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Commune de Pô : Le premier budget rectificatif 2023 adopté à 367.603.153 FCFA

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Commune de Pô : Le premier budget rectificatif 2023 adopté à 367.603.153 FCFA

Pô, AIB – Les membres de la délégation spéciale de Pô ont tenu leur première session extraordinaire de l’année 2023 le 14 avril 2023 à Pô, dans la Province du Nahouri. Ils ont échangé sur plusieurs points inscrits à son ordre du jour dont les plus importants sont l’examen et l’adoption du premier budget rectificatif, gestion 2023 et l’adoption des délibérations à caractère administratif et financier. C’est le président de la délégation spéciale, Valérie Bama, qui a présidé les travaux de cette session.

 

Dans son mot introductif, le président de la délégation spéciale de la commune de Pô, Valérie Bama a invité les membres de la délégation spéciale à des échanges francs et fructueux afin que les défis qui vont se présenter à eux au cours de cette année 2023 soient relevés. Pour lui, ces défis ne peuvent être relevés que dans une franche collaboration et à l’engagement de tous les acteurs.

M. Bama a souhaité que de façon individuelle et collective chacun ait une pensée pour les forces de défense et de sécurité et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) engagés sur les théâtres des opérations. Pour le premier budget rectificatif de l’année 2023, il est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 367.603.153 FCFA dont 194.163.258 FCFA pour le fonctionnement et 179.128.869 FCFA pour les investissements.

Tous les vingt membres présents ont voté le budget à l’unanimité.

Le président de la délégation spéciale a donc le quitus des membres de la délégation pour aller défendre le budget auprès de la commission technique régionale. Pour augmenter les recettes, le PDS a invité les membres et tous les acteurs à une implication effective dans la mobilisation des ressources en sensibilisant les populations.   Au cours de cette session, les membres ont également examinés et adoptées des délibérations à caractère financier et administratif.

Le président de la délégation spéciale a salué l’esprit d’équipe qui a prévalu tout au long de cette session et la contribution des services techniques qui ne ménagent aucun effort pour accompagner la délégation spéciale.

Egalement, tous les membres de la délégation se sont engagés à sensibiliser les contribuables et la population en générale sur la participation citoyenne afin de faire de la commune de Pô, une commune résiliente et exemplaire.

Agence d’information du Burkina

HKO/dnk

Kénédougou/Foncier: Plusieurs personnes aux arrêts après des violences à Mahon 

Kénédougou/Foncier: Plusieurs personnes aux arrêts après des violences à Mahon   

 Orodara, 17 Avril 2023 (AIB)-Plusieurs personnes ont été mises aux arrêts après des violences qui ont émaillé, le 12 avril 2023, une opération d’indication et d’identification des parcelles à usage d’habitation à Mahon, localité située à une quarantaine de km de Orodara, a appris l’AIB.

 

A la demande de la délégation spéciale de la commune rurale de Kangala, une mission de la direction régionale de l’Urbanisme et de l’Habitat des Hauts-Bassins s’est rendue dans la matinée du mercredi 12 avril 2023 à Mahon pour une opération d’indication et d’identification des parcelles à usage d’habitation attribuées dans le cadre du lotissement dudit village.

Mais cette opération a été stoppée par une partie de la population, opposée à ces démarches.

Selon une source proche de l’administration locale de Kangala, c’est à l’entame des travaux de l’opération que des jeunes révoltés, armés de pierres et de bois ont fait irruption, obligeant la mission à suspendre l’opération.

 

Face à la persistance de la foule déchainée, un agent de police qui était sur les lieux avec la mission, a effectué des tirs de sommation pour disperser les manifestants, mais sans succès.

Ces derniers s’en sont donc pris à lui. Le policier a été légèrement blessé et conduit au centre de Santé et de promotion sociale ( CSPS )de Koloko pour une prise en charge médicale.

Une mission de la délégation spéciale de la commune rurale de Kangala lui a rendu visite dans la soirée du mercredi 13 avril 2023 et il est hors de danger.

Un autre membre de la mission d’identification qui a requis l’anonymat nous a confié qu’il a échappé belle à la foule grâce à l’intervention de bonnes volontés.

Selon une source sécuritaire, certains meneurs ont été interpellés. Aux dernières nouvelles, il nous est revenu qu’ils ont été déférés à la maison d’arrêt et de correction de Orodara.

Mais comment en sommes-nous arrivés là?

Le mardi 11 avril 2023, a-t-on appris, une partie de la population s’est réunie au domicile du chef de village de Mahon Etienne Traoré pour se pencher sur cette opération d’indication et d’identification programmée par les autorités communales de Kangala.

Au cours de la rencontre, certaines personnes ont marqué leurs désaccords vis-à-vis de ladite opération.

A la fin, des émissaires ont été dépêchés ce même jour à Kangala pour rencontrer le Président de la délégation spéciale sur le sujet et lui dire de prendre toutes les dispositions pour annuler l’opération d’indication et d’identification.

Malheureusement, celui- ci était absent.

Les émissaires venus de Mahon ont été reçus par le Secrétaire général de la mairie de Kangala à qui ils ont transmis le message.

En réponse, le SG a salué leur démarche et leur a dit avoir pris bonne note de leur message. Puis, il les a rassurés de transmettre leurs préoccupations à qui de droit.

Enfin, il leur a prodigué des conseils allant dans le sens de l’apaisement par rapport à ce lotissement.

Mais cela n’a pas pu faire baisser la tension le lendemain, comme la suite la montrer.

