Reprise des cours à Kaya : élèves et enseignants attendent leurs bavettes
Kaya, 1er juin 2020 (AIB)-Des autorités régionales du Centre-Nord ont visité lundi deux établissements scolaires, afin de constater l’effectivité de la reprise des cours et le respect des gestes barrières.
Après deux mois et deux semaines de fermeture des établissements scolaires, afin de briser la chaine de transmission de la maladie à coronavirus, le gouvernement a décidé de leur réouverture le 1 juin 2020.
Pour constater de visu la reprise des cours dans les classes d’examen de la ville de Kaya, des autorités régionales du Centre-Nord ont visité le lycée provincial Moussa Kargougou (LPMK) et l’école primaire communale ‘’A’’ de ladite localité.
Dans ces deux sites d’apprentissage, le contenu du message a été le même.
«Nous sommes venus vous encourager et vous inviter à sauver l’année scolaire 2019-2020 pour le bonheur des élèves», a déclaré le gouverneur Casimir Séguéda.
Après un bref entretien avec le personnel enseignant, Casimir Séguéda a prodigué des conseils aux élèves. «Je vous invite à remettre les pendules à l’heure pour une meilleure réussite à l’examen prochain. C’est vous qui devrez donner une bonne place à notre région en terme de réussite scolaire. Mais tout dépendra de vos efforts», a espéré M. Séguéda.
Il dit compter sur leurs engagements afin d’éviter que sa région n’occupe plus la dernière place en termes de taux de succès aux examens scolaires comme l’année dernière.
Même si les cours ont débuté normalement à l’école primaire communale ‘’A’’ dans le respect des mesures barrières, cela n’est pas le cas au lycée provincial, d’autant plus que l’heure est à l’attente des casque-nez et au nettoyage des salles de classe.
Selon le proviseur du LPMK, Maxime Sissa, des dispositions ont été prises à l’issue d’un conseil des professeurs tenu le 1 juin 2020.
«Nous nous sommes engagés à respecter et à faire respecter les mesures barrières contre la COVID-19. Nous avons confectionné une vingtaine de dispositifs de lave-mains pour les onze salles de classe d’examen, soit deux par salle. Le ministère nous a aussi dotés de savon. Ce sont les masques que nous attendons», a-t-il déclaré.
A leur tour, les apprenants ont manifesté leur joie quant à la reprise des cours. Toutefois, ils ont émis des inquiétudes sur l’achèvement du programme puisque les cours sont censés prendre fin le 15 juillet prochain.
C’est pourquoi, l’élève en classe de TD2, Marie Sawadogo, a suggéré l’augmentation du volume horaire dans chaque matière. A entendre Marie Sawadogo, l’heure du couvre-feu (21h à 4h) constitue un autre obstacle pour les travaux de groupe.
«Si le couvre-feu pouvait être repoussé à minuit, cela nous permettra de traiter les exercices et pouvoir rentrer à la maison», a-t-elle souhaité.
Burkina : Les militants d’un parti politique rejettent la démission de leur président
Ouagadougou, 1er juin 2020(AIB)-La décision annoncée samedi par Me Bénéwendé Sankara de quitter la tête de l’UNIR/PS (majorité), a été rejetée dimanche par les militants qui l’ont reconduit aux commandes de sa formation politique, apprend-on lundi.
«Vous avez pris la résolution de rejeter ma décision, eh bien ! Je prends acte », a déclaré le président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS, Majorité présidentielle), Me Bénéwendé Sankara, dimanche au congrès de son parti.
Me Sankara faisait allusion au rejet samedi de sa décision de se retirer de la tête de son parti qu’il gère depuis sa création en 2000.
Il devrait encore présider son parti jusqu’au congrès ordinaire de 2021.
Me Bénéwendé Stanislas Sankara a invité ses militants à resserrer les rangs à l’orée des élections couplées présidentielles et législatives de novembre 2020.
«Nous devons garder à l’esprit qu’il ne s’agit point d’échapper à la critique. Il ne s’agit pas d’ignorer les difficultés objectives qui se présentent à notre action et à notre offensive politique», a soutenu le président de l’UNIR/PS.
A l’entendre, un manifeste sera proposé dans les prochains jours sur la rupture et la bonne gouvernance pour créer un courant novateur et d’espoir pour les Burkinabè qui n’ont pas «totalement » perdu confiance au président Roch Marc Christian Kaboré.
En rappel, l’UNIR/PS qui a toujours milité dans l’opposition, a rejoint à la surprise générale, en décembre 2015, le camp présidentiel arrivé aux affaires, après l’insurrection populaire d’octobre 2014.
Pour M. Sankara, l’adhésion de son parti à la majorité présidentielle, a permis au pays de sauvegarder la stabilité institutionnelle, gage d’une démocratie républicaine.
«C’est bien parce que les intuitions fonctionnent, qu’il se trouve des Burkinabè pour critiquer l’action gouvernementale, qu’il se trouve des revendications tous azimuts, que des Burkinabè jouissent béatement de leurs libertés», a indiqué le vice-président de l’Assemblée nationale.
Kaya: Le gouverneur Séguéda au chevet des blessés de l’attaque de Barsalogho
Kaya, 1er juin 2020 (AIB) – Le gouverneur de la région du Centre-nord Casimir Séguéda s’est rendu lundi, au chevet des blessés de l’attaque de Barsalogho qui a occasionné samedi, la perte de sept gendarmes et de six civils.
Le gouverneur de la région du Centre-nord Casimir Séguéda, accompagné de plusieurs collaborateurs, s’est rendu lundi, au Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya pour s’enquérir de l’état de santé des blessés de l’attaque terroriste de Barsalogho.
Il a souhaité prompt rétablissement aux blessés avant d’adresser ses condoléances aux familles des victimes.
En rappel, des hommes armés ont attaqué le samedi 30 mai 2020 sur l’axe Barsalogho-Foubé (Centre-nord), un convoi humanitaire, occasionnant la mort de sept gendarmes et de six civils et 48 blessés, selon M. Séguéda.
Six autres gendarmes sont portés disparus, d’après l’autorité.
Yako/Covid-19: Une sortie inopinée pour sensibiliser la population au port du cache-nez
Yako, (AIB)-Le Commissariat central de police de Yako a effectué, le vendredi 22 mai 2020, une sortie inopinée de sensibilisation au port du cache-nez et du masque, rendu obligatoire dans le cadre de la stratégie gouvernementale de lutte contre la Covid-19.
La mesure relative au port obligatoire du masque de protection et du cache-nez contre la nouvelle maladie à Corona virus peine à être respectée par les populations de la cité du Naba-Djiguèmdé depuis son entrée en vigueur le 27 mars 2020 dernier, sur toute l’étendue du territoire national.
