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Tabaski 2019: Bissa Gold accompagne ses employés pour la fête

Tabaski 2019: Bissa Gold accompagne ses employés pour la fête

 Kongoussi, (AIB)- la société minière Bissa Gold a offert des vivres composés exclusivement de riz à son personnel le 8 août 2019 en vue de préparer la fête de l’Aïd el Kebir dont la célébration est prévue ce dimanche 11 août 2019.

Chaque employé de la mine a reçu un kit de 5 kg de riz étuvé de production locale pour agrémenter la fête du mouton.

La remise officielle des vivres a été présidée par le Directeur des ressources humaine Gwendal Bonno en présence de travailleurs représentant la communauté musulmane de la mine.

Selon le Directeur des ressources humaines, ce don traduit la solidarité des responsables de Bissa Gold à l’endroit des travailleurs en général et des musulmans en particulier.

«L’une des valeurs du groupe Nordgold est le respect du personnel.

Et en tant que membre de la direction, nous avons décidé de marquer cette considération envers les pratiques religieuses de nos travailleurs par ce geste symbolique.

Parce qu’au Burkina Faso, les gens sont des croyants, les gens sont pratiquants et à travers ce geste nous voulons respecter leur valeur religieuse.

C’est pourquoi chaque année, nous répétons le même geste pour les travailleurs de la communauté chrétienne et de la communauté musulmane.

Sur le site nous avons environ 1 300 personnes et les 2/3 sont des musulmans et le reste est chrétien, mais nous ne faisons pas de distinction à chaque fois que nous allons faire des cadeaux.

C’est pourquoi à la fête de Noël nous avons offert du couscous et de l’huile à tout le monde, à Ramadan nous avons offert du sucre et pour la fête de Tabaski, nous offrons encore du riz à tout le monde » a-t-il expliqué.

Selon toujours ses dires, le choix porté sur le riz local participe à la volonté de la mine de booster l’économie locale.

«Tout ce que nous donnons sont des produits burkinabè. Le sucre, l’huile le riz sont tous des produits burkinabè parce que nous voulons à travers nos actions soutenir l’économie locale » a-t-il précisé.

Pour le bénéficiaire Abdoul Rachid Kaboré du département exploration de la géologie, ce don augure en lui un sentiment de joie et de réconfort.

«C’est très touchant de voir que la direction de l’employeur chez qui tu travailles te soutiens dans tes affaires sociales.

C’est pourquoi je salue le management du groupe Nordgold et je souhaite que ce genre de geste soit perpétué les années à venir. Ce n’est pas la quantité que nous voyons mais le geste. Ce geste est un soutien moral et c’est ce qui agrémente la fête. Donc je remercie Bissa Gold pour avoir pensé à ses travailleurs » a-t-il indiqué.

La cérémonie a pris fin par une photo de famille entre responsables et travailleurs de la mine.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Kongoussi, 9 août 2019(AIB)-Le secrétaire général de la sous-section du mouvement pour le peuple et le progrès (MPP) de la commune de Kongoussi Oscar Guéssom Sawadogo a démissionné de son poste de secrétaire général, mais dit rester à la disposition du parti pour d’autres chantiers.

L’annonce a été faite hier 8 août 2019 à l’occasion d’une assemblée des conseillers et dirigeants du parti au niveau communal.

Dans une lettre signée le 1er août dernier et adressée au secrétaire général provincial du MPP Bam, parvenue à l’AIB, Oscar Sawadogo dit mettre fin à sa responsabilité politique au sein du MPP dans le département de Kongoussi tout en restant militant du parti.

« Monsieur le secrétaire général, sans aucune prétention d’occuper un poste dans le futur bureau départemental du MPP, je rends ma démission à compter du 1er août 2019 de mon poste de secrétaire général du département de Kongoussi. Je vous prie de bien vouloir informer votre hiérarchie BPN (Bureau politique national) et la fédération régionale du Centre nord. Je reste toujours disponible et ouvert pour apporter ma modeste contribution pour toute action de développement dans la province du Bam » peut-on lire au troisième paragraphe de la lettre.

Interrogé par l’AIB sur les mobiles de sa démission qui ne sont pas précisés dans la lettre, Oscar Sawadogo a laissé entendre que c’est pour des raisons personnelles et aussi pour céder la place à la jeunesse ,sans autres formes de commentaires.

En rappel, Oscar Sawadogo est le secrétaire général de la sous-section du MPP de Kongoussi depuis la création du parti en 2014.

Il a été proposé par les instances du parti au même poste de secrétaire général dans le nouveau bureau départemental qui était en attente de validation.

A la faveur des élections locales de 2016, il a été candidat malheureux à la mairie de Kongoussi face à Daouda N. Zoromé du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Agée de 70 ans, il est aussi auteur d’un livre, « le parcours d’un homme de vision : d’une école à ,une autre » publier en début d’année 2019 dans lequel il retrace sa vie sociale et politique.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Kongoussi, 9 aout 2019(AIB)- le secrétaire général de la sous-section du mouvement pour peuple et le progrès (MPP) de la commune de Kongoussi Oscar Guéssom Sawadogo a démissionné de son poste de secrétaire général, mais dit rester à la disposition du parti pour d’autres chantiers.

L’annonce a été faite hier 8 aout 2019 à l’occasion d’une assemblée des conseillers et dirigeants du parti au niveau communal.
Dans une lettre signée le 1er aout dernier et adressée au secrétaire général provincial du MPP Bam parvenue à l’AIB, Oscar Sawadogo dit mettre fin à sa responsabilité politique au sein du MPP dans le département de Kongoussi tout en restant militant du parti.
« Monsieur le secrétaire général, sans aucune prétention d’occuper un poste dans le futur bureau départemental du MPP, je rends ma démission à compter du 1er aout 2019 de mon poste de secrétaire général du département de Kongoussi. Je vous prie de bien vouloir informer votre hiérarchie BPN (NDLR : Bureau politique national) et la fédération régionale du Centre nord. Je reste toujours disponible et ouvert pour apporter ma modeste contribution pour toute action de développement dans la province du Bam » peut-on lire au troisième paragraphe de la lettre.

Interrogé par l’AIB sur les mobiles de sa démission qui ne sont pas précis dans la lettre, Oscar Sawadogo a laissé entendre que c’est pour des raisons personnelles et aussi pour céder la place à la jeunesse sans autres formes de commentaires.
En rappel, Oscar Sawadogo est le secrétaire général de la sous-section du MPP de Kongoussi depuis la création du parti en 2014. Il a été proposé par les instances du parti au même poste de secrétaire général dans le nouveau bureau départemental qui était en attente de validation.

A la faveur des élections locales de 2016, il a été candidat malheureux à la mairie de Kongoussi face à Daouda N. Zoromé du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Agée de 70 ans, il est aussi auteur d’un livre, « le parcours d’un homme de vision : d’une école à ,une autre » publier en début d’année 2019 dans lequel il retrace sa vie sociale et politique.

Agence d’information du Burkina

Asmado R

Incendie de mine et Tabaski, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Incendie de mine et Tabaski, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 9 août 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent essentiellement des faits de société, notamment, la fête de Tabaski en préparation et l’incendie de la mine d’or de Youga, la veille.

