Burkina Faso-Presse-Revue

Nouveau code électoral et situation au Mali, dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 28 août 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent des sujets en lien avec la situation socio-politique au Mali, sans oublier l’actualité nationale marquée par les débats autour du nouveau code électoral.

Le journal privé Le Quotidien affiche à sa Une l’image du ministre en charge de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo qui dit à propos de la modification du Code électoral: «Il ne s’agit pas d’un deal».

Le Pays (privé) renchérit en citant le même ministre qui déclare à propos des récriminations de l’Opposition non affiliée (ONA) sur la révision du code électoral que : «le large consensus ne veut pas dire l’unanimité».

De son côté, le quotidien national Sidwaya se contente de titrer : «Modification du code électoral : le gouvernement s’explique».

Le confrère rapporte que le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo a animé une conférence de presse, hier jeudi à Ouagadougou, «pour éclairer l’opinion sur les tenants et les aboutissants de la modification du code électoral».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore : «Explication du code électoral par le gouvernement : 25 articles et 1 Paragraphe modifiés».

Le même journal, dans son éditorial, revient sur la crise malienne s’exclamant: «Sommet CEDEAO post-IBK sur le Mali : La montagne doit accoucher !».

L’éditorialiste rappelle qu’initialement prévu pour le 26 août 2020, c’est finalement ce 28 août 2020 que les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se réuniront au chevet du Mali en crise.

Selon lui, il n’est pas difficile de savoir ce qui sera discuté. «Les sanctions prises évidemment contre le pays pour tenter de faire trembler les militaires qui ont osé prendre le pouvoir au forceps, sous un joli subterfuge de  +démission présidentielle pas forcée+», commente Aujourd’hui au Faso.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, à travers son ‘’Regard sur l’actualité’’, fait observer que pour la transition au Mali : «La junte consulte, la CEDEAO discutaille».

Pendant ce temps, Sidwaya relate que le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) a annoncé, hier jeudi, la libération de l’ancien président malien Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), arrêté le 18 août dernier à la suite d’un coup d’Etat.

Sous un autre angle, le quotidien Aujourd’hui au Faso se demande : «Exil émirati ou burkinabè pour IBK ?».

Agence d’information du Burkina

 

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