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Législatives 2020: Job Bassané et Rodrigue Bayala, les deux élus du Sanguié

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Législatives 2020: Job Bassané et Rodrigue Bayala, les deux élus du Sanguié

Réo, 3 déc. 2020 (AIB) – Les résultats provisoires des législatives du 22 novembre 2020, donnent vainqueurs, dans la province du Sanguié, Job Bassané du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et Me Edasso Rodrigue Bayala de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS).

Tête de de liste du MPP (parti au pouvoir) dans la province, Job Bassané est né le 18 décembre 1964 à Didyr.

Après l’école primaire à Didyr de 1971 à  1977  et ses études secondaires au Cours normal Antoine Roche de Ouahigouya où il a obtenu son Brevet d’études du premier cycle (BEPC), il s’engage très tôt  dans l’enseignement.

Job Bassané du MPP

L’enseignant Bassané gravit les différents échelons pour attérir dans le corps des encadreurs pédagogiques en tant qu’instituteur principal dès les années 1997, puis conseiller pédagogique à partir de 2002 et enfin Inspecteur de l’enseignement du premier degré (IEPD) à compter d’octobre 2007.

A ce titre, il assume respectivement les fonctions de chef de circonscription d’éducation de base de Partiaga dans la Tapoa de 2007 à 2011,  de Gao dans le Ziro de 2011 à 2012 et de Koudougou 2 de 2012 à 2018.

Il est actuellement le Directeur général de l’École nationale des enseignants du primaire de Loumbila depuis le 2 octobre 2018. Il est titulaire d’une licence en gestion de ressources humaines.

Au plan politique, il est membre du bureau exécutif national (BEN) du Mouvement du peuple pour le progrès  (MPP) et précisément secrétaire adjoint chargé du contrôle et de la vérification depuis la création de ce parti.

Quant à Me Edasso Rodrigue Bayala, élu sous la bannière de l’UNIR/PS, il est né le 14 octobre 1981 à Réo dans la Province du Sanguié.

Rodrigue Bayala de l’UNIR/PS

Après ses études primaires et secondaires, il obtint un Bac A4 et poursuit ses études supérieures à l’Unité de formation et de recherche  en sciences juridiques et politiques (UFR/SJP) de l’université de Ouagadougou1, Pr Joseph KI-Zerbo où il obtint la maîtrise en droit en juillet 2005.

Il sera admis la même année au Certificat d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat (CAPA). Après sa formation et son stage, il est inscrit  au barreau du Burkina Faso comme avocat titulaire en 2009.

Parallèlement à sa formation d’avocat stagiaire, Me Bayala poursuit ses études pour obtenir en 2010, un DESS en droit des affaires.

Le jeune avocat est très actif au plan associatif et syndical. En 2003, alors qu’il était encore étudiant, il participait à la création de l’Association des étudiants pour le développement économique du Sanguié  (AEDS) dont il sera le SG.

En 2004, résidant en cité, il crée  l’association des étudiants du Sanguié vivant en cité universitaire dont il sera le  président. En 2006, Il est membre du bureau du  Réseau africain pour le développement (REJID).

En 2008, il participe à la création du Syndicat des avocats du Faso (SYNAF) dont il deviendra le Secrétaire général  en 2018 jusqu’en juillet 2020 date à laquelle il démissionne pour embrasser une carrière politique.

Me Rodrigue Edasso BAYALA est  aussi président de l’Association sportive des amis du mont Sanguié (ASAMOS), ex Secrétaire exécutif de l’Initiative d’aide au développement local (IDL) créé avec d’autres jeunes cadres qui depuis des années sont sur les sentiers et chantiers du développement de la province du Sanguié.

Me Bayala est président sortant de son club service.  Il est Secrétaire général de l’Association ouest africaine des juristes de mines (AVOMINES).

A cela, il faut ajouter que l’homme est ancien Secrétaire chargé des questions juridiques de la Rencontre africaine des droits de l’homme (RADOH).

Il est également membre d’honneur de plusieurs autres associations et organisations de développement et d’entraide sociale.

En avocat averti,  ayant en son actif plus d’une dizaine d’années d’expérience, il a une parfaite connaissance des lois et du système judiciaire et administratif du Burkina Faso pour porter des réformes innovantes et progressistes.

Agence d’information du Burkina

PB/ak

 

La CEDEAO appelle à une augmentation des systèmes décentralisés en énergies renouvelables

Le commissaire de la CEDEAO pour l'Energie et les Mines, Douka Sediko.

La CEDEAO appelle à une augmentation des systèmes décentralisés en énergies renouvelables

Ouagadougou, (AIB)-Le quatrième Forum annuel sur l’énergie durable (ESEF 2020), organisé par la CEDEAO, s’est tenu  du 24 au 26 novembre 2020 en mode virtuel, à cause de la Covid-19. Les participants ont plaidé pour une augmentation des systèmes décentralisés en énergies renouvelables dans la région ouest-africaine.

Le Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE) poursuit sa mission de soutien aux investissements et aux initiatives politiques des États membres, dans le secteur des énergies renouvelables.

A cause de la pandémie de la Covid-19, elle a organisé l’édition 2020 du Forum des énergies renouvelables en mode virtuel, du 24 au 26 novembre 2020, sous le regard du président de la Commission de la CEDEAO Jan Kassi Brou.

Près de 1200 acteurs se sont inscrits dont des experts en énergie, des représentants d’entreprises, d’institutions financières et de la société civile.

A l’ouverture, le commissaire de la CEDEAO pour l’Energie et les Mines, Douka Sediko a assuré que les opportunités en matière d’énergies renouvelables, sont énormes en Afrique de l’Ouest.

Il a alors souhaité une synergie d’actions afin de mobiliser les ressources nécessaires.

Plusieurs tables rondes de haut niveau ont été organisées pendant le forum dont certaines se sont concentrées sur le rôle des énergies renouvelables hors réseau dans la réalisation des ODD dans la zone CEDEAO.

Le ministre burkinabè de l’Énergie, Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo a souligné l’importance des énergies renouvelables, en précisant que la fourniture d’électricité dans les zones rurales va de pair avec la croissance de l’économie locale. Cela, a-t-il dit, aidera les populations rurales des États membres à sortir de la pauvreté.

Le PDG de l’Alliance pour l’électrification rurale (ARE) David Lecoque a exprimé sa satisfaction en tant que co-organisateur de l’ESEF 2020 et a témoigné de la coopération accrue avec ECREEE.

M. Lecoque a désigné la région de la CEDEAO comme une priorité absolue pour l’ARE, car 47% de sa population n’a toujours pas accès à l’électricité.

Il a noté que la mise en place de solides systèmes décentralisés en énergies renouvelables, au niveau national, sont essentiels pour l’atteinte de ODD-7 dans la région de la CEDEAO et au-delà.

Le Secrétaire général de la Fondation RES4Africa, Roberto Vigotti, a indiqué que pour atteindre l’ODD-7 et mener à bien, une transition verte efficace et inclusive, il nous faut construire la prochaine génération d’investisseurs, de gestionnaires, d’entrepreneurs et de techniciens.

Le responsable de l’énergie d’Innovate UK, David Hytch, a déclaré que le programme Energy Catalyst d’Innovate UK vise à aider les entreprises à développer des technologies et des modèles commerciaux durables hautement innovants, accélérant ainsi la transition énergétique propre en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud / Sud-Est.

Au cours de la session sur le genre, ARE a présenté son étude intitulée «Les femmes entrepreneurs en tant que moteurs clés du secteur des énergies renouvelables décentralisées (ERD) : meilleures pratiques et modèles d’entreprise innovants».

A la clôture, le Directeur exécutif par intérim de ECREEE, Bah F.M. Saho a décrit le forum annuel comme une autre opportunité pour les États membres d’évaluer les progrès réalisés au niveau national vers la réalisation des objectifs 2020/2030 en matière d’énergie durable.

Il a révélé que moins de 600 mini-réseaux d’énergies propres sont opérationnels, loin de l’objectif régional de 60 000 mini-réseaux d’énergie propre d’ici 2020 et de 128 000 mini-réseaux d’ici 2030.

M. Saho a donc souligné la nécessité de promouvoir le déploiement de mini-réseaux propres. – des réseaux et des technologies autonomes pour aider à augmenter et améliorer le taux d’accès à l’électricité et a appelé les partenaires et les donateurs à collaborer avec le CEREEC pour atteindre ces objectifs.

