».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, s’interroge : «limogeage Pr Martial Ouédraogo: un bouc émissaire pour expier les péchés de tous ?».

Selon le confrère, «au-delà du limogeage du Pr Ouédraogo, il faut que les autorités politiques et sanitaires, à commencer par le président du Faso et la ministre de la Santé, fassent un diagnostic sans complaisance des deux premiers mois de lutte, en vue de prescrire la thérapie qui sied pour la suite du traitement». Sinon, conclut-il, «on aura évincé Martial Ouédraogo pour rien».

Evoquant le point de la situation nationale à propos de la pandémie, Sidwaya publie un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG).

Il en ressort, entre autres, qu’à la date du 28 avril,  «au total 641 cas ont été confirmés dont 253 femmes et 388 hommes depuis le 09 mars 2020», «22 guérisons, portant à 498, le total des guérisons», «un décès, total des décès 43».

Agence d’information du Burkina

Burkina/Covid : 100 personnes sous traitement dont 3 nouveaux cas

Burkina/Covid : 100 personnes sous traitement dont 3 nouveaux cas

Ouagadougou, 29 avril 2020 (AIB)-Le Burkina Faso compte à la date du 28 avril, 100 patients du Covid-19 en soins dont deux nouveaux cas à Ouagadougou et un à Nouna.

118 échantillons de Covid-19 ont été analysés le 28 avril 2020 au Burkina Faso dont 76 cas suspects et 42 contrôles.

Les résultats donnent 03 nouveaux cas dont 02 à Ouagadougou et 01 à Nouna.

22 guérisons ont été recensées, portant à 498, le total des guérisons.

01 décès a été comptabilisé ; soit un total des décès 43 depuis le 09 mars 2020.

Le pays compte maintenant 100 cas actifs.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Zorgho : les commerçants souhaitent la réouverture du marché central le 02 mai

All-focus

Zorgho : les commerçants souhaitent la réouverture du marché central le 02 mai

Zorgho, 29 avril 2020 (AIB)-Le Haut-commissaire du Ganzourgou, Robert Zoungrana a rencontré mercredi, les responsables des associations de commerçants, dans la perspective de la réouverture du marché central de Zorgho, fermé pour cause de COVID-19.

Dans le cadre des actions de lutte contre la pandémie de la maladie à coronavirus, le marché de Zorgho et des yaars de la commune sont fermés le 27 mars 2020.

Après un mois d’inactivité, la vie se fait dure pour les commerçants. Le nombre de cas positifs de la maladie régressant ces jours-ci et au regard de l’expérience de la réouverture de Rood woko, grand marché de Ouagadougou, le gouverneur de la région du Plateau central a instruit les hauts commissaires de tenir des rencontres de concertation avec les commerçants pour déterminer les modalités de réouverture des marchés.

Les commerçants de Zorgho ont positivement apprécié cette démarche. Ensemble avec les autorités dont le secrétaire général de la province, le maire, le préfet, le directeur provincial en charge de la police, le médecin chef du district sanitaire de Zorgho, ils ont convenu de désinfecter d’abord le marché avant sa réouverture.

A cette préoccupation, le médecin a rassuré de la disponibilité de pulvérisateurs et de produits désinfectant. Il a simplement souhaité l’appui des commerçants pour que le travail se fasse aisément.

Outre cette mesure, ils ont convenu de disposer des dispositifs de lavage des mains aux différentes entrées et sorties du marché et le port obligatoire de cache-nez.

All-focus

A cet effet, la mairie promet 10 lave-mains et 5 cartons de savons. Le district sanitaire lui offre 10 cartons de savons et les commerçants se sont engagés à prendre des dispositions pour assurer la disponibilité de l’eau et à faire en sorte que le savon ne manque pas.

Chaque commerçant, devant son étal où sa boutique pourra aussi disposer du gel hydroalcoolique ou de l’eau et du savon pour contribuer à réduire les risques de propagation du virus.

La contribution de la sécurité et des associations a été sollicité pour faire respecter le lavage des mains et le port des cache-nez.

Une émission sera bientôt réalisée à la Radio Laafi de Zorgho pour sensibiliser tout le monde au respect des mesures prises pour la réouverture du marché.

Ces modalités seront communiquées au gouverneur qui appréciera avant de donner son quitus. En attendant les commerçants souhaitent obtenir l’autorisation pour rouvrir leur marché le 2 mai, jour du prochain marché de Zorgho.

