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Justice, médias et société, au menu de la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Justice, médias et société, au menu de la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 10 août 2019 (AIB) – La presse en ligne burkinabè visitée par l’AIB, ce samedi, aborde des sujets liés à des faits de société, aux médias et à la justice.

«Procès putsch manqué: «+Pourquoi vouloir radier le capitaine Dao de l’armée?+ (Me Barry)», titre Wakatséra.com qui évoque ainsi, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015.

Selon le journal en ligne, à l’audience d’hier vendredi 9 août 2019, «Me Mireille Barry, avocat du capitaine Abdoulaye Dao, poursuivi dans le dossier du putsch manqué de septembre 2015, perpétré au Burkina, a demandé, lors de sa plaidoirie, pourquoi on veut la radiation de son client de l’armée avec une peine d’emprisonnement de cinq ans, alors qu’il n’y a rien contre lui».

Abordant le procès du putsch manqué, LeFaso.net, pour sa part, fait remarquer que les plaidoiries de la semaine se sont achevées, ce vendredi, avec Me Dieudonné Bonkoungou et Me Mireille Barry, avocats du capitaine Dao.

Le site d’information souligne que «ceux-ci ont ‘’désarticulé’’ les charges contre leur ‘’protégé’’, victime, selon eux, d’un acharnement».

Toujours à propos de justice, Lefaso.net, rapporte que le 8 août 2019, le Conseil constitutionnel burkinabè a rendu une décision suite aux recours de quatre citoyens burkinabè sur la constitutionnalité du code pénal (Décision n°2019-17/CC du 8 août 2019).

«Il a déclaré la requête irrecevable au motif que la loi n’a pas encore été promulguée», écrit le confrère.

Quant à Burkina24.com, il revient sur la 3e édition du prix PaxSahel 2019 lancée par le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) et récompensant  les femmes et hommes de médias qui œuvrent   dans le traitement de l’information liée aux conflits.

A ce sujet, Fasozine.com affiche : «Prix Pax Sahel 2019 : la compétition officiellement lancée».

Le même média en ligne renseigne qu’un accident de la circulation intervenu le jeudi 8 août 2019 dans le village de Wolsama sur la route nationale N°1 à 30 km de Bobo Dioulasso a causé la mort de deux personnes et de nombreux blessés.

Pendant ce temps, Wakaséra.com confie que des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) de la région du Centre-est du Burkina ont été requis pour ramener l’ordre à Youga après qu’un drame survenu hier jeudi 7 août 2019, a causé la mort d’un orpailleur et l’incendie de plusieurs installations de la mine.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 10 AOUT

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 10 AOUT

 

ROME – Elections à l’automne ou gouvernement transitoire de techniciens: L’Italie était plongée dans l’incertitude vendredi après l’éclatement de la coalition au pouvoir depuis 14 mois, provoqué jeudi par le grand favori des sondages, le ministre de l’Intérieur d’extrême droite Matteo Salvini.

 

HONG KONG – La cheffe de l’exécutif de Hong Kong a exclu vendredi toute concession aux manifestants prodémocratie, tout en mettant en garde contre une grave crise économique engendrée par le mouvement de protestation.

 

LA MECQUE (Arabie saoudite) – Plus de deux millions de musulmans ont entamé vendredi sous une chaleur écrasante le pèlerinage annuel à La Mecque en Arabie saoudite, les autorités mettant en garde contre toute tentative de politisation de ce rassemblement religieux sur fond de tensions dans le Golfe.

 

SEOUL – La Corée du Nord a tiré deux « projectiles non identifiés » samedi en direction de la mer du Japon, a annoncé l’agence sud-coréenne Yonhap, soit la cinquième série de tirs en moins de deux semaines par le régime reclus, alors que des exercices militaires annuels américano-sud-coréens vivement dénoncés par Pyongyang ont démarré lundi.

 

WASHINGTON – Donald Trump a déclaré vendredi avoir reçu une nouvelle « superbe lettre » du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui lui a présenté les récents tirs de missiles par Pyongyang comme des représailles aux exercices militaires conjoints menés par les Etats-Unis et la Corée du Sud.

 

A BORD DE L’OCEAN VIKING (Méditerranée) – A peine arrivé dans la vaste zone des secours au large de la Libye, l’Ocean Viking, le navire affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), a recueilli 85 migrants vendredi, tandis que l’acteur américain Richard Gere est venu soutenir ceux bloqués depuis une semaine sur l’Open Arms.

 

SRINAGAR (Inde) – Les forces indiennes au Cachemire ont été placées en alerte maximale vendredi, jour de prière musulman, a indiqué l’agence indienne PTI, craignant des troubles liés à la décision de New Delhi lundi de révoquer l’autonomie constitutionnelle de la partie du Cachemire qu’elle contrôle, à majorité musulmane.

 

DONGGUAN (Chine) – Le géant chinois des télécoms Huawei, menacé de perdre son accès à Android du fait des sanctions américaines, a dévoilé vendredi un nouveau système d’exploitation qui doit équiper ses téléphones portables et « apporter davantage d’harmonie » au monde.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ne sont « pas prêts » à signer un accord avec la Chine, a déclaré vendredi Donald Trump, officialisant un peu plus l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations entre les deux pays pour mettre fin à la guerre commerciale.

 

WASHINGTON – Le tireur qui a abattu 22 personnes samedi dans un hypermarché de la ville texane d’El Paso, un jeune homme blanc de 21 ans, a admis en garde à vue avoir voulu attaquer des « Mexicains », selon un compte-rendu d’enquête consulté vendredi par l’AFP.

 

WASHINGTON – Pressé d’agir après de nouvelles fusillades meurtrières, Donald Trump s’est dit vendredi favorable à des réformes de « bon sens » sur les ventes d’armes, tout en laissant planer le doute sur ses intentions en apportant un soutien sans réserve au puissant lobby NRA.

 

N’DJAMENA – Une nouvelle flambée de violences a fait au moins 37 morts en trois jours de combats entre communautés de cultivateurs et d’éleveurs qui se disputent des terres dans l’est du Tchad où le président Idriss Déby a promis vendredi de mener une « guerre totale » contre les fauteurs de troubles.

 

ALGER – Les Algériens ont manifesté vendredi pour la 25e semaine consécutive, appelant à la « désobéissance civile » et rejetant le dialogue proposé par le pouvoir pour mettre fin à la crise politique née de la contestation inédite en février.

