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Ukraine: la Russie affirme avoir tué deux généraux ukrainiens dans la frappe sur Kramatorsk

Ukraine: la Russie affirme avoir tué deux généraux ukrainiens dans la frappe sur Kramatorsk

L’armée russe a affirmé jeudi avoir tué deux généraux et des dizaines d’autres officiers ukrainiens, ainsi qu’une vingtaine d’instructeurs militaires étrangers dans une frappe récente sur Kramatorsk, dans l’Est de l’Ukraine.

 

« A la suite d’une frappe de haute précision (…), deux généraux, jusqu’à 50 officiers des forces ukrainiennes et jusqu’à 20 mercenaires et instructeurs militaires étrangers ayant participé à une réunion (…) ont été éliminés », a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

 

Cette annonce intervient deux jours après une frappe sur Kramatorsk — important noeud ferroviaire et abritant des sites militaires, qui a détruit un restaurant en faisant 12 morts et une soixantaine de blessés selon les autorités ukrainiennes.

 

Le ministère russe de la Défense avait de son côté affirmé mercredi avoir frappé un « point de déploiement temporaire » de la 56e brigade d’infanterie mécanisée des forces armées ukrainiennes.

Avec l’AFP

Burkina/Roman : Salifou Dioni propose « Les Anti-douleurs de la retraite », une thérapie pour les retraités et les non retraités

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Burkina/Roman : Salifou Dioni propose « Les Anti-douleurs de la retraite », une thérapie pour les retraités et les non retraités

Ouagadougou, le 19 juin 2023 (AIB)- Le jeune écrivain burkinabè, Salifou Dioni a indiqué dans une interview accordée lundi à un journaliste de l’AIB, que son œuvre « Les anti-douleurs de la retraite » se veut thérapeutique, proposant des outils ‘’réalistes’’ pour  soigner les retraités mais également les travailleurs afin qu’ils puissent bien préparer leurs retraites. Ce livre de 116 pages est subdivisé en 11 chapitres, facile à lire, disponible pour le moment dans les bibliothèques Mercurie, Plum’Afrik, Jeunesse d’Afrique au prix de 7000 FCFA.

 Question (Q) : Pourquoi le titre de l’ouvrage est intitulé « les antidouleurs de la retraite ? ».

Réponse (R) : L’œuvre peut-être renommée les «Anti-douleurs  de la vie » et il faut le voir comme un livre thérapeutique, un livre qui soigne. Il prévient les jeunes et les moins jeunes à éviter les problèmes et en même temps il traite les problèmes à titre curatif. A l’image de la médecine, ce livre est comme un vaccin qui prévient les jeunes travailleurs  et un sérum qui soigne les problèmes des vieux qui sont à la retraite ou presque à la retraite. Il prévient pour que les problèmes ne les arrivent pas et en même temps il soigne ceux qui sont déjà dans les problèmes. Surtout, les problèmes financiers et sociaux.

Q : D’où vous est venue l’idée d’écrire un livre sur la retraite ?

R : L’idée est venue au moment où moi-même je cherchais des solutions sur ma future carrière lorsque j’étais encore étudiants. Et cette idée a été renforcée lorsque j’ai commencé à faire les stages dans les structures publiques et privées. Tous les salariés avaient presque les mêmes inquiétudes quel que soit le degré de leur salaire. Les inquiétudes sur la fin de leur carrière, l’insuffisance du salaire, les préoccupations sur l’avenir de leurs enfants, Etc. Je me suis posez moi-même des questions et par la suite je suis allé à la rencontre des ainés pour comprendre plus afin de préparer mon développement professionnel. Parmi ces aînés, certains ont accepté témoigner. De leur témoignage, il ressort qu’il n’y a qu’une minorité qui vit aisément leur retraite tandis que la majorité souffre énormément après la retraite à cause des erreurs et du manque d’information au début de leurs carrières. J’ai décidé d’utiliser ces témoignages pour moi-même. Comme j’avais également l’intention d’écrire un livre, je me suis dit pourquoi ne pas partager ce message pour prévenir et permettre à la majorité de pouvoir éviter les erreurs et de trouver les meilleurs outils pour bâtir une vie heureuse, une fois étant salarié.

Q : A qui s’adresse le livre ?

R : Le livre s’adresse de façon générale à tout le monde et les salariés en particulier. Si on veut encore être plus sélectif, le livre s’adresse beaucoup plus à ceux qui  débutent leur carrière. Ceux qui n’ont pas encore gaspillés leurs pécules, leurs salaires, leurs prêts et enfin leurs pensions. Ils trouveront tous satisfaction en lisant attentivement ce livre.

Q : Quelle est l’importance de ce livre dans la vie d’un travailleur ?

R : C’est très important pour tout travailleur dans la mesure où il permet d’éviter les problèmes financiers et sociaux. Il permet également d’utiliser les outils pour bâtir une vie riche pour en profiter avec sa famille et ses proches. Cela participe aussi au développement individuel et collectif de la nation. La richesse d’une nation est la somme des richesses de sa population et le livre permet cela.

Q : Quel est l’impact de ce livre dans la vie d’un jeune et dans la vie d’un vieux ?