Pour mémoire, la COVID-19 a conduit à la fermeture de 79 marchés et yaars dans la province du Ganzourgou.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Covid : «La gestion centralisée de la pandémie limite la prise en main de la riposte» (Opposition)

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Covid : «La gestion centralisée de la pandémie limite la prise en main de la riposte» (Opposition)

Ouagadougou, 29 av 2020, (AIB)- L’Opposition burkinabè a dénoncé mardi, la centralisation à Ouagadougou de la gestion de la pandémie du Coronavirus, qui limite selon elle, la prise en main de la riposte par les institutions locales, a appris mercredi l’AIB.

«La gestion centralisée de la pandémie limite la prise en main de la riposte par les institutions locales. Les plans locaux de riposte doivent aussi être financés, à travers une décentralisation du financement », a déclaré hier mardi l’Opposition burkinabè, lors d’un point de presse.

Elle a précisé avoir formulé plusieurs observations relatives à la faible capacité d’accueil, à la centralisation des moyens matériels et à la lenteur du dépistage et de la prise en charge des malades à l’endroit du gouvernement pour une meilleure gestion de la pandémie.

«Notre préoccupation était de savoir si le pays était préparé à la crise et quelles étaient les dispositions initiales qui ont été prises» a-t-elle soutenu.

L’Opposition dit remarquer que l’expérience de la prévention de l’épidémie d’Ebola n’a pas été capitalisée pour prévenir le Covid-19 au Burkina Faso, toute chose qui explique les contradictions autour de la relecture du plan national de riposte.

«Nous avons également plaidé pour que les agents de santé soient mieux protégés et équipés, qu’il y ait un renforcement du personnel si nécessaire (avec la mobilisation des étudiants) », a-t-elle ajouté.

Elle a également recommandé l’institution d’une prime de motivation et une indemnisation, en cas de décès par la maladie, au bénéfice des agents de santé en première ligne.

A l’en croire, le port obligatoire des masques, la question des personnes à la santé fragile, de la Chloroquine et de l’Apivirine ont été menu des échanges d’hier mardi avec les «ouvriers de la plume».

Débuté le 09 mars dernier, le Burkina Faso comptabilise à la date du 27 avril, 638 cas confirmés au covid’19 dont 476 guérisons et 42 décès.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

Photo d’archive: aouaga.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Le parti au pouvoir exhorte le gouvernement à maintenir ses efforts pour les déplacés

Burkina-Politique-Pouvoir-Déclaration

Burkina : Le parti au pouvoir exhorte le gouvernement à maintenir ses efforts pour les déplacés

Ouagadougou, 29 Avril 2020 (AIB)- Le mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) a exhorté mercredi «le gouvernement et les provinces d’accueil à ne pas relâcher les efforts dans le traitement des personnes déplacées internes (…) contraintes de vivre loin de leurs bases».

Selon le président du MPP Simon Compaoré, le gouvernement avec d’autres soutiens déploie «des efforts de toute nature» pour soulager les peines des déplacés avant «des jours meilleurs pour l’organisation de leur retour dans leurs villages».

En attendant, «le MPP exhorte le gouvernement et les provinces d’accueil à ne pas relâcher les efforts dans le traitement des personnes déplacées internes» selon son président.

«Il y va de notre crédibilité commune et la solidarité, valeur cardinale de notre société, l’exige» a-t-il indiqué.

Le Burkina Faso subit depuis 2015 des attaques terroristes qui ont entrainé de nombreux déplacés dans certaines régions du pays.

Selon Simon Compaoré, «les populations du Soum subissent des exactions et sont en train d’être affamés par des terroristes qui tentent d’imposer un blocus principalement sur Djibo».

Cependant, a-t-il indiqué, son parti à foi en la résilience des Forces de défenses et de sécurité (FDS) et à la détermination du gouvernement pour assurer le retour de la paix, de la sécurité et de la sérénité dans la zone.

«La guerre contre le terrorisme, nous ne cessons de le répéter sera une opération de longue haleine qui aboutira à un ticket gagnant des forces loyalistes et patriotiques» a-t-il indiqué.

Le gouvernement burkinabè a recruté il y a quelques temps des volontaires pour appuyer les FDS dans la lutte contre le terrorisme.

Le parti au pouvoir dit saluer «l’engagement des volontaires de défense de la Patrie qui sont déjà sur le qui-vive de la lutte anti-terroriste dans notre pays».

«Ils en paieront parfois le prix fort, mais la Nation leur sera reconnaissante et retiendra le sacrifice qu’ils ont consenti pour leur pays» a-t-il indiqué.

