epa07708008 Ursula von der Leyen the nominated President of the European Commission gives a press briefing following a meeting of Political groups Presidents at European Parliament in Brussels, Belgium, 10 July 2019. Von der Leyen is meeting alll groups about her nomination as the head of the European Commission, a vote will take place next week at plenary session of the parliament. EPA/OLIVIER HOSLET (MaxPPP TagID: epalivefour173402.jpg) [Photo via MaxPPP]
Burkina-Coronavirus-Téléthon-Financement
Coronavirus : Les Etats-Unis se démarquent du téléthon mondial
Ouagadougou, 4 Mai 2020 (AIB)-Le téléthon mondial lancé lundi à Bruxelles, afin de mobiliser 5 000 milliards de FCFA pour la recherche d’un vaccin contre le Covid-19, a vu l’absence des Etats-Unis qui préfèrent développer son propre vaccin.
La Commission européenne a donné lundi, le coup d’envoi d’un «marathon en ligne» à 13H00 GMT pour financer un vaccin contre le Covid-19, avec l’annonce d’une contribution de plus de 659 milliards de FCFA.
La France et l’Allemagne ont suivi et permis de passer la barre à plus de 1318 milliards de FCFA, avec des contributions de plus de 329 et 345 milliards de FCFA.
Une heure après le lancement de l’opération, plus de 3 295 milliards de FCFA avaient été promis.
Un vaccin est «notre meilleure chance collective de vaincre le virus», a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, organisatrice de ce téléthon.
Cependant, ce téléthon mondial enregistre un absent de taille que sont les Etats unis d’Amérique dont le président Donald Trump est en conflit ouvert avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et affiche sa volonté de voir les Etats-Unis se doter d’un vaccin pour la fin de l’année.
Selon un haut responsable de l’administration de Donald Trump, «de nombreux programmes et organisations qui seront soutenus lors de cette conférence de bailleurs de fonds, reçoivent déjà des financements et un soutien très significatif de la part de l’Etat (américain) et du secteur privé américains».
«Les Etats-Unis sont vraiment à la tête de tous ces efforts internationaux», en tant que «premier bailleur unique au monde dans les domaines de la santé et de l’humanitaire», a-t-il insisté sur le rôle à part des Etats unis.
Une position américaine déplorée par le président français Emmanuel Macron qui estime que «le chacun pour soi est une erreur majeure».
«Nous devons coopérer et non nous faire concurrence», a renchéri dans le même sens, le roi Abdallah II de Jordanie.
«L’Union européenne a répondu favorablement à une demande d’action globale. Les Etats-Unis ont refusé. Ce sont eux qui s’isolent», a également déploré un responsable européen.
«Mais nous travaillons de manière très étroite avec des entités américaines très puissantes, comme la fondation de Bill et Melinda Gates qui ont une énorme puissance financière et beaucoup d’influence», a souligné ce dernier.
«Nous ne sommes qu’au début d’un processus. Nous espérons que le gouvernement américain va rejoindre l’effort commun», a-t-il conclu.
Pour le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, «Il faudra cinq fois ce montant (5000 milliards de FCFA) pour développer et distribuer le vaccin».
Le Covid-19 a déjà frappé 3,5 millions de personnes, dont 1,5 million en Europe, et tué près de 250 000 malades, dont 143 000 en Europe, selon les décomptes réalisés par l’AFP.
Gouvernements, philanthropes, dirigeants d’entreprises et célébrités ont été sollicités.
Une quarantaine de pays et une vingtaine d’organisations ont déjà répondu à l’appel.
Le HCR accuse des soldats burkinabè d’avoir violenté des réfugiés maliens
Ouagadougou, 4 mai 2020 (AIB)- Le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR), a accusé lundi, des soldats burkinabè, d’avoir violenté le 02 mai, des réfugiés maliens dans le camp de Mentao, dans leur recherche de présumés terroristes.
La Directrice du Bureau régional du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Millicent Mutuli, a condamné lundi, les violences qui auraient été commises le 2 mai par les Forces de sécurité burkinabè contre des réfugiés maliens, dans le camp de Mentao (Nord), faisant 32 blessés parmi les réfugiés.
Selon elle, «de tels actes de la part des forces de sécurité sont totalement inacceptables» et de poursuivre que «les réfugiés du camp de Mentao doivent être protégés».
Selon les témoignages de réfugiés, recueillis par le HCR, les forces de sécurité sont entrées dans le camp, à la recherche d’individus armés impliqués dans une attaque contre des soldats, plus tôt dans la journée. Un soldat a été tué et un autre est porté disparu.
Les Forces de sécurité ont pénétré dans le camp et procédé à une recherche porte-à-porte, et selon les témoignages, forçant les hommes et les garçons à sortir avant de les frapper à coups de matraque, ceinturon et corde.
Les réfugiés se sont vus accusés de complicité à l’égard des assaillants non-identifiés et ordonnés de quitter le camp dans les 72 heures, sous peine de mort.
Le HCR a demandé l’ouverture urgente d’une enquête sur cet incident et fait part au Ministère des Affaires étrangères de ses sérieuses préoccupations quant à la sécurité des réfugiés.
Tous les réfugiés blessés reçoivent actuellement des soins au centre de santé de Djibo, la ville voisine du camp, dont quatre pour des fractures.
Le HCR réitère son appel au gouvernement du Burkina Faso d’autoriser la relocalisation des réfugiés vivant dans le camp vers un endroit plus sûr, et offre son appui aux autorités.
Le camp, qui abrite 6 500 réfugiés, est situé dans la région du Sahel, l’une des plus instables du Burkina Faso, à la frontière avec le Mali.
L’accès au camp est irrégulier, alors que les conditions des réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, y sont désespérées, l’école, le centre de santé ainsi que le poste de sécurité ayant fermé.
En novembre 2019, le HCR avait évacué son personnel de Mentao en raison de l’insécurité persistante.
En rappel, Human Rights Watch a accusé le 20 avril 2020, des soldats burkinabè d’avoir exécuté sommairement 31 civils à Djibo. L’armée burkinabè a aouveryt une enquête dont les résultats ne sont pas encore connus.
Les attaques terroristes ont connu une nouvelle recrudescence au Burkina Faso ces derniers mois, notamment au Nord et à l’Est, où des terroristes sont en train d’installer leurs administrations.
Des assassinats ciblés, des enlèvements, des viols sont, entre autres, les exactions quotidiennes des groupes armés à l’Est.
Burkina : la région de l’Est à nouveausous l’emprise des groupes terroristes
Ouagadougou, 04 mai 2020 (AIB)-Enlèvements d’élèves, assassinats ciblés, viols, pillage des récoltes et du bétail, villages vivant sous blocus…, de l’avis des décideurs locaux, seule une nouvelle opération antiterroriste pourrait libérer la région de l’Est qui s’enfonce chaque jour dans une horreur indescriptible.
L’opération « Otapuanu » avait suscité une lueur d’espoir au sein des populations de la région de l’Est. Pour preuve, juste après cette force militaire, une accalmie relative régnait et présageait de lendemains meilleurs.
Cependant, cet espoir semble s’estomper, peu à peu, avec la recrudescence des exactions des groupes armés ces temps-ci.
Selon le président du Conseil régional de l’Est, Paripouguini Lompo, certaines localités sont devenues de véritables no man’s land.
Le maire de la commune de Fada N’Gourma, Jean-Claude Louari, renchérit que les populations civiles, jadis épargnées, vivent l’horreur, aujourd’hui.
