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Burkina : Le ministre Bassolma Bazié descend dans la mine de Perkoa pour constater l’avancée des recherches

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Burkina : Le ministre Bassolma Bazié descend dans la mine de Perkoa pour constater l’avancée des recherches

Ouagadougou, 13 mai 2022 (AIB)-Le ministre en charge de la Fonction publique Bassolma Bazié a conduit ce vendredi, les Hommes de médias dans la mine souterraine de Perkoa jusqu’au niveau 580 pour constater de visu les travaux de pompage.

 » Si nous sommes là, c’est parce que nous avons un frère, un cousin ou un neveu. Nous le faisons parce que ce sont des hommes, des êtres humains qui y sont coincés. Nous allons tout mettre en œuvre pour les retrouver  » a affirmé vendredi, le ministre Bazié.

Le chef du département de la Fonction publique s’exprimait vendredi à Perkoa, après une descente avec les Hommes de médias dans la mine souterraine de Perkoa jusqu’au niveau 580 pour constater de visu les travaux de pompage.

Le ministre Bassolma Bazié a ajouté que cette visite avec la presse vise à leur permettre de toucher du doigt et d’apprécier les efforts qui sont faits pour sauver les 8 mineurs.

 » Nous voulons jouer la carte de la transparence afin que les médias puissent nous aider à surtout améliorer ce qui doit l’être et à donner l’information juste aux populations » a souligné le Ministre Bazié.

Il était accompagné par Luc Adolphe Tiao (ancien Premier ministre), un fils de la localité venu témoigner lui aussi sa solidarité aux familles des victimes.

 

Le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale est  commis par le gouvernement pour gérer le drame survenue à Perkoa.

Du point de la situation qui lui a été faite par les responsables de la mine hier jeudi, il est ressorti qu’au cours de journée du mercredi, les travaux ont permis d’évacuer plus de trois millions de litres d’eau.

 

 

Et selon les responsables de la mine, la chambre de refuge est désormais située verticalement à 8,6 m.

Les sapeurs-pompiers vont bientôt entamer la phase des plongées afin de procéder à la fouille des eaux souterraines de la mine.

Le ministre Bassolma Bazié a exigé jeudi, des responsables de la mine des examens en laboratoire des eaux avant l’intervention des sapeurs-pompiers.

Un dispositif sanitaire d’évacuation d’urgence en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’hygiène publique et celui de la Défense et des anciens combattants a été mis en place.

Et pour les parents des victimes, le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour leur assurer une prise en charge psychosociale.

Le ministre Bazié a exhorté jeudi, les premiers responsables à faire autant pour accompagner les personnes touchées par la situation ainsi que pour les autres travailleurs de la mine.

 

Depuis le 16 avril dernier, huit mineurs, six Burkinabè, un Zambien et un Tanzanien sont coincés dans une galerie souterraine de la mine de zinc de Perkoa, à une centaine de km à l’ouest de Ouagadougou, exploitée par la compagnie canadienne Trevali Mining.

Selon les responsables de la mine, ils sont portés disparus à la suite d’une inondation provoquées par des pluies diluviennes.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Source : Direction de la Communication et des Relations Presses du ministère de la Fonction publique

Burkina /Allocations financières : Des étudiants remettent leur plateforme revendicative au gouvernement

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Burkina /Allocations financières : Des étudiants remettent leur plateforme revendicative au gouvernement

Ouagadougou 12 mai 2022(AIB)-L’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB section Ouagadougou) a remis jeudi, au ministère de tutelle, sa plateforme revendicative concernant les réformes limitant l’accès aux allocations financières (FONER).

Des étudiants ont battu le pavé ce jeudi, sous un soleil de plomb, de l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo au ministère en charge de l’enseignement supérieur, en passant par  l’Archevêché et Orange Burkina pour remettre sa plateforme revendicative au ministère en charge de l’Enseignement supérieur.

Les préoccupations de l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) ont été reçues par le secrétaire général dudit département par intérim, Pr Sado Traoré qui a promis de les transmettre à qui de droit.

Selon la présidente de l’ANEB, section de Ouagadougou, Safièta Kaboré, le ministère a décidé de façon «autoritaire» le 21 avril dernier, des nouvelles conditions d’accès aux allocations financières (FONER).

« Ces mesures que nous ne saurons accepter sont des mesures anti-étudiants », a-t-elle renchéri.

De son avis, l’application des nouvelles décisions priverait des milliers d’étudiants de l’aide FONER  et les enverrait hors des universités.

Safièta Kaboré a par ailleurs exigé du gouvernement, l’abandon «pur et simple» des reformes du FONER et le paiement sans délai de la première session 2021- 2022.

Elle a également préconisé l’ajout du ticket ordinaire à la digitalisation dans la restauration universitaire.

«D’ores et déjà, nous tenons pour responsable de toute détérioration de la situation et nous tenons à vous rassurer de notre ferme détermination à défende les intérêts matériels et moraux des étudiants», a-t-elle confié.

Cette marche de l’ANEB intervient après celles de janvier et de mars dernier, sur les conditions et modalités d’octroi du prêt et des allocations financières.

Le FONER qui fait cas d’un besoin de 6 milliards de FCFA et d’un accroissement considérable des demandes, a décidé d’exclure les étudiants des instituts privés, de limiter l’âge de la demande d’aide à 26 ans et de faire passer le taux de remboursement du prêt de 3 à 6%.

La moyenne requise pour le renouvellement de l’aide passera de 5 à 7/20 et les étudiants dont le cumul annuel des revenus des parents est supérieur ou égal à 10 millions de FCFA, ne seront plus éligibles à l’aide.

D’après  l’ANEB, 13 537 étudiants des établissements supérieurs privés ont bénéficié de l’aide au cours de l’année 2020-2021 et que 34 467 étudiants ont renouvelé leurs aides avec une moyenne inférieure à 7/20.

Avant les réformes annoncées,  le FONER offrait individuellement et annuellement sous certaines conditions, une aide de 175 000 FCFA aux étudiants des universités publiques et privées conventionnées.

Au niveau du prêt l’on distingue deux types, à savoir le prêt d’études dont le montant est de 225.000 FCFA par an et le prêt de laboratoire pour les étudiants des cycles master et doctorat qui s’élève à 300 000 ou 500 000 FCFA, selon les domaines de spécialisation.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : L’Etat ne se reconnait pas dans l’augmentation non concertée des prix des transports

Burkina-Transport-Prix-Augmentation-Rencontre

Burkina : L’Etat ne se reconnait pas dans l’augmentation non concertée des prix des transports

Ouagadougou, 12 mai 2022 (AIB) Le gouvernement burkinabè a affirmé jeudi, ne pas se reconnaître dans l’augmentation de plus 22% des prix des transports par certaines sociétés de transports, à cause de la hausse de 100 FCFA, le prix du litre des hydrocarbures.

«Malheureusement nous avions constaté depuis quelques heures que certaines sociétés de transport, ont procédé à l’augmentation non concertée du prix des transports et cela ne va pas dans l’intérêt des citoyens », a déclaré hier jeudi, le ministre  en charge des Transports, Mahamoudou Zampaligré.

Selon M. Zampaligré, il s’agit d’une augmentation «sauvage» de plus 22% du prix des transports et le gouvernement tient pour responsable tous les acteurs qui s’adonneraient à une telle pratique.

Le ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité routière s’exprimait à Ouagadougou, à la sortie d’une séance de travail.

Mahamoudou Zampaligré dit être surpris de la démarche de certains acteurs du secteur des transports, car selon lui, des discussions étaient en cours avec la faîtière des organisations des transports pour une hausse raisonnable du prix de 12 à 15%.

«Des propositions ont été faites et nous sommes en train d’examiner avec les ministres en charge du Commerce et des Finances. Ces propositions, de notre point de vue restent encore à mûrir », a-t-il soutenu.

Il a rassuré l’opinion nationale que depuis le 22 avril dernier, l’Etat est en concertation permanente avec le monde des transports rapport aux inquiétudes liées aux augmentations du prix des hydrocarbures au niveau international.

 Le mercredi, 11 mai 2022, le gouvernement burkinabè, lors de la rencontre hebdomadaire des ministres, dit avoir augmenté «avec douleur», le prix du litre d’hydrocarbure de 100FCFA, pour ne pas que le carburant subventionné à hauteur de 400FCFA le litre, continue d’être exporter et entrainer une grave pénurie.

Le premier responsable du département en charge des transports  a souligné que son ministère prendra toutes les dispositions pour identifier ces structures qui s’adonnent à des prix non concertés, afin que l’ensemble des acteurs reviennent à  la raison.