C’est le triste constat fait par le Commissariat central de police nationale de Yako, au cours d’une sortie inopinée de sensibilisation dans la journée du vendredi 22 mai 2020 au niveau des sept carrefours que compte le chef-lieu de la province du Passoré.
Pendant plus de quatre heures les agents ont eu pour mission essentielle d’interpeller et de prévenir les usagers de la circulation ainsi que les populations de la localité au port régulier du cache-nez ou du masque.
Il est environ 9 heures 15 minutes. Et nous sommes au rondpoint situé en face du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Yako. Fernand Koalaga est un habitant de Petit Samba, un village situé à environ 6 km de Yako, sur l’axe Yako- Gourcy.
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En partance au secteur 4 de Yako pour gérer des courses privées, il est vivement interpellé par deux agents de police postés devant le CMA pour n’avoir pas porté son masque de protection.
Après plus d’une minute d’entretien, M. Koalaga avoue être conscient de la situation.
«Je suis au courant de la mesure rendant obligatoire le port de masque. Sinon j’ai même empoché le mien mais c’est dans la précipitation que je ne l’ai pas porté » a dit Fernand Koalaga qui a immédiatement soustrait ledit masque de son sac qu’il a porté avant de poursuivre son chemin.
Comme lui, Djeneba Foro habite au secteur 2 communément appelé Kibou.
Elle se dirigeait au centre-ville pour une urgence. Dame Foro dispose aussi d’un masque de protection qu’elle a rangé dans son sac à main.
Toutefois, elle ne le porte qu’au niveau des services où l’accès est conditionné par le port obligatoire du masque.
D’après Djeneba Foro, c’est seulement au niveau des lieux d’attroupements que le port du masque est obligatoire.
Evidement le raisonnement de Dame Foro n’est pas juste, car le port du masque est obligatoire partout, rappelle –t-on.
«J’ai mon masque dans le sac mais je comptais le porter dès mon arrivée à la Caisse populaire. Sinon je suis au courant du port obligatoire» a avoué Djeneba Foro avant de porter son masque.
Après le CMA de Yako, nous mettons le cap sur l’interception située en face du marché de légumes de la ville. Là encore deux autres policiers sont postés pour la même mission de sensibilisation et de prévention.
Ici, c’est une jeune fille d’environ 18 ans du nom d’Aude Ouédraogo qui est interpellée par les agents en poste.
A la question de savoir pourquoi, mademoiselle Ouédraogo n’a pas porté un masque de protection ?
Elle sourit avant de répondre que lorsqu’elle porte le masque, elle éprouve des difficultés respiratoires.
Autre destination, autre particularité. Nous sommes cette fois-ci à l’interception de la route menant de l’Eglise des Assemblées de Dieu à la gare routière de Yako.
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Là, c’est un minibus transportant des passagers en provenance de Ouagadougou communément appelé «Dina» qui est stoppé. Mais le chauffeur refuse de marquer un arrêt pour des raisons non élucidées.
C’était sans compter sur la vigilance et la collaboration entre les différents agents déployés dans la ville pour la circonstance qui ont très vite alertés leurs collègues en poste au rondpoint situé à l’Est de la Poste du Burkina du Passoré.
C’est à cet endroit que le «Dina» a été obligée de marquer un arrêt après avoir conduit certains de ses passagers à la gare routière de Yako.
Les documents du véhicule sont immédiatement retirés et le minibus vidé. Les clients devant poursuivre leur voyage et ne disposant pas de masque sont sommés de descendre avant que le bus soit conduit au Commissariat de Police pour refus d’obtempérer.
Le constat est assez mitigé dans cette localité du Nord en ce qui concerne le respect de la mesure.
Selon le Commissaire central de la Police de Yako, Boukary Bonkoungou, cette sortie inopinée s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation et de prévention au port régulier du masque de protection.
« Depuis un certain temps, des mesures sont prises par le gouvernement au niveau national contre la propagation du COVID-19. Et c’est sur instruction de la hiérarchie que nous avons jugé important d’effectuer cette sortie inopinée afin de procéder à une sensibilisation de la population dans la ville de Yako au port régulier du masque de protection contre la maladie du COVID-19. » a renchéri Boukary Bonkoungou.
Suivant les explications du Commissaire Bonkoungou, des mesures de répressions pourraient s’en suivre après cette phase de sensibilisation contre tous ceux qui ne respecteraient la mesure édictée en la matière, mais sous instruction de la hiérarchie au plan national.
«Nous n’allons pas hésiter à réprimer tous ceux qui ne vont pas respecter la mesure. Ce matin, on a même pris le soin de dire de porter le masque dans les jours à venir parce que nous ne savons pas ce que l’avenir nous présage» a-t-il ajouté.
Aux éventuels provocateurs qui prétexteraient ne pas disposer de moyens financiers pour s’acheter un masque, M. Bonkoungou leur a demandé à rester chez eux, pour échapper à une éventuelle répression.
Il a par ailleurs invité la population du Passoré et de Yako en particulier à continuer de respecter strictement les mesures barrières en vigueur afin que le Passoré puisse maintenir le cap de zéro malade au COVID-19.
Le commissaire Boukary Bonkoungou a aussi demandé aux personnes de bonnes volontés d’aider les couches vulnérables de la localité à travers des dons de cache-nez ou de masques.
Burkina : Le prix du coton premier choix fixé à 240 FCFA/Kg pour la campagne 2020-2021
Ouagadougou, 30 Mai 2020, (AIB)-Le prix d’achat du coton est fixé à 240 FCFA/kg pour le premier choix et à 215 FCFA/kg pour le deuxième choix pour la campagne cotonnière 2020-2021, a affirmé samedi l’association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB).
Au cours d’une conférence de presse samedi à Ouagadougou, le secrétaire général de l’AICB, Louis Yanzon Yé, a informé la presse que le gouvernement burkinabè a fixé le prix d’achat du coton à 240 FCFA/kg pour le premier choix et à 215 FCFA/kg pour le deuxième choix pour la campagne cotonnière 2020-2021.
Ces prix ont été fixés compte tenu des perspectives des cours de coton sur le marché mondial, des dispositions du règlement technique du Fonds de lissage et de la subvention de l’Etat à 10 F CFA, a-t-il indiqué.
Face à la crise sécuritaire et la maladie à coronavirus (Covid-19) Louis Yanzon Yé a estimé que d’importantes décisions doivent être prises par les gouvernants pour la réussite de la campagne cotonnière 2020-2021.
«Une approche réaliste a été opérée par les sociétés cotonnières en relation avec l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) afin de fixer un objectif minimal de production de 550 000 tonnes de coton graine pour la nouvelle campagne», a-t-il soutenu.
Au cours de la précédente campagne, le Burkina Faso avait produit environ 460 114 tonnes de coton, soit une «légère» amélioration de ces précédentes performances, a indiqué Louis Yanzon Yé.
