Burkina Faso-Presse-Revue

La réouverture des mosquées à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 4 mai 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce lundi évoquent l’actualité relative au Coronavirus (Covid-19), commentant largement la réouverture des mosquées.

Le quotidien national Sidwaya qui indique être allé constater de visu l’effectivité de la mesure à Ouagadougou, arbore: «Réouverture des mosquées: Faible affluence au premier jour».

Le journal rappelle que la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), sous l’égide du ministère en charge du culte, a autorisé avant-hier, la réouverture des mosquées.

«Fermeture des lieux de culte: Réouverture des mosquées le couteau sur la gorge», affiche, pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

A en croire le confrère, le siège de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), sis à la Trame d’accueil de Ouaga 2000, a été le théâtre d’une matinée assez surchauffée, le 2 mai 2020.

«De jeunes musulmans y ont fait irruption pour exiger la réouverture des mosquées fermées depuis le 20 mars 2020 dans l’optique de contrer la propagation du coronavirus. A bout de patience, les manifestants ont lancé un ultimatum qui courait jusqu’au lendemain à l’issue de l’iftar», rapporte L’Observateur Paalga.

Et de mentionner que dans la soirée du samedi, la faîtière, à travers un communiqué, a annoncé avoir reçu le quitus du gouvernement de procéder à la réouverture des lieux de culte.

«Réouverture des mosquées: une décision prise aux forceps ?», s’interroge, de son côté, Aujourd’hui au Faso (privé) qui souligne que «la rue a eu finalement raison sur l’autorité dans la levée de la mesure de fermeture des lieux de cultes notamment les mosquées».

Aujourd’hui au Faso fait observer qu’en dépit de cette décision de réouverture du ministère en charge du culte, les églises catholiques et évangéliques restent fermées jusqu’à nouvel ordre.

Au même moment, Le Pays, autre quotidien privé, publie ce que pensent des citoyens burkinabè sur la décision de rouvrir les mosquées.

Pendant que certains saluent la décision qui selon eux «est la bienvenue», d’autres condamnent la manière par laquelle la réouverture est intervenue.

A travers son éditorial intitulé «Sortir de la spirale», Sidwaya revient sur la célébration, vendredi dernier, de la Fête du travail.

Se le journal, il s’est agi d’«un 1er-Mai tout particulier à cause de la pandémie du coronavirus».

«Pas de traditionnelle remise de cahiers de doléances, pas de rassemblement, mais tout de même un message au monde du travail, appelant l’Etat, entre autres, à veiller à la protection des travailleurs contre les violations de leurs droits par certains employeurs », décrit le journal avant de relever que «mais, le symbolisme de la fête du 1er-Mai va au-delà des justes revendications des travailleurs».

Agence d’information du Burkina

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