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Royauté, politique et Covid-19, au menu de la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Royauté, politique et Covid-19, au menu de la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 16 mai 2020 (AIB) – Les médias en ligne burkinabè visités par l’AIB ce samedi, continuent de commenter l’actualité relative au coronavirus (Covid-19), sans oublier la politique, avec la désignation du candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) et l’intronisation, la veille, du Roi du Gulmu.

Sous le titre : «32e roi du Gulmu: Sa majesté Untamba est sur le trône», Lefaso.net rapporte que le roi de Fada N’gourma a pris le bâton de règne, ce vendredi 15 mai 2020, dans la cité de Yendabli, devant ses sujets.

Le site d’information rappelle que «désigné le 8 mai dernier par le collège de sages, celui qui se prénommait Mindieriba est désormais sa majesté Untamba qui désigne en français +C’est Dieu qui les a réuni+».

Le même confrère revient sur la candidature du CDP à la présidentielle de novembre prochain, mentionnant que «Mahamadi Kouanda n’a pas encore dit son dernier mot», se demandant si «Eddie Komboïgo (est) en sursis ?».

A ce propos, Burkina24.com relate que Mahamadi Koanda, candidat éliminé des primaires au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ne s’avoue pas vaincu.

«Il déclare avoir contesté le choix d’Eddie Komboïgo comme candidat du parti à la présidentielle de 2020 auprès du président d’honneur, Blaise Compaoré», écrit le média en ligne.

Quant à Wakatséra.com, il publie le point de vue de Jacques Batieno, un militant du CDP vivant en France, qui estime que «Eddie Komboïgo et le CDP (sont) à l’épreuve de la démocratie».

Le même journal en ligne parle des récents chiffres relatifs à la pandémie du coronavirus au Burkina Faso mettant en exergue «782 cas, 604 guérisons et 51 décès».

Pendant ce temps, Lefaso.net informe que le coordonnateur par intérim de riposte au Covid-19 au Burkina Faso, Dr Brice Bicaba, a fait le point de la pandémie ce vendredi, 15 mai 2020.

Et de relever que M. Bicaba a annoncé que «dans les semaines à venir, 500 tests de diagnostic par jour seront effectués».

Agence d’information du Burkina

Burkina/Université Joseph KI-ZERBO: Le premier chef d’un nouveau Département installé

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Burkina/Université Joseph KI-ZERBO: Le premier chef d’un nouveau Département installé

Ouagadougou, 15 Mai 2020 (AIB) – Sénon Kanazoé Maitre-Assistant, à l’Université Joseph KI-ZERBO, a été installé jeudi, premier chef du département des Etudes Arabophones et des Langues Orientales, nouvellement créé.

Sénon Kanazoé Maitre-Assistant en Grammaire Française à l’Unité de formation et de recherche en Lettres arts et communication (UFR-LAC),  a été nommé le 3 mars dernier, premier chef du département des Etudes Arabophones et des Langues Orientales.

Il a été installé dans ses fonctions ce jeudi par le Directeur adjoint de l’UFR-LAC, Dr Fidèle Yameogo.

Le département a été créé le 15 janvier 2020 par arrêté signé du Ministère en charge de l’Enseignement supérieur.

Après son installation, Dr Sénon Kanazoé a déclaré que l’ouverture de ce département est «l’aboutissement d’un long processus d’études et de réflexion à travers les instances statutaires de l’UFR/LAC (Comité de gestion) et de l’Université Joseph KI-ZERBO (Conseil scientifique)».

Pour un début, ce sont l’Arabe et le Mandarin qui y seront enseignées.

«Le Mandarin est une langue commerciale aujourd’hui. Quant à la langue arabe, elle est une langue de civilisation en ce qu’elle a beaucoup apporté dans le développement des Mathématiques et de la Médecine», a expliqué Dr Kanazoé.

Cependant, il a déploré que certaines personnes fassent malheureusement le lien entre l’arabe et les obscurantistes au regard du contexte actuel de terrorisme et autres faits de violence.

«Du reste, nous entretenons de bons rapports avec tous les peuples», a-t-il affirmé.

Le Directeur adjoint de l’UFR-LAC, Dr Fidèle Yameogo a invité Dr Kanazoé a «donner une vie au nouveau département et (à) travailler à relever les défis».

«L’histoire retiendra que vous aviez été le premier Chef de département», a-t-il conclu en guise d’encouragements.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Source : Université Joseph KI-ZERBO

Photo : Université Joseph KI-ZERBO

Lutte contre le Covid-19 au Cameroun: Le pouvoir empêche les dons de l’opposition

Cameroun- Covid-19-Don-Arrestation

Lutte contre le Covid-19 au Cameroun: Le pouvoir empêche les dons de l’opposition

Ouagadougou, 15 mai 2020 (AIB) – Six bénévoles mandatés par le principal opposant au président Paul Biya, qui distribuaient masques et gel hydro alcoolique au Cameroun, sont en garde à vue depuis lundi, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

«Six bénévoles» recrutés pour le compte de l’opération de l’opposant Maurice Kamto baptisée Survie Cameroon-Survival initiative, ont été interpellés lundi par la police alors qu’ils distribuaient des masques et du gel hydro alcoolique dans un marché de Yaoundé, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, a affirmé à l’AFP Hippolyte Meli, l’un de leurs avocats.

La police les accuse de «distribution illégale de cache-nez et de gel hydro alcoolique», a ajouté leur conseil, précisant qu’ils étaient toujours en garde à vue vendredi.

Contactées par l’AFP, les autorités camerounaises n’avaient pas encore réagi vendredi.

Le pouvoir avait déjà empêché une collecte de fonds pour lutter contre le coronavirus, lancée par Maurice Kamto, candidat malheureux au second tour de la présidentielle de 2018, en ordonnant fin avril aux opérateurs de fermer les comptes de téléphonie mobile ouverts pour cette initiative, jugée «illégale».

Selon l’organisation de défense des droits humains Human rights watch (HRW), les six bénévoles sont accusés de «rébellion», un chef d’accusation passible de quatre ans d’emprisonnement.

«Distribuer des masques gratuits à ceux qui en ont besoin n’est pas un signe de rébellion et ne devrait certainement pas conduire à des incarcérations», a réagi jeudi, HRW sur son site internet.

«Les autorités camerounaises semblent davantage soucieuses de vaincre l’opposition que de protéger la santé publique», a déploré l’organisation.

Deux proches de Maurice Kamto, dont le principal responsable de son initiative, Christian Penda Ekoka, ont aussi été convoqués pour une audition jeudi et vendredi par la police judiciaire dans le cadre d’une enquête sur cette opération.

Parmi les pays d’Afrique subsaharienne les plus touchés par le virus, le Cameroun a déjà recensé quelque 3 000 cas, dont 139 décès à ce jour.

Cette épidémie est l’occasion d’une nouvelle passe d’armes entre la majorité et Maurice Kamto, qui avait passé en 2019, huit mois en prison, avant d’être libéré en octobre.

L’opposant a essayé de lancer mi-avril une procédure pour faire constater la vacance du pouvoir au Cameroun, estimant «irresponsable» l’absence «prolongée» du président Paul Biya.

Le chef de l’Etat, âgé de 87 ans et au pouvoir depuis 1982, ne s’est pas exprimé à la télévision depuis le début de l’épidémie.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : AFP

Photo :

Reprise des cours: Le Monde islamique opte pour l’enseignement à distance et la réouverture des classes

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Reprise des cours: Le Monde islamique opte pour l’enseignement à distance et la réouverture des classes

Ouagadougou, 15 mai 2020 (AIB) – Pour la reprise des cours, les ministres de l’Education des Etats membres de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont opté jeudi pour l’enseignement à distance et la réouverture des classes.

Selon le directeur de cabinet du ministre en charge de l’éducation, Adama Bologo, les ministres de l’Education des Etats membres de l’ICESCO ont opté jeudi pour l’enseignement à distance et la réouverture des classes.

Le directeur de cabinet s’exprimait jeudi au cours d’une conférence extraordinaire virtuelle des ministres de l’Education des Etats membres de l’ICESCO sur les préparatifs de la reprise des cours suspendus depuis plus de deux mois du fait de la maladie à coronavirus (Covid-19).

Selon Adama Bologo, si l’ensemble des Etats membres de l’ICESCO sont favorables à l’enseignement à distance, les partages d’expériences entre eux, a permis de savoir qu’ils «n’ont pas les mêmes réalités» sur la faisabilité.

L’enseignement à distance doit consister à donner des cours à travers la télévision, la radio mais aussi en ligne au profit des élèves.

Au Burkina Faso, la mise en place de l’enseignement à distance ne sera possible qu’après une bonne sensibilisation des différentes parties prenantes, selon le directeur de cabinet.

«Et cela demande une bonne coordination, un bon suivi et une bonne évaluation d’abord du dispositif d’enseignement à distance», a indiqué Adama Bologo.

Adama Bologo a expliqué que l’enseignement à distance ne peut pas remplacer l’enseignement en classe, c’est pour cela qu’il faut aller à la réouverture des écoles.

«Ce qui entraine la prise en compte d’un certain nombre de mesures notamment préventives, administratives et pédagogiques pour réussir la reprise des classes».

Au Burkina Faso, la reprise des cours des classes d’examen est prévue le 1er Juin 2020 mais cela reste conditionné par la confection d’un million 641 mille masques pour les élèves et un peu plus de 200 000 masques pour les enseignants.

 

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : DCP/MENAPLN

Reprise des activités pédagogiques de l’ISTIC: Des cours vidéo-conférence  pour les étudiants

Burkina Faso-Formation-Reprise

Reprise des activités pédagogiques de l’ISTIC: Des cours vidéo-conférence  pour les étudiants

Ouagadougou, 15 mai 2020 (AIB) – L’Institut des sciences et technique de l’information et de la communication (ISTIC) a repris ses cours avec la mise en œuvre des vidéoconférences au profit des étudiants pour lutter contre la propagation de la maladie à coronavirus au Burkina Faso, a constaté vendredi l’AIB.

«Nous avons été impressionné ce matin par le dispositif installé par l’ISTIC dans le cadre des  mesures barrières de la lutte contre la maladie à coronavirus et également dans la formation des étudiants notamment la mise en place du studio télé», a affirmé  le directeur de cabinet du ministre en charge de la Communication, Somaïla Ouédraogo

M. Ouédraogo dit constater dès l’entrée, la prise de la température, l’installation des lave-mains et la distanciation des étudiants dans les salles de classes, toute chose qui favorise la reprise des activités pédagogiques de l’Institut dans un contexte de crise sanitaire due au Covid’19.

Le représentant du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion de la reprise des cours de l’Institut après deux mois de fermeture.

Il a précisé que deux groupes peuvent suivre simultanément le même cours dispensé par un formateur se trouvant dans une des salles et  la possibilité d’interagir des étudiants.

«Ça fait plaisir de savoir  qu’on a cette capacité de s’adapter à la crise et de pouvoir continuer à travailler», a- t-il soutenu.

Somaïla Ouédraogo a  félicité  les premiers responsables de l’école pour leur initiative  de la mise en place  d’un studio de télévision dans le but de renforcer les capacités  des  étudiants en matière de télévision.

Il  a expliqué que les cours ont été réorganisés avec une programmation qui prend en compte d’abord les étudiants de la deuxième année,  en vue de leur permettre d’achever les modules et leur permettre de soutenir leurs producteurs ou leurs mémoires.

De son avis, les étudiants de la deuxième année ont repris le lundi 11 mai dernier et ceux de la première année reprendront leurs cours le lundi 18 mai prochain.

Il s’est appesanti sur, entre autres, la mise en place d’un système de salles interconnectées, en multiplex avec  un équipement audiovisuel permettant de réaliser un cours simultané  dans deux salles, la désinfection obligatoire des mains et le port du masque dans les locaux de l’institut.