Bah F.M. Saho a remercié les co-organisateurs, les partenaires et donateurs traditionnels ainsi que les participants pour leur temps et leurs efforts qui ont fait du forum virtuel ESEF 2020, un succès retentissant.

Il a également rendu un hommage appuyé au premier directeur exécutif du CEREEC, Mahama Kappiah, pour son leadership et sa vision exemplaires qui ont conduit à la création et au bon fonctionnement du CEREEC, il y a dix ans.

Agence d’information du Burkina

Source : communiqué de presse ECREEE.

 

 

Affaire charbon fin et célébration du 11 décembre dominent la Une des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Affaire charbon fin et célébration du 11 décembre dominent la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 3 déc. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent, entre autres sujets, ceux liés aux préparatifs de la célébration du 11 décembre (fête de l’indépendance)  et à l’affaire charbon fin.

«Réunion des experts du dossier charbon fin: le casse-tête de l’expédition des échantillons en débat», affiche Aujourd’hui au Faso, quotidien privé qui rapporte qu’hier mercredi, les différentes parties ont eu une rencontre à Ouagadougou au cours de laquelle, l’évolution de l’expertise  a été communiqué aux uns et aux autres.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, de son côté, arbore : «Affaire charbon fin : l’évolution de l’expertise partagée avec les parties».

Le confrère rappelle que les audiences de l’affaire dite de charbon fin ont connu un blocage depuis quelques mois, parce que le défense, IAM Gold Essakane, avait demandé une expertise, car selon elle, la première n’en était pas une.

Pour sa part, Le Quotidien, un autre journal privé, reprend à sa Une, les propos de l’expert en métallurgie dans l’affaire, Joël Ilboudo qui déclare que «les 2000 échantillons prélevés seront envoyés à Caen pour être analysés».

Le même quotidien informe que les préparatifs de la fête de l’indépendance, prévue pour le 11 décembre prochain, vont bon train, mentionnant que des autorités étaient dans la localité, mardi dernier.

A ce sujet Le Quotidien cite Eric Bougouma, ministre des Infrastructures qui dit : «Banfora se métamorphose pour le bonheur des populations».

Un  titre semblable se trouve à la une du doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, l’Observateur Paalga.

Selon le journal, une délégation gouvernementale conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la cohésion sociale, Simeon Sawadogo est allée mardi 1er décembre 2020 à Banfora, s’imprégner de l’évolution des travaux réalisés dans le cadre de la célébration du 11-Décembre dans la région des Cascades.

Le quotidien privé indique que selon le directeur général de l’Agence des travaux d’infrastructures, Mathias Lompo, le taux d’exécution moyen à la date du 1er décembre est de 92% et que la majorité des travaux des voiries sont terminés.

Pendant ce temps, Sidwaya parle de «l’optimisme des habitants de Banfora», indiquant qu’«à une dizaine de jours de la célébration de la fête nationale à Banfora, chef-lieu de la région des Cascades, organisateurs et habitants de la ville-hôte expriment leur optimisme quant à un bon déroulement des festivités».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 3 DECEMBRE 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 3 DECEMBRE 2020

 

LONDRES – Le Royaume-Uni et la Russie ont annoncé mercredi qu’ils comptaient commencer à vacciner leurs populations contre le Covid-19 dès la semaine prochaine, grâce au déploiement des vaccins Pfizer/BioNTech et Spoutnik V.

 

– La pandémie a fait près d’1,5 million de morts, dont l’ancien président français (1974-1981) Valéry Giscard d’Estaing, décédé mercredi à l’âge de 94 ans des suites du Covid-19, a annoncé sa famille.

 

– Aux Etats-Unis, le nombre de personnes infectées par le coronavirus et hospitalisées a dépassé les 100.000 pour la première fois, a annoncé mercredi le Covid Tracking Project. Plus de 2.700 nouveaux décès de Covid-19 ont été enregistrés mercredi, un niveau quotidien pas connu depuis avril, selon l’université Johns Hopkins.

 

GENEVE – « L’humanité fait la guerre à la nature, c’est suicidaire », a dénoncé le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, alors que 2020 s’annonce comme l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées, selon l’ONU.

 

SANTIAGO DU CHILI – Plus de 47,7 millions de personnes ont souffert de la faim en 2019 en Amérique latine, soit 7,4% des 620 millions d’habitants, un constat qui devrait s’aggraver cette année en raison des conséquences de la pandémie de coronavirus, selon la FAO.

 

HONG KONG – Joshua Wong, l’une des figures les plus connues de la contestation à Hong Kong, et deux autres célèbres militants ont été condamnés mercredi à des peines d’emprisonnement pour leur rôle dans les manifestations de l’an passé.

 

ADDIS ABEBA – Le gouvernement éthiopien a accordé aux Nations unies un accès humanitaire « sans restriction » à la région du Tigré, à l’issue de quatre semaines de conflit armé et de demandes répétées pour y acheminer de l’aide.

 

WASHINGTON – « Nous essayons de faire quatre ans de plus. Sinon, je vous reverrai dans quatre ans », a déclaré mardi soir le président américain sortant Donald Trump, évoquant désormais ouvertement la possibilité d’être de nouveau candidat à la présidence en 2024.

 

WASHINGTON – L’armée américaine poursuit son retrait d’Afghanistan, où le président Donald Trump ne souhaite laisser que 2.500 soldats à la mi-janvier, a indiqué mercredi le plus haut gradé du Pentagone.

 

JERUSALEM – Six mois après sa formation, le gouvernement d’union en Israël a fait un premier pas mercredi vers sa chute, lors d’un vote préliminaire des élus appelant à la dissolution du Parlement et la convocation de nouvelles élections.

 

RAMALLAH (Territoires palestiniens) – Israël a transféré l’équivalent de plus d’un milliard de dollars américains dus à l’Autorité palestinienne, a indiqué mercredi un haut responsable palestinien, quelques semaines après la reprise de la coordination entre les deux parties.

 

BERLIN – Le chauffard de 51 ans qui a tué cinq personnes, dont un bébé, durant une course folle en voiture dans la ville allemande de Trèves a été placé mercredi en détention provisoire, a indiqué le parquet, alors que le placement en soins psychiatriques de cet homme avait été un temps envisagé.

 

TUNIS – Les autorités en Algérie ont bloqué mercredi plusieurs sites d’information, confirmant le verrouillage du paysage médiatique indépendant, en ligne notamment, et l’offensive contre la liberté de la presse et d’expression.

 

TUNIS – Le chef du gouvernement tunisien a appelé les forces de sécurité à intervenir « immédiatement » pour repousser les manifestants qui bloquent les sites de production industrielle, après une série de mobilisations sociales à travers le pays.

 

BANGKOK – La Cour constitutionnelle thaïlandaise a jugé mercredi que le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha n’était pas coupable de conflit d’intérêt et pouvait donc rester au pouvoir, une décision qui attise les tensions, des milliers de manifestants pro-démocratie descendant de nouveau dans la rue pour réclamer sa démission.

 

BUDAPEST – Un proche de Viktor Orban surpris dans une soirée libertine gay bruxelloise en plein confinement: la révélation a fait l’effet d’une bombe en Hongrie, où l’opposition et la presse dénoncent l’hypocrisie d’un pouvoir qui cible les LGBT.

 

TRIPOLI – Quelque 20.000 « forces étrangères et/ou mercenaires » sont toujours en Libye en dépit de l’accord de cessez-le-feu signé en octobre, a déploré mercredi l’émissaire de l’ONU par intérim, qui a assuré que ces étrangers « déversent des armes » en Libye, « un pays qui n’a pas besoin davantage d’armes ».

 

ABIDJAN – Human Rights Watch (HRW) a appelé mercredi le gouvernement ivoirien à « enquêter de toute urgence sur les meurtres de plus de 50 personnes lors des violences politiques et intercommunautaires » qui ont accompagné l’élection présidentielle d’octobre, dans un communiqué.

 

SINGAPOUR – De la viande artificielle de poulet va pouvoir être proposée prochainement dans des restaurants de Singapour après un feu vert des autorités locales, « une première mondiale » selon la start-up américaine à l’origine du projet.

 

PEKIN – La sonde chinoise Chang’e 5 a percé mercredi la surface de la Lune après s’y être posée en douceur, lors de la première tentative de ramener des échantillons lunaires depuis 40 ans, lors d’une mission très délicate techniquement, dont le succès constituerait une nouvelle réussite spatiale pour la Chine après l’alunissage réussi en 2019 d’un engin sur la face cachée de l’astre lunaire.

