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Burkina : Une délégation de l’UA échange avec le gouvernement sur la feuille de route de la Transition

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Burkina : Une délégation de l’UA échange avec le gouvernement sur la feuille de route de la Transition

Ouagadougou, 18 août 2022 (AIB)-Une délégation de l’Union africaine (UA) qui séjourne dans la capitale burkinabè a échangé ce jeudi à Ouagadougou, avec le gouvernement sur la feuille de route de la Transition pour le retour de la paix dans le pays.

« Lors de nos échanges, il a été question de dérouler la feuille de route de la transition pour permettre à la délégation de l’Union africaine (UA) d’en prendre connaissance et voir dans quelle mesure, elle pourra apporter son soutien au Burkina Faso », a affirmé la ministre en charge des Affaires étrangères, Ragnaghnèwendé Olivia Rouamba.

Mme Rouamba, s’exprimait ce jeudi, à sa sortie d’une rencontre à la Primature entre le gouvernement et une délégation de l’Union africaine (UA) sous la présidence du Premier ministre Albert Ouédraogo. Elle s’est appesantie sur les principaux axes de la feuille de route de la transition burkinabè.

Il s’agit, selon elle, entre autres, de la question sécuritaire, de la restauration de l’intégrité territoriale du pays, du retour de l’Etat dans certains endroits occupés par les terroristes et de la réinstallation des personnes déplacées internes.

La première responsable du département en charge des Affaires étrangère a précisé que la délégation de l’UA s’est dite émerveillée du fait que la transition a déjà fixé ses priorités pour répondre aux attentes des populations.

« La délégation a fait la promesse de nous soutenir en terme technique dans certains volets et voir dans quelle perspective, elle pourra mobiliser ses différents partenaires techniques et financiers pour nous accompagner financièrement », a-t-elle soutenu.


Pour le commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’UA, Bankole Adeoye, la visite de son institution vise à avoir, une vision claire de la situation que traverse le Burkina Faso. De son avis, l’UA est disposée à contribuer au retour de la paix et de la sécurité dans le pays. « Nous lançons un appel à tous les partenaires pour qu’ils se joignent à nous pour que nous puissions aider ce pays à sortir de cette situation difficile », a-t-il souhaité.

En rappel, le 24 janvier dernier, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPRS), piloté par le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba renversait l’ancien président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en lui reprochant son incapacité, à faire face aux multiples attaques terroristes dans le pays.

Agence d’information du Burkina

AGM/ no/wis

Tougan : Le nouveau secrétaire général de la province Julien Zanzé, installé

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Tougan : Le nouveau secrétaire général de la province Julien Zanzé, installé

Tougan, 18 août 2022 (AIB)-Le nouveau secrétaire général de la province du Sourou, Julien P. Zanzé, administrateur civil a été installé ce jeudi, à Tougan, dans ses fonctions par Drissa Tiémounou, le représentant du Haut-commissaire.

Le nouveau secrétaire général de la province du Sourou Julien P. Zanzé a été nommé en conseil des ministres du 3 août dernier. Après son installation ce jeudi, il a sollicité le soutien de ses collaborateurs pour le succès de sa mission au Sourou.

Notons que depuis le 19 novembre 2021, le poste de secrétaire général de la province était vacant.

Agence d’information du Burkina

PD/wis

Tougan : La finale de la 3ème édition du tournoi « Top vacance loisir » remporté par IVIN Zama

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Tougan : La finale de la 3ème édition du tournoi « Top vacance loisir » remporté par IVIN Zama

Tougan, 18 août 2022 (AIB)-La troisième édition du tournoi de Maracana « Top vacance loisir » a été remporté le samedi dernier à Tougan, aux tirs aux buts par IVIN Zama avec 4 buts contre 0 pour Force tranquille.

L’équipe victorieuse IVIN Zama en plus de la coupe, a reçu un lot de maillot, deux ballons et la somme de 70 000 FCFA.

L’équipe perdante Force tranquille a pour sa part reçu, un jeu de maillot, un ballon et la somme 45 000 FCFA.

Avant de donner le coup d’envoi de la finale, le promoteur Abdoulaye Cissé a félicité l’ensemble des équipes pour avoir observé ses recommandations durant le tournoi.

Les deux équipes finalistes n’ont pas pu se départager durant le temps réglementaire de deux fois 25mn d’où les tirs aux buts qui ont tourné à l’avantage des poulains de Désiré Pascale Karambiri, à savoir l’équipe IVIN Zama.

Toutes les équipes qui ont pris part au tournoi ont été récompensé et des attestations de reconnaissance ont été attribuées à des personnes qui soutiennent la jeunesse en général et le sport en particulier dans la province du Sourou.

Le tournoi a été officiellement lancé le mardi 12 juillet 2022 par le promoteur Abdoulaye Cissé. Il a connu la participation de 20 équipes.

Agence d’information du Burkina

PD/wis

Dori : Une journée des communautés pour magnifier l’interculturalité

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Dori : Une journée des communautés pour magnifier l’interculturalité

Dori, 18 août 2022 (AIB)-Le projet « JAM’BORDERS » ou « la maitrise inclusive et participative des terres et de l’eau pour la paix » a organisé le samedi 6 août 2022, la première édition de la journée des communautés dédiée aux différents groupes sociaux, vivant dans la ville de Dori, chef-lieu de la région du Sahel.

C’est à travers un thé-débat, des réjouissances culturelles et une dégustation des mets traditionnels issus de l’art culinaire local que le projet « JAM’BORDERS » a organisé le samedi 6 août 2022 la première édition de la journée des communautés.

Cette première édition a regroupé 21 communautés autour du thème « consolider la cohésion sociale dans la région du Sahel en proie aux défis sécuritaires et humanitaires, le rôle des groupes socioculturels ».

Le coordonnateur de l’UFC-Dori François  Paul RAMDÉ s’est félicité de la mobilisation des différentes communautés

Selon le coordonnateur de l’UFC-Dori François Paul RAMDÉ, les questions de stigmatisation et de repli identitaire qui sont des facteurs inhibant le vivre-ensemble et la cohésion sociale, ont malheureusement pignon sur rue dans nos localités.

A écouter M. RAMDÉ, cette journée des communautés vise de prime abord, à créer une interaction positive entre les différents groupes sociaux et les autorités déconcentrées.
Toute chose qui à l’en croire, contribuera à renforcer la confiance mutuelle, à promouvoir l’inter culturalité dans la région du Sahel et à inciter les différentes communautés à agir en faveur de la tolérance en vue de consolider l’harmonie communautaire et le vivre ensemble.

Pour ce faire, c’est un thé-débat au cours duquel les autorités régionales ont directement échangé avec les représentants des communautés sur des sujets d’actualité telles que l’insécurité et la coexistence pacifique. Puis, s’en est suivi un défilé et une visite d’exposition des stands de mets traditionnels.

Une initiative à encourager

Pour le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho, cette journée des communautés est une belle initiative à encourager, car elle magnifie l’inter culturalité entre les différents groupes sociaux vivant dans la région du Sahel.

« Nous avons été émerveillés par les pas de danse et le savoir-faire traditionnel dont ont fait montre les participants » a dit le premier responsable de la région du Sahel. « Au-delà de l’aspect festif, j’invite les populations à épouser l’esprit qui est derrière cette journée et à s’approprier son organisation » a-t-il ajouté.

Le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho entrain de se faire servir un met local

Les membres des communautés se sont réjouis de l’organisation de cette journée. Pour Rachidatou Maiga, de la communauté sonrai de Dori, cette journée a permis d’exposer l’art vestimentaire, les outils de défense et les instruments de l’agriculture sonrai à travers un défilé.

