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Burkina/Putsch 2015: le sergent Siénimi Médard Boué du RSP aurait été menacé par ses frères d’armes (témoin)

Burkina/Putsch 2015: le sergent Siénimi Médard Boué du RSP aurait été menacé par ses frères d’armes (témoin)

Ouagadougou, 15 mars 2019 (AIB) – Appelé vendredi à la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou comme témoin, le petit frère du Sergent Siénimi Médard Boué a révélé que des soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) sont venus à leur domicile en l’absence de son frère pour menacer celui-ci.

Sous-officier de l’ex-Régiment de sécurité présidentiel (RSP), le sergent Siénimi Médard Boué, n’était pas pour autant en odeur de sainteté avec ses frères d’armes au moment du putsch de septembre 2015.

Et pour cause, il lui était reproché de livrer des informations à la gendarmerie dont sa femme fait partie.

C’est en tout cas ce qui ressort de la déposition ce vendredi devant le Tribunal militaire de Ouagadougou, du frère de l’accusé, Arsène Boué.

Appelé comme témoin, celui-ci a expliqué que le 16 septembre 2015, son frère qui était en repos, était à la maison avec lui.

Aux environs de 16 heures, l’accusé aurait reçu un appel de sa femme gendarme selon le témoin.

La dame aurait informé son mari de l’arrestation des autorités de la Transition par des éléments de son corps et invité ce dernier à ne pas se rendre au camp.

A la suite de l’épouse, le sergent Siénimi Médard Boué va recevoir un autre appel, cette fois de l’adjudant-chef major Eloi Badiel lui intimant l’ordre indirectement de rejoindre le camp.

Un ordre que l’accusé n’exécutera pas, foi de son petit frère Arsène Boué qui était avec lui.

L’appel de la femme du sergent Siénimi Médard Boué à ce dernier aux environs de 16 heures, le 16 septembre 2015, a été confirmé par le chef de service de la dame, l’adjudant-chef major Issouf Guiré, également cité comme témoin.

C’est finalement le lendemain matin que le sergent Siénimi Médard Boué se rendra au camp où le Sergent-chef Mahamado Bouda lui ordonne de garder  le bâtiment où sont détenues les autorités de la Transition.

Un second ordre que l’accusé a refusé selon ses propres dires lors de son passage devant le Tribunal militaire en juillet 2018 dernier.

Le témoin Arsène Boué a expliqué ce vendredi devant le Tribunal militaire qu’en quittant le domicile le 17 septembre 2015, son frère lui a demandé de faire déménager sa famille (sa femme gendarme et ses enfants).

Quelques jours après, soit le 22 septembre 2015, le sergent Siénimi Médard Boué aurait également demandé à son frère de vider la maison.

C’est en s’attelant à cette tâche, que le témoin Arsène Boué dit avoir reçu la visite de deux soldats du RSP qui seront suivis par trois autres à la recherche du sergent Siénimi Médard Boué.

Très menaçants, ces derniers auraient lancées des injures à l’endroit de l’accusé selon son petit frère. «C’est un faux type, un traite, il file des informations à la gendarmerie».

A la suite de ces soldats, ce sont des femmes de soldats du RSP qui sont également venues menacer la femme de l’accusé de «traitre» a rapporté le témoin.

Le passage des témoins se poursuit le lundi 18 mars 2019 avec l’audition de l’expert en sécurité informatique et directeur d’Intrapole, Younoussa Sanfo.

Une audition fortement attendue car son travail a été sévèrement critiqué par les accusé que sont le Général de gendarmerie Djibril Bassolé et le lieutenant Jacques Limon ainsi que leurs conseils.

Agence d’information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

Photo d’archives (Lefaso.net) uniquement à titre illustratif

Burkina/Putsch 2015: Trois témoins déchargent le sergent Nobila Sawadogo

Burkina/Putsch 2015: Trois témoins déchargent le sergent Nobila Sawadogo

Ouagadougou, 15 mars 2019 (AIB) – Trois témoins appelés, vendredi à la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou, ont blanchi le sergent Nobila Sawadogo sur sa prétendue participation au commando qui a arrêté les autorités de la Transition en septembre 2015.

Le 16 septembre 2015, un groupe de soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentiel (RSP) avait investi la salle du conseil des ministres et arrêté les autorités de la Transition.

Accusé d’y avoir participé, le sergent Nobila Sawadogo, tout en reconnaissant avoir fait partie du cortège du général Gilbert Diendéré aux moments des faits, avait nié avoir œuvré au côté du commando.

Il en voulait pour preuve qu’il n’était pas au camp aux moments des faits mais plutôt chez son cousin Salam Sawadogo de chez qui, il s’est rendu chez une vendeuse Rufine Sawadogo pour acheter des fournitures.

Ce vendredi donc, les deux civils, ont été appelés comme témoins par l’avocate de l’accusé devant le Tribunal militaire, pour confirmer les dires de l’accusé.

Le premier, Salam Sawadogo a reconnu que l’accusé était chez lui à 10 heures dans la journée du 16 septembre 2015. Ils ont échangé sur les préparatifs des funérailles d’un vieux de leur village.

Après l’entrevue, le sergent Nobila Sawadogo voulait acheter des cahiers pour des élèves du village et son cousin lui a conseillé une vendeuse de fourniture Rufine Sawadogo dont le mari est originaire de leur village.

De chez son cousin, le sergent Nobila Sawadogo s’est rendu chez la vendeuse de fourniture Rufine Sawadogo vers 12 heures.

Appelé également à la barre, cette dernière a reconnu avoir vendu des fournitures à l’accusé qui est parti de chez elle entre 14 heures et 15 heures.

Un troisième témoin a été appelé à la barre en la personne du sergent Jean Yonli qui a aussi reconnu que le sergent Nobila Sawadogo, l’a appelé le 16 septembre 2015 vers 15 heures pour savoir ce qui se passait au camp.

Au vu des témoignages de ces trois témoins, l’avocate de l’accusé Me Flore Toé, a estimé que son client ne pouvait pas être à l’arrestation des autorités de la Transition qui est intervenue entre 13 heures et 14 heures.

Mais le parquet militaire a invité le Tribunal militaire à prendre avec des pincettes, les témoignages des deux premiers témoins car ils viennent du même village que l’accusé.

Agence d’information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

Photo d’archives (Lefaso.net) utilisée uniquement à titre illustratif

 

Justice et droits humains au menu des journaux en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Justice et droits humains au menu des journaux en ligne burkinabè

Ouagadougou, 16 mars 2019 (AIB) – Les journaux en ligne burkinabè visités par l’AIB, ce samedi matin, traitent de la question des droits humains, sans oublier de commenter le procès du putsch manqué de septembre 2015.

«Procès du putsch du CND : Diendéré se prononce sur la controversée loi portant statut général des personnels des forces armées nationales», titre Lefaso.net qui rapporte que le procès du putsch du Conseil national pour la démocratie (CND) s’est poursuivi, hier vendredi  au tribunal militaire de Ouagadougou.

Le journal fait remarquer que selon le général Gilbert Diendéré, la loi portant statut général des personnels des armées nationales avait été proposée depuis 2013 et introduite à l’Assemblée nationale en 2014, «mais compte tenu de l’insurrection populaire, le projet avait été mis en stand by et remis en scelle sous la Transition».

Pour sa part, Burkina24.com, affiche : «Procès putsch: Quand six témoins déchargent les sergents Nobila et Boué», soulignant que les auditions ont connu un rythme accéléré  à Ouaga 2000 ce 15 mars 2019.

«Six témoins cités par les avocats de la Défense, Me Flore Toé et Me Babou Bama, ont dit ce qu’ils savaient des évènements du 16 septembre 2015 et jours suivants», relate Burkina24.com, avant d’ajouter que «c’est Konsamyouré Sawadogo dit Salam, commerçant de son état, qui a ouvert le bal des témoignages du jour».