Cette «légère» amélioration, a-t-il expliqué, prouve que la mise en œuvre des mesures de relance de la production cotonnière au Burkina Faso doit être poursuivie pour le bien-être des populations.
Burkina : 30 civils et 5 gendarmes tués dans une double attaque (officiel)
Ouagadougou, 1er Juin 2020 (AIB)-30 civils et 5 gendarmes ont été tués samedi dans une double attaque, dans les régions de l’Est (Fada N’Gourma) et du Centre Nord (Kaya), apprend-on dimanche d’un communiqué officiel du gouvernement.
Selon le porte-parole du gouvernement Remis Fulgance Dandjinou, la première attaque a été perpétrée «au marché de Kompiembiga (province de la Kompienga, région de l’Est) et la seconde «sur l’axe Foubé-Barsalogho, région du Centre Nord).
«Le bilan provisoire de l’attaque lâche et barbare au marché à bétail de Kompiembiga est de 25 morts et de plusieurs blessés», a indiqué le ministre Dandjinou.
Concernant la seconde attaque, le ministre Dandjinou affirmé que le bilan provisoire «est de dix morts (5 civils et 5 gendarmes), une vingtaine de blessés évacués au centre Hospitalier régional de Kaya et des personnes portées disparues».
Il a précisé que la seconde attaque terroriste «a visé un convoi humanitaire de retour de Foubé, après y avoir apporté des vivres aux populations».
Le vendredi, l’attaque d’un convoi de commerçants venant de Titao pour Sollé (Province du Lorum, Région du Nord), avait entrainé la mort de 15 civils, des blessés, des disparus et d’importantes pertes matérielles.
Le Burkina Faso fait l’objet d’attaques terroristes régulières avec son corollaire de morts depuis avril 2015.
Burkina : Une coalition réclame «vérité et justice» pour «tous les assassinats ciblés ou de masse»
Ouagadougou, 1er Juin 2020 (AIB)-Une coalition d’organisation syndicales et de la société civile a invité dimanche le gouvernement burkinabè à œuvrer pour que «vérité et justice soient rendues dans tous les cas d’assassinats ciblés ou de masse», survenus depuis l’avènement du terrorisme en 2015.
«Nous invitons le gouvernement à mettre tout en œuvre et prestement pour que la vérité et la justice soient rendues dans tous les cas d’assassinats ciblés ou de masse commis au nom de la lutte contre le terrorisme» a déclaré dimanche le porte-parole d’une coalition d’organisations syndicales et de la société civile Gabin Korbeogo.
Gabin Korbéogo s’exprimait au cours d’une conférence de presse, à l’occasion de l’an 1 de l’assassinat de Fahadou Cissé et Hama Balima, deux membres de l’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ), structure dont il est le président.Ces derniers ont perdu la vie le 31 mai 2019 alors qu’ils se rendaient à Sebba sur invitation du Haut-Commissaire de cette province pour discuter de la suite à donner à des plaintes de tracasseries administratives soulevées par les populations de la zone.
Une année après, les corps des deux infortunés sont toujours à la morgue du centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo attendant une autopsie réclamée par leur organisation et alliées.
Ces »assassinats » font partie de plusieurs autres (Yirgou, Kain, Banh, Tanwalbougou) survenus au cours des cinq dernières années dans un contexte d’attaques terroristes régulières, a-t-il assuré.
Gabin Korbéogo a réaffirmé la «ferme détermination» de la coalition à se «battre pour que les auteurs, commanditaires et complices de ces assassinats soient identifiés et châtiées à la hauteur de leur forfaiture».
«Nous appelons toutes les organisations éprises de justice et de paix et soucieuses de l’unité de notre peuple à se joindre à nous pour exiger l’arrêt (…) des arrestations arbitraires et les disparitions forcées ainsi que le démantèlement des escadrons de la mort qui écument notre territoire» a-t-il affirmé.
Plusieurs sujets d’intérêts nationaux allant du terrorisme à la maladie à coronavirus (Covid-19) en passant par la gouvernance vertueuse ont été également évoqués par le conférencier.
Selon lui, «ce triste anniversaire (assassinat de Fahadou Cissé et Hama Balima) se commémore dans un contexte de dégradation avancée de la situation nationale sur tous les plans».
Gabin Korbéogo a indiqué que «la Covid-19 a mis à nu l’état lamentable de nos infrastructures et système sanitaires».
«L’hôpital de Tengandogo choisi pour la prise en charge des malades atteints du coronavirus s’est révélé être simplement un mouroir que des malades refusent de rejoindre» a-t-il affirmé.
Sur le plan de «la gouvernance vertueuse» des ressources nationales, le conférencier a relevé que deux missions parlementaires sur les mines «ont révélé des délits graves (…) de fraude et de spéculation qui font perdre à l’Etat burkinabè et aux collectivités des centaines de milliards de francs CFA».
«La commission d’enquête parlementaire de 2016 estime à plus de 551 milliards de francs les pertes subies entre 2005 et 2015 ! Quant à la mission d’information de l’assemblée, elle a révélé qu’au titre de la taxe due par les sociétés minières, celles-ci n’ont payé qu’un milliard sur quatorze» a-t-il affirmé.
La coalition des organisations syndicales et de la société civile a été mise en place le 21 août 2019 afin d’exiger des autorités entre autres, la prise de mesures idoines pour mettre fin au terrorisme et aux exécutions sommaires et extrajudiciaires.
Terrorisme et politique se partagent la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 1er juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce lundi, traitent de sujets essentiellement liés aux faits de société, à la politique, ainsi qu’au terrorisme.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre: «Attaque convoi humanitaire et sanitaire: Des terroristes font une dizaine de morts à Barsalgho (Centre-nord)».
Selon le confrère, les faits se sont déroulés le samedi 30 mai dernier, peu après 16 heures (locales et Gmt), lorsqu’un convoi humanitaire et sanitaire escorté par la gendarmerie, a été attaqué par des individus armés non identifiés.
De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, évoque l’attaque d’un marché de bétail dans la région de l’Est du Burkina Faso, précisant que 25 personnes y ont perdus la vie.
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé), parle de «48 heures infernales au Burkina Faso».
Le journal rapporte que «ce 30 mai en effet, juchés sur des motos, à 2 sur chaque engin motorisé, des éléments d’une sorte d’apocalypse, emmitouflés dans des tenues des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont tiré sur des personnes dans le marché de bétail de Kompienbiga (sur l’axe Fada-Pama, à l’Est du Burkina) étalant 25 victimes».
A en croire Aujourd’hui au Faso, le nombre de victimes mentionné plus haut, est non exhaustif, puisque «selon les derniers témoignages, les villageois auraient inhumé 37 corps, si fait qu’à l’évidence le bilan des tués dépasse largement les 25».
En politique, Sidwaya revient sur le congrès ordinaire de l’Union pour la renaissance/parti sankariste (UNIR/PS), tenu du 29 au 31 mai, mentionnant que Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président du parti, qui avait annoncé son départ à la tête de la formation politique, a été reconduit.
