Rabat, 30 nov. 2018 (AIB)- Le consultant-formateur congolais, Abashi Shamamba, a indiqué mardi que la méthode du «Fact-checking» qui vérifie les faits, constitue une réponse à la crise de l’information et de la démocratie.
Selon le consultant-formateur congolais, Abashi Shamamba, le fact-checking consiste à faire les faits avant de les diffuser.
Pour lui, cette démarche permet de répondre à la crise de l’information et de la démocratie dans un pays.
Le formateur a précisé que les correspondants régionaux doivent s’approprier de ce nouveau genre journalistique pour mener à bien leur mission.
Shamamba qui était mercredi dernier à Rabat, en face des journalistes a précisé qu’il appartient aux professionnels de l’information de valider l’exactitude des chiffres ou des affirmations dans un texte ou un discours.
A l’en croire, la vérification des affirmations demande des moyens importants et des recherches à travers des données multiples et hétérogènes.
«Le grand public est très demandeur la vérification de la grande information qu’il reçoit chaque jour», a- t-il laissé entendre.
Dans ses échanges, Abashi Shamamba, a précisé qu’avec l’explosion des réseaux sociaux, le fact-checking reste un outil incontournable pour un contrôle de qualité de l’information.
Il a, en outre, poursuivi que la démarche du fact-checking fait distinguer des faits des opinions et que l’homme de l’agence doit la maitriser pour mieux informer son public.
Le formateur-consultant a enfin exhorté les correspondants régionaux à s’approprier cette innovation pour faire la différence dans leurs localités respectives.
Agence d’information du Burkina
no/ak