« Nous avons exposé l’art culinaire sonrai à travers les différents mets traditionnels dont la grande majorité est faite à base de petit mil » a indiqué Mme Maiga. Et de conclure en disant que cette journée a également permis de savoir que le Sahel n’est pas habité que par les peulhs et les sonrai, mais par une multitude d’autres ethnies.

Pour Ossya Olatoudji de la communauté nigériane, c’est l’harmonie dans laquelle, ils ont trouvé leurs parents vivre avec les autres communautés et qu’ils souhaitent préservée, qui les a motivés à participer à cette journée des communautés afin de perpétuer cette coexistence pacifique. C’est pourquoi, il a émis le souhait que l’organisation de cet évènement se pérennise.

Rachidatou Maiga de la communauté Sonrai a confié que la journée lui a permis d’exposer l’art culinaire et vestimentaire

Première d’une série de cinq, cette journée des communautés s’inscrit dans le cadre des activités du projet dénommé « JAM’BORDERS » ou « la maitrise inclusive et participative des terres et de l’eau pour la paix ». Il est mis en œuvre dans les communes de Gorom-Gorom, Markoye, Dori, Falagountou, Seytenga et Djibo.

D’une durée de trois ans, ce projet est financé par la Fondation PATRIP et conduit par l’Association pour l’Unité de la jeunesse et le développement en Afrique (UNIJED/Afrique) de Djibo, l’UFC Gorom-Gorom et l’UFC-Dori.

A terme, il permettra la réalisation de boulis maraichers et pastoraux et des forages, la récupération des terres dégradées et l’organisation d’activités socio culturelles, dans la perspective de la stabilisation économique, politique et sociale et la résilience des populations vivant le long des frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

AMM/sn/wis

Fada N’Gourma : Les agents techniques de l’Est outillés sur la législation foncière

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Fada N’Gourma : Les agents techniques de l’Est outillés sur la législation foncière

Fada N’Gourma, 18 août 2022 (AIB)-Le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) a débuté mardi, à Fada N’Gourma, une session de formation de quatre jours, des agents techniques de l’Est sur la législation foncière.

Le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) à travers le projet dénommé «  Prévention et gestion des conflits (PREGEC) dans la région de l’Est a décidé d’accompagner l’Etat burkinabè par l’organisation de sessions de formation au profit de cinquante (50) agents des services techniques (agriculture, élevage, environnement et eau) sur la législation foncière en milieu rural et la gestion des ressources naturelles.

Le point focal du PNUD dans la région de l’Est Deborat Benja, a indiqué que « cette session de formation qui va durer quatre jours vise à renforcer la capacité des différents acteurs dans le cadre de leur connaissance en matière des textes concernant la gestion du foncier et des ressources naturelles ». Selon elle, « les données statistiques révèlent que les principales causes des conflits sont liées au foncier et à la gestion des ressources naturelles ».

Madame Deborat Benja, point focal du PNUD dans la région de l’Est (deuxième à partir de la gauche)

« Et comme, on ne peut pas parler de développement sans paix, notre structure qui œuvre dans le développement a décidé d’accompagner le Burkina Faso dans cette problématique », a souligné le point focal du PNUD. Madame Deborat Benja a déclaré que d’autres sessions de même type seront organisées au profit des acteurs comme les producteurs et les collectivités territoriales.

Le Directeur régional en charge de l’Agriculture de l’Est Patarbtalé Joseph Nikiéma

Selon le directeur régional en charge de l’Agriculture de l’Est, Patarbtalé Joseph Nikiéma, les statistiques montrent que les conflits dus au foncier et à la gestion des ressources naturelles dans cette localité sont récurrents et leur causes sont multiples et diverses. Parmi celles-ci, il a cité entre autres, la pauvreté, les conflits Trans générationnels, l’abus de l’autorité.

Le Directeur régional a aussi ajouté que la pression démographique impacte négativement sur les ressources naturelles car dans ce contexte chacun lutte pour survivre et dans ce cas, le dialogue n’est plus la chose la mieux partagée. « Cette formation permettra de résorber un tant soit peu ces conflits qui handicapent le développement dans notre région », a conclu Patarbtalé Joseph Nikiéma.


La session de formation se tient dans un contexte où le Burkina Faso est confronté à une vague de violences et d’insécurité qui a déchiré son tissu social, la paix sociale et a impacté négativement sur la gestion durable des ressources naturelles, la sécurité alimentaire et l’économie nationale. Et la région de l’Est n’est pas en marge de cette situation.

Une étude réalisée par le ministère en charge des droits humains en 2015 (actualisée en 2020) sur l’état des conflits communautaires, révèle qu’au niveau de la région de l’Est, les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont les plus récurrents avec une proportion de 74,51 % immédiatement suivi par les conflits fonciers avec une proportion de 11,76%.

Agence d’information du Burkina

KAC/wis

Kongoussi : Des habitants de Imiougou interrompent les activités de Bissa Gold

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Kongoussi : Des habitants de Imiougou interrompent les activités de Bissa Gold

Kongoussi, 18 août 2022 (AIB)- Les habitants du village de Imiougou, dans la commune de Sabcé, ont interrompu, tôt ce jeudi matin, les activités de la société minière Bissa Gold pour exiger leur relocalisation sur un nouveau site à cause des nuisances.

Au moins une cinquantaine de manifestants composés de vieux, de jeunes de femmes et d’enfants ont empêché momentanément, la circulation des engins de Bissa Gold entre la mine et son prolongement de Zandkoom à constaté l’AIB sur place.

Saïdou Sawadogo dit Zinka

Les manifestants, tous issus du village de Imiougou exigent leur relocalisation suite aux multiples nuisances causées par la mine. « Nous faisons partie des premiers villages à être impactés quand la mine s’installait ici. Ils ont déplacé Bissa, Imiougou, Zandkoom, Bouly etc, et nous sommes une quinzaine de ménages ici à Imiougou à être oubliés », s’est plaint le vieux Saïdou Sawadogo dit Zinka, la quatre vingtaine bien sonnée.


Selon lui, à chaque fois qu’ils ont relancé le sujet, les responsables de la mine ont répondu qu’ils sont en train de travailler par étape et le constat est qu’ils viennent récemment de prolonger des activités à Zandkoom. La situation, de ces dires, leur faire courir des risques.
En plus de cela, le vieux Saïdou Sawadogo dit Zinka, dit qu’ils respirent quotidiennement la poussière et les odeurs nauséabondes des résidus des eaux de traitement.


« En décembre 2021, nous avons soulevé le problème et une délégation des autorités locales et de la mine est venue constater la situation. Une étude a été commanditée par la Bissa après leur passage . Depuis lors, c’est toujours le silence radio. C’est pourquoi nous sommes sortis ce matin avec nos familles pour qu’ils viennent nous dire la suite à donner à notre problème » a-t-il expliqué.

Ce matin sur les lieux de la manifestation autour de 8 heures TU, l’AIB a a vu deux pik-up chargés d’éléments armés de la compagnie républicaine de sécurité (CRS), une unité de la police nationale qui occupaient le terrain sans répression.


Quelques minutes après, une délégation de Bissa Gold arrive sur place et tente de calmer la situation pour lever le blocus. Après environ 30 minutes de conciliabule, les manifestants acceptent de lever leur barrière juste pour 48 heures, en attendant une rencontre prévue samedi. Mais dans la foulée, la tension montait de temps à autre.

« c’est parce que la mine n’est pas conséquente envers elle-même que nous vivons de telles situations aujourd’hui. Vous avez l’art de mentir aux gens. Chaque fois que ça chauffe, vous tenez des promesses que vous ne respectez jamais. Mais cette fois-ci, c’est la dernière. Vous allez résoudre notre problème » a rétorqué un autre manifestant visiblement remonté.

