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Passoré / Campagne agricole 2025 : Des champs emblavés avec des techniques plus modernes visités à Gomponsom

Yako, 23 septembre 2025 (AIB)-Le projet SCALA GRO a organisé, le samedi 20 septembre 2025, une visite commentée des champs témoins, dénommés « fermes sœurs », dans la commune de Gomponsom, dans la province du Passoré.

Agriculteurs et techniciens de l’agriculture se sont donné rendez-vous à cette occasion pour visiter des champs expérimentaux de sorgho, de maïs, de soja et de niébé.

Au nombre de quatre, ces champs des « fermes sœurs » ont été exploités en utilisant des techniques de zaï modernisé et du fumier organique.

Selon les explications du technicien agricole Angelo Ouédraogo, le programme SCALA GRO utilise le zaïner comme outil agroécologique pour aménager les espaces agricoles.

Poursuivant ses explications, Mme Ouédraogo a ajouté que la technique du zaï est très avantageuse, précisant que le cycle de maturation du maïs est de 110 jours.

« Le cycle de maturation est court, et la profondeur des poquets de zaï favorise la rétention d’eau à trois niveaux, ce qui permet un bon développement des plantes », a-t-elle expliqué.

Aux visiteurs, elle a précisé que chaque poquet doit contenir au maximum deux poignées de compost, soit environ 300 grammes.

Selon le producteur et technicien Aboubacar Sanfo, avec l’accompagnement du projet en intrants et compost, combiné au zaï mécanisé, les producteurs bénéficient d’une technique moins coûteuse et génératrice de bons rendements agricoles.

M. Sanfo a également expliqué aux producteurs que le zaï mécanisé est plus facile à utiliser. L’écart entre les poquets et leur profondeur doit respecter la recommandation suivante : 2 à 3 graines de sorgho par poquet.

Sanfo Saïdou, producteur bénéficiaire du projet et exploitant d’un champ de maïs, s’est dit satisfait de l’état de son champ, actuellement au stade de maturation.

Appréciant l’usage de cette nouvelle technologie, il a indiqué que cette technique est non seulement économique, moins coûteuse, mais aussi rentable.

Le point focal provincial du projet SCALA GRO, Abdoulaye Sanfo, a, à son tour, expliqué que le projet fait la promotion de l’agroforesterie, en accompagnant les producteurs dans la transition vers l’agroécologie à travers des appuis techniques, des formations, des campagnes de sensibilisation et des dotations en semences.

Selon lui, le rendement attendu avec l’utilisation de semences de maïs améliorées peut atteindre 11 à 12 tonnes à l’hectare.

« L’agriculture a évolué, et il est nécessaire d’évoluer avec le temps, en appliquant les techniques appropriées pour accroître la production », a-t-il souligné.

Il a conclu en appelant les producteurs de la localité à adhérer à cette nouvelle technique, très bénéfique en termes de rendement.

Du point focal au responsable du projet, tous ont remercié l’ensemble des partenaires pour leur accompagnement, ainsi que les agriculteurs et producteurs qui ont cru au projet.

Ils ont appelé à une forte mobilisation autour de ces techniques, afin d’être en phase avec la révolution progressiste populaire prônée par le chef de l’État en matière d’autosuffisance alimentaire, de résilience et de sécurité alimentaire dans la province.

Agence d’information du Burkina

ZES/ata

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