Il explique que les enlèvements, les assassinats ciblés, les viols et le pillage des récoltes et du bétail sont légion dans la partie orientale du Burkina Faso.
Par ailleurs, l’ancien maire de la commune de Madjoari, Mamoudou Ouoba, soutient que la dégradation de la situation sécuritaire dans la région de l’Est a favorisé la résurgence du grand banditisme. Pis, indique-t-il, braqueurs et terroristes travaillent en tandem. Une situation assimilable, d’après lui, à une série hollywoodienne.
Aux dires du maire Jean-Claude Louari, dans la province du Gourma, des bandes armées font la loi à Sanipenga, à Namoungou, à Tanwalbougou ainsi qu’à Natiaboani, les deux dernières localités, considérées comme les poumons économiques de la commune de Fada N’Gourma.
L’autorité communale affirme que dans ces villages, les populations sont constamment harcelées.
«Toute personne qui se déplace de Tanwalbougou à Fada est inscrite, d’office, sur la liste noire des terroristes sous prétexte qu’elle serait allée renseigner les Forces de défense et de sécurité (FDS). Sur les 34 villages de la commune de Fada, moins de 15 ont leurs conseillers qui sont sur place», raconte-t-il.
A en croire l’ancien bourgmestre, Mamoudou Ouoba, la situation sécuritaire est encore plus délétère dans la commune rurale de Madjoari, dans la Kompienga, si bien que la localité est, à ce jour, «coupée du reste de la province et de la région». «On ne peut plus sortir de Madjoari, ni y entrer», confie-t-il tout en ajoutant que les bandes armées vérifient les identités des passants.
Quant au profil des personnes recherchées, il relève que les fonctionnaires sont déclarés persona non grata dans la zone. Conséquence, souligne l’élu local, en plus des écoles, le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Madjoari est fermé.
Des scolaires enlevés
Au demeurant, selon M. Ouoba, les enlèvements sont devenus monnaie courante dans sa commune. «A la date d’aujourd’hui, 18 personnes, en majorité des scolaires, ont été enlevées par les terroristes», rapporte l’ex édile de Madjoari.
Celui-ci craint que les ravisseurs enrôlent les jeunes après leur avoir fait subir un lavage de cerveau.
Toujours dans la province de la Kompienga, il informe que les groupes armés se servent de l’ambulance de Koualou qu’ils ont interceptée il y a quelques semaines pour ravitailler leurs différentes colonnes avec des vivres issus, également, des opérations de pillage.
1. Le maire de la commune de Fada N’Gourma, Jean-Claude Louari, a souhaité une nouvelle opération militaire à brève échéance.
Du côté de la Tapoa, sur le plan sécuritaire, l’horizon s’obscurcit, d’après le président du Conseil régional de l’Est, Paripouguini Lompo.
A l’entendre, c’est le Far West dans bon nombre de communes. Il affirme que de Logobou à Tansarga en passant par Kantchari, des bandes armées font la pluie et le beau temps.
Selon M. Lompo, l’assassinat du gardien du lycée départemental de Logobou, Boundjoa Lompo, dans la nuit du 29 au 30 avril 2020, est la dernière exaction en date.
Lors de cette incursion, les groupes armés ont mis le feu aux bureaux de l’administration de l’établissement scolaire avant de vandaliser et d’incendier le Collège d’enseignement général (CEG), précise-t-il.
«Toutes les écoles dans la commune de Logobou sont fermées du fait de l’insécurité », déplore le président du Conseil régional de l’Est.
Pis, apprend-on d’une source locale ayant requis l’anonymat, il n’y aurait aucun poste militaire où paramilitaire à Botou, à Tansarga où encore à Logobou, trois communes voisines et frontalières avec le Niger et le Benin.
La même source a laissé entendre qu’au regard de l’état poreux des frontières, des bandes armés, en provenance du Niger, trouvent refuge dans le parc W.
«Ces groupes eux-mêmes disent aux populations qu’ils se sont installés dans le parc», précise cette source. Celle-ci avance qu’une colonne de terroriste a débarqué, la semaine dernière, au village de Kondjo, dans la commune de Tansarga, pour sommer les pasteurs et les pêcheurs de cesser toute activité dans le parc et, surtout, de libérer les lieux.
La même source confie que, dans la commune de Kantchari, les assaillants se signalent régulièrement dans les villages et les hameaux de culture.
Un commerçant du village de Sakoani, à environ 20 kilomètres de Kantchari, soupçonné d’avoir fourni des informations ayant permis aux FDS de neutraliser cinq individus, a été abattu, récemment, relate une autre source proche de la famille de l’infortuné.
Une seconde opération militaire souhaitée
Selon des informations émanant de la commune de Foutouri, située dans la province de la Komondjari, l’on redoute une crise alimentaire à Tankoualou, un village frontalier avec le Niger.
Cette localité est coupée, également, du reste de la commune en raison d’un blocus terroriste. Une autre source locale souligne qu’il n’y aurait plus rien à vendre, ni à acheter à Tankoualou, le marché étant fermé.
Le président du conseil régional de l’Est, Paripouguini Lompo, a lancé un appel aux populations à continuer à collaborer avec les FDS.
A ce sujet, le président du Conseil régional de l’Est précise qu’il est impossible d’y acheminer des vivres ou toute autre denrée alimentaire. Les routes seraient constellées d’engins explosifs.
Dans la même province, un conseiller régional de l’Est, du nom de Amadou Barry, a été tué, le 23 avril 2020, à Gayeri, après avoir fui Tankoualou.
«Dans cette zone, la plupart des leaders d’opinion ont été abattus», déplore M. Lompo. La province de la Gnagna n’est pas non plus épargnée par les groupes terroristes.
Ces derniers, munis d’un drapeau noir, se signaleraient, fréquemment, dans la commune de Liptougou, précisément au village de Kodjena.
Avec la saison hivernale qui s’annonce, plusieurs acteurs, des décideurs locaux, notamment, redoutent le scenario selon lequel les terroristes pourraient gagner du terrain.
«Leur stratégie est d’obliger les paysans à adhérer à leur mouvement avant de les autoriser à aller travailler dans leurs champs », confie le maire de la commune de Fada N’Gourma, Jean-Claude Louari.
Pour lui, seule la résistance locale permettra de sortir l’Est de l’ornière. Mais avant, plaide-t-il, il faut nécessairement une seconde opération militaire à brève échéance. C’est aussi le vœu du président du conseil régional de l’Est. A l’issue de cette opération, les volontaires pourront prendre le relais, conclut-il.
Burkina/Covid-19: Tout au plus 889 cas attendus en fin mai (commission)
Ouagadougou, 4 mai 2020 (AIB)-Le nombre probable d’infection à la maladie à coronavirus (Covid-19) au Burkina Faso pourrait atteindre tout au plus de 889 cas d’ici le 31 mai 2020, a estimé lundi, une commission Ad’hoc chargée de l’évaluation.
Selon «les données enregistrées entre le 09 mars et le 22 avril 2020 au Burkina Faso, la présente version du calendrier prévoit une estimation d’au plus 889 cas d’infection d’ici le 31 mai 2020, à condition que le niveau de garde ne faibli pas» lit-on lundi dans une déclaration de la commission Ad’hoc du Covid19 dont l’AIB a reçue copie.