«Incendie de la mine d’or de Youga par des populations : Plusieurs blessés et d’énormes dégâts matériels», titre le journal privé Le Quotidien qui rapporte que les faits se sont déroulés hier jeudi, dans la province du Boulgou, au Centre-est du Burkina Faso.

Le Pays, autre quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Pot-pourri’’ sous le titre : «Youga dans le Boulgou : La mine incendiée, des responsables blessés».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, fait remarquer que le site abritant des installations de la mine d’or de Youga, dans la région du Centre-Est, était méconnaissable.

«Des véhicules saccagés et incendiés, des vitres brisées, des bâtiments, notamment l’usine, la fonderie, le magasin carbonisés», rapporte le journal avant d’ajouter que «c’est le bilan de la furie des orpailleurs sur l’industrie minière, hier 8 août 2019 vers 6h 30, à la suite de la mort d’un des leurs, la veille, sur les lieux».

Le confrère souligne que selon un communiqué du ministère de la Sécurité, une enquête a été ouverte, alors que les responsables de la mine d’or ont été évacués à Zabré pour être convoyés à Ouagadougou.

Sidwaya aborde la fête de la Tabaski (prévue dimanche prochain au Burkina Faso), en mettant en exergue les propos de l’iman du Cercle d’étude, de recherche et de formation islamique (CERFI), Nouhoun Bakayoko qui déclare : «L’immolation est une obéissance à Dieu…».

De son côté, L’Observateur Paalga (privé), affiche en première page : «Tabaski : Le cours du mouton en période de terrorisme».

Le journal relate qu’à quatre jour de la célébration de l’Aïd-el-Kébir, communément appelée Tabaski ou encore fête du sacrifice, ce n’était pas la grande affluence au marché de bétail de Tanghin et de Toyibin (deux quartiers de Ouagadougou).

Pendant ce temps, Le Pays fait observer que «les prix des moutons varient entre 40 000 et 600 000 F CFA».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), il fait également le lien entre le coût actuel des moutons et la situation sécuritaire dans le pays, tirant : «Tabaski et prix des moutons : La marque du terrorisme».

Agence d’information du Burkina

Burkina: La mine d’or de Youga (Centre-est) incendiée par des populations en colère

Burkina Faso-Société-Mine-Humeur

Burkina: La mine d’or de Youga (Centre-est) incendiée par des populations en colère

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – Des populations en colère, suite au décès d’un orpailleur, ont saccagé et incendié mardi, la mine d’or de Youga, située dans la région du Centre-est, à plus de 200 km au Sud-est de Ouagadougou, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon des sources concordantes proches de la localité, ces actes survenus ce jeudi matin, sont l’œuvre de populations riveraines remontées suite au décès d’un orpailleur qui aurait été abattu par un agent de sécurité de la mine.

Les mêmes sources précisent que l’usine, le magasin, les machines, la fonderie et des véhicules supposés appartenir à la mine,  n’ont pas été épargnés par la foule en furie.

«L’orpailleur aurait été abattu par un vigile qui officie à la société minière qui l’aurait surpris en exploitation illégale sur le site», rapporte une source jointe au téléphone par l’AIB.

La mine d’or de Youga, située dans le département de Zabré, province du Boulgou, région du Centre-est, fait partie de la douzaine de mines d’or en exploitation industrielle au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

AK/no

Crédit photo: NetAfik.net

Dialogue social au Burkina: Le Bureau international du travail  échange avec le PM Dabiré

Burkina-Dialogue-Travail

Dialogue social au Burkina: Le Bureau international du travail  échange avec le PM Dabiré

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – Le Bureau international du travail (BIT) a échangé jeudi, avec le chef du gouvernement burkinabè, Christophe Marie Joseph Dabiré sur la problématique du dialogue social en vue d’instaurer un climat apaisé, gage de développement.

«Nous pensons que si le dialogue social est développé, le Burkina Faso disposera de moyens nécessaires pour faire face à ses défis socio-économiques et politiques», a laissé entendre le Directeur général adjoint (DGA) du BIT, Oumarou Moussa, à sa sortie avec le Premier ministre (PM) Christophe Marie Joseph Dabiré.

Selon le DGA du BIT, cette rencontre avec le chef de l’exécutif burkinabè fait suite à des échanges qu’il a eues avec lui  lors de la conférence internationale du travail en juin dernier à Genève en Suisse.

Il a expliqué que le Premier ministre s’est engagé lors de ladite conférence  à organiser un séminaire gouvernemental à l’intention des membres  du gouvernement pour aborder la question du dialogue social, pour un climat social apaisé au Burkina Faso.

Oumarou Moussa a, par ailleurs, salué l’initiative du PM Dabiré  qui permettra d’outiller les membres du gouvernement sur la problématique du dialogue social pour faire face aux différents remous sociaux au Burkina Faso.

«Nous ne dialoguons pas à la place des acteurs du dialogue social  nationaux mais nous accompagnons la volonté de ces acteurs à instaurer un climat de dialogue social», a-t-il précisé.

Un séminaire gouvernemental est prévu demain  vendredi au palais présidentiel sur le dialogue social avec  la participation du Bureau international du travail (BIT).

Agence d’information du Burkina

CS-NO/ak

 

Risques sécuritaires au Burkina: le Burkina échange avec la CEDEAO pour plus d’efficacité sur le terrain

Burkina-CEDEAO-Rencontre-Menaces

Risques sécuritaires au Burkina: le Burkina échange avec la CEDEAO pour plus d’efficacité sur le terrain

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a échangé jeudi, avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, afin de faire face aux différents défis qui pèsent sur la paix et la stabilité du pays et de la sous-région.

«Au regard du défi sécuritaire actuel auquel est confronté notre pays, il était temps que nous examinons ensemble le travail accompli par notre structure (Comité d’orientation et de suivi) afin de lui donner les orientations nécessaires pour plus d’efficacité dans l’exécution des missions qui lui sont confiées», a affirmé le Premier ministreburkinabè, Christophe Marie Joseph Dabiré.

D’après lui, la création des Centres nationaux pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires dans l’espace communautaire est une initiative des chefs d’Etats, lors de la 45ème session ordinaire de la CEDEAO qui s’est tenue le 14 juillet dernier à Accra.

M. Dabiré s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours d’une séance de travail avec une délégation de la CEDEAO conduite par la vice-présidente de ladite institution, Mme Finda Koroma, sur le système régional d’alerte et de réponse aux risques sécuritaires.

Il a précisé qu’aucun pays ne peut se développer sans sécurité et sans une paix durable et c’est ce qui explique la mise en place d’un dispositif de prévention avec pour objectif la fourniture des rapports sur les tendances et les incidents relatifs à la paix et à la sécurité humaine.

A écouter le patron de l’exécutif burkinabè, cette première session ordinaire du Conseil d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires constitue également un cadre de dialogue pour faire face aux différents défis sécuritaires de l’espace communautaire.

De son avis, les missions assignées au mécanisme sont, entre autres, la fourniture d’informations aux Etats sur les trafics de drogue, d’armes et de munitions, les menaces liées aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles et l’alerte sur les menaces potentielles.

