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Le Festival du Roi Abdulaziz ressuscite le patrimoine de la fauconnerie dans le monde

Le Festival du Roi Abdulaziz ressuscite le patrimoine de la fauconnerie dans le monde

Ouagadougou, 22 déc. 2022(AIB)-Le Festival de la fauconnerie du roi Abdulaziz a réussi à faire revivre, le hobby de la fauconnerie et a ressuscité son patrimoine dans la région du Golfe et dans le monde, grâce aux compétitions de sa cinquième édition qui a réuni 2256 fauconniers issus de 12 pays du monde entier et qui a été marquée par une première participation féminine.

 

Les prix de cette compétitions s’élevant à une somme de 30 millions de riyals saoudiens (8 millions de dollars) et le prix l’épée du roi Abdulaziz sous le titre : (un héritage qui se renouvelle) pour couronner les vainqueurs (650 gagnants) lors de la cérémonie de clôture de ces compétitions qui ont  duré du 28 novembre au  mi-décembre, en présence et sous le haut patronage du ministre saoudien de l’Intérieur et président du Club des faucons, Son Altesse Royale le Prince Abdulaziz bin Saud bin Nayef bin Abdulaziz.

La cinquième édition du festival a été marquée par la participation de l’équipe britannique Vowley Falcon Racing pour la première fois en dehors du Royaume-Uni, qui a participé avec vingt faucons représentants les cinq meilleures équipes britanniques, en organisant un concours de chasse dans le cadre des activités accompagnant le festival, en faisant voler des avions conçus sous forme de proies pour montrer l’habilité des faucons à capturer des proies électroniques.

Hossam bin Abdul Mohsen Al-Huzaimi  Le PDG du Club saoudien des Faucons, a affirmé que le titre du festival du Roi Abdulaziz de la Fauconnerie (un héritage qui se renouvelle), contiennent de grandes significations et reflète le sens de l’authenticité du passé que nous transmettons aux générations futures, et nous l’avons adopté comme slogan pour le festival.  Al-Huzaimi  a ajouté que les riches expériences acquises par le Club saoudien des Faucons, grâce à son parrainage et à l’organisation d’un tel événement de grand envergure aussi ancien et unique, ont remporté de grands succès, sur la base desquels il peut obtenir d’autres succès dans le futur, soulignant que les activités liées aux faucons sont devenues un hobby important pour  les peuples de l’Arabie saoudite, du Golfe et du monde, et que la présence de milliers de visiteurs, de diplomates et les touristes aux activités du club est considéré comme une indication que le message de cet ancien héritage a atteint toutes les parties du monde.

Al-Huzaimi   a expliqué que le festival s’inscrit dans le cadre de la réalisation des objectifs de la Vision 2030, qui a été établi par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, Premier ministre et superviseur général du club, et dont les objectifs consistent à promouvoir et à développer le patrimoine culturel et civilisationnel.

Il est à noter que le Festival du Roi Abdulaziz de la fauconnerie a battu deux fois le record du plus grand rassemblement des faucons au monde, selon le livre « Guinness des records », car il a connu la participation de plus de 4 000 faucons lors de ses éditions précédentes. Ce festival est organisé par le Club saoudien des Faucons, fondé en 2017 et supervisé par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, vise à rassembler les fauconniers sous un seul drapeau.

Le Club saoudien des Faucons travaille au développement culturel et à la diffusion de cet ancien héritage, à travers des activités, des événements, des festivals et des ventes aux enchères qui préservent le hobby de la fauconnerie et consolident ses valeurs et concepts culturels, environnementaux et économiques.

Agence d’information du Burkina

Source : OCI

Le séjour du Premier ministre en Russie alimente toujours la presse burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Le séjour du Premier ministre en Russie alimente toujours la presse burkinabè

Ouagadougou 22 déc. 2022 (AIB)-  Les parutions burkinabè de ce jeudi,  commentent toujours le séjour du Premier ministre, Me Apollinaire Kyélem de Tambèla, en Russie, la semaine dernière.

« Transition : C’est donc vrai qu’apollinaire Kyélem de Tambèla était en Russie », s’interroge à sa manchette, le quotidien privé  L’Express du Faso.