La plus part des personnes interrogées sur le sujet, nous ont fait savoir que les jeunes sont révoltés parce qu’ils estiment qu’une partie de la population n’a pas été au début associée au processus de lotissement.

A écouter nos informateurs, les frondeurs pensent également que le nombre de parcelles dégagées pour ce lotissement est inférieur à celui des parcelles attribuées.

A cela s’ajoutent d’autres griefs notamment la situation des propriétaires terriens qui étaient confrontés à une certaine spoliation de leurs terres.

«Nous ne sommes pas contre le développement de notre village, mais nous souhaitons que nos droits soient respectés», a fait savoir un habitant anonyme de Mahon.

Selon lui, il y a un véritable manque de communication et de transparence dans la gestion des parcelles.

Il a aussi déploré la présence des forces de Sécurité ce jour dans la mission d’indication et d’identification de parcelles qui pour les manifestants s’apparente à du flou.

A en croire notre interlocuteur, c’est ce qui a mis le feu aux poudres.

A écouter certains témoignages, les manifestants souhaiteraient l’annulation pure et simple du lotissement.

Un avis qui ne semble pas acquérir l’assentiment de toute la population.

Pour rappel, le projet de lotissement de Mahon a été enclenché en 2007 par la commune rurale de Kangala.

Depuis lors, il ne cesse de faire des gorges chaudes au sein de la communauté.

Agence d’information du Burkina.

Apollinaire KAM

Burkina : En temps de guerre, le journaliste ne doit rien dire qui puisse donner un avantage à l’agresseur (Journaliste)

Burkina-Terrorisme-Médias

Burkina : En temps de guerre, le journaliste ne doit rien dire qui puisse donner un avantage à l’agresseur (Journaliste)

Ouagadougou, 17 avril 2023 (AIB)-L’ancien journaliste de la radio Britannique (BBC), Lamine Konkobo a affirmé ce lundi dans le quotidien public Sidwaya « que le rôle du journaliste en temps de guerre consiste à ne rien dire qui puisse donner un avantage à l’agresseur ».

« Le rôle du journaliste en temps de guerre n’est pas une redéfinition du journalisme, il s’agit tout simplement d’opérer des choix éditoriaux, consistant à ne rien dire ou omettre qui puisse donner un avantage à l’agresseur », a déclaré Lamine Konkobo.

Lamine Konkobo est un journaliste qui a exercé pendant 17 ans à la radio britannique BBC. Il a également occupé le poste de chef de Desk Télévision de BBC News Afrique. Il est présentement à la retraite.

Il s’exprime ce lundi à travers une interview parue dans le quotidien public Sidwaya.

Pour lui, en temps de guerre, et pour l’intérêt supérieur de nation, il n’est nul besoin de dire au journaliste qu’il doit tenir compte de la guerre dans le traitement de l’information.

Selon M. Konkobo, le journaliste ne devient pas un vil propagandiste pour l’armée ou le gouvernement, il doit tempérer par l’impératif de la survie nationale.

« Le journalisme ne se pratique pas dans le néant. Il n’est pas une fin en soi. Le journaliste sert un idéal ultime, l’intérêt public, et quand la nation entière est menacée, il n’y a pas un plus grand intérêt public que la survie de la nation », a-t-il ajouté.

Pour le cas des menaces contre certains journalistes, M. Konkobo, a appelé les Burkinabè à la tolérance car « toute menace d’atteinte à l’intégrité physique d’un Burkinabè est un échec de l’imagination et de la raison ».

« C’est en période de crise et de grands désaccords qu’il faut se rappeler surtout que nous sommes des frères et sœurs, condamnés à partager un destin national commun », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

CI-FT /DNK/wis

Burkina : « Tout ce qui nuit à l’Etat, profite à l’ennemi », Expert Dramé

Burkina-Sécurité-Média-Sensibilisation

Burkina : « Tout ce qui nuit à l’Etat, profite à l’ennemi », Expert Dramé

Ouagadougou 17 avril 2023 (AIB)-L’expert en communication, Seydou Dramé a estimé samedi, au cours d’une session de sensibilisation sur le traitement de l’information « que tout ce qui nuit à l’Etat, profite à l’ennemi ».

« L’information que nous croyons maîtriser reste un couteau à double tranchant. Servir et desservir l’Etat, il va sans dire que tout ce qui nuit à l’Etat profite à l’ennemi », a déclaré samedi, l’expert en Communication et en Droit des médias, Dr Seydou Dramé.

Dr Seydou Dramé s’exprimait, le samedi 15 avril 2023, à Ouagadougou lors du symposium provincial des web-activistes du Kadiogo, placé sous le thème « quelle communication en temps d’insécurité et de guerre, cas du Burkina Faso ».

Il a indiqué qu’il faut se soumettre à l’ordre donné par les lois du Faso et au regard du contexte national qui appelle à une conscience élevée du rôle de chaque citoyen, dans la défense de la patrie en danger.

« La guerre, ce n’est pas seulement l’affaire des militaires et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), c’est l’affaire de chacun et de tous, du cordonnier, du guérisseur du village, du boutiquier, de celui qui possède un smartphone ou tout autre moyen d’information » a-t-il ajouté.

L’expert en Communication et en Droit des médias, Seydou Dramé a appelé les web-activistes, à revisiter leur conscience, à mettre l’accent sur l’autocensure dans le traitement de l’information pour l’amour du Burkina Faso.