(afp)

 

Ouagadougou : L’association ADIHDI s’investit dans la santé sexuelle et reproductive à travers ‘’Songré’’

Paul Nikièma (à gauche) et Ousmane Sorgho sont confiants quant à la réussite de Songré.

Ouagadougou : L’association ADIHDI s’investit dans la santé sexuelle et reproductive à travers ‘’Songré’’

 Ouagadougou, (AIB)-L’Association pour le Développement Intégral, Humain et Durable dans l’Intégrité (ADIHDI) a lancé le samedi 28 novembre 2020 à Saaba, le projet ‘’Songré’’, en vue de promouvoir une santé sexuelle et reproductive responsable au sein des populations.

Les grossesses indésirées en milieu scolaire continuent de compromettre l’avenir de nombreux élèves dans la commune rurale de Saaba. A cela, s’ajoutent les grossesses à risque et les grossesses rapprochées qui mettent en danger la santé des mères et des bébés. Dans l’optique de contribuer à renverser la donne, l’Association pour le Développement Intégral, Humain et Durable dans l’Intégrité (ADIHDI) a lancé le projet ‘’Songré’’.

C’était le samedi 28 novembre 2020, en présence des autorités administratives et coutumières de Saaba. Financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’ONG ACRA à travers ADIHDI, ‘’Songré’’ va se dérouler sur douze mois.

Les décideurs de Saaba ont promis de soutenir le projet.

Selon le coordonnateur des activités de l’ADIHDI, Housséni Ibaré, le projet vise à rehausser le faible taux de planification familiale et à améliorer l’accès des jeunes, en particulier les élèves, aux services de santé sexuelle et reproductive.

Pour ce faire, d’après M. Ibaré, des activités de sensibilisation et de plaidoyer seront menées dans plusieurs villages de Saaba, auprès des élèves, des femmes, des chefs de famille et des responsables coutumiers.

Le représentant de sa Majesté Naaba Koanga de Saaba.

Charité bien ordonnée commençant par soi, ADIHDI va renforcer la sensibilisation au niveau de son siège qui accueille des jeunes pour diverses activités.

Pour le président de l’association, Paul Nikièma, le projet ‘’Songré’’ se veut une petite touche au développement de la commune de Saaba et de tout le Burkina Faso. Il a longuement remercié l’ONG ACRA pour l’accompagnement.

Toutefois, M. Nikièma a relevé la difficulté de pouvoir réunir les pères de familles en vue de passer les messages. Il a assuré que la réflexion se poursuit pour pouvoir convaincre ces décideurs.

Le représentant de l’ONG ACRA Ousmane Sorgho a félicité l’association ADIHDI pour son perpétuel combat en faveur du bien-être des communautés.

M. Sorgho a relevé que la rapide croissance de la population burkinabè ne suit pas le même rythme que ses ressources. Il a donc souhaité qu’à la fin du projet, il y ait un changement de comportement et zéro grossesse dans les écoles.

Enfin, Ousmane Sorgho a exhorté les forces vives de la localité, à accompagner l’association car selon lui, le phénomène des pères et des mères précoces est très inquiétant.

Son appel a été répercuté par le chef de service de l’Action sociale de Saaba Idrissa Kongombo. Ce dernier plaide pour un amoindrissement des refus de grossesses et de paternité et des difficultés liées à l’octroi des pensions alimentaires.

le chef de service de l’Action sociale de Saaba Idrissa Kongombo.

Le représentant le Médecin Chef du district sanitaire de Bogodogo, Jean Dabika, a félicité ADIHDI. Il a précisé que leurs services sont disponibles pour accompagner ADIHDI pour la réussite du projet dans sa mise en œuvre.

En rappel, l’Association pour le développement intégral, humain et durable dans l’intégrité (ADIHDI), créée en 2014, intervient dans l’autonomisation des femmes et l’accompagnement d’enfants par la prise en charge de leurs frais de scolarité et de santé à travers la mutuelle sociale de Saaba. Elle est active dans les communes rurales de Saaba et de Komki-Ipala.

Agence d’information du Burkina

Fabrice ZOUNGRANA (Collaborateur)

 

 

 

 

 

 

Législatives 2020: Trois fils de la Léraba élus députés pour la prochaine législature

Burkina-Législatives-Résultats

 

Législatives 2020: Trois fils de la Léraba élus députés pour la prochaine législature

 

Sindou, 2 déc. 2020 (AIB) – En attendant la confirmation par le Conseil constitutionnel, la province de la Léraba s’en sort avec trois fils élus à l’Assemblée nationale, à l’issue des résultats provisoires des élections législatives du 22 novembre dernier, livrés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Ouattara Mamadou, actuel maire de Sindou, élu du MPP

Parmi les trois fils de la Léraba élus lors des élections, deux  sont issus de listes provinciales dont celle du parti Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) et celle du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).Quant au troisième éltu, il l’a été sur la liste nationale du MPP.

Le premier élu, Mamadou Ouattara, candidat, tête de liste du MPP aux législatives dans la province est  l’actuel Maire de Sindou, ex Directeur général (DG) de l’Office nationale de la sécurité routière (ONASER) de 2015 à 2019.

Il est ancien Directeur des affaires financières (DAF) du Fonds d’entretien routier du Burkina  (FERB) de 2007 à 2010, avant d’être Directeur général  du FERB de 2010 à 2015.

M. Ouattara a été expert en finances locale du Fonds d’investissement pour les collectivités décentralisées (FICOD) de 2005 à 2007, inspecteur du trésor depuis 1999 à la recette générale et à la direction de la dette publique.

Le deuxième élu, son homonyme, Ouattara Mamadou est le conseiller municipal de Dakoro (Léraba), 1er  titulaire sur la liste du CDP dans la province.

Ouattara Mamadou, Juriste, élu du CDP

Il est juriste niveau 3e  cycle université (DESS-Droit des affaires), Avocat conseil.

L’élu du CDP est ancien président de l’Union des jeunes Avocats du Burkina, ancien secrétaire général du barreau du Burkina, ancien secrétaire général de l’association  »Dakoro » pour le développement de Dakoro.

Quant au troisième élu, il se nomme Lassina Ouattara. Natif de la commune de Sindou, il a été positionné 6e   sur la liste nationale du MPP.

Lassina Ouattara, élu sur la liste nationale du MPP

Il a été député à l’Assemblée nationale de 2015 à 2020, Directeur commercial de Africa Motors, concessionnaire depuis 2013.

Cadre commercial à Airtel de 2000 à 2013, il a été aussi cadre d’appui au cabinet du ministre de l’Environnement et de l’Eau de 1995 à 2000.

Agence d’information du Burkina

MK/ak

 

Tchad : Les 30 ans de pouvoir du président Deby ignorés par les radios privées

Tchad-Pouvoir-Anniversaire-Grève

Tchad : Les 30 ans de pouvoir du président Deby ignorés par les radios privées

Ouagadougou, 2 déc. 2020 (AIB) – Le Tchad a célébré mardi, les 30 ans de l’arrivée au pouvoir du maréchal président Idriss Deby Itno dans un contexte de grève d’une quarantaine de radios privées, qui n’ont pas fait écho de l’évènement.

Ce mardi a marqué les 30 ans de pouvoir du maréchal président Idriss Deby Itno arrivé au pouvoir le 1er décembre 1990 par un coup d’Etat militaire contre le président Hissène Habré.

Si le pouvoir de N’Djamena n’a pas officiellement célébré l’évènement, les medias privés n’en ont pas fait cas non plus pour fait de grève.

En effet, une quarantaine de radios privées étaient en grève hier pour protester contre la violation le vendredi dernier, des locaux de trois radios privées à N’Djamena par la police nationale et contre l’interdiction d’accès à la maison des médias du Tchad.

Selon le directeur par intérim de la radio Nada +, Valery Djogmbaye sur VOA Afrique, «le président Deby avait dit en décembre 1990 qu’il n’apportait «ni or, ni argent (au peuple) mais la liberté». Il a donc souhaité que «cela soit traduit dans les faits».

Cependant, Valery Djogmbaye a déploré qu’«à la veille de la journée de la liberté et de la démocratie, on (le pouvoir) nous bombarde avec des gaz lacrymogènes, c’est impensable. Nous ne pouvons pas tolérer ce genre de comportement».

Pour le secrétaire exécutif du réseau des journalistes reporters tchadiens,  Leubnoudji Tah Nathan, les évènements du vendredi, sont une «tentative de musèlement de la presse».

