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Fête nationale : Les Balé honorés par dix médailles

Yaya Sanou, Haut-commissaire des Balé, : «J'invite mes jeunes frères à suivre mes pas».

Burkina-Indépendance-Commémoration-Distinction

Fête nationale : Les Balé honorés par dix médailles

Boromo, 11 déc. 2020(AIB)-Dix récipiendaires parmi lesquels le Haut-commissaire des Balé Yaya Sanou désormais Commandeur de l’Ordre de l’Etalon,  ont reçu la reconnaissance à Dédougou, de la Nation à l’occasion des festivités régionales marquant les soixante ans d’accession à l’Indépendance du Burkina Faso.

Les neuf autres récipiendaires ont été reconnus dans les Ordres de mérites suivants : un Chevalier de l’Ordre de l’étalon, quatre Officiers de l’Ordre de l’Etalon et quatre médaillés des Collectivités territoriales.

Les récipiendaires ont pour la plupart dédié leurs médailles à leurs collaborateurs et à leurs familles, avant d’exhorter la jeune génération au travail.

Lombo Gnoumou, Directeur provincial des Enseignements post primaire et secondaire des Balé, : «C’est par le travail qu’on aide son pays».

«C’est par le travail qu’on arrive à aider son pays. Cette distinction est une invite à bien faire et je la dédie à ma hiérarchie, à mes collaborateurs, à ma famille et aussi à vous les hommes de médias qui portent les actions de la direction provinciale des Enseignements post primaire et secondaire à la communauté nationale», s’est réjoui Gnoumou Lombo, décoré Officier de l’Ordre de l’Etalon.

Le Haut-Commissaire Yaya Sanou, après avoir dédié sa distinction à sa hiérarchie, à ses collaborateurs et à sa famille, a tenu à inviter ses jeunes frères à suivre ses pas.

Agence d’information du Burkina

Obkiri Mien /AIB-BALÉ

Komondjari: Les élèves du lycée provincial de Gayéri réclament des professeurs

Komondjari: Les élèves du lycée provincial de Gayéri réclament des professeurs

Gayéri, (AIB)-Les élèves du lycée provincial de Gayéri sont allés en grève le jeudi 10 novembre 2020 pour réclamer des professeurs manquants.

Selon les explications du délégué des élèves Issa Mano et du proviseur du lycée Souleymane Hema, le lycée manquait de professeurs d’anglais et de physique- chimie tant au premier cycle qu’au  second cycle depuis la rentrée.

Pour le second cycle, le manque de professeur d’anglais date de la rentrée scolaire 2019-2020 à nos jours.

A entendre le proviseur du lycée, tous les professeurs en question ont été affectés dans son lycée mais refusent de rejoindre leurs postes car n’étant pas encore mandatés (n’ayant pas encore reçu leurs premiers salaires, ndlr).

Un professeur de physique et chimie vient d’arriver après son mandatement.

Aussi l’administration a recruté deux  professeurs vacataires  pour combler le déficit.

Agence d’information du Burkina

Lamoudi Nativité Yonli (Collaborateur)

Attention: photo d’archive et d’illustration

Yako : Des femmes déplacées internes à l’école du vivre ensemble

Les participants, surtout les femmes déplacées internes ont exprimé leur reconnaissance et gratitude à l’endroit de l’AFEMIB et de l’Ambassade de France.

Yako : Des femmes déplacées internes à l’école du vivre ensemble

Yako, (AIB)-L’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) a tenu 8 au 10 décembre 2020 à Yako, un atelier de sensibilisation sur la cohésion sociale, la paix et la tolérance interreligieuse.

Aminata Ouédraogo est une déplacée interne ayant été contrainte de fuir Djibo, dans le Sahel depuis maintenant près de 9 mois, suite aux attaques terroristes.

Elle fait partie de la quinzaine de femmes déplacées internes en plus des autorités administratives, religieuses, coutumières, responsables d’ONG, société civile du Passoré qui ont pu bénéficier de l’atelier de formation de sensibilisation sur la cohésion sociale, la paix et la tolérance interreligieuse, tenu du 8 au 10 décembre 2020, à Yako.

Initié par l’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) avec l’appui financier de l’Ambassade de France, l’atelier avait pour objectif principal  d’identifier les problèmes que peuvent rencontrées ces femmes déplacées internes afin de proposer des pistes de solutions pour la bonne gestion des crises communautaires, et surtout celles liées aux attaques terroristes.

«  Notre contribution c’est de faciliter la cohabitation entre les déplacées internes et les communautés d’accueil. »

Durant trois jours, les participants à l’atelier ont été éclairés sur entre autres, sur les facteurs limitant la cohésion sociale, l’analyse des causes desdits conflits, les menaces sur les droits humains, leurs conséquences ainsi que des solutions pour une paix durable.

Selon la présidente de l’AFEMIB, Lucie Kabré, la commune de Yako et notamment le site d’orpaillage artisanal de Bouda, a enregistré un nombre important de déplacées internes depuis 2015.

Toute chose qui ne favorise pas très souvent une bonne cohabitation avec les communautés hôtes.

«A travers cet atelier, nous voulons donner la chance à ces personnes qui ont fui afin de pouvoir s’intégrer totalement et vivre dans une cohésion avec leurs communautés hôtes», a expliqué Mme Kabré.

L’AFEMIB souhaite que les capacités des communautés d’accueil et des femmes déplacées internes (FDI) puissent être renforcées à travers des acquisitions des valeurs fondamentales de la paix que sont le vivre ensemble, la cohésion sociale et la communion.

«Nous pensons qu’à l’issue de l’atelier, les communautés hôtes verront leurs capacités renforcer ainsi que les personnes déplacées auront la confiance et l’estime de soi pour pouvoir accepter et partager ce qu’ils ont avec les autres dans la cohésion et dans la convivialité.», a-t-elle espéré.

Elle s’est réjoui du fait que les femmes déplacées internes comprennent la nécessité des thématiques abordées, en acceptant de suivre l’atelier.

Lucie Kaboré a adressé ses sincères remerciements aux différentes couches sociales de la commune qui ont accepté d’accompagner l’AFEMIB dans sa quête de la paix et de cohésion sociale en faveur des déplacés internés dans leurs zones d’accueil.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

 

Le président du Faso visite les infrastructures du 11 décembre

BUR-PRESIDENCE-INFRASTRURES-VISITE

Le président du Faso visite les infrastructures du 11 décembre

Banfora, 10 déc. 2020 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a effectué jeudi à Banfora, une visite des infrastructures du 11 Décembre pour se rassurer de la qualité des travaux, à la veille des festivités du 60e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, dans la Région des Cascades.