Le même média en ligne évoque les «dérives» au Nord du Burkina Faso, publiant un communiqué du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBHDP), en réaction à un autre communiqué du gouvernement.

A ce propos, Fasozine.com titre : «Evénements de Kain-Ouro: le MBDHP répond au gouvernement…».

Selon ce journal en ligne, le mouvement (MBDHP) dit prendre «acte de l’annonce faite par le gouvernement de ce que des investigations seraient en cours et attend, comme tous les Burkinabè, les résultats de ces investigations».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 16 MARS

 

 

CHRISTCHURCH (Nouvelle-Zélande) – Un Australien de 28 ans, extrémiste de droite qui a fait un carnage dans deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch durant la prière du vendredi, tuant 49 fidèles, dans une attaque qu’il a retransmise en direct sur les réseaux sociaux, a comparu pour meurtre samedi.

 

ALGER – Les Algériens sont à nouveau très massivement descendus dans la rue vendredi, principalement à Alger, pour dire leur refus clair de la prolongation sine die du mandant du président Abdelaziz Bouteflika.

 

BAGHOUZ (Syrie) – Le groupe Etat islamique (EI), sur le point d’être défait en Syrie, a lancé vendredi trois attaques suicide contre des personnes fuyant son ultime réduit dans le pays en guerre, tuant au moins six d’entre elles.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis se sont efforcés vendredi de minimiser la menace nord-coréenne de suspension des négociations sur le désarmement nucléaire, un des dossiers fétiches de Donald Trump déjà mis à mal par l’échec de son dernier sommet avec Kim Jong Un.

 

GAZA (Territoires palestiniens) – Israël a riposté lourdement vendredi à des tirs de roquettes de la bande de Gaza vers son territoire dont la capitale économique Tel-Aviv, en pilonnant des dizaines de positions du mouvement islamiste palestinien Hamas, dans une période à hauts risques.

 

LONDRES – Les dirigeants européens ont réclamé vendredi de la clarté de la part de Londres avant de considérer sa demande de report de la date du Brexit, censé intervenir le 29 mars.

 

PARIS – Après des semaines d’atermoiement, la France a rapatrié vendredi cinq enfants de jihadistes français, « orphelins et isolés », qui se trouvaient dans le nord-est de la Syrie, suscitant le soulagement mais aussi « l’angoisse » des avocats de familles pour le sort des enfants toujours sur place.

 

WASHINGTON – Prêt à tout pour défendre le mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique maintes fois promis, le président Donald Trump a fait usage vendredi, pour la première fois, de son veto pour bloquer une résolution du Congrès.

 

GENEVE (Suisse) – La Chine a défendu vendredi à l’ONU sa politique dans la région musulmane du Xinjiang, en affirmant que les « camps » où seraient internés des centaines de milliers de Ouïghours, sont en fait des « campus » destinés à les « éduquer ».

 

WASHINGTON – Avant même de connaître les causes de l’accident du 737 MAX d’Ethiopian Airlines, l’avionneur américain Boeing se pressait pour modifier le système anti-décrochage de son avion, suspecté d’avoir joué un rôle dans la tragédie du vol ET 302 et déjà mis en cause dans le drame de la compagnie indonésienne Lion Air fin octobre.

 

MONTREAL (Canada) – De l’Australie au Canada en passant par l’Europe, des centaines de milliers de jeunes ont fait la grève de l’école vendredi pour reprocher aux dirigeants mondiaux leur inaction face au réchauffement de leur planète.

 

NAIROBI – La communauté internationale s’est engagée vendredi à « réduire significativement » les plastiques à usage unique d’ici à 2030, une promesse que les défenseurs de l’environnement jugent toutefois insuffisante pour résoudre le problème de la pollution dans le monde.

 

LISBONNE – Les Etats-Unis se sont opposés vendredi à une OPA chinoise sur le plus grand groupe du Portugal, l’électricien EDP, reprochant ainsi à un des pays européens les plus ouverts aux investissements chinois sa dépendance vis-à-vis de la Chine.

 

BERLIN – Le constructeur automobile américain Ford a annoncé vendredi supprimer 5.000 emplois sous forme de départs volontaires en Allemagne, dans le cadre d’un vaste plan de restructuration censé l’aider à reprendre pied en Europe.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont mis vendredi à exécution leur menace sans précédent contre la Cour pénale internationale (CPI), en annonçant des restrictions de visa pour tenter d’empêcher toute enquête de l’institution contre des militaires américains, notamment en Afghanistan.

 

LAGOS – Le bilan de l’effondrement à Lagos d’un immeuble abritant une école maternelle et primaire avec des dizaines de personnes piégées à l’intérieur, est monté vendredi à vingt morts, alors que les opérations de secours ont pris fin.

 

MAPUTO – Le passage du cyclone Idai sur le Mozambique a causé la mort d’au moins 19 personnes et virtuellement coupé du reste du pays la ville côtière de Beira (centre), privée d’électricité, de téléphone et même d’aéroport.

 

MADRID – Le gouvernement espagnol prévoit de retirer la dépouille de Francisco Franco de son mausolée pour l’inhumer dans un cimetière aux côtés de son épouse le 10 juin, à moins que la famille du dictateur ne réussisse in extremis à bloquer le transfert.

 

MIAMI (Etats-Unis) – Vote de principe en faveur de 48 équipes au Mondial-2022 au Qatar au lieu de 32, Coupe du monde des clubs à 24 équipes en 2021: Gianni Infantino a reçu vendredi à Miami un plébiscite du gouvernement du football mondial, qui a aussi validé l’utilisation de l’assistance-vidéo à l’arbitrage (VAR) lors du Mondial féminin 2019 cet été en France.

(afp)

Burkina : L’adoption de la nouvelle Constitution se fera par référendum

Burkina-Constitution-Adoption

Burkina : L’adoption de la nouvelle Constitution se fera par référendum

Ouagadougou, 15 mars 2019 (AIB) – L’adoption de la nouvelle Constitution burkinabè se fera par référendum, a annoncé jeudi le président la Commission constitutionnel, Me Halidou Ouédraogo, citant le président du Faso Roch Kaboré.

«La Commission a travaillé sur la base que le projet (de Constitution) sera adopté par référendum. Elle a réussi le pari d’adopter le projet par voie consensuelle. Nous avons soumis le projet de nos réflexions au président du Faso qui a annoncé d’emblée que ce sera par voie référendaire. Nous pensons que la Constitution sera adoptée par voie référendaire», a affirmé jeudi Halidou Ouédraogo.

Le président du bureau de la commission constitutionnelle cité par Sidwaya, s’exprimait jeudi à l’issue d’un entretien avec le président du Faso Rochc Christian Kaboré.

Le bureau de la commission a voulu taire le «buzz inutile» et les «fake news» relayés sur les réseaux sociaux à propos du processus du passage à la Ve République, a-t-il dit.

Quant aux interrogations sur les incertitudes que la situation sécuritaire fait peser sur l’organisation d’un référendum, Me Halidou Ouédraogo a souligné que le Burkina Faso demeure unique et n’a pas été «dépecé».

«Pour nous, la date importe peu, pourvu qu’elle soit adoptée selon les normes et dans le cadre de nos lois constitutionnelles », a affirmé M. Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

Cak/ata

Photo: présidence du Faso

 

 

Le Programme d’urgence pour le Sahel exécuté à 51,03%

Burkina-Economie-Développement

Le Programme d’urgence pour le Sahel exécuté à 51,03%

Ouagadougou, 15 mars 2019 (AIB)-Le programme d’urgence pour le Sahel, mis en œuvre en 2017 pour contrer l’insécurité et promouvoir le développement dans le Nord du Burkina, a enregistré un taux d’exécution physique de 51, 03% et un taux d’exécution financier de 44,06%,  à la date du 31 décembre 2018, a appris l’AIB vendredi.

«Au 31 décembre 2018, la situation d’exécution du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS-BF) fait ressortir 148 projets entièrement exécutés sur 285 programmés soit un taux d’exécution physique de 51, 93%», a appris vendredi l’AIB, lors d’une session du Conseil d’orientation stratégique du PUS-BF.