D’où le titre: «Présidence de l’UNIR/PS: Le faux départ de Bénéwendé Sankara».
Le quotidien national aborde également la reprise (ce lundi 1er juin) des cours dans les classes d’examens, soulignant que «les syndicats de l’éducation (sont) en rangs dispersés».
Quant au journal Le Pays, il parle du couvre-feu instauré pour limiter la propagation de la maladie à coronavirus (Covod-19), renseignant que des manifestants pour la levée de la mesure ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes, samedi dernier à Bobo-Dioulasso.
Le même quotidien privé rapporte à sa Une, les propos de Me Gilbert Ouédraogo, président de l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA, opposition) qui dit: «Si ça (couvre-feu, Ndlr) continue, nous allons attaquer cette décision devant le juge administratif».
Passoré: Moussa Kadio prend les commandes de la police nationale
Yako, (AIB)-Le Haut-commissaire de la Province du Passoré, Ousmane Balima a officiellement installé, le vendredi 29 mai 2020 à Yako, le Commissaire de Police, Moussa Kadio dans ses nouvelles fonctions de Directeur provincial de la Police nationale du Passoré.
Nommé en conseil des ministres du mercredi 13 mai 2020, le Commissaire de Police, Moussa Kadio précédemment en service au Commissariat central de la Police nationale de Bobo-Dioulasso, est désormais le Directeur provincial de la Police nationale du Passoré (DPPN). La cérémonie solennelle marquant son installation officielle a eu lieu le vendredi 29 mai 2020 dans l’enceinte de la Direction provinciale de la Police du Passoré.
Chefs de service, autorités coutumières et religieuses, parents, amis et collaborateurs, étaient présents.
Après l’acte de passation de commandement effectué par le haut-commissaire du Passoré Ousmane Balima, le nouveau Directeur provincial de la Police nationale( DPPN) du Passoré, Moussa Kadio a d’abord exprimé ses sentiments de reconnaissance et de gratitude à l’endroit des plus hautes autorités du pays pour cette marque à lui accordée en le nommant à ce poste.
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Cependant il dit mesurer la lourdeur de la nouvelle mission qui l’attend même s’il croit pouvoir surmonter les défis qui l’attendent malgré la modicité des moyens soulevés par le Directeur sortant, Roger Pascal Yaméogo.
« La mission qui m’attend au Passoré, c’est entre autres la sécurité des personnes et des biens et la protection des personnalités tout en veillant à ce que la population puisse vaquer librement à ses occupations du jour comme de nuit. » a rappelé Moussa Kadio pour qui cette nouvelle tâche se veut un challenge à relever surtout dans un contexte où la Région du Nord est durement éprouvée par le terrorisme et la COVID-19.
Aussi, il dit travailler à pérenniser et à préserver les acquis de son prédécesseur.
Et conscient qu’il ne saurait réussir tout seul cette mission sans la franche collaboration des populations et de tous les services de la Police nationale du Passoré et surtout du Commissariat central de la Police de Yako, M. Kadio dit être disponible à tous pour l’accomplissement de sa mission.
«Je me dis que la lutte contre l’insécurité n’est pas l’affaire d’un seul individu ni des seules forces de défenses et de sécurité. La population est vivement invitée à une franche collaboration pour qu’ensemble nous puissions vaincre et le terrorisme et la maladie à Corona virus dans cette localité du Nord» s’est-il convaincu.
Quant au DPPN sortant, Roger Pascal Yaméogo, il dit quitter la province avec le sentiment d’une mission bien accomplie, après cinq ans de services rendus à la population du Passoré
«Je ne peux pas moi-même m’évaluer mais je sais que les indices sont assez perceptibles», a-t-il déclaré.
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Il a demandé à son successeur de rester ouvert au dialogue avec les populations et d’écouter ses proches collaborateurs qu’il a appelés à la discipline à l’endroit de leur supérieur hiérarchique.
En rappel, le DPPN sortant, le Commissaire principal de Police Roger Pascal Yaméogo a été appelé lui aussi à d’autres fonctions, notamment aux fonctions de Directeur Régional de la Police nationale du Nord.
MINNEAPOLIS (Etats-Unis) – Des milliers de personnes se sont de nouveau rassemblées dimanche dans plusieurs villes des Etats-Unis, au lendemain d’une nuit d’émeutes, pour exiger que justice soit rendue après la mort de George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans, décédé après son interpellation par la police à Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis.
WASHINGTON – Un couvre-feu a été décrété dimanche à Washington après de nouvelles manifestations près de la Maison Blanche, a annoncé la maire de la capitale des Etats-Unis, Muriel Bowser.
Le couvre-feu sera en vigueur de 23h00 dimanche à 06h00 lundi, a précisé Mme Bowser sur Twitter, en ajoutant avoir ordonné le déploiement de la Garde nationale en renfort de la police. Des couvre-feux sont en vigueur dans d’autres grandes villes américaines.
WASHINGTON – La police a tiré des gaz lacrymogènes dimanche devant la Maison Blanche pour disperser une manifestation contre les violences policières et le racisme, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.
WASHINGTON – Le président Donald Trump a annoncé dimanche que son administration allait inscrire sur sa liste des organisations terroristes la mouvance d’extrême gauche « antifa » (antifasciste).
Trump a attribué à cette mouvance et à d’autres « extrémistes radicaux » les débordements qui ont fait dégénérer en émeutes les manifestations pacifiques pour protester contre la mort de George Floyd.
PARIS – La pandémie du nouveau coronavirus a fait plus de 370.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles dimanche à 19h00 GMT.
MONTEVIDEO – Le nombre de cas confirmés d’infection au coronavirus a dépassé dimanche le million en Amérique latine et aux Caraïbes, dont la moitié au Brésil, selon un bilan réalisé par l’AFP à partir de données officielles.
SAO PAULO – Des heurts ont opposé dimanche à Sao Paulo des centaines de partisans et d’adversaires du président brésilien Jair Bolsonaro, malgré l’intervention de la police.
Les affrontements ont éclaté entre les participants à une manifestation « contre le fascisme » et des partisans du président d’extrême droite, venus protester contre les mesures de confinement décidées par les gouverneurs de nombreux Etats brésiliens contre l’avis de M. Bolsonaro.
WASHINGTON – Les Etats-Unis ont envoyé au Brésil deux millions de doses d’hydroxychloroquine pour l’aider à combattre la pandémie, a annoncé dimanche la Maison Blanche. L’utilisation de ce médicament pour traiter le Covid-19 est controversée.
CITE DU VATICAN – Le pape François s’est déclaré préoccupé pour les peuples indigènes d’Amazonie « particulièrement vulnérables » face à la pandémie de Covid-19, à l’issue de sa prière dominicale, célébrée pour la première fois depuis près de trois mois devant des fidèles réunis place Saint-Pierre.