« Comment vous pouvez être incapables de relocaliser une dizaine de ménages depuis environ 10 ans et vous partez recenser des gens à Zandkoom et à Gougré  pour relocaliser ? Tout simplement parce que vous voulez étendre vos activités. Mais comme vous n’avez plus d’intérêt avec nous, ce n’est pas votre problème. Mais ça ne passera pas cette fois», a-t-il poursuivi.


Selon un responsable à Bissa Gold très imprégné du sujet, le processus est en cours et c’est un manque de confiance qui a entraîné ce blocus. « l’étude a effectivement été commanditée par un cabinet et nos responsables sont en train d’étudier le dossier pour apporter la réponse qui sied », a-t-il confié à l’AIB.

Malheureusement, selon lui, la population leur a mis la pression de leur livrer les conclusions au plus tard mercredi d’hier. « Nous leur avons signifié que c’est pas possible et qu’il fallait attendre le samedi 20 août. Et à notre grande surprise, une partie de nos activités ont été interrompues ce matin » a-t-il affirmé à l’AIB.

Au final, les deux parties ont convenu de se rencontrer le samedi prochain, soit dans 48 heures, pour trancher définitivement sur la question. Mais à entendre certains manifestants, si leur préoccupation n’est pas prise en compte, il n’y aura plus d’exploitation dans la zone.

En rappel, Bissa Gold est une filiale du groupe russe Nordgold implantée dans la commune de Sabcé depuis 2012.

Agence d’information du Burkina

AR/wis

Burkina : En 2021, plus de 10 millions de cas de paludisme enregistrés (Responsable)

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Burkina : En 2021, plus de 10 millions de cas de paludisme enregistrés (Responsable)

Ouagadougou, 18 août 2022 (AIB)-En 2021, au Burkina Faso, plus de 10 millions de cas de paludisme ont été enregistrés dont 4355 décès, a affirmé un responsable dans une interview parue mercredi dans Sidwaya.

« Selon nos données statistiques de 2021, nous avons enregistré 10 231 886 cas de paludisme. Malheureusement, nous avons déploré 4 355 cas de décès » a affirmé le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme Dr Gauthier Tougri, dans une interview parue mercredi dans le quotidien Sidwaya.

M. Tougri s’exprimait dans le quotidien Sidwaya dans le cadre de l’opération de distribution de Moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA).

Il a ajouté que l’objectif de la campagne de distribution des moustiquaires est de faire en sorte que tous les Burkinabè aient des moustiquaires pour se protéger. « Nous avons prévu des moustiquaires de nouvelles générations cette année », a-t-il informé.

Il a indiqué que la distribution est prévue à partir du 30 août 2022. « Il y aura des sites de fixes pendant six jours où des gens vont se déplacer pour récupérer les moustiquaires », a-t-il souligné.

Agence d’Information du Burkina

AGM/wis

 

Burkina : L’usage détourné des moustiquaires déploré (Responsable)

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Burkina : L’usage détourné des moustiquaires déploré (Responsable)

Ouagadougou, 18 août 2022 ( AIB)-Le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme, Dr Gauthier Tougri a déploré mercredi dans Sidwaya, l’utilisation des moustiquaires à d’autres fins.

« C’est vraiment déplorable de voir que l’utilisation des moustiquaires est détournée vers le maraichage » a indiqué mercredi le Dr Gauthier dans le quotidien de Sidwaya.

Il a attiré l’attention sur l’utilisation de certains insecticides qu’on ne mesure pas, pourtant du fait que ces moustiquaires soient à côté des aliments, peut entrainer des maladies comme le cancer.

Selon Dr Tougri, le fait de mettre les moustiquaires dans l’eau, cela peut être bu par des animaux et retomber sur des hommes.

Nous devons accentuer la sensibilisation auprès des gens pour qu’ils évitent cette utilisation qui est fait de ces moustiquaires, a proposé le coordonnateur du PNLP.

Agence d’information du Burkina

AGM/wis

Zorgho : Le projet « EPREUVES » lancé au profit des déplacés internes de Boudry

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Zorgho : Le projet « EPREUVES » lancé au profit des déplacés internes de Boudry

Zorgho, (AIB)- Le Centre de production et de formation en élevage tropical (CEPROFET) a lancé le jeudi 21 juillet 2022 à Boudry, un projet dénommé « Élevage pour les personnes déplacées : une réponse exemplaire à l’unité, au vivre ensemble et à la solidarité » (ÉPREUVES).

Ce projet financé par le fonds réservé aux Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs (PISCCA) de l’ambassade de France vise à réduire la vulnérabilité sociale et économique des femmes/filles déplacées internes par l’appui à la mise en œuvre de micro-projets d’élevage dans dix villages de la Commune de Boudry.

La cérémonie de lancement du projet « EPREUVES » a eu lieu dans la salle de réunions de la mairie de Boudry sous la présidence du Haut-commissaire du Ganzourgou, Ambroise Ouédraogo et en présence du Chargé de mission de l’ambassade de France, Thomas Gilquain.

Romuald Sawadogo invite les femmes au sérieux dans le travail

Selon Monsieur Gilquain, ce projet est l’un des dix projets que l’ambassade de France accompagne avec le fonds PISCCA pour cette année 2022. Il a dit sa joie de voir les bénéficiaires directs du projet.

« Nous sommes très heureux de pouvoir les rencontrer et très fiers de voir le travail qui a été mis en œuvre par CEPROFET. » a-t-il dit. A l’en croire, le projet Épreuves est financé à hauteur de 36 millions de FCFA par l’ambassade de France. Il a remercié CEPORFET pour la pertinence du projet et souhaité que sa mise en œuvre puisse contribuer à accroître la résilience des bénéficiaires.

Pour le directeur exécutif de CEPROFET, Romuald Sawadogo, c’est une joie que le projet EPREUVES soit sélectionné. A l’en croire, les activités du projet ont débuté en mai dernier et vont se poursuivre jusqu’au 31 décembre 2022.

Soixante femmes déplacées internes de dix villages de la commune de Boudry sont ciblées par le projet. Elles ont déjà bénéficié de formations en élevage de volailles et de caprins et ont reçu des attestations.

Pour leur permettre de se lancer, chacune des femmes formées en élevage de volailles a reçu un poulailler mobile, 20 poules et deux coqs, des aliments volaille, un abreuvoir et une mangeoire.

Une bénéficiaire recevant ces animaux des mains de M. Gilquain

Quant à celles formées en élevage de caprins, chacune a reçu deux chèvres, un bouc, un enclos mobile et des aliments pour caprins. Pour répondre à leurs propres besoins pressant en vivres, elles ont également toutes reçu du riz, de l’huile et du savon.

Pour M. Sawadogo, le projet EPREUVES veut soutenir la reconstitution des moyens de subsistance des femmes et filles déplacées internes en élevage de petits ruminants et de volailles, améliorer la disponibilité des aliments et services vétérinaires dans les localités d’accueil, accompagner les promotrices émergentes dans l’incubation de leurs projets afin de faciliter leur insertion dans l’entreprenariat, l’accès au crédit et au marché local.

Il veut également promouvoir une communication sociale inclusive en direction des acteurs institutionnels et des autorités locales pour faciliter l’autonomisation économique des bénéficiaires dans un cadre de cohabitation pacifique et de cohésion sociale.

A l’en croire, il est prévu d’aider les bénéficiaires à se mettre en coopérative pour mieux écouler leurs produits. Il a remercié les autorités administratives locales, les leaders coutumiers et religieux dont l’implication permet de renforcer l’union, le vivre ensemble, la coexistence pacifique et la cohésion sociale au sein des communautés d’accueil des PDI.

Le premier vice président de la délégation spéciale de Boudry, Naba Kontouem-goulbo 2 a indiqué qu’il y a plus de 1300 PDI à Boudry. Il a salué les efforts de CEPROFET dans leur soutien et a remercié l’ambassade de France pour sa contribution à l’autonomisation de la femme déplacée interne. Il a invité les bénéficiaires à travailler à donner confiance aux donateurs.

