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Ukraine : De fortes explosions ce mardi matin à Kiev, des zones résidentielles touchées

Rescuers work next to a residential building damaged by shelling, as Russia's attack on Ukraine continues, in Kyiv, Ukraine, in this handout picture released March 15, 2022. Press service of the State Emergency Service of Ukraine/Handout via REUTERS ATTENTION EDITORS - THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY.

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Ukraine : De fortes explosions ce mardi matin à Kiev, des zones résidentielles touchées

Ouagadougou, 15 mars 2022 (AIB)-
De fortes explosions ont été entendues à Kiev mardi matin et des zones résidentielles de la capitale de l’Ukraine touchées par des tirs, a appris l’AIB auprès de RFI.

Deux corps ont été extraits des décombres d’un immeuble après une frappe ce mardi matin, dans le quartier de Sviatoshyn, situé dans l’ouest de la capitale, indiquent sur Facebook les services d’urgence ukrainiens.

L’explosion a soufflé toutes les vitres de l’immeuble et de ceux à proximité, selon un journaliste de l’AFP sur place.

Selon la même source, un immeuble d’habitation du quartier de Podil, dans le nord-ouest de la capitale, a été touché par une frappe ce matin.

La députée ukrainienne Lesia Vasylenko a posté une photo d’un pompier en train d’éteindre, à pied d’œuvre. « Le quartier de Podil à Kiev est un quartier pour prendre un café et profiter de la vie. Rien de plus », écrit-elle.

Dans un communiqué distinct, les secours ukrainiens ont indiqué qu’un tir avait causé l’incendie d’une maison dans le quartier d’Ossokorky, dans le sud-est de Kiev. Cette frappe n’a pas fait de victimes, selon cette source.

Les combats se sont intensifiés ces derniers jours aux abords de Kiev, presque entièrement encerclée par les forces russes.

Lundi, plusieurs morts et des blessés ont été signalés après des bombardements dans différents quartiers de la capitale.

Plus de la moitié des trois millions d’habitants de la capitale ont quitté la ville depuis le début de l’offensive russe.

La quatrième session de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine doit se poursuivre ce mardi après une première journée de discussions en visioconférence lundi.

Les États membres de l’Union européenne ont adopté une quatrième salve de sanctions contre des oligarques et des entreprises russes en réponse à l’invasion de l’Ukraine.

Quelque 210 voitures ont pu quitter Marioupol par un couloir humanitaire. La situation dans cette ville portuaire, assiégée et bombardée depuis près de deux semaines, est critique.

Dans le port stratégique de Marioupol, il n’y a plus d’eau, ni d’électricité. Elena Soukhodolska, originaire de Marioupol, a quitté son pays dès le premier jour de la guerre et s’est réfugiée en Pologne. Sa famille est bloquée dans sa ville natale.

Lundi, elle a pu joindre sa famille qu’elle n’avait pas eu au téléphone depuis deux semaines pour un court appel. Son père lui a raconté combien ce drame avait renforcé un patriotisme ukrainien.

Selon la même source, un immeuble d’habitation du quartier de Podil, dans le nord-ouest de la capitale, a été touché par une frappe ce matin.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

 

Burkina : Levée des restrictions budgétaires imposées au lendemain du putsch

Burkina-Economie-Mesures

Burkina : Levée des restrictions budgétaires imposées au lendemain du putsch

Ouagadougou, 14 mars 2022(AIB)-Les restrictions budgétaires imposées au lendemain du coup d’Etat du 24 janvier, ont été levées à la suite de l’entrée en fonction du nouvel exécutif ; mais les budgets publics devront être exécutés selon des priorités et suivant une gouvernance vertueuse, indique une note officielle.

Dans une circulaire en date du 14 mars 2022, le ministre en charge de l’Economie Séglaro Abel Somé a informé les ministres et présidents d’institutions, qu’avec l’entrée en fonction des membres du gouvernement de la Transition, les restrictions budgétaires sont levées.

En rappel, trois jours après le coup d’Etat du 24 janvier 2022, il avait été demandé aux ordonnateurs de s’en tenir strictement aux indispensables dépenses de fonctionnement courant.

Les engagements de nouveaux contrats, les dépenses relatives aux séminaires, aux ateliers, aux formations, aux missions et aux rétributions,  avaient été gelés.

Toutefois, la levée des restrictions impose la priorisation des dépenses en vue de réduire le train de vie de l’Etat et suivant une gestion vertueuse, souhaite la Direction générale du Budget.

En rappel, un nouvel exécutif a été formé le 05 mars 2022 avec 26 membres et avec comme président de la Transition, pour un mandat de trois ans, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina : des journalistes et communicateurs engagent la veille citoyenne sur les politiques publiques et projets de développement

Burkina : des journalistes et communicateurs engagent la veille citoyenne sur les politiques publiques et projets de développement

 Ouagadougou, 14 mars 2022(AIB)-Des Hommes de médias réunis au sein du Réseau des journalistes et communicateurs en politiques publiques et projets et programmes de développement (RJCPD), assurent vouloir à travers leur faitière, observer une veille citoyenne sur ces importants secteurs. Décryptage avec son coordonnateur Oumar Sareba.

Agence d’information du Burkina (AIB)-Quelles sont les raisons qui ont prévalues à la mise en place du  Réseau des journalistes et communicateurs en politiques publiques et projets et programmes de développement (RJCPD)?

Oumar Sareba (OS) : Le Réseau des journalistes et communicateurs en politiques publiques et projets de développement, en abrégé RJPPD, est un regroupement de journalistes et communicateurs crée en 2021 pour fédérer les énergies autour de la promotion informationnelle et communicationnelle autour de ces grands enjeux.

Comme on le  constate, plusieurs réseaux officient dans les secteurs de développement, il fallait donc aller vers une faîtière qui va être une sorte de leader dans le suivi. À ce titre, le RJPPD se veut ce réseau qui va accompagner à la mise en œuvre de l’ensemble des politiques publiques au Burkina Faso.

Le réseau se veut donc le relais qui embrasse l’ensemble des secteurs de planifications dans l’objectif d’améliorer la communication et la redevabilité des acteurs des politiques publiques,  des projets et programmes de développement.

Il s’agit pour nous de jouer un rôle de veille citoyenne dans  la bonne exécution  des politiques publiques et des programmes de développement.

Par ailleurs,  les hommes de média sont plus tournés vers le factuel, l’actualité et ne consacrent pas vraiment du temps à la publication d’articles bien documentés sur les programmes de développement, et les politiques publiques. Notre objectif est de pallier cette insuffisance.

AIB : Comment est organisé le réseau ?

OS : Le réseau évolue comme toute association de développement.  L’organe suprême est le conseil d’administration.  En plus du conseil d’administration, il y a l’exécutif  qui est dirigé par un coordonnateur.    Ce bureau exécutif est élu pour un mandat de cinq ans.