Le journal édité à Bobo-Dioulasso, à travers sa rubrique «Autant le dire…», renseigne que les Burkinabè ont appris le séjour du Premier ministre, Apollinaire Kyélem, en Russie, la semaine dernière, par le biais d’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux.

Le quotidien privé informe que selon les propos rapportés par la chaîne de télévision française (RT-France), Me Kyélem a rencontré dans le pays de Vladimir Poutine, différentes personnalités, afin de renforcer davantage la coopération entre le Burkina Faso et la Russie.

Il poursuivit que le peuple burkinabè veut savoir la destination dans laquelle on veut le conduire, car il s’agit de son avenir et de la nation toute entière.

L’Express du Faso renchérit que le peuple est suffisamment mûr pour soit soutenir les choix de ses dirigeants ou les réorienter s’il le faut.

Dans la même dynamique, le journal privé Le Pays commente les propos du chef du gouvernement, Apollinaire Kyélem qui estyime que   « La Russie est une grande nation mais on ne la voit pas au Burkina Faso ».

« Relations Burkina- Ghana : Opération de déminage à Ouagadougou », affiche à sa Une, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga.

L’Obs,  pour sa part, fait cas de l’arrivée hier mercredi à  Ouagadougou, d’une équipe de démineurs ghanéens qui devrait rencontrer les responsables  du Faso.

Il soutient également que ladite équipe est conduite par le ministre de la Sécurité, Albert Kan- Dapaah et le général Francis Adu-Amanfoh, conseiller spécial du président ghanéen.

De son vais, cette visite serait passée presque  inaperçue, tant  que les relations entre les deux pays sont imbriquées depuis des lustres.

Le quotidien d’Etat Sidwaya, de son côté, s’appesantit sur le soutien de la conférence épiscopale Burkina-Niger à la Transition.

Le journal public souligne que le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Ousmane Bougouma a effectué hier mercredi à Ouagadougou, une visite à la conférence épiscopale Burkina-Niger.

Sidwaya révèle que la conférence a traduit sa disponibilité à accompagner les autorités du pays pour la bonne marche de la Transition.

Agence d’information du Burkina

No/ak

Burkina : Le terrorisme est l’ennemi commun et non les personnes, les religions et les ethnies (Cardinal)

Burkina : Le terrorisme est l’ennemi commun et non les personnes, les religions et les ethnies (Cardinal)

Ouagadougou, 22 déc. 2022(AIB)-Le Cardinal Phillipe Ouédraogo a affirmé jeudi que l’ennemi commun des Burkinabè est la menace terroriste et la violence et non les personnes, les religions et les ethnies.

 

Le Cardinal qui s’exprimait lors de sa traditionnelle présentation de vœux de Noël et de fin d’année, a exhorté ses compatriotes en particulier les leaders des OSC au sens de la responsabilité.

 

«La situation du Burkina Faso est déjà alarmante, volatile et très précaire. N’ajoutons donc pas aux problèmes qui existent déjà, d’autres problèmes, mais œuvrons tous pour renforcer la sécurité et la stabilité», a souhaité le premier responsable de l’Eglise catholique au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

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Photo d’archive : burkina24.com

Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 : Une belle page de Doha pour promouvoir la tolérance

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Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 : Une belle page de Doha pour promouvoir la tolérance

Ouagadougou, 22 déc. 2022 (AIB)-La Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022, dont les compétitions se sont terminées dimanche dernier, a représenté une occasion de célébrer la diversité culturelle et de promouvoir la tolérance et la coexistence entre les cultures et les peuples.

Le championnat a reflété la volonté du Qatar d’utiliser cet événement mondial pour unir les efforts mondiaux pour faire face aux défis communs et renforcer la coopération à leur égard, d’autant plus que le championnat se déroule pour la première fois dans un pays arabe et islamique.

Avant le tournoi, l’émir de l’État du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, a confirmé lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies (20 septembre 2022) que « dans ce tournoi, qui se tient pour la première fois dans un pays arabe et musulman, et pour la première fois au Moyen-Orient en général, le monde verra que l’un des petits et moyens pays est capable d’accueillir des événements mondiaux avec un succès exceptionnel et fulgurant, et est également capable de fournir un cadre confortable espace de diversité et d’interaction constructive entre les peuples ».