Mise sur pied par le Haut Conseil national de la Recherche scientifique et de l’Innovation (HCNRSI), la commission vise à proposer des évaluations mathématiques mensuelles de l’impact socio-économique des décisions gouvernementales sur les populations.
Au vu des résultats du mois de mai, la commission «estime que la maladie est en extinction et qu’«il n’est pas exclu qu’à cette date (de fin mai), tous les cas soient entrain de guérir».
Comme recommandation, la commission demande d’«éviter les secondes vagues dans les villes et les villages en éliminant tout cas importé et ceci en étant très prudent à l’entrée de chaque village, chaque ville et au niveau de chaque entrée sur le territoire national».
En ce qui concerne les perspectives, l’équipe estime qu’il faut urgemment mener des recherches approfondies sur les changements climatiques et covid-19, sur le covid-19 et l’âge, sur le covid-19 et lien avec les autres maladies et sur l’impact socio-économique des mesures.
Il préconise également d’établir un carnet épidémiologique pour voyageurs interurbains, de créer une équipe de modélisation permanente d’aide à la décision sur les maladies infectieuses au Burkina Faso et de créer un logiciel d’aide à la décision et surveillance des maladies épidémiques au Burkina Faso.
La déclaration est co-signée du président de la commission ad’hoc Covid-19 Dr Serge Diagbouga avec le Pr Blaise Somé et le Dr Ousséni So du Laboratoire d’Analyse Numérique d’informatique et de Biomathématique (LANIBIO) de l’Université Joseph KI-ZERBO.
La précédente estimation de la commission Ad’hoc du Covid19 selon les données recueillis entre le 09 mars et le 31 mars 2020, prévoyait 912 cas d’infections confirmées au 30 avril 2020.
Cependant, à la date du 2 mai 2020, le Burkina Faso enregistre 662 cas confirmés dont 540 guérisons et 45 décès.
Le Burkina travaille au renforcement de l’indépendance de ses médias (ministre)
Ouagadougou, 4 mai 2020 (AIB)-Le Burkina Faso va prendre «des amendements utiles» pour le renforcement de l’indépendance de ses médias, a annoncé son ministre de la CommunicationRémis Fulgance Dandjinou.
«Un travail, en collaboration avec les faitières des médias, est en cours afin d’apporter les amendements utiles pour préserver la liberté de presse et renforcer l’indépendance des médias», a indiqué le ministre de la Communication Rémis Fulgance Dandjinou dimanche, dans son message à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de presse.
Le ministre fait allusion aux lois sur la presse adoptées en 2015 qui ont consacré la fin des peines privatives de liberté, dans le cas des délits de presse, mais qui ont prévu «des amendes pécuniaires qui peuvent mettre en péril l’existence des médias».
Le thème national de la célébration choisi par les organisations professionnelles des médias est : «Médias, élections et insécurité : faire du journalisme sans crainte ni complaisance».
Cela nécessite, au profit de la presse, selon le ministre, «un dispositif de sécurité et d’indépendance, en toute circonstance (…) à même de juguler les contraintes liées au devoir d’informer, de renforcer les valeurs de probité, d’impartialité et d’équilibre, à l’approche des échéances électorales de 2020 ».
«C’est à ce prix que les médias pourront accompagner la consolidation de la démocratie au Burkina» a-t-il affirmé.
Dans la même dynamique, le ministre annonce que son département, a «mis en chantier une étude sur l’application effective de la convention collective, en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de travail des personnels des médias privés et par-delà, assainir le secteur».
Le ministre a également noté «des avancées majeures» concernant «la mise en œuvre du statut portant dérogation aux règles de la comptabilité publique au profit de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et des Editions Sidwaya (presse publique)».
«Je voudrais rassurer les partenaires sociaux quant au parachèvement du processus de dialogue et la mise en œuvre des dispositions prévues dans les textes» a-t-il indiqué.
Le classement mondial de Reporter sans frontière (RSF), édition 2020, rendu public, le lundi 20 avril 2020, a classé le Burkina Faso à la 38e place, sur un total de 180 pays au monde et à la 5è place africaine.
Le pays a perdu 2 places par rapport à 2019, lié à l’adoption par «l’Assemblée nationale en 2019, d’un amendement du code pénal qui sanctionne lourdement les infractions de «fausses informations» et certaines publications sur les forces de sécurité, selon RSF.
Pour Remis Fulgance Dandjinou, «cette perception peut être atténuée par la réalité des faits sur le terrain où aucun média ne s’est vu sanctionné pour les infractions de «fausses informations» ou de publications sur les forces de sécurité».
Burkina: Le Fasofoot annulé, Rahimo FC en Ligue des champions, Salitas FC en Coupe CAF
Ouagadougou, 4 mai 2020 (AIB) – Le championnat national de football de première division du Burkina Faso, dénommé Fasofoot, a été annulé lundi par un comité d’urgence, mise en place par la Fédération burkinabè de football (FBF) pour décider du sort de la saison 2019-2020.
Selon les informations qui nous sont parvenues, c’est le classement de la saison écoulée qui sera considéré. A cette saison dernière (2018-2019), c’est Rahimo FC qui avait été champion de la saison et a joué la Ligue des champions pendant que Salitas FC arrivé 2e avait représenté le Burkina Faso en coupe CAF.
Cette saison le championnat de D2 avait disputé tous les matchs et c’est Léopards de Saint Camille (club de Ouagadougou) et Vitesse FC de Bobo-Dioulasso qui sont les équipes promues en D1. Le comité d’urgence a donc décidé que ces deux clubs évoluent dans l’élite pour passer de 16 à 18 équipes la saison prochaine.
Il n’y aura donc pas de descente de la D1 en D2 pour le RCK et l’AS Police qui étaient respectivement classés 15e et 16e cette saison à la 24e journée du Fasofoot.
Ce sont les championnats D1 et D3 qui n’avaient pas encore disputé tous les matchs, qui sont annulés. Agence d’information du Burkina Faso AS/ak
Burkina/ Covid-19 : Reprise des activités de transport le 5 mai
Ouagadougou, le 4 mai 2020 (AIB)-La suspension des activités de transport de passagers-voyageurs, en cours depuis le 23 mars pour limiter la propagation du Coronavirus, sera levée demain mardi, a-t-on appris.
«Le Bureau Exécutif du Haut Conseil des Transporteurs du Burkina Faso (HCT-BF) porte à la connaissance de la population burkinabè, qu’en raison de la mesure de la quarantaine toujours en vigueur, la reprise des activités de transport de passagers-voyageurs, initialement prévue pour le lundi 4 mai est reportée au mardi 5 mai sur l’ensemble du territoire», lit-on dans un communiqué signé du président national, EL Hadj Adama Ouédraogo dit Palm Beach.
En rappel les activités de transport ont été suspendues le 23 mars dernier, en vue de limiter la propagation de la pandémie du Covid-19 au Burkina Fasonqui enregistrait à cette date, 75 cas confirmés et 4 décès.
A la date du 2 mai 2020 le pays comptabilise au total 662 cas confirmés, dont 540 guérisons, 77 en soins et 45 décès.
La réouverture des mosquées à la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 4 mai 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce lundi évoquent l’actualité relative au Coronavirus (Covid-19), commentant largement la réouverture des mosquées.
Le quotidien national Sidwaya qui indique être allé constater de visu l’effectivité de la mesure à Ouagadougou, arbore: «Réouverture des mosquées: Faible affluence au premier jour».