 

TUNIS – Près de 100 personnes ont déposé un dossier de candidature pour la présidentielle anticipée en Tunisie dans l’espoir de succéder à Béji Caïd Essebsi, le premier chef d’Etat démocratiquement élu au suffrage universel dans ce pays pionnier du Printemps arabe.

 

BICHKEK (Kirghizstan) – L’ex-président kirghiz Almazbek Atambaïev, accusé de corruption, a été placé en détention après son interpellation à l’issue de deux assauts des forces spéciales marqués par des violences qui font craindre des troubles dans ce pays d’Asie centrale.

 

PAILIN (Cambodge) – Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées vendredi dans l’ouest du Cambodge pour assister aux funérailles de Nuon Chea, le redouté « Frère numéro deux », idéologue du régime khmer rouge qui plongea le pays dans l’horreur entre 1975 et 1979.

 

LONDRES – Une panne d’électricité a touché vendredi en fin d’après-midi une partie du Royaume-Uni, dont des quartiers de la capitale Londres, causant la pagaille dans les transports à l’heure de pointe. Environ un million de personnes ont été concernées, selon les gestionnaires du réseau électrique.

 

BRUXELLES – Le parc animalier belge de Pairi Daiza a annoncé vendredi la naissance « rarissime » jeudi de deux jumeaux pandas géants, trois ans après celle d’un petit mâle, Tian Bao, une première à l’époque en Belgique. Les deux petits pandas, un mâle et une femelle, pèsent respectivement 160 et 150 grammes.

 

BRASILIA – « Faire caca un jour sur deux »: c’est la solution préconisée vendredi par le président brésilien Jair Bolsonaro, un climatosceptique notoire, pour préserver l’environnement.

 

 

 

Insécurité au Sahel : L’Union africaine s’imprègne de la situation qui prévaut au Burkina

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Insécurité au Sahel : L’Union africaine s’imprègne de la situation qui prévaut au Burkina

Ouagadougou, 9 août 2019 (AIB) – Le représentant de l’Union africaine (UA) pour la sécurité au Sahel, Pierre Buyoya, a échangé avec le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré sur la situation sécuritaire, afin de faire face à la menace terroriste au Burkina et dans la sous-région.

«Nous sommes venus nous enquérir de la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso et dans la sous-région», a affirmé jeudi, le représentant de l’Union africaine pour la sécurité au Sahel, Pierre Buyoya, à sa sortie d’audience avec le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré.

Pour l’ex-président burundais, la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne constitue une préoccupation majeure pour l’Union africaine et a traduit le soutien de son institution au gouvernement dans la lutte contre le terrorisme.

 «Nous encourageons les efforts consentis par les autorités burkinabè pour venir à bout de ce phénomène qui constitue un obstacle au développement socio-économique du pays », a-t-il confié.

Pierre Buyoya a, par ailleurs, félicité le Chef du gouvernement burkinabè pour la tenue du dialogue social qui a abouti à un consensus notamment sur le processus électoral.

Le représentant de l’UA a en outre souligné que son organisation déploie des actions pour soutenir le G5 Sahel et promeut la coopération régionale à travers le processus de Nouakchott.

Créé en mars 2013, le processus de Nouakchott est un mécanisme qui vise le renforcement de la coopération sécuritaire entre les pays du Sahel et la mise en œuvre opérationnelle de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) dans la région.

Agence d’information du Burkina

CS/no/ak

Entrepreneuriat des jeunes au Burkina: une organisation veut accompagner environ 100 jeunes

Burkina-Société-Entrepreneuriat

Entrepreneuriat des jeunes au Burkina: une organisation veut accompagner environ 100 jeunes 

Ouagadougou, 9 août 2019 (AIB) – Le coordonnateur du Programme des femmes et jeunes et citoyenneté (PROFEJEC), Moumine Sissao, en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a  affirmé vendredi, que sa structure  compte accompagner environ 100 jeunes dans les zones rurales du Burkina.

«Pour cette première édition, c’est environ 100 jeunes des zones rurales qui seront sélectionnés et qui vont bénéficier de ce projet», a indiqué le Coordonnateur du PROFEJEC, Moumine Sissao.

M. Sissao s’exprimait vendredi à Ouagadougou, au cours d’une campagne d’information sur le programme d’entrepreneuriat pour les jeunes du sahel.

Moumine Sissao a aussi ajouté que six pays à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Nigéria, le Tchad et la Mauritanie ont été choisis pour la phase pilote avec une durée de deux ans.

«Les candidats sont les jeunes et  les femmes âgés de 18 ans au moins, l’inscription se fait en ligne sur le site de l’Union Banc of Africa (UBA) ou s’inscrire sur place sur des fiches de renseignement», a-t- il expliqué.

Il a par ailleurs rappelé que les inscriptions sont déjà en cours et se poursuivent jusqu’au 31 août prochain.

A en croire le Coordonnateur du PROFEJEC, la mise en place du nouveau programme fait suite à des échecs des projets passés qui n’ont pas connu d’accompagnements professionnels.

Moumine Sissao, a  signifié que les projets sélectionnés bénéficieront entre autres d’un encadrement technique, d’un programme de coaching et  d’un réseautage dynamique.

Le PROFEJEC est un projet initié par le ministère en charge de la jeunesse en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui  favorise le développement d’entrepreneuriat des jeunes au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

ADI/no/ak

 

 Burkina : le gouvernement renforce ses capacités pour un dialogue social apaisé

Burkina-Société-Dialogue-Paix

  Burkina : Le gouvernement renforce ses capacités pour un dialogue social apaisé

Ouagadougou, 9 aout 2019 (AIB) – L’exécutif  burkinabè  a tenu  vendredi à Ouagadougou un séminaire gouvernemental pour   renforcer les capacités de ses membres sur les questions de dialogue social  afin  d’instaurer un climat apaisé au Faso.

Ce séminaire présidé par le Premier ministre, Christophe Marie Joseph  Dabiré  a été l’occasion pour les  acteurs de  réfléchir sur les questions de dialogue social et particulièrement, sur les conditions de mise en place d’une trêve sociale.

«Nous avons été outillés pour que le dialogue qui parfois connait des couacs puisse être bien mené et aboutir à une situation qui soit porteuse des attentes pour le gouvernement et porteur de résultats pour les travailleurs», a indiqué le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou.

Il  s’est agi, au cours des travaux, de rappeler  les principes élémentaires qui parfois  manquent aux membres du gouvernement pour affiner et participer dans le cadre des discussions du dialogue social.

Ces dernières années, le monde du travail est marqué par des mouvements sociaux de tout genre, mettant en mal la cohésion sociale et le développement économique et social du Burkina Faso.