De son côté, la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel a qualifié la décision de la journée sans radio «d’extrémiste» et invité les radios privées à vaquer à leurs activités.

Pour l’opposition Tchadienne, les 30 années de gouvernance  du président Idriss Deby Itno, ont contribué à mettre en péril la démocratie.

«De tripatouillages en modifications, on a vidé la Constitution de sa substance. On a enlevé le Sénat, la décentralisation qui devait être mise en place ne l’a pas été, et finalement le verrou limitant le nombre de mandats a sauté… On a fini par changer la République en instituant une sorte de monarchie», a fustigé le leader de l’opposition Salibou Garba, dont les propos ont été  rapportés par RFI.

Elevé au grade de maréchal de Tchad le 11 août 2020 à l’occasion des 60 ans de l’indépendance du pays, le président Idriss Deby Itno âgé aujourd’hui de 68 ans pourrait se représenter pour un nouveau mandat en avril 2021.

En août dernier, dans un entretien avec RFI, Idris Deby a affirmé qu’il ne sait pas s’il sera candidat en 2021.

«J’appartiens à un parti politique, c’est au parti d’organiser un congrès pour désigner le candidat donc je ne sais pas», a-t-il affirmé avant d’ajouter qu’il n’est pas fatigué pour se reposer.

En début novembre déjà, 83 personnalités issues de l’univers politique, culturel et associatif tchadien ont appelé, à travers une pétition, le président Deby à se représenter.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : RFI, VOA

Photo : RFI

Refus de la corruption  et santé au menu  des  quotidiens  burkinabè

Burkina- Presse-Revue

Refus de la corruption  et santé au menu  des  quotidiens  burkinabè

Ouagadougou 2 déc. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè lus par l’AIB ce mercredi commentent largement les Journées nationales du refus de la corruption (JNRC), sans oublier celle mondiale de lutte contre le VIH/Sida.

«Journées nationales du refus de la corruption : le REN-LAC explore les ressources minières », titre le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, l’Observateur Paalga.

Selon le journal,  la  15e  édition  des Journées nationales du refus de la corruption (JNRC) du Réseau national de lutte  anticorruption (REN-LAC)  se  tiendra du 1er au 10 décembre 2020, au Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA).

Le quotidien privé précise que le lancement officiel des activités placées sous le thème «Transparence et redevabilité de la gestion des ressources minières au Burkina» s’est déroulé hier mardi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse au siège de l’institution

A en croire le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, le pays dispose d’importantes ressources minières, mais malheureusement, leur gestion laisse à désirer.

Il a  expliqué que selon  les résultats de l’enquête parlementaire de 2016 sur le secteur, le manque à gagner pour le budget de l’Etat s’élevait à au moins 551 milliards de FCFA.

«Gestion des ressources minières : le REN-LAC déplore-le manque de mainmise de l’Etat burkinabè», arbore le quotidien privé, Le Pays.

Pour le confrère, les conférences publiques, les débats, les projections de films sont, entre autres, les points saillants  de la 15e édition des traditionnelles  de la JNRC.

Il  soutient que M. Sagado que les données dont le Burkina dispose sur le secteur proviennent généralement des déclarations faites par les sociétés minière pourtant le secteur constitue actuellement la principale source de revenu du pays.

Le SG signale  que la contribution  du secteur minier au niveau des  exportations était 71% en 2017 et de 10,43% au Produit intérieur brut (PIB) au Burkina  Faso.

 

« VIH/Sida: Sauvé et condamné par le sang d’une personne infectée», affiche l’Observateur Paalga à sa Une.

De l’avis du journal, un  homme nommé  HI vit avec le VIH/Sida  depuis 27 ans, affirme connaître son statut à l’âge de 11 ans après avoir été contaminé par un oncle.

Le quotidien  privé souligne que le jeune homme qui vit en couple et père de 3 enfants  n’en veut pas pour autant son oncle qui, au moment des faits, ne connaissait pas sa sérologie.

Pour sa part, Le journal Le Pays écrit  à sa une : «Pandémie du Sida : Les statistiques mondiales sur le VIH».

Le journal public  Sidwaya mentionne : «lutte contre le VIH/Sida : Mobilisation pour mettre fin à la pandémie ».

Pour le quotidien d’Etat, le secrétariat permanent  du conseil national  de lutte contre le Sida (SPCNLS) a commémoré hier mardi 1er décembre 2020 à Boulsa, dans la province du Namentenga, la journée mondiale de lutte contre le Sida.

Le journal note qu’à la commémoration de l’évènement   à Boulsa, le SPCNLS et ses partenaires ont plaidé pour une meilleure implication des communautés dans la lutte afin de mettre à la pandémie au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

Les Palestiniens reçoivent un milliard de dollars perçus en leur nom par Israël

PALESTINIENS-ISRAËL-ÉCONOMIE-BUDGET-CONFLIT

 

RAMALLAH (Territoires palestiniens) – Au seuil de la banqueroute, l’Autorité palestinienne a reçu mercredi l’équivalent de plus d’un milliard de dollars perçus en son nom par Israël, premier gage tangible de la reprise de la coordination entre les deux parties.

 

« Le gouvernement israélien transfère tout ce qui est financièrement dû à l’Autorité palestinienne, soit 3,768 milliards de shekels » (1,15 milliard de dollars, 950 millions d’euros), a écrit mercredi sur Twitter le ministre palestinien des Affaires civiles.

 

Hussein Al-Cheikh fait ainsi référence aux taxes, notamment douanières, que perçoit l’Etat hébreu pour le compte de l’Autorité palestinienne et dont le transfert avait été gelé depuis l’arrêt de la coordination israélo-palestinienne en mai.

 

Le président palestinien Mahmoud Abbas avait justifié en mai l’arrêt de la coordination sécuritaire pour protester contre le projet israélien, aujourd’hui suspendu, d’annexion de pans de la Cisjordanie, territoire occupé par l’armée israélienne depuis 1967.

 

En début de semaine, un responsable israélien avait indiqué à l’AFP que « le cabinet de sécurité avait approuvé le transfert de l’argent à l’Autorité palestinienne », sans en préciser le montant.

 

Lundi, le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, avait souligné que les Palestiniens avaient « droit » à cet argent, qui devrait apporter une bouffée d’oxygène à l’économie palestinienne en proie à une grave crise budgétaire.

 

Les fonctionnaires « prendront tout ce qui leur est dû. Ils ont été patients pendant des mois et ce n’est qu’une question d’un peu plus de temps pour que tout soit clair », avait déclaré M. Shtayyeh.

 

Privée des transferts de taxes, l’Autorité palestinienne avait dû amputer le salaire de ses fonctionnaires, et ce à une période où l’économie palestinienne tourne au ralenti en raison de la pandémie de nouveau coronavirus.

 

– Le dilemme des prisonniers –

Selon un rapport de la Banque mondiale diffusé la semaine dernière, l’économie palestinienne est confrontée à une « triple crise » avec la pandémie de Covid-19, un « important ralentissement économique », et une « impasse » avec Israël sur les transferts des taxes.

 

Ces transferts, qui représentent l’équivalent de 35% des recettes fiscales prévues en 2020 pour l’Autorité palestinienne, ne devraient toutefois pas permettre d’équilibrer le budget annuel palestinien, selon les calculs de la Banque mondiale.

 

Si l’Etat hébreu a transféré les taxes perçues ces derniers mois au nom de l’Autorité palestinienne, il continue toutefois à déduire de ces montants des sommes allouées aux prisonniers palestiniens.

 

L’Autorité palestinienne verse chaque mois une pension à des prisonniers ou leurs familles, une politique controversée qui encourage selon ses détracteurs à commettre des actes de violence contre les forces israéliennes, notamment en Cisjordanie occupée.

 

Or depuis février 2019, Israël retient une partie des taxes dues à l’Autorité palestinienne correspondant selon l’Etat hébreu aux allocations versées aux Palestiniens emprisonnés pour des attaques anti-israéliennes ou à leurs familles s’ils ont été tués.

 

La semaine dernière, le président du Club des prisonniers palestiniens Qadoura Fares a indiqué que l’Autorité palestinienne faisait l’objet de « pressions » internationales et israéliennes pour arrêter le versement d’argent aux prisonniers et à leurs familles.

 

Selon M. Fares, le président Abbas a récemment décidé d’employer plus de 7.000 prisonniers libérés au sein de l’Autorité palestinienne, permettant ainsi de leur attribuer le statut de fonctionnaire et de contourner les restrictions israéliennes.