Au plan financier, les dépenses engagées sur la période s’élèvent à plus de 47,283 milliards de FCFA, soit un taux de 44,06%, lit-on encore dans le dossier de presse.

En rappel, le Burkina Faso a lancé en août 2017, le PUS (2017-2020) d’un montant de 455 milliards de FCFA, afin de contrer l’insécurité et promouvoir le développement dans le Sahel burkinabè.

«Nous voulons montrer la grande disposition du gouvernement à soutenir la région du Sahel qui pour nous est classée région prioritaire en vue de pouvoir ajouter à la suite de la stratégie militaire, une stratégie de développement qui puisse permettre d’améliorer le quotidien des populations», a déclaré la ministre déléguée à l’Aménagement du territoire Pauline Zouré.

Mme Zouré a indiqué que le Programme a été étendu à quatre autres régions «affectées aussi par la fragilité», que sont la Boucle du Mouhoun, l’Est, le Centre-Est et le Centre-Nord.

Pour l’année 2019, un budget de 147, 36 milliards de FCFA a été arrêté pour la région du Sahel et de quatre communes de la région du Nord.

La ministre a soutenu que près de 70% de ce montant, laissant un manque de financement d’environ 30%.

L’enveloppe globale pour les quatre autres régions est fixée à 100 milliards de FCFA par an sur la période 2019-2021.

«Le Programme d’urgence n’appelle pas à des financements totalement nouveaux, mais il intervient comme accélérateur  pour que les actions qui ont été inscrits au titre des régions, des collectivités et des communes, puissent réellement être mises en œuvre dans des délais bien raccourcis», a précisé Pauline Zouré.

Agence d’information du Burkina

lk-ata/bz

Photo : Premier ministère

 

Constitution et droits humains se paient la une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Constitution et droits humains se paient la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 15 mars 2015 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent largement l’actualité politique nationale marquée par les procédures d’adoption de la nouvelle Constitution, ainsi que la réaction du gouvernement, suite à des accusations émises par des Organisations de la société civile (OSC) à propos «d’exécutions sommaires et extrajudiciaires».

Dans sa rubrique hebdomadaire ‘’Pot-Pourri’’, le quotidien privé Le Pays évoque la polémique autour de la neutralisation de 146 terroristes au Sahel, soulignant que «le gouvernement répond aux accusations des OSC».

Le journal publie un communiqué rendu public hier jeudi, signé de Rémis Fulgance Dandjinou, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, en réplique à la conférence de presse animée, la veille, par le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP).

A ce propos, le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Rapport du MBDHP sur les terroristes neutralisés à Kaïn, Banh et Gomboro : le gouvernement émet des réserves sur les méthodes d’investigation».

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, abonde dans le même sens lorsqu’il mentionne : «Rapport MBDHP sur Kain-Ouro : le gouvernement se dit réservé sur les méthodes d’investigations».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, il fait remarquer qu’au sujet d’exécution des Forces de défense et de sécurité (FDS) par le MBDHP, «le gouvernement prend acte du rapport».

Le même journal consacre sa une à l’audience accordée, hier jeudi, par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à une délégation de la Commission constitutionnelle, titrant : «Basculement dans la Ve République : Roch confirme l’option référendaire».

A ce sujet, Sidwaya titre: «Adoption de la nouvelle Constitution : le président du Faso promet la voie référendaire», avant de relater que le bureau de la Commission constitutionnelle a rencontré le chef de l’Etat, hier jeudi au palais présidentiel de Kosyam, pour s’enquérir de l’avancement du projet d’adoption de la Constitution.

De son côté, L’Observateur Paalga arbore : «La Commission constitutionnelle à Kosyam : L’avènement de la Ve République par voie référendaire se précise».

A son tour, Le Pays reprend à sa une, les propos du président de la Commission  constitutionnelle, Me Halidou Ouédraogo qui dit: «La Constitution sera adoptée par voie référendaire».

Ce journal donne également la parole au politologue Siaka Coulibaly qui déclare : «Ce n’est pas la Constitution qui est responsable des troubles mais plutôt la qualité de la classe politique».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 15 MARS

 

 

CHRISTCHURCH (Nouvelle-Zélande) – De « multiples » personnes ont été tuées lors de fusillades contre deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch durant la prière du vendredi, a déclaré la police qui a annoncé une arrestation.

 

LONDRES – Les députés britanniques ont voté jeudi pour un report de la date du Brexit ainsi que pour un nouveau vote sur l’accord de retrait de l’Union européenne négocié par Theresa May avec Bruxelles, offrant une bouffée d’oxygène à la Première ministre.

 

WASHINGTON – Dans l’attente que les boîtes noires du Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines dévoilent le scénario de l’accident qui a fait 157 morts dimanche, l’avionneur américain a annoncé jeudi la suspension des livraisons des avions actuellement en production.

 

WASHINGTON – Donald Trump a subi jeudi une véritable humiliation au Congrès américain avec le rejet, grâce à la défection de 12 sénateurs de son propre camp républicain, du financement d’urgence du mur qu’il construit à la frontière avec le Mexique afin de lutter contre l’immigration clandestine.

 

CARACAS – Les Etats-Unis ont accentué leur pression jeudi sur le régime de Nicolas Maduro au Venezuela, où la reprise de l’activité s’avère difficile après la panne de courant qui a paralysé le pays, y compris le secteur pétrolier.

 

BREST (France) – La pollution menace les côtes atlantiques françaises, deux jours après le naufrage du navire italien Grande America, qui a sombré mardi au large de la Rochelle avec des matières dangereuses et 2.200 tonnes de fioul lourd.

 

BAGHOUZ (Syrie) – L’assaut de forces arabo-kurdes contre l’ultime réduit en Syrie du groupe Etat islamique (EI) a été de nouveau ralenti jeudi par la fuite de centaines de rescapés du bout de terre où sont acculés les irréductibles de l’organisation jihadiste.

 

GAZA (Territoires palestiniens) – L’armée israélienne a mené tôt vendredi des frappes militaires contre des positions des mouvements islamistes Hamas et Jihad islamique dans la bande de Gaza, en représailles au tir de roquettes vers Israël depuis l’enclave palestinienne, a-t-on appris de sources sécuritaires.

 

ALGER – Le pouvoir en Algérie a tenté jeudi, avec difficulté, de convaincre la rue du bien-fondé de la prolongation sine die du mandat du président Abdelaziz Bouteflika et de son plan de réformes, à la veille d’un vendredi décisif pour le mouvement de contestation populaire.

 

BAIKONOUR (Kazakhstan) – Un cosmonaute russe et deux astronautes américains sont arrivés vendredi à la Station spatiale internationale à bord d’un vaisseau russe Soyouz, un voyage parfaitement accompli cinq mois après le lancement raté d’une fusée transportant deux de ces passagers.

 

TOKYO – Mark Karpelès, jeune loup français de l’internet accusé de manipulations informatiques lorsqu’il était à la tête de la plateforme d’échange de monnaie virtuelle bitcoin, a été condamné vendredi par le tribunal de Tokyo à une peine de deux ans et demi de prison avec sursis.

 

WASHINGTON – Un proche conseiller du président afghan Ashraf Ghani a provoqué jeudi un début de crise diplomatique avec les Etats-Unis en critiquant vivement les pourparlers de paix entre Washington et les talibans, et plus particulièrement « l’ambition personnelle » de l’émissaire américain Zalmay Khalilzad.

 

WASHINGTON – Donald Trump a de nouveau exprimé jeudi son optimisme sur un futur accord commercial avec la Chine, précisant s’attendre à une décision d’ici trois à quatre semaines.

 

MANAGUA – L’opposition au Nicaragua a accepté de reprendre jeudi les négociations avec le gouvernement après la promesse par le régime du président Daniel Ortega de libérer des opposants, mais sans le représentant des étudiants, ces derniers réclamant  « des faits ».