Des logements sociaux à Kiribina, au secteur n°11 de Banfora, à la salle polyvalente à Bonouna sur l’axe Banfora-Bobo, en passant par l’axe du défilé et la place de la Nation, le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a fait le tour pour se rassurer de la bonne exécution des travaux des infrastructures du 11 décembre 2020 à Banfora.

Sur un ensemble de trois cents logements prévus, ce sont deux cent quatre villas, aux dires du directeur général de l’architecture, de l’habitat et de la construction du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, Pegdwendé Aimé Camille Soubeiga,  qui sont entièrement terminées. Ce sont d’ailleurs ces villas des logements sociaux qui ont servi à l’hébergement  de certains festivaliers.

Composée de deux chambres, d’un salon, d’une cuisine et d’une toilette, la villa est cédée à sept millions cinq cent mille francs CFA, selon M. Soubeiga.

A Bonouna, au secteur n°5 de Banfora, trône la salle polyvalente conçue selon les caractéristiques de la région des Cascades. Les rôniers, les pics de Sindou ainsi que les chutes d’eau des cascades, les dômes de Fabédougou… sont représentés dans la conception de ce joyau d’une capacité de mille places assises.

Symbole de rassemblement et de spectacles, le balafon, instrument de musique de la région des Cascades, a aussi été représenté dans l’architecture de la salle polyvalente qui comprend une salle principale des spectacles, une salle de créativité, des vestiaires, des salles de réunion, un salon VIP, une cabine technique, etc.

En pleine répétition, à moins de vingt quatre heures de l’événement, les pensionnaires du prytanée militaire du Kadiogo (PMK) ont reçu la visite du chef de l’Etat, venu se rassurer de la qualité de l’axe de défilé, long de quatre kilomètres, sur la route des chutes d’eau de la cascade.

« L’axe Banfora-Bobo-Dioulasso sera aménagé »

A un jet de pierre du côté sud de l’hôtel de ville, la place de Nation, construite sur une superficie d’un hectare et demi, fait ressortir elle aussi les principaux éléments caractéristiques de la région, notamment le paysan noir, représenté par une stèle en bronze et les feuilles de rônier. Cette place, munie d’un parc urbain à plusieurs fonctions, comprend une tribune d’environ 300 places, un espace pavé de 5000 mètres carrés environ, un podium, un espace pour enfants, des parkings autos et motos, une cafétéria à niveau, etc.

« C’est un sentiment positif qui m’anime après la visite des différentes infrastructures. Les travaux de la place de la Nation tout comme la salle polyvalente sont entièrement achevés, le stade étant au stade de finition. Les chantiers sont bien avancés. L’essentiel est déjà fait pour nous permettre de commémorer les 60 ans de l’indépendance de notre pays à Banfora. Il est évident que tous les chantiers ne peuvent pas être au rendez-vous et ils doivent se poursuivre après les festivités pour offrir un nouveau visage à la ville », a indiqué le président Kaboré.

Outre les infrastructures du 11-Décembre, le chef de l’Etat a assuré que l’axe Banfora-Bobo-Dioulasso sera aménagé pour faciliter l’accès à la Cité du paysan noir. Profitant de l’occasion, Roch Marc Christian Kaboré a visité l’exposition du salon des curiosités, des conservations et des collections à la Maison des jeunes de Banfora.

Une exposition importante, selon le président du Faso, qui fait vivre l’évolution de l’histoire du Burkina et de la région des Cascades.

A ce titre, Roch Marc Christian Kaboré a souhaité que de telles initiatives soient soutenues.
Agence d’information du Burkina (AIB)
Kamélé FAYAMA

 

Terrorisme : Le gouvernement burkinabè met tout en œuvre pour la réinstallation des déplacés (Roch Kaboré)

Burkina-Insécurité-Lutte

Terrorisme : Le gouvernement burkinabè met tout en œuvre pour la réinstallation des déplacés (Roch Kaboré)

Ouagadougou, 10 déc.2020(AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré a rassuré jeudi, que le gouvernement met tout en œuvre pour que plus d’un million de personnes ayant fui les exactions terroristes, se réinstallent dans la sécurité et la dignité.

«Aux déplacés internes, je voudrais les rassurer de ma solidarité et leur dire que le Gouvernement met tout en œuvre pour créer les conditions de leur retour dans leurs localités respectives, dans la sécurité et la dignité», a indiqué jeudi le président du Faso Roch Kaboré dans un message à l’occasion de la commémoration des 60 ans d’accès à l’indépendance du Burkina Faso.

Le Burkina Faso subit depuis 2015 des attaques terroristes ayant tué plus de 1500 personnes et provoqué la fuite de 1 049 767 d’autres ainsi que la fermeture de plusieurs centaines d’infrastructures communautaires.

Roch Kaboré a exprimé sa compassion pour les victimes et souhaité prompt rétablissement aux blessés.

«Face aux défis sécuritaires, les efforts du Gouvernement se poursuivront pour renforcer les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité, en matériel, en formation et en effectif pour plus d’efficacité sur le théâtre des opérations», a promis le chef de l’Etat.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photo déplacés: archive burkina24.org

Burkina : Roch Kaboré appelle à un changement de mentalité et de comportement

Burkina-Indépendance-Commémoration-Civisme

Burkina : Roch Kaboré appelle à un changement de mentalité et de comportement

Ouagadougou, 09 déc. 2020 (AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré a appelé jeudi, ses concitoyens à un changement de mentalité et de comportement afin de développer le pays, tout en assurant qu’il fera en sorte, que chaque Burkinabè jouisse de ses droits et assume ses devoirs.

«Pour faire face aux défis actuels et assurer au Burkina Faso, la sécurité, la santé et le développement économique et social […] cela passe nécessairement par un changement de mentalité et de comportement», a déclaré jeudi le président du Faso Roch Kaboré.

Il s’adressait à la Nation, en prélude demain vendredi, à la commémoration du 60e anniversaire d’accès à l’indépendance, placée sous le thème ««Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de COVID-19 ».

Selon le chef de l’Etat, la culture de la tolérance et du vivre-ensemble, le civisme, le patriotisme, le dialogue inclusif, la prise en compte de nos valeurs culturelles positives, socles de paix et de cohésion, seront la clé de notre succès.

Roch Kaboré a réaffirmé avec force, qu’aucune Nation ne peut prospérer dans le désordre, l’incivisme, la corruption, le reniement de la Patrie, autant de fléaux qui fragilisent d’après lui, la cohésion sociale et les efforts pour un mieux-être collectif.

