Burkina : 107 000 élèves déplacés internes réinscrits au cours de l’année scolaire 2020-2021 (gouvernement)
Ouagadougou, 1er décembre 2021 (AIB)-La mise en œuvre de la Stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence (2019-2024) a permis au cours de l’année scolaire 2020-2021 de réinscrire 107 000 élèves déplacés internes, a annoncé mercredi le ministre en charge de la communication Ousséni Tamboura.
Selon le ministre Ousséni Tamboura, le gouvernement s’est doté de la Stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence (SN-ESU) 2019-2024 « pour faire face aux effets induits et néfastes des crises sécuritaires et sanitaires sur le système éducatif ».
Le chef du département de la communication et des relations avec le Parlement s’exprimait à Ouagadougou au sortir du traditionnel conseil des ministres présidé par le président Roch Marc Christian Kaboré.
Le ministre Tamboura a informé que « la mise en œuvre de cette stratégie a permis au cours de l’année scolaire 2020-2021 de réinscrire 107 000 élèves déplacés internes (EDI) ».
« Pour l’année scolaire 2021-2022, il est prévu le maintien de 147 000 élèves déplacés internes par la construction de 187 classes complémentaires, l’acquisition de 260 classes préfabriquées », a promis le ministre.
Il a aussi annoncé pour la présente année scolaire, « l’acquisition de 5 975 vélos pour les filles, la production et la diffusion des ressources pédagogiques numériques au profit des élèves hors écoles et dans les zones difficiles d’accès ».
Le Conseil des ministres a également adopté un décret portant organisation et fonctionnement des Classes préparatoires aux Grandes écoles (CPGE) au Burkina Faso.
Le porte-parole du gouvernement Ousséni Tamboura dans son compte rendu affirme que l’adoption de ce décret va permettre aux classes préparatoires « de s’adapter aux nouvelles exigences de développement en matière d’éducation ».
« Ces classes préparent les étudiants et les élèves à intégrer des grandes écoles d’ingénieurs et des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche tant aux niveaux national, régional qu’international », a-t-il soutenu.
Zondoma: Les professeurs d’écoles observent un sit-in pour leur reclassement
Gourcy, 1er déc. 2021(AIB)-Les militants du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB) du Zondoma ont observé un sit-in mercredi matin, devant la Direction provinciale en charge de l’Education pour exiger la satisfaction de leur plateforme revendicative.
Pour le secrétaire général provincial Zondoma du SYNATEB Michel Sawadogo et ses camarades, cette action qui vient après la marche du 15 novembre 2021, vise à rappeler à l’autorité, l’urgence de la satisfaction de leur plateforme revendicative.
Elle comprend dix points dont l’organisation de l’examen professionnel de reclassement des professeurs d’école en A3.
En rappel, ce mouvement s’est étendu à toute la région du Nord de 7h 30mn à 11h30 mn ce mercredi.
Ganzourgou/SIDA: Plus de 1000 patients sont suivies (médecin)
Zorgho, 01 déc. 2021(AIB)-Plus de 1 000 patients souffrant du SIDA sont présentement suivies, a indiqué mercredi le médecin chef du district sanitaire de Zorgho Dr Delphin Kaboré, lors de de la célébration de la 33ème journée mondiale de lutte contre la pandémie.
«Au Ganzourgou, plus de mille personnes sont suivies pour le SIDA en 2021», a déclaré le médecin chef du district sanitaire de Zorgho Docteur Delphin Kaboré.
Il s’exprimait ce 1er décembre 2021 à l’occasion d’une campagne de sensibilisation et de dépistage volontaire du SIDA organisée par la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) au profit de ses travailleurs sur le site de Sanbrado.
Cette activité se tient dans le cadre de la célébration de la 33ème journée mondiale de lutte contre le SIDA.
Kouldjim Guidio, coordonnateur du projet de lutte contre la Covid-19 dans les pays du G5 Sahel
«Les populations veulent du G5 Sahel des actions concrètes»
Ouagadougou, (AIB)-Le coordonnateur régional du projet d’appui aux pays membres du G5 Sahel pour la lutte contre la Covid-19,Kouldjim Guidio, a effectué une mission de supervision du 20 au 27 novembre 2021 à Ouagadougou au Burkina Faso. A l’occasion, il s’est prêté aux questions de l’Agence d’information du Burkina (AIB). Lisez.
Agence d’information du Burkina (AIB) : Monsieur Kouldjim Guidio, veuillez présenter brièvement à nos lectrices et lecteurs, le projet d’appui aux pays membres du G5 Sahel pour la lutte contre la Covid-19.
Kouldjim Guidio (KG) : Ce projet s’inscrit dans le cadre des actions qui visent à soutenir le plan de riposte contre la Covid 19 élaboré par les pays du G5 Sahel. Il est à noter qu’en 2020, le président du conseil des ministres des pays du G5 Sahel avait écrit à tous les partenaires demandant de soutenir le pays du G5 Sahel dans la lutte contre la Covid 19 et c’est à la réponse à cette sollicitation que la BAD a accepté de nous aider à formuler et en même temps financer ce projet. Donc, c’est un projet qui vient soutenir les plans de riposte des pays du G5 Sahel articulé à la fois sur la riposte sanitaire et aussi le renforcement de la résilience des communautés qui sont impactées par la Covid 19.