Il s’est interrogé sur la nécessité de la liberté de presse si on ne peut plus en jouir et l’exercer librement en allant en reportage dans certaines parties du pays. Selon lui, les conditions pour l’exercice de toutes les libertés dont « nous avons la jouissance », c’est la paix et la sérénité.

Pour le porte-parole des journalistes menacés, Dr Harouna Louré, les web-activistes doivent se documenter, aller à la source de l’information pour communiquer dans l’intérêt de la nation et ne pas chercher à embellir une situation.

Il a également appelé les communicants, les journalistes et propagandistes à privilégier l’intérêt de la nation avant de porter l’information à la disposition du public.

Agence d’information du Burkina Faso

FT/ci/ho/wis

L’Arabie Saoudite offre 5 tonnes de dattes alimentaires au Burkina Faso

Burkina-Arabie-Saoudite-Humanitaire-Don

L’Arabie Saoudite offre 5 tonnes de dattes alimentaires au Burkina Faso

Ouagadougou, 17 avril 2023 (AIB)-L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite, Fahada Aldosari, a offert vendredi à Ouagadougou, 5 tonnes de dattes alimentaires au Burkina Faso.

Ce don qui entre dans le cadre du mois de ramadan a été reçu par la ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et la famille, Nandy Somé. Il sera distribué aux personnes vulnérables.

En rappel ce geste du Royaume Saoudien n’est pas une première au Burkina, l’année dernière, ce sont 40 tonnes de dattes alimentaires qui avaient été offertes au pays des hommes intègres.

Agence d’information du Burkina

CI-FT/wis

Burkina : Lutte contre le terrorisme et coût de la connexion internet au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Lutte contre le terrorisme et coût de la connexion internet au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 17 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent le coût de la connexion internet (ARCEP) et la mobilisation de plus de 800 militaires et VDP pour l’opération Kapidgou.

« Offres de services des réseaux de téléphonies mobiles : l’ARCEP rassure les consommateurs », titre à sa Une le quotidien privé Le Pays.

Le quotidien informe que l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a rencontré, le vendredi 14 avril, la presse.

Selon ce journal, cette initiative du gendarme de ces prestataires de services de téléphonie mobiles visait à rassurer les populations pour la prise en compte de leurs doléances.

Le journal privé L’Express du Faso titre à sa Une : « coût de la connexion internet : l’ARCEP assure que des discussions sont en cours ».

Le journal bobolais relate que des voix s’élevaient ces derniers jours pour appeler à une baisse des tarifs de communication.

Selon lui, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) s’est entretenue sur la question avec les Directeurs généraux (DG) des opérateurs de téléphonie mobile.

Selon le même quotidien, à l’issue de ces échanges, le Secrétaire exécutif (SE) de l’Autorité, Patric Wendlassida Compaoré, entouré de ses directeurs, a fait le point à la presse.

Le journal privé Le Quotidien affiche à sa manchette « Offre de services des téléphonies mobiles au Burkina : L’ARCEP juge légitime les revendications des consommateurs ».

Sous un autre angle, « Crise sécuritaire au Burkina : Plus de 800 militaires et VDP mobilisés pour l’opération Kapidgou » : titre à sa Une le quotidien privé Le Pays.

Le journal indique que plus de 800 militaires et VDP de l’opération Kapidgou, sont mobilisés, depuis le 3 avril 2023 dans la Boucle du Mouhoun, sous les ordres du capitaine Lion, avec pour objectif de prendre en sandwich les terroristes du GISM, de concert avec l’armée malienne.

Sur le même sujet, le quotidien public Sidwaya affiche à sa manchette : « Opération Kapidgou : Plus de 800 militaires et VDP mobilisés ».

Le journal renseigne que l’opération Kapidgou ou Ruche a été lancée, le 3 avril 2023, conjointement avec l’armée malienne dans la Boucle du Mouhoun, coté burkinabè et de l’autre côté de la frontière, par les forces armées maliennes (FAMA).

Agence d’information du Burkina

MAO-FD/wis

Un groupe musical prêche la cohésion sociale et le civisme à Zorgho à travers un concert

Burkina-Culture-Sensibilisation

Un groupe musical prêche la cohésion sociale et le civisme à Zorgho à travers un concert

Zorgho, (AIB)- Le Groupe musical pour la formation artistique et de sensibilisation (GMFAS) en partenariat avec le Centre de lecture publique et d’animation culturelle (CELPAC) de Zorgho a donné un concert vendredi 14 avril 2023 à Zorgho. Objectif, sensibiliser les populations sur le civisme et la cohésion sociale.

La musique pour toucher les cœurs et appeler au civisme et à la cohésion sociale. C’est ce que le GMFAS a eu comme idée en organisant au CELPAC de Zorgho, dans la soirée du vendredi 14 avril un concert musical. Par cette activité, le GMFAS entend apporter sa contribution pour le retour de la paix dans le pays.

Ainsi, à travers plusieurs morceaux exécutés en live et du slam, le public zorgholais a été émerveillé par le talent de ce groupe de jeunes musiciens.

Pour le président du GMFAS, Rodrigue Koudougou, les jeunes sont un élément clé du présent et de l’avenir du développement humain. A l’en croire, le GMFAS met en œuvre des programmes qui visent à forger des adultes responsables de demain.