Le bureau exécutif est compétent pour mettre en œuvre les décisions et les directives de l’Assemblée générale et assurer l’administration et la gestion de l’association. Nous n’oublions pas les membres actifs, les sympathisants et les conseillers.

AIB : Quels sont vos objectifs, missions et domaines d’intervention du réseau ?

OS : L’objectif principal du RJPPD est d’améliorer   la visibilité et la redevabilité du travail qui est abattu dans les secteurs des  politiques publiques, des  projets et programmes de développement au Burkina Faso.

Nous avons pour mission non  seulement  d’informer et de communiquer sur  l’ensemble des politiques publiques et programmes de développement mais aussi d’assurer la veille citoyenne sur la gouvernance dans ce secteur.

De façon spécifique, notre ambition est de promouvoir les politiques publiques et les projets et programmes de développement et être leader en matière d’information et communication des politiques publiques et programmes de développement.

Nous voulons aussi former les Hommes de media et communicateurs en politiques publiques et projets et programmes de développement et par la suite réaliser des sujets de reportages, de documentaires, et interviews sur ces questions.

Pour finir, notre objectif est de médiatiser davantage, les actions, les productions (notes, études, enquêtes) et les acquis de ces domaines.

Nous ambitionnons aussi de tisser des liens de partenariat avec des associations qui partagent les mêmes objectifs.

AIB : Quelles sont les conditions d’adhésion ?

OS : L’adhésion au réseau est libre et concerne tous les journalistes et communicateurs intéressés aux questions liées aux politiques publiques et projets et programmes de développement. Notre réseau accueille toute personne (physique ou morale) qui adhère aux  statuts et règlement intérieur.

AIB : Quelles sont vos activités à court, moyen et long termes ?

OS : A court terme, nous sommes plus concentrés à nous présenter aux institutions afin d’expliquer les objectifs de notre réseau. A ce titre, nous avons eu le privilège d’être reçus à la Direction générale des études et de la planification (DGEP), à l’Agence française de développement (AFD), à la Direction générale de la coopération (DGCOOP) etc. Par la suite, nous prévoyons de tenir une conférence de presse afin de nous faire connaître de l’opinion nationale et internationale.

En termes d’activités, nous sommes actuellement dans l’élaboration d’un plan stratégique assorti de plan d’actions triennal glissant. C’est ce plan qui va définir la marche du réseau.

En perspective, nous prévoyons de renforcer les capacités de nos membres sur les questions liées aux politiques publiques et aux programmes de développement. Vous n’êtes pas sans savoir que pour mieux communiquer sur un sujet, il faut soit même en être imprégnés.

AIB : Quelles sont vos rapports avec les autorités de mises en œuvre des politiques publiques et projets de développement ?

OS : Vous saviez qu’une telle initiative  ne peut atteindre ses objectifs sans les conseils, l’accompagnement des premiers acteurs de mise en œuvre.

Il était donc de notre devoir de prendre attache avec ces professionnels des politiques publiques pour d’abord présenter notre structures, nos objectifs et naturellement solliciter leurs conseils et  leur accompagnement technique.

Et Dieu merci, nous avons eu un écho favorable des premiers responsables  de la planification du développement dans notre pays.

AIB : Les réseaux de journalistes se créent à tout vent et se fondent comme du beurre au soleil, qu’est qui nous dit que le RJPD n’est pas un réseau de plus, condamné à disparaitre rapidement ?

OS : Je puis vous assurer que la création du Réseau des Journalistes et communicateurs en politiques publiques et projets et programmes de développement (RJCPD) a été longuement réfléchie et ses nobles objectifs bien pensés. A ce titre, nous vous donnons rendez-vous sur le terrain de l’action et de la mobilisation exemplaire.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

Burkina : Le président Damiba lance un ordre de recrutement des anciens militaires

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 Burkina : Le président Damiba lance un ordre de recrutement des anciens militaires

Ouagadougou, 14 mars 2022 (AIB)-Le président de la Transition, Paul-Henri Damiba, a lancé jeudi, dans un contexte de montée des attaques terroristes,  un ordre de mobilisation des anciens militaires au titre de la réserve.

 Un décret présidentiel en date du jeudi 10 mars 2022, dont l’AIB a obtenu copie, appelle à la mobilisation de soldats pendant la période allant du 10 au 18 mars 2022 au titre de la réserve.

 Le président du Faso, Paul-Henri Damiba, précise que cette mobilisation concerne les militaires des catégories sous-officiers et militaires de rang admis à la retraite au cours des années 2019, 2020 et 2021.

Un arrêté du ministre en charge de la défense précise les modalités de mise en œuvre de cette mobilisation, a-t-il indiqué.

Le Burkina Faso fait face, depuis 2016, à des attaques terroristes qui ont fait plus de 2 000 morts et 1,5 millions de personnes déplacées.

Le président du Faso, Paul-Henri Damiba, investi président de la Transition le 2 mars dernier pour une période de trois (3) ans, a promis de faire de la défense du territoire national et de sa sécurité ‘’leur’’ priorité absolue.

En rappel, le lieutenant-colonel Damiba a renversé le 24 janvier 2022 le président Roch Kaboré, jugé incapable d’enrayer les attaques terroristes

Agence d’information du Burkina

KR/ata

 

 

 

 

 

L’insécurité au Burkina Faso occupe la Une des quotidiens du jour

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L’insécurité au Burkina Faso occupe la Une des quotidiens du jour

Ouagadougou, 14 mars 2022 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce lundi, dans leur parution, ont tous traité de la situation sécuritaire de plus en plus préoccupante, ils ont évoqué le car d’une société de transport en commun qui a sauté dimanche, sur une mine.

En plus de cette explosion du car qui a fait des victimes, les quotidiens ont également traité de l’hommage français rendu aux victimes du terrorisme. L’Observateur Paalga à sa Une titre, « Axe Taparko-Tougouri-Pissila : explosion d’un car et d’un camion sur des EEI ». Le journal indique que « des pertes en vie humaine et des blessés graves ont été malheureusement enregistrés le dimanche 13 mars lors de l’explosion du car en provenance du Niger sur l’axe routier Taparko-Tougouri ».

Dans le même quotidien, « Journée d’hommage aux victimes du terrorisme : le Ditanyè et la Marseillaise en chœur à la résidence de France ». Le doyen des quotidiens écrit que « les attentats de Madrid le 11 mars 2004 ont fait 192 victimes et 1858 blessés. Depuis 2005, l’Union européenne a retenu le 11 mars comme date de commémoration de cette tragédie et d’hommage à toutes les victimes du terrorisme. (Aussi), le vendredi à la résidence de l’Ambassadeur de France, le Ditanyè et la Marseillaise ont été entonnés en présence d’autorités militaires burkinabè et françaises ».