(afp)

Législatives 2020: Les députés Simboro et Koné rebellotent dans la Kossi

Burkina-Elections-Résultats

Législatives 2020: Les députés Simboro et Koné rebellotent dans la Kossi

Nouna, 2 nov. 2020 (AIB) – A l’issue des élections législatives du 22 novembre passé, Maxime Koné du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et Daouda Simboro du Mouvement pour le Burkina du futur (MBF) sont les deux élus de la province de la Kossi. Les deux  députés avaient déjà siégé lors de la législature qui s’achève (2015-2020). 

En attendant la confirmation par le Conseil constitutionnel, l’on retient que les deux têtes de liste de leurs partis, Maxime Koné (MPP) et Daouada Simboro (MBF), ont été élus avec respectivement,  12 089 voix et  8413.

Maxime Koné

Qui sont les deux élus qui rebellotent dans la Kossi ? Homme politique, Maxime Lomboza Koné est titulaire d’une maitrise en relations internationales et d’un DEA en droit de l’intégration obtenus à l’université Cheick Anta Diop de Dakar (UCAD).

Il est également diplômé du Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris, antenne régionale de Dakar. Il fut directeur de la formation professionnelle au ministère de la Fonction Publique du Burkina Faso, chargé de cours  à l’Ecole nationale d’administration et magistrature (ENAM).

M. Koné a été administrateur chargé de la gouvernance locale au Secrétariat permanent de la politique nationale de bonne gouvernance. Il a été président du conseil régional de la Boucle du Mouhoun, par ailleurs, président de l’Association des régions du Burkina Faso.

Spécialiste des questions sécuritaires, il a participé à l’élaboration de la Politique de sécurité nationale en tant qu’expert membre du conseil scientifique. Cet ancien leader du mouvement étudiant est aujourd’hui le représentant du CEDS (Centre d’études diplomatiques et stratégiques) de Dakar  au Burkina Faso. Maxime Koné a été élu en 2015, sous la bannière du MPP.

Quant à Daouda Simboro, il a conduit en 2020, la liste du MBF dans la Kossi, après avoir été élu député de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) en 2015. Il a même été président du groupe parlementaire UPC jusqu’en 2017, date à laquelle, il crée  avec des camarades, un autre groupe parlementaire appelé Renouveau démocratique (RD).

Daouda SIMBORO

Financier et banquier de formation, il est appelé en novembre 2019 à servir à la Banque agricole du Faso comme directeur général adjoint. Depuis le 1er Juillet 2020, M. Simboro est le directeur général de la même Banque.

Daouda Simboro connait bien l’administration publique que privée. Diplômé de l’Ecole nationale de régies financières (ENAREF), il a servi comme contrôleur puis administrateurs des services financiers à la direction du Budget et des Comptes de Juillet 1994 à Février 2000, date à laquelle, il rejoindra la Banque commerciale du Burkina (BCB) où il occupera plusieurs fonctions.

M. Daouda Simboro est titulaire d’une maîtrise en économie (option planification pour le développement) et un DESS en économie finances et Banque obtenu au Centre Ouest Africain de Formation et d’Etudes Bancaires (COFEB/ BCEAO) à Dakar (Sénégal).

Daouda Konaté/AIB Kossi

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 2 DECEMBRE 2020

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 2 DECEMBRE 2020

 

TREVES (Allemagne) – Une « scène d’horreur »: un homme ivre et souffrant de troubles psychiatriques, a fauché mardi des passants dans une zone piétonne à Trèves, dans le sud-ouest de l’Allemagne, tuant cinq personnes, dont un bébé de 9 mois, avant d’être interpellé.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Les espoirs d’une parade contre le Covid-19 se précisent: la France envisage une campagne de vaccination pour le grand public au printemps et le régulateur européen s’est engagé à examiner des demandes d’autorisation pour deux vaccins dans les semaines à venir.

 

WASHINGTON – Le ministre américain de la Justice Bill Barr a déclaré mardi ne pas avoir constaté « de fraude » suffisante pour invalider la victoire de Joe Biden à la présidentielle, contrairement aux affirmations de Donald Trump.

 

WILMINGTON (Etats-Unis) – Joe Biden a promis mardi d’aider tous les Américains à se remettre de la crise économique, que sa future secrétaire au Trésor a qualifié de « tragédie américaine ».

 

WASHINGTON – Les professionnels du secteur de la santé et les résidents des maisons de retraite devraient être prioritaires pour la vaccination contre le Covid-19 aux Etats-Unis, a recommandé mardi un comité consultatif.

 

LONDRES – Le Premier ministre britannique Boris Johnson a réussi à faire adopter mardi au Parlement de sévères restrictions contre le nouveau coronavirus après le confinement en Angleterre, malgré une rébellion de députés de son camp conservateur, inquiets de leur impact.

 

LONDRES – A moins d’un mois de la fin du processus de leur rupture, Londres et Bruxelles abattent leurs dernières cartes pour arriver à un accord post-Brexit et échapper ainsi à un « no deal » dévastateur, créant des tensions au sein des 27 Etats membres de l’UE sur les concessions à accorder.

 

LATCHIN (Azerbaïdjan) – Les soldats azerbaïdjanais ont levé pour la première fois depuis presque 30 ans mardi leur drapeau à Latchin, dernier des trois districts rétrocédés par l’Arménie en vertu du cessez-le-feu ayant mis fin à six semaines de combats au Nagorny Karabakh.

 

JERUSALEM – Le partenaire du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le gouvernement d’union israélien, Benny Gantz, a annoncé mardi soir son intention de voter dès mercredi en faveur d’une motion de l’opposition demandant la dissolution du Parlement et la tenue de nouvelles élections.

 

KANO (Nigeria) – Le groupe jihadiste Boko Haram a revendiqué mardi la tuerie de samedi contre des travailleurs agricoles dans le nord-est du Nigeria, qui a fait 76 morts selon un dernier bilan des autorités.

 

PEKIN – Un grand bond pour le programme spatial chinois: la sonde Chang’e 5 s’est posée « avec succès » mardi sur la Lune, une mission cruciale en vue d’envoyer des astronautes sur l’astre lunaire d’ici 2030.

 

ARECIBO (PORTO RICO) – Le célèbre radiotélescope d’Arecibo sur l’île américaine de Porto Rico, utilisé par les astronomes du monde entier et qui avait permis de découvrir les premières planètes en orbite autour d’une autre étoile que le Soleil, s’est effondré mardi après 57 ans de service.

 

STOCKHOLM – Les autorités suédoises ont annoncé mardi l’arrestation d’une septuagénaire soupçonnée d’avoir enfermé pendant près de 30 ans son fils, découvert dans leur appartement en banlieue de Stockholm avec, selon plusieurs médias, des plaies infectées, sous-alimenté et ayant perdu presque toutes ses dents.

 

LOS ANGELES – La star canadienne de « Juno » et d' »Inception », jusqu’alors connu sous le nom d’Ellen Page, a annoncé mardi être transgenre et s’appeler désormais Elliot Page.

 

PARIS – « Je coule »: onze heures après avoir envoyé ce message, le skipper Kevin Escoffier a été sauvé dans la nuit de lundi à mardi par un autre concurrent du Vendée Globe, Jean Le Cam, dans une mer démontée au large du cap de Bonne-Espérance.

 

WASHINGTON – Nestlé et Cargill ont demandé mardi à la Cour suprême des Etats-Unis de mettre un terme à des poursuites qui les visent pour complicité de travail forcé d’enfants dans des plantations de cacao en Côte d’Ivoire.

 

LA HAYE – La justice néerlandaise a entendu mardi la requête d’un collectif d’ONG environnementales qui tente de contraindre Shell à réduire ses émissions de CO2, accusant le géant pétrolier de ne pas faire assez pour s’aligner sur l’Accord de Paris.

 

BUENOS AIRES – L’Argentine a rouvert mardi le débat très polarisé sur la légalisation de l’avortement et pourrait rejoindre le cercle très restreint des pays sud-américains où l’IVG est autorisé.

 

PARIS – La chanteuse française Anne Sylvestre, aux oeuvres féministes souvent restées dans l’ombre du succès de ses délicieuses « fabulettes » pour enfants, est décédée lundi à 86 ans, « des suites d’un AVC », a annoncé mardi son attaché de presse historique.