Le journal rappelle que la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), sous l’égide du ministère en charge du culte, a autorisé avant-hier, la réouverture des mosquées.
«Fermeture des lieux de culte: Réouverture des mosquées le couteau sur la gorge», affiche, pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.
A en croire le confrère, le siège de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), sis à la Trame d’accueil de Ouaga 2000, a été le théâtre d’une matinée assez surchauffée, le 2 mai 2020.
«De jeunes musulmans y ont fait irruption pour exiger la réouverture des mosquées fermées depuis le 20 mars 2020 dans l’optique de contrer la propagation du coronavirus. A bout de patience, les manifestants ont lancé un ultimatum qui courait jusqu’au lendemain à l’issue de l’iftar», rapporte L’Observateur Paalga.
Et de mentionner que dans la soirée du samedi, la faîtière, à travers un communiqué, a annoncé avoir reçu le quitus du gouvernement de procéder à la réouverture des lieux de culte.
«Réouverture des mosquées: une décision prise aux forceps ?», s’interroge, de son côté, Aujourd’hui au Faso (privé) qui souligne que «la rue a eu finalement raison sur l’autorité dans la levée de la mesure de fermeture des lieux de cultes notamment les mosquées».
Aujourd’hui au Faso fait observer qu’en dépit de cette décision de réouverture du ministère en charge du culte, les églises catholiques et évangéliques restent fermées jusqu’à nouvel ordre.
Au même moment, Le Pays, autre quotidien privé, publie ce que pensent des citoyens burkinabè sur la décision de rouvrir les mosquées.
Pendant que certains saluent la décision qui selon eux «est la bienvenue», d’autres condamnent la manière par laquelle la réouverture est intervenue.
A travers son éditorial intitulé «Sortir de la spirale», Sidwaya revient sur la célébration, vendredi dernier, de la Fête du travail.
Se le journal, il s’est agi d’«un 1er-Mai tout particulier à cause de la pandémie du coronavirus».
«Pas de traditionnelle remise de cahiers de doléances, pas de rassemblement, mais tout de même un message au monde du travail, appelant l’Etat, entre autres, à veiller à la protection des travailleurs contre les violations de leurs droits par certains employeurs », décrit le journal avant de relever que «mais, le symbolisme de la fête du 1er-Mai va au-delà des justes revendications des travailleurs».
PARIS – La pandémie de coronavirus a fait au moins 245.576 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles dimanche à 19H00 GMT.
WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a estimé dimanche qu’un vaccin contre le nouveau coronavirus serait disponible d’ici la fin de l’année 2020.
WASHINGTON – Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a affirmé dimanche qu’il existait un « nombre significatif de preuves » que le nouveau coronavirus provient d’un laboratoire de la ville chinoise de Wuhan, berceau de la pandémie.
SEOUL – La Corée du Nord a tiré dimanche de multiples coups de feu en direction de la Corée du Sud, au niveau de la Zone démilitarisée qui divise la péninsule, entraînant une riposte de l’armée sud-coréenne, tirs que le chef de la diplomatie américaine Mike pompeo a qualifié d' »accidentels ».
PARIS – La France n’imposera pas de quarantaine à tout voyageur, quelle que soit sa nationalité, en provenance de l’UE, de la zone Schengen ou du Royaume-Uni.
RIO DE JANEIRO – Le Brésil a franchi dimanche le cap symbolique des 100.000 cas confirmés de Covid-19, qui a fait 7.025 morts dans ce pays où les chiffres officiels sont largement sous-évalués.
– Le célèbre photographe brésilien Sebastiao Salgado a lancé dimanche une pétition en ligne signée par des stars comme Brad Pitt, Madonna ou Paul McCartney, réclamant des « mesures urgentes » des pouvoirs publics pour protéger les indigènes du coronavirus.
TEHERAN – Les mosquées d’Iran, fermées à l’échelle du pays depuis début mars afin de lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, rouvriront à partir de lundi dans 30% des comtés du pays, a annoncé dimanche le président Hassan Rohani.
ALGER – Le gouvernement algérien a décidé dimanche de réduire de moitié le budget de fonctionnement de l’Etat face à la grave crise financière qui menace le pays en raison de la chute des prix.
LONDRES – Les principaux dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron, ont apporté leur soutien à une collecte de fonds mondiale organisée lundi à Bruxelles pour la recherche d’un vaccin et de traitements contre le nouveau coronavirus.
LONDRES – Le groupe industriel britannique Rolls-Royce envisage jusqu’à 8.000 suppressions de postes à cause de l’effondrement du trafic aérien provoqué par la pandémie de coronavirus, d’après une source proche du dossier jointe dimanche par l’AFP.
CARACAS – Le Venezuela a affirmé avoir déjoué dimanche une tentative d' »invasion par voie maritime » de « mercenaires » venant de Colombie dans le but de fomenter un « putsch » contre Nicolas Maduro, une opération qui s’est soldée selon Caracas par la mort de huit « terroristes ».
ATHENES – Athènes a « condamné le harcèlement provocateur » dimanche d’un hélicoptère de l’armée grecque en mer Egée avec à bord le ministre de la Défense Nikos Panagiotopoulos par des avions de chasse turcs.
DACCA – Une vingtaine de réfugiés rohingyas bloqués en mer depuis plusieurs semaines ont été débarqués sur une île controversée et sujette aux inondations dans le golfe du Bengale, ont affirmé dimanche les autorités du Bangladesh.
JERUSALEM – La cour suprême d’Israël a commencé dimanche à examiner la légalité de l’accord conclu entre Benjamin Netanyahu et Benny Gans en vue de former un gouvernement de coalition.
– Après des semaines d’interdiction pour cause de nouveau coronavirus, des milliers de travailleurs palestiniens de Cisjordanie occupée ont été autorisés dimanche à entrer en Israël dans le cadre d’une politique de redémarrage progressif de l’économie locale.
LE CAIRE – Les forces de sécurité égyptiennes ont tué 18 jihadistes présumés dans la péninsule du Sinaï (nord-est), deux jours après une attaque meurtrière contre l’armée, revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), a indiqué le ministère de l’Intérieur.
TACHKENT – Près de 100.000 personnes ont été déplacées en Ouzbékistan et au Kazakhstan après la rupture d’un important barrage ouzbek, qui a innondé des milliers de maisons et détruit de nombreux terrains agricoles dans les deux pays.
TEHERAN – Prolonger l’embargo onusien sur les ventes d’armes à l’Iran comme le souhaite Washington tuerait définitivement ce qui reste de l’accord international sur le nucléaire iranien, a averti dimanche un haut responsable iranien.
SEOUL – Kim Jong Un n’aurait pas subi d’intervention chirurgicale, a déclaré dimanche un haut responsable sud-coréen, au lendemain de la réapparition en public du dirigeant nord-coréen qui n’avait pas été vu depuis trois semaines.
TUNIS – Le gouvernement tunisien a annoncé dimanche qu’il allait reformuler un décret sur la levée progressive du confinement, après un tollé provoqué par une mesure qui enjoignait aux « mères d’enfants de moins de 15 ans » de rester à domicile.
PARIS – Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, candidat du parti au pouvoir à la présidentielle d’octobre, s’est rendu samedi en France pour « un contrôle médical », selon un communiqué de la présidence, diffusé dans la nuit de samedi à dimanche.
BERLIN – La reprise du championnat de football se précise en Allemagne: le ministre de l’Intérieur s’est dit favorable au redémarrage de la Bundesliga qui devrait devenir ainsi le premier grand championnat européen à franchir le pas, malgré des joueurs testés positifs au coronavirus.