Pour le ministre Zampaligré, l’Etat ne peut pas admettre un tel comportement dans un contexte difficile de crise sécuritaire et humanitaire et a appelé les acteurs du transport à la raison, en vue d’éviter de sacrifier les intérêts du peuple burkinabè.

Une rencontre  est prévue ce vendredi  matin avec les acteurs afin de poursuivre les concertations pour un prix consensuel au profit des bénéficiaires des services des transports.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

Politique et coton dominent la Une des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Politique et coton dominent la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 13 mai 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi, commentent la création  d’hier jeudi, de la nouvelle alliance dénommée «Ensemble pour le Faso» par des organisations et partis politiques et la campagne cotonnière 2022- 2023.

«Ensemble pour le Faso : Le cri de guerre de 5 partis », arbore à sa machette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal privé rapporte que cinq partis ont formé hier jeudi à Ouagadougou devant la presse, une nouvelle alliance dénommée «Ensemble pour le Faso» pour une synergie d’actions dans l’arène politique.

Selon le confrère, il s’agit de l’Alliance panafricaine pour la refondation/Tiligré (APR/Tiligré, du mouvement SENS, du Parti de la renaissance nationale (PAREN), du Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS) et des Progressistes unis pour le renouveau (PUR).

A propos, le quotidien national Sidwaya note que les cinq organisations ont  pour l’occasion, signé une charte marquant officiellement le lancement de leur alliance.

Quant au quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, il laisse voir à sa première page : «APR/Tiligré, SENS, PAREN, PDS et PUR : Une nouvelle alliance qui veut marquer la rupture ».

D’après lui, cette alliance a été créée pour tirer leçons des échecs répétés de tentative de regroupement de partis politiques et de favoriser un développement véritable du Burkina par des actes patriotiques et panafricanistes.

Sous un autre volet, le journal privé Le pays affiche à sa Une : «Campagne cotonnière 2022-  2023 : Les prix des intrants agricoles et du kg de coton graine fixés».

A l’en croire, l’association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB) a  organisé hier jeudi à Ouagadougou, un point de presse, dans le cadre de l’annonce officielle des prix des intrants agricoles et du kilogramme de coton aux producteurs pour la campagne 2022/2023.

Pour le Pays, l’AICB entend produire 700 mille tonnes de coton graine conventionnel et 2 mille 500 tonnes de coton graine biologique et équitable dans l’espoir que la pluviométrie sera au rendez-vous et le contexte sécuritaire favorable.

L’Observateur, de son côté, signale que le prix du coton  est passé à 300F F CFA/kg pour le premier choix et 275 F CFA/kg pour le second choix et que celui des intrants agricoles est fixé 16 000 F CFA le sac de 50 kg.

Dans la même dynamique, l’Express du Faso révèle que depuis des années, l’AICB mène des combats pour le développement durable de la culture du coton  dans le pays.

Toujours sur le sujet, le quotidien d’Etat note que l’association a fait le bilan de la campagne cotonnière 2021-2022 et dévoiler ses importantes décisions pour la  nouvelle campagne.

Le journal de tous les Burkinabè a fait aussi  cas de l’augmentation du prix des transports ces dernières heures au Burkina et souligne que les transporteurs sont invités à dialoguer avec l’Etat pour un consensus.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 Orpaillage: La technologie de phytoremédiation, une solution de dépollution à portée de main ! (Annonce)

vue du site d’orpaillage de Nimbrogo.

POLLUTION DES SOLS ET DES EAUX PAR L’ORPAILLAGE

 Orpaillage: La technologie de phytoremédiation, une solution de dépollution à portée de main ! (Annonce)

 Le consortium SNV Organisation Néerlandaise de Développement et World Waternet (WWn) a procédé, le 29 avril 2022, au lancement des activités de la composante 2 du projet Eau, CLE du Développement Durable (ECDD) sur le site d’orpaillage de Nimbrogo dans la province du Nahouri.  A travers la technologie de la phytoremédiation développée par l’Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT), la composante œuvre à la restauration de la qualité de l’eau et des sols dégradés par les produits chimiques.  Le projet de gestion intégrée des ressources en eau intitulé Eau, CLE du Développement Durable (ECDD) est financé par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas (EKN) au Burkina Fado à hauteur de plus de 12 millions d’euros soit environ 8 milliards de F CFA.

 

Les activités de la composante 2 du projet Eau, CLE du Développement Durable (ECDD) a officiellement été lancée, le 29 avril 2022 à Nimbrogo, commune rurale de Ziou dans la province du Nahouri. Cette composante consiste à restaurer la qualité de l’eau et des sols grâce à la technologie de phytoremédiation développée par l’Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT).

Selon les explications du Dr Martine Diallo/ Koné, chercheure à l’IRSAT et responsable de la mise en œuvre de la phytoremédiation, ladite technique est une technologie de dépollution des sols par l’utilisation des plantes ; Il existe plusieurs espèces de plantes utilisées pour la phytoremédiation et la plante choisie pour l’expérience à Nimbrogo est le Chrysopogon zizanioides, une espace importée du Sud de l’Inde. Le procédé consistera   à planter 2 hectares de cette espèce sur le site à traiter. Ainsi, les racines élimineront les substances nocives des produits chimiques tels que le mercure et le cyanure utilisées par les orpailleurs.

Le Coordonnateur du projet ECDD à WWn, Gislain Anselme Kaboré
(3ème à partir de la gauche)

C’est une technique peu couteuse qui permet de restaurer de grandes surfaces contaminées : « Le Chrysopogon zizanioides s’adapte à des conditions rudes à savoir la sécheresse ou les feux de brousse.  C’est une plante qui a un système racinaire massif et très profond qui permet d’élimer la pollution du sol. Elle a une très bonne action sur les eaux de ruissellement, facilite la fertilisation du sol parce qu’elle y apporte de la matière organique et  facilite l’infiltration des eaux. Elle a beaucoup de vertus », a expliqué Dr Martine Diallo/ Koné.

Pour un meilleur résultat du projet, elle a invité les populations à s’impliquer et à s’approprier cette technologie en l’incluant dans leurs activités de tous les jours.

La population de Nimbogo accueille avec joie et espoir, le projet de restauration des sols dégradés par l’artisanat minier

Conscientes du bien-fondé du projet, les populations de Nimbrogo se sont réjouies de l’initiative. Pour elles, c’est un projet qui vient à point nommé dans la mesure où l’utilisation des produits chimiques commence à avoir déjà des effets négatifs sur la santé animale et certainement sur la santé humaine aussi : « Nous avons accueilli le projet avec joie et fierté. Nous allons travailler avec les responsables du projet pour l’atteinte des objectifs escomptés. » a indiqué le chef de Nimbrogo, Naaba Souriguia.

Le chef de Nimbrogo donnant son quitus pour la mise en œuvre de la phytoremédiation dans son village, Nimbrogo.

Tout comme le chef du village, Karim Songtoa, chef du site d’orpaillage dit accueillir avec joie le choix porté sur le site de Nimbrogo.

«Nous utilisons le cyanure mais nous sommes conscients que ces actes sont interdits. Mais comme nous n’a avons rien à faire, c’est ce travail qui nous permet de nous nourrir et de scolariser nos enfants. Nous avons bien accueilli le projet parce que le cyanure que nous utilisons tue nos propres animaux. Les plantes nous aideront à restaurer l’eau et les sols pour le bonheur de nos frères et sœurs. Nous sommes disposés à travailler avec les acteurs du projet. », a-t- il dit.

ANEEMAS, un soutien à la mise en œuvre de la phytoremédiation

Le projet est techniquement soutenu par l’Agence Nationale d’Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS). Selon son Directeur Général, Jacob Ouédraogo, l’orpaillage a connu des proportions inquiétantes au Burkina Faso ces dernières années.

A l’en croire, plus de 1000 sites d’orpaillage ont été répertoriés au Burkina par les images satellitaires mais 800 ont été enregistrés par les équipes sur le terrain. Plus de 600 sites étaient en activité en 2018.

La Chercheure, Dr Martine Diallo/ Koné, Responsable phytoremédiation à IRSA.

Les études ont démontré que cette activité produit annuellement entre 9,5 et 25 tonnes d’or. Les 9,5 tonnes sont évaluées à 230 milliards de F CFA. C’est une activité qui fait vivre plus de 2 millions de burkinabè et plus d’un million d’acteurs directs de l’artisanat minier. D’où la nécessité d’encadrer le secteur d’une part, et réparer les dégâts causés d’autre part.

«C’est avec beaucoup de satisfaction que nous avons accueilli ce projet.  Une de nos missions est de travailler à restaurer les sites dégradés du fait de l’orpaillage. Jusque-là, notre stratégie était de passer par les reboisements, les plantations d’arbres en hivernage. Aujourd’hui, cette nouvelle technologie qui est développée par l’IRSAT nous permet d’avoir une plante assez résistante qui va faciliter la restauration en élimant les produits chimiques que les orpailleurs et artisans miniers utilisent dans leurs activités. D’ailleurs l’utilisation de ces produits est interdite certes, mais les gens outrepassent la règlementation », a confié le DG de l’ANEEMAS.