 

BERLIN – La police allemande enquête sur la disparition d’une imposante sculpture en bois d’un pénis, une attraction locale trônant depuis des années sur un sommet des Alpes. « Nous ne savons pas s’il s’agit ou non d’une infraction pénale », a toutefois commenté un porte-parole. Et pour cause : l’auteur de cette sculpture reste inconnu, tout comme la raison de sa présence sur le sommet.

 

LOS ANGELES – La disparition d’un monolithe –  lui aussi mystérieusement apparu dans le désert américain de l’Utah – semble avoir été élucidée : l’étrange objet de métal, qui a suscté l’intérêt dans le monde entier, a été évacué de nuit, dans une brouette, par quatre hommes, selon des images diffusées sur internet.

(afp)

 

Bobo-Dioulasso : La police municipale met en fourrière une centaine de taxis fonctionnant au gaz butane

Bobo-Dioulasso : La police municipale met en fourrière une centaine de taxis fonctionnant au gaz butane

Ouagadougou, 1er déc. 2020 (AIB) – La police municipale de Bobo-Dioulasso a mis mardi, en fourrière, une centaine de taxis fonctionnant au gaz butane, quatre jours après le tragique accident à Ouagadougou, d’un minibus qui avait en soute, des bouteilles de gaz butane.

La Police municipale de Bobo-Dioulasso a engagé une chasse contre les taximen utilisant les bouteilles de gaz butane comme carburant. Environ une centaine de taxis ont été saisis et mis en fourrière dans la journée du mardi 1er décembre 2020.

Le directeur de la police municipal de Bobo-Dioulasso, Seydou Coulibaly

Selon le directeur de la police municipal de Bobo-Dioulasso, Seydou Coulibaly, cette opération fait suite à l’explosion d’un car de transport en commun la semaine dernière à Ouagadougou.

D’après lui, ces taxis constituent un danger pour la population bobolaise.

«Chaque taxi contient au moins deux bouteilles de gaz butane. Avec l‘utilisation des bouteilles par les taximen, le risque de danger est très élevé. Autant de véhicules autant de risque »,a-t-il indiqué.

« Les acteurs du transport urbain jouent un rôle important dans la société mais lorsque leurs véhicules constituent un danger pour la population, c’est le lieu d’attirer leur attention », a-t-il laissé entendre.

Poursuivant, il a souligné que l’opération vise à sensibiliser les taximen sur les dangers de l’utilisation des bouteilles de gaz.

A côté de la sensibilisation, a fait savoir le commandant Seydou Coulibaly, les taximen paieront  des contraventions.

Par ailleurs, il a invité les conducteurs de taxi à abandonner cette pratique. Car, a-t-il soutenu, la police municipale ne compte pas attendre la survenue d’un drame avant d’agir.

En rappel, le 27 novembre 2020, six passagers ont péri dans l’explosion accidentelle, à la périphérie-ouest de Ouagadougou, d’un minibus qui transportait une vingtaine de personnes et des bouteilles de gaz butane en soute.

Le phénomène des taxis modifiés pour fonctionner avec du gaz-butane pour des raisons économiques, a débuté il y a plusieurs années dans la deuxième ville du Burkina Faso, Bobo-Dioulasso (365km, Ouest), avant de gagner la capitale Ouagadougou.

Malgré les campagnes de sensibilisation et de répression, la pratique s’est banalisée et concernerait même des véhicules de particuliers.

Agence d’information du Burkina

Boudayinga J-M THIENON

Les quotidiens burkinabè continuent de commenter les élections du 22 novembre

Burkina- Presse-Revue

 Les quotidiens burkinabè continuent de commenter les élections du 22 novembre

Ouagadougou,  1er déc. 2020 (AIB)- Les  quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce mardi continuent de commenter l’actualité relative aux élections couplées (présidentielle et législatives) du 22 novembre 2020 au Burkina Faso.

«Elections du 22 novembre 2020 : Le CDP ne fera pas de recours pour la présidentielle», titre le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, l’Observateur Paalga.

Selon le journal, la direction nationale du  Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) s’est prononcée hier lundi à Ouagadougou, sur les élections tenues le 22 novembre passé au Burkina Faso.

Le confrère  précise que pour l’occasion, l’ex-parti au pouvoir a dénoncé des insuffisances, des irrégularités et de multiples dysfonctionnements «comme jamais depuis 1991» en matière d’organisation des  échéances électorales.

D’après le quotidien  privé, le CDP affirme que cette situation aurait conféré au scrutin  un «piteux»  niveau d’organisation et que malgré ces manquements constatés dans le processus électoral, le parti ne formulerait pas de recours pour l’instant, concernant l’élection présidentielle.

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays mentionne à sa manchette : «Résultats de la présidentielle : En l’absence de l’unanimité des candidats de l’Opposition, le CDP renonce à son recours».

De l’avis du journal, l’ex-parti au pouvoir a, au cours de la conférence de presse, tenue hier lundi, dans la soirée à son siège, à informer l’opinion publique sur les difficultés qui ont émaillé le double scrutin du 22 novembre 2020.

A en croire, Le Pays, le CDP a  laissé entendre lors de la rencontre  avec les hommes de médias, que les recours contre les résultats de la présidentielle ont été abandonnés, à cause de  l’absence de consensus des candidats de l’Opposition.

Quant au quotidien d’Etat Sidwaya, il affiche à sa  Une : «Législatives dans la Comoé : Des partis politiques contestent l’élection de Aboubacar Héma».

Le journal  explique qu’un regroupement de candidats aux élections législatives du 22 novembre 2020 dans la Comoé, issus  des partis politiques ont contesté les résultats proclamés le vendredi  27 novembre à Banfora.

 

A l’écouter, il s’agit, entre autres, de l’Alliance travailliste pour le développement (ATD), du Parti pour le développement et le changement (PDC), du Mouvement pour le Burkina du futur (MBF), du Congrès pour la démocratie et  le progrès (CDP), de l’Union pour le progrès  et le changement (UPC).

Sidwaya note que ces formations politiques  ont déploré des cas de «fraudes, d’«intimation», de «corruption électorale» et d’«irrégularités» dans plusieurs communes de la province particulièrement à Banfora et à Soubakaniédougou.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 1ER DECEMBRE 2020

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 1ER DECEMBRE 2020

 

WASHINGTON – Le laboratoire américain Moderna devait déposer lundi des demandes d’autorisations de son vaccin contre le Covid-19 aux Etats-Unis et en Europe, faisant espérer de premières vaccinations possibles dès le mois de décembre face à une pandémie toujours en pleine expansion.

 

GENEVE (Suisse) – L’ONU a lancé mardi un appel humanitaire record de 35 milliards de dollars (29 milliards d’euros) pour 2021, la pandémie ayant plongé des centaines de millions de personnes dans la pauvreté et des famines se profilant.

 

LATCHIN (Azerbaïdjan) – Les forces azerbaïdjanaises ont annoncé leur entrée mardi dans le district de Latchin, troisième et dernier district rétrocédé par l’Arménie, près du Nagorny Karabakh, conformément à l’accord de fin des hostilités signé le 9 novembre sous patronage russe.

 

PARIS – Le gouvernement français manoeuvrait lundi pour sortir de la crise politique après les manifestations contre une loi sur la sécurité, coincé entre protestataires de gauche et son électorat de droite, important pour une éventuelle réélection d’Emmanuel Macron.

 

ADDIS ABEBA – Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a prévenu lundi les dirigeants de la région dissidente du Tigré, en fuite après la prise de leur capitale Mekele, qu’ils étaient dans la ligne de mire de l’armée, mais leur chef a assuré qu’ils poursuivraient le combat en vue de leur indépendance.

 

ALGER – Le parquet algérien a requis lundi une lourde peine de trois ans d’emprisonnement à l’encontre de l’opposant politique Karim Tabbou, une figure centrale du mouvement de contestation « Hirak » né en février 2019, a annoncé l’un de ses avocats, alors que le verdict sera prononcé le 7 décembre.

 

KANO (Nigeria) – Les évacuations massives des camps de personnes déplacées par le conflit contre Boko Haram dans le nord-est du Nigeria se poursuivent malgré la tuerie qui a fait des dizaines de morts, les autorités encourageant le retour à la terre face aux risques de crise alimentaire.

 

SAINTES (Charente-Maritime) – Le procès de l’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec, accusé de viols et de diverses agressions sexuelles sur quatre victimes mineures au moment des faits, a repris lundi en France, premier volet judiciaire d’une affaire de pédophilie « hors normes ».