AIB : Concrètement, qu’est-ce qui fait pour renforcer la résilience des populations ?
KG : En termes de résilience, il est question de soutenir les activités communes des populations dans le domaine agricole, dans le domaine de l’élevage. Sur le plan agricole, il est question de mettre à la disposition des ménages, des intrants tels que les semences. Dans le domaine de l’élevage, c’est naturellement apporter des aliments de bétails pour soutenir un peu l’élevage familial. Mais il y a aussi l’appui au développement des activités génératrices de revenus, la transformation des produits agricoles, des produits d’élevage et d’autres activités artisanales que les populations savent bien faire. En réalité, c’est vraiment soutenir tout ce que les populations font.
AIB : Vous séjournez au Burkina Faso dans le cadre d’une mission de supervision. Quelles sont vos premières conclusions ?
KG : Cette mission est la deuxième. Nous avons fait une première mission en avril 2021 où nous avons passé en revue l’état de mise en œuvre du projet. La première des choses que je note au niveau du Burkina, c’est d’abord la forte appropriation de ce projet par le gouvernement et les différentes parties prenantes. Je vois que les membres du comité national de coordination ont fait un travail très remarquable. J’apprécie toute la coordination qu’ils ont eu à faire avec le HCR pour mettre en œuvre ce projet.
Je félicite le HCR pour le travail qui a été fait pour mettre en œuvre les composantes 1 et 2 de ce projet. Aujourd’hui, le taux de réalisation est à 80% et nous espérons que d’ici juin 2022, c’est-à-dire la date de clôture du projet, nous arriverons à mettre en œuvre toutes les activités pour atteindre un taux d’exécution de 100% à la fois des réalisations physiques et des réalisations financières.
Donc c’est un sentiment de satisfaction au niveau du Burkina Faso et je peux dire que malgré le contexte difficile que ce pays que nous aimons tous connait, il y a beaucoup de choses qui ont été faites et il faut vraiment encourager les autorités, les ministères sectorielles, le comité national de coordination du G5 Sahel et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés qui est l’agence d’exécution opérationnel du projet.
AIB: D’autres actions sont-elles prévues pour soutenir le Burkina Faso, après la réception dans le cadre de ce projet, de trois ambulances médicalisées et d’un lot de matériel d’une valeur de un million de dollars américains ?
KG : Nous pensons que par rapport aux besoins et aux défis que nous pose cette pandémie, les efforts qui ont été faits, c’est vrai il faut les apprécier mais il reste encore beaucoup à faire pour renforcer nos système de santé en terme de moyens, que ce soit les moyens médicaux, les moyens roulants, que ce soit en terme de kits spécialisés.
C’est pourquoi nous travaillons toujours davantage avec les partenaires pour pouvoir pérenniser les acquis à travers des nouveaux projets qui vont venir renforcer ce qui a été fait mais le défis est encore énorme et nous sommes conscients que ce soit au niveau du G5 Sahel, au niveau régional comme au niveau des pays, qu’il faut redoubler d’effort, travailler pour pouvoir renforcer le système sanitaire.
Sogo Coulibaly, G5 Sahel
AIB : Le projet couvre cinq pays à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Les choses avancent-elles comme prévues dans ces pays ?
KG : Les choses avancent très bien dans les cinq pays. Bien vrai que les contextes sont différents d’un pays à un autre, mais globalement les choses avancent très bien. Aujourd’hui le taux global d’exécution est de 80% sur l’ensemble des cinq pays. Il est vrai que ce taux montre un peu des disparités d’un pays à un autre mais globalement les choses avancent. Je pense que ce qui est important dans cet exercice-là, c’est l’appropriation de ce projet par les pays. Ça c’est un exemple des attentes des populations
Les populations veulent du G5 Sahel des choses concrètes, des actions concrètes et je pense que si nous continuons à mener ces genres d’activités, en donnant des intrants, en appuyant les femmes dans les activités génératrices de revenus, en équipant les centres de santé, je pense que ce sont des actions concrètes qu’il faut encourager.
Cela répond vraiment aux préoccupations des populations. Ça montre que le G5 tel qu’on le conçoit n’est pas une organisation qui a comme la ligne motrice, la sécurité mais il y a aussi des actions de développement qui se mettent en place.
AIB : Malgré les efforts fournis, la Covid19 demeure une importante préoccupation sanitaire en termes de prévention, de vaccination, de dépistage, et de soins. Peut-on s’attendre à des appuis supplémentaires du G5 Sahel et de ses partenaires ?
KG : Les appuis, nous les recherchons. Quand je prends le cas de la BAD, c’est un appui parmi tant d’autres.
Nous avons également un grand programme qui est axé sur la lutte contre la Covid 19 qui est financé par le FIDA, le Fonds international de développement agricole avec près de 180 millions de dollars.
Mais là, les actions sont orientées beaucoup plus vers l’appui aux communautés, aux ménages, dans le développement des activités.