Pour la représentante des bénéficiaires, c’est une joie d’avoir bénéficié de la formation et de recevoir encore du matériel. « Nous avons quitté nos foyers sans rien emporté » a-t-elle dit. Elle a au nom de ses paires, remercié les initiateurs du projet et souhaité plus d’accompagnement pour pouvoir réussir leurs activités. Elle a formulé le vœu que la paix revienne dans le pays afin que chacun puisse regagner son domicile.

Le Haut-commissaire Ambroise Ouédraogo s’est réjoui du soutien reçu par CEPROFET. Il a salué le dynamisme de la coopération bilatérale entre la France et le Burkina. Il a exhorté les bénéficiaires au sérieux dans le travail et souhaité qu’à l’heure du bilan, les femmes soient intégrées dans leurs familles d’accueil. La cérémonie a pris fin par une plantation d’arbres dans la cour de la mairie.

Agence d’information du Burkina

MS/wis

Préparatifs CHAN 2023 : les Etalons locaux en amical face au Mena du Niger ce soir

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Préparatifs CHAN 2023 : les Etalons locaux en amical face au Mena du Niger ce soir

Ouagadougou, 18 Août 2022 (AIB) – Les Etalons locaux du Burkina Faso livreront un match amical international ce jeudi soir au Stade Issoufou Joseph Conombo (16H) contre leurs homologues du Mena du Niger, dans le cadre des préparatifs des éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN) « Algérie 2023 », a-t-on appris de la Fédération burkinabè de football (FBF).

« Pour parfaire leur préparation en vue des éliminatoires du CHAN 2023, les Etalons locaux livreront 2 matchs internationaux amicaux. Ce sera face au Mena du Niger à Ouagadougou.

Le premier match est programmé pour le jeudi 18 août à 16h au stade Joseph Conombo et le second le 21 août à 16h sur le terrain Salitas FC », a annoncé la FBF sur sa page Facebook.

L’instance dirigeante du football burkinabè a même annoncé que « la formation nigérienne est arrivée dans la capitale burkinabè ce matin ».

L’arrivée du Mena local à Ouagadougou.

En match officiel des éliminatoires du CHAN, l’équipe burkinabè croisera les Eléphants locaux de la Côte d’Ivoire le 27 Août prochain pour le match aller et le 4 septembre pour le retour.

Le CHAN 2023 se tiendra en 2023 en Algérie.
Agence d’information du Burkina
as/

 

Zorgho : 60 jeunes formés aux métiers reçoivent leurs attestations

Burkina-Zorgho-Formation-Attestations

Zorgho : 60 jeunes formés aux métiers reçoivent leurs attestations

Zorgho, (AIB)- Le préfet du département de Boudry, Moumouni Kéré a, au nom de madame le Haut-commissaire du Ganzourgou, présidé le mardi 9 août dernier, à Sanbrado, la cérémonie de clôture de formation de 60 jeunes aux métiers.

La formation financée par la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) entre dans le cadre de ses initiatives d’accompagnement des populations impactées par la mine.
Durant trois mois, soixante jeunes des villages impactés par la mine de Sanbrado, dans la commune de Boudry ont été formés à différents métiers.

Le directeur des Affaires corporatives de SOMISA, Christian Ouédraogo souhaite que les bénéficiaires deviennent de grands entrepreneurs

A savoir, menuiserie métallique ou soudure, électricité bâtiment et solaire, maçonnerie, mécanique automobile. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un projet dénommé « Formation en métiers au profit de 60 jeunes des villages impactés par la mine ».

La formation a été exécutée par l’entreprise « Planète solutions ». Son directeur général, Olivier K. Zoungrana s’est réjoui pour l’occasion qui lui a été donnée de conduire cette importante formation qui allie théorie et pratique.

Il a salué la disponibilité des apprenants et l’ouverture d’esprit de la communauté d’accueil, toute chose qui selon lui, a facilité les phases pratiques. A l’en croire, il reste la dotation de kits aux apprenants sous forme d’atelier et un stage pratique de trois mois qui sera effectué après les récoltes.

Le directeur de Planète solutions, Olivier Zoungrana, a remercié SOMISA pour la confiance placée en son entreprise pour conduire la formation

Le directeur des affaires corporatives de SOMISA, Christian Ouédraogo a déploré le faible effectif des filles parmi les apprenants (seulement trois). Il a rassuré que le prestataire s’occupera du placement des apprenants dans des ateliers pour leur stage pratique et pour leur suivi trimestriel pendant une année.

Pour lui, cela permettra de corriger les insuffisances de la formation théorique. Il a aussi fait savoir que le prestataire va gérer la création d’ateliers équipés avec la dotation prévue pour chaque corps de métier au profit des apprenants. Il a salué la présence des autorités locales et souhaité leur accompagnement aux jeunes afin qu’ils puissent devenir de grands entrepreneurs.

Le représentant des bénéficiaires, Abdoul Karim Kouraogo, a traduit la joie de tous les apprenants d’avoir bénéficié de cette formation. Personnellement, il a dit n’avoir aucune notion en soudure quand il débutait la formation.

Mais il se réjouit de pouvoir se débrouiller déjà. A l’en croire, pendant et après la formation, il a pu confectionner plus d’une dizaine de portes métalliques, sans compter les tables et les fenêtres.

Il a salué l’idée de création d’ateliers à leur profit et a souhaité que le matériel qui leur sera doté soit de bonne qualité. Il a remercié SOMISA pour l’initiative et les formateurs pour leur qualité d’écoute. Il a souhaité que de telles formations se multiplient au profit des jeunes de la localité.

Pour le préfet, cette formation vient en appui à la politique gouvernementale d’employabilité des jeunes. Il a félicité les bénéficiaires et les a invités à bien mettre en pratique les acquis de la formation.

Il a enfin traduit la reconnaissance de madame le Haut-commissaire de la province aux autorités de SOMISA. Il les a remerciés pour les initiatives et les moyens mobilisés pour soutenir les jeunes et les femmes impactés par la mine.

Le directeur provincial en charge de la jeunesse du Ganzourgou, Sayouba Pawelgdé Ouédraogo s’est réjoui du fait que la formation soit de type Dual, c’est-à-dire alliant théorie et pratique.

Pour lui, c’est une opportunité qui est offerte aux jeunes à travers cette formation. Il les a invités à créer des microentreprises et à renforcer leurs compétences à travers l’acquisition du Certificat ou du Brevet de qualification professionnelle. Il les a rassurés de la disponibilité des agents de son service pour les accompagner avec des conseils et le montage des projets.

Agence d’information du Burkina

MS/wis

Zorgho : Bilan de la Promotion des droits humains sur les mines artisanales

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Zorgho : Bilan de la Promotion des droits humains sur les mines artisanales

Zorgho, (AIB)-Le comité de coordination de suivi de la Promotion des droits humains sur les mines artisanales s’est réuni le jeudi 28 juillet 2022 à Zorgho, pour faire le point des activités réalisées.

Il s’est agi spécifiquement pour les participants d’échanger sur l’état d’exécution des recommandations de la précédente rencontre et de permettre à l’ONG Terre des hommes (Tdh) et à l’Alliance pour une mine responsable (ARM), partenaires de mise en œuvre du projet dans la province, de présenter aux participants le bilan des activités menées, les leçons apprises et les difficultés rencontrées durant le semestre écoulé.

Dans la province du Ganzourgou, le comité de coordination de suivi comprend l’ONG Terre des hommes (Tdh) et l’Alliance pour une mine responsable (ARM).

Ils sont chargés de la mise en œuvre du projet, spécifiquement dans les communes de Boudry et de Mogtédo.