Cheikh Tamim ben Hamad a ajouté que ce tournoi unique sera l’occasion pour les gens de se connaître, soulignant que « peu importe la diversité de nos nationalités, religions et idées, notre devoir est de surmonter les obstacles, de tendre la main de l’amitié, construire des ponts de compréhension et célébrer notre humanité commune.

« Cette approche visant à faire passer le championnat de l’espace compétitif étroit à l’espace spacieux des idéaux et des valeurs humaines est apparue depuis la cérémonie d’ouverture qui s’est tenue au stade Al Bayt (20 novembre 2022) sous le slogan « Meeting Humanity », où des versets du Saint Coran appelant à l’acceptation de la différence et de la diversité parmi les êtres humains ont été cités, dans un cadre de paix et d’amour ».

Il est également apparu dans le discours de l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, lors de la cérémonie, au cours de laquelle il s’est adressé au monde en disant : « Comme il est beau pour les gens de mettre de côté ce qui les sépare afin de célébrer leur diversité et ce qui les unit en même temps. »

La Fédération Internationale des Associations de Football (FIFA) a confirmé cet horizon humain fondé sur le rapprochement des différents peuples et cultures, qui distinguait la Coupe du monde au Qatar de toutes les versions précédentes, déclarant que durant le tournoi, le football a renforcé son « pouvoir unique d’unification en apportant le monde ensemble de tous côtés » le fondement d’un esprit de paix et de fraternité ».

Le Qatar a pu y parvenir en utilisant la diplomatie sportive dans toutes les directions pour renforcer les relations entre les pays et renforcer la compréhension entre les peuples, tout en introduisant les principes et les nobles valeurs de l’islam et en informant les fans et les adeptes de la Coupe du monde dans le monde entier de la culture arabe authentique.

Comme en témoignent de nombreux médias du monde, à travers la Coupe du monde, le Qatar a envoyé un message puissant au monde, à savoir que toute nation peut préserver ses valeurs culturelles et religieuses tout en restant moderne et ouverte aux différences.

La Coupe du monde de la tolérance s’inscrit dans le cadre des efforts plus larges du Qatar, aux niveaux régional et international, pour consolider les principes de tolérance et diffuser une culture de coexistence, qui créerait un environnement sain et approprié pour permettre la paix dans les sociétés.

À cet égard, Doha abrite le Centre d’études sur les conflits et l’action humanitaire, qui vise à diffuser les meilleures pratiques dans le domaine de la gestion des conflits et de l’action humanitaire, de manière à éduquer les décideurs et les responsables politiques à prendre les décisions appropriées pour faire face aux conflits dans leurs pays.

Le Qatar accueille également le Centre international de Doha pour le dialogue interreligieux, qui s’emploie à promouvoir le dialogue entre les différentes religions et cultures, en particulier après que le monde est devenu un petit village et que le sort de ses habitants est devenu entrelacé et interdépendant.

L’État du Qatar a joué un rôle clé dans la promotion de l’initiative de l’Alliance des civilisations des Nations Unies depuis ses débuts, l’a soutenue par tous les moyens possibles dans la réalisation de ses objectifs et a créé le << Comité du Qatar pour l’Alliance des civilisations >> afin d’encourager la paix coexistence et acceptation de l’autre, indépendamment de sa religion et de son origine culturelle et civilisationnelle.

Depuis 2010, le Qatar accueille le Programme de bourses des Nations Unies pour l’Alliance des civilisations, qui s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement de la compréhension mutuelle des jeunes dans les mondes islamique et occidental, et de leur sensibilisation aux différences culturelles, politiques, religieuses et sociales, et le rôle que les jeunes peuvent jouer pour réduire l’extrémisme et l’intolérance des deux côtés.

Et parce que la promotion de la coexistence et l’établissement de la paix sont également liés au soutien des efforts de développement durable, le Qatar a veillé à ce que ces efforts soient au cœur des activités et des initiatives lancées pendant la Coupe du monde.