WASHINGTON – Les deux astronautes de la Nasa transportés par la capsule de SpaceX sont entrés dimanche dans la Station spatiale internationale (ISS), une nouvelle étape franchie avec succès pour cette mission qui marque le retour des transports américains vers l’ISS après neuf ans d’interruption.
Bob Behnken et Doug Hurley, qui avaient décollé à bord d’une fusée Falcon 9 la veille depuis la Floride, sont les premiers astronautes à rejoindre la station, à 400 kilomètre de la Terre, grâce à un vaisseau spatial d’une société privée.
LONDRES – Avant une semaine cruciale pour l’avancée du Brexit, le négociateur de l’Union européenne Michel Barnier a déclaré dimanche dans une interview au quotidien britannique The Times que le « temps presse », avertissant le Royaume-Uni qu’il n’y aurait « pas d’accord » si Londres revenait sur ses positions antérieures.
BANGKOK – Le parlement thaïlandais a approuvé dimanche un plan de relance de près de 60 milliards de dollars, la plus grosse injection de fonds jamais réalisée par le royaume, pour relancer la deuxième économie d’Asie du Sud-Est, qui devrait se contracter de 6 à 7% en 2020.
OUAGADOUGOU – Des massacres attribués à des groupes jihadistes ont fait au moins 50 morts vendredi et samedi au Burkina Faso: une trentaine de personnes ont été tuées lors de l’attaque d’un marché dans l’Est et au moins 25 dans des attaques de deux convois dans le Nord.
TRIPOLI – Au moins cinq civils ont été tués et 12 autres blessés dimanche dans des tirs de roquettes sur la capitale libyenne Tripoli, selon le Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU.
LE CAIRE – L’armée égyptienne a annoncé avoir tué 19 jihadistes présumés lors d’opérations ciblées, menées au sol et depuis les airs, dans le cadre de son action contre la longue rébellion agitant le nord du Sinaï.
MOGADISCIO – Au moins dix civils ont été tués par un engin explosif qui a détruit un minibus dimanche près de Mogadiscio, a annoncé le ministère somalien de l’Information.
Des témoins ont indiqué que le minibus avait été totalement détruit et ont décrit de nombreux corps déchiquetés ou brûlés.
SAN SALVADOR – La tempête tropicale Amanda, première de la saison dans l’océan Pacifique, s’est abattue dimanche sur le Guatemala et le Salvador, provoquant la mort d’au moins dix personnes dans ce dernier pays où l’état d’urgence a été décrété.
TORONTO (Canada) – Une baleine à bosse, sans doute égarée, séjourne depuis samedi à Montréal, une scène rare puisque la métropole québécoise est située en eau douce et à plusieurs centaines de kilomètres de l’habitat naturel du mammifère marin.
Women hold a placard with an inscription "stop stigmatization" as hundreds of people demonstrateded on June 22, 2019 in front of the Ouagadougou courthouse to demand "truth and justice" for the victims of Yirgou, a locality in northern Burkina Faso where retaliation against the Fulani community, after a terrorist attack, left 49 dead on January 1st. (Photo by OLYMPIA DE MAISMONT / AFP)
Burkina/Lutte contre le terrorisme : «La communauté peule paie le plus lourd tribut», (responsable d’association)
Ouagadougou, 30 Mai 2020 (AIB)-Dans la lutte contre le terrorisme en cours au Burkina Faso, «la communauté peule paie le plus lourd tribut» a déclaré samedi, au cours d’une conférence de presse le président de l’Association Suudu Baaba, Nabiga Hamidou Barry.
«Dans la lutte anti-terrorisme, la communauté peule paie le plus lourd tribut. C’est elle qui est ciblée et accusée de connivence avec les terroristes» a déclaré samedi, le président de l’Association Suudu Baaba, Nabiga Hamidou Barry au cours d’une conférence de presse.
Selon lui, la «communauté (peule) est prise en otage par quatre structures qui sont les terroristes, certaines forces de sécurités, les volontaires de défense et les Kolgweogos sous le silence de la justice».
25 personnes de l’ethnie peule ont été interpellées le 12 mai dernier «pour suspicion de faits de terrorisme» par la gendarmerie de Tanwalbougou (département de Fada N’Gourma, région de l’Est).
Le même jour, 12 d’entre eux ont perdu la vie dans des conditions qui restent à ce jour, sujettes à polémiques.
Au cours d’une conférence de presse le mercredi dernier, le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Fada N’Gourma Judicaël Kadéba, a expliqué que les résultats des enquêtes ouvertes, n’ont pas permis de déterminer les causes exactes des décès.
Il a néanmoins prévu transmettre la procédure au procureur militaire pour «des investigations plus approfondies».
Selon Nabiga Hamidou Barry, Suudu Baaba prend «acte de la déclaration du Procureur du Faso, (…) et reste dans sa soif de vérité, d’équité et de justice».
Selon lui, il faut «associer des experts africains et occidentaux à cette enquête pour plus d’impartialité et de crédibilité».
Le samedi dernier, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a jugé la situation de Tanwalbougou, «inacceptable» parce que l’Etat a-t-il noté, à le «devoir de veiller à la sécurité et à la vie des personnes».
Nabiga Hamidou Barry salue «à sa juste valeur l’intervention du chef de l’Etat» et invite chaque burkinabè «à dénoncer et à condamner toute stigmatisation qui est le virus de la division et la conséquence du repli identitaire».
Le conférencier est également revenu sur le massacre de Yirgou (Département de Barsalogho, région du centre Nord) en début janvier 2019 qui avait fait 46 morts selon le bilan officiel et 216 morts selon des associations.
Nabiga Hamidou Barry a salué «l’assistance sociale de l’Etat aux survivants des victimes de Yirgou» mais déploré qu’à ce jour, des déplacés de ce massacre soient «laissés à leurs sort» et que «des milliers d’enfants» soient «privés d’école et d’avenir».
Il a invité l’Etat «à accorder la même considération et la même protection à l’ensemble de ces citoyens» et exigé «la vérité et la justice (pour l’affaire Yirgou) afin que tous les burkinabè se réconcilient». Agence d’Information du Burkina Wis/ata
Attaque terroriste, Covid-19 et marche à la une des medias en ligne
Ouagadougou, 30 Mai 2020 (AIB)-Les journaux en ligne burkinabè visités ce samedi par l’AIB, commentent l’actualité relative au coronavirus, à l’attaque terroriste entre les villes de Titao et Sollé et à la marche pour la levée du couvre-feu.
«15 personnes ont été tuées dans l’attaque d’un convoi de commerçants entre Dougouma et Ingané, dans la région du Nord, province du Loroum, le 29 mai 2020, selon un communiqué du porte-parole du gouvernement», rapporte ce samedi matin le journal en ligne Burkina 24.