«Pour ce faire, je dois rappeler qu’autant chaque Burkinabé a des droits, autant il a des devoirs qu’il doit assumer. Dans l’intérêt de tous, nous ferons en sorte qu’il en soit ainsi», a-t-il martelé.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

11 décembre 2020 : Discours intégral de Roch Kaboré au peuple burkinabè

11 décembre 2020 : Discours intégral de Roch Kaboré au peuple burkinabè

Ouagadougou, 10 déc. 2020(AIB)-A la veille de la commémoration du 60e anniversaire d’accès à l’indépendance du Burkina Faso, le président Roch Kaboré s’est adressé à la Nation. Voici l’intégralité de son message

                                                 Banfora, le 10 décembre 2020

Peuple du Burkina Faso,

Concitoyennes et Concitoyens,

Burkinabè de la diaspora,

 La commémoration du soixantième anniversaire de l’indépendance de notre pays est une excellente occasion pour saluer la mémoire des pères fondateurs de la Nation et rendre un vibrant hommage au Peuple Burkinabè, pour sa résilience et son engagement pour la Patrie, la cohésion sociale et le développement partagé.

L’accession à la souveraineté nationale et internationale de notre pays, que nous célébrons avec fierté dans la belle cité du Paysan noir, capitale de la Région des Cascades, est un évènement national par essence qui nous rappelle nos souvenirs et notre héritage communs, ainsi que notre volonté librement consentie, de bâtir ensemble une Nation unie, forte et prospère.

Peuple du Burkina Faso,

Chers Compatriotes,

Cette année, la célébration de notre Fête nationale est placée sous le thème : «Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de COVID-19 ».

Il s’agit là d’une interpellation collective pour un Burkina Faso résolument tourné vers l’union sacrée de ses filles et fils, pour faire face aux défis actuels et assurer à notre pays, la sécurité, la santé et le développement économique et social.

L’atteinte de telles ambitions, pour lesquelles je me suis engagé avec vous, passe nécessairement par un changement de mentalité et de comportement.

La culture de la tolérance et du vivre-ensemble, le civisme, le patriotisme, le dialogue inclusif, la prise en compte de nos valeurs culturelles positives, socles de paix et de cohésion, seront la clé de notre succès.

En la matière, force est de reconnaitre que des défis importants restent à relever,  si nous voulons être en phase avec le besoin légitime de paix, de sécurité, et de développement harmonieux de notre pays.

C’est pourquoi, j’engage le Gouvernement, le peuple burkinabè dans ses différentes composantes, et chaque Burkinabè, à assumer, chacun, sa part de responsabilité pour faire de la cohésion sociale et du patriotisme des réalités concrètes aux plans politique, administratif, économique et social.

Je réaffirme avec force, qu’aucune Nation ne peut prospérer dans le désordre, l’incivisme, la corruption, le reniement de la Patrie, autant de fléaux qui fragilisent la cohésion sociale et les efforts pour un mieux-être collectif.

Pour ce faire, je dois rappeler qu’autant chaque Burkinabé a des droits, autant il a des devoirs qu’il doit assumer. Dans l’intérêt de tous, nous ferons en sorte qu’il en soit ainsi.

 Chères Concitoyennes,

Chers concitoyens,

La bande sahélo-saharienne dont fait partie le Burkina Faso, est confrontée depuis quelques années à des attaques terroristes qui endeuillent  des familles et occasionnent de nombreux déplacés internes. Cette situation qui vise à saper les efforts de développement et de construction de notre cher pays, est inacceptable.

En cet instant solennel, je voudrais ici redire toute ma compassion aux familles qui ont vu les leurs tomber pour défendre la Patrie et assurer la sécurité de l’ensemble des Burkinabè.

Je m’incline devant la mémoire de tous nos braves soldats et valeureux Volontaires pour la Défense de la Patrie, tombés sur le champ de bataille pour défendre l’honneur et la fierté de notre peuple.

La Nation leur est reconnaissante à jamais pour leur courage.

J’associe à cet hommage, toutes les victimes innocentes de cette barbarie terroriste et je souhaite un prompt rétablissement aux blessés, civils et militaires.

Aux déplacés internes, je voudrais les rassurer de ma solidarité et leur dire que le Gouvernement met tout en œuvre  pour créer les conditions de leur retour dans leurs localités respectives, dans la sécurité et la dignité.

A tous nos soldats et à tous nos Volontaires pour la défense de la Patrie qui sont mobilisés au quotidien, je réitère mes encouragements. C’est grâce à leur détermination, que nous enregistrons des victoires dans le combat contre les forces du mal. Leur engagement à défendre la Nation, jusqu’au sacrifice suprême, nous interpelle individuellement et collectivement.

Face aux défis sécuritaires, les efforts du Gouvernement se poursuivront pour renforcer les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité, en matériel, en formation et en effectif pour plus d’efficacité sur le théâtre des opérations.

Je tiens à réaffirmer que l’action internationale du Burkina Faso pour contribuer à l’éradication du terrorisme ne faiblira pas. En cela, nous continuerons de travailler, de concert avec la Force conjointe du G5 Sahel et toutes les autres initiatives militaires ou politiques internationales, engagées dans la lutte contre le terrorisme, en vue d’un retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso et dans la sous-région.

Chers compatriotes,

La pandémie de la COVID-19, apparue en mars dernier dans notre pays, est toujours d’actualité. Aussi, voudrais-je inviter les Burkinabè à la discipline et au sens des responsabilités. Les mesures spéciales prises par le Gouvernement, au plan  social et économique, en vue de réduire le ressenti des conséquences liées aux restrictions visant à freiner la progression de la pandémie, n’auront de sens que si nous parvenons ensemble à briser la chaine de contamination par le respect des mesures barrières.

Le sacrifice consenti par les personnels de santé et les acteurs engagés dans la lutte contre cette maladie s’en trouvera pleinement justifié.

C’est le lieu pour moi de leur exprimer toute la reconnaissance de la Nation pour leur engagement, quelque fois au prix de leur vie, dans la lutte contre cette pandémie. Je salue tous les acteurs nationaux et internationaux pour leur accompagnement.

La forte pluviométrie de cette année, bénéfique par endroits pour la saison agricole, a eu des conséquences dramatiques, particulièrement dans les zones où les populations sont exposées aux risques liés aux inondations.

C’est une question récurrente qui nous interpelle tous, en particulier les populations installées sur les zones inondables. Je voudrais à cet égard réitérer l’engagement du Gouvernement à apporter une réponse efficace et durable aux problèmes des inondations dans notre pays, tout en rappelant la nécessité pour tous, de respecter les règles en matière d’urbanisme et d’assainissement de notre cadre de vie.

Chers Compatriotes,

Burkinabè de la diaspora,

 Le 22 novembre dernier, le Peuple burkinabè a été invité aux urnes pour désigner le Président du Faso et élire une nouvelle Assemblée nationale, pour les cinq années à venir.