 

RIO DE JANEIRO – Avec des fleurs, des pancartes demandant « Qui a commandité l’assassinat de Marielle (Franco)? » et une messe, des centaines de Brésiliens ont rendu hommage jeudi à la conseillère municipale noire assassinée il y a exactement un an avec son chauffeur.

 

KINSHASA – Lié par un accord politique à son prédécesseur, le nouveau président congolais Félix Tshisekedi a marqué son territoire et les esprits en annonçant d’importantes mesures de grâce au bénéfice d’opposants poursuivis par l’ex-président Joseph Kabila.

 

WASHINGTON – Le fringant quadragénaire Beto O’Rourke, étoile montante de l’opposition aux Etats-Unis, a annoncé jeudi sa candidature pour tenter de battre Donald Trump à la présidentielle de 2020, secouant ainsi une primaire démocrate pour l’instant dominée par deux septuagénaires.

 

NEW YORK – Facebook a annoncé jeudi le départ de Chris Cox, l’un de ses membres historiques, au moment où le réseau social est confronté à une cascade d’ennuis, liés notamment à l’exploitation des données privées de ses utilisateurs.

 

NEW YORK – Le chef du clan Gambino, l’une des grandes familles de la mafia new-yorkaise, a été tué par balles mercredi soir à l’extérieur de son domicile de Staten Island, signe que les clans italo-américains sont encore actifs, malgré leur influence déclinante.

 

BRATISLAVA – L’homme d’affaires slovaque Marian Kocner a été inculpé pour avoir ordonné le meurtre du journaliste d’investigation Jan Kuciak, a annoncé un procureur jeudi, à deux jours du premier tour de l’élection présidentielle en Slovaquie.

 

JOHANNESBURG – Une équipe médicale sud-africaine a annoncé avoir procédé à des greffes de petits os de l’oreille moyenne fabriqués grâce à l’impression 3D, des interventions présentées comme des premières mondiales.

 

(afp)

Le président Kaboré à N’Djamena vendredi pour la clôture du Salon africain de l’agriculture

Burkina Faso-Tchad-Salon-Visite

Le président Kaboré à N’Djamena vendredi pour la clôture du Salon africain de l’agriculture

 Ouagadougou, 14 mars 2019(AIB) – Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en sa qualité de président en exercice du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), va  prendre part, ce vendredi à N’Djamena au Tchad, à la clôture du Salon africain de l’agriculture (SAFAGRI), annonce un communiqué de la présidence du Faso.

Le communiqué de la Direction de la communication de la présidence du Faso parvenu à l’AIB, jeudi soir, renseigne qu’organisé sous l’égide du CILSS, le salon a ouvert ses portes le mardi 12 mars dernier dans la capitale tchadienne.

«Une quarantaine de pays prend part au SAFAGRI  placé sous le thème de +La transformation des chaînes de valeurs agricoles en Afrique face aux défis économiques, climatiques et sécuritaires+», indique le texte.

Le même document souligne que l’ambition du salon est de booster la transformation agro-sylvo-pastorale et de créer plus d’emplois sur le continent en faveur des jeunes pour casser les ressorts de la radicalisation et du terrorisme.

«Il s’agit aussi d’impulser le développement social et économique dans l’espace communautaire en tirant le meilleur parti des potentialités agricoles, fauniques et halieutiques», note-t-on.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Crédit photo: Présidence du Faso (Visite Idriss Déby à Ouagadougou en février 2019)

Le gouvernement burkinabè salue le «professionnalisme»  des Forces de défense et de sécurité (Communiqué)

Burkina Faso-Exécutions-Réaction

Le gouvernement burkinabè salue le «professionnalisme»  des Forces de défense et de sécurité (Communiqué)

Ouagadougou, 14 mars 2019 (AIB) – Le gouvernement burkinabè, à travers un communiqué rendu public jeudi, en réaction à la dénonciation par le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) d’exécutions «sommaires et extrajudiciaires» opérées par l’armée nationale, a salué le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité (FDS).

«Le gouvernement réaffirme son soutien aux Forces de défense et de sécurité et salue leur professionnalisme dans leurs missions de défense et de protection des populations », peut-on lire dans le communiqué gouvernemental.

Le document, parvenu à l’AIB, jeudi dans l’après-midi, est signé du ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou.

Celui-ci rappelle, d’emblée, que «le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) a, le mercredi 13 mars 2019, dans la présentation d’un rapport d’enquête, annoncé que selon des témoignages recueillis, des victimes d’exécutions sommaires feraient partie des 146 terroristes neutralisés par une opération des Forces de défense et de sécurité, dans la nuit du 3 au 4 février 2019, dans les localités de Kain, Banh et Gomboro».

Ensuite, le gouvernement rappelle l’opinion nationale et internationale que la mission des FDS est de protéger les populations, les personnes et les biens et de défendre l’intégrité du territoire.

«Le souci permanent des autorités et de la hiérarchie militaire dans le déroulement des opérations de défense des populations, cause de la présence des FDS dans ces localités, a toujours été guidé par le respect des droits humains», note le communiqué.

Le même texte précise que «le droit international humanitaire et les droits de l’homme sont des matières qui font l’objet d’un enseignement et d’une sensibilisation régulière dans tous les centres de formation militaire au Burkina Faso».

A en croire le gouvernement burkinabè, «toutes les opérations de sécurisation du territoire sont menées en respectant le principe de la gradation de la force que sont successivement, le simple contrôle, l’interpellation, l’arrestation et la neutralisation en cas de nécessité».

Il fait remarquer qu’à titre d’exemple, il y a ce jour environ 700 présumés terroristes détenus dans les prisons de haute sécurité.

«Le gouvernement porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’en attendant les résultats des investigations de la justice militaire, la version des faits est celle communiquée par l’Etat Major Général des Armées», renseigne le communiqué.

A travers l’écrit, le porte-parole du gouvernement réaffirme, qu’en tant que membre du Comité des droits de l’Homme, le Burkina Faso est conscient des engagements et de la responsabilité que cela implique et est respectueux des libertés individuelles et collectives.

«A ce titre, tout en émettant des réserves sur les méthodes d’investigations des acteurs des mouvements de défense des droits humains, il prend acte des allégations et rassure que des investigations sont en cours sur les faits présentés », estime Rémis Fulgance Dandjinou.

Par ailleurs, le gouvernement burkinabè salue «la coopération fructueuse des populations et les invite à continuer de développer cet esprit patriotique dans le strict respect des consignes de sécurité qui leur sont communiquées».

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Photo d’archives utilisée à titre illustratif

Manifestations contre Bouteflika : Pascal  Zaïda invite les Algériens à ne pas répéter l’insurrection burkinabè

Burkina-Politique-Algérie

Manifestations contre Bouteflika : Pascal  Zaïda invite les Algériens à ne pas répéter l’insurrection burkinabè

Ouagadougou, 14 mars 2019 (AIB)-L’activiste burkinabè Pascal Zaïda a invité les manifestants algériens, en colère contre le régime du président Aziz Bouteflika, à ne pas répéter l’insurrection burkinabè de 2014, au risque de livrer leur pays aux terroristes.

«Il faut dire à cette jeunesse algérienne que c’est bien de s’exciter. Mais il ya l’avenir du pays qui est en jeu. Si elle refuse d’aller à un dialogue consensuel, l’Algérie risque de tomber sous le coup des djihadistes», a affirmé Pascal Zaïda, dans ‘’Le Quotidien’’ du 13 mars 2019.

L’activiste de la société civile burkinabè réagissait par rapport au retrait de la 5e candidature du président Aziz Bouteflika, sous la pression de la rue, et de sa volonté d’organiser une conférence nationale pour résoudre la crise.

Notons qu’après le retrait de M. Bouteflika, la rue algérienne gronde maintenant contre la prolongation de son mandat.

Selon Pacal Zaïda, le dialogue prôné par le président ouvrira des élections inclusives.