En rappel, c’est le 16 mars 2020 que l’ISTIC à l’instar des autres établissements primaires, secondaires et universités publics ou privés fermaient leurs portes à cause de la pandémie de la maladie à coronavirus au Burkina.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Photo: Burkina24.com

 

 

 

 

Bam/Covid-19 : Bissa Gold et SFTP apportent un soutien de 1,7 millions de FCFA à Guibaré

Bam/Covid-19 : Bissa Gold et SFTP apportent un soutien de 1,7 millions de FCFA à Guibaré

Kongoussi, 14 mai 2020 (AIB)-La société minière Bissa Gold et son sous-traitant, la Société de forage et de travaux publics ( SFTP) ont apporté un soutien matériel et financier d’une valeur de 1 millions 700 mille francs CFA au comité communal de lutte contre la Covid-19 de Guibaré, le 12 mai 2020.

La société minière Bissa Gold a offert le 12 mai 2020, un million de FCFA à la commune de Guibaré dans le Bam, pour l’aider à lutter contre la Covid-19.

Son sous-traitant, la Société de forage et de travaux publics (SFTP) a apporté 30 seaux (lave-mains), 5 cartons de savon, 5 cartons d’eau de Javel et 5 cartons de savon liquide pour un coût de 700 mille francs CFA.

Selon le responsable hygiène Santé sécurité au travail de SFTP Herman Drabo, le don est un apport de sa société et de Bissa Gold au comité de Guibaré pour faire face à la maladie. Il a profité rappelé les gestes barrières que le comité doit travailler à faire observer pour lutter contre la maladie de la Covid-19.

Le maire de la commune de Guibaré Karim Sawadogo a remercié la société minière Bissa Gold et sous-traitant SFTP pour leur accompagnement.

Il a également rassuré la mine de la disponibilité de la commune de Guibaré à les accompagner dans la bonne exécution de leurs activités.

«En route sincérité, c’est avec une grande joie que nous recevons ce don de Bissa Gold et de son partenaire SFTP parce que nous étions dans un climat de peur. Mais avec ce don, nous sommes mieux armés pour mener la lutte», a souligné le maire.

L’infirmier chef de poste de Guibaré a indiqué le matériel convient au besoin du comité de riposte de la maladie et permettra aux populations de la commune d’appliquer les mesures d’hygiène édictées par le ministère de la santé.

Selon toujours ses explications, le matériel sera réparti de sorte à toucher le maximum de populations comme les écoles, le marché, le CSPS, les lieux de culte et les services administratifs.

En rappel, la commune de Guibaré est impactée par l’installation de la société minière Bissa Gold et la société de forage et de travaux publics intervient aussi dans la commune de Guibaré.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

Bam : Bissa Gold finance une campagne de riposte contre la COVID-19

Bam : Bissa Gold finance une campagne de riposte contre la COVID-19

 Kongoussi, 14 mai 2020 (AIB)- La société minière Bissa Gold a procédé au lancement d’une série d’activités de formation et de sensibilisation entrant dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Coronavirus dans la province du Bam ce 11 mai 2020.  Financées à auteur de 7millions de FCFA, ces actions seront pilotées par le district sanitaire de Kongoussi.

 

La première activité a consisté à l’ouverture d’une séance de formation des agents de santé du district sanitaire de Kongoussi. Cette formation regroupe les agents du CMA de Kongoussi.

A l’issue de ce lancement, la délégation de Nordgold Bissa conduite par le spécialiste en relation communautaire Léopold Bado, s’est rendu au siège de la Croix-rouge de Kongoussi  pour lancer la formation  des volontaires qui doivent œuvrer à lutter contre la maladie en sensibilisant les populations et en aidant à détecter les symptômes de la maladie.

La troisième et dernière activité du jour a consisté au lancement d’une émission radiophonique sur la maladie à Coronavirus avec toujours les agents du CMA de Kongoussi comme animateurs.

Selon le représentant de Bissa Gold Léopold Bado, l’ensemble de ces activités entre dans le cadre de la responsabilité sociale de la mine qui entend apporter sa contribution à la prévention des populations du Bam contre la Covid-19.

«Les activités d’aujourd’hui entre dans le cadre d’une campagne globale qui a débuté avec le don de matériels au district sanitaire de Kongoussi et le financement des formations des agents de santé.

C’est pourquoi nous sommes venus assister au lancement de la formation des agents de santé et aussi à la formation des volontaires.

Ensuite nous avons constaté le début des émissions radiophoniques qui ont été pilotées par les agents de santé dans les deux radios de Kongoussi et qui doivent se poursuivre dans trois langues que sont le Mooré, le Français et le Fulfuldé.

Notre action obéit à l’appel du chef de l’État (Roch Kaboré) qui a invité l’ensemble des Burkinabè à s’entraider pour contrer cette maladie. C’est pourquoi étant une entreprise implantée au Bam, nous avons voulu jouer notre participation en apportant notre contribution à la lutte contre la Covid 19», a justifié M. Bado.

Pour le médecin chef du district sanitaire de Kongoussi Dr Hamado Ouédraogo, l’appui de Bissa Gold permettra aux acteurs de la santé de faire face à la maladie dans la province du Bam.

«Les activités financées par Bissa Gold font parties de notre plan de riposte. Vous savez qu’avec les cas de Covid enregistrés à Bissa Gold, une certaine psychose régnait au sein des populations et des agents de santé. Mais avec le financement de notre plan de riposte, tout est rentré dans l’ordre. C’est pourquoi je remercie Bissa Gold pour son soutien» a précisé le médecin chef.

L’ensemble des activités s’étendra sur deux semaines.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

Les quotidiens burkinabè commentent la reprise d’activités

Burkina Faso-Presse-Revue

Les quotidiens burkinabè commentent la reprise d’activités

Ouagadougou (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi continuent de commenter l’actualité portant sur la pandémie de coronavirus (Covid-19), avec un accent particulier sur la reprise de d’activités consécutive à la levée de certaines mesures.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso arbre en première page: «Réouverture des maquis et bars: Lever le coude à la mode distancia».

Selon le journal, après une fermeture d’une cinquantaine de jours, les bars et maquis sont autorisés à «faire couler de nouveau la bière à partir du 15 mai 2020 dans des conditions bien définies par le ministère du Commerce».

Et de préciser que «c’est désormais en mode distancia que les clients trinqueront dans les débits de boissons ; en plus, le port du masque est obligatoire, les pistes de danse interdites, on doit observer la réduction du nombre de clients à l’intérieur, etc.».

«Sans argent et en proie à de multiples équations financières, c’est sans passion et avec un maigre espoir que les tenanciers préparent la reprise de leurs activités», écrit L’Observateur Paalga dont deux reporter ont fait le constat les 13 et 14 mai 2020, à Ouagadougou.

De son côté, Le Pays, autre journal privé, parle de la reprise du trafic inter et intra-urbain, soulignant que «les mesures barrières sont respectées mais…».

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya affiche: «Non-respect des mesures barrières: le ministre Dabilgou met en garde les acteurs du transport».

Le confrère rapporte que le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière (MTMUSR), Vincent Timbindi Dabilgou, a fait la ronde de certaines gares de Ouagadougou, le jeudi 14 mai 2020, pour échanger avec les acteurs du transport sur le « strict respect » du protocole d’accord.

Agence d’information du Burkina

Acte 2 : Mamadou Dango, «le génie» incompris de la science burkinabè (Portrait)

Acte 2 : Mamadou Dango, «le génie» incompris de la science burkinabè (Portrait)

Ouagadougou, 14 mai 2020 (AIB)-L’adage selon lequel nul n’est prophète chez soi, s’applique à Mamadou Dango (56ans). Adulé dans plusieurs pays africains et occidentaux, cet égyptologue burkinabè est taxé de fou dans son propre pays, alors qu’il rêve de révolutionner le monde par les mathématiques et la recherche scientifique. Voici son portrait complet…

 

                 Le Coran, l’élément déclencheur du ‘’génie’’ de Dango

 Mamadou Dango est né le 15 mars 1964 dans la cour de l’Eglise catholique de Réo (Centre-ouest du Burkina, province du Sanguié), alors que sa maman Aïcha Kanzié avait quitté clandestinement le village de Pouni-Nord pour se rendre à Zoula, au chevet de son époux malade, Boukary Dango, nous apprend-t-il le 10 avril à son domicile à Gounghin, secteur n° 7 de Ouagadougou.

Ce futur potentiel catéchumène, n’a pourtant pas découvert premièrement son amour pour la recherche et les pyramides dans la Bible, mais dans le Coran.

En 1986, l’enseignant en poste à Namissiguima, 25km de Ouahigouya dans le Nord, tombe gravement malade et plonge dans le coma pendant trois jours.

A son réveil, le Coran qu’il a obtenu auprès du guide spirituel, le Cheick de Ramatoulaye, sera son livre de chevet pendant sa convalescence.

«C’est en lisant la version française, que fortuitement des versets ont attiré mon attention. J’ai relevé des indices à connotations géométriques et commencé mes tracées», nous raconte-t-il.

Pendant cinq ans, de tracées en tracées, M. Dango est parvenu à un plan très complexe.

«Comme je ne savais pas à quoi cela renvoyait, j’ai donc pris ce plan que j’ai affiché sur un tableau dans mon salon que j’observais chaque matin en prenant mon café. Et un jour, l’intuition m’est venu qu’il s’agit d’une forme pyramidale.  Du coup, j’ai vu deux pyramides. C’est ainsi que j’ai commencé mes recherches sur les pyramides», explique le savant.

 «J’ai repris le plan et en voyant sa géométrisation, sa modélisation, j’ai vu qu’il y avait le plan de six pyramides disposées de la même manière du nord au sud, exactement comme les six mêmes pyramides du plateau de Gizeh en Egypte.  Du Nord au Sud, on avait Kheops, Kephren, Mykérinos et trois petites pyramides dites des reines.

C’était le plan de Kheops disséminé, éparpillé sous forme de versets et d’indices dans les livres saints, anciens et même dans la tradition orale africaine sous forme de devinettes et de contes qu’on avait jamais retrouvées», retrace encore le scientifique.

L’injustice des révolutionnaires

Mamadou Dango se dit très déçu de l’administration et des chercheurs burkinabè.

Rien ou pas grand-chose ne prédestinait Mamadou Dango à la recherche, raconte sa mère Aïcha Kanzié, le 25 avril 2020.

En 1969, son époux Boukary Dango, alors sous-officier militaire au camp Guillaume Ouédraogo de Ouagadougou, décide de soustraire son fils de cinq ans de la destinée de chef Dozo qui l’attendait.

Le petit étant né le jour de la grande cérémonie des forgerons et des Dozos, il devait commencer son initiation à l’âge de 7 ans en tant que successeur du redoutable Dozoba, Kacouli Dango, le grand frère de son papa.

A son arrivée à Ouagadougou, le gamin fit son entrée à l’école primaire du camp, puis à celle de «Gounghin Nord», actuelle, «Gounghin Nord A».

Après son certificat d’études primaires (CEP), il est inscrit au lycée Dimdolobsom. Élève très brillant, ses professeurs de mathématiques et de français plaident pour qu’il saute la classe de 5ème.

En classe de 4e, il tient la tête jusqu’à l’obtention de son Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Déjà en 3e, le jeune lycéen résolvait les problèmes de mathématiques de la classe de terminale.

Suite à des difficultés financières, Mamadou Dango est contraint de s’inscrire en cours du soir au Centre « Entraide culturelle burkinabé », près du lycée Phillipe Zinda Kaboré. Il met à profit ses journées pour s’adonner à l’électronique.

«Je me suis mis à réparer des postes de télévisons et de radios», confie-il tout fier. D’où sa passion pour ce domaine. Encouragé par son enseignant de mathématiques et de physique par ailleurs agent de l’ONATEL, Casimir Tapsoba, Mamadou Dango se présente dès sa 2nde à l’examen du baccalauréat série «C», en candidat libre  et décroche son premier diplôme universitaire en 1983.