Une pandémie comme celle-là, on ne peut la circonscrire en un laps de temps. Mais avec tous les efforts qui se font au niveau médical, avec la vaccination, si on arrive à circonscrire la maladie, les impacts socio-économiques, nous allons les trainer encore longtemps parce que la maladie a obligé les Etats à prendre des mesures qui ont ébranlé notre économie. Notre tissu économique a été ébranlé. Les couches vulnérables ont subi de plein fouet, les mesures qui ont été prises. Donc il ya un travail à faire, qui va se limiter dans la durée. Au niveau du G5 Sahel, nous sommes conscients. Nous avons des partenariats avec la BAD. Nous travaillons avec d’autres partenaires pour mobiliser d’autres ressources. Nous devons également revoir notre stratégie en prenant en compte cette nouvelle donne qu’est la Covid 19.
AIB : Un mot pour conclure…
KG : Je demande aux pays du G5, d’avoir vraiment confiance en leur organisation. Il est vrai que les défis, que ce soient sécuritaire ou développemental, dans nos cinq pays sont énormes. Le G5 Sahel aujourd’hui est une organisation qui est jeune, qui n’a pas tous les moyens ni les capacités de faire face à ces énormes défis. Mais il y a un travail qui se fait et nous, qui nous occupons des questions de développement, nous travaillons beaucoup plus pour que les populations aient des projets concrets de développement qui répondent à leurs priorités. Donc, je pense que c’est une avancée et il va falloir travailler pour consolider cette avancée.
Kaya : Le ministère de la Communication installe sa cellule régionale de sensibilisation contre le VIH/Sida
Ouagadougou, 1er déc. 2021 (AIB)- Le ministère de la Communication a mis en place mercredi à Kaya (Centre-Nord), sa cellule régionale de quatre membres pour sensibiliser la population contre la maladie du VIH/Sida.
Selon le coordonnateur Bakarie Diéni, l’installation de la cellule régionale vise à mener des campagnes de sensibilisation et de dépistage volontaire au profit des populations du Centre-Nord et des agents de son département.
Bakarie Diéni est le coordonnateur du Comité ministériel de lutte contre le Sida (CMLS) du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement.
M. Diéni s’exprimait ce mercredi à Kaya, à l’issue d’une cérémonie de mise en place de la cellule régionale fort de quatre membres, pour l’atteinte de zéro cas positif du VIH/SIDA au Burkina Faso d’ici à 2030.
Il a indiqué que la structure locale est composée d’agents issus des organes publics, des Editions Sidwaya, de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB) et de la direction régionale en charge de la Communication du Centre-Nord.
« Dans le cadre stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (IST), élaboré le 19 mars 2021, il est prévu la mise en place des cellules locales dans les chefs-lieux de région afin d’intensifier la lutte pour éviter le rebond de la maladie », a-t-il indiqué.
A cet effet, le chef de la mission du CMLS a invité la cellule de Kaya a élaborer un programme d’activités pour l’année 2022 et à mobiliser des ressources financières, à travers un partenariat « fructueux » avec les structures associatives et l’antenne régionale en charge de la lutte contre le VIH/SIDA.
Bakarie Diéni a souhaité que la cellule régionale serve d’exemple aux autres cellules dans le combat contre le VIH/SIDA.
A l’entendre, la prévalence du VIH/SIDA est actuellement de 0,7% au Burkina Faso, avec à la clé environ 100.000 cas positifs et 3000 décès enregistrés.
Le responsable de la cellule, Hamado Ouédraogo et ses collaborateurs ont promis de tout mettre en œuvre pour la réussite de la mission à eux confiée.
Burkina : Les frontières terrestres et ferroviaires officiellement rouvertes (Décret présidentiel)
Ouagadougou, 1er déc. 2021 (AIB)-Selon un décret du président du Faso dont l’Agence d’information du Burkina a obtenu copie, les frontières terrestres et ferroviaires du Burkina Faso devraient être rouvertes ce mercredi 1er décembre à 00h.
Le décret daté du mardi précise néanmoins que « l’accès ou la sortie du territoire burkinabè par voie terrestre ou ferroviaire de toute personne ayant au moins 11 ans est subordonnée au respect d’une condition (sur deux) ».
Tout voyage est subordonné, selon le décret, à « la présentation d’une carte de vaccination (pass-vaccinal) contre la covid-19 datant d’au moins 14 jours et attestant l’achèvement du schéma vaccinal complet d’un vaccin ».
La seconde condition de voyage est « la présentation d’un document attestant un test PCR ou un test TDR négatif datant d’au plus cinq jours à compter de la date du prélèvement ».
Le décret précise également que « le test covid-19 doit avoir été réalisé par une structure sanitaire agréée du pays de départ ».
Toutefois, le décret indique que « les voyageurs doivent, se soumettre aux conditions d’entrée édictée par le pays d’accueil ».
Par ailleurs, Le décret souligne que « la liste des tests rapides ainsi que les conditions de paiement des frais desdits tests seront arrêtés par voie règlementaire ».
Fermées depuis le 21 mars 2020, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, la réouverture des frontières terrestres et ferroviaires pour ce 1er décembre, avait été annoncée par le gouvernement au cours du Conseil des ministres du mercredi 17 novembre dernier.
Yako: un maïeuticien devant le juge pour un présumé viol
Ouagadougou, 1er déc. 2021(AIB)-Un maïeuticien en service au CMA de Yako, devrait être jugé à partir de jeudi, pour un présumé viol sur une de ses patientes.
