Est

Gourma/ 8-Mars : Les femmes décident d’assainir leur cadre de vie

Fada N’Gourma, 8 mars 2023 (AIB)- A l’instar des autres villes, les femmes de la région de l’Est ont commémoré la journée internationale de la femme le 8 mars 2023 à Fada N’Gourma, en assainissant leur cadre de vie.

 

C’est dans un contexte à forts défis sécuritaires que la journée de la femme a été célébrée cette année dans la région de l’Est. Contrairement aux autres années, les populations ont consacré leur journée à une opération d’assainissement. Ainsi, dès les premières heures de cette matinée, les femmes, les hommes et les autorités de la localité ont pris d’assaut le centre médical urbain N°1 de Fada N’Gourma et ses alentours pour mener une opération de nettoyage.

A cette occasion, le gouverneur de la région de l’Est, Hubert Yaméogo, a indiqué que le choix du nettoyage est une activité qui a été inscrite par le ministère en charge de l’Action humanitaire.

« Au niveau local, nous justifions le choix d’opération de nettoyage au centre médical urbain du fait que cela permettra d’offrir un meilleur cadre aux malades, de donner un réconfort aux infirmiers et aux médecins qui y officient et enfin d’y éliminer les maladies », a souligné M. Yaméogo.

Il a affirmé que la célébration du 8-Mars 2023 est placée sous la contribution de la femme à la production agricole notamment en matière de la culture hors sol. Le gouverneur de la région de l’Est a expliqué à ces vaillantes femmes qui ont abandonné leur terre cultivable à cause de l’insécurité, l’importance de la culture hors sol et comment la pratiquer.

La coordinatrice provinciale des femmes du Gourma, Ramatou Nassouri, a déclaré que l’opération de salubrité dans un centre de santé est une manière de contribuer de façon citoyenne à l’entretien de ces lieux. Elle a aussi ajouté que la journée dédiée aux femmes est un signe de la promotion des droits des femmes qui a consacré leur libération.

Au regard du contexte actuel, la coordinatrice provinciale a invité les femmes à être des artisanes de paix et des vecteurs de cohésion sociale dans leurs actes, car le pays a besoin de la quiétude.

Agence d’information du Burkina

KAC/dnk

 

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