La rencontre a aussi permis aux acteurs de présenter le premier numéro du bulletin statistique du projet, élaboré pour présenter l’état du suivi des enfants et jeunes sur les mines artisanales à petite échelle dans les zones d’action du projet.

Wendsongdo Birba présentant le bulletin d’information

Le coordonnateur adjoint du programme protection de Tdh, Wendsongdo Birba a remercié les participants pour leur accompagnement au quotidien.

Pour lui, les acquis du projet sont encourageants car il y a de moins en moins d’enfants sur les sites d’orpaillage. Mais, « il reste beaucoup à faire » a-t-il dit.

Il a traduit la reconnaissance des acteurs aux participants et sollicité davantage leur accompagnement pour la bonne exécution du projet dans la province. Il a appelé tout le monde à s’impliquer pour une meilleure protection des enfants.

Pour le Haut-commissaire de la province du Ganzourgou Ambroise Ouédraogo, ce projet va aider à résoudre un tant soit peu les problèmes des enfants sur les sites d’orpaillage au Ganzourgou.

Il a remercié Tdh et ses partenaires du consortium sans oublier l’Union européenne qui a financé le projet.

Le Directeur provincial en charge du genre, Yassia Ouédraogo a présenté aux participants la situation de la mobilité des enfants dans la province.

Selon lui, entre 2020 et 2021, 613 enfants ont été interceptés dans la province. Au premier semestre de 2022, ce sont 198 enfants qui ont été interceptés. La situation est donc critique à ses dires.

Il a invité les acteurs à considérer aussi les enfants travaillant dans les restaurants et débits de boisson car leur nombre devient inquiétant. Il a remercié Tdh et ses partenaires pour les actions menées sur le terrain.

« Si ces actions n’étaient pas menées, ça allait être pire. » a-t-il dit. Il a souhaité davantage d’accompagnement pour plus de résultats.

La région du Plateau Central fait partie des cinq régions à forte activité minière du Burkina Faso. La province du Ganzourgou à elle seule compte, environ une dizaine de sites d’exploitation artisanale d’or.

Ces sites sont des points d’attraction des enfants et des jeunes en proie à diverses violations de leurs droits : exploitation par le travail, abus de genre, déscolarisation…

C’est face à cette situation que le projet dénommé « Promotion des droits humains sur les mines artisanales et à petite échelle » (ProDHu-MAPE) dans les provinces du Yatenga et Ganzourgou, a été mis en œuvre.

Agence d’information du Burkina

MS/wis

La nouvelle gouverneure de la région du Centre Sud échange avec les forces vives du Nahouri

Burkina-Pô-Gouverneur-Forces-Vives-Echanges

La nouvelle gouverneure de la région du Centre Sud échange avec les forces vives du Nahouri

Pô, 18 août 2022 (AIB)-La nouvelle gouverneure de la région du Centre -Sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou accompagnés des chef de services régionaux, a échangé mercredi à Pô avec les forces vives de la province du Nahouri.

A Pô, la gouverneure et sa délégation ont échangé avec les forces vives sur l’insécurité, la cohésion sociale, le vivre ensemble, la réconciliation nationale et certains maux qui entravent le développement de la province voir la région.

En retour les forces vives de la province ont félicité la gouverneure pour sa démarche.
Elles se sont engagées à prier pour le pays, à collaborer étroitement avec les Forces de défense et de sécurité et à accompagner les autorités de la transition.

Elles ont également émis le souhait de voir l’achèvement des travaux de construction de la salle polyvalente de Pô, le Centre médical de Pô dont les travaux connaissent des retards d’exécution depuis leur lancement.


Il y a également la route nationale N°25 (Guiaro-Pô-Tiébélé-Zecco et Ziou) dont les travaux tardent à démarrer.

Doléances que la gouverneure et sa délégation ont dit avoir bien notées. Concernant, la salle polyvalente de Pô, le directeur régional des sports Jean Baptiste Koumbem dont le ministère a porté le projet, a rassuré les forces vives que les travaux vont démarrer d’ici là.

Avant la rencontre d’échange, la gouverneure et sa délégation ont rendu une visite de courtoisie aux autorités coutumières et religieuses pour des bénédictions.

Agence d’information du Burkina

HKO/wis

District sanitaire de Boromo : La population invitée à se faire vacciner contre le covid-19

Burkina-Boromo-Santé-District-Covid-Lutte-Campagne-Sensibilisation

District sanitaire de Boromo : La population invitée à se faire vacciner contre le covid-19

Boromo, 18 août 2022 (AIB)-Le district sanitaire de Boromo a invité mardi, les populations des Balé à se faire vacciner massivement lors du troisième passage de la campagne d’intensification de vaccination contre la COVID-19 prévue du 16 au 22 août 2022.

« Les populations pourront se faire vacciner auprès des agents de santé qui sillonneront les espaces publics où dans les formations sanitaires de leurs localités pendant cette campagne mais aussi tous les jours après cette période » a affirmé mardi le médecin chef du district sanitaire de Boromo Hippolyte Bouda.

Le médecin Bouda s’exprimait à Boromo à l’occasion du lancement du troisième passage de la campagne d’intensification de la vaccination contre la COVID-19 prévue du 16 au 22 août 2022.

Il a souligné que « la particularité de cette campagne de vaccination est la prise en compte des jeunes de 12 à 17 ans dans la tranche d’âge concernée contrairement aux passages précédents qui les avaient exclus ».

Le médecin chef Hippolyte Bouda et son équipe ont salué l’accompagnement des autorités administratives, des leaders communautaires, des coutumiers et religieux car cela a permis, ont-ils dit d’atteindre à ce jour, 55 000 personnes vaccinées dans la province. Ils ont aussi salué les agents de santé engagés dans la lutte contre la COVID depuis deux ans.

Le Haut-commissaire de la province des Balé Ibrahim Boly a félicité et encouragé les agents de santé du district sanitaire de Boromo puis les responsables communautaires.

Il les a invité à se départir des préjugés et fausses informations sur la vaccination contre la COVID-19 et surtout à sensibiliser les populations à se faire vacciner.

« La santé publique n’a pas de prix et tout le monde doit suivre les consignes du gouvernement qui ne cherche que le bien-être des populations », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

OM/wis

Sindou : Le Haut commissaire Mahamadi Congo encourage les chefs de services provinciaux et leurs agents 

Burkina-Sindou-Haut-Commissaire-Tournée

Sindou : Le Haut commissaire Mahamadi Congo encourage les chefs de services provinciaux et leurs agents 

Sindou, 18 août 2022 (AIB)-Le Haut commissaire de la Léraba Mahamadi Congo a effectué sa première sortie ce mercredi à Sindou, pour encourager les premiers responsables des services provinciaux de la Léraba et s’imprégner des réalités qu’ils vivent.

Le nouveau Haut commissaire de la province de la Léraba Mahamadi Congo a effectué ce mercredi 17 août 2022, une tournée de prise de contact dans les services publics et para-publics de la province.

                              Le Haut commissaire de la province de la Léraba Mahamadi Congo

Il a encouragé les responsables des différents services et recueillis leurs préoccupations. Ces préoccupations sont entre autres, le problème de personnels (une direction composée que de directeur et un seul agent), le problème de local (trois directeurs provinciaux partageant un seul local) et aussi des directions provinciales non clôturées.

Le Haut-commissaire Mahamadi Congo a reconnu que ces problèmes peuvent jouer sur l’efficacité des agents. Il a néanmoins exhorté chaque agent à donner le meilleur de lui-même pour la satisfaction des intérêts des populations.

Agence d’information du Burkina

MK/wis 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 17 août 2022

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 17 août 2022

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 août 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 16 H 49 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement dissolution du Millennium Challenge Account-Burkina Faso II (MCA-BF2) et modification du décret n°2017-210/PRES/PM/MINEFID du 19 avril 2017 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina Faso.
Le décret de dissolution du MCA-BF2 fait suite à la décision du Conseil d’administration du Millenium challenge corporation (MCC) de suspendre le compact du Burkina Faso.