Selon le ministre Dandjinou, ce  séminaire  permettra  de  bâtir un accord commun en tenant compte des prérogatives des syndicats et en tenant compte aussi des obligations du gouvernement à avoir une répartition des biens communs à l’ensemble de la Nation.

En l’en croire,  la question du dialogue social a été  un élément essentiel  du gouvernement  qui s’est  toujours dit «prêt» à satisfaire les revendications qui ont été signées et mises en œuvre par les différents acteurs.

«Mais,  dit-il,  «dans un contexte national qui est particulier, il y a une  équation budgétaire qui est délicate à mener et nous devons travailler à obtenir un élément de consensus».

Pour le président du  Haut-conseil  du dialogue social, Pr Domba Jean Marc Palm, cette session a permis aux acteurs d’avoir  les mêmes compréhensions pour une atteinte des objectifs assignés.

«Nous allons parler d’une  même langue afin de bouger petit à petit les cailloux», a assuré M. Palm dont la structure est l’initiatrice du séminaire.

Le  Directeur général adjoint (DGA) du Bureau international du travail (BIT), Oumarou Moussa, a assuré que ces échanges qui ont porté sur les instruments internationaux en matière de dialogue, les bonnes pratiques de dialogue social  permettront au gouvernement de renforcer le dialogue.

Agence d’information du Burkina

ALS/ak 

Photo d’archives

 

 

 

Burkina : Un réseau de journalistes lance un prix sur le journalisme sensible aux conflits

Burkina-Afrique-Médias-Paix-Récompense

Burkina : Un réseau de journalistes lance un prix sur le journalisme sensible aux conflits

Ouagadougou, 9 août 2019 (AIB) – Le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) a lancé vendredi, la troisième édition du Prix PaxSahel, un concours récompensant les productions journalistiques qui encouragent le vivre-ensemble dans les zones conflictuelles.

Le concours PaxSahel pour le journalisme sensible aux conflits, ouvert aux journalistes de trois pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger, vise selon la coordonnatrice du réseau d’initiatives de journalistes (RIJ)  Romaine Zidouemba, à promouvoir l’excellence dans le traitement de l’information liée aux conflits.

Le prix prend en compte les œuvres en français, produites entre le 1er décembre 2018 et le 31 octobre 2019, selon madame Zidouemba.

«Trois meilleures œuvres seront récompensées dans les catégories radiodiffusion, presse écrite et en ligne, télévision et Mobile Journalism (MOJO)», a-t-elle précisé.

Un jury composé de professionnels de médias et d’experts dans le domaine des conflits sera mis en place pour analyser les productions et retenir les trois meilleures œuvres qui seront primées à hauteur de 500 000 FCFA, plus du matériel de production par œuvre.

Les dossiers physiques (copie et l’original du CD pour la radio et télé et copie et original du journal pour la presse écrite) sont attendus jusqu’au 31 octobre au siège du RIJ et par mail cdp@rij-burkina.org.

Il n’est autorisé qu’une seule œuvre par journaliste.

En rappel, depuis quelques années le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont en proie à une insécurité grandissante. Le RIJ, à travers ce prix, encourage les journalistes de ces pays, à pratiquer un journalisme engagé dans la recherche de solutions durables pour la paix et le développement.

Le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) est une organisation de journalistes créée en 2001, dans le but de promouvoir la démocratie et le développement au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

HB-RS/ata/ak

 

 

Tabaski 2019: Bissa Gold accompagne ses employés pour la fête

Tabaski 2019: Bissa Gold accompagne ses employés pour la fête

 Kongoussi, (AIB)- la société minière Bissa Gold a offert des vivres composés exclusivement de riz à son personnel ce 8 aout 2019 en vue de préparer la fête de l’Aïd el Kebir dont la célébration est prévue ce dimanche 11 aout 2019.

Chaque employé de la mine a reçu un kit de 5 kg de riz étuvé de production locale pour agrémenter la fête du mouton.

La remise officielle des vivres a été présidée par le Directeur des ressources humaine Gwendal Bonno en présence de travailleurs représentant la communauté musulmane de la mine.

Selon le Directeur des ressources humaines, ce don traduit la solidarité des responsables de Bissa Gold à l’endroit des travailleurs en général et des musulmans en particulier.

«L’une des valeurs du groupe Nordgold est le respect du personnel. Et en tant que membre de la direction, nous avons décidé de marquer cette considération envers les pratiques religieuses de nos travailleurs par ce geste symbolique. Parce qu’au Burkina Faso, les gens sont des croyants, les gens sont pratiquants et à travers ce geste nous voulons respecter leur valeur religieuse. C’est pourquoi chaque année, nous répétons le même geste pour les travailleurs de la communauté chrétienne et de la communauté musulmane. Sur le site nous avons environ 1 300 personnes et les 2/3 sont des musulmans et le reste est chrétien, mais nous ne faisons pas de distinction à chaque fois que nous allons faire des cadeaux. C’est pourquoi à la fête de Noël nous avons offert du couscous et de l’huile à tout le monde, à Ramadan nous avons offert du sucre et pour la fête de Tabaski, nous offrons encore du riz à tout le monde » a-t-il expliqué.

Selon toujours ses dires, le choix porté sur le riz local participe à la volonté de la mine de booster l’économie locale.

«Tout ce que nous donnons sont des produits burkinabè. Le sucre, l’huile le riz sont tous des produits burkinabè parce que nous voulons à travers nos actions soutenir l’économie locale » a-t-il précisé.

Pour le bénéficiaire Abdoul Rachid Kaboré du département exploration de la géologie, ce don augure en lui un sentiment de joie et de réconfort.

«C’est très touchant de voir que la direction de l’employeur chez qui tu travailles te soutiens dans tes affaires sociales. C’est pourquoi je salue le management du groupe Nordgold et je souhaite que ce genre de geste soit perpétué les années à venir. Ce n’est pas la quantité que nous voyons mais le geste. Ce geste est un soutien moral et c’est ce qui agrémente la fête. Donc je remercie Bissa Gold pour avoir pensé à ses travailleurs » a-t-il indiqué.

La cérémonie a pris fin par une photo de famille entre responsables et travailleurs de la mine.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Tabaski 2019: Bissa Gold accompagne ses employés pour la fête

Tabaski 2019: Bissa Gold accompagne ses employés pour la fête

 Kongoussi, (AIB)- la société minière Bissa Gold a offert des vivres composés exclusivement de riz à son personnel le 8 août 2019 en vue de préparer la fête de l’Aïd el Kebir dont la célébration est prévue ce dimanche 11 août 2019.