''Ramadan est ce mois dont le début est miséricorde, le milieu est pardon et la fin est affranchissement''.
Le Ramadan, une occasion en or pour se débarrasser de ses péchés et de ses vices (Imam)
Ouagadougou, 03 mai 2020 (AIB)-Le mois du Ramadan est »une belle occasion » pour le jeûneur, d’obtenir d’Allah, l’effacement de ses péchés et de renoncer définitivement, à l’adultère, à la fornication, à l’alcoolisme, au tabagisme et autres vices, a rappelé Imam Inoussa Compaoré dans une déclaration parvenue dimanche à l’AIB.
Voici son propos intégral
»Ramadan, ce nouveau départ ?
Louanges à Allah comme il sied à la majesté de Sa face ainsi qu’à la grandeur de Son trône. Louanges infinies à Lui pour Ses innombrables bienfaits. Que Sa paix et Ses bénédictions se déversent abondamment sur Son noble Prophète Mouhammad ainsi que sur ceux qui le suivent.
La perfection est-elle humaine ? Elle est de l’ordre divin. Nul humain n’est parfait. L’homme, depuis toujours et selon sa nature, a commis les péchés. Blaise Pascal ne disait-il pas que « l’homme est ange et bête » ? Mais une chose est de tomber et une autre est de ne pas demeurer à terre. Le Ramadan est cette opportunité, cette école d’éducation qui nous permet de nous relever et de demeurer débout.
Ramadan est ce mois dont le début est miséricorde, le milieu est pardon et la fin est affranchissement. Quelle belle occasion pour tous de bénéficier de la miséricorde d’Allah sur nos vies, d’avoir nos péchés pardonnés et d’être définitivement agréés par Lui. Commettre, certes le péché ne saurait plaire à Allah mais il Lui est, nulle doute, plaisant quand le pécheur Lui revienne repentant et cela, quelle que soit la nature du péché. Allah nous réjouit dans ce sens quand Il dit : « Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah. Car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c’est Lui Le Pardonneur, Le Très Miséricordieux » (S 39, V53). Et le prophète d’ajouter que « Celui qui se repent d’un péché, c’est comme s’il ne l’avait pas commis ».
Pour bénéficier de cette grâce du Pardonneur, cela requiert un certain nombre de conditions. D’abord, il importe de regretter les péchés commis. Cela passe par la prise de conscience d’avoir enfreint aux normes de son Créateur et d’en éprouver une gêne profonde. Comment le musulman conscient peut ne pas être dans un tel état quand il pense à la grandeur de Celui qu’il a offensé ou à ses innombrables bienfaits à son égard ou encore à ce qu’Il aspire auprès de Lui dans le Paradis ?
Ensuite, le musulman doit prendre l’engagement de ne plus revenir sur de tels actes. Et c’est à ce niveau que le Ramadan nous donne l’occasion d’un renoncement définitif aux péchés. Le jeûne avec ses privations nous éduque à nous abstenir, également, de commettre les péchés. Le fumeur, qui peinait à se libérer, pourra trouver l’opportunité, à partir de sa privation au cours des journées, à se départir progressivement de la cigarette. Il en est de même pour celui qui consomme l’alcool. Le constat est que durant le Ramadan, la consommation de l’alcool prend un coup considérable. C’est le lieu de continuer dans cette dynamique spirituelle et de se dire que le délaissement en un mois n’a rien diminué en moi sinon que cela m’aurait rapproché de mon Seigneur.
Par le renoncement à l’eau et à la nourriture, qui, en principe, me sont licites en dehors du Ramadan pendant la journée, j’apprends, du même coup, à m’abstenir de ce qui est clairement illicite. C’est plus que jamais, l’occasion de s’éloigner, le plus possible, de la fornication et de l’adultère à travers l’infidélité. Celui qui veut savoir que son Ramadan est agréé, qu’il prête attention à ses actes après Ramadan. Il n’aura été un éducateur pour nous que parce que nous mettons ses enseignements en application après lui. Ramadan un cadre de formation pour notre réforme profonde.
NB : La foi musulmane est une foi active qui impose un devoir de présence ».
Le matériel offert au district sanitaire de Kongoussi a une valeur de 44 millions de francs CFA.
Burkina-Santé
Bam: Médecins du Monde France offre trois ambulances et du matériel au district sanitaire de Kongoussi
Kongoussi,(AIB)-L’ONG Médecins du Monde France a offert le 30 avril 2020, trois ambulances dont une à quatre roues et du matériel d’une valeur totale de 44 millions de FCFA, au district sanitaire de Kongoussi.
Une ambulance 4 roues entièrement équipée, deux ambulances tricycles plus un important lot de consommables sanitaires, le tout d’une valeur estimée à plus 44 millions de francs CFA : C’est le geste manifesté le 30 avril 2020 par l’ONG Médecins du Monde France pour l’amélioration des soins au district sanitaire de Kongoussi.
Selon le médecin-chef du district sanitaire de Kongoussi Dr Hamado Ouédraogo, cette offre à point nommé dans un contexte de lutte contre le coronavirus et compte tenu de la vétusté du matériel existant.
Fatamba Cissoko remettant symboliquement le matériel au secrétaire général de la province du Bam .
Pour le Coordinateur général de » Médecins du Monde- France » au Burkina Faso, Fatamba Cissoko, cette donation est la concrétisation d’une promesse faite par sa structure aux premiers responsables du district de Kongoussi.
«Nous avons promis dans le cadre de notre appui à l’aide humanitaire, d’apporter du matériel roulant pour faciliter les évacuations sanitaires d’urgence de Kongoussi vers les autres structures sanitaires de référence comme Kaya et Ouagadougou.
Ce don s’inscrit également dans le cadre de la riposte contre la pandémie du coronavirus contre laquelle, le Burkina Faso fait face actuellement. C’est pourquoi nous avons décidé de mobiliser des ressources nécessaires pour venir renforcer notre intervention dans ce district sanitaire», a justifié M.Cissoko.
Et d’ajouter : «En plus du matériel, notre appui consiste également au renforcement des compétences des agents de santé à travers des formations ainsi que la mise en place prochaine des espaces de triage».
Le secrétaire général de la province du Bam, Tegwendé Armand Dambré ,en réceptionnant cette donation, a remercié »Médecins du Monde » pour son accompagnement et a demandé surtout aux bénéficiaires d’en faire un bon usage.
Dr Hamado Ouédraogo, il s’est réjoui du partenariat avec l’ONG Médecins du monde et du don reçu.
«Ce don vient à point nommé et vient nous réconforter car nos ambulances sont amorties .Le matériel roulant ainsi reçu va faciliter nos évacuations sanitaires vers Kaya et Ouagadougou.
Nous rassurons » Médecins du Monde »que tout sera mis en œuvre pour que ce don soit utilisé à bon escient. De commun accord, nous avons décidé de garder une partie du matériel pour le CMA de Kongoussi et l’autre partie ira au niveau des CSPS du district sanitaire» a rassuré Dr Hamado Ouédraogo.
En rappel, la province du Bam a enregistré 3 cas positifs au covid 19 sur le site minier de Nordgold Bissa depuis l’apparition de la maladie.