« Nous sommes convaincus que donner aux jeunes une formation artistique et plus particulièrement une formation musicale, c’est leur permettre à un moment déterminant de leur vie, d’acquérir le sentiment de partager une identité culturelle commune. C’est aussi les sensibiliser à la diversité des cultures en leur offrant une vision ouverte sur le monde. C’est enfin leur permettre d’acquérir les bases de tolérance, nécessaire aujourd’hui plus que jamais », a-t-il dit.

Il a remercié tous ceux qui les ont soutenus pour la tenue de cette activité. Pour une première édition, ce ne fut pas facile, a-t-il reconnu. Mais, il fonde l’espoir que de bonnes volontés leur viendront en aide pour les prochaines éditions.

Pour l’animateur principal du CELPAC de Zorgho, Cébastien Kaboré, le thème sur le civisme et la cohésion sociale est d’actualité. Il a félicité les jeunes qui, malgré les difficultés ont tenu cette activité. Il a dit sa disponibilité à accompagner ce genre d’activités culturelles dans le centre.

Pour le proviseur par intérim du lycée provincial de Zorgho, Sandaogo Raphaël Bagamzanré, c’est un plaisir de voir que des jeunes prennent des initiatives pour prêcher la paix dans leur communauté. Il a apprécié les messages diffusés à travers les chansons et les slams. Il a appelé tous les participants à s’approprier le message et à les mettre en pratique dans les familles et les lieux de travail pour un changement positif.

Le GMFAS est un groupe de jeunes artistes musiciens de Zorgho. Il a été créé pour accompagner et former toute personne désirant apprendre le maniement des instruments musicaux tels la batterie, la guitare, le piano et la technique vocale. Il entend désormais apporter sa touche à l’animation culturelle de Zorgho.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

 

Grand flou autour des tirs lors d’une fête tragique d’adolescents aux Etats-Unis

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Grand flou autour des tirs lors d’une fête tragique d’adolescents aux Etats-Unis

Par Léa DAUPLE

 WASHINGTON, 17 avr 2023  – La police américaine cherchait lundi à comprendre comment, et pourquoi, la fête d’anniversaire d’une adolescente a tourné au drame ce week-end dans le sud des Etats-Unis, avec quatre tués et une vingtaine de blessés après des tirs.

Depuis les faits samedi soir dans l’Etat de l’Alabama, les autorités ont conservé un mutisme inhabituel dans un pays où les forces de l’ordre sont pourtant rompues à communiquer sur les fusillades, tragédies qui rythment la vie quotidienne des Américains.

La police a limité ses prises de parole et n’a laissé filtrer que très peu de détails sur les circonstances. Aucune arrestation n’a été annoncée, et on ignore le mobile de l’auteur présumé des tirs.

Tout juste sait-on que des tirs ont interrompu la fête d’une adolescente, qui célébrait son seizième anniversaire dans une salle de danse de Dadeville.

Quatre personnes sont mortes dont, selon les médias, le frère de la jeune fille, et 28 autres ont été blessées, dont certaines grièvement.

Un responsable des autorités de l’Etat, Jeremy Burkett, a indiqué que les agents étaient dans un processus de récolte d’informations « méthodique », pour chercher à comprendre qui, exactement était dans cette salle.

« Nous n’allons pas nous précipiter en prenant le risque d’échouer », a-t-il dit.

La police a expliqué à de multiples reprises avoir besoin de l’aide de la population pour comprendre ce qu’il s’est passé.

« Nous devons recevoir des informations des habitants », a insisté M. Burkett lors d’une conférence de presse dimanche. « Je n’insisterai jamais assez sur ce point. Même si vous pensez que c’est mineur, vous devez absolument nous en parler. »

– « Avenir radieux » –

De premières informations ont néanmoins été diffusées sur le profil des victimes, qui semblent être majoritairement des adolescents.

Le grand frère de l’adolescente qui fêtait son anniversaire, Philstavious Dowdell, était un jeune athlète accompli.

L’entraîneur de football de l’université où il devait aller a déclaré dimanche qu’il était « un jeune homme formidable à l’avenir radieux ».

Une lycéenne fait aussi partie des personnes tuées, selon la chaîne CNN.

La fête semble avoir dégénéré quand la mère de la jeune fille qui fêtait son anniversaire a annoncé aux invités avoir appris que des personnes étaient armées, leur demandant de partir, selon des médias.

Des témoins ont dit avoir entendu des premiers coups de feu quelques minutes après.

Une des personnes blessées samedi soir a participé dès le lendemain après-midi à un rassemblement en hommage aux victimes, encore dans sa tenue d’hôpital, selon le journal Montgomery Advertiser.

« J’ai vu un groupe de filles qui dansaient, et c’est là que les coups de feu ont retenti », a relaté Taniya Cox.

La jeune femme a dit avoir vu « d’autres tireurs » en traversant la pièce, un détail qui n’a pas été confirmé par la police. « Ils m’ont dit de dégager, sinon je me ferais tirer dessus. »

Taniya Cox a dit avoir reçu deux balles au bras droit.

Malgré le jeune âge des victimes et les circonstances tragiques, cette fusillade n’a pas fait les gros titres aux Etats-Unis et provoqué relativement peu de réactions politiques, même si le président Joe Biden s’est ému que l’Amérique soit « une nouvelle fois endeuillée » par des tirs.

La répétition des drames de ce type – quelques jours plus tôt, un homme avait tué cinq personnes dans une banque du Kentucky – renforce un certain fatalisme dans l’opinion publique.

Le pays, qui compte plus d’armes individuelles que d’habitants, paie un lourd tribut à leur dissémination.