Il a invité les Algériens à ne pas suivre l’exemple du Burkina Faso, où le 31 octobre 2014, la rue a contraint Blaise Compaoré a écourté son mandat, au bout de plusieurs mois de crise liée à sa volonté de modifier la Constitution pour se représenter en 2015.

«Si par hasard, l’Algérie emboîte les pas du Burkina Faso, fondés sur l’exclusion, la vengeance et la haine, elle aura fondé son pouvoir sur du sable. Dieu merci, nous sommes à côté pour leur donner des leçons de démocratie», a lancé M. Zaïda, faisant implicitement allusion à la crise socio-sécuritaire que traverse le Burkina Faso depuis 2016.

En rappel, Pascal Zaïda qui très critique envers le régime du président Roch Kaboré, avait battu campagne pour la révision constitutionnelle  du président Blaise Compaoré.

Il a été condamné en novembre 2017 à une amende de 50 000 FCFA après un mois en prison, pour avoir organisé une manifestation contre le régime Kaboré, préalablement interdite par la mairie de Ouagadougou.

Son organisation, le Cadre d’expression démocratique, a battu le pavé le 29 septembre 2018 organisée aux côtés de l’opposition politique pour dénoncer selon elles, la mal gouvernance du régime en place.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photo d’archive: aouaga.com

 

Paulo Duarte dévoile ses 24 Etalons pour contrer les Mourabitounes

FOOT-AFR-BUR-MAUR-CAF-CAN-SPORT-CONVOCATION

Paulo Duarte dévoile ses 24 Etalons pour contrer les Mourabitounes

Ouagadougou, 14 mars 2019 (AIB) – L’entraineur des Etalons du Burkina Faso a dévoilé jeudi à Ouagadougou une liste de 24 joueurs pour préparer le match du 22 mars prochain contre les Mourabitounes de la Mauritanie, entrant dans le cadre de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN Egypte 2019.

Dans ce groupe des Etalons, tous les cadres sont présents sauf le capitaine Charles Kaboré, suspendu pour cumul de cartons jaunes. Pour ce faire le technicien portugais a convoqué Ousmane Sylla Junior et Adama Guira qui jouent dans le même registre que le sociétaire de Krasnodar (Russie).

La victoire est impérative à ce match et selon Duarte, tous les meilleurs attaquants sont là. « Cette fois il y a plus d’attaquants que d’habitude. J’ai fait un mixage de joueurs expérimentés et de jeunes. Nakoulma va faire un grand match et il va marquer. Je suis sûr qu’on va se qualifier », s’est exprimé Duarte.

L’entraineur de l’équipe burkinabè a également rassuré que le dernier rempart Hervé Koffi se porte bien même « s’il n’a pas de compétition. C’est notre meilleur gardien ».

Le Burkina Faso (7 points+2) est en 3e position dans le groupe I mené par la Mauritanie (12 points+2) et l’Angola (9 points+2). Le Botswana déjà éliminé est classé 4e avec 1 point -6.

Les entrainements débuteront à Ouagadougou le lundi 18 mars et ce jusqu’au 21 mars, veille du match. Le Burkina Faso accueille la Mauritanie à 17h pendant que l’Angola se déplace au Bostwana pour jouer à la même heure.

Au match aller les Etalons étaient tombés 2 buts à 0 face aux Mourabitounes à Nouakchott.

Les 24 Etalons convoqués

Gardiens : Hervé Koffi (Lilles, France), Aboubacar Sawadogo (Alnajoom, Arabie Saoudite)

Défenseurs : Patrick Malo (ASEC d’Abidjan, Côte d’Ivoire), Issoufou Dayo (Berkane, Maroc), Bakaray Koné (Arsenal Tula, Russie), Dylan Ouédraogo (Apollon Limassol, Chypre), Steeve Farid Yago (Le Havre, France), Jean Noël Lingani (Horoya AC, Guinée), Yacouba Coulibaly (Le Havre, France)

Milieux : Ousmane Sylla Junior (ASAM, Algérie), Blati Touré (Cordoba, Espagne), Abdou Razack Traoré (Konyaspor, Turquie), Alain Traoré (Berkane, Maroc), Adama Guira (AGF, Danemark)

Attaquants : Bertrand Isidore Traoré (Lyon, France), Zakaria Sanogo (Harteberg, Australie), Cyrille Barros Bayala (Sochaux, France), Abou Qadir Ouattara (Lille, France), Banou Diawara (Tubize FC, Belgique), Jonathan Pitroipa (Paris FC, France), Ahmed Touré (ASEC d’Abidjan, Côte d’Ivoire), Franck Lassina Traoré (Ajax, Pays-Bas), Préjuce Nakoulma (Rizespor, Turquie), Aristide Bancé (USFA, Burkina Faso)
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Un gendarme perd la vie dans l’attaque de la gendarmerie de Tougouri (Centre-Nord)

Burkina Faso-Terrorisme-Attaque

Un gendarme perd la vie dans l’attaque de la gendarmerie de Tougouri (Centre-Nord)
Boulsa, le 14 mars 2019 (AIB) – Un gendarme a perdu la vie, mercredi soir, dans l’attaque du poste de gendarmerie de Tougouri dans la province du Namentenga, région du Centre-nord, par des individus non identifiés.
 

Selon des témoignages reçus par l’AIB, l’attaque qui a débuté aux environs de 19 heures et qui a duré près de 40 minutes, a aussi occasionné le saccage du poste de gendarmerie.

Ledit poste serait situé au centre de la ville de Tougouri, chef-lieu de la commune qui, elle-même, est à 84 km au Nord de Boulsa, chef-lieu de la province.
Le poste de gendarmerie est logé entre le marché de la localité, la radio locale et le centre médical sur l’axe Kaya /Dori, à 70 km de Kaya (chef-lieu de la région) et à 180 km de Ouagadougou, la capitale.
Selon certains témoins, les assaillants au nombre de six, seraient arrivés sur des motos.
Au lendemain de l’attaque, le haut-commissaire de la province du Namentenga, Mme Anastasie Sawadogo, s’est rendue, tôt ce jeudi matin, sur les lieux de l’attaque, pour un constat et apporter son soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS).

 

Agence d’information du Burkina

JBD/ata/ak

Justice et droits humains, en couvertures des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Justice et droits humains, en couvertures des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 14 mars 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité nationale marquée par la conférence de presse, animée la veille, par le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP), sans oublier de relater le témoignage de Moumina Chériff Sy, actuel ministre en charge de la Défense, au procès du putsch manqué de septembre 2015.

«Procès putsch manqué: Les révélations de chériff Sy sur la loi qui a propulsé Zida (Yacouba Isaac, Premier ministre durant la Transition, Ndlr) au grade de général», arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Le journal rapporte que le président du Conseil national de la transition (CNT) au moment du coup d’Etat du 16 septembre 2015, l’actuel ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Moumina Chériff Sy, était à la barre, hier mercredi, pour son témoignage.

«La loi qui a propulsé Yacouba Isaac Zida de lieutenant-colonel à général de division et sa rencontre avec Guillaume Soro (ex-président du parlement ivoirien, Ndlr) à Paris sont entre autres, les points qui ont retenu l’attention des différents acteurs du procès», écrit Aujourd’hui au Faso.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre à ce sujet: «Procès putsch manqué : +Ce que Soro m’a dit+».

Quant au quotidien public Sidwaya, il parle des «confidences de Chérif Sy»,  mentionnant que l’ancien président du CNT, «symbole de la résistance contre le coup d’Etat de septembre 2015, a livré sa version des faits».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, cite à sa une, Chériff Sy qui a déclaré, hier au tribunal militaire : «La radio 108 (considérée comme la FM de la résistance durant le putsch manqué, Ndlr) n’est pas mon œuvre personnelle».

Le même journal évoque la conférence de presse, animée hier mercredi, par le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP),  informant que «MBDHP dénonce des exécutions extrajudiciaires».