Quant au décret modificatif, il réorganise les attributions de l’Unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina Faso afin de servir d’entité désignée pour satisfaire à toutes les obligations et responsabilités du Gouvernement burkinabè en rapport avec la suspension du second compact et la clôture du MCA-BF2.
L’adoption de ces décrets permet la réorganisation de l’Unité de coordination de la formulation du second compact pour capitaliser les études de faisabilité réalisées sous le compact et faciliter l’identification et la mise en œuvre de schémas alternatifs de financement des infrastructures énergétiques urgentes au profit de notre pays.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national de suivi du Schéma de développement de l’espace régional (SDER) de l’UEMOA au Burkina Faso (CNS-SDER-BF).

L’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), dans le cadre de sa mission d’intégration régionale et conformément à sa volonté de réduire la pauvreté et de jeter les bases d’un développement durable, a mis en place la politique d’aménagement du territoire communautaire (PATC). Pour la mise en œuvre de cette politique, l’UEMOA a élaboré le Schéma de développement de l’espace régional (SDER) 2021-2040.
Le SDER est un document de prospective, un outil stratégique et un cadre de référence du développement spatial régional qui répond aux défis que doivent surmonter l’Union et ses Etats membres à l’horizon 2040.

L’adoption de ce décret permet de doter notre pays d’une instance de suivi de la mise en œuvre du Schéma de développement de l’espace régional, conformément à la décision n°03/2022/COM/UEMOA du 19 avril 2022 portant attributions, composition et modalités de fonctionnement des comités nationaux de suivi du SDER.
Le deuxième rapport est relatif aux difficultés de fonctionnement de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF).

Créée en 2017, la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso a pour missions d’assurer la collecte et la mobilisation de ressources financières longues, ainsi que le financement des projets d’investissements structurants notamment, en matière d’infrastructures économiques et sociales, de même que la restauration des entreprises à caractère stratégique en difficulté.

Cependant, depuis sa création, la CDC-BF fait face à des difficultés et risques de plusieurs ordres, empêchant l’institution de disposer de toute la plénitude de ses capacités opérationnelles.
Le Conseil a donc décidé de la suspension immédiate des activités de la CDC-BF, de la réalisation d’un audit et de la mise en place d’une commission à l’effet d’analyser les procédures pour sa dissolution.

Le troisième rapport est relatif au recensement de comptes bancaires.
Suite à des missions effectuées dans les banques et établissements financiers du 04 au 29 avril 2022, il ressort que 685 comptes ont été ouverts au profit des structures publiques avec un solde global de quatre cent vingt-six milliards trois cent cinquante-quatre millions cent quarante-deux mille deux cent quarante-huit (426 354 142 248) F CFA.

Sur ces 685 comptes recensés, 369 ont obtenu une autorisation du ministère en charge des Finances contre 230 sans autorisation, présentant un solde de soixante-huit milliards neuf cent vingt-six millions cinq cent quatorze mille cinq cent soixante-cinq (68 926 514 565) F CFA.
Ces missions ont également constaté la clôture de 86 comptes dans les livres des banques commerciales, résultant de la mise en œuvre des recommandations des précédentes missions.

Le Conseil a ainsi pris les mesures suivantes :
- la clôture des comptes ouverts sans autorisation préalable et le reversement de leur solde dans un compte ouvert au Trésor public ;
- la délivrance des autorisations d’ouverture, à titre de régularisation aux structures qui remplissent les conditions.

Le Conseil a en outre instruit les ministres chargés du dossier de veiller au respect par les organismes ou structures publiques des dispositions de la loi organique n°073-2015/CNT du 06 novembre 2015 relative aux lois de finances pour le dépôt dans les comptes du Trésor public de leurs avoirs, en vue d’une meilleure gestion de la trésorerie de l’Etat.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au bilan de la mise en œuvre de la politique de gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans.
Après six (06) ans de mise en œuvre de cette politique de gratuité des soins, des acquis importants ont été engrangés. On note principalement l’amélioration significative de l’accès aux soins de santé, la célérité dans la prise en charge des patients admis dans les formations sanitaires et l’augmentation progressive des bénéficiaires.

Cependant, des difficultés sont également constatées dans la mise en œuvre de cette politique. Il s’agit entre autres, des ruptures de médicaments, d’insuffisance de crédits alloués à la gratuité, de fraudes et de retards de virements de fonds, d’accroissement de la dette vis-à-vis des fournisseurs. A la date du 30 juin 2022, la dette de l’Etat envers la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) s’élève à 10 824 137 956 F CFA.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les mesures nécessaires en vue de contribuer à améliorer la mise en œuvre de la gratuité des soins dans notre pays et d’en assurer la transition vers l’Assurance maladie universelle permettant de garantir la pérennité du système.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère des Mines et des carrières.
L’adoption de ce décret permet au ministère des Mines et des carrières d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la conclusion de marchés par la procédure d’entente directe.
Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec les entreprises suivantes :

- L’entreprise DASHVATION SARL, pour l’hébergement et la maintenance évolutive des solutions informatiques, pour un montant minimum de deux cent dix-neuf millions huit cent cinquante-trois mille cent-quatre (219 853 104) F CFA HTVA et un montant maximum de trois cent soixante-quinze millions six cent vingt-trois mille huit cent vingt-quatre (375 623 824) F CFA HTVA ;

- Le Groupement Imprim-nord SARL/IMPRIMCOLOR/SALEM GROUP SARL, pour l’impression des sujets et feuilles de composition des concours directs, session 2022, pour un montant minimum de trois cent quatre millions quatre cent quarante mille (304 440 000) F CFA TTC et un montant maximum de trois cent quatre-vingt-quinze millions sept cent soixante-douze mille (395 772 000) F CFA TTC.
Le coût total des prestations s’élève à un montant maximum de sept cent soixante-onze millions trois cent quatre-vingt-quinze mille huit cent vingt-quatre (771 395 824) F CFA TTC.
Le financement est assuré par le Budget de l’Etat, exercice 2022.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à l’organisation d’une campagne d’intensification de la vaccination contre la COVID-19, du 16 au 22 août 2022 sur toute l’étendue du territoire national.
Cette campagne concerne les personnes âgées de 18 ans et plus, y compris les femmes enceintes, celles allaitantes et les enfants âgés de 12 à 17 ans sur autorisation de leurs parents.

La campagne mettra à disposition les vaccins Pfizer BioNtech, Johnson & Johnson, Sinopharm et Sinovac qui seront administrés aux populations dans les villages, les formations sanitaires, les marchés, les gares, les établissements d’enseignement, les garnisons militaires, les lieux de culte.
II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à une crise survenue le 10 août 2022 à la cité universitaire de Kossodo à Ouagadougou.