Sidwaya affiche à sa grande Une, « Force Barkhane au Sahel : toute intervention se fera à la demande du pays menacé », reprenant les propos du général Michon. Le quotidien d’Etat précise que « la cérémonie a été organisée par l’ambassadeur de France au Burkina Faso Luc Hallade, à sa résidence où il a animé avec le général Laurent Michon, commandant de la force Barkhane en séjour au pays, une conférence de presse pour situer l’opinion sur la ré-articulation du dispositif anti-terroriste français dans le Sahel ».

Le quotidien burkinabè à propos de l’explosion, titre, « Axe Kaya-Dori : un car saute sur une mine et fait 2 morts ». Le confrère mentionne que « c’est le triste bilan provisoire après le passage d’un car de transport en commun d’une compagnie sur un Engin explosif improvisé (EEI) le dimanche 13 mars 2022 aux environs de 8 heures, à 5 km de Taparko sur l’axe Taparko-Tougouri ».

Le journal a également réalisé un reportage sur l’attaque de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire le 13 mars 2016. Il titre « attaque de Grand-Bassam : 13 mars 2016, une date qui hante les rescapés ». Le quotidien bobolais L’Express du Faso met à sa Une dans sa rubrique « Simple détails », « Axe Kaya-Dori : un car saute sur une mine et fait au moins deux morts ». Le journal a également traité l’hommage de la France aux victimes du terrorisme avec comme titre « Terrorisme dans le monde : l’ambassade de France au Burkina rend hommage aux victimes ».

A la Une également de L’Express du Faso, « Insécurité dans la Kompienga : les ressortissants préconisent une seconde opération militaire ». Le Pays titre à sa Une « crise sécuritaire au Burkina : le cri de détresse des ressortissants de la Kompienga », avec la photo du porte-parole de la Coalition des ressortissants de la province de la Kompienga, Bassirou Badjo.

Agence d’information du Burkina

AS/wis

Burkina : 13 gendarmes perdent la vie dans une embuscade sur l’axe Dori-Kaya

Burkina-Terrorisme-Attaque-Gendarmerie-Décès

Burkina : 13 gendarmes perdent la vie dans une embuscade sur l’axe Dori-Kaya

Ouagadougou, 14 mars 2022 (AIB)-13 gendarmes ont perdu la vie dimanche suite à une embuscade tendue par des hommes armés à leur équipe, sur l’axe Dori-Kaya, a appris ce lundi matin l’AIB, de source officielle.

Selon un communiqué de presse de la direction de la communication et des relations publiques de la Gendarmerie nationale parvenu ce lundi matin à l’AIB, « une équipe du 13è escadron de Gendarmerie mobile de Dori, a effectué hier dimanche, une mission d’escorte sur l’axe Dori-Kaya (RN3) ».

La mission a consisté à « porter secours aux victimes de l’explosion d’un car de transport en commun qui était monté sur un engin explosif improvisé (IED) » précisément « à environ 5 km de Taparko, province du Namentenga dans la région du Centre-Nord ». « De retour de sa mission aux environs de 15 heures 30 minutes, la même équipe a été la cible d’une embuscade tendue par des hommes armés, sur le dit axe ».

L’AIB a appris que « la riposte des Gendarmes a permis de repousser l’attaque ». Malheureusement, l’on « déplore 13 gendarmes tombés et 5 blessés pris en charge ». « Une offensive est actuellement en cours et un bilan exhaustif sera dressé à l’issue », précise le communiqué de presse.

Le chef d’Etat-major de la Gendarmerie nationale a présenté « ses sincères condoléances aux familles (des victimes) ainsi qu’à l’ensemble du personnel de la Gendarmerie nationale ». Il a encouragé « ces derniers à rester confiants et déterminés, dans la cohésion avec les autres Forces de défense et de sécurité, afin de réussir la mission de sécurisation de nos populations et du territoire national », rapporte le communiqué de presse.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Décès de l’ancien candidat à la présidentielle Boukari Ouédraogo dit Tintin

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Burkina : Décès de l’ancien candidat à la présidentielle Boukari Ouédraogo dit Tintin

Ouagadougoun 13 mars 2022 (AIB)-L’ancien candidat à la présidentielle de 2015, Boukari Ouédraogo dit Tintin est décédé ce dimanche matin, a appris l’AIB.

Boukari Ouédraogo dit Tintin a été un candidat indépendant malheureux à l’élection présidentielle de 2015.

Il avait obtenu 15 007 voix, soit 0, 48%. Son inhumation est prévue ce soir à 16 heures au cimetière, route de Saponé.

Agence d’information du Burkina

 

Une OSC demande une opération militaire « d’envergure » pour sauver la Kompienga (Est)

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Une OSC demande une opération militaire « d’envergure » pour sauver la Kompienga (Est)

Ouagadougou, 13 mars 2022 (AIB) – La Coalition des ressortissants de la province de la Kompienga (CRPK) a animé dimanche à Ouagadougou, une conférence de presse, interpellant le gouvernement à organiser une seconde Opération « Otapouanu ponctuelle et durable afin de nettoyer et purifier » la province de la Kompienga en proie aux attaques terroristes. 

« Sans être des spécialistes de guerres, nous demandons une seconde opération Otapouanu ponctuelle et durable afin de nettoyer et purifier la zone pour qu’elle retrouve sa quiétude d’antan », a déclaré d’entrée le porte parole de la CRPK Badjo Bassirou.

Selon lui « la province de la Kompienga, s’amenuise, s’étiole, et risque de disparaitre de la carte du Burkina Faso si rien n’est fait dans les jours qui suivent ». Il explique que cette localité « jadis réputée pour ses immenses potentialités agro-sylvo pastorale, cynégétique, halieutique et ayant le plus grand barrage hydro-électrique du pays, située à 105 Km de Fada, capitale de la région de l’Est, est aujourd’hui un sanctuaire des terroristes ».

« L’administration publique a foutu le camp des trois communes que compose la province, laissant le libre champ aux terroristes qui imposent leur diktat. L’éducation est morte depuis longtemps dans la province, les élèves sont livrés malgré eux au vagabondage, risquant du coup de gonfler le rang des terroristes ».

Pour le porte parole de la Coalition Bassirou Badjo, il faut urgemment que les autorités fassent quelque chose pour sortir la Kompienga des griffes des terroristes

Les organisateurs de cette conférence de presse ont fait savoir que « après avoir conquis la commune de Madjoari, Nadiagou, depuis l’année dernière, les terroristes continuent leur progression triomphale vers le chef-lieu de la province en l’occurrence, Pama ».

Les conférenciers ont mentionné que depuis quelques semaines, l’étau se resserre au niveau de la ville de Pama du fait du blocus de ces hommes armés.