Des explications du Coordonnateur du projet à WWn, Gislain Anselme Kaboré, ECDD est financé par l’ambassade des Pays Bas pour une durée de 4 ans soit de 2020 à 2024.   Il a pour objectif global de contribuer à la résilience des populations dans les territoires cibles par l’accroissement des moyens de subsistance et l’accès aux services de l’eau, l’hygiène et l’assainissement et comme impact indirect de contribuer à la gestion durable des ressources en eau et à leur utilisation domestique et productive dans des zones fragiles des bassins versants du Burkina Faso.

NB: Annonce SNV.

Encadré

Nom de l’espèce de plante utilisée

Chrysopogon zizanioïdes

Caractéristique de la plante :

Plante herbacée avec un système racinaire massif et solide

Plante non envahissante : absence de graine ; se reproduit par
bouturage

Résistante aux parasites et aux maladies

Plante tolérante à la sécheresse

Plante pérenne…

Autres utilités de la plante

Participe à la fertilisation du sol

Réduit l’écoulement des eaux

Utilisable comme haite-vive

Participe à la protection des berges…

SNV.

Le dossier Zoungrana «connait des avancées dans la manifestation de la vérité» (Procureur militaire)

BURKINA-JUSTICE

Le dossier Zoungrana «connait des avancées dans la manifestation de la vérité» (Procureur militaire)

Ouagadougou, 12 mai 2022 (AIB) – Le Procureur militaire près le Tribunal militaire de Ouagadougou a annoncé mercredi, que le dossier dit Zoungrana Emmanuel « connait des avancées dans la manifestation de la vérité avec la mise en examen de neuf (9) personnes et l’audition d’une trentaine de témoins ».

« L’information ouverte contre le Lieutenant-colonel Zoungrana Mohamed A. Emmanuel et plusieurs autres, pour des faits susceptibles de recevoir les qualifications de complot, détournement de biens publics, faux et usages de faux, enrichissement illicite et blanchiments de capitaux, connait des avancées dans la manifestation de la vérité avec la mise en examen de neuf (9) personnes et l’audition d’une trentaine de témoins », a mentionné le communiqué du Procureur militaire.

Selon le même communiqué, « les actes d’instruction se poursuivent normalement ».

Il est  par ailleurs indiqué que « en ce qui concerne le principal mis en cause, des limitations de visites ont été rendues nécessaires à un certain moment pour des raisons de sécurité », ajoutant que pour les mêmes raisons, le Lieutenant-colonel Zoungrana a souhaité limiter ses visites à des personnes qu’il entend désigner.

Le Procureur militaire a rappelé que « les juges d’instruction saisis des dossiers, instruisent en toute indépendance, à charge et à décharge, dans le respect des droits de la défense et de la présomption d’innocence des personnes mises en examen ».

Emmanuel Zoungrana, chef de corps du 12e Régiment d’infanterie commando et commandant du secteur ouest du groupement des forces armées du Nord, avait été arrêté le 10 janvier et détenu à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA).
Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina: 13 personnes entendues dans le dossier Inata

BURKINA-JUSTICE-INATA

Burkina: 13 personnes entendues dans le dossier Inata

Ouagadougou, 12 mai 2022 (AIB) – Le Procureur militaire près le Tribunal militaire de Ouagadougou a annoncé dans un communiqué parvenu à l’AIB jeudi, que 13 personnes ont été entendues dans le dossier Inata où une enquête avait été ouverte par cette juridiction.

« A ce jour treize (13) personnes ont été entendues, en qualité de témoins, pour des faits susceptibles d’être qualifiés de mise en danger de la vie d’autrui, d’abstention de porter  secours à des personnes en péril, refus d’obéissance ou tous autres infractions que l’instruction viendrait à découvrir », a annoncé le communiqué du Procureur militaire près le Tribunal militaire de Ouagadougou.

Le communiqué indique que « l’instruction du dossier du Ministère public contre X ouvert suite au rapport d’enquête administrative sur l’attaque du détachement de la Gendarmerie Nationale à Inata, appelé dossier Inata, est en cours dans le cabinet du juge d’instruction saisi pour caractériser les faits et déterminer X et les éventuelles responsabilités sur le plan pénal ».

En novembre dernier une attaque avait été perpétrée contre le détachement de gendarmerie d’Inata dans la province du Soum à l’extrême nord du Burkina Faso faisant 53 victimes dont 49 gendarmes et 4 civils.
Agence d’information du Burkina
as/ata

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 13 MAI 2022

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 13 MAI 2022

 

KIEV – Plus de six millions d’Ukrainiens ont fui leur pays depuis le déclenchement de l’offensive de la Russie, dont les livraisons de gaz à l’Europe étaient perturbées jeudi pour le deuxième jour consécutif.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont accusé jeudi l’armée russe d’avoir transféré « de force » en Russie « plusieurs milliers » d’Ukrainiens depuis le début de la guerre, souvent en passant par des « camps de filtration » où ils sont soumis à un traitement « brutal ».

 

HELSINKI – Le président et la Première ministre de la Finlande se sont dits favorables jeudi à une adhésion « sans délai » à l’Otan, un immense pas vers une candidature devant être officialisée dimanche.

 

SEOUL – La Corée du Nord a annoncé vendredi son premier mort du Covid-19, précisant que le virus s’est déjà répandu à travers tout le pays et que des dizaines de milliers de personnes sont actuellement « isolées et soignées ».

 

NEW YORK – Plus d’un million de personnes sont décédées du Covid-19 aux Etats-Unis, le pays le plus endeuillé du monde par la pandémie, a annoncé la Maison Blanche jeudi.

 

– Plus de deux millions de personnes sont décédées du Covid-19 en Europe, longtemps épicentre de la pandémie, a annoncé jeudi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

 

RAMALLAH – Plusieurs milliers de Palestiniens ont rendu hommage jeudi à l’une des leurs, la journaliste vedette Shireen Abu Akleh tuée par balle lors d’une opération militaire israélienne en Cisjordanie occupée, les Etats-Unis et de nombreux pays condamnant sa mort et réclamant une enquête « transparente ».

 

COLOMBO – Ranil Wickremesinghe a été investi jeudi dans les fonctions de Premier ministre du Sri Lanka, un poste que ce réformiste pro-occidental a déjà occupé à cinq reprises, avec pour tâche de former un gouvernement d’union en pleine crise économique et après des affrontements meurtriers au cours de manifestations cette semaine.

 

LA HAYE – Protais Mpiranya, le fugitif le plus recherché par la justice pour son rôle dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, est décédé en 2006, ont annoncé jeudi les procureurs de l’ONU enquêtant sur l’affaire.

 

BOGOTA – La Cour constitutionnelle de Colombie a autorisé le suicide assisté par médicament pour les malades, sous la supervision d’un médecin, une première en Amérique latine, selon un arrêt transmis jeudi à l’AFP.

 

JERUSALEM – Israël a approuvé jeudi près de 4.500 logements dans des colonies en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par l’Etat hébreu, dont plus de 2.700 définitivement, selon l’organisation israélienne anticolonisation « La paix maintenant ».

 

MIAMI (Etats-Unis) – Onze corps ont été découverts et 31 personnes secourues lors d’une large opération de sauvetage qui se poursuivait jeudi soir après le chavirage d’un navire au large de Porto Rico, ont annoncé jeudi les gardes-côtes américains.

 

CONAKRY – Une information judiciaire a été ouverte contre l’ex-président guinéen Alpha Condé et plusieurs autres ex-personnalités pour des faits présumés notamment d’assassinats, actes de torture, enlèvements et viols, selon le parquet.

 

PARIS – Deux Français ont été arrêtés en Iran, ont annoncé jeudi les autorités françaises, dénonçant leur arrestation « sans fondement » par Téhéran, qui retient sur son sol plusieurs étrangers susceptibles d’être utilisés comme levier dans ses négociations internationales tendues.

 

LONDRES – Le gouvernement britannique a menacé jeudi d’agir unilatéralement en l’absence de « flexibilité » de l’Union européenne pour assouplir les dispositions douanières post-Brexit en Irlande du Nord, en proie à la paralysie politique, une position jugée inacceptable par Bruxelles.

 

YAOUNDE – Les onze personnes qui se trouvaient à bord de l’avion qui s’est écrasé mercredi dans une forêt du centre du Cameroun sont mortes, a assuré jeudi la radio d’Etat CRTV dans son journal de mi-journée.