Christophe Marie Joseph Dabiré a souligné que cette rencontre se focalisera sur la présentation du mécanisme, l’examen et l’approbation des rapports du Centre national de coordination du mécanisme d’alerte précoce, afin de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso.

Pour le Premier ministre, les deux parties (Burkina-CEDEAO) s’attèleront, au cours de cette rencontre,  à l’adoption des recommandations du mécanisme par la désignation des points focaux et la nomination des délégués régionaux.

«Je souhaite que nos travaux permettent à notre pays de renforcer les capacités opérationnelles d’aide à la décision  de cet outil innovant (mécanisme), devenu indispensable dans le contexte qui est le nôtre», a-t-il ajouté.

 Selon le représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, Mohamed Diakité, le système d’alerte précoce burkinabè fonctionne plutôt bien comparativement à ceux d’autres pays de la sous-région.

 «La CEDEAO a toujours un système d’alerte au niveau régional. Ce système, entièrement géré par l’institution,  envoyait des informations qui  étaient  souvent répercutées mais non suivies d’effets», a-t-il confié.

M. Diakité a, enfin, souligné qu’au regard des défaillances constatées dans le fonctionnement du système, la création des centres nationaux d’alerte dans les pays membres constituent une nécessité pour l’atteinte des objectifs fixés.

Agence d’information du Burkina

CS-NO/ak

Procès du putsch: Les principes élémentaires de la  justice  sont violées (avocat de Diendéré)

Burkina-Justice-Putsch-Défense

Procès du putsch: Les principes élémentaires de la  justice  sont violées (avocat de Diendéré)

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – La plupart des principes élémentaires de la  justice  ont été  «littéralement violés» dans le cadre du  procès du putsch manqué de septembre 2015, a déclaré jeudi, la défense du général Gilbert Diendéré, l’un des principaux accusés du dossier.

«Dans le procès du général Diendéré, en dehors du caractère public, de la possibilité qui lui a été donnée d’être entendu par la juridiction de jugement, la plupart des principes élémentaires d’une justice équitable ont été littéralement violés dans le procès», a déclaré Me Jean Yaovi Dégli.

L’avocat du général Diendéré qui s’exprimait lors d’une conférence de presse  a relevé que  les «failles» du procès  sont nombreuses.

A en croire, Me Jean Yaovi Dégli, sur le plan des preuves qui doivent soutenir les accusations contre l’accusé, le parquet militaire, «malgré tous les moyens d’Etat dont il a disposé et usé, a été radicalement incapable de prouver la culpabilité  de l’inculpé».

Le général Gilbert Diendéré est poursuivi entre autres, pour  attentat à la sureté de l’Etat, trahison, meurtres, coups et blessures volontaires.

L’avocat rejette  ces différents chefs d’accusation qui estime que le parquet n’a pas été capable de fournir des preuves pouvant convaincre au-delà de tout doute raisonnable que le général Diendéré aurait commis les crimes.

Il a cependant reconnu que le général Diendéré n’a jamais nié avoir assumé la vacance  du pourvoir à la suite des évènements de septembre 2015. Mais estime que son client l’a assumé pour éviter le chaos  dans son pays.

Pour lui, le parquet avait la possibilité de faire des «enquêtes  dignes» pour savoir qui a fait exactement quoi en ce qui concerne les meurtres, coups et blessures  qui ont émaillés ces évènements.

«Ce faisant les règles d’une justice compétence indépendante, impartiale et équitables telles que l’exige l’Etat de droit que veut désormais le Burkina sont Bafoués», a-t-il insisté.

Me Dégli a souligné  qu’à l’étape actuelle,  la seule autorité qui peut  encore permettre que cette procédure judiciaire donne une petite impression d’une justice qui réponde aux normes et standards internationaux demeure le Tribunal.

Cependant, il est à craindre car, explique-t-il, «les juges ne cherchent juste à confirmer dans ce procès leur jurisprudence même si celle-ci est fondée sur des erreurs».

La défense   du général a, du reste, fondé  l’espoir de voir le tribunal remplir sa tâche, afin de permettre au Burkina Faso de connaitre une justice digne  de la civilisation du pays.

Agence d’information du Burkina

ALS-LMT/ak

Secteur des mines burkinabè: Plus de 100 milliards FCFA de pertes budgétaires en 2017 (Etude)

Burkina-Etude-Validation

Secteur des mines burkinabè: Plus de 100 milliards FCFA de pertes budgétaires en 2017 (Etude)

Ouagadougou, le 7 août 2019 (AIB) – Les pertes budgétaires dans le domaine minier (flux financiers illicites) au Burkina Faso se chiffrent à 71 milliards en 2015, 89 milliards en 2016 et plus de 100 milliards en 2017, selon une étude d’évaluation, présenté mercredi, par le Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP).

«Si nous arrivons à juguler ces pertes (71 milliards en 2015, 89 milliards en 2016 et plus de 100 milliards en 2017), nous pouvons investir ces différents montants pour améliorer notre niveau de développement», a déclaré le consultant Mahamadi Sagla, inspecteur des impôts à la Direction générale des impôts.

  1. Sagla, s’exprimait mercredi, à l’issue d’un atelier de validation du rapport sur l’évaluation des pertes budgétaire dans le domaine minier (flux financiers illicites) au cours duquel il a indiqué que l’étude s’est limitée aux années 2015, 2016 et 2017.

«Nous avons voulu mettre l’accent sur les pertes budgétaires liées au domaine minier pour pouvoir faire ressortir l’importance de ces pertes sur l’économie nationale», a-t-il confié.

Selon le président du Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP), Abdoul Y. Dembélé, l’objectif de cette étude est d’améliorer la transparence et la redevabilité dans la gouvernance des industries extractives.

«Le secteur minier est devenu le premier domaine qui contribue au produit intérieur brut du Burkina Faso, à la création de richesse. Ce secteur représente beaucoup d’enjeux et surtout pour les populations dans les régions où ces industries sont situées. Il faut qu’il y ait  un partage équitable de ces ressources et que les populations les plus défavorisées puissent en bénéficier», a-t-il indiqué.

Des recommandations  sont sorties de cet atelier dont, entre autres, la législation fiscale et minière, la loi anti-blanchiment des capitaux, l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) les actions à mener par la plateforme des OSC, etc.

En rappel, le Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP), avec l’accompagnement de l’ONG OXFAM au Burkina Faso, entreprend des actions pour la promotion de la transparence et la redevabilité dans la gestion des ressources minières au niveau des communes «sites miniers».

C’est dans cette optique que met en œuvre le projet « Initiative multipartite pour une économie humaine en Afrique».

Agence d’information du Burkina

FO/ak

AG-FBF : d’ « ambitieux programmes » pour le football burkinabè

FOOT-BUR-SPORT-FBF-AG

AG-FBF : d’ « ambitieux programmes » pour le football burkinabè

Ouagadougou,  8 Août 2019 (AIB) – L’Assemblée générale (AG) ordinaire de la fédération burkinabè de football (FBF) s’est ouverte jeudi avec de « bonnes » perspectives pour le football burkinabè, a-t-on constaté sur place à Ouagadougou.