Cette crise est consécutive à l’annonce de la fermeture de ladite cité pendant les vacances avec toutefois la possibilité pour les étudiants de se reloger dans les cités de l’Institut des Sciences (IDS) et de la Patte d’Oie. Cette décision a engendré des contestations, des prises d’otages de personnels administratifs du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) par les étudiants, des retraits de véhicules de l’Etat. Lors de ces manifestations des étudiants ont été blessés et immédiatement pris en charge.
Le Conseil salue l’esprit de dialogue qui a permis aux étudiants et à l’administration de parvenir à une sortie de crise.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

- Monsieur Ousseni ILLY, Mle 241 749 J, Maître de conférences agrégé en Droit public, catégorie P2, 2ème échelon, est nommé Conseiller spécial chargé des questions de gouvernance ;
- Monsieur Ismaël DIALLO, Mle 88 230 X, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

- Monsieur Aboudou Karim LAMIZANA, Colonel, est nommé Gouverneur de la Région du Centre-Est.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

- Monsieur Yéwagnan Emile NIODOGO, Mle 216 585 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Libreville (Gabon) ;
- Madame I. Antoinette Rose Chimène SENI, Mle 105 220 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Ankara (Turquie) ;
- Monsieur Idrissa Nénin SOULAMA, Mle 91 917 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

- Monsieur Wendpanga Paterne KABORE, Mle 118 845 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
- Madame Myriam Aman WEDRAOGO/SOULAMA, Mle 105 148 D, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Ambassadeur, Représentant Permanent adjoint auprès de l’Office des Nations Unies à Nairobi (Kenya) ;

- Monsieur Bernard Tinbgouwaga TAGO, Mle 345 361 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Addis-Abeba (Ethiopie) ;
- Monsieur Noraogo Jean Baptiste GAGRE, Mle 200 453 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Washington (Etats-Unis d’Amérique).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

- Monsieur Tidiane KABORE, Mle 58 770 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Centre I ;
- Monsieur Issouf KINTINGA, Mle 216 196 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Centre II ;

- Monsieur Wendeguibda Paul KABORE, Mle 44 075 W, Inspecteur des impôts, 1èreclasse, 16ème échelon, est nommé Directeur régional des Impôts du Centre ;
- Monsieur Benoît ZONGO, Mle 47 702 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur régional des Impôts du Centre-Ouest ;

- Madame Marie Moïse KABORE, Mle 44 070 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Directrice régionale des Impôts des Hauts-Bassins ;
- Monsieur Inoussa GUIRA, Mle 91 660 L, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des Impôts du Boulgou ;
- Monsieur Souleymane BERTHE, Mle 303 121 Z, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des Impôts du Noumbiel ;

- Madame Kani Emma Flavie KOULIDIATI/KO, Mle 119 284 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Trésorier ministériel auprès du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;
- Monsieur Zuéyandé Roland OUEDRAOGO, Mle 96 935 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Ecole nationale de Police (ENP) ;

- Madame Fatoumata Bintou YAMEOGO/SANOU, Mle 104 952 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Agent comptable de l’Office national du contrôle des aménagements et de la construction ;
- Madame Nendouanou Annie Flavie BASSOLE/KANKO, Mle 119 277 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Percepteur spécialisé auprès du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat ;

- Madame Judith Esther Lagmawendé LANKOANDE/TAPSOBA, Mle 91 276 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Percepteur spécialisé auprès du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière ;
- Madame Lydie SANON, Mle 24 902 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 15ème échelon, est nommée Percepteur spécialisé auprès du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET COUTUMIERES

- Madame Nouéba-I-Mwin Nina Augustine SOMDA, Mle 229 880 A, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice de la Prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

- Monsieur Adama OUEDA, Mle 119 741 A, Enseignant-chercheur, catégorie P2, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Président de l’Université de Ouahigouya ;
- Monsieur Aboudramane GUIRO, Mle 110 970 L, Professeur titulaire, catégorie P1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Président de l’Université de Dédougou ;
- Monsieur Younoussa MILLOGO, Mle 110 974 V, Professeur titulaire, catégorie P1, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions du Centre Universitaire de Banfora.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

- Madame Jokébed Layiani TANKOANO/LOMPO, Mle 104 303 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des finances et de la comptabilité de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration :
- du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) au titre du ministère des Mines et des carrières ;
- du Service universel des communications électroniques (CSU) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;
- du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

A. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Karim ZIBA, Mle 229 862 T, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Goh Germain Zontowa ZADINI, Mle 232 625 H, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration du Service universel des communications électroniques (CSU) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE COMITE NATIONAL OLYMPIQUE ET DES SPORTS BURKINABE

- Monsieur Timbo ZONGO, Mle 51 945 J, Inspecteur principal des Douanes, en remplacement de Monsieur Trapsida ZONGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES SPONSORS

- Monsieur Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, Mle 23 19 284 H, Expert en communication, en remplacement de Monsieur Boubacar OUEDRAOGO.

Le Porte-parole du Gouvernement
Wendkouni Joël Lionel BILGO

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 18 AOUT

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 18 AOUT

 

ZAPORIJJIA (Ukraine) – L’Ukraine doit se préparer à « tous les scénarios » à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les troupes russes et visée par des bombardements répétés faisant resurgir le spectre d’une catastrophe majeure en Europe, a averti mercredi le ministre ukrainien de l’Intérieur.

 

– Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a jugé mercredi « urgent » qu’une « inspection » de l’Agence internationale de l’énergie atomique ait lieu à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine.

 

KIEV – Au moins six personnes ont été tuées et seize blessées mercredi dans un bombardement russe sur Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine, ont annoncé les autorités locales, le président Volodymyr Zelensky dénonçant une « attaque ignoble et cynique ».

 

JERUSALEM – Israël et la Turquie ont annoncé mercredi le rétablissement complet de leurs relations diplomatiques et le retour des ambassadeurs dans les deux pays, mais Ankara a aussitôt souligné sa volonté de « continuer à défendre » les Palestiniens.

 

GENEVE – L’OMS a lancé mercredi un cri d’alarme concernant la situation humanitaire au Tigré, « la pire catastrophe dans le monde », reprochant aux dirigeants des pays développés d’avoir négligé la crise dans cette région d’Ethiopie théâtre d’un conflit meurtrier entre gouvernement et rebelles.

 

ALGER – Vingt-six personnes ont péri et plusieurs dizaines ont été blessées dans des feux de forêt qui touchaient mercredi 14 départements du nord de l’Algérie, ravivant le spectre de l’été 2021, le plus meurtrier de l’histoire moderne du pays.

 

RABAT – Vingt-trois personnes ont été tuées et 36 blessées dans un accident d’autocar mercredi à l’est de Casablanca, un des drames de la circulation les plus meurtriers au Maroc ces dernières années, selon un bilan des autorités régionales de la Santé.

 

NAIROBI – Le président élu du Kenya William Ruto a promis mercredi, deux jours après avoir été déclaré vainqueur de l’élection du 9 août, que son futur gouvernement serait « transparent », s’empresserait de répondre « aux énormes attentes » des Kényans et rendrait des comptes.

 

GENEVE – Des minorités ethniques dans la région chinoise du Xinjiang sont contraintes au travail forcé, ce qui pourrait constituer un crime contre l’humanité, selon un rapport d’expert indépendant de l’ONU, vivement dénoncé par Pékin.

 

BAMAKO – Le Mali a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU une réunion d’urgence pour faire cesser ce qu’il présente comme « les actes d’agression » de la France sous forme de violations de sa souveraineté, de soutien apporté selon lui aux groupes jihadistes et d’espionnage.

 

SEOUL – La Corée du Nord a tiré deux missiles de croisière mercredi, a déclaré le ministère sud-coréen de la Défense, mettant fin à un mois d’accalmie dans sa série record d’essais d’armements cette année.

 

DACCA – La Haute-commissaire de l’ONU aux droits humains, Michelle Bachelet, a estimé mercredi qu’il n’était toujours pas sûr pour les réfugiés rohingyas de retourner en Birmanie, près de cinq ans après une répression ayant provoqué leur exode massif au Bangladesh voisin.

 

DAMAS – Le gouvernement syrien a démenti mercredi détenir le journaliste américain Austin Tice, après de nouvelles accusations des Etats-Unis selon lesquelles le reporter est aux mains du régime de Bachar al-Assad. Le journaliste indépendant, qui travaillait notamment pour McClatchy News, le Washington Post et l’AFP et couvrait la guerre en Syrie, a été enlevé en août 2012 dans la banlieue de Damas où l’armée avait mené une opération de ratissage.