La bonne tenue des élections couplées présidentielle et législatives renforce l’ancrage de la démocratie et de l’Etat de droit au Burkina Faso. Nous avons ainsi franchi une étape importante de la vie politique de notre pays. Ces élections, dont les résultats provisoires ont été salués par tous, confirment l’image d’un peuple conscient et responsable.

C’est pourquoi, je félicite le  peuple burkinabè et l’ensemble des acteurs, notamment les candidats, les partis et formations politiques, les organisations de la société civile, les responsables coutumiers et religieux pour leur sens du patriotisme et de la responsabilité qui a permis la tenue de ces élections dans un climat politique et social apaisé.

Mes félicitations vont également aux Forces de Défense et de Sécurité, et à la Commission électorale nationale indépendante, pour la sécurisation et la bonne conduite à son terme du processus électoral.

Je remercie tous les partenaires techniques et financiers ainsi que les observateurs nationaux et internationaux pour leur contribution à la réussite de ces scrutins.

Le consensus recherché autour des élections du 22 novembre 2020, et qui a prévalu avant, pendant et après la proclamation des résultats provisoires, nous indique désormais la voie à suivre. Il vient ainsi convaincre, définitivement,  les plus sceptiques de la capacité du peuple burkinabè à décider de son avenir.

Je remercie particulièrement nos compatriotes de la diaspora  qui ont pris activement part à l’élection présidentielle pour la première fois.

J’ai une pensée pour nos frères et sœurs qui n’ont pas pu participer à ces élections, car je comprends ce qu’ils ressentent en pareille situation.

A la faveur de la consolidation de la paix et de la sécurité et tirant les enseignements au plan organisationnel de ces scrutins, les mesures seront prises pour assurer la pleine participation de tous les Burkinabè aux scrutins à venir.

 Peuple du Burkina Faso,

Concitoyennes et concitoyens,

En ce soixantième anniversaire de notre indépendance, je voudrais réitérer ma gratitude à la communauté des amis et partenaires techniques et financiers du Burkina Faso, pour leur engagement au profit du financement du Plan national de Développement économique et social (PNDES).

Je saisis également cette opportunité pour réitérer au Peuple burkinabè  toute ma reconnaissance pour la confiance placée en ma personne pour conduire à nouveau la destinée de notre cher pays, le Burkina Faso pour les cinq prochaines années.

C’est une marque de profonde considération, et je voudrais vous dire, très sincèrement, merci. C’est un chemin que je veux parcourir encore avec vous. C’est donc ensemble, que nous construirons le Burkina Faso de nos ambitions et de nos rêves partagés.

J’ai foi que dans la même dynamique, avec le même engagement et le même esprit de cohésion et de patriotisme, nous réussirons à consolider les bases d’une Nation démocratique et de paix.

Bonne fête nationale à toutes et à tous !

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Je vous remercie !

La province de la Comoé remporte la coupe de l’indépendance (3-2, tab)

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La province de la Comoé remporte la coupe de l’indépendance (3-2, tab)

Banfora, 10 déc. 2020 (AIB) – L’équipe de la province de la Comoé (Banfora) a remporté jeudi au stade régional des Cascades, la coupe de l’indépendance, en battant aux tirs au but (tab) celle de la Léraba (Sindou), après 80 minutes (2x40mn) équilibrées (0-0), a-t-on constaté sur place.

Après avoir battu la Léraba en aller-retour lors des éliminatoires (4-0 puis 2-1), la Comoé pensait être face à un adversaire facile à manœuvrer. Elle a même dominé la première période sans pouvoir trouver le chemin des filets.

C’est à la seconde période que l’équipe de Sindou est revenue gonflée à bloc avec des contre-attaques quelques fois dangereuses. Souleymane Touré déborde côté gauche et déclenche une frappe hors des 18m que le gardien repousse en corner (45e).

La pression a véritablement changé de camp et c’est la Léraba qui déroule le jeu. Abdoulaye Traoré a manqué de peu d’offrir le trophée à sa province à 2 minutes de la fin de la partie lorsque sa tête décroisée trouve la claquette du gardien de but de Banfora, Madou Yossi.

Sur le terrain il n’y a pas eu de vainqueur. Il a fallu recourir à la séance fatidique des tirs au but pour départager les deux formations. Souleymane Touré, Zoumana Traoré et Siaka Fofana ont fait preuve de maladresse dans cette épreuve des nerfs. Le seul tir manqué de Banfora est celui de Siriki Traoré.

Pour le capitaine de Banfora Kassoum Ouattara, «c’est une fierté pour nous de remporter cette coupe. C’est parce qu’il y a eu un certain engouement qu’on allé jusqu’aux tirs au but sinon on a battu cette équipe en aller-retour».

Selon l’entraineur de Sindou Abdoulaye Ouattara, «en football il faut un gagnant et un perdant sinon on a dominé la match et mes joueurs méritaient de gagner. Mais je ne suis pas déçu de mes joueurs car ils ont très bien joué».

Les supporteurs sortis nombreux ont eu droit à des sauts de parachutistes de l’armée burkinabè qui ont assuré le spectacle à 15000 pieds dans l’espace soit 1500 mètres de hauteur.

Pour sa victoire, Banfora remporte le trophée, la somme de 1 million de FCFA, des médailles, et un jeu de maillots, laissant 750 000 FCFA, des médailles, un petit trophée et un jeu de maillots à son challenger, Sindou.

La cérémonie a été présidée par le Premier ministre Christophe Dabiré en présence du ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et du ministre des sports. Tout en félicitant tous ceux qui ont contribué à la réussite de l’événement le chef du gouvernement a fait savoir que «les 22 acteurs nous ont livré un spectacle de très grande qualité. Personne n’a démérité. Il y a toujours une part de change aux tirs au but».

La province de la Comoé, la Léraba et la commune de Nyangoloko ont pris part à cette compétition. Rendez-vous a été donné à l’année prochaine lors du 61eanniversaire de la fête de l’indépendance du Burkina Faso dans la région du Plateau central.

Agence d’information du Burkina (AIB)
AS/ak

Côte d’Ivoire : «Le dialogue réclamé par Bédié n’est qu’un alibi» selon le parti au pouvoir

Côte d’Ivoire-Politique-Déclaration

Côte d’Ivoire : «Le dialogue réclamé par Bédié n’est qu’un alibi» selon le parti au pouvoir

Ouagadougou, 10 déc. 2020 (AIB) – Au lendemain de l’appel de l’opposant Bédié au dialogue, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP-au pouvoir) a estimé, ce jeudi, que cet appel n’est qu’un «alibi» pour l’ancien président qui de son avis, recherche plutôt «sa transition qui lui a filé entre les mains».