« Après avoir sauvagement procédé à l’’interruption totale de tous les réseaux de téléphonie mobile, les terroristes sont montés d’un cran en sabotant des poteaux électriques, plongeant de ce fait les populations dans une obscurité totale et dans une anxiété jamais vécue », a indiqué le porte parole de la Coalition.

Il a rappelé que « la joie de vivre s’est mue en cris de détresse. Impossible de joindre au téléphone un parent sur place, difficile de se nourrir car les femmes sont obligées de recourir aux meules pour écraser le mil ».

« Les terroristes se sont arrogé le droit de vie et de mort sur ces populations qui vivent sous leur férule. Oui, les groupes armés décident de comment et de qui doit vivre dans la province de la Kompienga », a-t-il indiqué, citant « des exécutions sommaires, des enlèvements de jeunes, des viols et des pillages de bétail et de tous biens matériels ».

Pour M Badjo, « il est difficile, voire très périlleux de sortir à 500 m de la ville de Pama sans risque de se faire prendre par les terroristes. Les villages environnants de la commune de Pama ont été sommés de rejoindre la ville de Pama, d’autres Nadiagou et certains Kompienbiga ».

C’est après avoir dépeint la situation qui prévaut dans cette zone de l’Est du Burkina Faso que la coalition a demandé cette opération pour qu’à la suite « des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) en nombre important, soient recrutés, formés et armés conséquemment afin d’assurer une auto-défense pérenne et travaillant en synergie avec l’ensemble des forces de défense et de sécurité ».

En mars 2019 les forces armées burkinabè ont lancé « l’Opération Otapouanu » pour lutter contre l’insurrection terroriste à l’Est du pays, tandis que « l’Opération Ndofou » était déployée en mai 2019 dans la région du Nord, du Centre-Nord et du Sahel.

Agence d’information du Burkina
as-ata/

Burkina : L’interdiction des réjouissances populaires et évènements à caractère festif, toujours en vigueur (circulaire)

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Burkina : L’ interdiction des réjouissances populaires et évènements à caractère festif, toujours en vigueur (circulaire)

Ouagadougou, 12 mars 2022 (AIB)-L’ interdiction des réjouissances populaires et évènements à caractère festif, actée par communiqué en début février dernier, est toujours en vigueur, a rappelé ce samedi, le ministre en charge de la sécurité, le colonel-major Omer Bationo.

Par circulaire parvenu ce samedi soir à l’AIB, le ministre en charge de la Sécurité, le colonel-major Omer Bationo rappelle aux gouverneurs de région, que « le communiqué N° 8 du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR-au pouvoir depuis le 24 janvier dernier) du 2 février dernier, est toujours en vigueur ».

Le ministre précise que le communiqué « interdisait les réjouissances populaires et les évènements à caractère festif après minuit du lundi au jeudi et après 2 heures du matin du vendredi au dimanche, sur toute l’étendue du territoire national ».

Le ministre Bationo rappelle que le communiqué N° 8 a été pris par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, « au regard du contexte sécuritaire et par solidarité avec les victimes de l’insécurité ».

« Je vous instruis par conséquent, de prendre toutes les dispositions utiles pour faire respecter cette interdiction dans vos ressorts respectifs » , souligne le colonel-major Omer Bationo à l’endroit des gouverneurs de région.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : La ministre des Affaires étrangères Olivia Rouamba s’engage à renforcer les coopérations internationales

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Burkina : La ministre des Affaires étrangères Olivia Rouamba s’engage à renforcer les coopérations internationales

Ouagadougou, 12 mars (AIB)-La nouvelle ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur Olivia Ragnaghnewendé Rouamba s’est engagée vendredi, lors de son installation, à travailler en urgence afin de renforcer les coopérations internationales.

« Nous avons la lourde charge de travailler en urgence et en équipe pour renforcer les coopérations internationales », a déclaré la nouvelle ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur Olivia Ragnaghnewendé Rouamba.

Mme Rouamba s’exprimait vendredi matin lors de sa prise de fonction. Elle s’est engagée, à mener à bien, avec ses collaborateurs, une diplomatie axée sur les résultats en lien avec les défis majeurs.

La cheffe de la diplomatie burkinabè Olivia Rouamba a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara

Pour elle, nous sommes dans un contexte sous régionale marqué par de nombreux défis sécuritaires qui nécessitent la production de résultats à la hauteur des attentes.

Après son installation, Mme Olivia Ragnaghnewendé Rouamba a procédé à l’installation du ministre délégué auprès de la ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la coopération régionale Karamoko Jean Marie Traoré.

Jusqu’à sa nomination le samedi dernier, la ministre Olivia Rouamba était ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la république fédérale démocratique d’Ethiopie, et ce depuis le 5 janvier dernier.

Bien avant cela, Olivia Ragnaghnewendé Rouamba a occupé le poste de directrice générale de la coopération bilatérale en remplacement de Jean Bengaly qui assurait l’intérim.

Sitôt installé, la ministre en charge des Affaires étrangères Olivia Rouamba a aussi installé le ministre délégué, chargé de la coopération régionale Karamoko Jean Marie Traoré

Avant sa nomination comme ministre délégué, chargé de la Coopération, Karamoko Jean Marie Traoré, occupait le poste de secrétaire exécutif du comité interparlementaire du G5-Sahel (CIP G5-Sahel) à Niamey au Niger.

Le ministre Traoré est diplomate de carrière et conseiller des affaires étrangères. Il été directeur de la coopération parlementaire à l’Assemblée nationale.

Titulaire d’une maîtrise Es-lettre, option Géographie rurale, à l’université de Ouagadougou, Karamoko Jean Marie Traoré a fréquenté l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Ouagadougou en cycle A pour une formation en Diplomatie.

La ministre Olivia Rouamba installe le secrétaire général Saïdou Zongo

La nouvelle ministre en charge des Affaires étrangères, Ragnaghnèwendé Olivia Rouamba a aussi installé le secrétaire général du ministère, l’Ambassadeur Saïdou Zongo, nommé le 13 janvier dernier en conseil des ministres par le gouvernement renversé.

La ministre Olivia Rouamba a également installé le secrétaire général du ministère Saïdou Zongo

Saïdou Zongo était précédemment ambassadeur du Burkina Faso auprès de la République gabonaise. Il remplace à son nouveau poste, Seydou Sinka, l’actuel ambassadeur du Burkina Faso auprès des Nations Unies.

Depuis le départ de ce dernier en septembre 2021, l’intérim était assuré par l’Ambassadeur Assane Tamboura, Directeur général de la coopération multilatérale.