Chaque employé de la mine a reçu un kit de 5 kg de riz étuvé de production locale pour agrémenter la fête du mouton.

La remise officielle des vivres a été présidée par le Directeur des ressources humaine Gwendal Bonno en présence de travailleurs représentant la communauté musulmane de la mine.

Selon le Directeur des ressources humaines, ce don traduit la solidarité des responsables de Bissa Gold à l’endroit des travailleurs en général et des musulmans en particulier.

«L’une des valeurs du groupe Nordgold est le respect du personnel.

Et en tant que membre de la direction, nous avons décidé de marquer cette considération envers les pratiques religieuses de nos travailleurs par ce geste symbolique.

Parce qu’au Burkina Faso, les gens sont des croyants, les gens sont pratiquants et à travers ce geste nous voulons respecter leur valeur religieuse.

C’est pourquoi chaque année, nous répétons le même geste pour les travailleurs de la communauté chrétienne et de la communauté musulmane.

Sur le site nous avons environ 1 300 personnes et les 2/3 sont des musulmans et le reste est chrétien, mais nous ne faisons pas de distinction à chaque fois que nous allons faire des cadeaux.

C’est pourquoi à la fête de Noël nous avons offert du couscous et de l’huile à tout le monde, à Ramadan nous avons offert du sucre et pour la fête de Tabaski, nous offrons encore du riz à tout le monde » a-t-il expliqué.

Selon toujours ses dires, le choix porté sur le riz local participe à la volonté de la mine de booster l’économie locale.

«Tout ce que nous donnons sont des produits burkinabè. Le sucre, l’huile le riz sont tous des produits burkinabè parce que nous voulons à travers nos actions soutenir l’économie locale » a-t-il précisé.

Pour le bénéficiaire Abdoul Rachid Kaboré du département exploration de la géologie, ce don augure en lui un sentiment de joie et de réconfort.

«C’est très touchant de voir que la direction de l’employeur chez qui tu travailles te soutiens dans tes affaires sociales.

C’est pourquoi je salue le management du groupe Nordgold et je souhaite que ce genre de geste soit perpétué les années à venir. Ce n’est pas la quantité que nous voyons mais le geste. Ce geste est un soutien moral et c’est ce qui agrémente la fête. Donc je remercie Bissa Gold pour avoir pensé à ses travailleurs » a-t-il indiqué.

La cérémonie a pris fin par une photo de famille entre responsables et travailleurs de la mine.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Kongoussi, 9 août 2019(AIB)-Le secrétaire général de la sous-section du mouvement pour le peuple et le progrès (MPP) de la commune de Kongoussi Oscar Guéssom Sawadogo a démissionné de son poste de secrétaire général, mais dit rester à la disposition du parti pour d’autres chantiers.

L’annonce a été faite hier 8 août 2019 à l’occasion d’une assemblée des conseillers et dirigeants du parti au niveau communal.

Dans une lettre signée le 1er août dernier et adressée au secrétaire général provincial du MPP Bam, parvenue à l’AIB, Oscar Sawadogo dit mettre fin à sa responsabilité politique au sein du MPP dans le département de Kongoussi tout en restant militant du parti.

« Monsieur le secrétaire général, sans aucune prétention d’occuper un poste dans le futur bureau départemental du MPP, je rends ma démission à compter du 1er août 2019 de mon poste de secrétaire général du département de Kongoussi. Je vous prie de bien vouloir informer votre hiérarchie BPN (Bureau politique national) et la fédération régionale du Centre nord. Je reste toujours disponible et ouvert pour apporter ma modeste contribution pour toute action de développement dans la province du Bam » peut-on lire au troisième paragraphe de la lettre.

Interrogé par l’AIB sur les mobiles de sa démission qui ne sont pas précisés dans la lettre, Oscar Sawadogo a laissé entendre que c’est pour des raisons personnelles et aussi pour céder la place à la jeunesse ,sans autres formes de commentaires.

En rappel, Oscar Sawadogo est le secrétaire général de la sous-section du MPP de Kongoussi depuis la création du parti en 2014.

Il a été proposé par les instances du parti au même poste de secrétaire général dans le nouveau bureau départemental qui était en attente de validation.

A la faveur des élections locales de 2016, il a été candidat malheureux à la mairie de Kongoussi face à Daouda N. Zoromé du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Agée de 70 ans, il est aussi auteur d’un livre, « le parcours d’un homme de vision : d’une école à ,une autre » publier en début d’année 2019 dans lequel il retrace sa vie sociale et politique.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Kongoussi, 9 aout 2019(AIB)- le secrétaire général de la sous-section du mouvement pour peuple et le progrès (MPP) de la commune de Kongoussi Oscar Guéssom Sawadogo a démissionné de son poste de secrétaire général, mais dit rester à la disposition du parti pour d’autres chantiers.

L’annonce a été faite hier 8 aout 2019 à l’occasion d’une assemblée des conseillers et dirigeants du parti au niveau communal.
Dans une lettre signée le 1er aout dernier et adressée au secrétaire général provincial du MPP Bam parvenue à l’AIB, Oscar Sawadogo dit mettre fin à sa responsabilité politique au sein du MPP dans le département de Kongoussi tout en restant militant du parti.
« Monsieur le secrétaire général, sans aucune prétention d’occuper un poste dans le futur bureau départemental du MPP, je rends ma démission à compter du 1er aout 2019 de mon poste de secrétaire général du département de Kongoussi. Je vous prie de bien vouloir informer votre hiérarchie BPN (NDLR : Bureau politique national) et la fédération régionale du Centre nord. Je reste toujours disponible et ouvert pour apporter ma modeste contribution pour toute action de développement dans la province du Bam » peut-on lire au troisième paragraphe de la lettre.

Interrogé par l’AIB sur les mobiles de sa démission qui ne sont pas précis dans la lettre, Oscar Sawadogo a laissé entendre que c’est pour des raisons personnelles et aussi pour céder la place à la jeunesse sans autres formes de commentaires.
En rappel, Oscar Sawadogo est le secrétaire général de la sous-section du MPP de Kongoussi depuis la création du parti en 2014. Il a été proposé par les instances du parti au même poste de secrétaire général dans le nouveau bureau départemental qui était en attente de validation.

A la faveur des élections locales de 2016, il a été candidat malheureux à la mairie de Kongoussi face à Daouda N. Zoromé du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Agée de 70 ans, il est aussi auteur d’un livre, « le parcours d’un homme de vision : d’une école à ,une autre » publier en début d’année 2019 dans lequel il retrace sa vie sociale et politique.