En plus des 15 tués et des blessés, l’attaque a fait des personnes portées disparues et d’importantes pertes matérielles, précise de son côté WakatSéra.
Selon le Faso.net rapportant les propos du ministre Remis Fulgance Dandjinou, «Cette attaque lâche, dirigée contre des populations civiles, notamment des femmes et des enfants, fait écho aux importants efforts de sécurisation entrepris par les Forces de défense et de sécurité sur toute l’étendue du territoire national».
L’AIB a noté que le ministre a présenté «ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées» et invité «les populations à se conformer aux consignes de sécurité et à collaborer pleinement avec les FDS».
La maladie à coronavirus (Covid-19) fait de nouveau la une de la presse en ligne ce samedi qui rapporte le point de la maladie fait vendredi par le coordonnateur par intérim de la réponse à l’épidémie.
Selon le Dr Brice Bicaba sur le site de Burkina 24, «de manière globale, la tendance au ralentissement de l’épidémie se confirme». Néanmoins, il invite les burkinabè à «maintenir le cap pour pouvoir contrôler cette maladie afin de la bouter hors de notre pays».
Sur le même sujet, le Faso.net rapporte les propos de la ministre de la Santé, Pr Claudine Lougué, qui déclare que le couvre-feu sera levé si l’on maîtrise la contamination communautaire.
Sur le site de WakatSera, Pr Claudine Lougué, réagit sur le Covid Organics, un remède du Madagascar contre le coronavirus dont quelques cartons ont été récemment offerts au Burkina Faso.
«Nous ne pouvons pas donner Covid Organics en essai parce que pour faire des essais thérapeutiques, il y a tout un protocole à suivre» affirme la ministre sur le site de WakatSera.
Elle a néanmoins précisé sur le même site, «il y a déjà des gens qui prennent ce remède sous forme de prévention, surtout ceux qui n’ont pas des signes élevés».
Autre nouvelle rapporté par le Faso.net, c’est la marche des acteurs culturels de la ville de Sya pour la levée du couvre-feu.
Le media en ligne informe que les manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes par des forces de l’ordre entrainant un sauve qui peut en plein centre-ville de Bobo-Dioulasso. Agence d’information du Burkina Wis
Burkina : 15 civils tués par des terroristes dans la région du Nord
Ouagadougou, 30 Mai 2020 (AIB)-Une attaque perpétrée vendredi dans la région du Nord par des terroristes, a entrainé la mort de 15 civils, des blessés, des disparus et d’importantes pertes matérielles, a-t-on appris samedi de source officielle.
«Le vendredi 29 mai 2020, un convoi de commerçants venant de Titao pour Sollé (Province du Lorum, Région du Nord), a été attaqué par des groupes armées terroristes entre les localités de Dougouma et de Ingané» a annoncé un communiqué officiel dont l’AIB a reçu copie ce samedi.
Le communiqué signé du porte-parole du gouvernement Remis Fulgance Dandjinou précise que «le bilan provisoire fait état de 15 morts, de blessés, de personnes portées disparues et d’importantes pertes matérielles».
Selon le ministre Dandjinou, «cette attaque lâche, dirigée contre des populations civiles, notamment des femmes et des enfants, fait écho aux importants efforts de sécurisation entrepris par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sur toute l’étendue du territoire national».
Tout en présentant «ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées» et souhaité «un prompt rétablissement aux blessés», le porte-parole a invité «les populations à se conformer aux consignes de sécurité et à collaborer pleinement avec les FDS».
L’attaque de ce vendredi contre un convoi de commerçants n’est pas la première du genre.
En janvier dernier, au moins neuf personnes ont été tuées sur le même axe, dans l’attaque par des hommes armés non identifiés, de deux véhicules transportant des commerçants.
Le Burkina Faso fait l’objet d’attaques terroristes régulières avec son corollaire de morts depuis l’avènement au pouvoir en fin 2015 du président Roch Marc Christian Kaboré. Agence d’Information du Burkina Wis
Covid-19 : la CAF offre 10,8 millions de dollars à ses fédérations membres
Ouagadougou, 29 mai 2020 (AIB) – Le Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (CAF) a approuvé jeudi lors de sa réunion tenue par visioconférence, la distribution de subventions aux associations membres (AMs), pour soutenir la gestion locale du football frappé par la pandémie de la Covid-19, a-t-on appris sur le site de la faîtière du football africain.
« En raison de la propagation rapide de la Covid-19, les AMs africaines ont suspendu toutes les compétitions nationales, ce qui a accru le poids des charges financières sur leurs épaules. La CAF a donc décidé de modifier les conditions d’éligibilité pour accéder aux subventions annuelles, afin que toutes AMs puissent en bénéficier pendant cette période difficile », a déclaré le président de la CAF Ahmad Ahmad sur le site de la CAF.
Il y a deux semaines, la CAF annonçait l’octroie de 3,5 millions de dollars US aux participants des compétitions interclubs pour la saison 2019-2020. Les deux compétitions interclubs (la Ligue africaine des champions et la Coupe de la Confédération) avaient été suspendues après les ¼ de finale en raison de la Covid-19.
Selon les informations, la CAF évalue en plus, l’opportunité d’un soutien financier supplémentaire aux AMs pour la reprise et l’organisation de leurs compétitions nationales.
La CAF a tenu « à rappeler qu’elle surveille de près l’évolution de la situation et travaille avec les autorités compétentes, y compris l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la FIFA, afin d’évaluer l’impact du virus sur le continent. Par ailleurs, des mesures relatives aux compétitions seront annoncées en temps opportun ».
Le Comité d’urgence de la Fédération burkinabè de football (FBF) a annulé le 4 mai dernier le Fasofoot, tout en sommant les clubs de respecter leurs engagements financiers envers les joueurs jusqu’à la fin de la saison.
Cette aide financière de la CAF viendrait donc soulager la FBF et par ricochet les clubs. Agence d’information du Burkina (AIB)
as/
Le PNDES a enregistré «des avancées significatives» ces trois dernières années, selon un consultant
Ouagadougou, 29 mai 2020 (AIB)-Le plan national de développement économique et social (PNDES) adopté en 2016 par le gouvernement burkinabè, a enregistré des avancées «significatives» et quelques insuffisances, au cours des trois dernières années de sa mise en œuvre, a appris vendredi, l’AIB.
Selon le consultant et chef de mission d’évaluation indépendante du PNDES, Fidèle Bama, le référentiel de développement PNDES a enregistré, au cours des trois dernières années, des avancées «significatives» et des insuffisances dans sa mise en œuvre.
M.Bama s’exprimait vendredi à Ouagadougou, au cours d’un atelier de validation du rapport de l’évaluation à mi-parcours du PNDES.
Comme avancées dans le domaine sanitaire, le chef de mission a relevé la prise en charge de la gratuité des soins des enfants de 0 à 5 cinq ans et des femmes enceintes ainsi que le recrutement des agents communautaires au profit des populations.
