Houet/Faso Mêbo : le commandant KAPIOKO Elvis présente l’initiative présidentielle « Faso Mêbo »

Bobo-dioulasso, 06 septembre 2025 (AIB) – Le commandant des brigades routières de bobo de l’initiative présidentielle « Faso Mêbo », le Lieutenant KAPIOKO Elvis, a accordé une interview à l’AIB dans laquelle il a expliqué les objectifs, les réalisations et les perspectives de ce vaste projet de construction et d’embellissement du pays.

Selon le Lieutenant KAPIOKO, « Faso » signifie patrie et « Mêbo » l’action de construire, de bâtir . « L’initiative vise à reconstruire notre pays au regard du réseau routier assez faible, avec environ 15 000 km de routes dont seulement près d’1/3 bitumé», a-t-il précisé.

À Bobo-Dioulasso, les travaux portent notamment sur la bretelle d’accès du CHU de Pala et l’axe Bama-Samendeni. D’autres chantiers concernent la réhabilitation de certaines voiries et l’embellissement de la ville. « L’objectif est d’embellir Bobo et, par ricochet, tout le pays », a indiqué le commandant.

Dans la vision du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, l’initiative ambitionne de réaliser chaque année 3 000 à 5 000 km de routes bitumées. À ce jour, quatre brigades sont fonctionnelles, dont deux à Ouagadougou et deux à Bobo, quatre autres sont en gestation dans l’Est, le Centre-Nord, le Nord et la Boucle du Mouhoun.

Parmi les défis actuels, le lieutenant Kapioko a souligné le besoin de main-d’œuvre. « Nous constatons que certains viennent juste pour des images et disparaissent. Or, personne ne viendra construire le pays à notre place.», a-t-il lancé, appelant les citoyens à s’engager davantage.

Concernant les craintes liées à la présence de militaires sur les sites, il a tenu à rassurer que c’est pour garantir la sécurité et la quiétude des travailleurs. Il a également expliqué que certains contrevenants au code de la route sont parfois orientés vers Faso Mêbo pour des travaux d’intérêt général, « non pas comme sanction, mais pour les sensibiliser à adopter de meilleurs comportements ».

Le commandant a tenu à saluer les multiples soutiens reçus sur le terrain. Il a cité l’exemple d’un propriétaire terrien à Pala ayant offert gratuitement son bâtiment pour l’installation des engins, ou encore celui d’un mécanicien à Bama disponible jour et nuit pour dépanner les machines.

À la question de savoir qui peut contribuer, il a répondu : « Tout le monde. Même sans apport matériel, la présence seule est déjà un grand soutien. » Et de conclure : « L’important est de comprendre que la patrie est à nous tous. Si le pays devient beau et vivable, c’est nous tous qui gagnons. »

Agence d’Information du Burkina 

AB/ata

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