Dans ce contexte, le 21 novembre, le Qatar a lancé la campagne exceptionnelle « Scoring for the Sustainable Development Goals », qui appelle à la solidarité et à la convergence afin d’atteindre les objectifs de développement durable en marge de la Coupe du monde.

Au cours de la même période et parallèlement à l’organisation de la Coupe du monde, le Qatar a soutenu la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies début décembre concernant le rôle du sport dans la promotion de la tolérance et du respect et sa contribution à l’autonomisation des femmes, des jeunes, les individus et les communautés et dans l’atteinte des objectifs visés dans les domaines de la santé physique et mentale et de l’intégration sociale.

Le Qatar a également lancé la Unity Wave Coalition, pour promouvoir l’héritage de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 en termes de protection de l’environnement, en promouvant les pratiques de recyclage, l’utilisation de matériaux renouvelables et en réduisant la quantité de déchets détournés vers les décharges.

Grâce à ces grandes contributions à la Coupe du monde pour relever des défis communs et promouvoir la compréhension, le Qatar a reçu de nombreux éloges internationaux pour avoir accueilli et organisé le tournoi.

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a également confirmé que Qatar 2022 était la meilleure Coupe du monde de tous les temps.

« Ce qu’ils ont fait et font pour accueillir le monde dans ce beau pays est incroyable, car tout le monde sentait qu’il était dans son pays », a déclaré Infantino dans un communiqué au site Internet « FIFA » mardi, soulignant que le tournoi avait amené tout le monde ensemble, pour la première fois dans l’histoire moderne de la Coupe du monde.

Agence d’information du Burkina

 

Arabie Saoudite : Réunion ministérielle pour l’application des lois anti-corruption dans les États membres de l’OCI

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Arabie Saoudite : Réunion ministérielle pour l’application des lois anti-corruption dans les États membres de l’OCI

Ouagadougou, 21 déc. 2022 (AIB)-Sous les auspices du Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, Prince héritier et Premier ministre saoudien, les travaux de la première réunion ministérielle des forces de l’ordre anti-corruption des États membres de l’OCI, ont été lancée mardi à Djeddah en Arabie Saoudite pour deux jours.

La première réunion ministérielle de ce type se tient les 20 et 21 décembre 2022 dans le gouvernorat de Djeddah pour les agences chargées de l’application des lois anti-corruption dans les États membres de l’OCI discute du projet d’approbation de « l’Accord de Makkah Al-Mukarramah ».

La réunion bénéficie d’une participation internationale de haut niveau des ministres, chefs, adjoints et représentants des agences chargées de l’application des lois anti-corruption dans les États membres de l’OCI et des chefs d’État.

La réunion est marquée aussi par la présence des organisations internationales concernées par la lutte contre la corruption, y compris l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), le Groupe de renseignement financier (Egmont) et un certain nombre d’experts spécialisés dans le domaine de la protection de l’intégrité et de la lutte contre la corruption à l’intérieur et à l’extérieur du Royaume.

Lors de son discours d’ouverture de la réunion, le chef de l’Autorité de contrôle et de lutte contre la corruption du Royaume d’Arabie saoudite, Mazin bin Ibrahim Al-Kahmous, a affirmé le soutien apporté par le gouvernement du Roi serviteur des Deux Saintes Mosquées Salman bin Abdulaziz et son prince héritier, le Premier ministre le prince Mohammad bin Salman, aux efforts de lutte contre la corruption aux niveaux local et international.

Il a souligné que la question de la lutte contre la corruption est l’un des piliers les plus importants de la vision du Royaume d’Arabie saoudite 2030.

Al-Kahmous a déclaré que cette réunion ministérielle active la charte de l’OCI, qui stipule la lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et le crime organisé.

Il a expliqué que la réunion ministérielle et l’accord Makkah Al-Mukarramah sont basés sur la décision du Conseil des ministres des affaires étrangères des États membres de l’OCI tenu à Islamabad en mars dernier, qui a salué l’initiative du Royaume d’Arabie saoudite, en sa qualité de président du 14ème Sommet islamique, pour tenir cette réunion ministérielle qui est la nôtre, et comprenait la préparation d’un projet d’accord pour lutter contre la corruption dans le cadre de l’organisation et de la formation d’une équipe d’experts gouvernementaux pour étudier le projet en vue de son approbation lors de cette réunion.