Sous la présidence du président de la fédération burkinabè de football Sita Sangaré, l’AG de la FBF s’est ouverte avec la présence des dirigeants de clubs, districts et ligues. C’est une occasion offerte aux acteurs du football burkinabè de jeter un regard sur les acquis et les insuffisances, mais également de jeter les bases qui serviront à relever les défis.

Pour relever un certain nombre de défis, le comité exécutif de la FBF, « à travers un ambitieux programme d’activité », compte aborder « la saison 2019-2020 avec beaucoup plus d’enthousiasme et de détermination ».

« A travers ce programme, nos Etalons disposeront très prochainement d’un car flambant neuf pour leurs regroupements et leurs matchs à domicile. Egalement l’éclairage des terrains de compétitions se poursuivra de même que la pose et la rénovation de gazons sur certains terrains », a poursuivi le président de la FBF.

Comme acquis, Sita Sangaré a également cité « la construction en cours d’un amphithéâtre moderne et l’équipement des structures de notre fédération ».

Tout en remerciant les différentes communes qui ont attribué des terrains pour abriter les sièges des Ligues dans les différentes régions, le président du comité exécutif de la FBF a mentionné que « les capacités opérationnelles des Ligues seront renforcées ».

L’Assemblée générale dont la clôture est prévue l’après-midi, appréciera et validera les actions posées au cours de la saison écoulée à travers le rapport d’activités.

Le président Sangaré s’est dit satisfait de la ténue des championnats de petites catégories (U15, U17 et U20-R23) dont les différentes finales sont prévues en septembre prochain.

« Je puis vous assurer que le comité exécutif et les différentes structures n’ont ménagé aucun effort pour améliorer la qualité de notre football national. Vous en êtes témoin, l’organisation du Fasofoot et de la coupe du Faso s’est nettement améliorée. La prestation de nos clubs aussi, toutes choses qui constituent des motifs de satisfaction », s’est réjouit Sita Sanagaré.

A l’issue de cette AG ordinaire, la saison 2019-2020 sera ouverte à travers le début du championnat national prévu pour le 16 Août prochain. La prochaine AG qui se tiendra en novembre 2020 sera élective.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

La justice en couverture des quotidiens privés

Burkina Faso-Presse-Revue

La justice monopolise la Une des quotidiens privés

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement le renvoi du jugement du dossier judiciaire relatif à l’affaire dit «charbon fin», sans oublier de revenir sur le procès du putsch manqué de septembre 2015.

Le journal privé Le Quotidien présente à sa une, l’image du général Gilbert Diendéré, le présumé cerveau du coup d’Etat manqué de septembre 2015 qui déclare : «Du fond de ma cellule, je suis disposé à apporter ma contribution pour la défense de la patrie».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, fait observer que le procès du putsch manqué poursuit son bonhomme de chemin, ajoutant que, hier mercredi, les avocats du général Diendéré ont bouclé leurs plaidoiries.

«Me Jean Yaovi Degli s’est exercé, une dernière fois, à convaincre le tribunal que le cerveau présumé du coup d’Etat avorté, contre qui le parquet a requis la prison à vie, mérite l’acquittement», rapporte le journal.

«Procès du putsch: Diendéré demande la clémence du tribunal», titre pour sa part, le quotidien national Sidwaya qui souligne  que selon l’un de ses avocats, «les faits de meurtres et de coups et blessures volontaires ne peuvent pas être retenus contre le général, car ils ne sont pas constitués».

Le même journal public consacre sa une à l’affaire charbon fin, mentionnant que «le dossier (a été) renvoyé au mois d’octobre».

A lire Sidwaya, «appelé au rôle au tribunal de grande instance de Ouagadougou, hier 7 août 2019, le dossier sur l’affaire de charbon fin a été renvoyé en octobre prochain à la demande des avocats des prévenus et des personnes poursuivies».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que l’une des personnes morales prévenues dans cette affaire, à savoir, IAM Gold Essakane SA, ne s’est pas présenté hier mercredi au tribunal.

Le journal croit savoir que c’est l’absence d’un juge qui a conduit au renvoi du dossier

Le Pays, quant à lui, précise qu’«alors que la salle bondée de monde attendait de connaitre les tenants et les aboutissants de l’affaire, le dossier (de l’affaire charbon fin) a été renvoyé à une date ultérieure».

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du Burkina, se réjouit du fait que «effectivement, la justice burkinabè a avancé».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 8 AOUT

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 8 AOUT

 

EL PASO (Etats-Unis) – Donald Trump s’est rendu mercredi dans les deux villes endeuillées par les fusillades du week-end dernier, une journée au cours de laquelle les manifestants ont été tenus à l’écart. Ceux-ci l’accusent d’avoir attisé la haine avec des discours incendiaires et réclament des contrôles renforcés sur les ventes d’armes à feu.

 

Avant de quitter la Maison Blanche, M. Trump avait assuré qu’il y avait « peu d’appétit » politique à Washington pour interdire le type d’armes impliqués dans les fusillades du week-end. Il s’était en revanche dit favorable à une évolution législative pour empêcher les personnes ayant des troubles mentaux de posséder une arme à feu.

 

PEKIN – Des milliers de policiers chinois ont participé à un exercice anti-émeutes aux portes de Hong Kong, une opération perçue comme un nouvel avertissement de Pékin aux manifestants pro-démocratie qui défient depuis deux mois le régime communiste dans l’ex-colonie britannique.

 

ISTANBUL – La Turquie et les Etats-Unis ont décidé mercredi d’établir un « centre d’opérations conjointes » pour coordonner la création d’une « zone de sécurité » dans le nord de la Syrie, une mesure visant à prévenir un affrontement entre forces turques et kurdes.

 

SRINAGAR (Inde) – Le Cachemire indien connaissait mercredi son troisième jour de black-out total imposé par les autorités indiennes, qui veulent éviter un embrasement après la révocation de l’autonomie de cette région troublée, où au moins un manifestant est mort ces derniers jours.

 

ISLAMABAD – Le Pakistan a annoncé mercredi qu’il expulsait l’ambassadeur indien à Islamabad et suspendait le commerce bilatéral avec l’Inde, deux jours après la révocation par New Delhi de l’autonomie constitutionnelle de la partie du Cachemire qu’elle contrôle.

 

CARACAS – Le président vénézuélien Nicolas Maduro a suspendu mercredi le dialogue qu’il a engagé avec l’opposition en vue d’une sortie de crise au Venezuela, en réponse aux nouvelles sanctions économiques prises par les Etats-Unis contre Caracas. Après des contacts exploratoires et une première rencontre à la mi-mai à Oslo, les discussions entre les deux camps avaient repris à La Barbade le 8 juillet. Les délégations devaient se retrouver sur l’île caribéenne pour de nouveaux pourparlers jeudi et vendredi, toujours sous l’égide de la Norvège.

 

KABOUL – Un attentat à la voiture piégée revendiqué par les talibans a fait au moins 14 morts et 145 blessés, dont une majorité de civils, mercredi matin dans l’ouest de Kaboul, ont indiqué les autorités.