R : L’impact de ce livre dans la vie d’un jeune, c’est d’abord la prise de conscience et l’ouverture d’esprit. La découverte de certaines informations et de certains secrets qui permettent aux jeunes de marcher sans erreur et de réussir à développer sa situation financière et sociale. Pour les vieux, l’impact se trouve dans l’espoir qu’il suscite et leur permet de vivre aisément en dominant les angoisses et les regrets en reconstruisant leur vie quel que soit leur âge. Tout est toujours possible tant qu’on est en vie.

Q : Pourquoi les gens doivent ils s’intéresser à ce livre ?

R : S’intéresser à ce livre, c’et s’intéresser à son propre avenir financier et social. C’est apprendre à devenir riche à partir de son salaire, son prêt, sa pension, etc. S’intéresser à ce livre, c’est éviter les pièges et les erreurs de jeunesse afin de vivre une vie heureuse et paisible. En gros, c’est un livre de développement professionnel, personnel individuel et collectif.
Agence d’information du Burkina
DNK/as/ata

Le Burkina interdit la télévision française LCI pour une période de trois mois

Le Burkina interdit la télévision française LCI pour une période de trois mois

 

Ouagadougou, 29 juin 2023(AIB)-Le Conseil supérieur de la Communication a enjoint les distributeurs, de suspendre pendant trois mois de leurs bouquets, la télévision LCI pour avoir laissé diffuser des informations erronées et graves sur la situation sécuritaire au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

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Comoé/Tabaski 2023 : Les musulmans ont prié pour la paix et la sécurité 

Burkina- Célébration- Tabaski

Comoé/Tabaski 2023 : Les musulmans ont prié pour la paix et la sécurité 

Banfora, 28 juin 2023 (AIB)- Les fidèles musulmans de Banfora, à l’instar des autres villes du Burkina Faso ont célébré le mercredi 28 juin 2à23, la fête de l’Aïd El Kebir, appelée Tabaski ou la fête de mouton, au cours de laquelle, ils ont prié pour la paix et la sécurité dans le pays.

Les fidèles musulmans de Banfora ont pris d’assaut les lieux de prière le mercredi 28 juin 2023, jour de la fête de Tabaski.

Comme à l’accoutumé, c’est la place de la nation qui a accueilli la prière dirigée par le grand Imam de la mosquée de Banfora, chef-lieu de la province de la Comoé, Ahmad Sanogo.

A cet effet, les fidèles musulmans ont prié pour la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Pour eux, cette fête de Tabaski est marquée par l’immolation d’un bélier symbolisant l’acceptation et l’obéissance d’Abraham d’égorger son unique fils Ismaël sur l’ordre de Dieu.

Le grand Imam, Ahmad Sanogo dans son sermon, a exhorté les fidèles à la promotion de la paix, au partage, au pardon et à la tolérance.

Il a demandé à Allah d’étendre sa main sur le pays afin que la paix revienne. El hadj, Ahmad Sanogo a rappelé que la fête de Tabaski se déroule dans un contexte d’insécurité.

Comme d’habitude, les fidèles musulmans avaient à leurs côtés, les autorités administratives de la région, la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) de la Comoé et l’église catholique.

A la fin de la prière et du prêche, avant que les fidèles musulmans ne regagnent leurs domiciles, le grand Imam de la mosquée de Banfora a immolé un bélier blanc en guise de sacrifice d’Abraham.

Tout en souhaitant bonne fête de Tabaski à toute la communauté musulmane de Banfora, le gouverneur de la région des cascades, Colonel Jean Charles Yenapono Somé a dit être venu communier avec les musulmans en ce jour béni.

M. Somé a également souhaité une bonne saison pluvieuse dans le pays afin que les récoltes soient bonnes pour le bonheur des populations.

« Pour un vivre ensemble nous devons toujours nous pardonner et accepter nos différences », a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

JPY/no/ata/ak

 

 

Boussé/ Fête de lAïd El Kébir: La cohesion sociale et la paix au menu de la prière

 

Burkina- Province-Kourwéogo-Célébration-Tabaski

Boussé/ Fête de lAïd El Kébir: La cohesion sociale et la paix au menu de la prière

Boussé, 28 juin 2023 (AIB)- La communauté musulmane de Boussé (Plateau-central) a célébré le mercredi 28 juin 2023, la fête de l’Aïd El Kébir communément appelée la fête de la Tabaski, en priant pour la cohésion sociale et la paix au Burkina Faso.

La communauté musulmane de Boussé s’est retrouvée le 28 juin 2023 au stade municipal de la ville pour la prière de l’Aïd El Kébir.

L’imam Adama Soudré qui a dirigé la prière a appelé les musulmans à l’entente, à la solidarité et au renforcement du vivre ensemble.

Il a également imploré Allah pour le retour de la paix au Burkina Faso.

Pour Cheick waoudouhou Ouédraogo, la prière de l’Aïd El Kébir est aussi un moment de communion avec les autres confessions.

A l’en croire, la fête du sacrifice du mouton constitue également une occasion de traduire la reconnaissance aux autorités pour les efforts consentis dans la recherche de la stabilité.