Il a souligné que l’adoption de l’Accord de La Mecque par les États membres de l’OCI établit une nouvelle phase pour renforcer la coopération entre eux dans le domaine de la lutte contre la corruption, d’une manière qui sert leurs intérêts communs, réalise plus de développement et de prospérité, et en fait un exemple à suivre dans d’autres rencontres régionales et internationales.

Il a souligné que l’accord reflète la prise de conscience des États membres de l’OCI en tant que deuxième plus grand rassemblement international après les Nations Unies que la corruption est un crime transfrontalier et ne peut donc être combattue efficacement sans l’engagement des États à coopérer les uns avec les autres, dans le but de l’exposer et de réduire les refuges pour les corrompus et leur argent et de restituer les fonds pillés à leurs pays d’origine.

Al-Kahmous a conclu son discours en disant : « Nous attendons avec impatience dans nos réunions d’incarner les relations solides entre les pays islamiques et d’atteindre les objectifs souhaités afin de réaliser les aspirations de nos dirigeants ».

 

Pour sa part, le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, a affirmé que « l’accord Makkah Al-Mukarramah » représente le cadre le plus approprié pour prévenir et combattre la corruption dans les États membres de l’organisation, à travers des mécanismes efficaces pour la prévention, l’application de la loi, la coopération internationale et le recouvrement d’avoir, notant que les pays Membres ont besoin de mécanismes juridiques qui aident à promouvoir les principes de transparence et d’intégrité pour établir les fondements de la bonne gouvernance.

Le Secrétaire général a renouvelé ses sincères et profonds remerciements au Royaume d’Arabie saoudite, pour sa généreuse initiative en sa qualité de Président du 14e Sommet islamique, en l’invitant à accueillir la première réunion ministérielle des forces de l’ordre concernées par la lutte contre la corruption, dans les États membres sous l’égide de l’OCI.

Et Il a appelé à s’engager sur la voie de la lutte contre la corruption en signant et en ratifiant l’accord de Makkah Al-Mukarramah pour que les États membres de l’OCI coopèrent dans le domaine de l’application des lois anti-corruption conformément à leurs systèmes juridiques et en ligne avec les aspirations et les visions des États membres dans le domaine de la lutte contre la corruption.

A son tour, le directeur exécutif de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, Ghada Wali, a salué l’initiative de l’OCI de tenir cette réunion, qui représente une étape importante pour renforcer le cadre international de lutte contre la corruption.

Elle a également salué les efforts du Royaume d’Arabie saoudite et de la Commission d’intégrité pour accueillir et soutenir cette réunion à un moment important et précis, au niveau régional et international, et après deux années au cours desquelles le monde a été touché par une épidémie sans précédent.

Dans son allocution lors de la rencontre, Wali a souligné que la corruption est devenue un défi existentiel pour nos sociétés, alors que le monde connaît une escalade des conflits armés, des crises économiques et des difficultés de vie, en plus de la crise climatique et environnementale qui menace l’avenir de nous tous, la corruption augmente dans les fonds et les ressources dont nous avons besoin pour faire face à ces crises et ajoute à la difficulté des défis auxquels nous sommes confrontés.

Wali a révélé que la corruption coûte au monde d’énormes sommes d’argent et réduit la capacité des pays à fournir des services publics.

Par exemple, le Programme des Nations Unies pour le développement estime que la corruption fait perdre aux contrats de projets publics environ 10 % de leur valeur dans le monde, soit l’équivalent de 1,3 USD. 000 milliards par an, signe que ce chiffre est égal à plusieurs fois la valeur de l’aide publique au développement reçue chaque année par les pays en développement.

Elle a souligné que la corruption existe à la fois dans les secteurs publics et privés et dans divers domaines allant de la santé aux transports et de l’industrie et du commerce aux sports.

Elle affecte négativement l’expansion et l’allocation des ressources et conduit à des décisions visant le profit privé au détriment l’intérêt public.