Agence d’Information du Burkina

wis /ata

 

Burkina/Terrorisme : un ancien ministre déplore le manque de solidarité

Burkina/Terrorisme : un ancien ministre déplore le manque de solidarité

Ouagadougou, 29 avril 2020 (AIB)-Les Burkinabè vivant dans les zones sécurisées se comportent comme si leurs concitoyens vivant dans les localités sous emprise terroriste, viennent d’un autre pays, a regretté mercredi, l’ancien ministre burkinabè de la Sécurité, le Colonel à la retraite Dr Emile Ouédraogo.

«On sent ce manque de solidarité pour lutter contre le terrorisme. Les gens sont au Sud là-bas, ils ne se sentent pas concernés par ce qui arrive aux gens au Nord. C’est comme si le Nord est un territoire dans un autre Etat», a dénoncé l’ancien ministre de la Sécurité Dr Emile Ouédraogo (2008-2011).

L’enseignant associé au Centre d’études stratégiques de l’Afrique à Washington, s’exprimait mercredi, lors d’une rencontre organisée par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) au tour du thème : ‘’Covid-19 et sécurité nationale’’.

«Tant que ça n’a pas atteint Saaba (périphérie Est de Ouagadougou), les gens vont continuer de boire leur bière tranquillement. Ils croient que la zone du Sahel, c’est un autre pays. D’ailleurs, il y en qui disent de leur laisser ça (le Sahel), pour qu’ils (les terroristes) ne viennent pas à Ouagadougou les déranger», s’est encore plaint le colonel à la retraite.

Le Burkina Faso essuie depuis avril 2015, des exactions terroristes qui ont causé plus de 2 000 morts, 800 mille déplacés, la fermeture de plus de 2 500 écoles et l’arrêt de l’activité économique dans plusieurs localités, a indiqué l’ancien député.

Selon M. Ouédraogo, le manque de solidarité se constate également au niveau de la CEDEAO. D’après lui, les textes de prévention et de gestion des conflits de l’institution, indiquent clairement que les autres Etats doivent venir en aide aux Etats attaqués.

D’après lui, les terroristes visent un accès à la mer et le Burkina Faso n’est qu’une étape, d’où l’intérêt des autres Etats à le soutenir.

Revenant sur le cas du Burkina Faso, il a exhorté les autorités de mener le combat à la fois contre le terrorisme et le Covid-19, car les groupes terroristes profitent de la pandémie pour reconquérir des territoires ou pour s’y installer durablement.

Emile Ouédraogo a assuré que le combat contre le Covid-19 est planétaire mais que la lutte contre le terrorisme, est surtout une affaire de souveraineté nationale qui n’intéresse pas forcément tout le monde.

Pour ce faire, il a préconisé une réforme de l’armée, car de son avis, les armées africaines sont actuellement structurées pour faire la guerre entre Etats et non pour affronter des groupes terroristes qui mènent une guerre asymétrique.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

Burkina/Covid-19 : 50 000 masques de protection offerts aux déplacés internes

Burkina/Covid-19 : 50 000 masques de protection offerts aux déplacés internes

Ouagadougou, le 29 avril 2020 (AIB)- L’ambassadeur de la République de Chine, LI Jian, a remis vendredi, 50 000 masques de protection, offerts par Zhengzhou, ville chinoise jumelée à Ouagadougou, aux déplacés internes.

«L’Ambassadeur LI Jian a remis à M. Delwendé Pierre Anselme Nikiéma, Directeur de Cabinet au ministère en charge de l’Action humanitaire, 50 000 masques au profit des déplacés internes dans le cadre de la prévention contre le COVID-19», rapporte mercredi le quotidien publique Sidwaya.

Selon le quotidien, la ville chinoise de Zhengzhou entend apporter par ce don, «son appui, son aide et sa solidarité à ces personnes qui, en plus d’être éprouvées par le phénomène du terrorisme, sont aussi exposées au COVID-19».

Selon l’Ambassadeur LI Jian, cité par Sidwaya, les déplacés internes sont les plus vulnérables.

Exprimant toute sa gratitude pour ce geste, M. Delwendé Pierre Anselme Nikiéma a indiqué que ce don vient à point nommé car les besoins sont réels.

Il soutient également que la Chine n’a jamais cessé d’être aux côtés du gouvernement burkinabè depuis le début de la pandémie.