A la fin de la prière, la communauté musulmane a formulé des voeux pour l’unité nationale.

Agence dinformation du Burkina

DB/ no/ata/ak

Zondoma/Tabaski 2023 : Les musulmans ont prié pour la cohésion sociale et la paix  

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Zondoma/Tabaski 2023 : Les musulmans ont prié pour la cohésion sociale et la paix

 Gourcy (AIB)-Les fidèles musulmans de Gourcy dans la province du Zondoma (Nord) ont prié le mercredi 28 juin 2023 pour la cohésion sociale et la paix au Burkina Faso, lors de la célébration de l’Aïd El Kebir.

La prière marquant la fête de la Tabaski qui se déroulait habituellement à la place de la grande mosquée a été délocalisée sur un nouveau site situé non loin du lycée provincial du Zondoma.

Elle a été dirigée par l’imam de la grande mosquée de Gourcy, El Hadj Ousmane Sana, en présence d’une délégation des autorités administratives, conduite par le haut-commissaire de la province du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé.

Au terme des deux rakats, l’imam Sana a invoqué le tout-puissant (Dieu) pour la paix et la cohésion au sein de sa communauté et sur l’ensemble du pays.

Il a surtout invité les fidèles musulmans à s’inspirer de l’exemple d’Ibrahim, l’un des prophètes qui, pour témoigner sa fidélité et son obéissance à Dieu, a accepté de sacrifier son fils unique Ismaël.

Pour l’Imam Sana, c’est l’origine et le sens du sacrifice du mouton qui est célébré à la fête de la Tabaski.

Agence d’information du Burkina

Balé/Prière de la Tabaski : La paix et une bonne saison agricole au cœur des prières

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Balé/Prière de la Tabaski : La paix et une bonne saison agricole au cœur des prières

Boromo, 28 juin 2023 (AIB)- Le préfet du département de Boromo, Esaïe Bamogo et une délégation d’autorités administratives et religieuses ont participé, ce mercredi 28 juin 2023 à l’espace de l’ancien marché de Boromo au secteur 4, à la prière de la fête de Tabaski. Ils ont prié pour le retour de la paix et une bonne saison agricole pour le Burkina Faso.

La communauté musulmane de Boromo a célébré ce jour 28 juin la fête de la Tabaski. Ils étaient nombreux, les fidèles musulmans à se rendre à la prière, conduite par l’Imam Ousseni Seynou.

L’Imam Seynou a formulé des vœux pour la paix au Burkina Faso et une bonne saison agricole avant de sacrifier le bélier.

La délégation des autorités administratives a témoigné la solidarité des autorités locales à l’ensemble de la communauté musulmane.

Au nom du haut-commissaire, le préfet a livré à l’ensemble de la communauté musulmane de la province les meilleurs vœux tout en les invitant à continuer à prier pour la paix au Burkina Faso.

« A nos prières nous devons joindre des comportements positifs pour le retour de la paix », a dit Esaïe Bamogo.

Les responsables de la communauté musulmane ont rappelé leur soutien aux multiples efforts du gouvernement.

Agence d’information du Burkina

OM/bz/ak

Tuy/Tabaski 2023 : Les fidèles musulmans ont prié pour l’unité et la cohésion sociale

BURKINA-RELIGION- TUY-PRIERE-TABASKI

Tuy/Tabaski 2023 : Les fidèles musulmans ont prié pour l’unité et la cohésion sociale

Houndé, 28 juin 2023 (AIB)- Les fidèles musulmans de Houndé dans la province du Tuy, ont célébré le mercredi 28 juin 2023 à Houndé, la fête de l’Aïd el Kébir, sous le signe de la pacification du Burkina Faso et pour l’unité et la cohésion sociale.

Les fidèles musulmans de Houndé ont effectué la grande prière de la Tabaski ce mercredi 28 juin 2023, à plusieurs endroits de la ville de Houndé. C’est dans la cour de l’école primaire A, que l’imam Cheik Sidi Mohamed Sana a dirigé la prière.

Pour lui, c’est un grand jour pour les musulmans de Houndé et en général du Burkina qui célèbrent l’Aïd el Kébir.

l’imam Cheik Sidi Mohamed Sana a soutenu que des vœux ont été formulés pour le retour de la paix dans le pays.

« Nous avons prié pour la paix et pour que Allah assiste nos autorités dans leur mission de pacification du pays », a-t-il expliqué.

La cérémonie a connu la présence d’une délégation des autorités administratives et religieuses conduite par le Haut-Commissaire du Tuy, Issiaka Segda.

L’autorité provinciale a dit être venue manifester la solidarité aux fidèles musulmans et leur souhaiter une bonne fête de l’Aïd el Kébir.

Pour le curé de Houndé, Dieudonné Bouna, la présence aux côtés des fidèles musulmans est un signe de vivre-ensemble harmonieux dans la cité de l’os dur (Houndé).

Il a dit aussi être venu au nom des chrétiens catholiques pour s’unir aux « frères musulmans », pour prier pour la paix au Burkina Faso.