 

KHARTOUM – Les généraux au pouvoir au Soudan et les leaders du mouvement de contestation se sont fermement engagés à faire réussir la période de transition pour l’établissement d’un pouvoir civil, a déclaré mercredi le numéro 3 du département d’Etat américain, David Hale.

 

TUNIS –  Le parti d’inspiration islamiste Ennahdha en Tunisie, principale force au Parlement, a présenté mercredi un candidat, Abdelfattah Mourou, à la présidentielle anticipée de septembre, une première dans l’histoire de cette formation.

 

WASHINGTON – Le gouvernement américain a dévoilé mercredi les règles interdisant officiellement aux géants de la technologie Huawei et à d’autres entreprises chinoises de nouer des contrats avec des marchés publics américain, dernier épisode du bras de fer commercial entre Washington et Pékin.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Le géant américain de l’informatique Microsoft a confirmé mercredi que certaines conversations d’utilisateurs étaient écoutées par ses prestataires afin d’affiner les fonctionnalités de traduction vocale offertes par Skype et son assistant numérique Cortana.

 

WASHINGTON – Le Royaume-Uni espère conclure un accord commercial « ambitieux » avec les Etats-Unis « dès que possible » après sa sortie de l’Union européenne, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab, qui s’est dit « ravi » de sa rencontre avec Donald Trump à Washington.

 

BRASILIA – La Cour suprême du Brésil a suspendu mercredi l’ordre de transfert de l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva vers un centre pénitentiaire de l’Etat de Sao Paulo (sud-est). Lula, 73 ans, purge actuellement une peine de huit ans et dix mois de réclusion pour corruption dans un commissariat de Curitiba (sud), où il jouit de prérogatives spéciales, notamment le fait d’occuper une cellule individuelle.

 

A BORD DE L’OCEAN VIKING – L’Ocean Viking, le nouveau bateau de secours de SOS Méditerranée et Médecins sans Frontières, se dirige jeudi matin directement sur la zone de secours au large des côtes libyennes, après une escale manquée à Malte qui lui a refusé l’entrée de ses eaux territoriales.

 

GENEVE – Au terme d’une session marathon, les Etats ont approuvé mercredi à Genève le rapport du Giec sur l’utilisation des terres qui doit être rendu public jeudi, avec en toile de fond la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire d’une population croissante et la lutte contre le réchauffement.

 

WELLINGTON – Les restes d’un perroquet géant qui mesurait près d’un mètre, pesait jusqu’à 7 kilogrammes et vivait voilà 19 millions d’années ont été découverts en Nouvelle-Zélande, selon une étude publiée dans la dernière livraison de la revue Biology Letters de la Royal Society par une équipe internationale de paléontologues qui l’ont baptisé « Hercule ». « Nous pensons qu’il en était incapable de voler », a expliqué mercredi à l’AFP Paul Scofield, conservateur en chef au Musée de Canterbury.

(AFP)

 

Affaire «charbon fin» : le jugement renvoyé  en octobre

Burkina-Justice-Procès

Affaire «charbon fin» : le jugement renvoyé  en octobre

Ouagadougou, 7 août 2019 (AIB) – Le procès  des douze personnes  accusées dans l’affaire dite «charbon fin», initialement prévu pour ce mercredi matin, a été renvoyé  au mois d’octobre  prochain, pour permettre aux avocats des prévenus de prendre connaissance du dossier.

«Vu le niveau  et l’ampleur du dossier,  il faut que tous les avocats puissent prendre connaissance du dossier, afin de développer les moyens de défenses de leurs clients»,  a déclaré le conseil de la  société IAM Gold Essakane SA, Me Kopiho Moumouny.

Les avocats des personnes prévenues ont également  souhaité le renvoi du procès estimant que  le tribunal n’«était  pas régulièrement composé».

Selon, le  conseil de l’Etat, Me Rodrigue Bayala,  il  s’agit d’une juridiction spécialisée chargé de connaitre des infractions en matière d’économie  et financier et  de crimes organisées.

«Les magistrats qui composent cette chambre ont été désignés et ont suivi une formation à cet effet. Il y a un des membres qui est en vacance   ce qui fait  que la juridiction n’est pas régulièrement composée», a-t-il  expliqué.

En décembre 2018, 32 conteneurs contenant du  «charbon fin», propriétés de la société minière Iam Gold Essakane SA, ont été saisis par la Brigade  nationale anti-fraude (BNAF) du Burkina à Bobo-Dioulasso, en partance vers la Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.

Les douze personnes dont deux morales accusées dans cette affaire sont poursuivies pour, entre autres, des faits de fraude en matière de commercialisation de l’or et des autres substances précieuses, d’exploitation illégale de déchets dangereux, de blanchissement de capitaux, de faux en écriture privée de commerce.

Agence d’information Burkina

ALS-LMT/ak

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 7 AOUT

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 7 AOUT

 

SEOUL – Les derniers tirs de missiles par la Corée du Nord sont un « avertissement » adressé à Washington et Séoul en raison de leurs manœuvres militaires conjointes, selon le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité mercredi par l’agence d’Etat KCNA.

 

PEKIN – « Ceux qui jouent avec le feu périront par le feu ». Pékin a adressé mardi son plus ferme avertissement en date aux manifestants hongkongais qui défient depuis deux mois le régime communiste, les mettant en garde contre « la puissance immense » du gouvernement central.

 

TEHERAN – L’Iran est prêt à négocier avec les Etats-Unis si ces derniers lèvent leurs sanctions contre Téhéran, a annoncé mardi le président iranien Hassan Rohani, dont le chef de la diplomatie a dit la veille avoir refusé une invitation à rencontrer Donald Trump.

 

WASHINGTON – Le groupe Etat islamique (EI) est en train de « ressurgir » en Syrie alors même que les Etats-Unis retirent leurs troupes du pays, a indiqué mardi un inspecteur général du Pentagone dans un rapport.

 

BEYROUTH – Sept civils ont été tués mardi dans des frappes russes et des tirs de roquettes menés par des groupes jihadistes et rebelles dans le nord-ouest de la Syrie, selon une ONG, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au lendemain de la rupture par Damas d’une trêve dans cette région.

 

EL PASO (Etats-Unis) – Donald Trump va se rendre mercredi à Dayton, dans l’Ohio, puis dans la ville texane d’El Paso, où beaucoup doutent de la détermination du président américain à combattre l’extrémisme après les deux fusillades qui y ont fait 31 morts au cours du week-end aux Etats-Unis.

 

LIMA – La cinquantaine de pays qui soutiennent l’opposant vénézuélien Juan Guaido dans son bras de fer avec Nicolas Maduro misent sur les sanctions américaines prises lundi contre Caracas pour provoquer la chute du président socialiste, selon le chef de la diplomatie péruvienne Néstor Popolizio.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis utiliseront « tous les outils adaptés » pour mettre fin à la « dictature » de Nicolas Maduro au Venezuela, a déclaré mardi la Maison Blanche, au lendemain du gel total des biens aux Etats-Unis du gouvernement vénézuélien.