 

LONDRES – Avec moins d’un mois devant lui pour arriver à un accord post-Brexit avec les Européens et aucune garantie de succès, le gouvernement britannique a pressé mardi les entreprises de hâter les préparatifs aux changements majeurs qui surviendront dans tous les cas.

 

PARIS – L’ancien chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy a dénoncé lundi des « infamies » au cours de son procès pour corruption, sans précédent sous la Ve Répubique en place depuis plus de 60 ans.

 

LONDRES – La pollution de l’air dans la capitale britannique a-t-elle causé la mort d’une fillette? Sept ans après le décès d’Ela, la justice a commencé lundi à étudier les circonstances de la mort de cette petite fille de neuf ans, une affaire qui pourrait créer un précédent.

 

STRASBOURG (Bas-Rhin) – Dans une affaire également sans précédent, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a annoncé lundi la poursuite de l’exament « prioritaire » d’une requête présentée par six jeunes Portugais qui accusent 33 Etats européens de faillir à leurs engagements sur la lutte contre le réchauffement climatique.

 

LA HAYE (Pays-Bas) – La justice néerlandaise entend mardi la requête d’un collectif d’ONG environnementales qui tente de contraindre Shell à réduire ses émissions de CO2, accusant le géant pétrolier de ne pas faire assez pour s’aligner sur l’Accord de Paris.

 

LONDRES – Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunis par visioconférence lundi pour tenter d’arrêter une position commune sur leurs quotas de production à venir, ont décidé de reporter leur discussion à mardi, où ils retrouveront leurs alliés de l’Opep+, qui intègre la Russie.

 

PARIS – L’écrivain Hervé Le Tellier a remporté lundi le prix Goncourt avec son roman « L’Anomalie », bâti comme un savant jeu de construction et au suspense haletant, qui ne pouvait mieux tomber dans une ère troublée par le Covid, qui a privé les jurés de leur traditionnelle annonce au restaurant Drouant à Paris.

 

SIEM REAP (Cambodge) – Après des années de maltraitance dans un zoo au Pakistan, l’éléphant « le plus solitaire au monde » est arrivé lundi au Cambodge, où il a été accueilli par la célèbre chanteuse américaine Cher qui avait fait campagne pour son transfert, avant de rejoindre 600 de ses congénères dans une réserve du pays d’Asie du Sud-est.

 

LONDRES – Le britannique Arcadia, empire du sulfureux homme d’affaires Philip Green et propriétaire de l’enseigne de vêtements Topshop, se rapproche un peu plus de la faillite lundi après avoir refusé un prêt d’urgence proposé par le groupe Frasers de l’homme d’affaires Mike Ashley.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – La société américaine S&P Global qui gère les célèbres indices boursiers S&P 500 et Dow Jones, a sorti un gros chèque lundi pour s’offrir le groupe IHS Markit, connu pour publier des indices d’activités économiques très suivis par les marchés et les décideurs, un mariage qui valorise IHS à 44 milliards de dollars

(afp)

Komondjari : Djingri Traoré et Kourouboundou Lompo élus députés

Djingri Traoré

Komondjari : Djingri Traoré et Kourouboundou Lompo élus députés

 Gayéri, 30 novemebre 2020(AIB)-Après la législature écourtée de 2012 Djingri Traoré a été élu sous la bannière du Mouvent Agir Ensemble dans la Komondjari. Kourouboundou Lompo du MPP quant à lui, entame son cinquième mandat après avoir milité dans trois différents partis.

Djingri Traoré est né en 1966 à Gayéri dans la Komondjari. L’agriculture est sa principale activité. Outre cela, M. Traoré mène l’élevage et le commerce. Djingri Traoré est entré dans la politique au temps de l’Organisation pour la Démocratie et le Progrès/ Mouvement du Travail (ODP/MT) et y est resté jusqu’à nos jours.

Ce qui l’a amené à se lancer dans la politique est le sous-développement de sa province la Komondjari, qui selon lui semblait être ignorée ou méconnue des gouvernants.

Selon lui, il n’y a point de développement sans la politique. Sa place devant la jeunesse de la Komondjari qu’il a dirigée pendant plus de vingt (20) ans, lui a valu aussi motif de rentrer dans la politique pour défendre les intérêts de la jeunesse et ceux de toute la population de la Komondjari.

Il fut maire de la commune de Gayéri de 2006-2016 au compte du CDP, élu député du CDP de 2012 jusqu’à l’insurrection populaire d’octobre 2014.

Il a été réélu le 22 novembre 2020 pour le compte du Mouvement Agir Ensemble.

Sa force réside dans la mobilisation des différentes communautés qui composent la province.

Ses supporteurs disent de lui qu’il est un homme humble, accueillant, ouvert et toujours disponible pour tous.

Kourouboundou Lompo est natif de la famille royale de Gayéri. Il est professeur certifié des lycées et collèges de formation.

Il n’avait pas d’ambition politique. Il était membre des syndicats du secondaire à l’époque. Affecté en province, ses parents sont venus le demander de rentrer dans la politique pour défendre l’intérêt de leur province qui était parmi les quinze(15) dernières provinces en matière de développement. L’honorable Lompo est à son 5ème mandat de député. Il fut le tout premier député de la Komondjari.

1er mandat : Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

2e mandat : CNPB (Convention nationale pour le progrès du Burkina.

3è mandat : Conseil national de la Transition (CNT, MPP, 2014-2015)

4è mandat : Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, 2015-2020).

Et 5e mandat : MPP.

Pour ce cinquième mandat qui commence, il a voulu laisser la place aux jeunes mais les anciens ont refusé.

Sa principale force politique est sa générosité, son écoute et sa sagesse. En rappel, au cours de l’année 2019-2020, celui-ci est venu en aide aux populations déplacées des cinq (03) communes de la province par l’octroi de vivres d’une valeur de plus de dix millions (10.000.000) de francs cfa.

Agence d’information du Burkina

Lamoudi Nativité YONLI (Collaborateur).

Covid-19 : L’Union européenne a soutenu le Burkina Faso avec 113 millions d’Euros (officiel)

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Covid-19 : L’Union européenne a soutenu le Burkina Faso avec 113 millions d’Euros (officiel)

Ouagadougou, 30 nov. 2020 (AIB)-Dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus (Covid-19), l’Union européenne a soutenu le Burkina Faso à hauteur de 113 millions d’euros, a indiqué lundi le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry.

Contre la covid-19, «l’Union européenne a anticipé sur les décaissements en faveur de notre pays, qui sont montés de l’ordre de 113 millions d’euros (environ 74 milliards 372 millions 219 mille 555 FCFA)», a indiqué lundi le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry qui estime l’apport «important».

Le ministre Barry s’exprimait au terme d’un sommet virtuel de haut niveau entre les chefs d’Etats du G5 Sahel et l’Union européenne auquel a pris part depuis Ouagadougou, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Le sommet de ce lundi a fait le point de trois engagements pris par l’Union européenne envers les chefs d’Etats du G5 Sahel lors d’un précédent sommet virtuel tenu le 28 avril dernier.

L’un des engagements pris par l’Union européenne en avril dernier, était justement de venir en aide aux pays du G5 Sahel frappés par la maladie à coronavirus (covid-19).

Le second engagement de l’Union européenne était d’appuyer les Etats du Sahel avec «près de 200 millions d’Euros (environ 131 milliards 632 millions 247 mille FCFA)», pour leur permettre de faire face à leurs situations «sécuritaire et alimentaire», a indiqué le ministre Barry.

Alpha Barry a noté que «l’Union Européenne totalise à ce jour, 254 millions d’euros (environ 167 milliards 172 millions 953 mille 690 FCFA) de décaissements en faveur de la force conjointe du G5 Sahel».

Le ministre Barry a indiqué que «sur le plan sécuritaire», les Etats du G5 Sahel ont «noté une montée en puissance de la force conjointe du G5 Sahel qui est fortement appuyée par l’Union européenne».

Le troisième engagement évoqué par le ministre Barry est la décision de l’Union européenne d’appuyer les pays du G5 Sahel pour une annulation de la dette de l’Afrique au regard du contexte de la covid-19.

Au cours du sommet de ce lundi, «le président du Conseil européen Charles Michel a fait le point de ses démarches auprès des autres partenaires notamment le FMI (Fonds monétaire international) et les bilatéraux pour l’annulation de la dette», a affirmé le ministre Barry.