La remise en question des normes et l’envie de sortir des sentiers battus qui décrivent au mieux M. Dango, allaient transparaître dès son entrée dans la vie active comme enseignant à l’école primaire de Namissigima (1984-1987), avec la ferveur de la Révolution.

Dès ses premiers mois de service, le jeune instituteur se met à la rédaction d’un essai sur «L’enseignement du primaire au Burkina Faso de 1960 à nos jours».

Ses supérieurs hiérarchiques lui rappellent vertement qu’il n’est qu’un agent d’exécution et non de conception.

Un jour de 1987, il boucle à vélo les 25 km qui séparent son domicile au chantier de construction des 25 villas de la cité du 4 Août, lancé par le président Thomas Sankara.

Le superviseur du chantier de l’époque, un regretté lieutenant dont nous taisons l’identité, obtient son licenciement de la Fonction publique pour son retard de 20 minutes, interprété alors, comme une attitude contre-révolutionnaire.

Salimata  Doumbia, l’étoile de Dango

En 1993, Mamadou Dango a intrigué plus d’un Burkinabè avec ses découvertes.

Frustré, l’ancien instituteur décide de poser ses valises en 1987 à Abidjan en Côte d’Ivoire où il devient un agent d’entretien chez la doyenne de la Faculté de Mathématiques à l’Université de Cocody Salimata Doumbia.

Il n’a pas toutefois renoncé à sa volonté de poursuivre ses recherches sur les pyramides d’Egypte et les monuments anciens.

«Un jour, très fatigué, je me suis endormi dans son garage, avec un livre de mathématiques de la 2ème année d’université. Étonnée de voir un agent de nettoyage avec un tel document, Salimata Doumbia m’interroge.

Et lorsque je lui ai raconté mon histoire, elle s’est portée volontaire à me soutenir pour que je puisse poursuivre mes études.

Madame Doumbia m’a non seulement facilité mon inscription dans son département mais elle m’a aussi offert un toit jusqu’à l’obtention de ma licence en Math-physique», retrace M. Dango.

Avec ce diplôme, il décolle pour Israël, et ce, grâce à la première conseillère de l’ambassadeur d’Israël à Abidjan en Côte d’Ivoire qu’il a connue lors de ses multiples recherches en bibliothèque.

Ayant remarqué l’intérêt de l’étudiant burkinabè pour les mathématiques et l’architecture des monuments anciens, la diplomate juive, aidée par son richissime oncle, lui ouvre le sésame de son pays.

«C’est là-bas que j’ai soutenu (en juillet 1993) en tant qu’architecte des monuments anciens et en mathématiques appliquées», conte-t-il.

Auparavant, Mamadou Dango a fait un tour au Burkina Faso en 1992 pour s’inscrire à l’Institut des peuples noirs (IPN), dirigé à l’époque par l’homme de théâtre Prospère Kompaoré.

                                          L’émission télé à problèmes

«Je ne regrette pas d’avoir reçu Dango. J’aimais son obstination », Yacouba Traoré à gauche.

En décembre 1993, les Burkinabè découvrent le jeune chercheur sur les antennes de la télévision nationale du Burkina.

«Il va bien Dango ? Je l’avais oublié, car cela fait plus de 20 ans», s’est empressé de demander le journaliste qui l’avait reçu, Yacouba Traoré), le 14 avril 2020.

Très enthousiaste, d’avoir eu les nouvelles de Dango, ce nom, qui l’a fait voir de toute les couleurs, après son passage à l’émission, l’ancien présentateur du midi-magazine, raconte.

«Un jour, Dango est venu me voir, parce qu’il souhaiterait passer au midi-magazine pour présenter une découverte très importante qui explique le plan du monde.

Il s’agissait du plan cosmique dissimilé dans les livres saints. Lorsque j’en ai parlé à mon rédacteur en chef, il m’a déconseillé de recevoir ce fou.

Mais j’ai fini par convaincre mon patron et c’est ainsi qu’une émission spéciale a été réalisée pour la circonstance. Et ces propos ont intéressé plus d’un Burkinabè», se souvient-il, même si la suite a été difficile à gérer pour lui et son média.

«Il avait fait des affirmations qui posaient des problèmes de sécurité. Le lendemain, le chef de programme a failli fuir son bureau à cause des appels qui pleuvaient de partout.  Le bureau militaire du Premier ministre, l’actuel président du Faso Roch Kaboré, a même appelé et demander une copie de l’émission», se rappelle-t-il toujours.

Du coté des chercheurs, le journaliste a été taxé d’avoir reçu un fou qui a dérouté les gens et non un chercheur.

«Je ne regrette pas de l’avoir reçu. J’aimais son obstination. Il était déterminé à expliquer quelque chose et en tant que journaliste, je me devais de le recevoir, même si je devais m’entourer de garde-fous», explique Yacouba Traoré, qui le prenait plutôt pour un illuminé.

Avec l’audience de Dango, le journaliste prévoyait de mettre en place une émission scientifique consacrée à la vulgarisation des résultats des chercheurs africains.

Une émission qui ne verra pas le jour, puisque Yacouba Traoré a été affecté à Paris. Un départ qui lui avait été prédit par son illuminé.

«Il me bousculait pour que l’émission puisse se tenir le plus rapidement possible car selon lui, dans quelques temps j’irai travailler hors du pays. C’est à la suite de cela que j’ai été détaché à l’ambassade du Burkina à Paris».

           Le scanneur, l’arme et le forage de Dango

Depuis 1993, Mamadou Dango peine à se faire accepter au sein des scientifiques.

Pour sa part, Dango assume le fait qu’on continue de le considérer comme un fou. Seulement, il se dit convaincu que ce fou peut faire évoluer la science au Burkina.

En plus des chercheurs de l’IPN et des étudiants de la génération Cheik Anta Diop, c’est le Premier ministre de l’époque, Roch Marc Christian Kaboré, qui a cru au jeune chercheur.

«Il m’a offert un bureau au Premier ministère où   j’effectuais mes recherches», confie-t-il.   Mais, au moment de prendre son envol, M. Kaboré quitte la primature.

Toutefois avant de partir, il a, à travers une note officielle, reversé le chercheur au ministère en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, précisément au CNRST (Centre nationale de la recherche scientifique et technologique).

Dans ces locaux, un comité scientifique a été mis en place pour étudier les trois projets de recherches de Mamadou Dango.

Le premier portant sur l’eau, consistait à réaliser un forage capable d’alimenter une ville de 140 000 habitants pendant plus de 147 ans.

L’idée en question aurait été mise en œuvre en 2002 par un de ses amis, un officiel tchadien au Nord de son pays.

Le 2e projet est relatif à la réalisation d’un scanner.

«Ils ont dépensé près de 700 millions FCFA pour le scanner de Yalgado, pourtant, je n’avais besoin que de 11 millions FCFA pour mon prototype de scanner. Souvent je me dis que l’Etat a tellement de moyens qu’il n’a pas besoin de recherche scientifique», lance-t-il tout désespéré.

Le 3e projet consistait à utiliser le système inverse du scanner pour fabriquer une arme électro-magnétique capable de détruire une cible «à plus de 22 000 mètres et 44 000 m2 de surface».

«Si en 1999, on avait commencé la réalisation d’une telle arme, on allait être capable de nos jours de déminer toute mine à plus de 56 m en dessous du sol, sauter un char et détruire une cible en hauteur avec une capacité de balayage au sol et sans bruit», avance Dango.

Seul le projet du forage avait été retenu mais non réalisé. Aujourd’hui, encore, le chercheur soutient pouvoir toujours réaliser ses projets, si on lui donne les moyens nécessaires.

Le périple de Dango

 

Dango peut néanmoins compter sur son épouse, ses six filles et ses deux petits-enfants.

 Les portes du succès se sont ouvertes en 1998 au Kenya au chercheur qui se tournait les pouces au CNSRT et à l’Université de Ouagadougou.

«A Nairobi, j’ai travaillé avec une équipe de recherche scientifique de plusieurs pays. Mon premier salaire valait 9 mois de salaires cumulés dans mon propre pays », a-t-il soutenu.

Du Kenya, il explore le monde   à la recherche des documents pour valider ses résultats, sur les pyramides, les monuments anciens et le plan cosmique.

D’Israël, aux Etats Unis  en passant par l’Angola, le Gabon, le Soudan, et l’Egypte qu’il découvre pour la première fois en 2002, alors qu’en en 1986, il avait découvert la première partie du plan des pyramides sans y mettre pieds.

Il séjourne également en Turquie, au Cambodge, au Vietnam, au Laos, en Birmanie, en Syrie et au Liban pour des missions de recherches.

C’est en Israël, qu’il découvre la deuxième partie «du code du plan de l’univers».

Informés de cette grande découverte, des chercheurs de la NASA l’invite aux Etats-Unis.

Il devrait même s’y installer définitivement. Mais le rêve américain fut vite brisé avec le décès du chef de département de physique et la réorganisation de la NASA ordonnée par le Président Barack Obama.

Alors, Mamadou Dango se consacre de nouveau à ses travaux et parvient à publier trois ouvrages.

Ce sont «La 7ème pyramide», « L’Enigme levée» et «L’Unique loi sur l’origine physique et biologique de l’univers ou la théorie des champs unifiés», publiés respectivement en 2014, 2016 et 2019, mais méconnus des Burkinabè.

Comment Bibata est tombée folle amoureuse du  »fou » ?

Dango ne cesse de remercier le Ciel pour la formidable épouse qui partage sa vie depuis 26 ans.

Pour la quiétude de sa famille, il lui a fallu trouver une femme qui comprenne et supporte ses longues absences. Et cette dame n’est autre que Bibata Tapsoba, la mère de ses 6 filles dont deux jumelles.

«Je l’ai vu pour la première à la télévision nationale lorsqu’il parlait de ses pyramides en décembre 1993», confie son épouse.

Ce jour, elle a passé tout son temps à l’insulter. « Regardez- moi ce type avec sa grosse tête en train de dire du n’importe quoi à la télé », raconte-t-elle en souriant.

Pourtant son frère chez qui elle vivait, le trouvait bien intéressant.

«Il m’a dit de ne pas l’insulter parce qu’il a l’intention de nouer une amitié avec lui. Et pour être plus proche de lui, il nous a fait déménager dans le même quartier que Dango à Gounghin », poursuit-elle dans ses explications.

En ce moment, mademoiselle Bibata était loin d’imaginer que l’homme qu’elle qualifiait de vilain et de fou, allait être son mari.

A l’époque la commerçante de Bazin livre à crédit un complet de pagnes à Dango pour sa maman. Le chercheur l’invite à passer chez lui pour récupérer son argent et profite de l’occasion pour courtiser la belle Bibata.

Peu de temps après, le chercheur fait part de ses intentions au frère et tuteur de Bibata. Son accord marquera le début de leur histoire d’amour qui a abouti à un mariage religieux, en 1994.

A l’époque, dans son quartier, beaucoup de femmes reprochent à Bibata, son choix de vivre avec un fou.

Certaines même lui ont conseillé de partir pour sa sécurité et pour éviter d’être tuée un jour. Des avertissements qui n’ont pas dissuadé Madame Dango d’abandonner son époux.     

Stabilisé au pays depuis 2009, l’égyptologue a créé en 2018, Beydari International Agency, un bureau de recherche scientifique, expertise industrielle, énergie, mine, et carrière, technologie, hydrologie, architecture et archéologie.

Aujourd’hui, c’est un homme très déçu de l’administration et des chercheurs burkinabè. Même s’il dit ne pas avoir de problème particulier avec les chercheurs, il leur reproche leur manque d’initiative et d’objectivité.

Il condamne particulièrement l’exclusion scientifique des confrères et leur autosuffisance, c’est-à-dire, «le sans moi, personne ne peut rien trouver».