Le porte-parole principal du RHDP,  Kobenan Kouassi Adjoumani a déclaré jeudi, que «le dialogue réclamé par Bédié n’est qu’un alibi, un pretexte, ce qu’il recherche c’est sa transition qui lui a filé entre les mains».

Cette déclaration intervient au lendemain de celle de l’ancien président Henri Konan Bédié qui proposait «l’organisation d’un dialogue national (…) qui (devra remplacer) le Conseil national de Transition (qu’il avait tenté en vain de mettre en place)»

Cependant, Bédié précisait que le dialogue devait discuter de la mise en place d’une nouvelle constitution, de la reprise de l’élection présidentielle et de la libération de tous les prisonniers.

Pour Kobenan Kouassi Adjoumani, ces exigences de l’ancien président, démontrent que «Bédié reste dans la logique de la sédition et de la remise en cause de l’ordre constitutionnel du 31 octobre dernier (marqué par la réélection du président Ouattara)».

Selon Adjoumani, ce que Bédié «recherche c’est comment créer de nouvelles manifestations publiques pour troubler la quiétude des Ivoiriens et l’ordre public».

«Il feint de regretter les morts des récents évènements mais cela ne l’émeut nullement. Pour lui, le sang des Ivoiriens n’a pas encore suffisamment coulé. C’est pourquoi, il appelle à des manifestations dans tous les villages», a-t-il affirmé.

La déclaration de Bédié hier mercredi, est intervenue à quelques jours de l’investiture du président Ouattara prévue le 14 décembre prochain.

Pour Adjoumani, cette déclaration «résonne en écho comme un  chant du cygne, le baroud d’honneur d’un homme désespéré qui aura tout tenté pour revenir au pouvoir mais qui subitement se rend compte qu’il a lamentablement échoué».

Il a invité «Bédié à honorer son âge et son statut d’ancien chef d’Etat» et à apporter «son soutien sans faille au président Ouattara dans ses efforts pour le rétablissement de la paix».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Abidjan.net

 

Burkina: Décès du secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie, Sékou Haidara

Burkina-Décès

 

Burkina: Décès du secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie, Sékou Haidara

Ouagadougou, 10 déc. 2020 (AIB) – Le secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Sékou Haidara est décédé ce jeudi matin à Bobo-Dioulasso, a-t-on appris de source officielle.

 

L’opérateur économique Sékou Haidara est le Président directeur général (PDG) de  l’Huilerie nouvelle du Faso (Hunofa) basée à Bobo-Dioulasso. Il occupait le poste de secrétaire général de la CCI-BF depuis 2016.

Il était aussi le coordonnateur de la gestion des cimetières de Bobo-Dioulasso.

 

Depuis l’annonce de son décès, les hommages pour lui, se multiplient sur les réseaux sociaux, notamment Facebook.

 

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Page Facebook de Sékou Haidara

 

 

Côte d’Ivoire : L’ancien président Bédié propose «l’organisation d’un Dialogue national»

Côte d’Ivoire-Présidentielle-Contestation-Dialogue-Déclaration

 

Côte d’Ivoire : L’ancien président Bédié propose «l’organisation d’un Dialogue national»

 

Ouagadougou, 10 déc. 2020 (AIB) – L’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié qui avait tenté de mettre en place un Conseil national de la transition (CNT) pour s’opposer à la réélection du président Alassane Ouattara, a proposé mercredi, «l’organisation d’un dialogue national».

 

«Je propose dès maintenant et urgemment, en accord avec toute l’opposition, l’organisation d’un dialogue national en lieu et place du «tête à tête Bédié– Ouattara» car l’enjeu en cause c’est celui de la Côte d’Ivoire Rassemblée», a déclaré mercredi, l’ex président Bédié.

Cette déclaration intervient après l’appel du président réélu Alassane Ouattara le 10 novembre dernier à «un dialogue sincère et constructif avec l’opposition dans le respect de l’ordre constitutionnel».

Les rapports entre le pouvoir et l’opposition se sont dégradés, depuis la décision et la réélection du président Ouattara à un troisième mandat.

L’opposition avait appelé à une désobéissance civile qui avait occasionné des morts et elle avait tenté de mettre en place un Conseil national de Transition et un gouvernement de Transition.

Le pouvoir avait réagi par l’arrestation de plusieurs responsables de l’opposition et un blocus autour de la résidence de Bédié, blocus finalement levé.

Dans son message à la Nation du 10 novembre dernier, Alassane Ouattara avait invité l’ancien président Henri Konan Bédié qu’il appelle son « aîné », à un dialogue dans les tout prochains jours.

Les deux hommes se sont rencontrés le lendemain «pour briser la glace» mais depuis plus rien ne s’était passé.

Dans sa déclaration du mercredi, le doyen des acteurs politiques ivoiriens, Bédié a déclaré que  le «nouveau cadre de Dialogue qui verra la participation de toutes les forces vives de la Nation, remplace évidemment le Conseil national de Transition (CNT)».

«En cohérence avec cette main tendue pour la paix», Bédié a affirmé que «la lutte privilégiera désormais les marches et toutes les autres formes démocratiques de la résistance et de la contestation propres à une opposition responsable et constructive».

Il a invité le pouvoir «à la libération immédiate et sans condition de toutes les personnes, jeunes, femmes, cadres de la société civile et leaders politiques qui sont encore incarcérées, ainsi qu’à la cessation de toutes les poursuites judiciaires à leur encontre».

Il a également invité «chaque Ivoirien, chaque Ivoirienne, en Côte d’Ivoire, dans le monde entier, dans chaque ville, chaque village à une grande marche pour le dialogue et la paix dont la date sera fixée dans les jours prochains».

 

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : PDCI RDA

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 DECEMBRE 2020

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 DECEMBRE 2020

 

LA HAYE – L’Agence européenne des médicaments (AEM), qui délibère actuellement sur la délivrance d’autorisations à plusieurs vaccins contre le Covid-19, s’est dite mercredi la cible d’une cyberattaque au cours de laquelle des documents liés à Pfizer et BioNTech ont été piratés, alors que la course à la vaccination des populations est désormais lancée sur la planète.

 

BRUXELLES – Le sort des négociations post-Brexit sera tranché d’ici dimanche, ont annoncé mercredi le Premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à l’issue d’un dîner à Bruxelles où ils ont à nouveau pris acte de leurs profondes divergences.

 

OTTAWA – Le Canada est devenu mercredi le troisième pays à approuver le vaccin de l’alliance Pfizer/BioNTech après le Royaume-Uni et Bahreïn, ouvrant la voie à la vaccination des premiers Canadiens dès la semaine prochaine.