Pour Dieudonné Bouna, cette communion de prière peut contribuer à l’unité et à la cohésion sociale tant recherchées entre les fils et filles du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

BEB/hb/bz

« Une nuit très éprouvante » : la police mise en difficulté par des émeutiers « très mobiles » en France

« Une nuit très éprouvante » : la police mise en difficulté par des émeutiers « très mobiles » en France

par Alexandre HIELARD et Tiphaine LE LIBOUX

Des émeutiers « très mobiles », organisés en petits groupes pour commettre violences et dégradations avant de disparaître : les forces de l’ordre ont vécu en France une nuit « très éprouvante ».

Des violences, avec des mairies, des écoles et des commissariats incendiés, ont à nouveau éclaté partout en France dans la nuit de mercredi à jeudi dans les quartiers populaires de tout le pays, en réaction à la mort de Nahel, 17 ans, tué mardi par un policier lors d’un contrôle routier auquel il essayait de se soustraire à Nanterre, près de Paris.

« C’était une nuit extrêmement éprouvante, violente, avec des groupes mobiles à peu près partout », rapporte à l’AFP Grégory Joron, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police.

Ce CRS (policier anti-émeute) de formation, sur le terrain lors des émeutes survenues en 2005 après la mort de deux adolescents électrocutés dans un transformateur électrique en tentant d’échapper à la police en banlieue parisienne, estime que l’on se situe « au même niveau d’intensité ».

« Ils étaient trop nombreux, trop mobiles. On n’avait pas assez de monde. Dans ces cas-là, tu gères rien, tu subis. Il n’y a plus de stratégie à part rentrer chez soi entier, protéger ce que tu peux et attendre que ça se termine », résume-t-il.

Fait rare, au Bourget, au nord de Paris, des policiers municipaux ont dû tirer en l’air pour se dégager, a indiqué une source policière.

Et, selon une autre source policière, illustration du degré d’organisation de certains émeutiers, six individus qui vendaient des mortiers d’artifice sur la voie publique ont été interpellés mercredi soir à Gennevilliers.

– Consignes –

Selon un cadre de la préfecture de police de Paris, le niveau des violences est « monté de deux crans » par rapport à la première nuit de heurts. L’intensité observée en 2005 n’est pas encore atteinte « pour l’instant », mais « cela pourrait car rien ne semble pouvoir arrêter » les trouble

Le même haut-gradé retient qu’il n’y a « pas eu de faits graves, comme un mort ou des blessés très graves ».

Selon plusieurs sources policières interrogées par l’AFP, des consignes de tempérance avaient été passées aux effectifs engagés pour éviter un « suraccident ».

Dans une note de la direction départementale de la sécurité publique du Nord, consultée par l’AFP, il a notamment été demandé de ne pas recourir au lanceur de balles de défense (LBD), « sauf état de nécessité ».

Selon une source syndicale policière, des instructions ont aussi été données pour mettre en pause les contrôles anti-rodéos, les patrouilles dans les cités sensibles sauf en cas d’appel au 17, et les contrôles d’identité.

« De toute façon, c’est pas la police qui est venue dans les cités, c’est les cités qui sont venues chez nous, dans les commissariats », soupire Julien Schenardi, délégué Ile-de-France du syndicat Alliance.

« Le ministre a seulement passé des consignes d’apaisement », dément l’entourage de Gérald Darmanin.

– Changement de doctrine –

Mais, selon une source policière, le ministère de l’Intérieur, où était organisée une réunion interministérielle de crise convoquée par Emmanuel Macron jeudi matin, a demandé pour la nuit prochaine « un changement de doctrine », « plus offensive ».

40.000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France jeudi soir, dont 5.000 à Paris et en proche banlieue, contre 9.000 la nuit dernière, a annoncé Gérald Darmanin, devant la mairie incendiée de Mons-en-Baroeul (Nord).

Pas de recours en revanche à l’état urgence à ce stade, comme en 2005, où les violences urbaines avaient duré trois semaines. « Je crois qu’on peut mobiliser énormément de moyens (…) sans qu’on ait besoin de recourir à des articles particuliers de la Constitution », a tranché le ministre de l’Intérieur.

Au-delà du nombre, « il va falloir revoir sans doute certains des dispositifs pour être plus mobiles », a déclaré sur France Inter la porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize.

Dans plusieurs villes, les forces de l’ordre ont dû être réapprovisionnées en munitions dans la nuit. Mais la direction générale de la police nationale (DGPN) a démenti à l’AFP la rumeur selon laquelle leurs réserves étaient insuffisantes.

« Les stocks (balles de défense, lacrymogène…) existent et permettent de tenir dans la durée si nécessaire », assure-t-elle.

Car l’autre enjeu, estime le cadre de la préfecture, c’est « la durée des heurts, qui s’étaient étalés sur trois semaines à l’automne 2005, avec des unités qu’il faut relever, qu’il faut faire dormir ».