Agence d’information du Burkina

Asmado R

Incendie de mine et Tabaski, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Incendie de mine et Tabaski, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 9 août 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent essentiellement des faits de société, notamment, la fête de Tabaski en préparation et l’incendie de la mine d’or de Youga, la veille.

«Incendie de la mine d’or de Youga par des populations : Plusieurs blessés et d’énormes dégâts matériels», titre le journal privé Le Quotidien qui rapporte que les faits se sont déroulés hier jeudi, dans la province du Boulgou, au Centre-est du Burkina Faso.

Le Pays, autre quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Pot-pourri’’ sous le titre : «Youga dans le Boulgou : La mine incendiée, des responsables blessés».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, fait remarquer que le site abritant des installations de la mine d’or de Youga, dans la région du Centre-Est, était méconnaissable.

«Des véhicules saccagés et incendiés, des vitres brisées, des bâtiments, notamment l’usine, la fonderie, le magasin carbonisés», rapporte le journal avant d’ajouter que «c’est le bilan de la furie des orpailleurs sur l’industrie minière, hier 8 août 2019 vers 6h 30, à la suite de la mort d’un des leurs, la veille, sur les lieux».

Le confrère souligne que selon un communiqué du ministère de la Sécurité, une enquête a été ouverte, alors que les responsables de la mine d’or ont été évacués à Zabré pour être convoyés à Ouagadougou.

Sidwaya aborde la fête de la Tabaski (prévue dimanche prochain au Burkina Faso), en mettant en exergue les propos de l’iman du Cercle d’étude, de recherche et de formation islamique (CERFI), Nouhoun Bakayoko qui déclare : «L’immolation est une obéissance à Dieu…».

De son côté, L’Observateur Paalga (privé), affiche en première page : «Tabaski : Le cours du mouton en période de terrorisme».

Le journal relate qu’à quatre jour de la célébration de l’Aïd-el-Kébir, communément appelée Tabaski ou encore fête du sacrifice, ce n’était pas la grande affluence au marché de bétail de Tanghin et de Toyibin (deux quartiers de Ouagadougou).

Pendant ce temps, Le Pays fait observer que «les prix des moutons varient entre 40 000 et 600 000 F CFA».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), il fait également le lien entre le coût actuel des moutons et la situation sécuritaire dans le pays, tirant : «Tabaski et prix des moutons : La marque du terrorisme».

Agence d’information du Burkina

Burkina: La mine d’or de Youga (Centre-est) incendiée par des populations en colère

Burkina Faso-Société-Mine-Humeur

Burkina: La mine d’or de Youga (Centre-est) incendiée par des populations en colère

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – Des populations en colère, suite au décès d’un orpailleur, ont saccagé et incendié mardi, la mine d’or de Youga, située dans la région du Centre-est, à plus de 200 km au Sud-est de Ouagadougou, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon des sources concordantes proches de la localité, ces actes survenus ce jeudi matin, sont l’œuvre de populations riveraines remontées suite au décès d’un orpailleur qui aurait été abattu par un agent de sécurité de la mine.

Les mêmes sources précisent que l’usine, le magasin, les machines, la fonderie et des véhicules supposés appartenir à la mine,  n’ont pas été épargnés par la foule en furie.

«L’orpailleur aurait été abattu par un vigile qui officie à la société minière qui l’aurait surpris en exploitation illégale sur le site», rapporte une source jointe au téléphone par l’AIB.

La mine d’or de Youga, située dans le département de Zabré, province du Boulgou, région du Centre-est, fait partie de la douzaine de mines d’or en exploitation industrielle au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

AK/no

Crédit photo: NetAfik.net

Dialogue social au Burkina: Le Bureau international du travail  échange avec le PM Dabiré

Burkina-Dialogue-Travail

Dialogue social au Burkina: Le Bureau international du travail  échange avec le PM Dabiré

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – Le Bureau international du travail (BIT) a échangé jeudi, avec le chef du gouvernement burkinabè, Christophe Marie Joseph Dabiré sur la problématique du dialogue social en vue d’instaurer un climat apaisé, gage de développement.

«Nous pensons que si le dialogue social est développé, le Burkina Faso disposera de moyens nécessaires pour faire face à ses défis socio-économiques et politiques», a laissé entendre le Directeur général adjoint (DGA) du BIT, Oumarou Moussa, à sa sortie avec le Premier ministre (PM) Christophe Marie Joseph Dabiré.

Selon le DGA du BIT, cette rencontre avec le chef de l’exécutif burkinabè fait suite à des échanges qu’il a eues avec lui  lors de la conférence internationale du travail en juin dernier à Genève en Suisse.

Il a expliqué que le Premier ministre s’est engagé lors de ladite conférence  à organiser un séminaire gouvernemental à l’intention des membres  du gouvernement pour aborder la question du dialogue social, pour un climat social apaisé au Burkina Faso.

Oumarou Moussa a, par ailleurs, salué l’initiative du PM Dabiré  qui permettra d’outiller les membres du gouvernement sur la problématique du dialogue social pour faire face aux différents remous sociaux au Burkina Faso.

«Nous ne dialoguons pas à la place des acteurs du dialogue social  nationaux mais nous accompagnons la volonté de ces acteurs à instaurer un climat de dialogue social», a-t-il précisé.

Un séminaire gouvernemental est prévu demain  vendredi au palais présidentiel sur le dialogue social avec  la participation du Bureau international du travail (BIT).

Agence d’information du Burkina

CS-NO/ak

 

Risques sécuritaires au Burkina: le Burkina échange avec la CEDEAO pour plus d’efficacité sur le terrain

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Risques sécuritaires au Burkina: le Burkina échange avec la CEDEAO pour plus d’efficacité sur le terrain

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a échangé jeudi, avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, afin de faire face aux différents défis qui pèsent sur la paix et la stabilité du pays et de la sous-région.

«Au regard du défi sécuritaire actuel auquel est confronté notre pays, il était temps que nous examinons ensemble le travail accompli par notre structure (Comité d’orientation et de suivi) afin de lui donner les orientations nécessaires pour plus d’efficacité dans l’exécution des missions qui lui sont confiées», a affirmé le Premier ministreburkinabè, Christophe Marie Joseph Dabiré.

D’après lui, la création des Centres nationaux pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires dans l’espace communautaire est une initiative des chefs d’Etats, lors de la 45ème session ordinaire de la CEDEAO qui s’est tenue le 14 juillet dernier à Accra.