 

BERLIN – Face à la hausse des cas de Covid-19, la chancelière allemande Angela Merkel a prôné mercredi de nouvelles restrictions en Allemagne, tandis qu’aux Etats-Unis, le président élu Joe Biden promet la campagne de vaccination « la plus efficace de l’histoire américaine ».

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont déploré mercredi plus de 3.000 morts du Covid-19 en 24 heures et plus de 220.000 nouvelles infections, un niveau frôlant les records, selon les données de l’université Johns Hopkins, qui font référence.

 

WASHINGTON – L’adoption rapide d’un nouveau plan de relance aux Etats-Unis, avec des aides cruciales pour les plus vulnérables, semblait plus incertaine mercredi, démocrates et républicains ne parvenant pas à mettre de côté leurs profonds désaccords.

 

WASHINGTON – Joe Biden a défendu mercredi son choix du général afro-américain à la retraite Lloyd Austin comme prochain ministre de la Défense, face aux réticences de nombreux démocrates et experts soucieux de voir un contrôle civil plus étroit sur les militaires.

 

NEW YORK – Plusieurs autorités américaines ont accusé mercredi Facebook d’abuser de sa position dominante et de ses coffres bien remplis pour évincer la concurrence et ont demandé à la justice de forcer le groupe à se séparer d’Instagram et WhatsApp.

 

WILMINGTON – Le fils du président élu américain Joe Biden, Hunter, a annoncé mercredi avoir appris la veille qu’il était visé par une enquête fédérale dans l’Etat du Delaware sur sa situation fiscale.

 

NEW YORK – Le livreur de repas et courses à domicile DoorDash, qui profite depuis le début de la pandémie d’une explosion de la demande pour ses services, a affolé les compteurs à l’occasion de sa toute première cotation à Wall Street mercredi.

 

NATIONS UNIES – Un nouvel accord est intervenu entre l’ONU et l’Ethiopie pour organiser des missions conjointes d’évaluation au Tigré afin d’acheminer de l’aide humanitaire, a annoncé mercredi le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.

 

PARIS – La baisse des émissions de gaz à effet de serre due à la pandémie de Covid-19 aura un effet « insignifiant » et le monde file toujours vers 3 degrés de réchauffement, loin des objectifs de l’accord de Paris qui aura cinq ans samedi, avertit mercredi l’ONU.

 

WASHINGTON – Un prototype de la future fusée géante Starship de la société SpaceX s’est bien envolé mercredi lors d’un vol d’essai en altitude depuis la côte du Texas, mais l’atterrissage fut plus que dur: la fusée s’est écrasée dans une grande boule de feu.

 

A BORD D’UN BOEING MAX 737 – Après vingt mois d’attente, le Boeing 737 MAX a retrouvé le ciel pour un vol commercial sans encombre opéré par la compagnie brésilienne Gol, mercredi, reliant Sao Paulo à Porto Alegre.

 

ABIDJAN – L’ex-président et principal opposant ivoirien Henri Konan Bédié a mis fin mercredi au régime de « transition » proclamé par l’opposition contestant la réélection du président Alassane Ouattara, proposant un « dialogue national » pour résoudre les tensions nées de la présidentielle.

 

ACCRA – Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a été réélu mercredi à l’issue d’un scrutin extrêmement serré mais sa victoire est contestée par l’opposition qui dénonce une « attaque » à l’encontre de la démocratie.

 

GENEVE – L’Organisation mondiale de la santé a fait mercredi une incursion dans le monde d’avant la pandémie, révélant que 7 sur dix des maladies qui tuaient le plus de gens en 2019 étaient des affections non transmissibles et en premier lieu les maladies cardiaques.

 

PARIS – Un petit enfant néandertalien, mort il y a 41.000 ans, fut inhumé par les siens sur le célèbre site préhistorique de la Ferrassie en Dordogne, révèle mercredi une étude qui apporte une nouvelle preuve robuste que l’enterrement n’était pas l’apanage de notre espèce, Homo sapiens.

 

ROME – Le footballeur italien Paolo Rossi, héros de la Coupe du Monde 1982 remportée par l’Italie, est mort à l’âge de 64 ans, ont annoncé sa veuve et les médias italiens.

 

MADRID – Quatre lions du zoo de Barcelone, dans le nord-est de l’Espagne, ont contracté le Covid-19 en novembre et sont désormais rétablis, a annoncé l’établissement.

(afp)

BANFORA EN IMAGE A JOUR J-1

Justice, mines et politique, au menu des journaux burkinabè

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Justice, mines et politique, au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 10 déc. 2020 (AIB) – La presse burkinabè fait échos, ce jeudi, de l’ambiance de la fête de l’indépendance, des débats sur la corruption dans le secteur minier, sans oublier le communiqué du Procureur du Faso relatif à l’arrestation de personnes qui troublaient l’ordre public dans les établissements scolaires à Ouagadougou.

Le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga indique dans ses colonnes que le directeur exécutif de l’Institut Free Afrik, Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo a traité le thème «Exploitation minière au Burkina Faso, que gagne et que perd le Burkina ?».

Dans sa communication, rapportée par le journal, Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo affirme que «toutes les sociétés minières ne payent pas ce qu’elles doivent aux communes pour la réparation des dégâts».

«Et quand elles payent, poursuit-il, la réparation du tort n’est pas immédiate», a-t-il poursuivi.

Selon le quotidien privé, Le Pays, le thème «La nationalisation des industries minières au Burkina : solutions possibles et faisabilité», a été traité par le Pr Taladidia Thiombiano.

Selon celui-ci, cité par le Pays, pour qu’il ait nationalisation, il faut que le système politique en place soit nationaliste et que les tenants du pouvoir ne soient pas prenants dans les sociétés minières.

A la veille du 11 décembre, date marquant les 60 ans de l’indépendance du Burkina Faso, le même journal informe que «Banfora scintille par ces nombreuses lumières installées çà et là».

Selon Le Pays, «Banfora est toujours en chantier certes, mais des réalisations sont constatées partout».

C’est dans cette ambiance que le quotidien public Sidwaya, apprend l’arrivée du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, mercredi, dans la ville.

Le journal public, indique que le chef de l’Etat et son épouse ont reçu «un accueil digne» de la part du gouverneur de la région accompagnée d’une délégation.

Selon le journal, «le chef de l’Etat adressera, dans la soirée du jeudi 10 décembre, un message à la Nation avant de présider le défilé civil et militaire demain vendredi 11 décembre».

Les quotidiens burkinabè publient aussi un communiqué du procureur du Faso du parquet Ouaga 1, Harouna Yoda qui annonce l’arrestation de plusieurs jeunes dont des élèves qui seront bien jugés.

Dans le quotidien privé, Le Pays, l’on apprend qu’il s’agit «essentiellement des élèves scolarisés et des jeunes déscolarisés, âgés de 15 ans à 18 ans, déférées» au parquet du Procureur.