Agence d’information du Burkina

FBS/wis

Salimata Nébié et Lazare Zoungrana installés ministres du Genre, et de la Solidarité Nationale

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Burkina : Salimata Nébié et Lazare Zoungrana installés ministres du Genre, et de la Solidarité Nationale

Ouagadougou, 12 mars 2022 (AIB)-Madame Salimata Nébié/Conombo et Lazare Windlassida Zoungrana ont été installé jeudi, respectivement dans leur poste de ministre du Genre et de la famille pour l’une et de ministre de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire pour l’autre.

Ces deux ministères sont issus de l’ex ministère du Genre, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire.

Le secrétaire général par intérim de l’ex ministère Soumaïla Zorom, a rassuré la disponibilité du personnel à accompagner les nouveaux ministres.

« Nous avons la conviction que suite à la mise en place du gouvernement le 05 mars 2022 qui a consacré la scission de notre département en deux entités, de nouvelles innovations seront bientôt introduites et vont permettre d’accroitre la qualité des services rendus aux populations cibles » a-t-il poursuivi.

Selon la nouvelle ministre Salimata Nébié/Conombo, « le Genre et la famille sont deux piliers de la réparation du tissu social et la construction du nouveau citoyen burkinabè ». Elle s’est engagée à toujours œuvrer dans le souci du bien commun et du service public.

Le nouveau ministre Lazare Windlassida Zoungrana compte « approfondir la question de la Solidarité nationale en s’attaquant résolument aux causes profondes de la vulnérabilité ».

« Je demeure convaincue que la Solidarité bien pensée, bien comprise et bien mise en œuvre sera le socle de l’unité nationale et le désarmement des cœurs en vue de la construction d’un Burkina Faso de paix, de cohésion et de justice sociale », a-t-il affirmé.

Les deux ministres ont été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara.

La nouvelle ministre Salimata Nébié/Conombo est une spécialiste des questions liées à l’extrémisme violent et au terrorisme. Née en Abidjan, en Côte d’Ivoire, elle est titulaire d’un certificat de maitrise en sciences humaines et sociales.

 

La ministre Nébié a occupé le poste de conseiller économique à la direction générale de la coopération, de chargée d’études pour le développement (SAED).

Mariée et mère d’un enfant, Salimata Nébié/Conombo a milité au sein du mouvement des associations féminines qui s’étaient mobilisées en hommage aux femmes tuées à Arbinda le 23 décembre 2019.

Jusqu’à sa nomination dans le gouvernement de la Transition le samedi dernier, le nouveau ministre Lazare Zoungrana était le secrétaire général de la Croix-rouge burkinabè avec plus de quinze ans d’expérience dans l’humanitaire.

Il est sociologue, communicateur spécialisé en Droit international humanitaire et en gestion des projets et des situations d’urgence. Il est membre de plusieurs groupes consultatifs au niveau international.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Le nouveau ministre du sport Abdoul Wabou Drabo compte s’atteler aux exigences du département

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Burkina : Le nouveau ministre des sports Abdoul Wabou Drabo compte s’atteler aux exigences du département

Ouagadougou, 12 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi Abdoul Wabou Drabo s’est engagé jeudi soir, lors de son installation, à s’atteler aux exigences du département pour l’épanouissement des jeunes.

« Je mesure l’ampleur de la tâche mais je ne ménagerai aucun effort pour redynamiser le ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi », a affirmé le nouveau ministre Abdoul Wabou Drabo.

M. Drabo s’exprimait ce jeudi soir lors de sa prise de fonction. Il s’est engagé à s’atteler aux exigences du ministère pour améliorer les conditions des jeunes.

Selon lui, le chômage est un phénomène qui mine vraiment la jeunesse ainsi il sollicite l’engagement de ses collaborateurs pour redynamiser le département.

Il a également invité tous les patriotes à se dévouer et se sacrifier afin de faire de l’épanouissement des jeunes, une priorité de tous.

Le ministre Abdoul Wabou Drabo a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara

Titulaire d’un diplôme d’Etudes supérieur en diplomatie et relations internationales, le promu était le troisième secrétaire de la mission diplomatique du Burkina Faso aux Nations Unies. Il a occupé également le poste de vice consul du Burkina Faso à New York.

Le nouveau ministre a été aussi Protocole d’État et était précédemment député à l’Assemblée nationale sous la bannière du Parti pour le développement et le changement (PDC), jusqu’à la dissolution du parlement avec l’avènement des militaires au pouvoir.

Abdoul Wabou Drabo s’était affiché publiquement avec les nouvelles autorités, lors de la prestation de serment du président Paul Henri Damiba le 16 février 2022 devant le conseil constitutionnel.

Agence d’information du Burkina

FBS/wis

Burkina : Le nouveau ministre de l’Urbanisme Boukary Savadogo compte renforcer et promouvoir le secteur

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Burkina : Le nouveau ministre de l’Urbanisme Boukary Savadogo compte renforcer et promouvoir le secteur

Ouagadougou, 12 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat Boukary Savadogo s’est engagé jeudi lors de son installation, à renforcer et promouvoir les secteurs liés à son département pour répondre aux aspirations profondes de la population.

« Nous allons poursuivre les missions de ce département en apportant notre contribution et en ayant pour seule boussole la charte de la transition avec ses valeurs individuelles de référence », a déclaré le nouveau ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat Boukary Savadogo.

M. Savadogo s’exprimait le jeudi soir, lors de sa prise de fonction. Il s’est engagé à renforcer et promouvoir le ministère dans la transparence, la responsabilité et la redevabilité.

Le nouveau ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat Boukary Savadogo a invité ses collaborateurs et collaboratrices à travailler avec patriotisme, intégrité et dignité.

« Les enjeux auxquels fait face notre département nécessitent que nous soyons solidaires et orientés vers la recherche des solutions adaptées aux problèmes liés au foncier pour mieux réussir notre mission commune », a-t-il ajouté. M. Savadogo a également rassuré qu’il ne ménagera aucun effort pour relever les défis du département.

Le ministre en charge de l’Urbanisme Boukary Savadogo a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara

Le nouveau ministre en charge de l’Urbanisme était précédemment le Directeur du guichet unique du foncier de Ouagadougou depuis octobre 2019 et Consultant individuel.

De février 2015 à octobre 2019, Il a également été un ancien expert en foncier du Programme d’investissement forestier du Burkina Faso (PIF-BF).

Il a aussi été Receveur des domaines et de la publicité foncière de Boulmiougou et de Bogodogo. Depuis juillet 2021, il est membre du Conseil d’administration de l’ENAM au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID).

Le ministre Boukary Savadogo est inspecteur des Impôts. Il est né le 27 décembre 1970 à Gourcy dans la province du Zandoma. Il est marié et père de cinq enfants.