Ses démarches ont abouti à «l’allègement de la dette», selon Alpha Barry qui a précisé que «la réflexion continue pour voir les mécanismes (à) proposer de sorte que l’annulation (voulue) s’accompagne d’un développement de nos pays».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

Photo : SIG Burkina

 

 

Législatives : Le retour de Bongnessan Arsène Yé fait jaser dans les Balé

Eddie Komboïgo (en blanc) et Arsène Yé (à droite).

Législatives : Le retour de Bongnessan Arsène Yé fait jaser dans les Balé

Boromo ,29 novembre 2020 (AIB)-L’élection surprise de Bongnessan Arsène Yé aux dernières législatives, est au cœur de tous les débats dans les Balé. Il y a ceux qui pensent que l’ex président du Parlement devrait y retourner pour partager son expérience et ceux qui estiment qu’il doit céder la place à son jeune suppléant.

Les populations des Balé ont suivi de très près les résultats des élections législatives, proclamés le samedi 28 novembre 2020.

La surprise est venue du siège obtenu par le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) avec Bongnessan Arsène Yé comme tête de liste.

En effet, le CDP avec 4 331 voix, a remporté le deuxième siège de justesse, derrière le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, 21.640 voix) avec le ministre en charge de l’Economie Lassané Kaboré.

L’autre surprise vient de la déroute de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, 3 000 voix) qui avait remporté les législatives de 2012 et de 2015.

«Nous avons nous-mêmes été très surpris. On voyait plus ce siège pour notre jeune frère Alidou Sanfo de l’UPC. Lui et ses partisans étaient plus visibles que nous. Je n’en crois toujours pas. D’ailleurs nous sommes allés le saluer et l’encourager pour ses efforts même si les résultats ne sont pas ceux qu’il espérait», nous a confié un leader du CDP.

Désormais la question qui est sur toutes les lèvres est de savoir si Bongnessan va-t-il siéger au Parlement ?

Le sujet semble intéresser les jeunes qui espèrent le voir passer la main à son suppléant Semana Ganou, ex maire de la commune de Siby.

Les nostalgiques qui pensent que son expérience servira mieux au débat parlementaire, au vue de son parcours politique ayant fait de lui président de l’Assemblée nationale (1992-1997) et plusieurs fois ministre sous le régime de l’ex Président Blaise Compaoré jusqu’à sa chute en octobre 2014.

D’autres Baléens pensent que le ministre Lassané Kaboré devrait aussi passer la main à son jeune suppléant.

Agence d’information du Burkina

Obkiri MIEN/AIB Balé

Photo Facebook: Archive/lefaso.net

Yagha : une personnes tuée, deux autres blessées et un imam enlevé

 Yagha : une personnes tuée, deux autres blessées et un imam enlevé

 Dori, (AIB)-Une personnes a été tuée, deux autres blessées et un imam enlevé le samedi 28 novembre 2020, parce que les populations de Mansila (Yagha, Sahel) ont refusé de se conformer au style vestimentaire imposé par des hommes armés, sous peine de sanctions.

Cela fait quelques jours déjà que des Hommes armés non identifiés (HANI) ont instauré une loi selon laquelle, une femme qui ne sort pas en noire et un homme qui ne porte pas un pantalon court, sont purement et simplement sanctionnés par dix coups de fouets.

Cela se passe à Mansila, une localité située à une quarantaine de km, au Sud de Sebba, chef-lieu de la province du Yagha, région du Sahel.

Selon des sources locales, le jeudi 26 novembre dernier, ces hommes armés ont encerclé tout le village et ont appliqué leur loi, faisant beaucoup de blessés.

Le samedi 28 novembre 2020, ils ont encore surpris les gens dont une victime de la bastonnade du 26 novembre et ont commencé à les frapper.

Celle-ci a fui et s’est retrouvée dans la concession de son père. Malgré tout, les HANI se sont introduits dans la cour pour lui infliger des coups de fouet.

Mécontente, la population s’est levée comme un seul homme, munie de machettes et de gourdins et a riposté.

Au nombre de 4 personnes, les hommes armés se voyant inférieurs, ont pris la clé des champs.

Une heure après, plus tard, ils sont revenus de leur base située à moins de 10 km de Mansila avec du renfort et se sont mis à tirer sur la population.

La même population voulant de nouveau riposter sans armes, a été obligée de se replier vers les concessions voisines.

Malheureusement, les tirs des assaillants ont fait une victime et blessé deux personnes.

En retournant à leur base, les HANI ont kidnappé l’imam de la grande mosquée de Mansila.

Les deux blessés ont été admis au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Sebba dans la soirée du samedi 28 novembre.

Le lendemain dimanche 29 novembre, ils ont été évacués au Centre hospitalier régional (CHR) de Dori pour des soins plus avancés.

Aux dernières nouvelles, l’imam en captivité a pu entrer en contact avec sa famille le dimanche 29 novembre pour leur dire qu’il va bien.

Agence d’information du Burkina

 

 

Zondoma : Le DG de la SONAGESS et le fils du chef de Gourcy élus députés

Député Bélem Hamadé MPP

Zondoma : Le DG de la SONAGESS et le fils du chef de Gourcy élus députés

Gourcy, 30 nov. 2020(AIB)- Le Directeur de la SONAGESS El Hadj Hamadé Bélem (MPP) et le fils du chef de Gourcy Pascal Yamwaya Ouédraogo (CDP), sont les deux vainqueurs des législatives dans le Zondoma…

 29 partis politiques étaient en lice dans la province du Zondoma pour les deux sièges de député à l’hémicycle. A l’arrivée, les résultats provisoires placent le MPP en tête avec 14 308 contre 5 846 voix pour le CDP ; ce qui donne droit à un siège pour chacun des deux partis.

Pour le MPP, C’est El Hadj Hamadé Bélem que les électeurs ont plébiscité. Inspecteur du trésor de son Etat, l’élu est actuellement Directeur Général de la Société nationale Gestion des Stocks de Sécurité alimentaire (SONAGES).

Natif de la commune de Tougo il a également occupé par le passé, les postes de chancelier dans les ambassades du Burkina Faso à Moscou et en Arabie Saoudite.

Le nouvel élu compte se base sur le programme de son parti pour apporter une touche particulière dans le développement du Zondoma.

Le deuxième siège à l’Assemblée Nationale revient à Pascal Yamwaya Ouédraogo du CDP.

Pascal Ouédraogo (CDP)

Spécialiste en gestion des projets de développement durable et en gestion de conflits communautaires, le nouvel élu est actuellement le Directeur des relations communautaires à la compagnie minière Endeavour Manning.

Le fils ainé de Naaba Baongo, chef de Gourcy, représentera la province pour le compte du CDP à l’Assemblée nationale avec pour ambition à l’en croire, d’instaurer un nouvel ordre politique.

Le jeune député veut rompre avec les vieilles pratiques politiciennes et tendre la main à son collègue députe.

Pascal Yamwaya Ouédraogo souhaite qu’ils œuvrent efficacement à la construction de la province en redynamisant le secteur informel et consolider les acquis engrangés dans le domaine agricole, en suivant les pas de feu Dr Bernard Lédéa Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

Philibert NIKIEMA

Aziz KIEMDE

Les résultats des législatives occupent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Les résultats des législatives occupent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 30 nov. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce lundi commentent largement les résultats des élections législatives du 22 novembre dernier du Burkina Faso.

«Majorité parlementaire facile à trouver», arbore le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, l’Observateur Paalga.

Pour le journal, après les résultats de la présidentielle, ceux provisoires des législatives du 22 novembre denier ont été proclamés  dans la nuit samedi 28 novembre 2020 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le confrère précise que sur les 127 députés qui vont siéger à l’Assemblée nationale, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) obtient 56 sièges, suivi du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), 20 sièges, de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) 12 sièges.

Le quotidien privé signale également que le Nouveau temps pour la démocratie (NTD), un parti de la mouvance présidentielle, se classe troisième à ces législatives 2020 avec 13 députés.

A en croire l’Observateur Paalga, en attendant la confirmation des résultats provisoires par le Conseil constitutionnel, l’on  note que  «Majorité parlementaire  est facile à trouver» à ces scrutins.

Quant au journal Le Pays, il publie «la liste nominative provisoire des 127 députés», soulignant que la liste nominative provisoire de l’ensemble des 127 députés qui composent l’Assemblée nationale pour les cinq prochaines années est connue depuis le samedi 28 novembre 2020.

Le journal public Sidwaya  affiche à sa manchette : «Assemblée nationale : la liste des élus»

D’après le quotidien, 15 partis politiques se sont partagés les 127 sièges à pourvoir au parlement, au terme du processus électoral de novembre 2020 au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

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