Selon nos informations, l’agent de santé aurait abusé d’une femme lors d’une consultation le 16 novembre 2021.
La dame a fait une déposition le même jour suivie de l’incarcération du maïeuticien le 23 novembre 2021.
Il se dit qu’après l’éclatement de l’affaire, d’autres femmes auraient commencé à charger le monsieur qui est très porté sur la religion.
Burkina : Le gouvernement rejette toute augmentation du prix du pain
Ouagadougou, 1er déc. 2021(AIB)-Le gouvernement burkinabè a rejeté mardi, l’augmentation du prix de la baguette de pain de 150 à 200FCFA, envisagée par les boulangers qui se plaignent de la hausse du cours du blé.
Burkina : Opération Koudanlgou IV, politique et faits de société, à la une des quotidiens
Ouagadougou, 1er déc. 2021 (AIB)-Les journaux de ce mercredi évoquent le bilan de l’opération Koudanlgou IV menée dans quatre pays, la remise du rapport sur le drame à Inata au président du Faso, le PNDES et des faits de société.
« Attaque d’Inata : le rapport d’enquête remis au chef de l’Etat », titre le quotidien national, Sidwaya.
Le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Aimé Barthélémy Simporé a remis hier mardi au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le rapport de l’enquête administrative diligenté à la suite du Drame d’Inata, dit le journal.
Le rapport à été produit par la direction générale de l’inspection des Forces armées nationales, note le journal.
Le doyen des quotidiens burkinabè, L’Oservateur Paalga arbore « Remise de rapport du drame d’Inata : Vade-mecum pour le chef suprême des armées ».
Le quotidien informe que le contenu dudit rapport n’a pas été dévoilé, car frappé du sceau de la confidentialité.
Pour sa part, L’Express du Faso, rappelle que ce rapport est consécutif à l’attaque d’Inata qui a fait 57 morts dont 53 gendarmes le dimanche 14 novembre dernier.
Il informe d’ailleurs que le président du Faso avait prévenu que les mis en cause dans le rapport seront sanctionnés.
Le chef de l’État avait aussi assuré qu’il en sera désormais ainsi, dans l’intérêt supérieur de la Nation et pour le succès de la lutte contre le terrorisme, relève le journal.
Dans un autre registre, Sidwaya affiche « opération Koudanlgou IV Zone 2 : une trentaine de terroristes neutralisés ».
Selon le quotidien, l’information a été donnée par le ministre de la Sécurité, Maxime Koné, hier mardi, au cours d’une conférence de presse sur le bilan de l’opération Koudanlgou IV zone 2.
L’opération a été menée conjointement entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, précise le journal.
De leur côté, les quotidiens privés, L’Observateur Paalga, L’Express du Faso et Le Pays titrent: « 5 bases terroristes détruites, 300 suspects arrêtés ».
Sur un autre sujet, Le Pays affiche « lutte contre le terrorisme au Burkina : le ministre de la Défense remonte le moral des pandores ».
Le quotidien indique que le ministre de la Défense, Aimé Barthélémy Simporé, accompagné du Chef d’Etat-major général des armées, Gilbert Ouédraogo, a rendu visite à la gendarmerie nationale au camp Paspanga de Ouagadougou hier mardi.
Cette visite, selon le journal, a permis au responsable de la Défense nationale, de s’imprégner de l’état d’esprit des pandores et de leur apporter un message d’encouragement.
Pour sa part, L’Observateur Paalga titre « le ministre de la Défense à la gendarmerie : salut militaire du général Simporé ».
Le journal rapporte que le général Simporé est allé exprimer sa compassion aux pandores durement éprouvés ces derniers temps dans la lutte contre le terrorisme.
Le journal dit qu’il les a également invités à « maintenir haut la flamme patriotique et leur posture républicaine ».
Sous un autre registre, le quotidien de tous les Burkinabè, Sidwaya, fait cas du report de la conférence internationale sur le PNDES II dû au nouveau variant du coronavirus.
Il indique que le gouvernement burkinabè a animé une conférence de presse, hier mardi, à Ouagadougou, pour donner les raison du report de la conférence internationale des partenaires du Burkina pour le financement additionnel du deuxième PNDES.
Une conférence initialement prévue pour les 2 et 3 décembre prochain à Bruxelles, en Belgique.
Ce report n’est pas lié à un problème de participation ou de mobilisation mais à cause de ce nouveau variant du Covid 19, le virus omicron, qui a entrainé la fermeture des frontières en Europe, rapporte L’Observateur Paalga.
« Ce report peut-être mis à profit pour continuer les échanges avec nos partenaires », titre Le Pays, rapportant les propos du ministre en charge des Finances, Lassané Kaboré.
Selon le quotidien, le ministre estime que ce report n’aura pas véritablement d’impact sur la mobilisation des financements.
Il informe d’ailleurs que ladite conférence se tiendra dans le courant du 1er trimestre de 2022.
Les journaux Le Pays et L’Express du Faso évoquent aussi la promotion des jeunes officiers aux postes de responsabilités de la gendarmerie nationale.
GENEVE (Suisse) – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a jugé inutiles mardi les interdictions de voyages pour endiguer la propagation du nouveau variant du coronavirus Omicron, dont des cas ont été détectés pour la première fois en Amérique latine.