 

WASHINGTON – Le président de la banque centrale américaine Jerome Powell a entamé jeudi un second mandat: le Sénat a validé le choix de Joe Biden au moment où l’institution lutte contre l’inflation avec l’objectif de ne pas peser sur la croissance économique.

 

PARIS – Une collaboration internationale d’astronomes a prouvé jeudi en image la présence d’un trou noir supermassif au coeur de notre galaxie, Sagittarius A*, dont l’aspect similaire à celui photographié auparavant dans une galaxie lointaine confirme les prédictions de la relativité générale.

 

LOS ANGELES – Un incendie, aussi soudain que violent, a détruit une vingtaine de maisons luxueuses sur la côte californienne, où les pompiers continuaient jeudi matin de lutter pour contenir les flammes.

 

NEW YORK – Un policier américain d’origine polonaise est tombé sur l’ancien président polonais et icône de la liberté Lech Walesa, dont la voiture était en panne sur une autoroute du Connecticut, a annoncé jeudi la police locale.

 

LOS ANGELES – La star du Paris SG Lionel Messi a été le sportif le mieux payé au monde en 2021, avec quelque 130 millions de dollars de revenus (environ 125 millions d’euros), selon le magazine Forbes, devant LeBron James et Cristiano Ronaldo.

 

NEW YORK – Une « Petite danseuse de quatorze ans », sculpture d’Edgar Degas, a fait sensation jeudi soir chez Christie’s à New York, où elle a été vendue 41,6 millions de dollars, plus haut prix aux enchères pour une oeuvre de l’artiste français, tandis qu’un record a aussi été battu pour un bronze de Picasso.

 

Avec l’AFP

 

 

Yako: Un enfant tué dans l’effondrement d’une maison

Yako: Un enfant tué dans l’effondrement d’une maison

 

Yako, 13 mai 2022(AIB)-Un enfant de 8 ans a été tué jeudi soir au secteur 5 de Yako, dans l’effondrement de la maison dans laquelle il s’était réfugié avec deux autres pour se protéger de la pluie.

Un vent violent accompagné d’une pluie s’est abattue sur la ville de Yako, le jeudi 12 mai 2022 aux environs de 17h.

Trois enfants qui s’étaient réfugiés dans une maison en banco et inhabitée dans la zone non lotie du secteur 5, ont vu la bâtisse s’écrouler, a appris l’AIB de source sûre.

L’un d’entre eux âgé de 8 ans, a été tué.

Transportés au centre médical avec antenne chirurgicale de Yako, les vies des deux blessés  seraient hors de danger.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Zezouma Élie SANOU

Pénurie de carburant dans la Gnagna: Le calvaire des populations

Pénurie de carburant dans la Gnagna: Le calvaire des populations

 Bogandé, 12 mai 2022 (AIB)- La province de la Gnagna peine à se ravitailler en carburant depuis trois mois à cause de l’insécurité. Pour ne rien arranger, des revendeurs véreux se taillent, au détriment des populations, les  grosses parts dans les rares stations encore fonctionnelles. Constat.

Se procurer de l’essence dans la province de la Gnagna est devenu depuis le mois de février 2022, une véritable angoisse pour les populations. C’est le duel entre les motocyclistes et les revendeurs de carburant dans les quelques stations-services qui fonctionnent encore à peine.

De l’avis de certains clients, les revendeurs sont privilégiés par les pompistes par rapport aux autres clients.

« J’ai été victime. En voulant me servir du carburant, le pompiste m’a fait comprendre que le restant du stock était destiné aux fûts et bidons alignés, appartenant aux revendeurs », relève  Oumarou Tindano.

Dans la plupart du temps, les stations d’essences sont envahies de bidons et de fûts  attendant  le prochain ravitaillement. Toute chose qui ne rend pas facile la tâche aux pompistes.

A peine les stations d’essences servies  que les revendeurs les envahissent.

Elles sont vidées de tous leur contenu les heures suivantes. La même essence est revendue souvent juste à quelques mètres des stations à un prix fixé, selon l’humeur du revendeur.

Le client est obligé de débourser une somme allant de 750  à 1000 FCFA pour acquérir le litre d’essence. Ces différents prix sont à prendre ou à laisser. Et le client n’a pas le choix.

Chez certains revendeurs, la clientèle crie à la mauvaise qualité du carburant et celle du service. Si certains se ravitaillent auprès des stations d’essences ce n’est pas le cas chez d’autres. Pouytenga, ville située à une centaine de kilomètres de Bogandé est la localité où la plupart des revendeurs s’approvisionnent.

Parfois les sources d’approvisionnement ne sont pas connues par la clientèle.  » Si tu  te sers pas ici, tu vas garer ton engin », conseille une dame le couvercle du réservoir en main. Et de s’interroger. «Que faire si les stations n’arrivent plus à nous vendre de l’essence ? »

La plus grande station de la place ne vend plus du carburant il y a plus de trois mois.

A l’étape actuelle les contrôles sont devenus quasi inexistants. C’est désormais la vente à ciel ouvert avec des risques énormes. Des pannes techniques à répétition liées à la qualité du carburant sont à noter dans un tel contexte.

Des stations-services dans l’incapacité de satisfaire la clientèle

Toutes les stations d’essences peinent à s’approvisionner dans la Gnagna. Interrogés, les différents gérants des stations-service pointent du doigt, la dégradation de la situation sécuritaire. Si certains fonctionnent au ralenti, d’autres ont systématiquement raccroché les pompes.

« La société chargée de nous livrer le carburant a reçu à la date du 22 février 2022, une menace d’individus armés non identifiés sur l’axe Bogandé-Manni », confie un pompiste qui a requis l’anonymat.

A l’entendre depuis cette date, sa station n’a plus été ravitaillée. Un tour dans une autre station d’essence sise au secteur 2 de Bogandé, nous laisse entrevoir que les activités sont au ralenti.

« Nos commandes traînent à arriver car personne ne veut emprunter nos routes par crainte de se faire enlever », souligne le gérant. Les retraits de camions citernes par des individus armés non identifiés enregistrés sur certaines axes routiers du pays font craindre les sociétés de ravitaillement. La plus importante station dans la ville de Bogandé ne vend plus de l’essence depuis le 24 février 2022.

Selon certaines indiscrétions l’approvisionnement en carburant se fait une fois par semaine dans les stations d’essences qui continuent à servir. Par moment, elles passent toute la semaine à attendre leur livraison.  Avec la rareté de la ressource, le stock se vide à moins de 24 heures et il faut encore attendre tout le temps nécessaire pour être servi.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Le gouvernement dénonce  »une augmentation sauvage » du prix des transports par certains acteurs

Burkina: Le gouvernement dénonce  »une augmentation sauvage » du prix des transports par certains acteurs

Ouagadougou, 12 mai 2022(AIB)-Le gouvernement burkinabè a condamné jeudi, «les augmentations sauvages et non concertées» des prix des transports, orchestrées par certains acteurs, au lendemain de l’annonce de la hausse des prix des hydrocarbures.

«L’organisation faitière des transports routiers du Burkina et tous les acteurs sérieux du monde du secteur des transports ne se reconnaissent pas dans cette décision. Il s’agit donc d’augmentation sauvage et le gouvernement tient pour responsable tous les acteurs qui s’adonneraient à une telle pratique», a déclaré jeudi le ministre en charge des Transports Mahamoudou Zampaligré, au sortir d’une rencontre avec le Premier ministre Albert Ouédraogo.

Ce jeudi au lendemain de l’annonce de l’augmentation du litre des hydrocarbures de 100 FCFA, des sociétés de transports ont annoncé une hausse du prix du ticket de voyage, suscitant la colère des populations.

M. Zampaligré a déclaré que le gouvernement est en discussion depuis avril avec la faitière des transports pour une augmentation de l’ordre de 12 à 15%, alors que certains acteurs viennent de procéder à des hausses disproportionnées ou de l’ordre de plus de 22%.

Il a indiqué que les échanges vont se poursuivre vendredi matin pour arrêter des prix consensuels.

«Nous allons prendre toutes les dispositions pour identifier toutes ses structures qui s’adonnent à des prix non concertés pour que l’ensemble des acteurs reviennent à la raison. A défaut nous serons obligés d’appliquer la règlementation même si de façon matérielle, il n’existe pas de sanctions prévues», a dit Mahamadou Zampaligré.

Au regard de la situation sécuritaire et humanitaire difficile, M. Zampaligré a exhorté les acteurs à ne pas sacrifier les intérêts du peuple burkinabè sur l’autel du profit.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina/Hausse des prix des hydrocarbures: une décision douloureuse, selon le gouvernement

Burkina-Hydrocarbures-Prix-Hausse

Burkina/Hausse des prix des hydrocarbures: une décision douloureuse, selon le gouvernement

 Ouagadougou, 12 mai 2022(AIB)-Le gouvernement burkinabè dit avoir augmenté «avec douleur», le prix du litre d’hydrocarbure de 100FCFA, pour ne pas que le carburant subventionné à hauteur de 400FCFA le litre, continue d’être exporter et entraine une grave pénurie.