Fête du travail et coronavirus et au menu de la presse en ligne burkinabè
Ouagadougou, 2 mai 2020 (AIB) – Les médias en ligne burkinabè visités par l’AIB ce samedi, continuent de commenter l’actualité relative au coronavirus (Covid-19), sans oublier la fête du Travail célébrée, la veille.
Burkina24.com relate qu’en ce 1er mai 2020, le secrétaire général la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié s’est prononcé sur la gestion du covid-19 et sur ce qu’il appelle la «violation des acquis démocratiques».
De son côté, Fasozine.com publie l’intégralité du message adressé aux travailleurs du Burkina Faso par l’Unité d’action syndicale (UAS) à l’occasion de la journée internationale du travail célébré, hier vendredi.
Pendant ce temps, Wakaséra.com met en exergue: «1er-Mai: une coalition d’environ 40 syndicats en lutte contre la baisse du pouvoir d’achat ».
«1er-mai 2020: Les syndicats dénoncent le +saccage du pouvoir d’achat des travailleurs+», affiche, pour sa part, Lefaso.net.
Ce journal en ligne, rapporte que ce 1er mai 2020, les travailleurs burkinabè, à l’instar de ceux du reste du monde, ont célébré la 134e Journée internationale du travail, dans un contexte marqué par les crises sécuritaire et sanitaire.
Selon le confrère, sur la crise sécuritaire, les syndicats font le constat d’une «gouvernance par approximation et par embuscade».
Sous le titre: «Covid-19 : Le Burkina a atteint le pic dans la période du 6 au 12 avril 2020», Lefaso.net rapporte que le point de presse du gouvernement sur la situation du covid-19 au Burkina Faso, du vendredi, 1er mai 2020, a été animé par le Dr Brice Bicaba, coordonnateur par intérim de la cellule de riposte au Covid-19.
A en croire le confrère, le Burkina Faso a atteint le pic dans la 15e semaine de l’année c’est à dire dans la période du 6 au 12 avril 2020.
A ce sujet, Burkina24.com fait remarquer que la coordination de la riposte au coronavirus dit noter une tendance à la baisse des cas de contamination de la maladie au Burkina.
Wakaséra.com indique qu’à la date du 30 avril 2020, la situation de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso se présente, entre autres, comme suit : «649 cas, 517 guérisons et 44 décès».
SEOUL – Kim Jong Un a participé à l’inauguration d’une usine d’engrais vendredi, première apparition publique du leader nord-coréen après des semaines de rumeurs sur sa santé. Les autorités ont publié une photo le montrant lors de cette inauguration, en compagnie notamment de sa soeur Kim Yo Jong.
PARIS – La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 235.519 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles vendredi à 19h00 GMT.
PARIS – A défaut des traditionnels défilés alors que la moitié de l’humanité est confinée, la fête du Travail, jour férié dans de nombreux pays, a été célébrée vendredi aux fenêtres ou balcons, avec des « manifestations virtuelles », à grands renforts de banderoles ou avec des concerts de casseroles.
WASHINGTON – L’Agence américaine du médicament (FDA) a accordé vendredi une autorisation d’utilisation en urgence de l’antiviral expérimental remdesivir, sur la base d’un grand essai américain ayant conclu qu’il écourtait de plusieurs jours le rétablissement des patients les plus gravement atteints du Covid-19.
DUBLIN – L’Irlande a décidé de prolonger jusqu’au 18 mai le confinement décrété pour freiner la propagation du nouveau coronavirus, avant une levée progressive des restrictions sauf pour les écoles, a annoncé vendredi le Premier ministre Leo Varadkar.
NEW DELHI – L’Inde a prolongé vendredi le confinement de deux semaines supplémentaires après le 4 mai pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, tout en allégeant certaines restrictions.
WASHINGTON – « Cela n’est jamais arrivé ». Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden est sorti de son silence vendredi pour nier avec véhémence une accusation d’agression sexuelle qui empoisonne sa campagne face à Donald Trump.
MONTREAL (Canada) – Moins de deux semaines après la pire tuerie de l’histoire du Canada, Justin Trudeau a annoncé vendredi l’interdiction des armes d’assaut, honorant une promesse de campagne très attendue dans la foulée d’une série de fusillades qui ont choqué le pays.
CARACAS – Une mutinerie dans une prison vénézuélienne a fait au moins 17 morts et neuf blessés, dont le directeur du centre pénitentiaire.
MONTREAL (Canada) – Les cinq militaires canadiens portés disparus au large de la Grèce après l’accident d’un hélicoptère mercredi lors d’une mission de l’Otan sont désormais « présumés décédés », portant le bilan final à six morts, a annoncé vendredi le gouvernement canadien.
BEYROUTH – Le gouvernement libanais a paraphé vendredi une requête officielle qui sera envoyée au Fonds monétaire international (FMI) pour réclamer une aide financière, dans l’espoir de relancer l’économie au bord du naufrage dans un pays secoué par un violent regain de contestation sociale. La France a de son côté appelé à la mise en oeuvre de réformes « indispensables ».
LONDRES – La compagnie à bas coût Ryanair va supprimer 3.000 emplois afin d’être en mesure de « survivre » à la crise du transport aérien, qui met en danger l’ensemble du secteur.
PEKIN – Quinze ans de prison: un blogueur chinois, ancien journaliste de la presse officielle, a écopé d’une lourde peine, notamment pour des articles qui ont « attaqué et dénigré » le Parti communiste au pouvoir.
LE CAIRE – Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué dans la nuit de vendredi à samedi un attentat perpétré jeudi au Sinaï contre l’armée égyptienne, qui a annoncé de son côté avoir tué deux djihadisges. Dix militaires égyptiens ont été tués ou blessés dans cet attentat.
STOCKHOLM – Un journaliste pakistanais vivant en exil en Suède et disparu depuis mars, Sajid Hussain, a été retrouvé mort, sans que l’autopsie ne permette d’établir avec certitude s’il s’agissait d’un accident, d’un suicide ou d’un crime, a annoncé vendredi la police d’Uppsala (est).
PARIS – Un criminel espagnol recherché depuis 10 ans en Italie a été interpellé samedi à l’aéroport parisien de Roissy par la police française, a-t-on appris vendredi auprès de la police judiciaire française.
LOS ANGELES (Etats-Unis) – Les joueuses de l’équipe des Etats-Unis de football, doubles championnes du monde en titre, ont été déboutées dans leur demande d’égalité salariale avec l’équipe masculine, vendredi par un juge fédéral.
LIMA – Le prix de la cocaïne produite illégalement au Pérou s’est effondré de 58% en raison de l’épidémie mondiale de coronavirus, ont indiqué vendredi les autorités.
Niger/Education : réouverture des écoles et des lieux de culte à partir du 1er juin sous condition
Niamey, 1er mai 2020 (ANP) – Le gouvernement nigérien a annoncé la possibilité de réouverture des écoles et des lieux de culte de manière progressive à partir du 1er juin, si la tendance à la baisse de la pandémie de Covid-19 se maintient.
Le conseil des ministres informe que le gouvernement envisage la levée progressives de certaines mesures préventives notamment l’interdiction d’accès aux lieux de culte et la fermeture des écoles.
Ces mesures sont en vigueur depuis le 20 mars au lendemain de la notification du premier cas le 19 mars 2020.
Selon un groupe des experts, certains indicateurs épidémiologiques de la pandémie évoluent de manière favorable.
Le Niger a enregistré 713 cas dont 435 guéris et 32 décès, selon le bilan du 29 avril 2020.