Le taux de décès par arme à feu, très élevé, est sans comparaison avec celui des autres pays développés.

Avec l’AFP

 

Le couvre-feu levé dans la province du Namentenga à partir de ce lundi 17 avril 2023

Le couvre-feu levé dans la province du Namentenga à partir de ce lundi 17 avril 2023
Agence d’Information du Burkina

Bam :Le couvre-feu levé à compter de ce lundi

Bam : Le couvre-feu levé à compter de ce lundi

Kongoussi, 17 avril 2023 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Bam Adama Jean Yves Béré a levé ce lundi, le couvre-feu qui était instauré au Bam depuis le 5 mars 2023 dans le cadre de la lutte contre le terrorisme  et qui courait de 22h à 5h du matin.

Dans un communiqué signé ce 17 avril 2023 et dont l’AIB a obtenu une copie, le haut-commissaire de la province du Bam lève la mesure d’instauration du couvre-feu pour compter de ce jour.

Adama Jean Yves Béré invite la population à vaquer librement à ses occupations tout en continuant une franche collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

En rappel, l’instauration du couvre-feu a permis de restaurer la sécurité dans plusieurs localités de la province du Bam.

Agence d’information du Burkina

Le couvre-feu levé dans le Sanmatenga

Le couvre-feu levé dans le Sanmatenga

Kaya, 17 avril 2023(AIB)-Le haut-commissaire de la province du Sanmatenga dans un communiqué administratif parvenu à l’AIB, informe la population de son ressort territorial que le couvre-feu instauré dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, est levé pour compter de ce jour 17 avril 2023.

Abraham Yiyé Somdo dans son communiqué,  invite néanmoins les citoyens à la veille et au renforcement de la collaboration avec les forces de défense et de sécurité et les volontaires pour la défense de la patrie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Invoquant des raisons sécuritaires, le chef de la circonscription administrative avait instauré un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire provincial du dimanche 05 au lundi 20 mars 2023 de 22 heures à 5 heures du matin puis reconduit du 07 avril au 04 mai 2023 inclus de 23 heures à 4 heures du matin.

Agence d’information du Burkina

OAI/es/ata

Kossi : 12 terroristes tués, du matériel récupéré

Kossi : 12 terroristes tués, du matériel récupéré

Nouna, 17 avril 2023(AIB)-Une patrouille de VDP ont neutralisé hier dimanche, 12 terroristes  dans le département de Nouna et récupéré du matériel, a appris l’AIB lundi auprès de sources sécuritaires.

Une patrouille de reconnaissance de VDP communaux a été victime d’une embuscade, le dimanche 16 avril 2023  aux environs de17 h sur l’axe allant à Tonkoroni, dans le département de Nouna.

Grâce à la réactivité des VDP, l’ennemi a été défait et on dénombre 12 terroristes tués.

D’important matériels ont été récupérés auprès des agresseurs dont quatre motos, un fusil AK42, 6 chargeurs AK42, 2 fusils de calibre 12, 4 postes émetteurs, 1 récepteur, 1 plaque solaire et de nombreux autres matériels.

Les VDP ont enregistré un blessé, évacué à Dédougou  pour des soins appropriés.

Agence d’information du Burkina

Les combats font rage au Soudan, une centaine de civils tués

SOUDAN-CONFLIT,PREV

Les combats font rage au Soudan, une centaine de civils tués

 

KHARTOUM, 17 avr 2023  – Une centaine de civils ont été tués au Soudan où tirs et explosions ont gagné en intensité lundi à Khartoum, au troisième jour de combats entre l’armée et une puissante force paramilitaire, dirigées par deux généraux rivaux qui se disputent le pouvoir.

Au moins deux hôpitaux de la capitale ont été évacués « alors que roquettes et balles criblaient leurs murs », ont annoncé des médecins qui disent n’avoir plus de poches de sang ni d’équipements pour soigner les blessés.

Depuis samedi, la ville d’où s’élèvent des colonnes d’épaisse fumée noire baigne dans une odeur de poudre. Ses habitants sont barricadés chez eux sans eau courante ni électricité pour la plupart, tremblant à chaque nouvelle frappe aérienne ou tir d’artillerie.

Au moins 97 civils ont été tués, pour moitié environ à Khartoum, et « des dizaines » de combattants sont morts, selon le syndicat officiel des médecins qui a dénombré 942 blessés. Les deux camps n’ont jamais communiqué sur leurs pertes.

A Khartoum, où ne circulent que des hommes en treillis et des véhicules militaires, les rares épiceries ouvertes ont prévenu qu’elles ne tiendraient que quelques jours si aucun camion n’arrive.

Après la Ligue arabe et l’Union africaine, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont appelé lundi à la « cessation immédiate » des violences.

Le conflit était latent depuis des semaines entre le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays, et son numéro deux, le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », à la tête des Forces de soutien rapide (FSR), qui avaient évincé ensemble les civils du pouvoir lors du putsch d’octobre 2021.

Depuis samedi, les combats à l’arme lourde n’ont pas cessé et l’armée de l’air vise régulièrement, même en plein Khartoum, les QG des FSR, d’ex-miliciens de la guerre dans la région du Darfour devenus les supplétifs officiels de l’armée.

« Burhane bombarde les civils depuis les airs, nous le poursuivons et l’amènerons en justice », a lancé le général Daglo, en anglais, sur Twitter. En face, l’armée a assuré sur Facebook « se rapprocher tout près de l’heure de la victoire définitive ».