 

CARACAS – Caracas a accusé mardi Washington de « terrorisme économique » et de chercher à provoquer une rupture du dialogue avec l’opposition, au lendemain du gel total des biens du gouvernement de Nicolas Maduro aux Etats-Unis.

 

NEW DELHI – Le Cachemire indien, coupé du monde après la décision de New Delhi de supprimer son statut d’autonomie, était mardi sous haute tension, certains habitants faisant état de soldats omniprésents et de manifestations. Au moins six personnes ont été blessées lors de ces manifestations, qui ont éclaté après le décret présidentiel révoquant l’autonomie constitutionnelle de la partie du Cachemire que l’Inde contrôle et que le Pakistan revendique.

 

JERUSALEM – Israël a approuvé la construction de plus de 2.300 logements dans des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, dernier soutien en date à ces habitations controversées en plein essor depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

 

MAPUTO – La Renamo, ancienne rébellion devenue le principal parti d’opposition au Mozambique, a signé mardi un traité de paix définitif avec le gouvernement, 27 ans après la fin de la première guerre civile.

 

KIEV – Quatre soldats ukrainiens ont été tués mardi lors d’une attaque de séparatistes pro-russes dans l’Est du pays, le bilan le plus lourd depuis le début d’une nouvelle trêve il y a deux semaines.

 

NEW YORK – Wall Street a terminé dans le vert mardi, après un geste de la banque centrale chinoise pour enrayer la chute de sa devise, au lendemain de la pire journée de l’année pour les principaux indices new-yorkais.

 

PARIS – Les Bourses européennes ont terminé en baisse mardi, ne parvenant pas à dissiper leurs craintes concernant les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis qui ont fait lourdement chuter les places financières lundi.

 

PEKIN – La Chine, qui contrôle étroitement le cours de sa monnaie, l’a de nouveau laissée chuter mercredi pour le troisième jour consécutif face au dollar.

 

WASHINGTON – Près d’un quart de la population mondiale, vivant dans 17 pays, est en situation de pénurie hydrique grave, proche du « jour zéro » lors duquel plus aucune eau ne sortira du robinet, selon un rapport rendu public mardi. « La pénurie en eau est la plus grande crise, dont personne ne parle. Ses conséquences prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflit, de migration, et d’instabilité financière », a indiqué Andrew Steer, PDG de l’institut World resources (WRI).

 

NEW YORK – La grande romancière Toni Morrison, seule auteure afro-américaine à avoir reçu le prix Nobel de littérature, est morte lundi soir à l’âge de 88 ans.

 

LONDRES – Des chercheurs de l’Université de Glasgow ont annoncé mardi avoir mis au point une « langue artificielle » capable d’analyser les nuances subtiles du whisky pour contrôler sa qualité de fabrication ou lutter contre la contrefaçon. Ce dégustateur miniature peut faire la différence entre un whisky d’une même marque vieilli dans des fûts différents avec une précision de 99%. Ou de faire le tri entre des whiskies âgés de 12, 15 ou 18 ans.

(AFP)

 

Excellence scolaire et justice occupent la une des quotidiens burkinabè

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Excellence scolaire et justice occupent la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 7 août 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB ce mercredi matin, entre autres sujets, traitent de questions relatives à la justice, sans oublier la journée de l’excellence scolaire organisée, la veille à Ouagadougou, par le président du Faso.

«Excellence scolaire: les +génies+ du pays en lumière», affiche le quotidien d’Etat Sidwaya qui relate que les meilleurs élèves aux examens scolaires ont été récompensés par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le mardi 6 août 2019, au palais présidentiel de Kosyam.

A ce sujet, le journal privé Le Quotidien, titre : «Les meilleurs élèves récompensés par le président du Faso», là où L’Observateur Paalga, fait observer : «les +pépites de la Nation+ sous les ors de Kosyam».

De son côté, Aujourd’hui au Faso (privé) reprend les propos du président Kaboré qui dit : «Pour toute société qui aspire au progrès, l’éducation doit être la voie royale».

Le même journal consacre sa une à la conférence de presse animée la veille dans la capitale burkinabè, par le procureur général près la Cour d’appel de Ouagadougou, Laurent Poda, à propos de l’affaire dite «Charbon fin».

Aujourd’hui au Faso indique que l’objectif de cette sortie médiatique du procureur a été de situer l’opinion publique sur la procédure en cours relative à l’affaire d’exportation du charbon fin de la société IAM Gold Essakane.

«Selon lui (Laurent Poda), 41 personnes ont été auditionnées, 14 personnes dont deux personnes morales passent en audience correctionnelle ce matin», écrit le confrère.

C’est à juste titre que Le Pays, autre quotidiens privé, arbore en première page : «Affaire charbon fin : 12 personnes, Bolloré SA et IAM Gold Essakane à la barre aujourd’hui».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, met en exergue: «Affaire charbon fin : Le procureur général Laurent Poda prend le dossier et agit».

Quant à Sidwaya, il  souligne qu’après huit mois à défrayer la chronique, les personnes supposées impliquées dans l’affaire d’exportation de charbon fin par la société minière IAMGOLD Essakane SA, comparaîtront ce mercredi au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.

Dans sa rubrique ‘’On murmure’’, Sidwaya révèle que le général Djibrill Bassolé, inculpé dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, vient d’obtenir le «feu vert» pour son évacuation sanitaire.

A ce propos, L’Observateur Paalga parle de «précieux sésame enfin obtenu», tandis que Aujourd’hui au Faso précise que «Djibrill Bassolé (est) autorisé à aller se soigner en France».

Agence d’information du Burkina

Le Burkina travaille à placer plus de cadres à l’international

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Le Burkina travaille à placer plus de cadres à l’international

Ouagadougou, le 06 août 2019(AIB)-Le secrétaire général du ministère en charde des Affaires étrangères et de la coopération, Seydou Sinka a affirmé mardi, que le Burkina Faso travaille à intégrer plus de cadres dans la fonction publique internationale.

«Nous travaillons vraiment à placer le plus grand nombre de Burkinabè dans la fonction publique internationale», a déclaré le secrétaire général du  ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Seydou Sinka.

M. Sinka  qui s’exprimait mardi, à l’ouverture d’un atelier sur l’élaboration de la stratégie de placement des cadres burkinabè dans les organisations internationales, a aussi signifié   que le Burkina Faso regorge de compétences à même d’assurer sa présence dans toutes les instances des organisations internationales.

La session qui se tient du 06 au 09 août 2019 à Ouagadougou, permettra aux participants  de réfléchir afin de  faciliter et d’encourager le recrutement des cadres burkinabè dans les organisations internationales.

Selon M. Sinka, le placement des cadres dans les organisations internationales est devenu un outil d’influence politique et diplomatique sur la scène internationale de nos jours.

 «Au  Burkina Faso, des efforts ont été faits avec la création de structures chargées du placement des cadres mais qui n’ont malheureusement pas connu de succès», a déploré le secrétaire général.

En rappel, depuis décembre 2018 le ministère entreprend une  démarche participative qui prend en compte les départements ministériels et des personnes ressources en vue de la  réalisation de cette mission.