WASHINGTON – Un comité de scientifiques indépendants américains s’est prononcé mardi en faveur de la pilule anti-Covid de Merck pour soigner certains adultes à risque, ouvrant la voie à son autorisation probable aux Etats-Unis dans les jours à venir.
BENI (RD Congo) – L’Ouganda a déclenché mardi en concertation avec Kinshasa une opération militaire en RDC contre des positions rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), accusées par le Congo de massacres de civils et par Kampala de récents attentats revendiqués par l’organisation jihadiste État islamique (EI).
TEGUCIGALPA – La droite au pouvoir au Honduras a reconnu mardi le « triomphe » de la candidate de la gauche Xiomara Castro, qui devance d’une vingtaine de points son adversaire à l’élection présidentielle, selon des résultats partiels portant sur plus de la moitié des suffrages.
BAGDAD – Le courant du leader chiite Moqtada Sadr a remporté les élections législatives du 10 octobre en Irak, devenant le premier bloc au Parlement avec 73 sièges, selon les résultats définitifs publiés mardi.
BARCELONE (Espagne) – Un bébé de quatre mois, son frère de trois ans et leurs parents sont morts mardi matin dans l’incendie d’une ancienne agence bancaire du centre de Barcelone, un drame fréquent dans les bâtiments abandonnés occupés par des personnes vivant dans une grande précarité.
DIAMNIADIO (Sénégal) – La Chine a promis mardi aux pays africains de les aider à surmonter le choc du Covid-19 et les effets du réchauffement, tout en se gardant « d’imposer sa volonté à l’Afrique » qui s’abstiendra elle-même de s’ingérer dans les affaires intérieures chinoises.
RIGA – Les Etats-Unis ont mis en garde mardi la Russie contre toute nouvelle « agression » visant l’Ukraine, au moment où l’Otan se réunit pour envisager ses « options » face au renforcement de la présence militaire russe à la frontière ukrainienne.
FRANCFORT (Allemagne) – La justice allemande a condamné un jihadiste irakien pour « génocide » de la minorité yazidie, une première au monde saluée par la Prix Nobel de la Paix, Nadia Murad, comme « une victoire » pour la reconnaissance des exactions commises par l’organisation État islamique (EI).
ADDISABEBA – Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a appelé mardi les rebelles du Tigré à se rendre, affirmant que les forces gouvernementales se rapprochaient de la victoire, une semaine après s’être engagé à diriger les opérations militaires sur le front.
WASHINGTON – L’épouse du narcotrafiquant mexicain « El Chapo », Emma Coronel Aispuro, a été condamnée mardi par un juge fédéral américain à trois ans de prison après avoir admis sa participation au trafic du puissant cartel de Sinaloa.
BANGUI – Une trentaine de civils et deux militaires ont été tués dimanche dans des attaques de groupes armés dans le nord-ouest de la Centrafrique, en proie à des combats entre des rebelles et l’armée, le plus lourd bilan depuis l’instauration par le président Faustin Archange Touadéra mi-octobre d’un cessez-le-feu.
KHARTOUM – Les forces de sécurité soudanaises ont tiré mardi à Khartoum des grenades lacrymogènes sur des milliers de manifestants réclamant à nouveau un transfert aux seuls civils du pouvoir dominé actuellement par les militaires.
WASHINGTON – Changement de ton à la banque centrale américaine (Fed): son président Jerome Powell ne veut plus qualifier l’inflation aux États-Unis de « temporaire », son mot d’ordre jusqu’à présent, estimant désormais qu’elle risque de durer encore des mois.
BRUXELLES – Le taux d’inflation dans la zone euro a atteint un niveau record en novembre, à 4,9% sur un an, toujours propulsé par des prix de l’énergie en hausse constante, au-delà des prévisions des analystes.
SANTIAGO DU CHILI – Le Sénat se prononcera finalement la semaine prochaine sur un projet de loi légalisant le mariage entre personnes de même sexe au Chili, après le report du vote mardi sur ce texte espéré de longue date par la communauté homosexuelle.
BRASILIA – Le président brésilien Jair Bolsonaro s’est affilié mardi au Parti Libéral (PL), une formation de droite, dans le but de faire mentir les sondages qui le donnent battu à la présidentielle d’octobre 2022 par le probable candidat de gauche, l’ex-chef de l’Etat Lula.
WASHINGTON – Un jeune de 15 ans a ouvert le feu pour un motif inconnu mardi dans un lycée du nord des Etats-Unis, faisant trois morts parmi les élèves et huit blessés dont un enseignant, a annoncé la police locale.
NAYPYIDAW – Un premier verdict, dans le procès intenté par la junte birmane contre Aung San Suu Kyi, a été reporté mardi au 6 décembre, dernier rebondissement d’une longue série de procédures judiciaires qui pourraient conduire l’ex-dirigeante en prison pendant des décennies.
PARIS – La Franco-Américaine Joséphine Baker est devenue mardi la première femme noire à entrer au Panthéon, « temple laïc de la République » française et dernière demeure des grandes figures françaises un hommage à sa vie « incroyable » d’artiste de music-hall, résistante et militante antiraciste.