Agence d’information du Burkina

Lp/ata

NB/ photo d’illustration

Burkina : Le maire de Ouagadougou autorise la réouverture de 27 marchés

Burkina : Le maire de Ouagadougou autorise la réouverture de 27 marchés

Ouagadougou, 29 avril 2020 (AIB)- Le maire de Ouagadougou Armand Roland Pierre Beouindé a autorisé mercredi, la réouverture de 27 marchés et yaars précédemment fermés pour limiter la propagation du Covid-19.

Temporairement fermés depuis le 25 mars 2020 pour limiter la propagation du Covid-19 au Burkina Faso, le maire de Ouagadougou Armand Roland Pierre Beouindé, a autorisé à travers un communiqué, la réouverture de 27 marchés et yaars dans la capitale à compter de ce jour.

Il s’agit de Zabre Daaga, Naab Raaga, Oscar Yaar, Théâtre populaire, Gounghin Yaar, Cité An II, Sankara Yaaré, le marché du 10, Arb Yaaré, Yonko Yaar, Toukin Yaar, marché à bétail de tanghin, Naabi Yaar, Dassagho, Toles Yaar, Roumiss Yaar, Paalla Yiiri, Nagrin Yaar, Simon Toegue Yaar, Marché de Zone I, Bendogo Yaar, Banabantin Yaar, Quatorze Yaar, Kaarpala Yaar, El Nour Yaar, Pouskin Yaar, Et le Marché du 15.

En rappelle, des commerçants de la capitale ont exigé du gouvernement, la réouverture des marchés et yaars, à travers des manifestations lundi et mardi.

Le maire précise que l’accès aux marchés et yaars cités plus haut, est conditionné par le respect des mesures sanitaires contre la pandémie du Covid-19, notamment le lavage des mains et la distanciation.

Le Burkina a enregistré à la date du 27 avril, 638 cas confirmés au Covid-19 dont 476 guérisons et 42 décès.

Agence d’information du Burkina

lp/ata

 

 

 

Burkina : Le parti au pouvoir invite les Burkinabè à fédérer leurs intelligences contre le coronavirus

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Burkina : Le parti au pouvoir invite les Burkinabè à fédérer leurs intelligences contre le coronavirus

Ouagadougou, 29 avril 2020 (AIB) – Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) a invité mercredi, «les Burkinabè à fédérer leurs intelligences, leurs capacités et à unir leurs forces pour rompre la chaine de transmission du coronavirus au Burkina Faso».

Selon le président du parti au pouvoir Simon Compaoré, «l’heure n’est pas à la polémique stérile et démobilisatrice mais plutôt au rassemblement, sous la houlette du Président du Faso et du gouvernement, pour notre cause commune».

Simon Compaoré s’exprimait mercredi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, la première du parti depuis son 3è congrès, le 7 mars dernier.

Il pense que «la victoire sur le Covid-19 au Burkina Faso sera une réalité si toutefois nous mettons tous ensemble la main dans le cambouis, sans récriminations, sans accusations sans fondement et sans critiques stériles et égoïstes».

Le ministre de la Santé et le comité de riposte contre le Covid-19 sont une nouvelle fois de plus sous le feu nourri de critiques, sur la gestion de la pandémie.

A cet effet, Simon Compaoré a salué les «décisions responsables et audacieuses» du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré concernant la «gestion sanitaire de la pandémie et de compensation de ses effets socioéconomiques».

Les mesures présidentielles font «394 milliards de F CFA étalées sur un trimestre (d’avril à juin 2020) au profit des Burkinabè, surtout en faveur des couches vulnérables de notre société et de la relance de l’économie nationale», a-t-il indiqué.

Il a donc «invité le gouvernement à la mise en œuvre urgente des décisions présidentielles» dont «l’enveloppe consacrée au volet sanitaire de la lutte, a été évaluée à près de 178 milliards de F CFA».

Le MPP a salué «le professionnalisme, le patriotisme et la mobilisation du personnel de santé, (…) pour son engagement et l’esprit de sacrifice dont il fait montre dans cette mission sanitaire périlleuse à nulle autre pareille».

Dans l’élan de solidarité engagé, Simon Compaoré a noté que son parti «a offert un appui financier (cinq millions de FCFA) au ministère de la Santé et des appuis en vivres aux couches vulnérables, des matériels d’hygiène à des institutions et de certaines populations cibles.

1er Vice-premier président du parti depuis le décès en 2017 du président Salif Diallo, Simon Compaoré a été porté à la tête du parti le 7 mars dernier lors de son troisième congrès.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

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