 

MIAMI (Floride, Etats-Unis) – Des élues américaines ont fustigé mercredi une « guerre faite aux femmes » après qu’une cour d’appel de Floride a maintenu une décision statuant qu’une adolescente de 16 ans aux parents décédés n’était « pas assez mature » pour avorter.

 

ORJAIS (Portugal) – L’Espagne et le Portugal tentaient toujours de venir à bout mercredi de plusieurs feux de forêt, notamment dans le centre du Portugal où le brasier du parc naturel de la Serra da Estrela mobilisait d’importants moyens.

 

GENEVE – L’OMS a appelé mercredi les personnes infectées par la variole du singe à éviter d’exposer les animaux au virus, après un premier cas rapporté de transmission de l’être humain au chien.

 

TOKYO – La styliste japonaise Hanae Mori, reconnue mondialement comme membre de l’élite de la haute couture, est morte le 11 août à son domicile de Tokyo à l’âge de 96 ans, ont annoncé jeudi plusieurs grands médias nippons.

 

WASHINGTON – Le grand jour approche pour la Nasa: la nouvelle fusée géante américaine SLS est arrivée mercredi matin sur son aire de lancement, à Cap Canaveral en Floride, avant son décollage vers la Lune prévu dans douze jours. Cette mission marquera le tout premier vol du grand programme américain de retour sur la Lune, baptisé Artémis.

 

ROME – Avec 35 médailles récoltées en sept jours de compétition, l’Italie, qui a encore ajouté deux titres à sa collection mercredi, a terminé ses Championnats d’Europe de natation à la maison loin devant la concurrence.

 

ROME – Le maire de Venise a dénoncé mercredi « deux idiots » qui ont été filmés en train de faire du ski nautique sur le Grand Canal, offrant un dîner à quiconque les identifierait. Plus tard, après que son appel sur Twitter est devenu viral, Luigi Brugnaro a annoncé que le duo avait été retrouvé et que leurs planches avaient été confisquées. Il a ajouté qu’ils seraient traités « comme ils le méritent ».

 

Avec l’AFP

Justice et situation nationale au menu des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Justice et situation nationale au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 18 août 2022 (AIB)- Les parutions burkinabè de ce jeudi, font un focus sur la situation nationale, sans oublier l’accélération de la mise en œuvre de  la Haute cour de justice au Burkina.

« Haute Cour de justice : Les nouveaux juges parlementaires bientôt connus », affiche à sa Une, le  doyen des journaux privés burkinabè, L’Observateur Paalga.

Le quotidien privé rapporte que la toute première session extraordinaire de l’Assemblée législative de transition (ALT), présidée par son président, Aboubacar Toguyeni  s’est déroulée hier mercredi à Ouagadougou, en présence du ministre de la Justice, Barthélémy Kéré.

Selon lui, il s’est agi au cours de la rencontre, de relire le règlement intérieur de l’institution parlementaire et d’accélérer la mise en place de la Haute cour de justice composée de neuf juges dont six députés et des magistrats de grade exceptionnel.

A en croire le journal privé Le Pays, cette session qui se tient à la demande du chef de l’Etat, Paul-Henri Sandaogo Damiba  est une première depuis la mise en place de l’ALT consécutive au putsch de janvier 2022.

Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, précise que la Haute cour de justice va être remise sur pied dans les prochains jours avec les échanges entre les députés et le ministre  de la justice  Kéré.

Sous  un autre chapitre, L’Observateur Paalga titre : « Situation nationale : Epître de l’abbé Cyprien Ouédraogo ».

Pour le confère, l’abbé Cyprien Ouédraogo, à travers une lettre appelle les intellectuels engagés, les responsables coutumiers et religieux à œuvrer de façon digne sur la situation nationale du pays.

D’après Le Pays, l’abbé Ouédraogo a noté que l’heure  est grave au Burkina Faso et il faut prendre des décisions courageuses pour sortir de cette impasse.

Dans la même dynamique, le journal public Sidwaya rèvele que le gouvernement  a exhorté hier mercredi, à l’issue du Conseil des ministres, à une prise de conscience des discours haineux sur les réseaux sociaux.

Quant au quotidien privé Le Pays, il fait cas de la suspension des activités de la Caisse des dépôts et de consignation (CDC) lors de la rencontre hebdomadaire des ministres.

De son côté, le journal privé L’Express du Faso, édité à Bobo- Dioulasso, publie à sa manchette : « Faso Kan : Une police de nuit pour sécuriser Ouaga et ses environs ».

Le quotidien bobolais indique qu’une note en date du 11 août 2022 et adressée au directeur général de la police nationale du Centre, Abdoulaye Belem informe la population, de la création d’une police de nuit,  afin de prévenir et réprimer les actes infractionnels.

L’Observateur explique que cette police nocturne consiste à lutter contre l’insécurité urbaine notamment dans la ville deOuagadougou et ses environs.

Agence d’information du Burkina

No/ak

Province de la Kompienga : Des villageois autorisés à cultiver, mais interdits de dormir chez eux

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Province de la Kompienga : Des villageois autorisés à cultiver, mais interdits de dormir chez eux

Pama, 18 août 2022 (AIB)- Contraints d’abandonner leurs demeures il y a une dizaine de jours, des paysans frontaliers du Togo dans la province de la Kompienga, ont été néanmoins autorisés lundi dernier, par des Hommes armés non identifiés (HANI), à revenir cultiver dans leurs champs. 

Les habitants des villages frontaliers du Togo à savoir Tambibongou, Pognoa Tikonti et Koampanti avaient été sommés, il y a une dizaine de jours, de déguerpir les villages et leurs cultures malgré que leurs champs de maïs et de sorgho étaient déjà en état d’épiaison.

Avec les larmes aux yeux, certains avaient traversé la frontière pour s’installer de l’autre côté au Togo.

Ce lundi 15 août 2022, les Hommes armés non identifiés (HANI) ont autorisé les paysans à revenir travailler dans les champs, mais avec interdiction formelle de passer la nuit dans leurs villages.

Aussi, depuis ce lundi, les paysans viennent chaque matin cultiver dans leurs champs et repartent dans l’après-midi en direction du Togo pour y passer la nuit.

Agence d’information du Burkina 

Burkina : L’État se réjouit des résultats de la gratuité des soins

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Burkina : L’État se réjouit des résultats de la gratuité des soins

Ouagadougou, 17 août 2022 (AIB)- L’Etat burkinabè s’est réjoui mercredi, à l’issue du traditionnel conseil des ministres, de la gratuité des soins de santé au profit des enfants de zéro à cinq ans et des femmes enceintes après six ans de mise en œuvre sur le terrain.

Le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, à la sortie du Conseil des ministres de ce mercredi à Ouagadougou, a indiqué qu’un bilan a été fait sur la gratuité des soins de santé au Burkina Faso.

Pour M. Bilgo, après six années de mise en œuvre sur le terrain, l’Etat se dit satisfait de la politique de santé au profit des enfants de zéro à cinq ans et des femmes enceintes.

Il a précisé que d’énormes acquis ont été engrangés notamment l’amélioration de l’accès aux soins de santé, la rapidité dans la prise en charge des patients admis dans les formations sanitaires et l’augmentation progressive des bénéficiaires de la gratuité des soins.

Le porte-parole du gouvernement a néanmoins déploré certaines difficultés dans la mise en œuvre de cette politique publique de sante.

Il s’agit entre autres, de la rupture des médicaments, de l’insuffisance de crédits alloués à la gratuité, des fraudes et des retards de virements des fonds.

« A la date du 30 juin 2022, la dette de l’Etat envers ses créanciers notamment la CAMEG s’élève à 10 milliards plus 824 millions FCFA  », a-t-il soutenu.

Il a fait savoir que le gouvernement a instruit le ministre en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires afin d’améliorer la politique de gratuité de soins dans le pays.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

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