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FBS/wis

Bourzanga : Une commune résiliente au cœur de l’insécurité-AIB

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Bourzanga : Une commune résiliente au cœur de l’insécurité-AIB

Kongoussi, 11 mars 2022 ( AIB)- La commune de Bourzanga est en passe d’être isolée malgré les multiples efforts des Forces de défense et de sécurité et la capacité de résilience de la population locale. Coupée de Djibo depuis la dernière attaque de Namsiguian, Bourzanga devient de plus en plus  inaccessible à partir de Kongoussi avec les sabotages  survenus à Yalka et à Woussé. Le 10 mars 2022, nous avons emprunté le tronçon Kongoussi-Bourzanga, un axe de toutes les incertitudes. Zoom sur un trajet aux multiples inconnus.

Il est 10 heures GTM et nous embarquons à Kongoussi ce 10 mars 2022 pour Bourzanga, à bord d’un véhicule 4×4. Première escale, poste de police du secteur 1 à la sortie nord de la ville de Kongoussi . Après une vérification des documents et un coup d’œil sur les passagers à bord, l’agent de police nous souhaite bonne route, alors qu’il nous reste environs 43km à parcourir.

En 10 minutes de trajet, nous voici à la fin du bitume qui devrait relier Kongoussi à Djibo. Cest le village de Yargo. Il nous reste 30 km de route.

La circulation est toujours dense à l’aller comme au retour. À peine 2 km après le bitume,  aucun mouvement humain  sur la voie. Même les commerces aux abord de la route nationale N22 sont fermés. Nous sommes à Yalka, un village dont les habitants ont été sommés de libérer les lieux par des hommes armés le 23 février 2022.

Seul un tricycle de couleur  bleu était stationné devant une boutique et son conducteur vidait le matériel restant pour rejoindre Kongoussi.

 

Dans le paysage, des animaux domestiques abandonnés à eux-mêmes dans la nature.

“Pour attraper ces chèvres, il faut les abattre tellement elles sont devenues comme des animaux sauvages. Si rien n’est fait d’ici-là, ces animaux risquent de mourir de soif parce que la population s’est vidée des  villages”, nous informe un des passagers qui fréquente régulièrement la route.

À droite, juste en face de l’école primaire de Yalka également fermée, on aperçoit les ruines d’une installation téléphonique sabotée par les hommes armés,  lors de leur passage dans le village le 23 février 2022.

Nous continuons notre chemin. Dans le véhicule le silence se fait ressentir. Personne ne pipait mot en dehors du conducteur et d’un occupant, tous deux  habitués de la route. Nous ne croisons personne et  personne ne nous dépasse. La route est quasi coupée entre Yalka et Woussé. Aucun signe de vie à notre passage, alors qu’il était 10 h 33 minutes.

À peine juguler notre peur, nous voici à Woussé, un village de Kongoussi  réputé ces derniers mois pour les excursions d’hommes armés. Sur place, nous apercevons un poteau de liaison de la haute tension incliné.

“C’est les hommes armés qui l’on saboté le 25 février 2022. Ce jour là, ils ont lutté avec le poteau en plein jour  aux yeux des usagers de la route. Heureusement, ils n’ont pas pu le terrasser” explique notre guide du jour.

‘’C’est dans ce village  qu’ils avaient détourné la citerne et son conducteur le 1er  janvier 2022. Avec tous ces incidents, ajouté aux menaces proférées contre les transporteurs routiers, la zone est devenue quasi morte», a-t-il ajouté.

À quelques 25 mètres du poteau incliné, sur la nationale 22, une tête d’âne et ses sabots sont en décomposition avancée  au bord d’un crater. L’animal a sauté sur une mine quelques heures après le sabotage du poteau électrique.

Le silence s’accentue dans le véhicule. Toutes les interrogations taraudent nos esprits. Allons-nous arriver à Bourzanga sans marcher sur une mine ? Pourrons-nous arriver à bon port sans être stoppés par des hommes armés ?  La peur se généralise en notre sein et nous avançons à vitesse raisonnable, au regard de l’état défectueux de la route.

Fort heureusement, nous voici  à Boulounga. Le sourire revient et les débats reprennent. À gauche de l’axe routier, des tentes des personnes déplacées internes nous rassurent qu’un minimum de sécurité y est. À droite, une base des Volontaires pour la défense de la patrie ( VDP) nous conforte dans notre conviction.

Enfin, nous sommes à l’entrée de Bourzanga. La vie est de nouveau normale après ces hameaux sans vie.  L’affluence des habitants vers le marché laisse penser à un jour de marché. À 11 h 5 minutes, nous arrivons au contrôle de la gendarmerie de Bourzanga. Un claxon du chauffeur, une salutation de la main et nous voilà au marché de Bourzanga.

L’ambiance bat son plein. Le marché est rempli. La vie semble est normale. Les commerces sont ouverts et les prix des produits de première nécessité ne connaissent pas de hausse sensible.  «Nous vendons le litre de l’essence à 850 FCFA», nous confirme   un vendeur de carburant en détail qui a requis l’anonymat.

Dans la plupart des commerces, tous observent la prudence et ne veulent pas se prononcer à notre micro, sauf en anonymat.

Devant le  marché vers la mairie et non loin de la brigade de gendarmerie, un long convoi de camions était en stationnement. Ils transportaient en majorité des produits de commerce.

Seul un car de transport en commun figurait parmi le lot de la  trentaine de véhicules que avons  pu dénombrer.

Un des conducteurs accepte nous parler mais dans l’anonymat absolu. “Nous sommes ici depuis le vendredi 4 mars 2022. Nous voulons continuer à Djibo mais c’est très difficile.

Les FDS ont promis de venir nous escorter le dimanche dernier mais depuis lors, c’est le statut quo c’est tout de suite qu’on nous a informé qu’on sera escorté […]. Nous sommes au 7e jour et nous sommes excédés.

Nos frais de route  sont finis parce que l’atteinte a été longue. Si rien n’est fait dans les meilleurs délais ça sera la catastrophe. Deux camions étaient obligés de replier avec leurs chargements.

Nous exhortons les autorités à nous venir en aide» nous a confié un porte-parole des conducteurs.

Pourtant, des travailleurs de  de Bourzanga qui fréquent Kongoussi ne trouvent pas d’inconvénients à emprunter l’axe. “Moi je rentre régulièrement à Kongoussi avec la motocyclette. Seulement c’est le matin et dans l’après midi que la route est fréquentée “ souligne un fonctionnaire.

C’est dans cette ambiance que Bourzanga retient son souffle, espérant que l’axe Kongoussi-Djibo sera vite de nouveau fréquentable.

Pour l’heure, les habitants du chef lieu de la commune (Bourzanga) vaquent librement à ses occupations, en attendant 21 heures chaque jour pour observer le couvre-feu.

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Asmado RABO

La France et le Burkina Faso saluent la mémoire des victimes du terrorisme

La France et le Burkina Faso saluent la mémoire des victimes du terrorisme

 Ouagadougou, 11 mars 2022(AIB)- La France et le Burkina Faso ont salué vendredi à Ouagadougou, à l’occasion de la journée européenne des victimes du terrorisme, la mémoire des disparus.