M. Dabiré s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours d’une séance de travail avec une délégation de la CEDEAO conduite par la vice-présidente de ladite institution, Mme Finda Koroma, sur le système régional d’alerte et de réponse aux risques sécuritaires.

Il a précisé qu’aucun pays ne peut se développer sans sécurité et sans une paix durable et c’est ce qui explique la mise en place d’un dispositif de prévention avec pour objectif la fourniture des rapports sur les tendances et les incidents relatifs à la paix et à la sécurité humaine.

A écouter le patron de l’exécutif burkinabè, cette première session ordinaire du Conseil d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires constitue également un cadre de dialogue pour faire face aux différents défis sécuritaires de l’espace communautaire.

De son avis, les missions assignées au mécanisme sont, entre autres, la fourniture d’informations aux Etats sur les trafics de drogue, d’armes et de munitions, les menaces liées aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles et l’alerte sur les menaces potentielles.

Christophe Marie Joseph Dabiré a souligné que cette rencontre se focalisera sur la présentation du mécanisme, l’examen et l’approbation des rapports du Centre national de coordination du mécanisme d’alerte précoce, afin de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso.

Pour le Premier ministre, les deux parties (Burkina-CEDEAO) s’attèleront, au cours de cette rencontre,  à l’adoption des recommandations du mécanisme par la désignation des points focaux et la nomination des délégués régionaux.

«Je souhaite que nos travaux permettent à notre pays de renforcer les capacités opérationnelles d’aide à la décision  de cet outil innovant (mécanisme), devenu indispensable dans le contexte qui est le nôtre», a-t-il ajouté.

 Selon le représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, Mohamed Diakité, le système d’alerte précoce burkinabè fonctionne plutôt bien comparativement à ceux d’autres pays de la sous-région.

 «La CEDEAO a toujours un système d’alerte au niveau régional. Ce système, entièrement géré par l’institution,  envoyait des informations qui  étaient  souvent répercutées mais non suivies d’effets», a-t-il confié.

M. Diakité a, enfin, souligné qu’au regard des défaillances constatées dans le fonctionnement du système, la création des centres nationaux d’alerte dans les pays membres constituent une nécessité pour l’atteinte des objectifs fixés.

Agence d’information du Burkina

CS-NO/ak

Procès du putsch: Les principes élémentaires de la  justice  sont violées (avocat de Diendéré)

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Procès du putsch: Les principes élémentaires de la  justice  sont violées (avocat de Diendéré)

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – La plupart des principes élémentaires de la  justice  ont été  «littéralement violés» dans le cadre du  procès du putsch manqué de septembre 2015, a déclaré jeudi, la défense du général Gilbert Diendéré, l’un des principaux accusés du dossier.

«Dans le procès du général Diendéré, en dehors du caractère public, de la possibilité qui lui a été donnée d’être entendu par la juridiction de jugement, la plupart des principes élémentaires d’une justice équitable ont été littéralement violés dans le procès», a déclaré Me Jean Yaovi Dégli.

L’avocat du général Diendéré qui s’exprimait lors d’une conférence de presse  a relevé que  les «failles» du procès  sont nombreuses.

A en croire, Me Jean Yaovi Dégli, sur le plan des preuves qui doivent soutenir les accusations contre l’accusé, le parquet militaire, «malgré tous les moyens d’Etat dont il a disposé et usé, a été radicalement incapable de prouver la culpabilité  de l’inculpé».

Le général Gilbert Diendéré est poursuivi entre autres, pour  attentat à la sureté de l’Etat, trahison, meurtres, coups et blessures volontaires.

L’avocat rejette  ces différents chefs d’accusation qui estime que le parquet n’a pas été capable de fournir des preuves pouvant convaincre au-delà de tout doute raisonnable que le général Diendéré aurait commis les crimes.

Il a cependant reconnu que le général Diendéré n’a jamais nié avoir assumé la vacance  du pourvoir à la suite des évènements de septembre 2015. Mais estime que son client l’a assumé pour éviter le chaos  dans son pays.

Pour lui, le parquet avait la possibilité de faire des «enquêtes  dignes» pour savoir qui a fait exactement quoi en ce qui concerne les meurtres, coups et blessures  qui ont émaillés ces évènements.

«Ce faisant les règles d’une justice compétence indépendante, impartiale et équitables telles que l’exige l’Etat de droit que veut désormais le Burkina sont Bafoués», a-t-il insisté.

Me Dégli a souligné  qu’à l’étape actuelle,  la seule autorité qui peut  encore permettre que cette procédure judiciaire donne une petite impression d’une justice qui réponde aux normes et standards internationaux demeure le Tribunal.

Cependant, il est à craindre car, explique-t-il, «les juges ne cherchent juste à confirmer dans ce procès leur jurisprudence même si celle-ci est fondée sur des erreurs».

La défense   du général a, du reste, fondé  l’espoir de voir le tribunal remplir sa tâche, afin de permettre au Burkina Faso de connaitre une justice digne  de la civilisation du pays.

Agence d’information du Burkina

ALS-LMT/ak

Secteur des mines burkinabè: Plus de 100 milliards FCFA de pertes budgétaires en 2017 (Etude)

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Secteur des mines burkinabè: Plus de 100 milliards FCFA de pertes budgétaires en 2017 (Etude)

Ouagadougou, le 7 août 2019 (AIB) – Les pertes budgétaires dans le domaine minier (flux financiers illicites) au Burkina Faso se chiffrent à 71 milliards en 2015, 89 milliards en 2016 et plus de 100 milliards en 2017, selon une étude d’évaluation, présenté mercredi, par le Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP).

«Si nous arrivons à juguler ces pertes (71 milliards en 2015, 89 milliards en 2016 et plus de 100 milliards en 2017), nous pouvons investir ces différents montants pour améliorer notre niveau de développement», a déclaré le consultant Mahamadi Sagla, inspecteur des impôts à la Direction générale des impôts.

  1. Sagla, s’exprimait mercredi, à l’issue d’un atelier de validation du rapport sur l’évaluation des pertes budgétaire dans le domaine minier (flux financiers illicites) au cours duquel il a indiqué que l’étude s’est limitée aux années 2015, 2016 et 2017.

«Nous avons voulu mettre l’accent sur les pertes budgétaires liées au domaine minier pour pouvoir faire ressortir l’importance de ces pertes sur l’économie nationale», a-t-il confié.

Selon le président du Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP), Abdoul Y. Dembélé, l’objectif de cette étude est d’améliorer la transparence et la redevabilité dans la gouvernance des industries extractives.