Il trouve cette attitude suicidaire. Loin de l’arène politique, Mamadou Dango dit s’attacher à des valeurs telles que la modestie, l’humilité, la vérité et la foi.

«Dango mérite un prix Nobel»

Remetou Maryimana :  »Il n’est pas tard pour donner à Monsieur Dango, la place qui lui revient dans le monde de la recherche burkinabè ».

«Dango n’est pas fou, ce sont plutôt ceux qui le traitent de fou qui sont fous», lance le jeune écrivain burkinabè Remetou Maryimana, un fervent admirateur du chercheur controversé.

En 2013, après une émission RTB matin sur Dango, comme mu par une attraction, Remetou arrive à se procurer l’ouvrage «La 7è pyramide» auprès d’un membre de l’équipe de réalisation.

«Avec ce que j’ai vu à la télévision, il me fallait lire son ouvrage pour comprendre la grandeur de ce monsieur.  Tout de suite, j’ai eu un pincement au cœur de savoir que le Burkina Faso dispose d’une telle sommité, et que nulle part, elle n’est connue et ou enseignée dans le programme scolaire», clame-t-il.

Ses rencontres et son amitié avec le chercheur, lui ont permis de comprendre que l’on ne peut se développer que par le progrès scientifique.

Dans son ouvrage aussi empreint de science «1 descendant d’Abraham en 3 dimensions», Remetou Maryimana, fait les éloges de Nelson Mandela et de Mamadou Dango, estimant que ce dernier mérite également un prix Nobel.

Son chef d’œuvre s’inspire en effet de «La 7e pyramide » de Mamadou Dango et d’«Un long chemin vers la liberté» de Nelson Mandela.

«Sa personne (Mamadou Dango) m’a inspirée en ce sens que quand j’ai lu son ouvrage, j’ai vu que c’était une production de qualité.  Cette qualité est venue rencontrer en moi le désire d’écrire.

Dans la vie, il n’est jamais tard pour bien faire. Alors s’il y a une interpellation à l’autorité, aux décideurs politiques, il faut mettre les bouchées doubles pour redonner à ce monsieur la place qui lui revient dans le monde de la recherche burkinabè», plaide-t-il.

Agence d’information du Burkina

Mariam OUEDRAOGO

mesmira14@gmail.com

Rabiatou SIMPORE

rabysimpore@yahoo.fr

Crédit photos : Rémi  ZOERINGRE

Lire aussi: «Je suis à mesure d’empêcher quelqu’un de tomber malade du Coronavirus(cliquez)

 

 

 

 

 

 

Renouvellement des Fédérations : Daouda Azoupiou échange avec les journalistes sportifs pour un processus apaisé

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Renouvellement des Fédérations : Daouda Azoupiou échange avec les journalistes sportifs pour un processus apaisé

Ouagadougou, 14 mai 2020 (AIB) – Le ministre des sports et des loisirs El Hadj Daouda Azoupiou a rencontré jeudi à Ouagadougou, les journalistes sportifs pour échanger sur le processus de renouvellement des fédérations, suspendus il y a un peu plus d’un mois. Il a demandé aux hommes de médias l’équité dans le traitement de l’information pour des élections apaisées.

Le conseil des ministres du mercredi 13 mai a donné son feu vert au département des sports et des loisirs pour la reprise, à partir du 27 mai prochain, du processus de renouvellement des fédérations sportives qui avait été suspendu à cause de la Covid-19.

Le ministre des sports Daouda Azoupiou a trouvé nécessaire de convier la presse sportive pour un échange franc afin qu’elle joue son rôle en cette période électorale. El Hadj Azoupiou a joué la carte de la neutralité.

« Je ne descendrai pas de l’arène pour accompagner un candidat », a-t-il dit, expliquant que ce même message a été communiqué à ses collaborateurs. Il voudrait que la presse en fasse de même, pour donner les mêmes chances à tous les candidats dans les médias.

« Nous avons échangé dans la fraternité parce que les journalistes sportifs constituent un partenaire privilégié dans la construction de notre sport au Burkina Faso. Donc échanger avec eux c’est tout à fait normal parce qu’ils ont de l’expérience. Ce sont des gens qui ont vécu plusieurs échéances au Burkina Faso et qui connaissent les expériences à travers le monde », a expliqué le ministre des sports.

A l’issue de la rencontre, il s’est dit « très satisfait des échanges parce que l’expérience des uns et des autres m’a montré que cette concertation avait sa raison d’être. Leur apport que nous attendons pour apaiser ces élections parce que c’est généralement les journalistes qui portent l’information à la connaissance de l’opinion. Par moment quand c’est un peu biaisé, ça crée des problèmes. Quand c’est dit dans les règles de l’art ça participe à construire. Ils m’ont rassuré de leur appui, de leur accompagnement pour qu’ensemble au soir du 30 septembre nous puissions célébrer ce succès qui fera la grandeur de notre pays ».

Du côté du département, toutes les dispositions sont prises, selon M Azoupiou, pour que tout se passe dans de bonnes conditions. « Au niveau des textes nous avons élaboré une directive et un chronogramme pour accompagner la mise en place de ce processus. Nous avons eu des échanges fructueux avec l’ensemble des fédérations qui ont adhéré à l’esprit des textes qui ont été élaborés ».

Le Conseil des ministres a autorisé la reprise du processus électoral dans l’esprit de respecter les mesures barrières pour éviter que la propagation du virus ne passe au sein de la famille sportive.

Pour la mise en œuvre de ce processus le ministère des sports effectuera une série de formation à l’endroit des acteurs au niveau du département pour qu’ils puissent s’approprier les contenus, mais également à l’endroit d’autres partenaires pour réussir la conjugaison des efforts.

Le processus de renouvellement des 33 fédérations sportives sera dans l’intervalle du 27 mai au 30 septembre de cette année.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

Logotipo da Organização Mundial de Saúde - OMS

Etats-Unis-OMS-Coronavirus-Réaction

 

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

Ouagadougou, 14 mai 2020 (AIB) – La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approche jeudi des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les microgouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des microgouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union.

 

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Source : AFP

 

 

Opération de contrôle des diplômes: 83 603 dossiers individuels numérisés en 2019

Burkina-Administration-Diplôme-Contrôle

Opération de contrôle des diplômes: 83 603 dossiers individuels numérisés en 2019

Ouagadougou, 14 mai 2020 (AIB) – Quatre-vingt-trois mille six cent trois dossiers individuels ont pu être numérisés, au mois de juillet passé par le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS) dans le cadre de l’opération de contrôle des diplômes, annoncée par le gouvernement en avril 2019, a appris jeudi l’AIB.

Selon le ministre en charge de la Fonction publique Séni Ouédraogo, du 1er au 14 juillet 2019, l’étape de saisie des diplômes a permis de constituer une base de données de 133 055 références de diplômes (académiques et professionnels) qui correspondent à  83 603 Données individuels numérisés(DIN) d’agents publics.

Ce jeudi matin, le premier responsable du département accompagné de ses collaborateurs, a affecté une tournée pour constater l’état d’avancement des travaux des agents commis à l’opération de l’authentification des diplômes.

De  l’immeuble Baonghin  à la direction générale des examens et des concours (DGEC), M. Ouédraogo a encouragé les agents et les a exhortés  à la «délicatesse » et à la sérénité du fait de la complexité de leur travail (caractère privé des données).

Des échanges à bâtons rompus avec la presse sur les différentes étapes de contrôle  des parchemins, de la conception de l’application,  de la  collecte des données, la vérification des références des diplômes ont  également meublé cette sortie du ministre sur l’authentification des diplômes.

Pour le ministre, le premier temps qui est celui de la vérification électronique par croisement avec les bases de données, a concerné  la tranche des diplômes délivrés après 2004 pour l’Office du Baccalauréat.

Il a,  par ailleurs, précisé que la seconde phase à  consister à  la vérification physique des diplômes auprès des structures en charge de la  délivrance au Burkina et hors du pays.

«Pour les diplômes étrangers acquis à l’étranger, un comité à travers le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération transmettra la  liste des références des diplômes ainsi que des copies de ces diplômes à nos représentations diplomatiques à des fins de vérification auprès des structures compétentes des pays concernés», a-t-il indiqué.

De l’avis de Seni Ouédraogo, les données de la phase 1 (saisie) ont été traitées et des listes ont été extraites par nature de diplôme en fonction des structures de délivrance et du pays d’obtention.

A l’écouter, le ministre en charge de la fonction publique, la vérification électronique  a été faite au mois de septembre 2009 avec les bases des données de la DGEC et de l’Office du BAC.

 

Selon lui,  il reste environ 54 000 données saisies dont la phase de vérification physique est en cours   qui concernera les diplômes délivrés par la DGEC avant 2009  par l’Office du BAC avant 2004 et les universités publiques et écoles supérieures.

Le patron de la fonction publique  a  signalé que les diplômes acquis à l’étranger se chiffrent à 1900 et  des cas suspects peuvent être l’objet de constestation.

  1. Ouédraogo a noté que les données individuelles numérisées qui n’ont pas encore été saisies connaîtront une deuxième phase avec la participation de 50 personnes pour la finalisation du contrôle de l’authenticité des diplômes des agents publics

En rappel, c’est le 12 avril 2019 que l’opération d’authentification des diplômes des agents  de la fonction publique a été décidée par le Conseil des ministres, suite à des multiples mouvements sociaux au Burkina.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Burkina : Deuxième baisse du prix du carburant en 45 jours

Burkina : Deuxième baisse du prix du carburant en 45 jours

 Ouagadougou, 14 mai 2020 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a annoncé une baisse du prix du carburant à compter du 16 mai, après une précédente diminution le 2 avril.

Pour compter du 16 mai, le prix du litre d’essence connaitra une baisse de 30FCFA tandis que ceux du gasoil et du pétrole, subiront une diminution de 10FCFA, indique un communiqué du ministère en charge du Commerce.

Cette baisse intervient une dizaine de jours après la reprise des activités de transports interurbains, suspendues pendant près de huit semaines pour limiter la propagation du Covid-19.

Le 2 avril dernier, les litres d’essence et de gasoil avaient chuté de 30 FCFA et le pétrole de 20FCFA, rappelle-t-on.

Agence d’information du Burkina

Ata/ak

 

 

 

 

Ramadan: «Il est temps de libérer l’Islam des mosquées…», Imam Inoussa Compaoré

Ramadan: «Il est temps de libérer l’Islam des mosquées…», Imam Inoussa Compaoré

Ouagadougou, 14 mai 2020(AIB)- »Il est temps -pour les musulmans- de libérer l’Islam des mosquées, pour lui donner son véritable sens », en se tournant au quotidien vers la sincérité, le dévouement au travail, l’amour de l’humain, le désaveu du vol et de la corruption, selon l’Imam Inoussa Compaoré.

‘’Louanges à Allah comme il sied à la majesté de Sa face ainsi qu’à la grandeur de Son trône. Louanges infinies à Lui pour Ses innombrables bienfaits. Que Sa paix et Ses bénédictions se déversent abondamment sur Son noble Prophète Mouhammad ainsi que sur ceux qui le suivent.

Allah a installé l’homme sur terre pour être Son représentant afin de faire régner la paix, y préserver la vie, chanter Sa gloire et célébrer Ses louanges  (S2 V30).

Pour parvenir à cette fin, Il lui montre la voie à suivre à travers Ses révélations dont la dernière, pour les musulmans, est le Coran. Ce dernier embrasse tous les aspects de la vie humaine, du plus banal comme aller aux toilettes pour ses besoins au plus important comme la relation à établir avec l’Unique.