– Hôpitaux en détresse –

Il était toujours impossible lundi de savoir quelle force contrôle quoi. Les FSR ont annoncé avoir pris l’aéroport et être entrés dans le palais présidentiel, ce que l’armée a nié.

L’armée assure tenir le QG de son état-major, l’un des principaux complexes du pouvoir à Khartoum.

Quant à la télévision d’Etat, après deux jours de combats à ses abords, elle diffuse désormais des images et des communiqués de l’armée qui assure avoir regagné du terrain en de nombreux endroits.

Alors qu’aucune trêve ne se dessine, médecins et humanitaires tirent la sonnette d’alarme: en temps normal déjà, au Soudan, les foyers ne sont alimentés en électricité que quelques heures par jour. Dans certains quartiers de Khartoum, elle est totalement coupée depuis samedi, comme l’eau courante.

Des médecins ont annoncé des coupures d’électricité dans des salles d’opération.

Les patients, parfois des enfants, et leurs proches « n’ont plus ni à boire ni à manger », a affirmé un réseau de médecins pro-démocratie, disant ne plus pouvoir laisser partir en sécurité les patients soignés, ce qui crée « un engorgement qui empêche de s’occuper de tous ».

Deux Grecs ont été blessés à Khartoum et une quinzaine de personnes sont enfermées dans l’église orthodoxe de la ville, ne pouvant sortir en raison des combats, a annoncé le métropolite orthodoxe de Nubie et de tout le Soudan, Mgr Savvas, qui se trouve dans cette église.

L’ONU, qui avait proposé dimanche une trêve humanitaire de quelques heures, s’est dite « extrêmement déçue » que les belligérants ne l’aient pas respectée, et a dénoncé « une intensification des combats » lundi matin.

– « Première fois à Khartoum » –

Alors que plus du tiers des 45 millions de Soudanais avaient besoin d’aide humanitaire avant la récente flambée de violence, le Programme alimentaire mondial (PAM) a suspendu dimanche son aide après la mort de trois de ses employés, tués dans des combats au Darfour (ouest).

« C’est la première fois de l’histoire du Soudan depuis l’indépendance (en 1956) qu’il y a un tel niveau de violence dans le centre, à Khartoum », assure à l’AFP Kholood Khair, qui a fondé le centre de recherche Confluence Advisory à Khartoum.

Khartoum « a toujours été l’endroit le plus sûr du Soudan, pendant les guerres meurtrières contre des rebelles » lancées au Darfour et ailleurs dans les années 2000, poursuit-t-elle.

« Aujourd’hui, les combats se déroulent partout dans la ville, les FSR sont implantées partout et notamment dans des zones densément peuplées car les belligérants ont cru que la possibilité d’un bilan civil élevé allait dissuader l’autre camp: maintenant on sait que leur lutte de pouvoir à tout prix l’a emporté », ajoute Mme Khair.

Avec l’AFP

Revers des terroristes à Kongoussi: Des témoins racontent

Revers des terroristes à Kongoussi: Des témoins racontent

Kongoussi, 17 avril 2022, (AIB)-Dans leur projet de s’attaquer à la base militaire de Kongoussi, certains terroristes avançaient à pieds, d’autres poussaient leurs motos pour ne pas se faire repérer. Mais peine perdue, les Forces combattantes veillaient au grain… La défaite a été cinglante pour les forces du mal.

Très tôt le dimanche 16 avril 2023, des terroristes ont essayé une fois de plus d’attaquer la base militaire de Kongoussi.

«Les tirs ont commencé autour de 4 h 40min  avec des armes légères et se sont poursuivis avec des armes lourdes jusqu’à 5h40» a indiqué un témoin à l’AIB.

Selon une autre source bien introduite, les assaillants se sont repartis  en trois groupes  pour attaquer le camp militaire.  Un premier groupe est venu de Nabeguian, un autre du côté Est du camp et le dernier groupe venu vers la Paroisse du Bâam.

Selon toujours les informations reçues par l’AIB, certains terroristes sont venus à pieds et d’autres poussaient leurs engins pour ne pas se faire repérer.

«Mais avec la vigilance des éléments des postes avancés et des VDP qui veillaient au grain, ils ont été surpris par la violence de la riposte. Ils ont été foudroyés par les combattants  et certains étaient obligés de jeter leurs armes pour fuir» a précisé notre interlocuteur.

Dimanche, en mi-journée et avant même la fin des ratissages, 14 corps étaient déjà exposés devant le camp militaire et les passants pouvaient les observer librement.

Les Forces terrestres ont été appuyées par des vecteurs aériens dans le combat. Les frappes aériennes ont aussi atteint plusieurs des leurs.

«Il y a d’autres corps éparpillés dans la brousse», a révélé une autre source qui a soutenu qu’au moins 40 engins et des armes ont été récupérés.

Certains éléments ont même été rattrapés dans la ville de Kongoussi alors qu’ils tentaient de quitter la ville par des compagnies de transport ou de se dissimuler dans la population, après avoir abandonné armes et montures.

Selon un communiqué de l’armée, une vingtaine de terroristes ont été neutralisés, trente motos récupérées, d’autres matériels détruits et récupérés.

Malheureusement, on enregistre deux morts dans les rangs des FDS et deux autres blessés.

En rappel, les groupes armés ont toujours fait pression sur le détachement militaire de Kongoussi depuis son implantation.

En début mars 2023, une autre tentative avait été déjouée par les militaires et les VDP.