Le Procureur Yoda indique que ces jeunes sont «actuellement  en détention à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) et seront traduits devant le Tribunal correctionnel ainsi que devant les juridictions pour enfants».

Ces jeunes encourent des «peines d’emprisonnement comprises entre deux et 48 mois et des peines d’amende comprises entre 250 mille FCFA et trois millions FCFA», selon des propos du Procureur rapportés par l’Observateur Paalga.

A l’International, c’est les résultats de l’élection présidentielle ghanéenne qui alimentent les colonnes des quotidiens burkinabè.

Le quotidien public Sidwaya titre : Nana Akufo-Addo réélu avec 51,59% des voix.

Le journal fait observer que l’information a été donnée mercredi par la présidente de la Commission électorale dans une vidéo diffusée en direct sur les réseaux sociaux.

Le journal précise que son adversaire le plus sérieux John Dramani Mahama a obtenu 47,36%.

Le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga rappelle que c’est John Dramani Mahama qui avait remporté la présidentielle sur le fil avec 50, 7% en 2012 avant que Nana Akufo-Addo ne prenne sa revanche en 2016, avec 53,8%.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

 

 

 

11 décembre : Le Ministère des affaires étrangères offre une ambulance au CHR de Banfora

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11 décembre : Le Ministère des affaires étrangères offre une ambulance au CHR de Banfora

Banfora, 10 déc. 2020 (AIB) – Le Ministère des affaires étrangères et de la Coopération a fait don mercredi d’une ambulance au Centre hospitalier régional (CHR) de Banfora, à la faveur de la célébration du 60e anniversaire de l’accession du Burkina Faso à l’indépendance, dans les Cascades.

Le Haut-commissaire de la province de la Comoé, Aminata Sorgho, a reçu, le mercredi 9 décembre 2020 à Banfora, les clés d’une ambulance flambant neuve, des mains du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry.

Offert gracieusement au Centre hospitalier régional (CHR) de Banfora, à la faveur de la fête nationale dans la cité du Paysan noir, le joyau, haut de gamme, dispose d’un système respiratoire.

Il est l’œuvre du département en charge des Affaires étrangères, en partenariat avec la CEN-SAD, une organisation interafricaine. « Cette ambulance a été financée par la CEN-SAD », a précisé le ministre Barry.

Pour lui, le geste est la contribution de son département à l’amélioration de l’offre de santé dans la région des Cascades. « Je voudrais traduire la reconnaissance de la population de la région au donateur et à la CEN-SAD pour cette noble action », a laissé entendre l’autorité provinciale, Aminata Sorgho.

Elle a indiqué que l’ambulance vient renforcer le parc automobile de la direction régionale de la santé des Cascades, mais aussi soulager les populations en facilitant les évacuations sanitaires.

Selon le ministre Alpha Barry, à travers ce geste, son département entend appuyer le ministère de la santé dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la COVID-19.

Pour la directrice régionale de la santé des Cascades, Olivia Ouédraogo, le don traduit l’excellente collaboration intersectorielle, notamment entre les départements en charge de la santé et des affaires étrangères.

Avant d’exhorter le CHR de Banfora à en faire bon usage, le ministre Barry a félicité le personnel médical des Cascades pour les efforts consentis au quotidien au profit des populations.

Le thème du 60e anniversaire de l’indépendance cette année est « Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de Covid-19 ».

Agence d’information du Burkina (AIB)
Joanny SOW

Législatives : Le NTD prend acte de la décision du Conseil constitutionnel

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Législatives : Le NTD prend acte de la décision du Conseil constitutionnel

Ouagadougou, 10 déc. 2020 (AIB) – Le Nouveau temps pour la démocratie (NTD, majorité) a affirmé jeudi, avoir pris acte de la NOUVELLE décision du Conseil constitutionnel, jugeant irrecevable son recours d’annulation des législatives dans quatre bureaux de vote.

«A travers cette décision, nous constatons que la lumière ne pourra pas être faite sur le fond du dossier. Cependant, en tant que citoyenne burkinabè respectueuse des institutions de la République, nous prenons acte de cette décision», a écrit jeudi Zalissa Koumaré sur sa page Facebook.

La secrétaire général du Nouveau temps pour la démocratie (NTD, majorité) s’exprimait à propos de la décision du Conseil constitutionnel, jugeant irrecevable le recours d’annulation des législatives dans quatre bureaux de vote de la commune de Banh (Loroum), à cause de supposées fraudes.

L’institution judiciaire, dans une décision en date du 08 décembre a réjeté à nouveau la demande de Mme Koumaré parce qu’elle n’a pas mentionné son domicile dans le recours.

Un premier recours du NTD avait été rejeté parce que selon le Conseil constitutionnel a estimé que le recours devrait être formulé par un citoyen et non par un parti.

«Notre action à l’endroit du Conseil constitutionnel visait à faire lever l’équivoque sur les cas supposés de fraudes électorales.», a déploré Zalissa Koumaré.

Elle a cependant invité ses partisans à «rester mobilisés pour les combats futurs» car selon elle, «la quête de la démocratie et de la bonne gouvernance est un processus de longue haleine auquel il faut y croire et travailler sans relâche».

En rappel, le NTD a créé la surprise aux législatives du 22 novembre 2020, en devenant le troisième parti grâce à ses 13 sièges sur 127.

Il a même devancé l’Union pour le progrès et le changement (UPC, 12 députés) du chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, mais reste derrière le parti du président Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, 20 députés) qui a progressé de deux sièges.

Le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) qui a vu son candidat Roch Kaboré réélu à la tête du Burkina Faso, lors du double scrutin,  prend 56 sièges.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Photo: NTD

 

 

Défilé du 11 décembre : la Cavalerie rouge sera vêtue en tenue des dozos

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Défilé du 11 décembre : la Cavalerie rouge sera vêtue en tenue des dozos

Banfora, 10 déc. 2020 (AIB) – La Cavalerie rouge, une frange de l’armée nationale défilera en tenue traditionnelle des dozos en lieu et place de son habituelle tenue rouge pour rendre hommage aux chasseurs dozos de la région des Cascades, à la faveur de la commémore des 60 ans d’indépendance dans la cité du paysan noir.

Ils seront environ trois milliers de défilants à l’occasion de fête de l’indépendance du Burkina Faso, ce 11 décembre 2020 à Banfora. Comme à l’accoutumée, le passage des hommes en tenue retiendra l’attention des spectateurs.

La cavalerie rouge a décidé de mettre en valeur la tenue traditionnelle des dozos de la région des Cascades. Bien coiffés en bonnets décorés avec des cauris, fusils et besaces aux couleurs nationales en bandoulière, les éléments de la cavalerie rouge vont, à n’en point douter, forcer l’admiration du public.