De son côté, Sidwaya se veut précis lorsqu’il affiche à sa une : «Il y a eu 60 exécutions sommaires», reprenant les propos du président du MBDHP, Chrysogone Zougmoré.

A lire le confrère, le MBDHP, intrigué par le nombre élevé de terroristes que l’armée a dit avoir «neutralisés», a dépêché dans la zone, une équipe pour des enquêtes.

Et de fait remarquer que c’est le rapport de la mission qui a été présenté, hier mercredi, à la conférence de presse.

A ce propos, L’Observateur Paalga souligne également «des exécutions sommaires, selon le MBDHP», avant d’ajouter «la liste de Chrysogone».

Agence d’information du Burkina

Burkina : «Des dispositions seront prises pour l’amélioration du prix d’achat du coton graine» (ministre)

Burkina Faso-Coton-Production

Burkina : «Des dispositions seront prises pour l’amélioration du prix d’achat du coton graine» (ministre)

Ouagadougou, 13 mars 2019 (AIB) – Le ministre en charge du commerce Harouna Kaboré a rassuré mercredi, les acteurs de la filière coton, que des « dispositions seront prises pour l’amélioration de la qualité des intrants et du prix d’achat du coton graine ».

Les participants à clôture de la rencontre

«Je puis vous rassurer que des dispositions seront prises notamment en ce qui concerne la qualité des intrants (semences, engrais, pesticides), leur accessibilité et l’amélioration du prix d’achat du coton graine, en vue de créer les conditions favorables pour une bonne campagne cotonnière 2019/2020», a déclaré mercredi Harouna Kaboré.

Le ministre en charge du commerce s’exprimait mercredi à Ouagadougou, à l’occasion de la cérémonie de clôture de l’atelier national sur la relance de la production cotonnière au Burkina Faso.

Le ministre Harouna Kaboré a indiqué que «les sociétés cotonnières s’engagent à contribuer financièrement, dans l’attente de la réaction à venir de l’Etat, à accompagner l’apurement des impayés internes des producteurs».

«En ce qui concerne les impayés externes, l’Etat s’engage à faire un plaidoyer auprès des banques, afin de trouver des pistes devant permettre aux producteurs concernés par ces impayés, de les apurer tout en poursuivant la production cotonnière», a-t-il affirmé.

Le ministre Harouna Kaboré a invité l’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB), à tenir en début avril 2019, son Assemblée générale ordinaire en vue de statuer et délibérer au titre de la prochaine campagne 2019/2020 sur le prix d’achat du coton graine aux producteurs, en tenant compte des tendances actuelles des cours mondiaux du coton et sur les prix de cessions des intrants aux producteurs.

Le président de l’AICB, Bambou Bihoun

«Afin de nous donner toutes les chances pour l’atteinte de la relance durable de la production de l’Or blanc, un groupe de Sages qui comprendra des personnalités influentes dans le monde rural sera mis en place», a déclaré le ministre Kaboré.

Le président de l’AICB, Bambou Bihoun s’est réjoui des conclusions de l’atelier et des engagements pris par le gouvernement burkinabè.

«L’Etat a promis d’augmenter le prix de notre coton et diminuer les coûts des engrais. Si cela est fait, cela va favoriser la relance de la production», a-t-il affirmé.

Il a rassuré que les mésententes qui existaient entre acteurs de la filière coton ont été aplanies au cours du présent atelier.

«L’ancien président et moi-même, nous sommes engagés dans la même dynamique pour permettre la relance de la production», a-t-il déclaré.

Agence d’information du Burkina

AB-WIS/ak

 

 

 

 

 

Burkina: Un mouvement des droits humains condamne des «exécutions sommaires de présumés terroristes»

Burkina Faso-Droits Humains-Dénonciations

Burkina: Un mouvement des droits humains condamne des «exécutions sommaires de présumés terroristes»

Ouagadougou, 13 mars 2019 (AIB) – Le Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) a condamné mercredi, les exécutions sommaires et extrajudiciaires de présumés terroristes menées par les Forces de défenses et de sécurité (FDS) dans la lutte contre le  terrorisme au Burkina Faso.

«Nous tirons autant à nouveau, la sonnette d’alarme et condamnons la pratique des exécutions sommaires et extrajudiciaires, qui ouvrent la voie à toutes les dérives, pouvant aller à de règlements de comptes et des assassinats planifiés et ciblés à grande échelle d’honnêtes citoyens», a  indiqué le président du MBDHP, Chrysogone Zougmoré.

Pour lui, un communiqué de l’Etat-major général des armées du 4 février dernier informait  l’opinion publique, d’une attaque terroriste produite à Kain dans la nuit du 3 au 4 février 2019 faisant quatorze victimes au sein de la population.

M. Zougmoré qui s’exprimait jeudi devant les journalistes, a soutenu que la même source précisait que les FDS ont entamé des opérations de ratissage dans les départements de Kain, de Banh et Bomoro ayant conduit à la «neutralisation» de cent quarante-six (146) présumés terroristes et de légers blessés côté FDS.

«Face à cette situation et  à la demande de parents des personnes  neutralisées, victimes des opérations de ratissage, le MBDHP a mené une mission d’établissements des faits dans plusieurs localités des départements», a-t-il  confié.

Dans sa déclaration liminaire, le président de l’Organisation non gouvernementale des droits de l’homme au Burkina, a  souligné que toutes les informations ont été recueillies et recoupées et confrontées à diverses sources pour aboutir à la rédaction d’un rapport qui retrace les vécus de témoins directs des évènements du 4 février dernier à Kain et environnants.

Chrysogone Zougmoré a signalé que la mission a pu identifier soixante (60) victimes dans les localités de Kain,  Sounam, Tiabéwal, Guingui sur les 146  terroristes tués et que, selon les témoignages, «toutes les soixante victimes recensées ont été sommairement exécutées».

A l’entendre, le MBDHP n’est nullement opposé à la lutte contre le terrorisme car, estime-t-il, la sécurité est un droit  et que le combat ne doit pas être  une source d’insécurité pour les citoyens.

Le président du MBDHP a déploré le fait qu’un grand nombre de victimes des opérations anti- terroristes portent des patronymes d’origine peulh et a signifié que cela contribue malheureusement  à renforcer un sentiment de stigmatisation de cette communauté.

«Une telle situation revêt de graves dangers pour l’unité nationale et la cohésion sociale qui constituent un défi majeur pour le  pays»,  a- t-il ajouté.

S’adressant toujours aux hommes de média, M. Zougmoré  a affirmé que pour rétablir la confiance entre les populations et les FDS,  sa structure a  formulé, une série de recommandations dont sa mise en œuvre effective pourrait favoriser l’enracinement de l’Etat de droit au Burkina Fas.

Le 31 décembre 2018, le gouvernement décrétait un état d’urgence dans 14 provinces de sept régions (Boucle du Mouhoun, Cascades, Centre-Est, Est, Hauts Bassins, Nord et Sahel)  permettant aux FDS de mener des opérations de ratissage pour  faire face à la recrudescence des attaques terroristes dans le pays.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 14 MARS

 

 

 

LONDRES – Les députés britanniques ont rejeté mercredi soir de justesse une sortie de l’Union européenne sans accord, et la Première ministre Theresa May a annoncé dans la foulée qu’elle allait leur soumettre à nouveau son accord de Brexit qu’ils ont déjà rejeté deux fois. 

 

WASHINGTON – Donald Trump a fini par céder à la pression en annonçant mercredi que tous les Boeing 737 MAX allaient être cloués au sol, se ralliant au consensus international sur ce nouvel avion du constructeur américain après deux accidents tragiques en moins de cinq mois.

 

CARACAS – Le gouvernement vénézuélien a annoncé le retour aux activités normales privées et publiques à partir de jeudi après une semaine de suspension due à la gigantesque panne électrique dont la population et l’économie nationale continuent de payer les conséquences, faisant craindre une crise encore plus profonde.