Fidèle Bama a également souligné la réduction des écoles sous paillotes au niveau du secteur de l’Education, la réalisation et la réhabilitation de nombreuses infrastructures routières à Ouagadougou et dans les autres localités du Burkina.
Mais face à ces «acquis», il a relevé des insuffisances liées à la régression des résultats du secteur des affaires ainsi que la corruption.
Selon Bama, si le taux de réalisation de l’axe 1 du PNDES dépasse les 100%, celui des axes 2 et 3 régresse et doit être corrigé.
Le vice-président du comité technique national du PNDES, Seglaro Abel Somé, a affirmé que la mise en œuvre du nouveau référentiel recommande deux évaluations indépendantes.
La première a-t-il précisé se tient à mi-chemin de son exécution et la seconde aura lieu à la fin de sa mise en œuvre.
L’objectif visé à travers l’atelier de validation du rapport consiste à fournir aux acteurs du suivi et de sa mise en œuvre, une analyse de la performance enregistrée et les attributs du plan tels la pertinence et la cohérence au regard des évolutions du contexte, a-t-il indiqué.
Annoncé en 2016 à Paris, à hauteurs de plus 12 mille milliards de F CFA, le PNDES se veut être une politique de développement de la transformation structurelle de l’économie du Burkina Faso.
La Cour pénale internationale autorise Laurent Gbagbo à quitter la Belgique sous conditions
Ouagadougou, 29 Mai 2020 (AIB) – La Cour pénale internationale (CPI) a autorisé jeudi, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo (74 ans), acquitté début 2019 de crimes contre l’humanité mais assigné à résidence à Bruxelles, à quitter la Belgique sous certaines conditions.
Selon les préalables établis par les juges de la CPI, tout pays où M. Gbagbo, qui a dirigé la Côte d’ivoire de 2000 à 2011, souhaite se rendre devra accepter de le recevoir et figurer parmi les 123 pays qui reconnaissent la compétence de la CPI.
En Côte d’Ivoire, la décision est vivement saluée par les partisans et alliés de l’ex président.
«Nous sommes contents, c’était important que ces restrictions soient levées», a réagi auprès de l’AFP Franck Anderson Kouassi, le porte-parole du FPI qui dit attendre «maintenant la date de son retour au pays» pour «l’accueillir».
L’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, chef du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal mouvement d’opposition, a fait part de sa «joie», estimant que cette décision de justice est «un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriens».
Le PDCI et le FPI ont conclu un accord politique en vue des prochaines élections présidentielles et législatives.
Cette autorisation intervient après plus de sept ans de détention à la Haye, de l’ex président pour crimes contre l’humanité suivis de 17 mois d’assignation à résidence à Bruxelles depuis son acquittement en janvier 2019.
A la suite de cette décision, les juges ont rejeté la demande de liberté sans condition présentée par l’ex-chef d’État ivoirien, rendant incertain son éventuel retour en Côte d’Ivoire, où il est d’ailleurs condamné depuis janvier 2018, à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende dans une affaire de «braquage» de banque.
Son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), lui se prépare à l’élection présidentielle prévue en octobre 2020 sans avoir pour le moment donné le nom de son candidat.
Une présidentielle à laquelle l’actuel président de la république Alassane Ouattara ne se représente pas.
Burkina : des syndicats exigent l’annulation de la révocation de trois agents des impôts
Ouagadougou, (AIB) – Les organisations syndicales membres de la Coalition syndicaleS-MEF, réunies en concertation jeudi à Ouagadougou, ont exigé l’annulation de la révocation de trois travailleurs des impôts par le conseil des ministres le 27 mai 2020.
Ces organisations estiment que «la révocation des trois camarades est totalement arbitraire, injuste et notamment politique dont l’objectif est de casser l’élan de lutte nationale et en particulier caporaliser et misérabiliser les travailleurs» du ministère en charge de l’économie et des finances.
Elles se sont donc accordées de « prendre conséquemment en charge et dans de brefs délais la question» et décidé «d’exiger l’annulation sans délai de la décision de révocation prise en conseil des ministres» tout en envisagent «toutes options».
Invitant les travailleurs du MINEFID à ne point céder à la panique, aux tentatives de démobilisation, les organisations syndicales ont décidé également de «convoquer d’une part une rencontre nationale des délégués syndicaux du MINEFID et d’autre part une Assemblée générale de tous les travailleurs les jours à venir».
Elles ont appelé les travailleurs du Ministère en charge des finances à «renforcer l’unité, la solidarité et faire preuve de fermeté et d’engagement sans faille dans la lutte quel que soit le prix à payer».
En tout état de cause, elles ont invité «les braves travailleurs du Ministère en charge des finances à se mettre en ordre de bataille pour les éventuels mots d’ordre de lutte que la situation viendrait à imposer».
En rappel, les trois (03) camarades ont été révoqués par le Gouvernement parce qu’ils sont accusés d’avoir posé des actes qualifiés «d’une extrême gravité» lors de la grève de la coalition des syndicats contre l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités, du 16 au 20 mars 2020.
Burkina/ Concours professionnels : Une plateforme de composition en ligne présentée à la presse
Ouagadougou, 29 Mai 2020 (AIB) – Le ministère en charge de la Fonction publique a présenté vendredi une plateforme qui servira cette année, à la composition en ligne de certains concours professionnels dans le centre unique de Ouagadougou.
Selon le secrétaire général du ministère en charge de la Fonction publique Souleymane Lengané, l’utilisation de la plateforme de composition en ligne, «est une grande avancée» dans l’organisation des concours professionnels.
Grâce à elle, l’organisation des concours professionnels va gagner en célérité et nécessité moins de personnels et de ressources financières, a-t-il indiqué.
Pour une première expérience, elle servira cette année, pour la composition en ligne de certains concours professionnels dans le centre unique de Ouagadougou.
Ces concours seront déterminés une fois que le gouvernement rendra publique la liste des concours professionnelles à pourvoir cette année, a déclaré Souleymane Lengané.
«L’application va être utilisée pour les concours qui ont des sujets aux questions à choix multiples (culture générale et spécialités) et les résultats seront disponibles le plus tôt possible», a-t-il affirmé.
Selon Souleymane Lengané, des mesures seront prises pour la sécurisation des sujets sur la plateforme.
Les administrateurs du système n’auront pas accès aux sujets et ces derniers ne seront mis sur la plateforme que le jour même de la composition par le comité chargé de les proposer, a-t-il affirmé.
Les candidats aux concours professionnels qui seront concernés, auront chacun un code candidat et autant de code d’accès pour autant de concours qu’ils doivent passer.
Le concepteur de la plateforme est le Dr Moise Convolbo, burkinabè vivant au Japon qui a travaillé avec les informaticiens du ministère en charge de la Fonction Publique.