Ils vont ainsi abandonner leur tenue rouge habituelle qui leur confère le sobriquet de Cavalerie rouge pour emprunter celle des chasseurs dozos qui est  une façon de rendre hommage à cette « armée » traditionnelle.

En rappel, l’armée nationale burkinabè a été créée le 3 août 1960 par la loi N° 74-60/AN. Elle s’est constituée sur les cendres de l’armée coloniale française et était composée d’officiers, de sous-officiers et de militaires du rang.

À sa naissance, elle était constituée du 1er Bataillon de Haute-Volta qui était composé de cinq compagnies d’infanterie, dont deux à Bobo-Dioulasso et deux à Ouagadougou. Le transfert de commandement entre les autorités militaires françaises et voltaïques s’est effectué le 1er novembre 1961.

Depuis lors, la fête anniversaire des Forces armées nationales est célébrée le 1er novembre de chaque année.
Agence d’information du Burkina (AIB)
Kamélé FAYAMA

BURKINA-SANTE-INDEPENDANCE-COVID19 

Lutte conte le Covid-19: Le RENAIDS au front dans les Cascades et la Boucle du Mouhoun

Banfora, 10 déc. 2020 (AIB) – Le Réseau national des associations intervenant dans le domaine de la santé (RENAIDS) a lancé, mercredi à Banfora, les activités du « Projet de riposte de la COVID-19 dans les  régions des Cascades et de la Boucle du Mouhoun », en marge des festivités de la fête du 11 Décembre, a-t-on constaté.

Dans le cadre de la lutte  contre la maladie à coronavirus au Burkina Faso, le Réseau national des associations intervenant dans le domaine de la santé (RENAIDS) a mis en place un « Projet de riposte de la COVID-19 dans les  régions des Cascades et de la Boucle du Mouhoun ». Le lancement des activités dudit projet est intervenu le 9 décembre 2020 à Banfora.

Selon le coordonnateur du RENAIDS, Inoussa Saré, des jeunes  seront formés pour  sensibiliser les populations des zones couvertes par le projet, au respect des mesures barrières, notamment dans les Cascades et dans la Boucle du Mouhoun.

Pour la représentante du ministre de la santé, Madjara Sagnon, la pandémie de la maladie à coronavirus constitue, actuellement, le plus grand défi auquel l’humanité toute entière fait face.

C’est pourquoi, Mme Sagnon a salué l’initiative de ce projet  qui vient à point nommé, surtout en cette période de «  recrudescence des nouvelles infections qui imposent une nouvelle vigilance et une forme d’organisation pour une réponse plus rigoureuse, rapide et efficace ». Au regard de l’originalité et la pertinence du projet, le ministère de la santé n’a pas hésité à soutenir son plaidoyer pour un financement auprès de la Banque islamique de développement (BID).

La représentante du ministre est convaincue que le présent projet contribuera à renforcer les actions en cours du ministère de la santé pour la prévention et la surveillance de la pandémie dans les différentes régions.

A cet effet, Mme Sagnon a invité les différents services de santé à apporter leur appui à la mise en œuvre des activités du projet. Elle a, par ailleurs, exhorté les autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses des localités couvertes à s’impliquer pour la réussite du projet.
AÏssata BANGRE
Crédit photo : Aminata Cissé

 

 

 

 

Présidentielle ghanéenne : Le président sortant Nana Akufo-Addo réélu avec 51,59 % des voix

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Présidentielle ghanéenne : Le président sortant Nana Akufo-Addo réélu avec 51,59 % des voix

Ouagadougou, 9 déc. 2020 (AIB) – Le président sortant du Ghana Nana Akufo-Addo a été réélu ce mercredi avec 51,59 % des voix face à 11 autres candidats dont son principal adversaire, John Mahama, selon les résultats annoncés par la commission électorale.

Le chef de l’État, leader du Nouveau parti patriotique (NPP), s’est imposé face à John Mahama, candidat du Congrès national démocratique (NDC), qui a recueilli 47,36 % des votes, a annoncé Jean Adukwei Mensa, présidente de la Commission électorale dans une vidéo diffusée en direct sur les réseaux sociaux.

Lundi, plus de 17 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour choisir entre douze candidats à la magistrature suprême et élire leurs 275 députés, mais le véritable duel se jouait entre ces deux candidats qui s’affrontaient pour la troisième fois.

Les élections se sont déroulées globalement dans le calme, même si cinq personnes ont été tuées dans des violences électorales, selon la police.

 

«Il s’agissait d’incidents isolés, même si certains sont tragiques», a affirmé mercredi le chef de la mission d’observation de l’Union européenne, Javier Nart.

Né en 1944 à Accra, la capitale, Nana Akufo-Addo a grandi dans une famille de l’élite nationale.

Son père, Edward Akufo-Addo, a été lui-même président à la fin des années 1960, et fait partie des «Big Six» (les «Six Grands»), expression qui désigne les pères de l’indépendance et de la nation ghanéenne.

Il se présentait pour la troisième fois face à John Mahama qui l’a battu en 2012 avant que lui, ne le batte une première fois, en 2016.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : AFP

Photo : Ouest France

 

 

 

 

Décès de Thomas Sanon : Le président Kaboré rend hommage à l’illustre disparu

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Décès de Thomas Sanon : Le président Kaboré rend hommage à l’illustre disparu

Ouagadougou, 9 déc. 2020 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a rendu hommage ce mercredi à Bobo-Dioulasso, à l’ancien président du Conseil économique et social (CES) Thomas Sanon, décédé le 4 décembre dernier.

«Le pays perd en lui, un homme de sagesse et de grande expérience. Que la terre libre du Burkina Faso lui soit légère», a écrit le président Kaboré ce mercredi sur son compte Facebook.

Le chef de l’Etat s’est rendu ce mercredi au domicile de l’ancien président du Conseil économique et social (CES) Thomas Sanon pour lui rendre hommage.

Il était accompagné du Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Stéphane Wenceslas Sanou et de plusieurs membres du gouvernement.

Décédé le 4 décembre dernier, l’ancien président du CES, Thomas Sanon, a été élevé mardi, à la dignité de Grand officier de l’ordre de l’Etalon par le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, au nom du chef de l’Etat.

Né le 8 septembre 1947 à Kokorooué ((Bobo-Dioulasso), Thomas Sanon a été plusieurs fois ministre, ambassadeur, député et président du CES.

Il sera inhumé demain jeudi 10 décembre au cimetière municipal de Sikasso Cira, à Bobo-Dioulasso.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Secrétariat Général du Gouvernement et du Conseil des Ministres du Faso

Photo : Conseil économique et social

 

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