Toutefois, il est déplorable, au regard des comportements des musulmans, de penser que l’Islam se résume au culte tant on ne l’évoque qu’à la mosquée. L’Islam, dans nos contrées, a trop duré dans ces mosquées. Il est plus que jamais temps de le libérer et lui donner son sens véritable. Ailleurs et sans référence à une religion quelconque, tu n’observes et ne lis que les règles de l’Islam dans le comportement des citoyens tant ils se sont bien approprié la sincérité, le dévouement au travail, l’amour de l’humain, le désaveu du vol et de la corruption, … Alors que chez nous, l’Islam n’est Islam que par la parole et la présence aux lieux de culte. Avons-nous compris ce propos du Prophète qui définit la foi comme « une acceptation par le cœur, une attestation par la langue et la manifestation de ces deux par les actes ».

Dans les différents quartiers, les musulmans doivent cesser de n’avoir de préoccupations que ce qui concerne la mosquée. La promotion et la protection de l’environnement, par exemple, est une problématique majeure à laquelle il est plus que nécessaire d’apporter une réponse.

Ils doivent s’intéresser de la salubrité, planter en entretenir les arbres, préserver les espaces verts. A côté, ils doivent avoir la cartographie des personnes vulnérables comme les orphelins, les veuves, les malades, les personnes de troisième âge et organiser une conséquente aide à leur égard.

N’est-ce pas l’une des belles leçons de Ramadan ? Ils doivent s’organiser et marquer leur présence auprès de ceux qui souffrent dans les maisons d’arrêts et de correction ainsi que les malades dans les hôpitaux.

Dans les services, comment ne donneraient-ils pas le meilleur d’eux-mêmes quand la foi exige la quête de la perfection. La prière, en tant qu’une obligation à des heures déterminées, est une autre école qui éduque le musulman au respect des engagements. Si ce n’est par force majeure ou en cas de nécessité, le travailleur musulman doit toujours arriver à l’heure ne quitte le service qu’à la descente puisqu’il est payé pour ce temps de travail.

L’employeur musulman ne doit aucunement traiter ses employés comme des esclaves. Il doit leur payer leur dû avant que leurs sueurs ne sèchent selon l’enseignement du Prophète.

Que dire de cet employeur qui paie toujours en retard ou qui se permet, dans ce contexte difficile, de suspendre les contrats de travail voir le salaire même. Où alors retrouver la miséricorde ?

L’islam doit être compris et vécu non de façon restrictive mais d’une manière générale englobant tous les aspects de la vie parce qu’en réalité, il dépasse le cadre d’une religion qui définit les relations verticales entre le Créateur et Ses serviteurs pour s’intéresser, également, à l’horizontalité des relations entre les créatures.

NB : La foi musulmane est une foi active qui impose un devoir de présence.’’

Dr Inoussa COMPAORE

Imam à l’AEEMB et au CERFI

Tel : 70 95 91 28

Email : nouscom@yahoo.fr

 

 

 

Burkina: ouverture d’une enquête après le décès de douze présumés terroristes à Fada N’Gourma

Burkina: ouverture d’une enquête après le décès de douze présumés terroristes à Fada N’Gourma

Fada N’Gourma, mercredi 13 mai 2020(AIB)-La gendarmerie nationale de Fada N’Gourma a ouvert mercredi, une enquête, après la mort dans leur cellule, de douze personnes interpellées à Tanwalbougou (Gourma, Est) pour suspicion de terrorisme.

12 personnes parmi 25 autres interpellées dans la nuit du 11 au 12 mai 2020 par la gendarmerie nationale à Tanwalbougou (commune de Fada N’Gourma), ont été retrouvées mortes dans leur cellule au cours de la même nuit, indique un communiqué du Procureur du Faso près le TGI de Fada N’Gourma Judicaël B. Kadeba.

Selon l’autorité, une enquête a été ouverte après le décès de ces personnes sur qui pèsent, des suspicions de terrorisme.

La situation sécuritaire de plusieurs localités du Burkina Faso dont la région de l’Est, s’est fortement dégradée ces derniers mois.

Les assassinats ciblés, les enlèvements d’individus, les attaques contre les Forces armées, les exactions contre les populations et les blocus imposés à des villages, se multiplient dans cette partie du Burkina où terroristes et bandits de grands-chemins semblent désormais travailler en tandem.

Notons que Human Right Watch et le HCR ont accusé les Forces armées burkinabè d’avoir respectivement exécuté sommairement 31 détenus le 9 avril à Djibo (Nord) et d’avoir violenter le 02 mai, à Mentao (Nord), des réfugiés maliens, accusés de couvrir des terroristes.

En mi-juillet 2019, onze personnes interpellées dans le cadre d’une enquête sur le trafic et la consommation de drogue, ont été retrouvées mortes dans leur cellule à l’unité anti-drogue de la police à Ouagadougou, rappelle-t-on.

Agence d’information du Burkina

js-ata/ak

 

 

 

 

 

 

Faits de société et politique en vedette, dans les journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Faits de société et politique en vedette, dans les journaux burkinabè

Ouagadougou, 14 mai 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB, ce jeudi matin, continuent de commenter l’actualité nationale relative au coronavirus (Covid-19), sans oublier des sujets concernant la politique et des faits de société.

Dans sa rubrique ‘’Révélations’’, le quotidiens privé Le Pays publie une lettre du secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Pr Kalifa Traoré, adressée aux directeurs régionaux de l’éducation, portant sur la répartition des masques de protection pour la reprise des cours.

Le journal titre à propos: «Reprise des cours: des écoles privées mises en garde».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore: «Gendarmerie de Fada: Ouverture d’une enquête après la mort de 12 présumés terroristes», publiant un communiqué du procureur du Faso, près du Tribunal de grande instance de Fada N’Gourma.

Le Pays publie le même communiqué, sous le titre: «Poste de gendarmerie de Tanwalbougou: 12 prisonniers retrouvés morts dans leur cellule».

Quant à Sidwaya, le quotidien national, il évoque l’activité piscicole au barrage de Samendéni, situé à l’Ouest du Burkina Faso, mettant en exergue: «L’eldorado des pêcheurs maliens».

Le même journal consacre son ‘’L’Autre regard’’ sur la question de l’éducation face à la pandémie du Covid-19, s’exclamant: «Il faut sauver l’année scolaire !».

En politique, Sidwaya aborde la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), soulignant  «des résultats satisfaisants, malgré le contexte difficile».

Le journal rapporte que  le Comité technique national du Plan national de développement économique et social (CNT/PNDES) a tenu, le mercredi à Ouagadougou, par visioconférence, sa session ordinaire pour évaluer les performances du plan en 2019.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga revient sur la désignation du candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) à la prochaine présidentielle au Burkina Faso, en donnant la parole à Mahamadi Lamine Kouanda, exclu des primaires tenus le weekend dernier.

Celui-ci déclare à la Une du confrère: «Je ne suis pas un mauvais perdant, c’est eux qui sont perdus».

Selon L’Observateur Paalga, M. Kouanda «ne décolère pas après ce qu’il estime être un abus de pouvoir (du collège de désignation, Ndlr)» et «souhaite tout simplement l’invalidation de la candidature d’Eddie Komboïgo (candidat retenu) qu’il accuse d’être de mèche avec le parti au pouvoir».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) affiche également à sa Une, les propos de Mahamadi Lamine Kouanda qui dit: «Eddie Komboïgo ne sera pas validé par Blaise Compaoré».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 14 MAI 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 14 MAI 2020

 

WASHINGTON – Le nouveau coronavirus pourrait « ne jamais disparaître » et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti l’Organisation mondiale de la santé, alors que le bilan mondial s’approche jeudi des 300.000 morts.

 

WASHINGTON – Les dommages de la pandémie de coronavirus sur l’économie américaine pourraient être « durables », a prévenu mercredi le président de la Banque centrale, relevant que les plans d’aides d’urgence sont dans ce contexte certes « coûteux » mais incontournables pour éviter une profonde récession.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont publiquement accusé mercredi la Chine de tenter de pirater la recherche américaine sur un vaccin contre le nouveau coronavirus, une nouvelle escalade dans les tensions déjà très vives entre Washington et Pékin au sujet de la pandémie.

 

LONDRES – Retour au travail pour les uns, sur un terrain de golf pour les autres: le Royaume-Uni, deuxième pays au monde le plus endeuillé par le nouveau coronavirus, a commencé mercredi à assouplir son confinement, timidement et en Angleterre seule.

 

BERLIN – L’Allemagne vise une levée à la mi-juin des restrictions de circulation mises en place à ses frontières pour endiguer la pandémie de nouveau coronavirus, a annoncé mercredi le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer.

 

WASHINGTON – Près d’un million et demi de personnes ont perdu leur emploi depuis mars dans le secteur de la santé aux Etats-Unis, dont 135.000 dans les hôpitaux, les revenus de ces derniers ayant été amputés par la chute du nombre de patients non-Covid-19.

 

KABOUL – Les talibans ont déclaré mercredi être prêts à combattre les forces afghanes, après l’ordre donné par le président Ashraf Ghani de reprendre l’offensive contre les insurgés à la suite de deux attaques meurtrières mardi ayant encore mis à mal le fragile processus de paix.

 

JERUSALEM – Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a appelé mercredi à des « progrès » dans la mise en oeuvre du projet Trump pour le Proche-Orient, qui prévoit l’annexion par Israël de pans de la Cisjordanie occupée, et a fustigé l’Iran, lors d’une visite-éclair à Jérusalem.

 

JERUSALEM – L’ex-chef de l’armée israélienne et ténor du parti centriste « Bleu Blanc », Gabi Ashkenazi, sera nommé ministre des Affaires étrangères d’Israël dans le prochain gouvernement d’union, a confirmé mercredi sa formation politique.

 

BEYROUTH – Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a qualifié mercredi les frappes que mène Israël en Syrie de « bataille imaginaire » contre une présence militaire iranienne qu’il a minimisée, affirmant en outre que les raids israéliens visaient « la fabrication de missiles ».

 

PARIS – Les constructeurs automobiles PSA (Peugeot, Citroën) et Fiat Chrysler, en cours de fusion, ont annoncé mercredi soir qu’ils renonçaient au versement d’un dividende ordinaire de 1,1 milliard d’euros chacun prévu dans le cadre de cette opération en raison de la crise du coronavirus.

 

FRANCFORT – Le groupe automobile Volkswagen va interrompre en mai pendant quelques jours certaines lignes de montage, tout juste rouvert, en raison d’une faible demande automobile, a-t-il annoncé à ses employés.

 

PARIS – Le transport aérien ne devrait pas retrouver son niveau de trafic avant 2023 avec d’abord un redémarrage sur les liaisons intérieures cet été suivi par une reprise beaucoup plus lente du trafic international, a estimé mercredi l’Association internationale du transport aérien (Iata).

 

CARACAS – Le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé mercredi que l’opposant Juan Guaido avait rencontré un ancien militaire américain, Jordan Goudreau, en février à la Maison Blanche pour planifier l’incursion au Venezuela qui a échoué en mars.

 

OUAGADOUGOU – Douze personnes soupçonnées de « terrorisme » ont été retrouvées mortes dans leurs cellules à la gendarmerie de Tanwalbougou, dans l’est du Burkina Faso. Selon des sources sécuritaires, la « piste d’une asphyxie sévère » pourrait expliquer leur décès. Des sources indépendantes ont indiqué ne pas « exclure des bavures », affirmant que la majorité des détenus étaient de l’ethnie peule, régulièrement accusée de complicité avec les groupes jihadistes.

 

PARIS – La France a balayé mercredi les critiques de la Chine concernant un contrat d’armement avec Taïwan et a invité Pékin à se concentrer sur le Covid-19 plutôt que sur une polémique ancienne. La Chine a exhorté mardi la France à « annuler » un contrat d’armement avec Taïwan, soulignant qu’une telle transaction vers cette île revendiquée par Pékin et dirigée par un gouvernement rival pourrait « nuire aux relations sino-françaises ».

 

LYON (France) – La justice française a relaxé mercredi le militant français Cédric Herrou, devenu un symbole de l’aide aux migrants, confirmant le « principe de fraternité » consacré en 2018 par le Conseil constitutionnel.