Ce dernier, depuis le Japon et grâce à l’application zoom, a fait aux journalistes, une démonstration sur le fonctionnement de la plateforme.
Une démonstration qui a été suivi de cas pratique où les journalistes considérés comme des candidats d’une heure, ont à l’aide de code candidat et d’accès, ouverts la plateforme et traité un sujet prévu à ce effet.
Burkina : dix « terroristes neutralisés » dans une opération dans le Sourou
Ouagadougou, (AIB) – Dix « terroristes » ont été tués jeudi lors d’une offensive contre une base jihadiste dans l’Ouest du Burkina Faso, a affirmé l’état-major des armées dans un communiqué.
« Une unité mixte du détachement de Toéni, composée d’éléments de la gendarmerie nationale et de militaires de l’armée de terre, a mené une action offensive contre une base d’un groupe armé terroriste à Worou (province du Sourou) », indique l’état-major.
« Cette opération antijihadiste a permis de neutraliser (tuer) dix terroristes et de récupérer des armes et des motos », selon l’état-major, qui précise qu’un « gendarme a malheureusement été blessé au cours de l’opération ».
Les forces armées burkinabé, qui ont perdu des hommes dans plusieurs attaques récemment, mènent de plus en plus d’opérations antiterroristes.
Huit jihadistes présumés ont été tués et 38 suspects interpellés lors d’une opération de plusieurs jours conjointe entre les armées burkinabè et ivoirienne à la frontière des deux pays, selon une annonce faite le 24 mai.
WASHINGTON – Des glaces à Rome et bientôt des cafés en terrasse à Paris: l’Europe a poursuivi jeudi son déconfinement grâce à la décrue de la pandémie de coronavirus, contrastant avec de nouveaux records battus en Amérique latine et le lourd bilan de 100.000 morts aux Etats-Unis.
PEKIN – Le Parlement chinois a adopté jeudi, malgré la menace de sanctions américaines, une disposition controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong, en réaction aux manifestations de 2019 dans l’ex-colonie britannique.
WASHINGTON – Ulcéré par l’attitude de Twitter à son égard, Donald Trump a signé jeudi un décret visant à limiter la protection des réseaux sociaux et la latitude dont ils bénéficient dans la modération de leurs contenus.
BERLIN – L’Allemagne a demandé jeudi à l’ambassadeur russe de s’expliquer sur une cyberattaque qui a visé en 2015 la Chambre des députés et les services de la chancelière Angela Merkel, une affaire qui pourrait se solder par des sanctions européennes. Il existe de « fortes indications » que cette attaque ait été menée par un suspect alors membre du service russe de renseignements militaires GRU, a prévenu le ministère allemand des Affaires étrangères.
LA HAYE – La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi autoriser sous conditions l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à quitter la Belgique, où il était assigné à résidence depuis son acquittement en 2019 d’accusations de crimes contre l’humanité.
BUJUMBURA – Le principal parti d’opposition au Burundi a déposé jeudi devant la Cour constitutionnelle un recours contre le résultat de l’élection présidentielle donnant le candidat du pouvoir, Évariste Ndayishimiye, vainqueur face à son dirigeant, Agathon Rwasa.
MINNEAPOLIS (Etats-Unis) – Des rues enflammées de Minneapolis jusqu’à la Maison Blanche, en passant par l’ONU, les appels se sont faits plus pressants jeudi pour réclamer justice après la mort d’un homme noir aux mains de la police américaine.
KABOUL – Quatorze membres des forces de sécurité afghanes ont été tués jeudi dans deux attaques imputées par les autorités aux talibans, au surlendemain de l’expiration d’un cessez-le-feu décrété par les insurgés, qui n’ont pas confirmé leur implication dans ces attaques.
TUNIS – La diffusion à la télévision française de documentaires sur le mouvement (« Hirak ») antirégime en Algérie a déclenché la colère d’Alger et un énième coup de chaud diplomatique avec l’ancienne puissance coloniale, sur fond de défiance accrue à l’égard des médias étrangers.
KANO (Nigeria) – Une centaine de villageois ont été tués par des « bandits » cette semaine, dans l’Etat de Sokoto, dans le nord-ouest du Nigeria, une région devenue le théâtre d’intenses violences qui inquiètent les spécialistes de la sécurité dans la région.
TEHERAN – Le nouveau Parlement iranien a élu jeudi à sa tête l’ancien maire de Téhéran, Mohammad-Bagher Ghalibaf, consolidant le pouvoir des conservateurs avant l’élection présidentielle de 2021.
WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir approuvé la vente de 84 missiles Patriot de dernière génération au Koweït, ainsi qu’un ensemble d’équipements destinés à la modernisation des systèmes antimissiles de l’émirat, pour un montant total de 1,425 milliard de dollars.
LONDRES – La compagnie aérienne britannique EasyJet a annoncé jeudi à son tour des coupes dans ses effectifs, jusqu’à un tiers de ses salariés soit environ 4.500 postes, face au choc de la pandémie de coronavirus qui bouleverse l’ensemble du secteur.
WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé jeudi l’inculpation de 28 Nord-Coréens et cinq Chinois accusés d’avoir monté un réseau de sociétés-écrans ayant fait transiter plus de 2,5 milliards de dollars en échappant aux sanctions appliquées à Pyongyang. Ces quelque 250 sociétés réparties en Thaïlande, Libye, Autriche, Russie, Chine et au Koweït ont échangé des biens destinés à la Corée du Nord en s’enrichissant au passage, selon l’acte d’inculpation rendu public jeudi.
TOKYO – Le constructeur automobile français Renault envisage la suppression d’environ 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France, alors que son partenaire japonais Nissan prévoit de fermer une usine espagnole, pour résister à la crise sanitaire.
ROME – L’Europe du football sort des brumes du coronavirus. Dans la foulée de l’Allemagne et de l’Espagne, l’Angleterre et l’Italie ont à leur tour annoncé jeudi la reprise de leurs championnats au mois de juin.
NEW YORK – Elon Musk, le fantasque patron de Tesla, est désormais libre de réclamer une première paie immédiate de près de 775 millions de dollars, fruit d’un programme de rémunération sur-mesure indexé sur les performances financières du constructeur de véhicules électriques.
LONDRES – Une bouteille de cognac rarissime de la Maison Gautier, datant du XVIIIe siècle, a été adjugée jeudi plus de 118.000 livres (131.000 euros) par Sotheby’s, un record dans ce domaine, a annoncé la maison de vente aux enchères. C’est un collectionneur privé asiatique qui a remporté la précieuse mise.
JAKARTA – Un bébé girafe né dans un zoo de Bali en Indonésie a été nommé « Corona » pour marquer sa naissance en pleine pandémie. Le girafon né le 9 avril est le troisième petit de la girafe Sophie, sa mère et Matadi, son père, du Safari Park de Bali.