Région de l’Est : le couvre-feu prorogé à cause de «l’évolution négative de la situation sécuritaire»
Fada N’Gourma, 1er mai 2020(AIB) – Le gouverneur de la région de l’Est a prorogé vendredi le couvre-feu jusqu’au 2 juillet, à cause de «l’évolution négative de la situation sécuritaire».
«En raison de l’évolution négative de la situation sécuritaire régionale, marquée à la fois par des agressions et des menaces terroristes à répétition, le couvre-feu prorogé jusqu’au 02 juillet», indique un communiqué du gouvernorat de l’Est transmis vendredi à l’AIB.
Le couvre-feu va de 21h à 5h du matin à Fada N’Gourma et de 19h30 à 5h du matin pour les autres localités de la région, précise le secrétaire général Mahamad Michara.
La région de l’Est qui vivait depuis plusieurs années sous le joug de bandits de grands chemins, connait des exactions terroristes depuis le début de l’année 2018.
39 personnes ont été tuées et 60 autres blessées en novembre 2019, dans l’une des attaques les plus meurtrières au Burkina Faso, contre la mine de Boungou dans la région de l’Est, rappelle-t-on.
Burkina : Les travailleurs comptent faire aboutir leurs revendications malgré la répression, Bassolma Bazié
Ouagadougou, 1er mai 2020 (AIB)-«Les travailleurs burkinabè sauront trouver les ressources nécessaires pour faire aboutir leurs revendications légitimes, malgré la répression», a affirmé jeudi, le leader syndical Bassolma Bazié, au moment où le gouvernement et plusieurs syndicats sont à couteaux tirés.
«Malgré toutes les formes de complots et de répression déployées sur les travailleurs en lutte au Burkina Faso, ceux-ci sauront, comme de par le passé, trouver les ressources nécessaires pour faire aboutir leurs revendications légitimes» a déclaré jeudi, le porte-parole de la Coordination des syndicats du Burkina Bassolma Bazié, à l’occasion du 1er mai.
Le gouvernement a étendu en février, l’impôt (IUTS) sur les primes et indemnités des agents publics pour combler un gap causé, selon lui, par les exactions terroristes en cours dans plusieurs localités du Burkina.
Mais plusieurs syndicats, accusant le gouvernement de gabegie et de mal gouvernance, ont appelé leurs militants à multiplier les actions contre l’élargissement de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS).
«Pendant que des ministres et autres présidents d’institutions s’octroient des émoluments non-conformes aux lois et règlements du pays, le pouvoir d’achat des couches laborieuses est désaxé et laminé par l’institution de divers impôts, taxes, et autres mesures cyniques», s’est plaint Bassolma Bazié, dans sa déclaration du 1er mai.
Il a déploré le fait que le gouvernement «feint d’ignorer la paralysie socio-économique que cette crise sociale crée» et pire a choisi, selon lui, «de réprimer sauvagement les travailleurs à travers des licenciements, des suspensions de salaires, des relèvements de responsables de leur poste et des coupures sauvages de salaires».
Le syndicaliste a aussi dénoncé les «crimes financiers contre lesquels les Burkinabè ont consenti un grand sacrifice, lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, mais aussi pendant la résistance victorieuse (contre le putsch) de septembre 2015».
Parmi ces crimes, les «caisses noires qui passent de 31,5 milliards en 2014 à plus de 205 milliards de nos jours ; le budget d’une Assemblée nationale qui passe de 8 milliards à une vingtaine de milliards», a-t-il indiqué.
Bassolma Bazié a invité les travailleurs à se «mobiliser davantage, à faire preuve d’esprit de sacrifice et de solidarité dans la lutte autour de la plate-forme revendicative de la coalition».
En rappel, l’impôt unique sur le traitement des salaires (IUTS)qui est le troisième plus important impôt, après la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les impôts sur les bénéfices, a atteint en 2018, un montant de 101 milliards 272 millions 845mille 885 FCFA, selon un article de l’Economiste du Faso, en date du 17 juin 2019.
Covid-19: le sort du Fasofoot saison 2019-2020, connu lundi
Ouagadougou, 1er mai (AIB) – La Fédération burkinabè de football (FBF) a convoqué dans un communiqué parvenu à l’AIB, un comité d’urgence pour le lundi 4 mai prochain, les dirigeants du football burkinabè, pour décider du sort réservé à la saison sportive 2019-2020 du Fasofoot, dont les compétitions sont à l’arrêt depuis l’apparition de la Covid-19 au mois de mars.
Sont attendus à cette rencontre d’urgence au Centre technique national ce lundi 4 mars, le président du comité exécutif de la FBF, le 1er vice-président de la FBF, le vice-président chargé des finances, le Secrétaire général de la FBF, le Secrétaire exécutif du Département des compétitions nationales, le président de la Ligue du centre de football représentant les ligues régionales et Rahimo FC répondant au nom des clubs.
« Ce comité d’urgence devra décider au plus vite, de la suite à donner aux compétitions de la saison, compte tenu de la situation et des événements en cours. (Confinement, quarantaine, couvre-feu) », peut-on lire dans le communiqué fédéral.
Interrompu à la 24ème journée soit à 6 journées de la fin, le championnat national de D1 tout comme la coupe du Faso stoppée au stade des quarts de finale avec 7 matches en souffrance, sont incertains et ne permettent pas de désigner à terme, les représentants du Burkina Faso en campagnes africaines des clubs.
Il en est de même pour les désignations des équipes championnes ou des montées et des descentes en divisions supérieures et inférieures dans les autres compétions organisées par la FBF, comme le football féminin, le football des catégories jeunes la D3, et la D2 bien que cette dernière ait été conclue dans les délais.
« En tant qu’instance statutaire de la fédération burkinabé de football chargée de traiter toutes les affaires nécessitant d’être réglées entre deux sessions de l’Assemblée Générale, le comité d’urgence est appelé à la rescousse, conformément à l’article 39 du statut de la FBF », explique le communiqué de la FBF.
Il a par ailleurs ajouté que cela « permettra à la FBF, de répondre promptement aux injonctions de la CAF (Confédération africaine de football) qui souhaite voir l’ensemble des fédérations africaines de football affiliées, lui communiquer officiellement avant la date butoir du 5 mai, toute décision de poursuivre ou d’annuler les compétions de la saison 2019 -2020 et de préciser la stratégie envisagée pour finaliser le processus ».
C’est la première fois qu’une situation sanitaire bloque toutes les compétitions sportives au Burkina Faso. Il manque donc de texte en la matière pour donner suite aux compétitions.
Actuellement à 6 journées de la fin du Fasofoot c’est Salitas FC qui est en tête. Le RCK (15e sur 16) et l’AS Police (16e) ferment la marge. Le championnat D2 est allé à son terme et c’est Léopards de Saint-Camille de Ouagadougou et Vitesse FC de Bobo-Dioulasso qui montent en D1. Agence d’information du Burkina (AIB)
as/
1. Pr Frédéric Ouattara : «La station au sol va nous permettre de contrôler et d’accéder aux données des satellites».
Le Burkina a fini la construction de la station au sol de son premier satellite
Koudougou 1er mai 2020 (AIB)-La station au sol du premier satellite burkinabé, Burkina Sat1, en construction au sein de l’Université Norbert Zongo, est en état de marche, a appris l’AIB jeudi auprès de son concepteur, le physicien spatial Pr Frédéric Ouattara.