«Le secteur minier est devenu le premier domaine qui contribue au produit intérieur brut du Burkina Faso, à la création de richesse. Ce secteur représente beaucoup d’enjeux et surtout pour les populations dans les régions où ces industries sont situées. Il faut qu’il y ait  un partage équitable de ces ressources et que les populations les plus défavorisées puissent en bénéficier», a-t-il indiqué.

Des recommandations  sont sorties de cet atelier dont, entre autres, la législation fiscale et minière, la loi anti-blanchiment des capitaux, l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) les actions à mener par la plateforme des OSC, etc.

En rappel, le Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP), avec l’accompagnement de l’ONG OXFAM au Burkina Faso, entreprend des actions pour la promotion de la transparence et la redevabilité dans la gestion des ressources minières au niveau des communes «sites miniers».

C’est dans cette optique que met en œuvre le projet « Initiative multipartite pour une économie humaine en Afrique».

Agence d’information du Burkina

FO/ak

AG-FBF : d’ « ambitieux programmes » pour le football burkinabè

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AG-FBF : d’ « ambitieux programmes » pour le football burkinabè

Ouagadougou,  8 Août 2019 (AIB) – L’Assemblée générale (AG) ordinaire de la fédération burkinabè de football (FBF) s’est ouverte jeudi avec de « bonnes » perspectives pour le football burkinabè, a-t-on constaté sur place à Ouagadougou.

Sous la présidence du président de la fédération burkinabè de football Sita Sangaré, l’AG de la FBF s’est ouverte avec la présence des dirigeants de clubs, districts et ligues. C’est une occasion offerte aux acteurs du football burkinabè de jeter un regard sur les acquis et les insuffisances, mais également de jeter les bases qui serviront à relever les défis.

Pour relever un certain nombre de défis, le comité exécutif de la FBF, « à travers un ambitieux programme d’activité », compte aborder « la saison 2019-2020 avec beaucoup plus d’enthousiasme et de détermination ».

« A travers ce programme, nos Etalons disposeront très prochainement d’un car flambant neuf pour leurs regroupements et leurs matchs à domicile. Egalement l’éclairage des terrains de compétitions se poursuivra de même que la pose et la rénovation de gazons sur certains terrains », a poursuivi le président de la FBF.

Comme acquis, Sita Sangaré a également cité « la construction en cours d’un amphithéâtre moderne et l’équipement des structures de notre fédération ».

Tout en remerciant les différentes communes qui ont attribué des terrains pour abriter les sièges des Ligues dans les différentes régions, le président du comité exécutif de la FBF a mentionné que « les capacités opérationnelles des Ligues seront renforcées ».

L’Assemblée générale dont la clôture est prévue l’après-midi, appréciera et validera les actions posées au cours de la saison écoulée à travers le rapport d’activités.

Le président Sangaré s’est dit satisfait de la ténue des championnats de petites catégories (U15, U17 et U20-R23) dont les différentes finales sont prévues en septembre prochain.

« Je puis vous assurer que le comité exécutif et les différentes structures n’ont ménagé aucun effort pour améliorer la qualité de notre football national. Vous en êtes témoin, l’organisation du Fasofoot et de la coupe du Faso s’est nettement améliorée. La prestation de nos clubs aussi, toutes choses qui constituent des motifs de satisfaction », s’est réjouit Sita Sanagaré.

A l’issue de cette AG ordinaire, la saison 2019-2020 sera ouverte à travers le début du championnat national prévu pour le 16 Août prochain. La prochaine AG qui se tiendra en novembre 2020 sera élective.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

La justice en couverture des quotidiens privés

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La justice monopolise la Une des quotidiens privés

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement le renvoi du jugement du dossier judiciaire relatif à l’affaire dit «charbon fin», sans oublier de revenir sur le procès du putsch manqué de septembre 2015.

Le journal privé Le Quotidien présente à sa une, l’image du général Gilbert Diendéré, le présumé cerveau du coup d’Etat manqué de septembre 2015 qui déclare : «Du fond de ma cellule, je suis disposé à apporter ma contribution pour la défense de la patrie».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, fait observer que le procès du putsch manqué poursuit son bonhomme de chemin, ajoutant que, hier mercredi, les avocats du général Diendéré ont bouclé leurs plaidoiries.

«Me Jean Yaovi Degli s’est exercé, une dernière fois, à convaincre le tribunal que le cerveau présumé du coup d’Etat avorté, contre qui le parquet a requis la prison à vie, mérite l’acquittement», rapporte le journal.

«Procès du putsch: Diendéré demande la clémence du tribunal», titre pour sa part, le quotidien national Sidwaya qui souligne  que selon l’un de ses avocats, «les faits de meurtres et de coups et blessures volontaires ne peuvent pas être retenus contre le général, car ils ne sont pas constitués».

Le même journal public consacre sa une à l’affaire charbon fin, mentionnant que «le dossier (a été) renvoyé au mois d’octobre».

A lire Sidwaya, «appelé au rôle au tribunal de grande instance de Ouagadougou, hier 7 août 2019, le dossier sur l’affaire de charbon fin a été renvoyé en octobre prochain à la demande des avocats des prévenus et des personnes poursuivies».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que l’une des personnes morales prévenues dans cette affaire, à savoir, IAM Gold Essakane SA, ne s’est pas présenté hier mercredi au tribunal.

Le journal croit savoir que c’est l’absence d’un juge qui a conduit au renvoi du dossier

Le Pays, quant à lui, précise qu’«alors que la salle bondée de monde attendait de connaitre les tenants et les aboutissants de l’affaire, le dossier (de l’affaire charbon fin) a été renvoyé à une date ultérieure».

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du Burkina, se réjouit du fait que «effectivement, la justice burkinabè a avancé».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 8 AOUT

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 8 AOUT

 

EL PASO (Etats-Unis) – Donald Trump s’est rendu mercredi dans les deux villes endeuillées par les fusillades du week-end dernier, une journée au cours de laquelle les manifestants ont été tenus à l’écart. Ceux-ci l’accusent d’avoir attisé la haine avec des discours incendiaires et réclament des contrôles renforcés sur les ventes d’armes à feu.

 

Avant de quitter la Maison Blanche, M. Trump avait assuré qu’il y avait « peu d’appétit » politique à Washington pour interdire le type d’armes impliqués dans les fusillades du week-end. Il s’était en revanche dit favorable à une évolution législative pour empêcher les personnes ayant des troubles mentaux de posséder une arme à feu.

 

PEKIN – Des milliers de policiers chinois ont participé à un exercice anti-émeutes aux portes de Hong Kong, une opération perçue comme un nouvel avertissement de Pékin aux manifestants pro-démocratie qui défient depuis deux mois le régime communiste dans l’ex-colonie britannique.