Plusieurs ambassadeurs européens et les ministres burkinabè de la Sécurité, le colonel-major Omer Bationo et de la Communication, Valérie Kaboré, ont participé vendredi à la résidence de l’ambassadeur de France au Burkina Faso, à la journée commémorative européenne des victimes du terrorisme.

Selon l’ambassadeur français Luc Hallade, cette journée tire sa source du 11 mars 2004, date à laquelle, dix bombes ont explosé dans quatre trains à Madrid (Espagne), tuant 191 personnes et faisant quelques 2000 blessés.

« Depuis cette date, l’Europe comme le Sahel aujourd’hui, et le Burkina Faso en particulier, ont été endeuillés par des actes terroristes d’une violence extrême dans chacun de nos pays quasiment. Cette commémoration du 11 mars c’est donc ce que l’Europe souhaite faire un hommage et en mémoire de toutes les souffrances qui ont été endurées par les victimes du terrorisme ici comme ailleurs », a indiqué M. Hallade.

Il a également exprimé sa compassion aux blessés et aux familles des victimes.

Des gerbes ont été déposées aux pieds des drapeaux français et burkinabè en la mémoire des disparus.

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ATA/wis/ak

Komondjari : Les mérites des meilleurs élèves et enseignants salués

Komondjari : Les mérites des meilleurs élèves et enseignants salués

Gayéri, (AIB)-La Direction provinciale de l’Education Préscolaire, Primaire et non Formelle de la Komondjari, a organisé le samedi 5 mars 2022, une journée d’excellence en l’honneur des meilleurs élèves et enseignants de la province.

A travers cette journée de reconnaissance, la Direction provinciale de l’Education Préscolaire, Primaire et non Formelle de la Komondjari a salué les rendements scolaires au certificat d’études primaire, au concours d’entrée en sixième session de 2021 et aux meilleurs élèves vivant avec un handicap.

Cette reconnaissance s’est manifestée par la remise de prix composés de dix kits scolaires (sacs d’écoliers, dictionnaire, ‘’academy’’, lampe solaire et de cahiers), de six vélos, d’une moto, de deux tablettes et deux ordinateurs portables.

Les vélos ont été remis aux meilleurs élèves de la session, les kits aux meilleurs élèves vivant avec un handicap, la moto au meilleur enseignant de la province à l’examen du CEP et au concours d’entrée en sixième.

Les tablettes et les ordinateurs ont été remis respectivement aux meilleurs enseignants en fonction de leurs résultats à l’examen du CEP et au concours d’entrée en sixième session de 2022.

Le premier prix est revenu à l’école du secteur 4 représenté par Madame Kapiéko Zénabou.

Il faut noter que pour cette session, la Komondjari a été classée première dans la région de l’Est.

Monsieur Yatenyoua Lucien Ouoba, chef de circonscription d’éducation de base de Gayéri, représentant le Directeur provincial empêché,  a au nom de la hiérarchie éducative, formulé des félicitations et des encouragements aux heureux du jour.

Le chef de circonscription d’éducation de base de Gayéri remettant le premier prix à la meilleure enseignante de la province

Selon lui, c’est grâce à leur abnégation, à leur dévouement et à leur résilience face à la situation sécuritaire que ces résultats ont pu être obtenus.

Il a par ailleurs invité l’ensemble des enseignants et parents d’élèves à se donner la main pour que les résultats de cette année soient encore meilleurs.

Il a manifesté sa reconnaissance envers les enseignants qui se battent nuit et jour pour donner l’éducation nécessaire aux enfants malgré un contexte sécuritaire difficile dans la province.

Parmi les six vélos, trois ont été offerts par la Direction Régionale de l’Education Préscolaire, Primaire et non Formelle de l’Est. Les Kits scolaires quant à eux sont un don de l’OCADES- Koupéla.

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Nativité YONLI

Burkina : Le reggaeman Rickson Dolex prône la révolution de la jeunesse africaine

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Burkina : Le reggaeman Rickson Dolex prône la révolution de la jeunesse africaine

Ouagadougou, 11 mars 2022 (AIB)- L’artiste reggaeman, Rickson Dolex, à l’état civil, Eric Pegdwendé Ouédraogo a invité hier jeudi, lors de la présentation de nouvel opus, de dix titres baptisé «Révolution»,  les jeunes africains au changement de mentalité pour barrer la route, à la corruption et au pillage des ressources sur le continent.

Après dix ans d’absence, l’artiste reggaeman, Rickson Dolex, à  l’état civil, Eric Pegdwendé  Ouédraogo, est revenu sur la scène musicale burkinabè, avec son quatrième album de dix titres intitulé « Révolution ».

 Selon  l’artiste Rickson,  la jeunesse africaine doit opérer une révolution sur le continent, dans le but de mettre fin, à certains  maux tels que la corruption, le pillage des ressources et la violence  qui entravent son développement.

Il s’exprimait hier jeudi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie officielle de présentation de son  nouvel album de dix titres baptisé « Révolution ».

Le reggaeman a, par ailleurs, invité les jeunes africains à s’engager dans la politique pour changer la donne devant leurs ainés qui sont depuis plusieurs décennies au pouvoir.

« Aujourd’hui l’Afrique doit appartenir aux  Africains. Les  dirigeants doivent arrêter de piller les ressources africaines  et éviter de placer leur argent dans les banques européennes », a-t-il soutenu.

L’artiste-musicien qui vit aux Etats-Unis a également exhorté les jeunes à  incarner dans leur esprit, l’ancien président du Faso, Thomas Sankara, qui selon lui, demeure une référence nationale et internationale.

A l’en croire,  c’est en 2000, qu’il a adopté le style reggae dans ses différentes œuvres musicales pour véhiculer ses messages de paix, d’amour, de justice et d’égalité.

En  1993, Rickson Dolex a fait sortir son premier album intitulé  « Yiriba»  qui signifie baobab, suivi de deux singles «Homme fort » en 2017 et «Thomas Sankara » en 2021.

D’après l’artiste,  les dix titres de son nouvel album abordent des thèmes variés  liés à l’actualité que sont, entre autres, la réconciliation, la violence féminine, la gouvernance.

Pour lui, les tubes Thomas « Thomas Sankara, Alibaba, Président, Sandji, Femme battue, Bobo-Dioulasso, Homme fort,  Elle cherche et Corruption » sont chantés en Dioula et français et en style reggae.

« J’avais fait un stand bail au regard de certaines réalités sur le terrain mais j’ai repris mon bâton de pèlerin », a-t-il ajouté.

Rickson Dolex dit avoir fait un « featuring » avec  les artistes talentueux  Hamed Farras, Dicko et Big Desal dans sa nouvelle trouvaille baptisée «Révolution ».