Avec l’AFP

 

 

 

La Guinée demande justice lors du retour du corps d’un jeune tué en France par un policier

La Guinée demande justice lors du retour du corps d’un jeune tué en France par un policier

 

Le corps du jeune Guinéen de 19 ans tué lors d’un contrôle routier le 14 juin dans le sud-ouest de la France a été reçu mercredi soir à Conakry par sa famille et les autorités qui ont demandé à ce que justice se fasse, a constaté un journaliste de l’AFP.

« C’est avec une grande émotion que nous recevons le corps du jeune Alhoussein. Le chef de l’Etat avait promis qu’on ramènerait le corps ici en Guinée pour qu’il y ait un enterrement digne, ce qui est fait par la grâce de Dieu », a dit le ministre des Affaires étrangères Morissanda Kouyaté à son arrivée à l’aéroport.

« Les conditions dans lesquelles il a trouvé la mort seront élucidées. La Guinée tient à ce que la justice fasse tout son travail en France, pour élucider les conditions dans lesquelles il est décédé », a-t-il ajouté.

C’est « un être cher qui vient de partir, un enfant chéri », a dit le père du jeune homme tué, Fodé Camara, qui a remercié les autorités de se tenir aux côtés de la famille.

Le policier français, un brigadier de 52 ans, auteur du tir mortel a été inculpé mercredi pour homicide volontaire, « avec une interdiction de détention d’arme et une interdiction d’exercice professionnel », a annoncé la procureure de la République d’Angoulême.

Le 14 juin au petit matin, à Saint-Yrieix-sur-Charente, dans la banlieue d’Angoulême, Alhoussein Camara avait été touché mortellement par un tir de policier en tentant d’échapper à une interpellation lors d’un contrôle routier.

D’après les premiers éléments de l’enquête, alors que deux véhicules de police tentaient de le bloquer pour contrôle, le jeune homme avait enclenché la marche arrière pour repartir ensuite en avant, heurtant les jambes d’un policier, qui avait alors tiré une balle.

Les proches de M. Camara ont très vite dénoncé une « bavure ».

Arrivé en France en 2018, le jeune Guinéen travaillait dans une base logistique de supermarchés, où il se rendait, selon ses proches. Il était inconnu de la justice, selon le parquet.

Entre 800 et 1.000 personnes avaient participé à une marche après sa mort, réclamant justice, en présence de l’ambassadeur de Guinée en France, Sinkoun Sylla.

Cette affaire fait écho à la mort mardi à Nanterre, près de Paris, de Nahel, un jeune automobiliste de 17 ans, tué par un policier alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle routier. Le drame a entraîné deux nuits de violences dans toute la France.

Avec l’AFP

 

 

Gourma : L’iman El-hadj Aboubacar Kina a prié pour la paix et pour une bonne saison hivernale

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Gourma : L’iman El-hadj Aboubacar Kina a prié pour la paix et pour une bonne saison hivernale

Fada N’Gourma, (AIB)-L’imam Aboubacar Kina a dirigé la prière de la fête de la Tabaski ce mercredi 28 juin 2023 à Fada N’Gourma. Il a prié pour la paix au Burkina Faso et souhaité une bonne saison hivernale afin que ses braves paysans fassent de bonnes récoltes.

C’est devant le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Hubert Yaméogo, accompagné des autorités régionales et communales, les représentants des autres confessions religieuses et les fidèles musulmans que l’imam El-hadj Aboubacar Kina, a dirigé la prière de la Tabaski sur la place des martyrs de Fada N’Gourma.

Dans son sermon, l’imam a rappelé aux fidèles musulmans l’importance de la fête de la Tabaski avant d’implorer Allah d’accorder la paix au Burkina Faso en particulier et dans le monde en général.

Il a également souhaité une bonne saison hivernale au pays des hommes intègres afin que ses braves paysans fassent de bonnes récoltes.

Le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Hubert Yaméogo, a déclaré que « la célébration de la Tabaski est une occasion pour nous de témoigner notre reconnaissance à cette communauté qui héberge les personnes déplacées et aussi l’inviter à faire preuve de partage et de solidarité dans la vie de tous les jours ».

«  Nous souhaitons bonne fête à tous les musulmans. Nous sommes venus pour leur témoigner de notre solidarité, de notre fraternité et prier avec eux pour demander la sécurité et la paix pour notre pays », a indiqué le représentant de l’église catholique, l’abbé Pascal Soubeiga.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

 

Burkina: Tabaski, procès et terrorisme au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Tabaski, procès et terrorisme au menu des quotidiens

Ouagadougou, 29 juin 2O23 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce  jeudi font écho du procès de l’ancien ministre en charge des Transports, de l’attaque d’un convoi de ravitaillement qui a fait 34 morts et une vingtaine de blessés  dans la province du Soum,  sans oublier la fête de la Tabaski célébrée hier.

« Aïd-El-Kébir 2023 : La prière a été consacrée à la paix et aux victimes de terrorisme », arbore en manchette, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, évoquant la fête de Tabaski, célébrée la veille.

A ce sujet, le quotidien public Sidwaya titre à sa Une : « Tabaski 2023 : sous le signe de la cohésion sociale ».

Le journal informe que les fidèles musulmans, à l’occasion de la fête de Tabaski,  ont prié le mercredi 28 juin à Ouagadougou à la place de la Nation sous le signe de la paix et  de la cohésion sociale.