 

ISTANBUL – La Turquie et les Etats-Unis ont décidé mercredi d’établir un « centre d’opérations conjointes » pour coordonner la création d’une « zone de sécurité » dans le nord de la Syrie, une mesure visant à prévenir un affrontement entre forces turques et kurdes.

 

SRINAGAR (Inde) – Le Cachemire indien connaissait mercredi son troisième jour de black-out total imposé par les autorités indiennes, qui veulent éviter un embrasement après la révocation de l’autonomie de cette région troublée, où au moins un manifestant est mort ces derniers jours.

 

ISLAMABAD – Le Pakistan a annoncé mercredi qu’il expulsait l’ambassadeur indien à Islamabad et suspendait le commerce bilatéral avec l’Inde, deux jours après la révocation par New Delhi de l’autonomie constitutionnelle de la partie du Cachemire qu’elle contrôle.

 

CARACAS – Le président vénézuélien Nicolas Maduro a suspendu mercredi le dialogue qu’il a engagé avec l’opposition en vue d’une sortie de crise au Venezuela, en réponse aux nouvelles sanctions économiques prises par les Etats-Unis contre Caracas. Après des contacts exploratoires et une première rencontre à la mi-mai à Oslo, les discussions entre les deux camps avaient repris à La Barbade le 8 juillet. Les délégations devaient se retrouver sur l’île caribéenne pour de nouveaux pourparlers jeudi et vendredi, toujours sous l’égide de la Norvège.

 

KABOUL – Un attentat à la voiture piégée revendiqué par les talibans a fait au moins 14 morts et 145 blessés, dont une majorité de civils, mercredi matin dans l’ouest de Kaboul, ont indiqué les autorités.

 

KHARTOUM – Les généraux au pouvoir au Soudan et les leaders du mouvement de contestation se sont fermement engagés à faire réussir la période de transition pour l’établissement d’un pouvoir civil, a déclaré mercredi le numéro 3 du département d’Etat américain, David Hale.

 

TUNIS –  Le parti d’inspiration islamiste Ennahdha en Tunisie, principale force au Parlement, a présenté mercredi un candidat, Abdelfattah Mourou, à la présidentielle anticipée de septembre, une première dans l’histoire de cette formation.

 

WASHINGTON – Le gouvernement américain a dévoilé mercredi les règles interdisant officiellement aux géants de la technologie Huawei et à d’autres entreprises chinoises de nouer des contrats avec des marchés publics américain, dernier épisode du bras de fer commercial entre Washington et Pékin.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Le géant américain de l’informatique Microsoft a confirmé mercredi que certaines conversations d’utilisateurs étaient écoutées par ses prestataires afin d’affiner les fonctionnalités de traduction vocale offertes par Skype et son assistant numérique Cortana.

 

WASHINGTON – Le Royaume-Uni espère conclure un accord commercial « ambitieux » avec les Etats-Unis « dès que possible » après sa sortie de l’Union européenne, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab, qui s’est dit « ravi » de sa rencontre avec Donald Trump à Washington.

 

BRASILIA – La Cour suprême du Brésil a suspendu mercredi l’ordre de transfert de l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva vers un centre pénitentiaire de l’Etat de Sao Paulo (sud-est). Lula, 73 ans, purge actuellement une peine de huit ans et dix mois de réclusion pour corruption dans un commissariat de Curitiba (sud), où il jouit de prérogatives spéciales, notamment le fait d’occuper une cellule individuelle.

 

A BORD DE L’OCEAN VIKING – L’Ocean Viking, le nouveau bateau de secours de SOS Méditerranée et Médecins sans Frontières, se dirige jeudi matin directement sur la zone de secours au large des côtes libyennes, après une escale manquée à Malte qui lui a refusé l’entrée de ses eaux territoriales.

 

GENEVE – Au terme d’une session marathon, les Etats ont approuvé mercredi à Genève le rapport du Giec sur l’utilisation des terres qui doit être rendu public jeudi, avec en toile de fond la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire d’une population croissante et la lutte contre le réchauffement.

 

WELLINGTON – Les restes d’un perroquet géant qui mesurait près d’un mètre, pesait jusqu’à 7 kilogrammes et vivait voilà 19 millions d’années ont été découverts en Nouvelle-Zélande, selon une étude publiée dans la dernière livraison de la revue Biology Letters de la Royal Society par une équipe internationale de paléontologues qui l’ont baptisé « Hercule ». « Nous pensons qu’il en était incapable de voler », a expliqué mercredi à l’AFP Paul Scofield, conservateur en chef au Musée de Canterbury.

(AFP)

 

Affaire «charbon fin» : le jugement renvoyé  en octobre

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Affaire «charbon fin» : le jugement renvoyé  en octobre

Ouagadougou, 7 août 2019 (AIB) – Le procès  des douze personnes  accusées dans l’affaire dite «charbon fin», initialement prévu pour ce mercredi matin, a été renvoyé  au mois d’octobre  prochain, pour permettre aux avocats des prévenus de prendre connaissance du dossier.

«Vu le niveau  et l’ampleur du dossier,  il faut que tous les avocats puissent prendre connaissance du dossier, afin de développer les moyens de défenses de leurs clients»,  a déclaré le conseil de la  société IAM Gold Essakane SA, Me Kopiho Moumouny.

Les avocats des personnes prévenues ont également  souhaité le renvoi du procès estimant que  le tribunal n’«était  pas régulièrement composé».

Selon, le  conseil de l’Etat, Me Rodrigue Bayala,  il  s’agit d’une juridiction spécialisée chargé de connaitre des infractions en matière d’économie  et financier et  de crimes organisées.

«Les magistrats qui composent cette chambre ont été désignés et ont suivi une formation à cet effet. Il y a un des membres qui est en vacance   ce qui fait  que la juridiction n’est pas régulièrement composée», a-t-il  expliqué.

En décembre 2018, 32 conteneurs contenant du  «charbon fin», propriétés de la société minière Iam Gold Essakane SA, ont été saisis par la Brigade  nationale anti-fraude (BNAF) du Burkina à Bobo-Dioulasso, en partance vers la Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.

Les douze personnes dont deux morales accusées dans cette affaire sont poursuivies pour, entre autres, des faits de fraude en matière de commercialisation de l’or et des autres substances précieuses, d’exploitation illégale de déchets dangereux, de blanchissement de capitaux, de faux en écriture privée de commerce.

Agence d’information Burkina

ALS-LMT/ak

 

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