Burkina : Le gouvernement s’engage à rendre le secteur agricole productif et économique
Ouagadougou, 30 nov. 2021 (AIB)-La ministre déléguée chargée de la recherche scientifique et de l’innovation, Mme Maminata Traoré/ Coulibaly a affirmé mardi à Ouagadougou que le gouvernement est engagé à rendre le secteur agricole productif et économique.
« L’agriculture est le secteur qui occupe 80% des Burkinabè et le gouvernement est engagé à ce que la production agricole soit un secteur productif et économique », a laissé entendre la ministre déléguée chargée de la recherche scientifique et de l’innovation, Maminata Traoré.
Elle s’exprimait mardi, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du colloque international sur la protection des végétaux en Afrique Subsaharienne organisé par l’Académie nationale des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF).
Ce colloque se tient du 30 novembre au 04 décembre avec pour thème : « Protection des végétaux en Afrique dans un contexte de changement climatique : enjeux et perspectives ».
« La pertinence du thème est évidente et d’actualité au regard des contraintes qui s’imposent à nos producteurs », a soutenu Mme Traoré.
Selon elle, la prolifération des organismes nuisibles aux plants cultivés constitue une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans nos pays africains.
L’objectif général de ce colloque est de « faire le point sur les stratégies actuelles inhérentes aux enjeux de la protection des végétaux en Afrique Subsaharienne et de concevoir, renforcer les mécanismes et actions d’amélioration pour la prise en charge efficiente et durable des principaux nuisibles ».
Pendant quatre jours, les participants feront le point sur les stratégies actuelles inhérentes aux enjeux de la protection des végétaux en Afrique Subsaharienne
Selon des statistiques de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, les ravageurs et les maladies peuvent détruire jusqu’à 40% des cultures vivrières chaque année.
Selon Mme Traoré, cette situation réduit la production agricole tout en privant des millions de personnes de nourritures et cela survient, a-t-elle noté « dans les régions déjà fragilisées par une émergence et une réémergence des ravageurs et des maladies et une augmentation galopante de la population ».
« Ce constat dépeint la situation de la plupart des pays africains », a souligné la ministre déléguée chargée de la recherche scientifique et de l’innovation, Maminata Traoré.
Il est prévu à la fin du colloque un mécanisme pour la mise en place d’une institution africaine de promotion de la recherche en protection des végétaux qui constituera un atout incontestable pour une meilleure gestion des nuisibles de nos cultures, a-t-elle annoncé.
Rappelons que le colloque devait se tenir en 2020 mais se tient finalement du 30 novembre au 04 décembre à cause de la maladie à COVID-19.
Burkina : Une trentaine de terroristes neutralisés et cinq bases détruites (ministre de la sécurité)
Ouagadougou, 30 nov. 2021 (AIB)-L’opération « Koudanlgou IV Zone 2 » menée pendant cinq jours par une coalition conjointe et multinationale, a permis de neutraliser une trentaine de terroristes et de détruire cinq de leurs bases, a annoncé mardi le ministre Maxime Koné.
Au cours d’une conférence de presse mardi, le ministre de la Sécurité, Maxime Koné, a affirmé que l’opération « Koudanlgou IV Zone 2 » a été menée du 22 au 27 novembre 2021 dans les zones frontalières entres le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo.
De son avis, le déploiement de 5728 agents de sécurités sur le terrain avec 881 engins roulants et 6 véhicules aériens a permis de détruire au niveau national, cinq bases et de neutraliser une trentaine de terroristes, lors de l’opération conjointe, particulièrement dans les régions du Sud-Ouest et des Cascades.
Maxime Koné a noté également que 7 véhicules, 14 motos et 10 cartons de munitions ont été retirées des mains des assaillants.
Le patron de la Sécurité burkinabè a signalé que cette opération « Koudanlgou » fait suite à trois précédentes menées, en mai 2018, en novembre 2018 et en novembre 2019 qui ont connu des succès.
L’initiative de la mutualisation des forces contre le terrorisme a été prise par les présidents de la région au regard d’un certain nombre de constats, a-t-il fait savoir.
Il s’agit notamment de l’existence des menaces sécuritaires communes dans la sous-région ouest africaine notamment la criminalité transfrontalière organisée et la radicalisation de l’extrémisme violent.
Maxime Koné a aussi signalé qu’aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée pendant les cinq jours de l’opération Koudanlgou IV Zone 2.
A l’entendre, les zones concernées par l’opération font face à l’émergence des groupes armés terroristes tels que Boko Haram, le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans et l’Etat islamique au grand Sahara.
Depuis 2016, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes qui ont causé la mort de près d’un millier de personnes, plus d’un million quatre cent mille personnes déplacées ainsi que la fermeture de nombreuses écoles sur le territoire national.
Burkina : Lancement de la télévision en ligne Faso Kibaaru TV, exclusivement en langues nationales
Ouagadougou, 30 nov. 2021 (AIB)-Le représentant de la ministre en charge de l’Economie numérique, Anfana Traoré a procédé mardi, au lancement officiel de la télévision en ligne Faso Kibaaru TV qui émet exclusivement en langues nationales.
« L’angle d’attaque (exclusivement en langues nationales) nous intéresse énormément puisque Faso Kibaaru TV va apporter la vraie et la bonne information aux populations dans les langues qu’elles parlent le mieux », a déclaré le représentant de la ministre en charge de l’Economie numérique, Anfana Traoré.