 

BUDAPEST – Plusieurs Hongrois ont été interpellés pour avoir critiqué leur gouvernement sur les réseaux sociaux, en vertu d’un amendement instauré par le Premier ministre Viktor Orban dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus, a dénoncé mercredi l’opposition hongroise.

 

KHARTOUM – Au moins 26 personnes ont été tuées et 19 autres blessées dans des affrontements liés à un vol de bétail dans le sud du Soudan, a indiqué mercredi l’agence de presse soudanaise, Suna. Des affrontements tribaux, souvent mortels, secouent régulièrement le Soudan, notamment dans les régions reculées comme le Darfour.

 

MONTREAL – Le zoo canadien de Calgary a annoncé qu’il allait devoir renvoyer en Chine deux pandas géants prêtés par ce pays, en raison de la pandémie de coronavirus qui l’empêche de s’approvisionner en bambou pour les alimenter.

(afp)

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 13 mai 2020

 

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 13 mai 2020

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 13 mai 2020, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. Au titre de la situation nationale et de la mise en œuvre des mesures décidées par Son Excellence Monsieur le Président du Faso :

Le ministre de la Santé a présenté au Conseil l’évolution de l’épidémie de la maladie à coronavirus au Burkina Faso et l’état de mise en œuvre du Plan de riposte.

Il a également informé le Conseil de la tenue de la première session du Comité national de gestion de la crise de la pandémie du COVID-19.

Le Conseil a instruit pour une poursuite des efforts dans la mise en œuvre du Plan de riposte et dans l’opérationnalisation des plans régionaux.

Les ministres en charge des Enseignements et de la Formation professionnelle ont fait le point des rentrées administratives et pédagogiques.

Le Conseil a instruit les ministres pour une application stricte des mesures et des engagements ayant permis l’allègement des restrictions et la reprise des activités pédagogiques et socioéconomiques.

I.2. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE ONZE (11) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de la Sécurité :

un rapport relatif à la révision à titre exceptionnel de la situation administrative d’Officiers de police reversés dans la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la police nationale.
L’adoption de ce rapport permet la révision de la situation administrative des Officiers de police concernés, conformément à la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la police nationale.

I.2.2. Pour le compte du ministère de la Santé :

un décret portant nomination de Membres du Comité d’éthique pour la recherche en santé.
Le Comité d’éthique pour la recherche en santé est un organe de décision chargé du contrôle du respect des principes énoncés dans le Code national d’éthique en matière de santé.

L’adoption de ce décret permet la nomination de cinq (05) Membres du Comité d’éthique pour la recherche en santé pour un premier mandat de trois (03) ans.

I.2.3. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de crédit n°6638-BF et de l’accord de Don n°D631-BF conclus le 04 mai 2020 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de Développement (IDA) pour le financement du Projet pour la préparation et la riposte au COVID-19.
Ce financement est décomposé ainsi qu’il suit :

- un accord de Don n°D631-BF d’un montant total de 10,575 millions USD soit 6,419 milliards de F CFA ;

-un accord de crédit n°6638-BF d’un montant total de 10,575 millions USD soit 6,419 milliards de F CFA.

Le montant total du financement de l’Association internationale de Développement (IDA) qui s’élève à 21,150 millions USD, soit environ 12,838 milliards de F CFA, contribuera à la mise en œuvre du Projet pour la préparation et la riposte au COVID-19 en vue de prévenir, de détecter, de riposter à la maladie à coronavirus et de renforcer les systèmes nationaux de préparation en matière de santé publique au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la ratification de ces accords.

une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de crédit n°6573-BF et de Don n°D581-BF conclus le 04 mai 2020 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest.

D’un coût global évalué à 60 millions USD, soit environ 33 milliards de F CFA, ce financement est destiné au renforcement du système de statistiques du Burkina Faso en vue d’harmoniser, de produire, de diffuser et d’optimiser l’utilisation des statistiques économiques et sociales de base avec les pays de l’Afrique de l’Ouest et les organismes régionaux en Afrique.

Le Conseil a marqué son accord pour la ratification de cet accord de crédit et de don.

une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°2020010/PR BF 2020 05 00 signé le 06 avril 2020 à Lomé entre le Burkina Faso et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) pour le financement partiel du Projet d’aménagement et de bitumage de voies urbaines dans la ville de Ouagadougou.

D’un coût de 20 milliards de F CFA, ce financement de la BOAD est destiné entre autres, à l’aménagement et au bitumage de rues sur un linéaire total de 7,73 km et à la construction de 19,21 km de systèmes de collecte d’eaux pluviales de liaison aux exutoires dans la ville de Ouagadougou.

Le Conseil a marqué son accord pour la ratification de cet accord de prêt.

un décret accordant une indemnité journalière de session au personnel administratif et de sécurité du Haut conseil du dialogue social (HCDS).
L’adoption de ce décret permet au HCDS de se doter d’un dispositif règlementaire pour l’organisation de ses sessions, conformément aux dispositions du décret n°2017-0261/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 05 mai 2017 portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’un Haut conseil du dialogue social et son modificatif n°2019-0617 du 12 juin 2019 et du décret n°2019-0263/PRES/PM/MINEFID du 29 mars 2019 portant fixation des taux et des modalités d’octroi d’une indemnité forfaitaire mensuelle et d’une indemnité journalière de session applicables aux membres du Haut conseil du dialogue social.

un décret portant conditions et modalités de réalisation de l’enquête d’utilité publique et de l’enquête parcellaire.

L’adoption de ce décret permet l’opérationnalisation de la loi n°009-2018/AN du 03 mai 2018 portant expropriation pour cause d’utilité publique et indemnisation des personnes affectées par les aménagements et projets d’utilité publique et d’intérêt général au Burkina Faso.

I.2.4. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

un décret portant nomination de Directeurs d’Instituts au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).
Les directeurs des Instituts du Centre national de la recherche scientifique et technologique sont élus conformément aux statuts particuliers du CNRST.

L’adoption de ce décret permet de confirmer ces élections par la nomination dans leurs fonctions, des Directeurs de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) et de l’Institut des sciences des sociétés (INSS).

I.2.5. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

un décret portant conditions d’organisation, d’administration des épreuves et de publication des résultats des examens professionnels et des concours de la Fonction publique d’Etat.
L’adoption de ce décret vise à assurer une meilleure organisation des concours et examens professionnels de la Fonction publique.

I.2.6. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

un décret relatif à la nomination d’un membre à la Brigade nationale Anti-fraude (BNAF) de l’or.
L’adoption de ce décret permet la nomination d’un membre à la Brigade nationale Anti-fraude de l’or au titre du ministère de la Justice pour un premier mandat de trois (03) ans.

I.2.7. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

un décret portant règlementation des prix des biens et services soumis à contrôle.
L’adoption de ce décret permet de renforcer le dispositif juridique en matière de concurrence et de protection des consommateurs conformément aux dispositions de la loi n°016-2017/AN du 27 avril 2017 portant organisation de la concurrence au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère des Infrastructures :

un rapport relatif à l’attribution de marchés des travaux d’entretien courant du réseau routier classé et des pistes rurales de l’année 2020 dans six (06) régions du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution desdits marchés aux entreprises suivantes :

REGION DES CASCADES

ROUTES EN TERRE

Lot 1 : Entreprise FASODEC, pour un montant de cent soixante-quatorze millions trois cent soixante-quatre mille cent seize (174 364 116) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
Lot 2 : Entreprise G.M.D.P SARL, pour un montant de deux cent six millions cinq cent quatre-vingt-trois mille trois cent quatre-vingt-quinze (206 583 395) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 3 : Entreprise ECOBAA, pour un montant de cent quatre-vingt-dix millions quatre-vingt-dix mille six cent cinquante-trois (190 090 653) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;
Lot 4 : Entreprise ECOBA, pour un montant de cent cinquante-neuf millions huit cent quatre-vingt-cinq mille cent soixante-quatre (159 885 164) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 5 : Entreprise OYLENOU TANLI, pour un montant de deux cent vingt-quatre millions trois cent vingt-trois mille six cent cinquante-cinq (224 323 655) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;
Lot 6 : Entreprise de Bâtiments et Routes Issa et Frères (EBRIF), pour un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions trois cent vingt mille quatre cent quarante-neuf (198 320 449) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.

ROUTES BITUMEES

Lot unique : Entreprise Faso Commerce, pour un montant de soixante-quinze millions deux cent quarante-huit mille quatre cent soixante-deux (75 248 462) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

PISTES RURALES

Lot 1 : Entreprise Flamur SARL, pour un montant de cent trente-sept millions deux cent vingt-trois mille trois cent quatre-vingt-dix-sept (137 223 397) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
Lot 2 : Entreprise NATIONAL T.P SARL, pour un montant de cent soixante-seize millions huit cent cinquante-six mille neuf cent soixante (176 856 960) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.

TRAVAUX A HAUTE INTENSITE DE MAIN D’ŒUVRE (HIMO)

Lot unique T1 ou T2 : Entreprise WENDTOIN MULTI SERVICE SARL (WMS), pour un montant de quatorze millions neuf cent quarante-huit mille deux cent quarante (14 948 240) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
Lot unique Association : ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE L’ENFANT AU BURKINA (APROFEB), pour un montant de dix millions six cent quarante-six mille cinq cent cinquante (10 646 550) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

REGION DU CENTRE-NORD

ROUTES EN TERRE

Lot 1 : ACM/BTP, pour un montant de cent quatre-vingt-quinze millions deux cent sept mille neuf cent quarante-trois (195 207 943) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

Lot 2 : Groupement d’entreprises SAAT/TF, pour un montant de deux cent quatre-vingt-quatre millions sept cent trente-trois mille deux cent trente-sept (284 733 237) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 3 : Groupement d’entreprises COMOB/DAOUEGA SERVICE,pour un montant de deux cent quatre-vingt millions trois cent quatre-vingt-treize mille neuf cent soixante (280 393 960) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;
Lot 4 : Entreprise CAMF, pour un montant de deux cent onze millions huit cent soixante-dix mille cent quatorze (211 870 114) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 5 : Entreprise SEPS INTERNATIONAL,pour un montant de cent soixante-dix-sept millions quatre cent vingt-trois mille six cent quatorze (177 423 614) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
Lot 6 : Entreprise E.K.P.F, pour un montant de cent quatre-vingt-dix-sept millions sept cent quatre-vingt mille huit cent soixante-onze (197 780 871) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.

ROUTES BITUMEES

Lot unique : Entreprise BCOM, pour un montant de soixante-seize millions trois cent dix-neuf mille quatre cent cinquante (76 319 450) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.
PISTES RURALES

Lot unique : Entreprise COGEA INTERNATIONAL, pour un montant de deux cent trente-trois millions quatre cent cinquante-sept mille sept cent cinq (233 457 705) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

REGION DU CENTRE-SUD

ROUTES EN TERRE

Lot 1 : Groupement d’entreprises REHOBOOTH CONCEPTION/SERVICE GROUPE HBR (RCS-HBR), pour un montant de deux cent trente millions cinquante-quatre mille sept cent quatre-vingt-six (230 054 786) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : Entreprise TGO, pour un montant de deux cent soixante millions cinq cent quatre-vingt-onze mille trois cents (260 591 300) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
Lot 3 : Société des Travaux de Construction de Commerce et d’Industrie (STCCI SARL), pour un montant de cent quatre-vingt-neuf millions trois cent six mille sept cent seize (189 306 716) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.

ROUTES BITUMEES

Lot unique : Entreprise FASO CONCEPT, pour un montant de deux cent soixante-dix-neuf millions six cent trente-six mille quatre cent quatre-vingt-neuf (279 636 489) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois.
PISTES RURALES

Lot 1 : Entreprise des GRANDS TRAVAUX DU BURKINA (GTB SARL), pour un montant de deux cent vingt-neuf millions neuf cent quatre-vingt-quatorze mille neuf cent cinquante-huit (229 994 958) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
Lot 2 : Entreprise WELAS, pour un montant de trois cent quarante-quatre millions dix-neuf mille huit cent soixante-treize (344 019 873) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.