 

BAGHOUZ (Syrie) – Les jihadistes retranchés dans le dernier réduit du groupe Etat islamique (EI) en Syrie ont lancé mercredi deux contre-offensives, mais les Forces démocratiques syriennes (FDS) assurent que la fin du « califat » reste proche au lendemain de la reddition de milliers de combattants de l’EI.

 

ALGER – La mobilisation contre Abdelaziz Bouteflika ne faiblit pas en Algérie: enseignants et élèves du secondaire ont à leur tour manifesté mercredi contre l’extension du quatrième mandat du président, deux jours après les annonces du pouvoir jugées insuffisantes.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont accru mercredi la pression sur les Européens sur le dossier Huawei pour le déploiement de la 5G: le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Curtis Scaparrotti, a prévenu que les forces de l’Otan cesseraient de communiquer avec l’Allemagne si celle-ci s’associe avec le groupe chinois, que Washington soupçonne d’espionner les pays occidentaux pour le compte de Pékin.

 

SAO PAULO – Deux anciens élèves ont tué par balles huit personnes avant de se donner la mort mercredi dans un collège près de Sao Paulo, une tragédie très rare dans un Brésil pourtant violent.

 

LAGOS – Un immeuble de quatre étages abritant une école s’est effondré mercredi à Lagos Island, un quartier populaire de la capitale économique nigériane, faisant au moins huit morts.

 

BREST (France) – Un nappe d’hydrocarbures a été localisée mercredi dans l’océan Atlantique, dans la zone du naufrage du navire italien « Grande America » qui transportait des matières dangereuses ainsi que 2.200 tonnes de fioul lourd, faisant craindre une pollution des côtes françaises.

 

WASHINGTON – L’ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, devrait passer au total sept ans et demi en prison après sa deuxième condamnation mercredi à Washington pour des malversations débusquées dans le cadre de l’enquête russe. Un grand jury de New York l’a par ailleurs inculpé pour une nouvelle affaire de fraudes.

 

WASHINGTON – Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a épinglé la Chine et l’Iran en présentant mercredi son rapport annuel sur les droits humains dans le monde, tout en se montrant conciliant avec d’autres mauvais élèves comme l’Arabie saoudite au nom des « intérêts des Etats-Unis ».

 

RYAD – Le procès de dix militantes saoudiennes de la cause des femmes s’est ouvert mercredi devant un tribunal pénal de Ryad, braquant une nouvelle fois les projecteurs sur la situation des droits humains dans ce pays ultraconservateur du Golfe.

 

LOS ANGELES – Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a annoncé mercredi un moratoire sur les exécutions qui bénéficiera aux 737 détenus dans le « couloir de la mort » de cet Etat, le plus grand contingent aux Etats-Unis.

 

BISSAU – Le parti historique en Guinée-Bissau, le PAIGC, semble bien placé pour former un gouvernement de coalition après l’annonce des résultats provisoires des élections législatives, remportées par cette formation en confrontation depuis plus de trois ans avec le président José Mario Vaz.

 

FRANCFORT – Le géant allemand de l’automobile Volkswagen a connu mercredi une journée difficile avec l’annonce de 7.000 suppressions d’emplois, le report d’une introduction en Bourse très attendue et des excuses de son patron pour un jeu de mots à connotation nazie.

 

NAIROBI – Un quart des morts prématurées et des maladies à travers le monde sont liées aux pollutions et aux atteintes à l’environnement causées par l’Homme, a mis en garde l’ONU mercredi dans un rapport.

 

SAN FRANCISCO – Facebook a connu mercredi une énième mauvaise journée, avec l’ouverture par des procureurs fédéraux à New York d’une enquête pénale sur la gestion des données personnelles de ses usagers et une panne géante qui a touché de nombreux usagers dans le monde.

 

STOCKHOLM – Le suédois Spotify, numéro un mondial de l’écoute de musique en ligne, a saisi mercredi la Commission européenne contre la firme américaine Apple pour abus de position dominante sur le marché de la musique en ligne.

 

BRUXELLES – Les « Noirauds », qui déambulent chaque année en période de carnaval à Bruxelles dans un costume censé représenter un notable africain, ont annoncé mercredi le remplacement de leur grimage noir, comparé à la pratique raciste du « blackface », par les couleurs noire-jaune-rouge du drapeau belge.

 

(afp)

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 13 mars 2019

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 13 mars 2019

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 13 mars 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

 

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

 

– un décret portant organisation du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale.

 

L’adoption de ce décret permet à ce ministère de prendre en charge la dimension « cohésion sociale » dans ses nouvelles attributions et ce, conformément aux dispositions des décrets n°2016-027/PRES/PM/SGG-CM du 18 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels et n°2019-0139/PRES/PM/SGG-CM du 18 février 2019 portant attributions des membres du Gouvernement.

 

I.1.2. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :

 

– un projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention portant création de l’Alliance mondiale des terres arides (GDA), adoptée à Doha, le 15 octobre 2017.

 

L’Alliance mondiale des terres arides ou Global dry land alliance (GDA) est une plateforme créée à Doha au Qatar en 2015 pour permettre aux Etats membres de mettre en commun leurs efforts de recherches et d’innovations technologiques, en vue de renforcer la sécurité alimentaire dans les pays arides.

 

La ratification de cette convention permettra à notre pays de promouvoir la gestion durable des ressources naturelles et de faire face aux effets des changements climatiques.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Justice :

 

– un projet de loi portant statut des notaires.

 

Ce projet de loi vise à actualiser le cadre législatif du statut des notaires en vigueur dans notre pays pour répondre aux besoins liés aux exigences de l’évolution de la profession notariale.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

– un projet de loi portant organisation judiciaire au Burkina Faso.

 

Ce projet de loi vise à rapprocher davantage la justice des justiciables, à améliorer le fonctionnement de l’appareil judiciaire et à permettre à l’Etat burkinabè de se conformer aux exigences de certaines conventions communautaires et internationales.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

– un projet de loi portant Code de procédure pénale.

 

Ce projet de loi vise à mettre à la disposition des praticiens du droit et des justiciables, un Code de procédure pénale actualisé et moderne pour une justice crédible, équitable, accessible et plus efficace dans la lutte contre toutes les formes de délinquance.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2018 au 31 décembre 2018.

 

Au 31 décembre 2018, le niveau global de mobilisation des recettes du budget de l’Etat, exercice 2018 s’établissait à 1 760,15 milliards de F CFA, soit un taux global de réalisation de 98, 01%. Comparé à 2017, il ressort un accroissement du niveau de mobilisation des recettes de 169,22 milliards de F CFA.

 

A la même date, le budget de l’Etat, exercice 2018 a été exécuté à hauteur de 1 760,69 milliards de F CFA en recettes et de 2 074,26 milliards de F CFA en dépenses pour des prévisions définitives respectives de 1 795,92 milliards de F CFA et de 2 191,93 milliards de F CFA. Ces niveaux d’exécution correspondent à des taux d’exécution de 98,04% et de 94,63% respectivement pour les recettes et les dépenses. Comparés à ceux de la même période en 2017 qui étaient de 87,87% et de 92,07%, ces taux sont en nette amélioration.

 

Au titre de la gestion de la trésorerie, au 31 décembre 2018, au total 2 052,06 milliards de F CFA ont été encaissés sur l’ensemble du réseau du trésor public, contre 1 723,45 milliards de F CFA au 31 décembre 2017, soit un taux de progression annuelle de 19,07%.

 

La configuration définitive du budget 2018 a dégagé une épargne budgétaire de 90,19 milliards de F CFA et un besoin de financement de 396,01 milliards de F CFA.

 

Le Conseil se félicite du niveau d’exécution du budget 2018. Il invite le ministre de l’économie, des finances et du développement à être attentif à l’évolution du ratio dépenses courantes rapportées aux ressources ordinaires afin de dégager une épargne budgétaire conséquente à même d’assurer le financement des investissements structurants.

 

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

 

Pour le compte du ministère de l’Energie :

 

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert n°2018-009/ME/SG/DMP du 06 août 2018 relatif à la fourniture, l’installation et la mise en service de systèmes solaires photovoltaïques au profit des infrastructures sociocommunautaires de l’Etat.