Selon lui, la prière a été dirigée par l’imam Abdallah Ouédraogo.

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays soutient que la communauté musulmane a  prié pour le retour de la paix.

Le confrère indique qu’après deux rakats  de prières, suivies de son sermon, l’imam Abdallah Ouédraogo a rappelé l’histoire de la Tabaski et les mérites de  ses actes.

Selon le journal, il a formulé des bénédictions pour les  Forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont en avant-première dans la lutte contre le terrorisme.

Le quotidien privé précise que l’imam Ouédraogo a salué la présence des autres confessions religieuses aux côtés des musulmans.

Quant au doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga, il informe qu’il y avait une  délégation gouvernementale forte de quatre ministres à la prière.

Pour lui, il s’agit des ministres en charge de la Fonction publique, de l’Administration territoriale, de la Justice et de l’Education nationale.

Sous un autre angle, le même journal  titre à sa Une: «  Procès Vincent Dabilgou et 6 autres : des directeurs régionaux des  transports marquent un arrêt au prétoire ».

A l’en croire,   à la reprise de l’audience mardi 27 juin dernier, des directeurs régionaux des transports  se sont succédé à la barre pour éclairer la lanterne des différentes parties engagées dans ce procès.

D’après L’Observateur Paalga, il était question pour eux de donner des réponses sur les fameux faux bordereaux qu’ils ont signés pour justifier du carburant qu’ils ont reçu.

Sur le même sujet, le journal public Sidwaya  renseigne qu’au nombre des témoins qui se sont succédé à la barre pour apporter leur part de « vérité » sur le dossier, l’on peut retenir entre autres, Salfo Souleymane Ilboudo, administrateur général de la société Ildo Oil, Aristide Méda.

Le quotidien d’Etat fait savoir que des  anciens directeurs régionaux des transports  Ali Ramdé, Ibrahim Sanfo, Abdoulaye Sinon, et Amadou Onadadja étaient à la barre.

Sous un autre volet, le quotidien privé édité à Bobo, L’Express  du Faso affiche : « Attaque de Namsiguia, ils ont encore tout fait pour nous endeuiller ».

Le journal bobolais  relate que le lundi 26 juin 2023 dans la localité de Namsiguia (Soum), les «forces du mal »   ont attaqué un convoi de ravitaillement qui revenait de Djibo.

Pour le doyen des quotidiens privés, le bilan provisoire enregistré après les premières opérations de ratissage  fait état de trente-quatre (34) tombés (31 militaires et 3 VDP) et une vingtaine de blessés.

Le journal précise que plus de 40 terroristes ont été neutralisés lors de l’attaque terroriste.

Agence d’information du Burkina

LM/no/ak

Tabaski/Loroum : Les fidèles musulmans de Titao prêchent pour un retour de la paix

Burkina-Tabaski-Célébration

Tabaski/Loroum: Les fidèles musulmans de Titao prêchent pour un retour de la paix

Ouagadougou, 28 juin 2023 (AIB) – Les fidèles musulmans de Titao, dans la province du Loroum, à l’instar de ceux d’autres localités, ont prié, ce mercredi, pour le retour de la paix.

A Tansaliga, bourgade située à quelques encablures au sud de la ville de Titao, dans le secteur 1, les fidèles musulmans se sont retrouvés sur l’esplanade de la mosquée. Ils ont fait les deux rakats et sacrifié au rituel du mouton.

A Bounayiri, secteur 6 de Titao, c’est le même scénario. L’imam Abdoul Aziz Ouédraogo a prêché pour un retour de la paix et de la cohésion d’antan.

Sur d’autres espaces de prières, à Sogodin et au secteur 3, les communautés ont communié en prière.

Agence d’information du Burkina

ASO/ak

Nayala/Aïd El Kebir: Une pensée pour des combattants tombés la veille

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 Nayala/Aïd El Kebir: Une pensée pour des combattants tombés la veille

Toma, 28 juin 2023 (AIB)- Les musulmans de Toma, dans la province de Nayala, ont célébré la prière de l’Aïd El Kebir dans la grande mosquée de la ville, en présence du haut-commissaire, Honoré Frédéric Paré qui a eu une pensée pour les forces combattantes tombées la veille. 

Il est 8 heures 30 minutes lorsque l’iman Moalim Assami Paré  fait son entrée dans l’air de la prière de Tabaski, situé à proximité du rond_point Gué Issa Paré, à Toma.

Le célébrant procède à  la prière des deux rakats. Après cette étape, le fils de l’imam, Lassina Paré a immolé le bélier, donnant ainsi la possibilité aux fidèles musulmans de procéder au sacrifice du mouton.

Présent au lieu de la cérémonie, le haut commissaire de la province du Nayala, Honoré Frédéric Paré a souhaité une bonne fête à tous les Nayalais.

Il a eu une pensée pieuse à l’endroit des Forces de défense et de sécurité (FDS) et Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) tombés, la veille, dans la zone de Namsiguia.

Il a souhaité le retour de tous les déplacés internes dans leurs villages respectifs.