 «Ce n’est pas facile, c’est douloureux (…) le gouvernement n’avait d’autre choix que d’autoriser une augmentation du prix des hydrocarbures», a déclaré mercredi, le ministre en charge du Commerce Abdoulaye Tall, à propos de la hausse du prix du litre à 100 FCFA.

Selon le ministre, avec la subvention de 400 FCFA par litre, il y a une exportation du carburant burkinabè vers les pays voisins qui risque d’entrainer une grave pénurie.

«Prétendre qu’on peut continuer à injecter  800 millions de FCFA par jour (de subvention) dans le carburant pendant que le pays est en guerre, pendant qu’on a 2 millions de déplacés internes, il faut être honnête et dire au peuple que ce n’est pas soutenable et qu’à terme, ce serait catastrophique», a expliqué Abdoulaye Tall.

Le Burkina Faso subit depuis 2016 de violentes attaques terroristes qui ont causé la perte de centaines de personnes, le déplacement de près de 1, 8 millions d’autres (31 mars 2022) et la fermeture de milliers d’écoles.

Notons que l’offensive militaire russe en cours en Ukraine depuis février 2022, a entrainé la hausse au niveau mondial, du prix des hydrocarbures et des denrées alimentaires.

Agence d’information du Burkina

opj-ata/ak

 

 

Burkina :  11 362 postes à pourvoir en 2022  aux concours directs et professionnels

Burkina-Administration-Recrutement

Burkina :  11 362 postes à pourvoir en 2022  aux concours directs et professionnels

Ouagadougou, 12 mai 2022 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi, le recrutement de 11 362 agents au titre des concours directs et professionnels, session de 2022.

Le conseil des ministres a avalisé hier mercredi, le recrutement de 6 069 agents au titre des concours directs session de 2022.

Il a également annoncé le recrutement de 5 293 agents au titre des concours professionnels 2022.

En 2021, il était prévu de recruter 8 097 agents soit 4 625  agents au titre des concours directs et 3472  agents au titre des concours professionnels.

En 2020, la Fonction publique avait annoncé le recrutement de 8 116 agents soient  3 395 agents au titre des concours professionnels et de 4 721 agents au titre des concours directs.

Agence d’information du Burkina

oj/ata

 

 

Procès Thomas Sankara : Blaise Compaoré et ses complices condamnés à payer environ 1 milliard aux ayants droits

BURKINA-PROCES-SANKARA

Procès Thomas Sankara : Blaise Compaoré et ses complices condamnés à payer environ 1 milliard aux ayants droits

Ouagadougou, 11 mai 2022 (AIB)-Le Tribunal militaire de Ouagadougou a rendu mardi, son verdict dans le dossier Thomas Sankara, condamnant Blaise Compaoré et ses complices, à payer aux ayants droits des 12 compagnons environ 1 milliard FCFA et 1F CFA symbolique au titre des dommages et intérêts aux ayants droits du père de la révolution burkinabè.

Blaise Compaoré et ses co-accusés que sont Yacinthe Kafando, Gilbert Diendéré, Albert Pascal Sibidi Belemlilga, Djakalia Démé, Tibo Ouédraogo, Mori Aldiouma Jean-Pierre Palm, Elisée Yamba Ilboudo, Idrissa Sawadogo et Nabonswendé Ouédraogo, ayant été reconnus coupables dans l’assassinat du père de la révolution burkinabè Thomas Sankara ont été condamnés par le tribunal militaire, à payer aux ayants, la veuve Mariam Sankara, les enfants (Philippe et Auguste) et les frères et sœurs du défunt président.

Les coupables sont également condamnés à dédommager les ayants droit des douze autres victimes de ces événements du 15 octobre 1987, en réparation des préjudices moraux et économiques.

Ils doivent payer à chacun ayant droit de feu Gouem Abdoulaye (au nombre de 6), 15 millions, à chacun des ayants droit de feu Paténéma Soré (au nombre de 3) la somme de 20 millions, à chacun des ayants droit de feu Noufou Sawadogo (au nombre de 2) la somme de 2 500 000FCFA.

A chacun des ayants droit au nombre de 3, de feu Bonaventure Kompaoré, la somme de 15 millions outre celle de 2 500 000 à Kompaoré Clémence pour la réparation du préjudice moral.

Les condamnés doivent également payer 15 millions aux ayant de Der Somda (au nombre de 7), 20 millions aux ayants droit de Christophe Saba (au nombre de 6), 50 millions à chacun des ayant droits de Frédéric Kiemdé (au nombre de 2, outre la somme de 2 500 000FCFA à Gompoko Kiemdé), 40 millions aux 3 ayants droit de feu Paulin Babou Bamouni.

Les ayants droit (au nombre de 3) de Walilaye Ouédraogo percevront chacun 2 500 000FCFA pour réparation du préjudice moral, pendant que les ayants droits de Hamado Sawadogo recevront des accusés la somme de 30 millions chacun, outre celle de 2 500 000FCFA chacun à Saïdou Sawadogo, Soumaïla Sawadogo, Asseta Sawadogo et Issa Bassika Sawadogo (collatéraux) pour la réparation du préjudice moral.

Le tribunal a rejeté les demandes tendant à la restitution des biens de Thomas Sankara et celle tendant à la délivrance de certificat de décès conforme aux causes du décès comme étant mal fondées.

Il déboute également l’Etat burkinabè de ses demandes aux fins de dédommagement comme étant mal fondé.

Le tribunal a par ailleurs condamné solidairement Blaise Compaoré et ses complices au paiement de la somme de 1 FCFA symbolique aux avocats des ayants droit de Thomas Sankara, Abdoulaye Gouem, Paténéma Soré, Noufou Sawadogo, Bonaventure Kompaoré, Der Somda, Christophe Saba inscrits au barreau du Burkina Faso, outre celle de 40 millions de FCFA aux avocats des ayants droits de Thomas Sankara et celle de 2 500 000FCFA à l’avocat des ayants droit de feu Emmanuel Bationo, inscrit dans les barreaux étrangers, le tout au titre des frais exposés non compris dans les dépens.

Le tribunal a appelé l’Etat burkinabè en garantie des condamnations pécuniaires prononcées au profit des ayants droit de Thomas Sankara, d’Abdoulaye Gouem, de Paténéma Soré, de Noufou Sawadogo, de Bonaventure Kompaoré, de Der Somda, d’Emmanuel Bationo, de Christophe Saba sus désigné contre les accusés.

Le tribunal militaire a condamné enfin Blaise Compaoré et ses complices aux dépens de l’instance.
Agence d’information du Burkina
as/  

Sources : Sidwaya, Le Pays.

 

 

 

 

Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 11 mai 2022

Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 11 mai 2022

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 mai 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, à des révocations et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 

Le Conseil a examiné un avant-projet de loi Organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil d’Orientation et de Suivi de la Transition (COST).

 

Le Conseil d’Orientation et de Suivi de la Transition est le 2ème organe de l’architecture institutionnelle de la Transition. L’article 13 de la Charte de la

Transition dispose qu’il « est l’organe de définition et d’orientation des questions de paix, de stabilité et de sécurité nationale. Il fixe les grandes orientations des politiques de l’Etat en la matière et assure le suivi de la mise en œuvre de la Transition ».

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée législative de la Transition.

Pour le compte du ministre d’Etat, ministre auprès du Président du Faso chargé de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale :

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du Cabinet du ministre d’Etat auprès du Président du Faso, chargé de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale.

 

L’adoption de ce décret permet au département chargé de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale d’assurer efficacement ses missions conformément aux dispositions du décret n°2022-022/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2016099/PRES du 23 mars 2016 portant organisation des services de la Présidence du Faso.

 

I.2. AU TITRE DE LA PRIMATURE

 

Le Conseil a examiné trois (03) avant-projets de loi.

Il s’agit :

–  du projet de loi portant statut de pupille de la Nation ;

–  du projet de loi portant statut de héros de la Nation ;

–  du projet de loi portant statut de martyr et d’invalide de la Nation.

 

Ces projets de loi visent à assurer une meilleure prise en charge des enfants mineurs, des victimes du terrorisme, des martyrs ou d’invalides, ainsi que des héros de la Nation. Elles permettront d’apporter un soutien efficace aux familles endeuillées ou devenues vulnérables, du fait de certaines circonstances ou événements ayant marqué la vie de la Nation.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission de ces trois (03) projets de loi à l’Assemblée législative de la Transition.