M. Traoré s’exprimait mardi, au lancement des activités de la télévision en ligne Faso Kibaaru TV.
Le lancement s’est déroulé sous le thème : « Crise de confiance entre sociétés, rôle et place des médias en langues nationales, quelle contribution de Faso Kibaaru TV ? ».
Selon le représentant de la ministre, c’est une initiative salutaire qu’il fallait à tout prix accompagner.
« Nous sommes concernés par le canal qui est utilisé ici c’est-à-dire le digital internet pour véhiculer toutes les informations », a-t-il ajouté.
Pour le directeur de publication de la télévision, Boubacar Dicko, Faso Kibaaru TV fait la promotion des langues nationales parlées au Burkina Faso et hors du pays.
Il a ajouté qu’au-delà de leur site officiel, la télévision en ligne est présente sur d’autres plateformes numériques comme Facebook, YouTube et WhatsApp.
La télévision en ligne Faso Kibaaru couvre sept régions notamment le Sahel, la Boucle du Mouhoun, les Cascades et le Centre-Nord, en langues Fulfuldé, Mooré, Jula et Gulmancéma pour le moment.
Tuy/Faits divers : une vingtaine de bœufs fauchés par un car
Houndé, 30 nov. 2021(AIB)-Un car a accidentellement heurté hier lundi, un troupeau de bœufs à l’entrée de la ville de Houndé sur la route nationale n°1. Les passagers sont sains et saufs ; mais une vingtaine de bœufs ont été fauchés, perturbant momentanément la circulation.
Le lundi 29 novembre 2021 aux environs de 11h, un car de transport en provenance de Bobo-Dioulasso pour Ouagadougou, est entré en collision avec un troupeau de bœufs au détour d’un virage C’est à la à l’entrée Est de la ville de Houndé sur la route nationale n°1.
Fort heureusement, les passagers du car en sont sortis sains et saufs.
Mais plus d’une vingtaine de bœufs ont été tués sur le champ perturbant la circulation. Selon les informations reçues, ils faisaient partie d’un troupeau en divagation qui était sur le point de traverser la chaussée.
Après le choc, certaines bêtes qui étaient à l’agonie ont été égorgées par des bouchers qui ont accouru sur les lieux.
Les Forces de l’ordre s’étaient rendues sur les lieux pour les constatations d’usage. Mais le propriétaire du troupeau n’avait pas été identifié.
Pas plus tard que la veille de cet incident (le dimanche 28 novembre), a-t-on appris de source sécuritaire, une collision entre un camion remorque et une voiture de type 4X4 s’était produite au même endroit, coûtant la vie au chauffeur de voiture et faisant un blessé.
Rapport attaque d’Inata: Roch Kaboré va »tirer toutes les conséquences » et apporter les correctifs appropriés
Ouagadougou, 30 nov. 2021(AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré a promis mardi, de prendre connaissance du rapport sur l’attaque terroriste d’Inata, ayant coûté la vie à une soixantaine de personnes (en majorité des gendarmes), pour »en tirer toutes les conséquences » et apporter les correctifs appropriés.
«J’ai reçu ce soir, des mains du ministre de la Défense (le Général Barthélémy Aimé Simporé), le rapport produit par l’Inspection générale des Forces Armées nationales, suite au drame d’Inata. J’en prendrai connaissance, pour en tirer toutes les conséquences, conformément à mon message à la Nation du jeudi 25 novembre dernier. Ce rapport servira de base pour apporter les correctifs appropriés», a écrit mardi le président du Faso Roch Kaboré sur sa page Facebook.
En rappel près de 53 gendarmes et quatre civils ont été tués le 14 novembre 2021 à Inata (Nord) lors d’une attaque terroriste contre un détachement de gendarmerie.
L’hypothèse selon laquelle le détachement était à cours de vivres malgré de nombreux SOS, ont alimenté des remous socio-politiques et des appels à démission du chef de l’Etat.
Le 17 novembre 2021, Roch Kaboré a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative devant permettre de situer les responsabilités.
Dans un document rendu publique ce mardi, le président du Faso a opéré un vaste changement au niveau du commandement de la gendarmerie, en nommant dix jeunes officiers à des postes clés.
Burkina: Une dizaine de terroristes abattus à Inata
Ouagadougou, 30 nov. 2021(AIB)-L’armée burkinabè a abattu une dizaine de terroristes le 25 novembre dernier aux environs de Inata (Nord), neutralisé trois engins explosifs vers Matiacoali (Est).Elle a aussi intercepté un véhicule transportant de la logistique pour des groupes armés terroristes.
Burkina : Le rapport d’enquête sur Inata remis au président du Faso (AIB)
Ouagadougou, 30 Nov. 2021 (AIB)-Le rapport d’enquête sur l’attaque de Inata a été remis cet mardi après midi, au président Roch Marc Christian Kaboré par le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, le général de brigade Aimé Barthélemy Simporé, a constaté l’AIB.
Le rapport a été produit par l’Inspection générale des Forces Armées nationales dirigée par le colonel-major Wendwaoga Kéré, nommé par décret présidentiel en date du jeudi 25 novembre dernier.