Le projet de construction du premier satellite burkinabé se porte bien. Et avance, pas à pas. L’assurance a été donnée, le jeudi 30 avril 2020, par le physicien spatial et porteur du projet, Pr Frédéric Ouattara, au cours d’une visite à l’Université Norbert Zongo (UNZ).
Les techniciens ont monté les différents éléments des émetteurs et récepteurs radios UHF et VHF et les ont fixé à un aimant de 5 mètres de hauteur, en haut du Bâtiment C, un immeuble R+2.
«Avec ces antennes, nous pourrons mieux contrôler l’espace couvert par la station au sol, ensuite regarder, traquer et interroger tous les satellites qui passent», a précisé Pr Frédéric Ouattara.
Un secteur radio, relié aux deux antennes, captera les signaux satellitaires qui seront transmis automatiquement à l’unité centrale, a expliqué l’expert. Le dispositif sera alimenté avec des panneaux solaires pour supplier la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), en cas de délestage.
2. Les antennes, reliées à une radio, capteront les signaux satellitaires.
Des pourparlers sont en cours avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) pour avoir une fréquence.
L’une des salles de l’immeuble accueille la station au sol. Il y est disposé un appareil pour l’acquisition de mesures, une unité centrale, un écran de contrôle.
L’écran de contrôle permet de voir les satellites qui passent, a expliqué Pr Ouattara. Avec ce dispositif, «la station au sol fonctionne», a indiqué le physicien spatial, par ailleurs président de l’UNZ.
La station au sol va permettre au physicien, Pr Frédéric Ouattara et à son équipe, de contrôler et d’accéder aux données de Burkina Sat1 et des autres satellites envoyés dans le monde qui passent au-dessus de Koudougou (100km, Centre-ouest).
Prévue pour fin février 2020, l’installation de la station au sol de Burkina Sat1, a connu un retard pour cause du Covid-19.
Les équipements ont été reçus courant février, l’équipe a du arrêter les travaux en attendant d’y voir un peu plus clair. Déjà en retard d’au moins un mois et demi, elle a décidé de monter les appareils afin d’effectuer les tests de la station au sol, au nombre de cinq, dans une dizaine de jours, foi du porteur du projet.
Pr Frédéric Ouattara a estimé que ce retard n’aura pas un grand impact sur la suite du projet.
«On peut travailler à distance. On a déjà finalisé la partie technique. Ce qui reste, c’est plus un travail intellectuel. Il nous reste à lancer le marché pour l’acquisition des éléments identifiés, afin de commencer à construire le CubeSat qui aura une caméra thermique à son bord », a-t-il signifié.
Des négociations sont en cours pour trouver un lanceur. Avec l’aide des Nations-unies, le Japon permet aux pays du tiers monde comme le Burkina Faso, de lancer leurs satellites.
En rappel, le Pr Fréderic Ouattara a été sacré meilleur physicien spatial de l’Afrique en 2018.
Agence d’information du Burkina
Djakaridia SIRIBIE
Crédit photos : Département de la Communication de l’UNZ
Burkina : 25 013 ordinateurs seront subventionnés à 60% au profit des étudiants
Ouagadougou, 1er Mai 2020 (AIB)-Le gouvernement va subventionner à hauteur de 60%, 25 013 ordinateurs au profit des étudiants, a annoncé jeudi le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Pr Alkassoum Maïga.
Selon le ministre Alkassoum Maiga une partie des ordinateurs subventionnés à 60% soient 10 013 ordinateurs, seront acquis grâce à l’opération ‘’un étudiant-un ordinateur’’ qui va coûter un peu moins de deux milliards de FCFA.
Il a expliqué que l’opération est inscrite dans le programme du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré qui vise à permettre aux étudiants de niveau, d’acquérir leur premier ordinateur.
L’étudiant qui prend une machine qui coûte 150 000 FCFA, va payer 60 000FCFA (40%) et l’Etat paye 90 000FCFA (60%), a-t-il indiqué, en précisant que la subvention reste plafonnée à 100 000 FCFA.
La seconde partie des ordinateurs, soient les 15000 ordinateurs, sera acquis dans le cadre du projet d’appui à l’enseignement supérieur de la Banque Mondiale.
A cet effet, le ministre a annoncé que 8000 ordinateurs seront disponibles cette année et les 7000 autres l’année prochaine.
«L’étudiant peut décider de prendre un prêt dans les Banques pour payer ses 40% qu’il soit boursier ou bénéficiant du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) (et cela) à des taux d’intérêts assez étudiés» a-t-il expliqué.
Pour l’opérationnalisation, le Pr Maiga a déclaré que dans chaque université, les prestataires doivent avoir des équipes qui vont s’occuper de la distribution des ordinateurs sur lesquels seront gravés le logo présidentiel : un étudiant-une machine «pour éviter les spéculations».
Pour s’inscrire au programme, l’étudiant devra figurer sur la base de données des Instituts d’enseignement supérieur et de recherche (IESR).
Il doit disposer d’une carte nationale d’identité valide ou d’un passeport valide, avoir une carte d’étudiant ou une attestation d’inscription de l’année en cours dans l’IESR et verser sa part contributive du coût d’acquisition de l’ordinateur portable.
Selon le ministre, le programme sera élargi aux personnels des universités et aux enseignants du ministère en charge de l’éducation nationale.
Toutefois Pr Maïga précisé que ces derniers ne sont pas concernés par la subvention mais qu’ils peuvent avoir des facilités de payement à travers leurs salaires.
Komondjari : 200 femmes vulnérables reçoivent des vivres du gouvernement
Gayérie, 30 avril 2020 (AIB)-200 femmes vulnérables de la Komondjari qui ont reçu mercredi, dix tonnes de vivres du gouvernement, ont saisi l’occasion pour poser le problème de la grave pénurie d’eau qu’elles vivent.
Lors du forum régional des Femmes à Fada N’Gourma, organisé dans le cadre de la commémoration du 8 mars 2020, la Coordination provinciale des Femmes de la Komondjari a reçu 100 sacs de 50kg de riz et 100 sacs de 50kg de maïs.
Ce don du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire est destiné aux femmes vulnérables de sa localité.
La Coordination provinciale des Femmes de la Komondjari sous la tutelle de Noumpoa Traoré, a procédé à la distribution de ces vivres le mercredi 29 avril 2020 en présence d’une délégation de l’Administration locale avec à sa tête, le Secrétaire Général de la province Adama Koussoubé, représentant le Haut-commissaire.
Noumpoa TRAORE, coordinatrice provinciale des Femmes a travaillé en tandem avec la Direction provinciale de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire de la Komondjari pour identifier les deux cents (200) bénéficiaires. Chaque bénéficiaire est rentrée avec 25kg de riz et 25kg de maïs.
Ces femmes, par le truchement de leurs représentantes, ont profité de l’opportunité pour exprimer leurs cris de cœur aux autorités administratives.
Ainsi, Sadiatou Lompo, Coordinatrice communale des Femmes de Gayéri a soutenu que les femmes de sa localité souffrent énormément de la pénurie d’eau. Car, des femmes passent 2 à 3 jours sans obtenir une seule goutte d’eau à la fontaine.
Celle de Tankoualou souligne que beaucoup de femmes accouchent sans être assistées par un personnel de santé avec la fermeture du Centre de Santé et Promotion Sociale(CSPS) de leur village, laquelle fermeture a été imposée par les terroristes.
Adama Koussoubé a promis de transmettre à qui de droit leurs préoccupations.