En rappel, c’est le 18 mars prochain que le nouvel opus sera officiellement  mis sur le marché avec un concert live  à Ouaga 2000.

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NO/wis/ak

La France espère qu’il n’y aura pas de blocus au Burkina pour ses troupes quittant le Mali

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 La France espère qu’il n’y aura pas de blocus au Burkina pour ses troupes quittant le Mali

 Ouagadougou, 11 mars 2022(AIB)- La France s’est dite vendredi confiante, que ses troupes qui quitteront le Mali pour l’Europe, ne subiront pas encore au Burkina Faso, de blocages de la part de manifestants opposés à la présence de l’armée française au Sahel, comme cela a été le cas, en novembre 2021.

« S’il devait y avoir un jour, sous réserve de l’accord des autorités, des nouveaux convois qui passent (au Burkina Faso, ndlr), ça serait plutôt pour désengager les moyens militaires qui sont au Mali, notamment pour les renvoyer en Europe», a déclaré vendredi l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade.

Le diplomate et le commandant de Barkhane, le général Laurent Michon, expliquaient à des journalistes, les changements profonds en cours au sein de cette force antiterroriste, notamment après la rupture avec Bamako.

« Je pars de l’idée que si on est complètement logique, on peut s’opposer à ce que Barkhane se ravitaille logistiquement. On devrait au contraire, aider Barkhane à se désengager puisque, c’est semble-t-il, le souhait d’un certain nombre de gens qui ont manifesté à l’époque », a poursuivi Luc Hallade.

L’ambassadeur faisait allusions aux violentes manifestations qui ont eu lieu au Burkina Faso, en novembre 2021, lors du passage d’un important convoi de Barkhane en direction du Niger et du Mali.

Ces manifestants opposés à la présence militaire française dans le Sahel, estiment également que Paris livre de la logistique aux groupes armés terroristes.

M. Hallade ne s’explique toujours pas cette « invraisemblable légende » qui voudrait que la France livre des armes aux terroristes qui tuent des soldats africains et français.

Le général Laurent Michon dit comprendre la lassitude et l’exaspération des populations face à la dégradation de la situation sécuritaire.

D’après lui, « ce grave accident » constitue « une épine » pour la force Barkhane dans son redéploiement.

En tout état de cause, Luc Hallade fonde l’espoir que la situation ne se répètera plus.

« Je gage, je reste confiant que cette logique prévaudra et que effectivement les gens ne s’opposeront pas éventuellement à ce que Barkhane puisse se désengager du Mali comme c’est souhaité », a-t-il conclu.

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ATA/wis/ak

Seytenga (Sahel) : 14 personnes tuées sur un site aurifère par des individus armés

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Seytenga (Sahel) : 14 personnes tuées sur un site aurifère par des individus armés

 

Dori, 11 mars 2022 (AIB)- Des Hommes armés non identifiés (HANI) ont perpétré, hier jeudi dans l’après-midi,  une attaque sur un site aurifère dans la commune de Seytenga, région du Sahel, faisant 14 morts, a appris l’AIB de source concordantes.

 

L’attaque a été perpétrée plus exactement sur le site artisanal d’orpaillage de Sago, dans le village de Tondobi, situé à environ cinq kilomètres de la commune de Seytenga.

Selon une source locale, c’est vers 15 heures que les HANI ont fait irruption et se sont mis à tirer sur les orpailleurs.

A croire plusieurs témoignages, le bilan serait de 14 personnes tuées.

Une autre source a affirmé que l’attaque a fait des morts sur le site et certains blessés ont succombé au  Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Seytenga portant le nombre de victimes hier soir à dix, toutes inhumées dans la même soirée.

Dans la matinée du vendredi 11 mars 2022, quatre corps sans vie ont été découverts augmentant le nombre de morts à 14.

Heureusement, six autres personnes ont été retrouvées saines et sauves par leurs proches.

Les assaillants auraient intimé l’ordre aux orpailleurs de quitter le site dans 72 heures. Avant la fin de l’ultimatum, le site de Sago et même le village de Tondobi ont commencé à se vider de leurs habitants.

En rappel, le 17 décembre 2022, deux policiers en service à Seytenga ont été assassinés par les HANI lorsqu’ils se rendaient à Dori.

En outre, le 25 décembre de la même année, une attaque simultanée a visé la brigade territoriale de gendarmerie, le commissariat de police ainsi la mairie de Seytenga qui ont été incendiés.

Seytenga est une localité située à une quarantaine de kilomètres de Dori, chef-lieu de la région du Sahel et à une dizaine de kilomètres de la frontière nigérienne.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Communication et culture : La ministre Valérie Kaboré invite ses collaborateurs à être non partisan

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Burkina/Communication et culture : La ministre Valérie Kaboré invite ses collaborateurs à être non partisan

Ouagadougou, 11 mars 2022 (AIB)-La nouvelle ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Valérie Kaboré, a invité jeudi, lors de son installation, ses collaborateurs, à se départir de toute considération partisane.

« Je vous invite à donner le meilleur de vous-mêmes, à vous départir de toute considération partisane », a déclaré jeudi, la nouvelle ministre en charge de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Valérie Kaboré.

Mme Kaboré a indiqué que sa collaboration devrait mettre l’accent sur la conscience professionnelle, le sens de l’honneur, la responsabilité, l’amour du travail bien fait et l’abnégation.

La ministre s’exprimait jeudi, lors de sa prise de fonction. Elle a dit attendre de ses collaborateurs foi, engagement, détermination, confraternité, solidarité et loyauté.

Selon elle, c’est unis, mobilisés et déterminés qu’ils (elle et ses collaborateurs), peuvent faire du ministère, un formidable levier pour faire du Burkina Faso, un havre de paix, de cohésion sociale, de justice et de prospérité partagée.

La désormais ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme est titulaire d’un Diplôme d’études approfondies (DEA) en cinéma et audiovisuel, d’une licence à la Sorbonne en France et d’une autre licence à l’INAFCEC Ouagadougou.

Réalisatrice-productrice de cinéma et de télévision, elle a participé à la mise en œuvre des projets du Millenium Challenge Account à travers la production de 50 films documentaires dans les années 2010.

La ministre en charge de la Communication et de la culture Valérie Kaboré a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara

Mme Kaboré a contribué à la réalisation de nombreux projets au Burkina Faso à travers son agence de communication Média 2000. Elle a produit également depuis 1991, plusieurs œuvres cinématographique et télévisuelle variées et orientées sur les droits de la femme et le combat en faveur des jeunes filles.

Ces œuvres lui ont valu plusieurs distinctions au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). La ministre est membre consulaire au compte des entreprises culturelles et créatives à la Chambre de commerce et d’industrie du Burina Faso.

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