Agence d’information du Burkina

Tabaski: Les musulmans du Nahouri invités à fêter avec de la retenue

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Tabaski: Les musulmans du Nahouri invités à fêter avec de la retenue

Pô, 28 juin 2023(AIB)- La communauté musulmane de la province du Nahouri, à l’instar des musulmans d’autres localités du Burkina Faso, a prié ce mercredi 28 juin 2023, à l’occasion de l’Aïd El Kébir.

Et pour la circonstance c’est la place Némaro de Pô qui a servi de cadre pour ce grand rendez-vous de la communauté musulmane.

Ils ont prié pour les autorités de la transition, les Forces de défense et de sécurité (FDS), les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) engagés sur le théâtre des opérations.

Les autorités provinciales conduites par le haut-commissaire du Nahouri Augustin Kinda sont allées saluer et encourager les musulmans du Nahouri.

Il a souhaité que de façon collective et individuelle chacun prie pour un retour de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso.

Il a également indiqué qu’il faut de l’union sacrée derrière les forces combattantes qui se battent nuit et jour pour recouvrer l’intégralité du territoire.

Cette grande prière dirigée par Inabou Moumouni, l’adjoint du grand imam de Pô à aussi connu la présence des communautés soeurs . Elles sont venues témoigner leur solidarité envers leurs frères musulmans. Après avoir officié la grande prière, l’imam Inabou a immolé le bélier et a souhaité que les fidèles fêtent avec de la retenue.

Agence d’information du Burkina

HKO/ata/ak

Tabaski à Solenzo : les fidèles musulmans prient pour la paix et pour une bonne pluviométrie

Tabaski à Solenzo : les fidèles musulmans prient pour la paix et pour une bonne pluviométrie

Solenzo, 28 juin 2023(AIB)- Les fidèles musulmans de Solenzo ont prié, mercredi, pour la paix et pour une bonne pluviométrie au Burkina Faso.

Vers 8h la ville de Solenzo est animée et tous les artères des quatres secteurs sont bondées de monde.

Certains avec leurs familles, d’autres entre amis ou seuls se rendent à la grande mosquée de Solenzo pour la prière.

À 8h30 le grand imam est arrivé sur la place et c’est son enfant également imam qui a dirigé la prière.

Après les 2 rakats, le mouton a été immolé, donnant ainsi la voie à chacun de procéder de même une fois de retour à la maison.

La joie sur les visages, le sourire aux lèvres, les fidèles musulmans font des bénédictions et implorent Allah pour la paix au Burkina Faso et une bonne pluviométrie pour les paysans.

Notons que les déplacés internes musulmans étaient également à la prière.

Un vieux qui a requis l’anonymat se prononce après la prière : »J’ai quitté un village pour ici. Je suis content mais je veux demander à Dieu trois choses. La paix pour tout le pays, la quiétude dans tous les villages et la bonne saison hivernale car sans paix et sans quiétude, il n’y a pas de saison pluvieuse ».

Agence d’information du Burkina

Audition Djibrill Bassolé: Le Burkina Faso dénonce vigoureusement l’attitude des autorités françaises

Audition Djibrill Bassolé: Le Burkina Faso dénonce vigoureusement l’attitude des autorités françaises

Ouagadougou, 28 juin 2023(AIB)- Le Burkina Faso a dénoncé et protesté vigoureusement contre l’attitude des autorités françaises, après l’audition le 22 juin 2023, de son ancien chef de la diplomatie Djibrill Bassolé par l’Assemblée nationale française, à propos de la situation sécuritaire au Burkina et au Sahel, a appris l’AIB de sources sûres.

Pour Ouagadougou, les autorités françaises connaissant le statut de Djibrill Bassolé, ne devraient pas lui accorder une tribune officielle pour évoquer avec légèreté et de façon erronée, des sujets liés à la souveraineté du Burkina Faso.

Ainsi, le Burkina Faso invite le gouvernement français à veiller à ce que M. Bassolé ne pose pas sur le sol français, des actes qui pourraient compromettre les relations entre les deux pays.

En rappel, le général de gendarmerie et ancien chef de la diplomatie burkinabè, Djibrill Yipènè Bassolé a été condamné en septembre 2019 à 10 ans de prison pour son implication dans le putsch de septembre 2015.

Il a été évacué le 28 janvier 2020 en France pour des raisons de santé.

Eu égard à son statut, selon Ouagadougou, M. Bassolé devrait se garder de toute activité de propagande et d’exhibition que les autorités françaises devraient veiller à faire respecter.

Avant son audition à l’Assemblée nationale française, Djibrill Bassolé a fait également des analyses sur la situation sécuritaire au Burkina Faso et au Sahel auprès d’un grand média.

Agence d’information du Burkina

Burkina : l’Eid-El Adha célébré à Ouagadougou sous le signe de la paix

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Burkina : l’Eid-El Adha célébré à Ouagadougou sous le signe de la paix

Ouagadougou, 28 juin 2023 (AIB) – La communauté musulmane du Burkina Faso et plusieurs fidèles de la ville de Ouagadougou ont prié mercredi à la place de la Nation dans la capitale burkinabè pour implorer Dieu afin que la paix revienne dans le pays, en proie aux attaques terroristes depuis près de 8 ans, a-t-on constaté sur place.