Agence d’Information du Burkina

ad/ata/ak

Ratification des traités de l’Union africaine: Un projet lancé à Ouagadougou pour accélérer le processus

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Ratification des traités de l’Union africaine: Un projet lancé à Ouagadougou pour accélérer le processus

Ouagadougou, 6 août 2019 (AIB) – L’Union africaine (UA) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont lancé officiellement mardi à Ouagadougou, un projet pilote dénommé «Accélérer la ratification et la domestication des traités de l’UA» en vue  d’accompagner ses Etats membres pour  la bonne gouvernance en Afrique pour son agenda 2030 à 2063.

«Le projet conjoint UA-PNUD nommé ‘‘Accélérer la ratification et la domestication des traités de l’UA’’ a été développé dans le cadre du partenariat NU-UA pour la mise en œuvre de l’agenda 2030 et 2063 du développement durable», a indiqué le représentant pays du PNUD au Burkina Faso, Mathieu Ciowla.

Selon M. Ciowla, ce projet unique et innovateur matérialise la ferme volonté des deux institutions à travailler à la transformation structurelle et économique des Etats membres de l’UA, la construction des sociétés africaines résilientes aux chocs et menaces en tout genre et la bonne gouvernance.

Le représentant pays du PNUD qui s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion du lancement du projet de ratification des traités de l’UA, a précisé que ledit projet constitue un cas d’école dans la mesure où ses réussites et échecs serviront à définir les contours du futur partenariat entre les Nations unies et l’UA.

«La conception de ce projet part du principe que la réalisation des objectifs de l’agenda 2030 et 2063 nécessite un environnement juridique et propice qui  témoigne particulièrement de l’appropriation par l’Afrique de sa propre vision au développement durable», a-t- il soutenu.

Mathieu Ciowla a signalé que six pays à savoir le Burkina Faso, le Sénégal, la Tunisie, Sao Tomé et Principe, le Mozambique et le Kenya ont été sélectionnés pour cette première phase du projet.

D’après lui, malgré le contexte sécuritaire difficile, le pays des hommes intègres a réalisé d’énormes progrès en matière de développement humain, c’est ce qui explique le choix de son institution porté sur le Burkina Faso.

Il a, par ailleurs, souligné que les politiques mises en place dans le cadre du nouveau référentiel de développement ont contribué à booster de 6% la croissance économique du pays en 2018.

«Nous devons toutefois reconnaitre que le Burkina Faso fait toujours face à des défis de développement qui requièrent la réconciliation nationale, l’avancement des droits de l’homme, l’élargissement de l’état de droit sur l’ensemble du territoire national ainsi que la bonne gouvernance», a-t- il poursuivi.

Le représentant du PNUD, a appelé la société civile burkinabè à contribuer aux efforts de mise en œuvre des traités et conventions que le pays a déjà ratifiés.

En rappel, le Burkina Faso a ratifié 48 traités sur les 59 convenus par l’Union africaine.

Agence d’information du Burkina

ADI/no/ak

 

Burkina/Journée d’excellence nationale: 70 élèves du primaire et du secondaire primés

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Burkina/Journée d’excellence nationale: 70 élèves du primaire et du secondaire primés

Ouagadougou, 6 août 2019 (AIB) – Les 70 meilleurs élèves du primaire et du secondaire du Burkina Faso au cours de l’année scolaire 2018/2019, ont été célébrés et primés ce mardi à Ouagadougou, sous la présidence du chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré.

Le meilleur élève du Certificat d’étude primaire (CEP) du Burkina Faso est Fatimata Dao  avec une moyenne de 9,5 sur 10.

Elle vient de l’Ecole Emile Decaestecker A, de la circonscription d’éducation de base de Tougan N° 2 dans la Boucle du Mouhoun.

Elle a été récompensée avec une attestation, un kit scolaire, une somme de 70 000 FCFA du comité d’organisation et une somme de 150 000 FCFA du président du Faso.

Le meilleur élève du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) du Burkina Faso est Sié Dalil Osée Ouattara avec une moyenne de 18,91 sur 20.  Il vient du collège moderne Privé de Toussiana.

Il a reçu une attestation, un kit scolaire, une tablette, une somme de 125 000 FCFA du comité d’organisation et une somme de 200 000 FCFA  du président du Faso.

Le meilleur élève du Baccalauréat session 2019 est Aicha Farida Ouédraogo avec 17,96 de moyenne. Elle vient du Collège notre Dame de l’Esperance.

Elle a reçu une attestation, un ordinateur, une somme de 250 000F CFA du comité d’organisation et une somme d’un million de FCFA du président du Faso.

Ce sont en tout des lauréats du CEP, du BEPC, du CAP, du BEP, du BAC d’enseignement général, technologique et Professionnel, qui ont été récompensés au cours de la cérémonie présidée par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

En plus des prix officiels, des prix spéciaux ont été décernés aux élèves vivant avec un handicap visuel et auditif.

Par la voix de leur représentant, Océane Noëlla Bonane, les lauréats ont exprimé les «sentiments de joie et de fierté» qui les animent vis-à-vis de leurs distinctions et se sont engagés à assumer la confiance placée en eux.

«Nous devons tout mettre en œuvre pour mériter la place qui nous a été accordée aujourd’hui. Nous devons demeurer partout où nous sommes des exemples, des modèles pour nos camarades. Nous devons être l’admiration des parents, de la Nation toute entière», a déclaré Océane Alissa Noëlla Bonane.

L’élève de BEPC au Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle a pris l’engagement au nom de ses camarades «de toujours travailler pour la réussite de la noble mission (qui leur a été assigné)».

«Nous nous engageons à être les ambassadeurs de la paix, de la discipline et de l’effort dans le travail au sein de nos établissements scolaires», a-t-elle promis.

Mais pour réussir, leur mission, elle a demandé l’aide de «tous pour bâtir avec efficacité, une éducation de qualité au Burkina Faso».

Océane Noëlla Bonane, n’a pas manqué d’avoir «une pensée particulière pour les milliers d’enfants du Burkina Faso qui n’ont pas pu aller à l’école à cause de l’insécurité».

«Nous prions le tout puissant pour qu’il nous aide à nous débarrasser de ces suppôts de démon qui veulent nous empêcher d’avancer», a-t-elle déclaré tout en souhaitant plus de «lauréats (…) en 2020».

Selon le président du Faso, «cette journée permet à la Nation de célébrer les meilleurs de ses élèves, de montrer à tous les citoyens que notre Ecole peut et doit être la fabrique de l’excellence».

Il a signifié aux lauréates et lauréats qu’ils sont «la preuve éloquente que notre école, malgré les turbulences qu’elle traverse (les grèves à répétition et le phénomène du terrorisme) et les critiques qui lui sont adressées, est encore capable de produire de l’excellence».

Roch Marc Christian Kaboré a donc exhorté les lauréates et lauréats «à faire en sorte que l’école puisse entretenir en vous (eux) la quête perpétuelle de connaissances, de compétences et de citoyenneté responsable».

«Vous avez donc le devoir de mériter durablement la reconnaissance de la Nation, car vous êtes désormais des lampions qui ne doivent jamais s’éteindre», a-t-il déclaré à leur attention.