 

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

 

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2021, au 31 décembre.

Sur une prévision annuelle de 2 181,98 milliards F CFA dans la loi de finances rectificative, le niveau global de mobilisation des ressources du budget général de l’Etat à fin décembre 2021 s’établit à 2 250,84 milliards F CFA, soit un taux de réalisation de 103,16% correspondant à une hausse de 196,42 milliards F CFA par rapport à 2020 à la même période.

 

Au titre des dépenses budgétaires, à fin décembre 2021, sur une prévision annuelle de 2 672,78 milliards F CFA, le niveau d’exécution global des dépenses s’est établi à 2 589,05 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 96,87%. A la même période en 2020, le niveau de dépenses était de 2 424,89 milliards F CFA sur des prévisions de 2 532,76 milliards F CFA correspondant à un taux de 95,74%. Il ressort donc un accroissement du niveau d’exécution des dépenses de 164,16 milliards F CFA en 2021 par rapport à 2020.

 

Le deuxième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2022, au 31 mars.

Les prévisions de recettes, au titre de la loi de finances initiale pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2022 se chiffrent à 2 449,11 milliards F CFA, dont 2 110,04 milliards F CFA et 339,07 milliards F CFA respectivement pour les recettes ordinaires et les ressources extraordinaires.

 

Au 31 mars 2022, le niveau de mobilisation des recettes budgétaires s’établit à

497,79 milliards F CFA sur des prévisions ajustées de 2 449,11 milliards F CFA, soit un niveau de recouvrement de 20,33% correspondant à une baisse de 2,62% par rapport à 2021 à la même période.

 

Au 31 mars 2022, le recouvrement des recettes ordinaires se chiffre à

491,66 milliards F CFA soit des taux d’exécution annuel et trimestriel respectifs de 23,30% et 102,66%. Par rapport au recouvrement de 2021 à la même période qui était de 433,28 milliards F CFA, les recettes ordinaires sont en hausse de 58,38 milliards F CFA.

 

A fin mars, le budget de l’Etat 2022, enregistrait un niveau d’exécution base

« engagée visée » de 659,08 milliards F CFA sur un crédit de paiement ajusté de 2 919,15 milliards F CFA soit un taux d’exécution de 22,58%. A la même période en 2021, le montant « engagé visé » était de 650,99 milliards

F CFA, correspondant à un taux d’exécution de 24,55% sur des crédits de paiement de 2 651,77 milliards F CFA.

Entre les deux exercices budgétaires (2021 et 2022), il ressort une hausse du niveau d’exécution du budget de l’Etat base « engagée visée » de 8,09 milliards F CFA, soit 1,24% en variation relative.

 

En ce qui concerne la gestion de la trésorerie, au 31 mars 2022, le niveau des encaissements est de 780,01 milliards F CFA et celui des décaissements de 844,01 milliards F CFA. En rapprochant les encaissements aux décaissements, il se dégage un solde débiteur de 64 milliards F CFA.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines en vue d’une meilleure exécution du budget de l’Etat pour le reste de l’année 2022.

 

Il a recommandé la poursuite des réformes du budget programme et des actions de rationalisation des charges de fonctionnement en vue de dégager plus d’espace budgétaire pour financer les dépenses d’investissement.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant réglementation générale de l’endettement public et de la gestion de la dette publique.

Ce décret vise la relecture et la fusion de deux décrets en un seul pour plus d’efficacité. Il s’agit :

 

–  du décret n°2009-150/PRES/PM/MEF du 27 mars 2009 portant

réglementation générale de l’endettement public et de gestion de la dette publique ;

–  du décret n°2009-149/PRES/PM/MEF du 27 mars 2009 portant modification du décret n°096-195/PRES/PM du 11 juin 1996 portant création du Comité national de la dette publique.

 

L’adoption de ce décret vise à répondre aux impératifs de gestion efficace de la dette publique, conformément aux standards internationaux et à contribuer à promouvoir la discipline, la transparence et la responsabilité en vue de parvenir à une dette soutenable.

 

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 

Le Conseil a examiné un avant-projet de loi portant gestion durable des sols au Burkina Faso.

Cet avant-projet de loi vise à assurer une gestion durable des sols dans l’intérêt des générations présentes et futures et d’encadrer les actions d’exploitation des sols au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée législative de la Transition.

 

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,

DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois à l’Université Thomas SANKARA et nomination d’enseignantschercheurs de l’Université Thomas SANKARA dans les emplois de Maître de conférences.

L’adoption de ces décrets permet la création de neuf (09) emplois de Maître de conférences agrégé à l’Université Thomas SANKARA et la nomination de neuf

(09) enseignants-chercheurs dans lesdits emplois.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

 

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU

TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

 

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutements sur concours, au titre de l’année 2022.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de 5 293 agents au titre des concours professionnels et de 6 069 agents au titre des concours directs.

 

  1. COMMUNICATIONS ORALES

 

II.1. Le ministre d’Etat, ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale a fait au Conseil une communication relative à la tenue le 16 mai 2022 à Ouagadougou, de la commémoration de la Journée internationale du vivre-ensemble en paix (JIVEP) au Burkina Faso.

 

Cette commémoration est placée sous le thème « Dans un contexte humanitaire difficile, exprimons notre solidarité à l’endroit des personnes déplacées internes en vue de bâtir un Burkina de paix et du vivreensemble ».

 

II.2. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à l’attaque terroriste perpétrée dans la nuit du Samedi 07 au dimanche 08 mai 2022 contre la Maison d’arrêt et de correction de Nouna.

 

Face à la gravité de la situation, le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les mesures nécessaires pour faire face de façon durable aux menaces sécuritaires contre les établissements pénitentiaires.

 

II.3. Le ministre de la Communication, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 25ème édition des « Prix Galian ».

Initié depuis 1997, le concours Prix Galian vise à promouvoir les productions dans les différents corps de métier de la presse écrite, de l’audiovisuel et de la presse en ligne. Il permet de créer une saine émulation entre les professionnels des médias et de la communication.

 

Cette 25ème édition se déroulera en deux (02) phases, celle de la compétition à travers les œuvres produites par les candidats au cours de l’année 2021 puis la phase de proclamation du palmarès lors de la nuit des Galian.

A cette occasion, il est également décerné un prix d’excellence offert par le Président du Faso, dénommé « Super Galian ».

 

II.4. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 8ème session extraordinaire du Conseil d’administration de l’Organisation africaine de la propriété africaine (OAPI) le 13 mai 2022 à Ouagadougou.

II.5. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 34ème édition du Tour cycliste international du Faso.

Cette édition se tiendra du 10 au 20 novembre 2022 et traversera dix (10) régions du Burkina Faso sur un parcours total de 2 075 kilomètres.

 

III. NOMINATIONS

 

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 

Pour le compte de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP)

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres pour un mandat de six (06) ans :

–  Monsieur Issoufou SEYNOU, Ingénieur Télécom ;

–  Monsieur Marcel YAMBA, Mle 130 489 X, Magistrat ;

–  Monsieur Relwendé SAWADOGO, Mle 334 024 H, Enseignantchercheur en économie.

 

  1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

 

–  Monsieur Zoeyoba Désiré NAKOULMA, Consultant en gestion des entreprises, est nommé Conseiller spécial chargé du secteur privé ;

–  Monsieur Abdallah Youssef Chahine TRAORE, Mle 53 583 T,

Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Conseiller spécial chargé des finances publiques.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

 

– Monsieur Jean Aimé Désiré BAKYONO, Officier, est nommé Directeur de cabinet.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

 

– Monsieur Ramané PILABRE, Mle 58 694 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

 

–  Monsieur Yaya BITIE, Mle 118 862 N, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

–  Monsieur Moïse OUEDRAOGO, Mle 104 827 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

 

–  Monsieur Edgar OUANGRE, Mle 53 438 A, Professeur titulaire hospitalo-universitaire, catégorie P, grade 1, 1er échelon, est nommé

Directeur général de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) ;

–  Monsieur Ali BAMOUNI, Mle 216 129 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

 

– Madame Guétawendé Odile PARKOUDA/ZONGO, Mle 200 260 H,

Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice de la gestion des finances.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET COUTUMIERES

 

–  Monsieur Basseniwendré ZONGO, Mle 220 667 E, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

 

–  Monsieur Boniface BONANE, Mle 200 514 W, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

–  Monsieur Ragilissom Romaric Passamalgréyé OUEDRAOGO,

Mle 229 958 P, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé

Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

 

–  Monsieur André NIKIEMA, Mle 51 386 L, Attaché de santé en épidémiologie, ingénieur en génie sanitaire et environnement, catégorie N2, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

–  Monsieur Moumini SOUBEIGA, Mle 231 39 19 J, Journaliste,

3ème classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la Communication et des relations presses ;

 

–  Monsieur Beningnindé Denis OUEDRAOGO, Mle 248 193 G,

Conservateur d’archives, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.