 

Ces infrastructures sociocommunautaires sont constituées d’écoles primaires, de préfectures, de commissariats de police, de brigades de gendarmerie, de centres de santé et de promotion sociale, de lycées et collèges et de l’éclairage public.

 

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché aux entreprises suivantes :

 

Lot 1 : GROUPEMENT WATAM – TF pour l’électrification d’infrastructures sociocommunautaires dans les régions du Sahel et du Nord, pour un montant de un milliard quatre cent seize millions neuf cent treize mille quatre cent cinquante-six (1 416 913 456) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2018 de cent vingt (120) jours.

 

Lot 2 : GROUPEMENT ALLIANCE-CO / SHENZHEN FARAD pour l’électrification d’infrastructures sociocommunautaires dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Ouest, pour un montant de un milliard deux cent seize millions six cent soixante-quatorze mille quatre cents (1 216 674 400) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2018 de cent vingt (120) jours.

 

Lot 3 : GROUPEMENT SOLTECH BURKINA/SYSCOM pour l’électrification d’infrastructures sociocommunautaires dans les régions des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest, pour un montant de un milliard trois cent cinquante-deux millions neuf cent cinquante-deux mille quatre cent quatre-vingt-huit (1 352 952 488) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2018 de cent vingt (120) jours.

 

Lot 4 : COGEA INTERNATIONAL pour l’électrification d’infrastructures sociocommunautaires dans les régions du Centre-Sud, du Centre-Est et de l’Est, pour un montant de un milliard huit cent cinquante un millions deux cent cinquante-huit mille trois cent quarante (1 851 258 340) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2018 de cent vingt (120) jours.

 

Lot 5 : GROUPEMENT GESEB SA/COGEA INTERNATIONAL pour l’électrification d’infrastructures sociocommunautaires dans les régions du Centre, du Plateau-Central et du Centre-Nord, pour un montant de un milliard trois cent huit millions trois cent seize mille sept cent quarante (1 308 316 740) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2018 de cent vingt (120) jours.

 

Le montant total des attributions s’élève à sept milliards cent quarante-six millions cent quinze mille quatre cent vingt-quatre (7 146 115 424) F CFA TTC.

 

L’ensemble de ces installations concerne 224 localités réparties sur le territoire national.

 

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2018, 2019 et 2020.

 

  1. NOMINATIONS

 

III.1.NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

 

  1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 

– Monsieur Abdel-Aziz Wend-Panga ZONGA, Mle 329 045 X, Attaché en études et analyse, est nommé Chargé d’études ;

 

– Monsieur Aly-Sabry CONGO, est nommé Directeur de l’intendance de la Présidence du Faso ;

 

– Monsieur Aristide Apollinaire NIKIEMA, Mle 96 946 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

 

– Monsieur Abdou Karim OUEDRAOGO, Mle 118 975 U, Inspecteur du travail, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la sécurité et santé au travail ;

 

– Monsieur Jude Yamgânegré OUEDRAOGO, Mle 105 245 P, Inspecteur du travail, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Centre-Ouest ;

 

– Monsieur Fatogoma SANON, Mle 216 828 X, Inspecteur du travail, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Nord ;- Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 105 951 H, Inspecteur du travail, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la sécurité sociale.

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

 

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Wendpagnangdé Ousmane KABORE, Mle 207 972 L, Ingénieur d’agriculture, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’Administration du Centre agricole Polyvalent de Matourkou (CAP-M) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

 

Officier de l’ordre national

 

 

Les Etalons cyclistes en Ethiopie pour le championnat d’Afrique

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Les Etalons cyclistes en Ethiopie pour le championnat d’Afrique

 Ouagadougou, 13 mars 2019 (AIB) – Les Etalons cyclistes hommes et dames du Burkina Faso se sont envolés mardi soir pour Baher Dar en Ethiopie pour prendre part au championnat d’Afrique de leur catégorie, prévu pour se disputer 15 au 19 mars, a-t-on appris de la fédération burkinabè de cyclisme.

Abdoul Aziz Nikiéma (cap.), Mathias Sorgho, Souleymane Koné, Paul Daumont, Daniel Bao Kabré, Daouda Ouédraogo, Awa Bamogo, Roukiéta Ouédraogo, sous l’encadrement de Karim Yaméogo se sont envolés mardi pour Baher Dar (Ethiopie) où se déroulera le championnat d’Afrique de cyclisme.

Ils sont engagés dans les épreuves de la course contre la montre par équipe élite/U23 homme le 15 mars, dans le relais mixte élite/U23, le 16 mars et à la course contre la montre individuelle élite/U23 homme et dame le 17 mars.

L’équipe burkinabè prendra part lors de la dernière journée du 19 mars, à la course en ligne élite/U23 en homme et en dame. Les coureurs comptent « décrocher des médailles au contre la montre par équipe élite/U23 sur le difficile terrain de l’Ethiopie ».

En 2018 le Burkina Faso a présenté une dame dans la catégorie élite. Cette année deux Etalons dames (Awa Bamogo et Roukieta Ouédraogo) défendront les couleurs du pays dans la catégorie U23.

En 2012 où le championnat d’Afrique de cyclisme s’était disputé au Burkina Faso, les Etalons cyclistes n’avaient récolté qu’une seule médaille de bronze.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
as/

 

Centenaire de la Haute-Volta : «Les manuels au niveau de l’éducation doivent être revus» (ministre)

Centenaire de la Haute-Volta : «Les manuels au niveau de l’éducation doivent être revus» (ministre)

Ouagadougou, 13 mars 2019 (AIB) – Le ministre en charge de l’enseignement supérieur Alkassoum Maiga a présidé mardi à Ouagadougou, la cérémonie de clôture du colloque sur le centenaire de la création de la colonie de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso) en souhaitant que les contenus des manuels de l’éducation soient revus.

«Les manuels d’éducation doivent être revus pour que la nouvelle histoire écrite avec objectivité (par les historiens burkinabè) y soit incluse afin de permettre aux jeunes d’avoir la connaissance produite localement», a déclaré le Pr Alkassoum Maiga.

Ouvert le 9 mars dernier sous le patronage du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré,  le colloque sur le centenaire de la création de la colonie de la Haute-Volta a été marqué par 37 communications basées sur quatre axes.

Le premier axe a porté sur «l’évolution de la politique coloniale de la France de la fin du 19ème siècle à 1919» et le deuxième axe a porté sur «la gouvernance administrative de la France en Haute-Volta de 1919 à 1932 puis de la Haute Côte d’Ivoire de 1933 à 1947».

Le troisième axe quant à lui a porté sur «l’exploitation économique et l’héritage colonial sur le plan social et la culture matérielle de 1919 à 1947».

Le dernier axe avait trait à «l’émergence d’une élite africaine porteuse d’une modernité certes, mais promotrice de la culture africaine à travers la littérature et médiatrice dans la construction du savoir technologique dans l’entre-deux guerres».

Selon le ministre Alkassoum Maiga, le colloque, est «une démarche importante qui va permettre de restituer et de restaurer les faits historiques dans leurs dimensions les plus acceptables».

Car de son avis, «on ne peut pas construire un développement serein en toute méconnaissance des processus historiques et des faits sociaux d’une façon générale».

Le président du colloque, le Pr Magloire Somé a promis la publication des différentes communications d’ici à la fin de l’année.

Selon le ministre Alkassoum Maiga, c’est un travail important qui a été fait et son département se sent honoré car bénéficiaire de ces recherches.

«C’est à nous de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de tirer le plus grand profit du travail que vous avez fait et que vous allez continuer à faire à travers les actes qui doivent faire l’objet d’un examen scientifique rigoureux puis d’une publication», a-t-il affirmé.

En dehors du colloque, la commémoration du centenaire sera marquée par une  série de manifestation qui se décline en activités culturelles et sportives et en conférences dans toutes les régions du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

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