C’est l’Imam Abdallah Ouédraogo au lieu du Cheick Aboubacar Sana souffrant, qui a dirigé cette prière de l’Eid-El-Adha ou fête de la Tabaski devant des milliers de fidèles, des autorités burkinabè et les représentants des religions sœurs venues soutenir les musulmans.

Dans son sermon, l’Imam Ouédraogo n’a cessé de prononcer le mot paix, afin d’implorer Dieu, le Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre, pour que le Burkina Faso retrouve sa joie d’antan.

Le Président de la communauté musulmane du Burkina Faso El Hadj Moussa Kouanda a entonné la même trompette après la prière, « que la paix revienne au Burkina Faso », ajoutant que « nous prions pour ceux qui sont tombés, pour les blessés, les veuves et les orphelins de ceux qui sont tombés ».

Les religions soeurs venues soutenir les musulmans

Il a expliqué que « aujourd’hui c’est un acte de foi pour une soumission totale à Allah ». Il a remercié les membres du Gouvernement, les Catholiques, les Protestants et les gardiens de la tradition qui ont effectué le déplacement de la place de la Nation pour les soutenir.

 Garder le cap

Le ministre d’Etat, ministre de Fonction publique, du travail et de la protection sociale Basolma Bazié à la tête d’une délégation gouvernementale a effectué le déplacement de la place de la Nation pour féliciter la communauté musulmane « pour l’énergie, l’investissement pour que notre pays puisse connaitre une période de paix, de cohésion et de convivialité ». Il les a invités davantage à garder ce cap.

La délégation gouvernementale venue traduire le soutien du Gouvernement.

Il a expliqué que « nous traversons une période difficile pour notre pays : tout récemment nous avons encore perdu des frères, des enfants qui se sont sacrifiés pour que le pays reste debout.  La douleur est certes forte mais nous allons rester debout ».

Il a promis que « nous allons nous en sortir de cette période difficile. C’est avec grand espoir que nous nous battons. Nous comptons sur les piliers entretenus par des voix qui sont fortes, des voix exemplaires, que ça soit la communauté catholique, la communauté musulmane, la communauté traditionnelle, nous les invitons de ne pas se lasser, de ne pas regarder probablement nos erreurs et nous accompagner toujours pour que cette paix puisse régner dans notre pays ».

Pour le Cardinal Philippe Ouédraogo, « nous sommes sûr que le seigneur ne nous abandonnera pas. Dieu est unique et pour tout le monde. Nous souhaitons que la paix et le pardon soient renforcés dans notre pays ».

Tout en souhaitant que Dieu bénisse le Burkina Faso, il a souhaité que les Burkinabè de tout bord religieux travaillent ensemble pour qu’il y ait la paix au Burkina Faso.

Et au Cheick Mahmoud Bandé de conclure que « il y a une soixantaine d’ethnies au Burkina Faso, mais les Burkinabè sont d’une même famille. Nous sommes donc heureux que les autres religions viennent nous soutenir. Tous ceux qui veulent détruire cette familiarité, que Dieu les en empêche ».

Le Burkina Faso est en proie aux attaques terroristes depuis 2016 avec plusieurs milliers de victimes.
Agence d’information du Burkina
as/ata  

Les fidèles musulmans de la Kossi ont prié pour la paix et la concorde au Burkina Faso

Les fidèles musulmans de la Kossi ont prié pour la paix et la concorde au Burkina Faso

Nouna, 28 juin 2023 (AIB)- La place de la mairie de Nouna a accueilli les fidèles musulmans pour la prière d’Idl’ Hadaa ou la prière de la Tabaski ,ce mercredi 28 juin 2023, sous une pluie abondante.

Le grand imam El Hadji Adama Konaté a présidé la prière qui marque le début de la fête de Tabaski dans la Kossi.

Après les deux rakats suivis de son sermon, l’Imam Adama Konaté a prêché pour la paix et la concorde en s’appuyant sur les bonnes conduites du musulman.

Il s’est appesanti sur le vivre ensemble, le sens du partage et la solidarité.

Après l’immolation de son bélier, l’imam Adama Konaté a reçu les autorités administratives, religieuses , coutumières et traditionnelles pour les salutations d’usage.

Le président de la délégation spéciale de Barani, Appolinaire Koné, représentant le haut-hommissaire de la province de la Kossi, au nom de toute l’administration et des autorités des autres religions, a témoigné sa solidarité aux frères musulmans pour la fête de Tabaski de l’année 2023.

Le président de la délégation spéciale de Barani Appolinaire Koné a salué le vivre ensemble qui existe dans la localité.

L’évêque Joseph Sama a rehaussé l’éclat de la cérémonie par sa présence et la délégation qui l’accompagne.

Le Pasteur Kinda, le chef de canton de Nouna Mamadou Traoré, et le représentant de la chefferie coutumière Séraphin Simboro ont également pris part à la cérémonie.

Agence d’information du Burkina

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