Agence d’information du Burkina

NB: Photo d’archive et d’illustration

Burkina : Plus de cent terroristes neutralisés et de la logistique récupérée

Burkina : Plus de cent terroristes neutralisés et de la logistique récupérée

Ouagadougou, 16 avril 2023 (AIB)- Des terroristes ont lancé entre samedi et dimanche, plusieurs attaques pour marquer probablement la prise de commandement d’un nouveau chef. Mais les Forces combattantes ont neutralisé plus de cent parmi eux et récupéré une importante logistique, a appris l’AIB de sources sécuritaires ce dimanche.

Près de l’école de Banh dans le Sahel, les vecteurs aériens ont mis en orbite une colonne de terroristes qu’ils suivaient.

Les frappes chirurgicales opérées ont été concluantes et les assaillants neutralisés.

Samedi, au Nord-est de Ouahigouya, l’ennemi a pris pour cible un stationnement temporaire des Forces combattantes, causant une quarantaine de pertes côté ami, lors de très violents combattants.

Fort heureusement, les assaillants ont été par la suite repérés à une trentaine de kms des lieux par les vecteurs aériens, avant d’être décimés toute la nuit.

Très tôt dimanche à Kongoussi, les terroristes qui ont tenté d’attaquer une position des Forces combattantes, ont subi une cuisante défaite.

Une dizaine d’entre eux ont été tués par les éléments au sol et les vecteurs aériens ont neutralisé des fuyards à plusieurs endroits.

Une importante logistique a été récupérée par les braves combattants.

A Foutouri dans la région de l’Est, les Forces combattantes sont allées à la rencontre de l’ennemi lorsqu’elles ont appris qu’il projetait de s’en prendre à des civils.

Face à la puissance de feu des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les terroristes prennent la fuite mais se font court-circuiter par les vecteurs aériens.

Les frappes ont permis de neutraliser plusieurs d’entre eux.

Selon nos sources, les terroristes ont organisé ces attaques pour marquer la prise de commandement d’un nouveau chef car il est très fort probable que leur leader Djaffar Dicko ait été tué par un drone de l’armée burkinabè, le 1er avril 2023 à Nassoumbou.

Notons que les Forces combattantes ont aussi assuré les heures écoulées, le ravitaillement de plusieurs localités.

Nos interlocuteurs assurent que les opérations vont s’intensifier dans le cadre de l’opération reconquête.

Les FDS et les VDP demandent aux égarés de sauver leurs vies, en rendant les armes.

Agence d’information du Burkina

Ligue 1 féminine : les Colombes de l’USFA championnes pour la 3e fois de suite

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Ligue 1 féminine : les Colombes de l’USFA championnes pour la 3e fois de suite

Ouagadougou, 16 avr. 2023 (AIB) – L’équipe de l’US forces armées, les Colombes, ont été sacrées championnes de la Ligue 1 féminine pour la 3e fois consécutive, a-t-on constaté.

C’est une opération commando réalisée par les colombes de l’USFA. Pour la troisième fois d’affilée, l’équipe féminine militaire est couronnée reine du Faso foot.

Pour cette saison 2022-2023 l’USFA a enregistré 15 victoires, 2 matchs nuls, et 1 défaite soit 47 points + 71, devant les Etincelles de Ouagadougou.

Les commandos raflent du même coup la meilleure attaque avec 82 buts inscrits et la meilleure défense avec 11 buts encaissés.
Agence d’information du Burkina
as/

 

Burkina :Plus de 800 militaires et VDP mobilisés pour l’opération Kapidougou (actualisée)

Burkina : Plus de 800 militaires et VDP mobilisés pour l’opération Kapidougou (actualisée)

Ouagadougou 16 avril 2023 (AIB)- Plus de 800 militaires et VDP de l’opération Kapidougou, sont mobilisés depuis le 3 avril 2023 dans la Boucle du Mouhoun, sous les ordres du capitaine « Lion », avec pour objectif de prendre en sandwich les terroristes du GSIM, de concert avec l’armée malienne.

L’opération Kapidougou ou Ruche a été lancée le 3 avril 2023, conjointement avec l’armée malienne dans la Boucle du Mouhoun côté burkinabè et de l’autre côté de la frontière par les Forces armées maliennes (FAMA).

Côté burkinabè, ce sont le 5e Bataillon d’intervention rapide, le 23e Régiment inter-commando de Dédougou, un bataillon mixte de marche composé de soldats et des VDP et des vecteurs aériens qui sont mobilisés, notamment, à Gassan, à Tougan, à Toma et à Léri, dans la vallée du Sourou.

Avant les opérations de reconnaissances, de ratissages, de contrôles et de réinstallations des populations, l’artillerie a détruit de nombreuses bases terroristes, selon les images de la télévision nationale du Burkina.

En résumé, l’opération Kapidougou conduite par le capitaine « Lion » du 5e Bataillon d’intervention rapide a pour mission de reprendre le contrôle des localités tombées sous les mains de l’ennemi, en fouillant les forêts et les communes abandonnées.

Le capitaine « Lion » précise que trois guetteurs qui voulaient rendre compte des moyens humains et matériels mobilisés à leurs complices, ont été neutralisés.

Le large ratissage vise surtout les assaillants du Groupe terroriste dit de soutien à l’Islam et aux Musulmans(GSIM) et leurs dérivés.