Pour le chef de l’Etat, «nous devons les performances actuelles de notre système éducatif, à l’engagement déterminé du monde de l’éducation et surtout des enseignants».

«Sans leurs efforts soutenus, leur persévérance, leur patriotisme et leur abnégation, cette journée de l’excellence qui nous réunit ici n’aurait pu se tenir», a-t-il fait remarquer.

Les critères de base pour la sélection des lauréats de cette journée d’excellence ont été donnés par la présidente du comité d’organisation Minata Ouédraogo, née Zanga.

Il s’agit d’être régulièrement inscrit dans un établissement d’enseignement primaire, post primaire et secondaire public ou privé.

Concernant le CEP, il faut être parmi les 10 meilleurs au niveau national et avoir 13 ans au maximum.

Au BEPC, il faut être parmi les 10 meilleurs au niveau national, avoir 18 ans au maximum et avoir une moyenne au moins égale à 16,20.

Au Baccalauréat général et technologique, être parmi les cinq meilleurs de sa série, avoir au moins 14 sur 20 de moyenne et avoir 21 ans au maximum.

Aux CAP commerciaux et industriels, il fallait être parmi les cinq premiers, toutes spécialités confondues, avoir une moyenne de 16 sur 20 au moins et être âgé d’au maximum 19 ans.

Aux BEP commerciaux et industriels, il fallait être parmi les cinq premiers, toutes spécialités confondues, avoir au moins 15 sur 20 de moyenne et être âgé d’au maximum 21 ans.

Aux Baccalauréats professionnels, il fallait être parmi les deux premiers de sa spécialité, avoir au moins 14,20 de moyenne et être âgé d’au maximum 23 ans.

Le nombre de lauréat distingués cette année est en baisse par rapport à l’année dernière (95 élèves). Il comprend 27 filles soit un taux de 38,57%.

Cette cérémonie s’est tenue dans un contexte sécuritaire difficile qui n’a pas permis à des élèves de certaines régions du pays, de prendre part aux examens de fin d’année.

Pour ces élèves, le chef de l’Etat a annoncé que «des dispositions sont prises actuellement pour qu’une session spéciale des examens et concours scolaires ait lieu en septembre 2019».

Cette session va «permettre aux candidats de quatre régions affectées par l’insécurité de passer les examens et concours en vue de poursuivre leur scolarité», a-t-il affirmé.

 

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

 

 

 

 

 

Burkina : les arrivées touristiques ont augmenté de 5,4% en 2018

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 Burkina : les arrivées touristiques ont augmenté de 5,4% en 2018

Ouagadougou, 6 août 2019 (AIB) – Les arrivées touristiques dans les établissements touristiques d’hébergement en 2018 au Burkina Faso, ont connu une hausse d’environ 5,4% contre 4,9% en  2017, selon un document  de  l’Observateur national du tourisme.

«Les arrivées touristiques  au Burkina Faso  sont de 450.390 en 2018 contre 512.493 en 2017 soit une hausse d’environ 5,4% après une hausse de 4,9% en 2017», indique  le  dossier de presse dont l’AIB a reçu copie.

Le Burkina Faso, malgré les évènements sécuritaires qu’il a connus, montre une certaine résilience de l’activité touristique, précise-t-il.

Les arrivées du tourisme interne en 2018 représentent 73% des arrivées globales. Ce qui explique, selon le document, une orientation de la stratégie de développement tourisme afin de s’adapter à la situation dans laquelle le pays se trouve.

S’agissant des arrivées de touristes à l’aéroport international  de Ouagadougou, elles enregistrent aussi une hausse de 7,0% en 2018.

Quant aux recettes hôtelières, elles ont connu une hausse de 2,8% pour se situer à plus de 53 milliards de F CFA, relate la note.

La filière voyage et tourisme a enregistré un chiffre d’affaire de 15.666,6 millions de FCFA, soit  une hausse de 4,9%.

Cependant, les  indicateurs de performance hôtelière, ont connu une dégradation en 2018 car le taux d’occupations, la durée moyenne de séjour et la dépense moyenne journalière ont enregistré respectivement des baisses de 3,0%, 2,4%, et 0,2%.

L’accélération de la croissance des arrivées dans les établissements hôteliers et touristiques a été favorisée par le respect du calendrier des grandes manifestations dont, entre autres, le SIAO, le Tour du Faso,  la SNC.

Le Ministre en charge du tourisme, Abdoul Karim Sango a annoncé  ce mardi matin une réduction de 25% sur les tarifs hôteliers, en vue  de susciter une plus grande accessibilité aux divers sites touristiques.

Agence d’information du Burkina

ALS-HB/ak

Burkina : Des professeurs exigent leur intégration à la fonction publique

Burkina-Education-Humeur

Burkina : Des professeurs exigent leur intégration à la fonction publique

Ouagadougou, 6 août 2019 (AIB) – Les professeurs recrutés en 2016 pour le compte du Programme emploi-jeune pour l’éducation nationale (PEJEN) ont observé mardi, un mouvement d’humeur devant les locaux de leur ministère de tutelle pour exiger des autorités, leur intégration à la fonction publique.

«Ce mouvement d’humeur se justifie par la promesse non tenue du président du Faso,  d’intégrer dans la Fonction publique, les professeurs recrutés dans le cadre du PEJEN», a déclaré Larba Pierre Tindano, le Secrétaire général (SG) de la coordination desdits professeurs.

Les enseignants manifestants

Il a rappelé que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, avait déclaré en 2015 concernant ce programme, que  les enseignants recrutés seront tous intégrés dans la fonction publique à l’issue des trois ans que devait durer leur contrat.

Le SG de la coordination desdits enseignants s’étonne qu’«aujourd’hui, l’on parle d’un test de recrutement» dont l’objectif, selon lui, «est d’éliminer un certain nombre» d’entre eux.

«Alors nous sommes là pour protester contre cela», a-t-il noté tout en précisant qu’ils ne perçoivent actuellement qu’«un salaire mensuel de 100 000 francs CFA».

Aux dires de M. Tindano, le gouvernement leur a fait savoir que le retard accusé dans leur intégration est imputable au «mouvement d’humeur des gestionnaires des ressources humaines».

Une raison que les professeures rejettent et leur secrétaire général soutient qu’il appartient  aux «autorités de prendre des dispositions pour concrétiser leurs décisions».

«Nous voulons qu’on nous communique une date probable pour notre intégration car en septembre déjà, ce sera la rentrée administrative», a-t-il déclaré.

Interpellé sur le sujet, le ministre en charge de l’éducation nationale, le Pr Stanislas Ouaro a confirmé l’organisation du test pour leur intégration à la Fonction publique.

«Nous travaillons à cela. Nous allons les intégrer au fur et à mesure», a-t-il affirmé.

Cependant, il a précisé qu’il n’y aura plus de recrutements de professeurs dans le cadre du PEJEN.

Le recrutement de ce type de personnel, démarré en 2016,  entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme présidentiel de résorption du chômage des jeunes ayant au moins un niveau de formation équivalent ou supérieur au Diplôme d’études universitaires générales (DEUG).

Agence d’information du Burkina

CS-LTM/wis/ak

 

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