–  Madame Fanta Maimouna KAFANDO, Mle 104 809 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice des marchés publics.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 

– Madame Bénédicta OUEDRAOGO/AKOTIONGA, Mle 207 974 A,

Nutritionniste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice générale de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) ;

– Monsieur Souébou BARRY, Mle 91 683 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

 

– Monsieur Adama ZONGO, Mle 225 067 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

 

–  Monsieur Bazouwine Guy Berthin DABIRE, Mle 59 888 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

 

–  Monsieur Amara FOFANA, Mle 358 756 E, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

–  Madame Hélène SARE/OUARE, Mle 105 196 W, Administrateur civil,

1ère classe, 6ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

–  Monsieur Ousmane BARBARI, Mle 119 042 E, Economistegestionnaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

 

–  Monsieur Gueswindé Samuel DJIGUEMDE, Mle 178 10 334, Ingénieur géologue, catégorie 1, échelle 2, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) ;

–  Monsieur Banséli YONLI, Mle 102 322 U, Economiste planificateur,

1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

 

– Monsieur Marou ROUAMBA, Mle 111 145 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

 

–  Madame William Marie Théodora ZONGO/NIKIEMA, Mle 59 642 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice de la gestion des finances ;

–  Monsieur San Ibrahim OUATTARA, Mle 112 293 N, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur des marchés publics.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

 

– Monsieur Kibagnihi YE, Mle 235 900 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

 

– Monsieur Adama YAMEOGO, Mle 104 270 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INSTITUTIONNEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

 

– Monsieur Daouda COULIBALY, Mle 216 133 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DU GENRE ET DE LA FAMILLE

 

–  Madame Wanemanégré Marie Madeleine OUEDRAOGO/TOUGOURI,

Mle 258 157 S, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

–  Monsieur Soumèla SAKHO, Mle 46 405 C, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Madame Sonia Lydie BAKORBA/DJIGUIMDE, Mle 91 993 S,

Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des marchés publics.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

 

–  Monsieur Maxime Dipina Christian TOE, Gestionnaire est nommé

Directeur général de la compagnie aérienne AIR BURKINA SA ;

–  Monsieur Yacoubou SIA, Mle 104 850 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFARES FONCIERES ET DE L’HABITAT

 

– Monsieur Patrice Aimé Windkouni SAWADOGO, Mle 235 893 G,

Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

 

–  Monsieur Wendsongda Elie ZONGO, Mle 245 203 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

–  Monsieur Bounguissinta Christophe DISSE, Mle 91 994 C,

Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable du Fonds national de la promotion des sports et des loisirs (FNPSL).

 

  1. AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

 

– Monsieur Gislain MILLOGO, Mle 245 174 C, Administrateur des services Financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Personne responsable des marchés.

 

Le Conseil a par ailleurs procédé à des révocations :

 

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

 

Le Directeur général du Cadastre minier est relevé de ses fonctions avec effet immédiat.

 

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

 

Le Directeur général de l’Office national de la Sécurité routière (ONASER) est relevé de ses fonctions avec effet immédiat.

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

 

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Brahyman NEBIE, Mle 92 927 B, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) pour une dernière période de trois (03) ans pour compter du 30 mars 2022.

 

Le porte-parole du gouvernement

 

Wendkouni Joël Lionel BILGO

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU JEUDI 12 MAI 2022

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 12 MAI 2022

 

KIEV – La région ukrainienne de Kherson, occupée par les Russes depuis début mars, va demander à être annexée par la Russie, a affirmé mercredi un de ses responsables prorusses, alors que les livraisons de gaz russe à l’Allemagne transitant par l’Ukraine étaient pour la première fois affectées par le conflit.

 

JENINE (Territoires palestiniens) – Les appels à une enquête transparente se multipliaient après la mort de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, une des plus connues de la chaîne Al Jazeera, tuée par balle mercredi matin alors qu’elle couvrait une opération de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée.

 

COLOMBO – Après deux jours d’affrontements meurtriers, le contesté président du Sri Lanka, Gotabaya Rajapaksa, a annoncé mercredi renoncer à la plupart de ses pouvoirs exécutifs et nommer rapidement un nouveau gouvernement, après un avertissement de la Banque centrale que l’économie était au bord de l’effondrement.

 

SEOUL – La Corée du Nord a déclaré une « grave urgence nationale » après avoir détecté son premier cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie, le dirigeant Kim Jong Un jurant d' »éliminer » le virus, selon les médias d’Etat jeudi.

 

WASHINGTON – L’inflation a un peu ralenti aux Etats-Unis en avril, ce qui laisse espérer que le pire est passé, mais n’apporte qu’un léger soulagement, tant la hausse des prix reste forte et affecte le pouvoir d’achat des Américains ainsi que la popularité de Joe Biden.

 

KIEV – Un soldat russe de 21 ans, Vadim Shishimarin, va être jugé pour crime de guerre en Ukraine, ce qui sera le premier procès avec ce chef d’accusation dans le pays envahi par la Russie le 24 février, a annoncé mercredi la procureure générale de Kiev.

 

MANILLE – Ferdinand Marcos Junior, fils de l’ancien dictateur philippin, a revendiqué mercredi via son porte-parole la victoire à l’élection présidentielle, s’engageant à être le dirigeant de « tous les Philippins ».

 

CONAKRY – L’organe législatif mis en place par la junte en Guinée a fixé mercredi à trois ans la durée de la transition avant le retour des civils au pouvoir, a contrario des Etats ouest-africains et de la communauté internationale qui réclament un délai moins long.

 

WASHINGTON – Coupés de leurs familles et de leurs cultures, des « dizaines de milliers » d’enfants des communautés autochtones des Etats-Unis ont été assimilés de force pendant 150 ans dans des pensionnats gérés par l’Etat fédéral, où ils étaient victimes de mauvais traitements, selon un rapport publié mercredi.

 

NEW YORK – Le géant du divertissement Disney a enregistré 137,7 millions d’abonnés, en progression de 33% sur un an, à sa plateforme de streaming Disney+, navire amiral de sa nouvelle stratégie, mettant encore un peu plus sous pression Netflix, dont la croissance cale.

 

WASHINGTON – Le Sénat américain a échoué mercredi à adopter une loi garantissant l’accès à l’avortement dans tout le pays, à l’heure où ce droit est fortement menacé par une décision à venir de la Cour suprême.

 

PARIS – La justice française a ouvert une nouvelle enquête fin mars à l’encontre du président émirati d’Interpol, Ahmed Nasser al-Raisi, pour « complicité de torture » dans son pays où il est également un haut responsable policier, après la plainte de deux Britanniques.

 

PARIS – La justice française a condamné mercredi Amar Felouki, jeune Français parti combattre en Syrie en 2013, à 15 ans de prison, considérant que la durée de son séjour sur place marquait « une adhésion persistante à l’idéologie » jihadiste.

 

BRUXELLES – Bruxelles a présenté mercredi un projet de règlement imposant des obligations aux plateformes et messageries en ligne pour détecter, signaler et retirer les images pédopornographiques, s’inquiétant de l’explosion de ces contenus illégaux.

 

FRANCFORT (Allemagne) – La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a préparé mercredi le terrain à une hausse des taux d’intérêt en juillet pour faire face à la flambée de l’inflation, ce qui marquerait le début de la fin de l’argent « facile » dans la zone euro, après les Etats-Unis.

 

STOCKHOLM – Le géant du tabac Philip Morris International (PMI) a annoncé mercredi avoir offert 16 milliards de dollars (15,2 milliards d’euros) pour racheter le suédois Swedish Match, dans le cadre d’une stratégie visant à réduire la part de ses activités dans la cigarette.

 

MIAMI (Etats-Unis) – Les survivants et familles de victimes de l’effondrement d’un immeuble de Floride, qui avait fait 98 morts en 2021, vont recevoir au moins 997 millions de dollars de dédommagement selon un accord négocié devant la justice, a confirmé à l’AFP un des avocats des parties civiles.

 

PARIS – Plus de vert, moins de voitures: les Champs-Elysées vont entamer une profonde mutation, ont promis mercredi en grande pompe élus et experts de la capitale française, pour « réenchanter » la célébrissime avenue parisienne d’ici aux Jeux olympiques de 2024.

 

ROME – L’Inter Milan a délesté la Juventus du dernier titre qu’il lui restait en mettant la main sur la Coupe d’Italie (4-2 a.p.) au terme d’un match à rebondissements, ponctué de deux penalties accordés aux Nerazzurri, mercredi à Rome.