TRAVAUX A HAUTE INTENSITE DE MAIN D’ŒUVRE (HIMO)

Lot unique T1 ou T2 : Entreprise EGF, pour un montant de quatorze millions trois cent soixante-dix-huit mille cent cinquante-deux (14 378 152) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
Lot unique Association : ASSOCIATION WEND LA PANGA, pour un montant de douze millions cinq cent trente-sept mille cinq cents (12 537 500) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

REGION DE L’EST

ROUTES EN TERRE

Lot 1 : Entreprise K2C SARL, pour un montant de deux cent trente-cinq millions soixante un mille six cent quarante-six (235 061 646) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 2 : Entreprise ECC KAF, pour un montant de deux cent trente-cinq millions vingt-sept mille quatre cent cinquante-six (235 027 456) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;
Lot 3 : Entreprise ECCG SARL, pour un montant de deux cent deux millions huit cent trente mille cent dix-sept (202 830 117) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 4 : Entreprise K2C SARL, pour un montant de cent cinquante-cinq millions sept cent six mille neuf cents (155 706 900) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;
Lot 5 : Entreprise WAT.B, pour un montant de deux cent quatre-vingt-six millions six cent soixante-quinze mille deux cent cinquante-trois (286 675 253) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;

Lot 6 : Entreprise PINGRE GLOBAL CONSTRUCTION, pour un montant de quatre-vingt-seize millions cinq cent quatorze mille quatre-vingt-huit (96 514 088) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
Lot 7 : Entreprise de l’Excellence (EE), pour un montant de cent quarante-neuf millions trois cent quinze mille quatre cent soixante-dix (149 315 470) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 8 : BANI’S SARL, pour un montant de deux cent trente-trois millions neuf cent neuf mille quatre cent quatre-vingt-dix-neuf virgule trente-deux (233 909 499,32) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
Lot 9 : Entreprise 3M.E.S. COM, pour un montant de cent trente-huit millions neuf cent soixante-trois mille trente-six (138 963 036) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 10 : Entreprise B-TRANS, pour un montant de deux cent neuf millions cent quatre-vingt-huit mille neuf cent cinquante-quatre (209 188 954) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;
Lot 11 : Entreprise SOKEF, pour un montant de deux cent quarante-deux millions sept cent vingt-trois mille six cent quarante (242 723 640) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.

PISTES RURALES

Lot 1 : GROUPE YOUNGO SARL, pour un montant de deux cent vingt-sept millions quatre-vingt-huit mille cent-vingt-un (227 088 121) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;
Lot 2 : Entreprise ETB, pour un montant de quatre-vingt-quatorze millions cent quatre mille cinq cent soixante-quinze (94 104 575) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 3 : GROUPEMENT RIVERS CORPORATION/ETS DINAR, pour un montant de deux cent soixante-un millions cent quatre-vingt-dix-neuf mille cinq cent soixante-neuf (261 199 569) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;
Lot 4 : Entreprise NICE SERVICE, pour un montant de cent soixante-sept millions quatre cent douze mille six cent trente-six (167 412 636) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 5 : Entreprise SNT, pour un montant de cent quarante-trois millions quatre cent quatre-vingt mille huit cent deux (143 480 802) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.

ROUTES BITUMEES

Lot 1 : Entreprise ACA, pour un montant de cent soixante-huit millions six cent un mille trois cent quinze (168 601 315) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois :

Lot 2 : Entreprise BANI’S SARL, pour un montant de cent soixante-quatorze millions quatre cent cinquante-neuf mille huit cent trois (174 459 803) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
Lot 3 : Entreprise GTPC, pour un montant de deux cent vingt millions deux cent trente et un mille six cent soixante (220 231 660) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois.

REGION DU SAHEL

ROUTES EN TERRE

Lot 1 : Infructueux pour absence d’offres ;
Lot 2 : Infructueux pour absence d’offres ;

Lot 3 : Entreprise KARIM MATERIAUX B.T.P, pour un montant de deux cent quatre-vingt-quatre millions deux cent neuf mille quatre cent quarante-trois (284 209 443) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
Lot 4 : Entreprise SOCOTRACAM SARL, pour un montant de cent trente-trois millions trois cent quatre-vingt-neuf mille neuf cent soixante-sept (133 389 967) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
Lot 5 : Entreprise SOCOTRACAM SARL, pour un montant de trois cent vingt millions cinq cent quarante-neuf mille sept cent soixante-treize (320 549 773) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;

Lot 6 : SOCIETE 3ème GENERATION, pour un montant de trois cent trente-deux millions cinq cent quarante-sept mille six cents (332 547 600) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;
Lot 7 : Entreprise FADEL GLOBAL CONSTRUCTION SARL, pour un montant de deux cent soixante-quinze millions deux cent soixante-neuf mille deux cent vingt (275 269 220) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;

Lot 8 : Entreprises INITIATIVES BTP, pour un montant de cent cinquante-huit millions quatre cent cinquante-neuf mille neuf cent cinquante-huit (158 459 958) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
Lot 9 : Entreprise FAD BATECH SARL, pour un montant de cent trente-six millions sept cent quarante-deux mille huit cent vingt-cinq (136 742 825) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

ROUTES BITUMEES

Lot 1 : Entreprise BERE SERAPHIN ET FILS (E.BE.RA.F), pour un montant de quatre-vingt millions trois cent soixante-douze mille cent soixante (80 372 160) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
Lot 2 : Groupements d’entreprises Z.MA.F/E.C.B.GC, pour un montant de soixante-onze millions huit cent quarante-sept mille vingt-six (71 847 026) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

PISTES RURALES

Lot 1 : Entreprise CDA SERVICES TRADING SARL, pour un montant de cent soixante-six millions neuf cent vingt-quatre mille quatre cent douze (166 924 412) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
Lot 2 : Infructueux.

TRAVAUX A HAUTE INTENSITE DE MAIN D’ŒUVRE (HIMO)

Lot 1 : BUREAU DE CONCEPTION DES ŒUVRES MODERNE (BCOM) SARL, pour un montant de vingt-trois millions sept cent douze mille cent (23 712 100) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;

Lot 2 : BUREAU DE CONCEPTION DES ŒUVRES MODERNE (BCOM) SARL, pour un montant de vingt-neuf millions cinq cent mille (29 500 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;

Lot 3 : Infructueux pour absence d’offres ;
Lot 4 : Infructueux pour absence d’offres ;

Lot 5 :AFRICAINE DES SERVICES ET TRAVAUX, pour un montant de vingt-neuf millions sept cent cinquante-neuf mille six cents (29 759 600) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
Lot 6 : AFRICAINE DES SERVICES ET TRAVAUX, pour un montant de trente millions huit cent cinquante-sept mille (30 857 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.

ROUTES BITUMEES

Lot unique : Entreprise TEEGAWENDE CONSTRUCTION METAL (TCM), pour un montant de vingt-sept millions quatre cent trente-deux mille cinquante (27 432 050) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.

REGION DU SUD-OUEST

ROUTES EN TERRE

Lot 1 : Entreprise Doussoula Technique Express (D.T.E), pour un montant de cent quatre-vingt-neuf millions sept cent soixante-douze mille quatre-vingts (189 772 080) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;
Lot 2 : Entreprise ENW, pour un montant de trois cent quatre millions neuf cent soixante-douze mille neuf cent un (304 972 901) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;

Lot 3 : Entreprise CST, pour un montant de deux cent vingt-cinq millions deux mille cent soixante-neuf (225 002 169) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;
Lot 4 : Entreprise de l’AVENIR, pour un montant de deux cent cinquante-six millions neuf cent cinquante-six mille trois cent quarante-deux (256 956 342) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 5 : Entreprise SN GTC SARL, pour un montant de deux cent quatre-vingt-trois millions cent vingt-sept mille cinq cent quatre-vingt-deux (283 127 582) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;

Lot 6 : Entreprise AOF BURKINA SARL, pour un montant de cent soixante-quatorze millions deux cent quarante-neuf mille trois cent soixante-un (174 249 361) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois.

ROUTES BITUMEES

Lot 1 : Entreprise EG2S, pour un montant de deux cent soixante-sept millions sept cent douze mille six cent soixante-cinq (267 712 665) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;
Lot 2 : Entreprise EFK SARL, pour un montant de cent trente-cinq millions treize mille six cent soixante-dix-huit (135 013 678) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois.

PISTES RURALES

Lot 1 : Entreprise NHI SARL, pour un montant de cent cinquante-quatre millions huit cent quatre-vingt-cinq mille six cent soixante-quinze (154 885 675) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 2 : Entreprise Flamur SARL, pour un montant de deux cent quatre-vingt-neuf millions neuf cent quarante-quatre mille deux cent quatre-vingt-sept (289 944 287) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois.
TRAVAUX A HAUTE INTENSITE DE MAIN D’ŒUVRE (HIMO)

Lot 1 : GARANE VISION ET DEVELOPPEMENT (GVD), pour un montant de huit millions sept cent quatre-vingt-neuf mille huit cent vingt (8 789 820) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

Lot 2 : Groupement d’associations ESA/Est SAINT ALBERT, pour un montant de huit millions six cent quarante-sept mille neuf cent quatre-vingt-quatre (8 647 984) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.
Le montant total des attributions s’élève à douze milliards huit cent vingt-neuf millions trois cent trente-neuf mille neuf cent vingt-sept (12 829 339 927) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles a informé le Conseil du lancement officiel le vendredi 22 mai 2020 à Boussouma dans la Commune de Koubri, Région du Centre, de la campagne agricole de la saison humide 2020-2021.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre de l’intensification de la production agricole et de l’accroissement de la production de certains produits stratégiques comme le riz portés par l’initiative présidentielle « un million de tonnes de riz ».

II.2. Le ministre de l’Energie a informé le Conseil de l’élection du Plan de développement du secteur de l’électricité du Burkina Faso au Programme d’appui budgétaire régional de la Banque mondiale.

Cet appui budgétaire de la Banque mondiale entre dans le cadre du soutien à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour la sécurisation des échanges transfrontaliers de l’énergie électrique dans le système d’échanges d’énergie électrique Ouest- africain.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATION DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Pour le compte de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) :

Monsieur Moussa CONGO, Mle76 605 M, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Communication et des relations publiques.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

Monsieur Yaya BITIE, Mle 118 862 N, Conseiller des Affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur d’Appui à la coopération décentralisée, scientifique, technique et culturelle ;

Monsieur Serge Alain OUEDRAOGO, Officier, Colonel, est nommé Attaché de défense près l’Ambassade du Burkina Faso en République populaire de Chine.
Madame Komagniny Flore Nadège SANOU/ANANI, Mle 119 427 D, Inspectrice des douanes, grade 2, 1er échelon, est nommée Conseiller Chargée des questions douanières à Lomé (Togo) ;

Monsieur Victor LOMPO, Mle 22 519 X, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Consul général à Niamey (Niger) ;
Monsieur Léon TRAORE, Colonel major, Officier, est nommé Attaché de défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Tunis (Tunisie).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Monsieur Saidou KOUGOUINDIGA, Mle 262 513 P, Commissaire de police, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Roger OUEDRAOGO, Mle 57 709 R, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Laurent OUEDRAOGO, Mle 24 375 U, Commissaire divisionnaire de police, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

Monsieur Tinbegnondo Antoine KABORE, Mle 225 089 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

Monsieur Abdoul MANDE, Mle 283 349 D, Commissaire de Police, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale de la Bougouriba ;
Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 119 420 V, Commissaire de Police, catégorie 1, grade 2, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Kénédougou ;

Monsieur Ywaoga Pascal OUEDRAOGO, Mle 239 814 E, Commissaire de Police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Koulpélogo ;