 Agence d’information du Burkina

BZ-ATA/ak

ATTENTION : photos d’archives et d’illustratio

Burkina :Plus de 800 militaires et VDP mobilisés pour l’opération Kapidougou

Burkina :Plus de 800 militaires et VDP mobilisés pour l’opération Kapidougou

Ouagadougou 16 avril 2023(AIB)-Plus de 800 militaires et VDP de l’opération Kapidougou, sont mobilisés depuis le 3 avril 2023 dans la Boucle du Mouhoun, sous les ordres du capitaine « Lion », avec pour objectif de prendre en sandwich les terroristes du GISM, de concert avec l’armée malienne.

L’opération Kapidougou ou Ruche a été lancée le 3 avril 2023, conjointement avec l’armée malienne dans la Boucle du Mouhoun côté burkinabè et de l’autre côté de la frontière par les Fama du Mali.

Cette opération conduite par le Capitaine « Lion » du 5eme Bataillon d’intervention rapide, à pour mission de reprendre le contrôle des localités tombées sous les mains de l’ennemi, en fouillant les forêts et les communes abandonnées.

Dans un reportage diffusé ce dimanche sur la télévision publique, le capitaine « Lion » précise que trois guetteurs qui voulaient rendre compte des moyens mobilisés à leurs complices, ont été neutralisés.

Le large ratissage vise surtout les assaillants du Groupe terroriste dit de soutien à l’Islam et aux Musulmans(GSIM) et leurs dérivés.

Agence d’information du Burkina

BZ-ATA/ak

ATTENTION : photos d’archives et d’illustration.

Centre-sud : implantation d’une « importante » mine d’or industrielle à Gogo

Centre-sud : implantation d’une « importante » mine d’or industrielle à Gogo

Manga, 15 avril 2023 (AIB) – La commune de Gogo dans la région du Centre-sud va abriter une « importante » mine d’or industrielle avec une réserve minérale estimée à 144 tonnes d’or, a indiqué, samedi, la gouverneure de la région, Yvette Nacoulma.

« La commune rurale de Gogo connaitra l’implantation de l’une des importantes mines d’exploitation industrielle d’or de la région du Centre-sud voire du Burkina Faso », a annoncé, samedi, la gouverneure de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma.

Mme Nacoulma qui intervenait à l’occasion d’une rencontre d’échanges avec les forces vives a confié que le projet représente « une grande opportunité pour le développement socioéconomique » de la région et partant du pays tout entier.

Dans l’exposé sur ledit projet fait par le docteur Christian Ouédraogo, KIAKA-SA rachetée par B2Gold qui, ensuite, est racheté par West African Ressources est l’entreprise détentrice du permis d’exploitation chargée de sa réalisation sur une superficie d’environ 2075 hectares.

D’après M. Ouédraogo la mise en œuvre du projet connait la participation de l’Etat burkinabè comme actionnaire à un taux de 10% conformément au texte réglementaire.

La mine d’or de Kiaka a une durée de vie de 18 ans avec une réserve minérale estimée à environ 144 tonnes d’or et une production annuelle moyenne de 5,8 tonnes d’or en perspective, a-t-il précisé.

« Pour le coût d’investissement du projet minier Kiaka, on aura besoin de mobiliser 256 milliards de francs CFA pour pouvoir construire cette mine », a confié le communicateur.

Il précise que 1500 personnes vont être recruter durant la phase de construction et 1300 personnes pendant la période d’opérationnalisation avec un accent particulier sur le genre et sur les communautés affectées estimées à 522 ménages soit environ 3862 personnes.

Pour résorber également les conséquences environnementales et socioéconomiques dont pourrait engendrer l’implantation de la mine, l’entreprise compte respecter les textes en vigueur et réaliser des investissements dans plusieurs domaines au profit de la commune d’accueil et la région, a noté le docteur Christian Ouédraogo.

« Nous attendons impatiemment la finalisation du projet et l’ouverture officielle de cette mine », a confié, à l’issue des échanges, Moussa Soubané, un ressortissant du Centre-sud.

Pour la gouverneure de la région, Yvette Nacoulma, le débat autour de la question de la mise en œuvre du projet minier de KIAKA au nombre des sujets au menu des échanges avec les forces vives a été utile et important. « Nous souhaitons, en ce sens, une appropriation de ce projet par l’ensemble des acteurs de notre région », a-t-elle expliqué en insistant, par ailleurs, sur les bonnes retombées de l’initiative au bénéfice des populations et de l’économie régionale.

 

La mine de KIAKA vient renforcer l’activité minière dans la région du Centre-sud marquée surtout par l’exploitation artisanale avec quelques six sites d’orpaillage fonctionnels à ce jour, selon les données du Plan régional de Développement 2018-2022.

A l’échelle du pays, depuis quelques années, la production aurifère au Burkina Faso a connu un boom faisant de l’or le premier produit d’exportation qui prend ainsi la place jadis occupée par le coton.

MZ-ro/

 

Burkina : 40 combattants tombent les armes à la main

Burkina : 40 combattants tombent les armes à la main

Ouagadougou, 16 avril 2023(AIB)-34 VDP et 6 militaires sont tombés les armes à la main, hier samedi à une quinzaine de km au Nord-est de Ouahigouya, lors d’une attaque menée par des hommes armés non identifiés, selon un bilan provisoire communiqué dimanche par le gouverneur de la région du Nord.

La même source fait mention de 33 blessés en état stable, présentement en soins au CHR de Ouahigouya.

Selon nos informations, les Forces combattantes ont aussi infligé des pertes à l’ennemi, pendant de violents combats.

Agence d’information du Burkina

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