 

GENEVE (Suisse) – Il devait faire des étincelles. Mais « The Rock », un diamant blanc de 228,31 carats, le plus gros jamais vendu aux enchères, est loin d’avoir atteint un montant record dans sa catégorie, malgré un prix final s’élevant à près de 21 millions d’euros.

Avec l’AFP

 

Burkina : Le ministère du Genre s’offusque à nouveau contre le concours ‘’des plus grosses fesses’’

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Burkina : Le ministère du Genre s’offusque à nouveau contre le concours ‘’des plus grosses fesses’’

 Ouagadougou, 11 mai 2022(AIB)-Après 2016, le ministère en charge du Genre a demandé mercredi, aux organisateurs du concours «miss Bim-Bim», édition 2022, de renoncer à sa tenue, au regard de son caractère jugé dégradant pour la femme et du contexte national défavorable.

 Mercredi, dans un communiqué, le ministère du Genre et de la Famille, s’est «désengagé» du projet d’organisation du concours «Mis Bim-Bim 2022» et à appeler les organisateurs à y renoncer.

Le département dit avoir été interpellé par plusieurs organisations et citoyens, du caractère jugé dégradant du concours pour la femme et du contexte national défavorable, marqué par une crise sécuritaire et humanitaire et huit mineurs coincés dans le centre-ouest du pays depuis trois semaines.

Le communiqué rappelle que la tentative d’attentat à la pudeur est punissable (article 533-8, code pénal 2018) et que les contrevenants risquent  une peine d’emprisonnement de trois mois à deux ans et une amende de 250 000 à deux millions de  francs CFA, une fois le délit commis.(article 533-1, code pénal 2018).

Le ministère a également condamné «le regain d’intérêt de certains acteurs culturels aussi bien dans la création, l’expression et la promotion de leur art, par des comportements à caractère dégradant pour l’image de la femme burkinabè».

En rappel, en 2016, le même département avait rejeté l’organisation de la 3e édition de Miss Bim-Bim, censée célébrée les femmes avec une imposante postérieure.

Mi-avril 2022, le Conseil supérieur de la communication a interdit avant 22h, la diffusion de deux clips dont «les contenus obscènes de certaines de leurs séquences peuvent constituer un danger pour l’épanouissement physique, moral et mental de la jeunesse».

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

Burkina : Des étudiants appellent à manifester à nouveau contre la limitation des allocations financières

Burkina-Universités-Fonds-Restriction-Protestation

Burkina : Des étudiants appellent à manifester à nouveau contre la limitation des allocations financières

Ouagadougou, le 11 mai 2022(AIB)- L’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) a appelé mercredi, à une nouvelle marche demain jeudi, contre les réformes limitant l’accès aux allocations financières (FONER).

 «L’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB, section Ouagadougou) appelle l’ensemble des étudiants des universités publiques et privées (conventionnées) de Ouagadougou à une marche sur le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le jeudi 12 mai 2022 » a déclaré son comité exécutif, dans une déclaration parue mercredi dans le quotidien Le Pays.

Après les marches de janvier et de mars, l’ANEB veut protester à nouveau contre la relecture des conditions et modalités d’octroi du prêt et de l’aide du Fond national pour l’éducation et la recherche (FONER).

Le FONER qui fait cas d’un besoin de 6 milliards de FCFA et d’un accroissement considérable des demandes, a décidé d’exclure les étudiants des instituts privés, de limiter l’âge de la demande d’aide à 26 ans et de faire passer le taux de remboursement du prêt de 3 à 6%.

La moyenne requise pour le renouvellement de l’aide passera de 5 à 7/20 et les étudiants dont le cumul annuel des revenus des parents est supérieur ou égal à 10 millions de FCFA, ne seront plus éligibles à l’aide.

« L’adoption de ces différentes mesures n’est rien d’autre qu’une volonté manifeste de clochardiser davantage les étudiants burkinabè et en chasser le maximum hors de nos campus », s’est offusqué le comité exécutif de l’ANEB.

L’ANEB a indiqué que 13 537 étudiants des établissements supérieurs privés ont bénéficié de l’aide au cours de l’année 2020-2021 et que 34 467 étudiants ont renouvelé leurs aides avec une moyenne inférieure à 7/20.

Selon l’association, beaucoup d’étudiants se retrouvent dans le privé du fait de «l’incapacité» de l’Etat à leur offrir certaines formations.

Elle assure également qu’il y a des étudiants du privé sont soutenus par des tierces pour leurs frais d’inscription et doivent se débrouiller pour les autres charges sans oublier ceux qui ont des arriérés de paiement de frais de scolarité.

Avant les réformes annoncées,  le FONER offrait individuellement et annuellement sous certaines conditions, une aide de 175 000 FCFA aux étudiants des universités publiques et privées conventionnées.

Au niveau du prêt l’on distingue deux types, à savoir le prêt d’études dont le montant est de 225.000 FCFA par an et le prêt de laboratoire pour les étudiants des cycles master et doctorat qui s’élève à 300 000 ou 500 000 FCFA, selon les domaines de spécialisation.

Agence d’information du Burkina

OPJ-OJ/ata/ak

Photo d’illustration: PaxSahel

 

 

 

 

 

 

 

Nord du Togo: huit soldats tués dans une attaque « terroriste » (gouvernement)

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Nord du Togo: huit soldats tués dans une attaque « terroriste » (gouvernement)

LOMÉ, 11 mai 2022- Au moins huit soldats togolais ont été tués et treize blessés dans la nuit de mardi à mercredi au cours d’une attaque « terroriste » dans le nord du Togo, une première dans le pays jusque-là épargné par les violences, a annoncé le gouvernement.

 

« Aux environs de 3 heures, un poste avancé du dispositif de l’opération Kondjouaré, situé dans la localité de Kpinkankandi, a fait l’objet d’une violente attaque terroriste menée par un groupe d’individus lourdement armés non encore identifiés. Cette attaque a fait malheureusement 8 morts et 13 blessés du côté des forces de défense et de sécurité », souligne le gouvernement dans un communiqué lu à la télévision d’Etat.

 

Il s’agit de la première attaque « terroriste » meurtrière au Togo, où l’armée est déployée dans le nord pour faire face à la menace d’un débordement de la violence des groupes jihadistes présents au Burkina Faso voisin. Le Togo n’avait enregistré qu’une seule attaque en novembre 2021.

 

Le gouvernement a dit « condamner fermement cette attaque lâche et barbare », disant tout faire pour « rechercher et mettre hors d’état de nuire ces groupes armés terroristes ».

 

Selon un haut responsable militaire ayant requis l’anonymat, les soldats ont été attaqués par une soixantaine d’hommes à moto.

 

« Les échanges de tirs ont duré plus de deux heures. Et c’est l’une des équipes en renfort qui a sauté sur un engin explosif improvisé », a-t-il précisé à l’AFP.

 

En novembre 2021, des hommes armés avaient lancé une attaque contre les forces de sécurité dans le village de Sanloaga (extrême nord), sans faire de victime.

 

Une récente série de raids frontaliers dans les pays situés au sud du Sahel a confirmé les craintes que des groupes jihadistes de la région cherchent à progresser vers la côte.

 

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont aux prises avec des insurrections jihadistes et les États voisins comme le Ghana, le Togo et la Côte d’Ivoire s’inquiètent de débordements à leurs frontières.

 

En février, le Bénin en a déjà fait les frais après la mort dans le nord de 9 personnes, dont un Français, dans trois attaques à la bombe artisanale, les plus meurtrières dans le pays.

afp

Attaque prison de Nouna: Les pensionnaires invités à se faire enregistrer

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Attaque prison de Nouna: Les pensionnaires invités à se faire enregistrer

Ouagadougou, 11 mai 2022(AIB)-Les prisonniers libérés lors de l’attaque terroriste de la prison de Nouna (Nord-Ouest), sont invités à s’enregistrer devant les unités de police judiciaire, sous peine d’être traités comme des évadés, a prévenu mercredi le procureur Armel Sama.

Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Nouna Armel Somé a indiqué mercredi dans un communiqué, qu’une quinzaine de prisonniers sur 62, se sont signalés aux autorités compétentes, après l’attaque terroriste dans la nuit du 7 au 8 mai 2022 de la prison de Nouna.

Il a invité les autres à se faire enregistrés auprès des unités de police judiciaires de Nouna ou de leurs lieux de résidence et à rester à la disposition de la justice, sous peine d’être traités comme des évadés.

Le procureur Somé a présenté ses condoléances au supplétif de l’armée (VDP) tombé lors de l’assaut et souhaité prompt rétablissement aux deux détenus blessés.

Il a aussi exprimé sa gratitude à la garde de sécurité pénitentiaire, à la police et à la gendarmerie qui risquent selon lui, leurs vies au quotidien, pour la sécurité du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

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