Burkina/Gendarmerie nationale : Le lieutenant-colonel Evrard Somda nommé à la tête de la légion spéciale
Ouagadougou, 30 Nov. 2021 (AIB)-Le lieutenant-colonel Evrard Somda , précédemment patron de l’Unite spéciale d’intervention de la Gendarmerie nationale (USIGN), a été nommé commandant de la légion spéciale de la gendarmerie nationale par décret pris lundi par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.
Dans le même décret dont l’AIB a reçu copie mardi, l’on note quatre autres nominations dans des postes stratégiques de la gendarmerie nationale.
Ainsi, les commandements des trois régions de Gendarmerie nationale ont de nouveaux responsables, de même que le commandement des écoles et centre de perfectionnement de la gendarmerie nationale.
Le commandant du commandement des écoles et centre de perfectionnement de la gendarmerie nationale est désormais le lieutenant-colonel Issa Yaguibou.
Le lieutenant-colonel Natama Koagri est nommé Commandant de la Première région de la Gendarmerie nationale, tandis que le lieutenant-colonel Kombasseré Jean Marie est nommé Commandant de la deuxième région de la Gendarmerie nationale.
Quant au lieutenant-colonel Diabri Lionid Rakiswendé, il est nommé Commandant de la troisième région de la Gendarmerie nationale.
Burkina : La table ronde des bailleurs de fonds du PNDES II reportée pour raison sanitaire
Ouagadougou, 30 nov. 2021 (AIB)-Le ministre de l’économie Lassané Kaboré a annoncé mardi, le report pour raison sanitaire, de la table ronde des bailleurs de fonds du PNDES II, initialement prévue les 2 et 3 décembre prochain à Bruxelles.
« L’apparition d’une nouvelle variante de la Covid-19, le virus omicron, et la rapidité de sa propagation en Europe, à quelques jours de la tenue de cette conférence, ont rendu nécessaire son report », a déclaré le ministre de l’Economie, des finances et du développement, Lassané Kaboré.
M. Kaboré s’exprimait mardi face à la presse sur les raisons du report de la conférence internationale des bailleurs de fonds du PNDES II.
Le report n’est pas lié à une question de mobilisation ou participation, car dit-il, il y avait au total 343 participants inscrits, dont 126 participation en présentiel sur une prévision de 100.
« Il était juste nécessaire, au regard des objectifs visés par le PNDES, que nous le fassions à un moment idéal qui permette à ceux-là qui ont le pouvoir de décision et d’influence de participer », a laissé entendre le ministre.
Cette conférence était partie pour être un succès pour notre pays n’eut été cette contrainte sanitaire importante, a renchéri le ministre en charge de la Communication, Ousséni Tamboura.
Le ministre de la communication
Selon le ministre Kaboré, il était attendu de cette conférence, l’adhésion des partenaires au développement pour le PNDES 2021-2025 ainsi que leur engagement à accompagner le gouvernement dans sa mise en œuvre.
Pour lui, cette table ronde constitue une vitrine pour faire connaitre le Burkina Faso, les objectifs et visions du pays à l’international afin d’y attirer plus d’investisseurs.
En réponse à une interrogation de savoir si ce report n’aura pas d’incidence sur la mobilisation des financements du gap du PNDES II, le ministre Kaboré rassure.
« Il ne faut pas croire que ce report aura un quelconque impact car les discussions vont naturellement continuer avec les partenaires déjà identifiés pour capitaliser les ressources », a-t-il dit.
D’ailleurs, M. Kaboré a affirmé qu’ils n’y allaient pas à cette conférence avec un grand gap financier à rechercher.
Car dit-il, « nous sommes aujourd’hui à 5 000 milliards de francs CFA d’intention de financements sur les 5 328 milliards que nous recherchions ».
Pour ce qui concerne la prochaine date probable de cette conférence tant attendue, le ministre en charge des Finances, a laissé entendre qu’elle sera fixée (éventuellement au premier trimestre 2022), lorsque le chef de l’Etat donnera de nouvelles orientations.
La conférence internationale est organisée par le gouvernement avec l’accompagnement des partenaires techniques et financiers dont le chef de file est la Banque Mondiale.
Le nouveau référentiel national de développement du Burkina Faso 2021-2025, (PNDES II), est estimé à un coût global de 19 030 milliards de francs CFA, dont 63% repose sur la mobilisation de ressources propres.
Attaques terroristes : Le Général Simporé exhorte la gendarmerie à ne pas céder aux divisions
Ouagadougou, 30 Nov. 2021(AIB)-Le ministre de la Défense le Général Barthélémy Aimé Simporé a exhorté la gendarmerie nationale à rester unie et à ne pas céder aux divisions, après les récentes attaques qui ont coûté la vie à une soixantaine de leurs éléments.
« Nous avons lancé des messages de cohésion interne afin que ces événements ne soient des occasions de divisions mais plutôt nous interpelle sur la nécessité de rester unis dans la solidarité pour poursuivre la lutte », a affirmé le Général Barthélémy Aimé Simporé, mardi, lors d’une visite à l’Etat-major général de la gendarmerie et au camp Paspanga de Ouagadougou.
En rappel, une soixantaine de gendarmes et une dizaine de civils ont été tués ces deux dernières semaines dans plusieurs attaques terroristes, ayant entraîné une grave crise socio-politique.
Le ministre a traduit sa compassion à la troupe et l’invité à garder une posture républicaine.