Monsieur Lamoussa Clément YAMEOGO, Mle 283 360 B, Commissaire de Police, catégorie 1, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Kourwéogo ;
Monsieur Aboubakary SIRIBIE, Mle 46 697 B, Commissaire de Police, catégorie A, grade 1, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Loroum ;

Monsieur Valentin KABORE, Mle 239 815 N, Commissaire de Police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Nahouri ;
Monsieur Souleymane BIKIEGA, Mle 245 868 J, Commissaire de Police, catégorie 1, grade 1, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale de l’Oudalan ;

Monsieur Moussa KADIO, Mle 24 281 D, Commissaire de Police, catégorie 1, grade 1, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Passoré ;
Monsieur Sagnon Adama HELOU, Mle 211 726 G, Commissaire de Police, catégorie 1, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Sanguié ;
Monsieur Denis SANON, Mle 23 051 E, Commissaire principal de Police, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Sourou.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

Madame Emma Adélaïde PARE/KI, Mle 130 426 U, Magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommée Chargée d’études.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Monsieur Gauthier TOUGRI, Mle 235 972 F, Médecin de santé publique, est nommé Membre représentant le ministère en charge de la Santé au Comité d’éthique pour la recherche en santé pour un premier mandat de trois (03) ans ;

Monsieur Koiné Maxime DRABO, Mle 29 603 E, Directeur de recherche, est nommé Membre représentant le ministère en charge de la Recherche scientifique au Comité d’éthique pour la recherche en santé pour un premier mandat de trois (03) ans ;
Monsieur Kamba André-Marie SOUBEIGA, Mle 41 179 U, Professeur titulaire, est nommé Membre représentant le ministère en charge de la Recherche scientifique au Comité d’éthique pour la recherche en santé pour un premier mandat de trois (03) ans ;

Madame Lamouni Habibata ZERBO, Mle 241 896 J, Vétérinaire, est nommée Membre représentant le ministère en charge des Ressources animales au Comité d’éthique pour la recherche en santé pour un premier mandat de trois (03) ans ;
Monsieur Laldaogo Ousmane Olivier OUEDRAOGO, Mle 30 680 Z, Conseiller en droits humains, est nommé Membre représentant le ministère en charge des Droits humains au Comité d’éthique pour la recherche en santé pour un premier mandat de trois (03) ans.

F. AU TITRE DUMINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Monsieur Hamidou TRAORE, Mle 32 511, Directeur de recherche, Catégorie P1, classe exceptionnelle, 1er échelon, est nommé Directeur de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) ;

Monsieur Sylvin OUEDRAOGO, Mle 46 540, Directeur de recherche, Catégorie P1, classe exceptionnelle, 1er échelon, est nommé Directeur de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) ;

Monsieur O. Ludovic KIBORA, Mle 52 124, Maître de recherche, Catégorie P2, grade intermédiaire, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’Institut des sciences des sociétés (INSS).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Monsieur André GANSONRE, Mle 59 697 M, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Ousmane Anatole CONGO, Mle 36 593 X, Professeur certifié, grade 2, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Brahima OUEDRAOGO, Mle 104 654 C, Administrateur des services financiers, est nommé Conseiller technique ;

Monsieur Mahamadou NIAMPA, Mle 43 706 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
Monsieur Wendpanga Achille ILBOUDO, Mle 226 376 K, Inspecteur du travail, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle de l’hygiène et de la sécurité au travail ;

Monsieur Togninta Constant GOUBA, Mle 332 881 W, Médecin, catégorie P, grade 1, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des services de santé au travail.

H. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Monsieur Noraogo Emmanuel KINDA, Mle 225 098 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de suivi, de l’évaluation et de la capitalisation.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur Habdoulaye KOUDAKIDIGA ;

Madame Denis Marie SONDO/SAVADOGO, Mle 86 242 Z, Ingénieur du génie rural, 8ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services en remplacement de Madame Y. Jacqueline ZOUNGRANA/ZANGO ;

Monsieur Issoufou BATIANA, Mle 32 200 A, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Habdoulaye KOUDAKIDIGA, Mle 32 201 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Responsable du « Programme national des aménagements hydrauliques » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Infrastructures hydrauliques ;

Madame Ratoussian Aline KABORE/KOMI, Mle 208 109 B, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Eau et de l’assainissement du Plateau- Central.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

Monsieur Boureima ZONGO,Consultant, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Zossi Kévin SANOU, Mle 72 328 K, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
Monsieur Adonni Sylvain NION, Mle 116 962 Z, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

K. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 130 296 C, Magistrat, est nommé Membre de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF) au titre du ministère de la Justice pour un premier mandat de trois (03) ans.

L. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Monsieur Léandre Zephirin BAKYONO, Mle 260 302, Ingénieur de l’aviation civile, est nommé Conseiller technique.

M. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Monsieur Komikiyoaba NALKESSE, Mle 91 973 N, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Madame Bintou SARA/KASSA, Mle 105 232 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 200 569 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation ;
Monsieur Olivier KIEMA, Mle 118 698 M, Economiste 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

Monsieur Boukaré OUEDRAOGO, Mle 280 438 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat de l’Est ;
Monsieur Mahamadou ZORE, Mle 303 457 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon est nommé Directeur régional du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Nord ;

Madame Sibiri Lucie TRAORE/SONGNABA, Mle 56 92, Gestionnaire financier, 8ème échelon, est nommée Chef de Département des statistiques et du suivi des projets et programmes de développement au Secrétariat permanent de la Filière coton libéralisée ;

Monsieur Mahamady KINDA, Mle 117 059 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Département des réformes et des relations extérieures au Secrétariat permanent de la Filière coton libéralisée.

N. AU TITRE DUMINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Madame Thérèse Roseline Sidpayété NANA, Mle 52 113 H, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
Monsieur Bagnomo BAMA, Mle 245 043 D, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’aménagement de l’espace pastoral.

O. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTEPRENARIAT DES JEUNES

Monsieur Téné Kayaba Lucien KERE, Mle 81 948 P, Inspecteur d’Education des jeunes enfants, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions.

P. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Madame Carine Giséle BELEM, Mle 212 185 H, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Inspecteur général des services.

Q. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Monsieur Adama TRAORE, Mle 11 020, Ingénieur des eaux et forêts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur des études et de la planification du Centre national de semences forestières ;

Madame Cécilia SOME/SOME, Mle 24 614 W, Inspecteur des eaux et forêts, conservateur 3, est nommée Directrice de la production et de la vulgarisation du Centre national de semences forestières (CNSF) ;

Madame Christiane Sylvie YAMEOGO/ GAMENE, Mle 29 260 U, Inspecteur des eaux et forêts, conservateur 2, est nommée Directrice générale adjointe chargée des Programmes du Centre national des semences forestières (CNSF) ;
Monsieur Sié KAMBOU, Mle 11 034, Biologiste, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur de la recherche du Centre national de semences forestières (CNSF).

R. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Monsieur Wendpagnagde Evariste KABORE, Mle 216 769 H, Conservateur-Restaurateur, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la promotion des musées ;

Monsieur Wendlasida Herman POUYA, Mle 200 470 L, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
Monsieur Sidbewendnin Olivier NIKIEMA, Mle 223 897 B, Adjoint technique de la statistique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;

Monsieur Djibril BELEM, Mle 238 148 J, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;

Madame Ténin KINDO/OUEDRAOGO, Mle 244 938 C, Juriste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directeur de la formation des politiques ;
Madame Alice OUOBA/TINGUERI, Mle 200 472 A, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;

Monsieur Jérôme ZOUNGRANA, Mle 200 491 R, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes ;

Monsieur Adama Amidou BAYALA, Mle 224 696 K, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) ;

Monsieur Assamy ILBOUDO, Mle 238 594 S, Ingénieur du cinéma, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la promotion et de la coopération ;
Monsieur Seydou BAGAGNAN, Mle 80 697 P, Instituteur certifié, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme des Balé ;

Monsieur Bapio BAZIEMO, Mle 216 640 D, Technicien supérieur de musée, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Kouritenga ;
Monsieur Kouintani SANOU, Mle 75 104 L, Instituteur certifié, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme des Banwa.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et d’un Président aux Conseils d’administration :

de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) et de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement ;

de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Le Conseil a également procédé à la nomination d’un Administrateur et d’un Président au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

Le Ministre de la Communication etdes Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Burkina/Covid-19 : Le gouvernement contribue à hauteur de 30 millions de FCFA

Burkina- Covid/19 -Exécutif – don

Burkina/Covid-19 : Le gouvernement contribue à hauteur de 30 millions de FCFA

Ouagadougou, 13 mai 2020 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a contribué mardi, à hauteur de 30 millions de FCFA, au Coronathon initié par l’Assemblée nationale pour contrer le Covid-19.

Le ministre de la Communication Remis Fulgance Dandjinou et sa collègue en charge de l’Action humanitaire Laurence Ilboudo ont remis le 12 mai 2020, un chèque de 30 millions de FCFA au président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé, dans le cadre du Coranathon.

«Chose promise, chose due», a lancé M. Sakandé, assurant au gouvernement qu’il peut se faire représenter dans le comité de suivi et de gestion des fonds récoltés.

Rappelons que le président du Faso Roch Kaboré et son gouvernement se sont engagés le 16 avril 2020, à céder entre 1 à 6 mois de salaires à la lutte contre la propagation du Covid-19.

Lancé le 9 avril dernier par l’Assemblée nationale, un premier bilan du Coranathon sera fait ce jeudi, assure Bala Sakandé.

A la date du 11 mai, le Burkina Faso comptabilise 766 cas de Covid-19 dont 51 décès, 588 guérisons et 127 cas actifs.

Agence d’Information du Burkina

es/ata

Source : Sidwaya

 

 

 

 

 

 

Covid-19 : quand la FBF donne un nouveau souffle à ses clubs

FOOT-BUR-SPORT-FBF-SANTE-COVID19-INDEMNISATION-CLUBS

Covid-19 : quand la FBF donne un nouveau souffle à ses clubs

Ouagadougou, 13 mai 2020 (AIB) – La Fédération burkinabè de football (FBF) a annoncé mardi soir qu’elle va rembourser les frais d’engagement des équipes dans les compétitions et verser les subventions de celles-ci, depuis l’annulation de la saison par le comité d’urgence à cause du Covid-19, a-t-on appris du porte-parole de la faîtière du football burkinabè.

C’est à l’issue de la 33e réunion ordinaire du Comité exécutif de la FBF tenue mardi dernier au Centre technique national, que la décision a été prise de rétrocéder les frais engagés par les clubs et les versements des différentes subventions.

Il s’agit du remboursement des frais d’engagement de la Coupe du Faso, du remboursement des frais de confection de licences pour les clubs de D3, du versement de la subvention aux clubs de D2 féminin et du versement de la subvention pour les mois restants aux clubs de D1 et D2 (subvention qui doit servir prioritairement au paiement des salaires des joueurs).

Le soutien de la FIFA également attendu dans les prochains jours

Selon la FBF, « la faîtière du football mondial (FIFA : ndlr) collecte auprès des différentes fédérations, des données afin de déterminer dans les jours qui suivent un fonds d’urgence pour aider chaque association nationale à assister entre autres les acteurs du football ».

Le comité exécutif de la FBF fera connaitre les montants qui reviendront aux clubs et aux ligues dès que la FIFA va concrétiser son aide (montant non encore déterminé).

La FBF a tenu préciser que « ce fonds d’urgence est différents des 500 000 dollars que la FIFA a viré dans le compte bancaire de la FBF dédié au projet Forward », ajoutant que cette somme est destinée à couvrir les dépenses opérationnelles (salaires, entretien des bureaux, électricité…).

C’est le 4 mai dernier que le comité d’urgence de la FBF a annulé les championnats de première et de 3e division à cause du Covid-19, sommant les dirigeants à payer les salaires des joueurs jusqu’à la fin prévue de la saison.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

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