Elle a souligné que la corruption est l’un des principaux obstacles à la réalisation de l’Agenda 2030 pour le développement durable et de tous ses objectifs, qui représente une priorité particulière pour le monde en développement et les États membres de l’OCI.

Elle a souligné qu’il est nécessaire de renforcer les efforts des pays islamiques et des pays en développement en général pour lutter contre la corruption dans tous les secteurs et pour construire et développer des institutions justes et efficaces capables de faire respecter la loi et capables de coopération internationale pour lutter contre la corruption transnationale et les flux illégaux.

Elle a souligné que cette réunion ministérielle représente une réelle opportunité de prendre des mesures sérieuses vers cet objectif en approuvant l’accord de Makkah Al-Mukarramah sur la coopération dans le domaine de l’application de la loi anti-corruption, qui soutiendra sans aucun doute le système international existant dans ce domaine, au-dessus duquel se trouve la Convention des Nations Unies contre la corruption.

Pour sa part, le Secrétaire général d’INTERPOL, Jürgen Stock, a remercié la Commission pour l’intégrité et le gouvernement saoudien d’avoir accueilli cette importante réunion, notant que l’INTERPOL coopère avec de nombreuses organisations régionales et internationales dans la lutte contre la corruption.

Stock a souligné que l’INTERPOL coopère étroitement, en particulier avec le Royaume d’Arabie saoudite, notamment par le biais de son initiative anti-corruption pendant sa présidence du G20, louant le leadership saoudien dans le domaine de la lutte contre la corruption non seulement aux niveaux national et régional, mais aussi au niveau mondial.

Stock a ajouté que le rôle mondial du Royaume dans la lutte contre la corruption est également évident dans son offre d’héberger le bureau régional d’Interpol au Moyen-Orient et en Afrique du Nord à Riyad, exprimant son aspiration à ouvrir ce bureau dans un proche avenir, afin de commencer son travail dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et la criminalité financière.

Le Secrétaire général d’INTERPOL a noté le niveau de coopération entre les forces de l’ordre dans les pays de l’OCI et l’INTERPOL, appelant à plus d’échanges d’informations sur la lutte contre la corruption.

De son côté, la présidente du Groupe Egmont, Juliselle Canelli, a exprimé ses remerciements au Royaume d’Arabie saoudite pour ses efforts incessants dans la lutte contre la corruption.

Lors de son discours, elle a expliqué que lutter contre la corruption, c’est lutter contre la criminalité financière, il faut donc s’attaquer à ce crime, notant que pour le faire correctement, nous devons suivre le cheminement des fonds.

Elle a souligné que nous devons être pleinement équipés pour lutter contre la corruption en termes de connaissances nécessaires et de compétences appropriées, y compris des enquêteurs financiers, des analystes financiers, des analystes de données et des avocats.

Elle a souligné aussi que les unités de renseignement financier disposent d’informations financières pouvant être utilisées par les forces de l’ordre, il est donc nécessaire de fournir à ces unités les ressources et les compétences nécessaires pour qu’elles puissent extraire les données appropriées qui peuvent aider à enquêter sur les crimes financiers.

Lors de son discours durant la réunion, le président de l’Université arabe Naif des sciences de la sécurité, le Dr. Abdulmajeed bin Abdullah Albanyan, a apprécié le grand rôle joué par l’Autorité de contrôle et de lutte contre la corruption du Royaume d’Arabie saoudite dans la promotion de l’intégrité et de la lutte contre la corruption non seulement au niveau national mais aussi au niveau international grâce aux importantes initiatives qu’elle propose, telles que l’initiative Riyad, et l’accord Makkah Al-Mukarramah, qui vise à renforcer la coopération et l’échange d’informations afin de lutter efficacement contre cette criminalité transfrontalière.

Il a souligné que la lutte contre la corruption est étroitement liée à la sécurité nationale, soulignant que la corruption est le résultat du déséquilibre de la sécurité et des troubles, et d’autre part, sa propagation est une cause majeure de déstabilisation des pays.

Il a insisté que les sociétés ne peuvent pas connaître la prospérité et le développement sans la présence d’organismes d’application de la loi efficaces capables de lutter contre la corruption à la lumière de la législation nationale et internationale qui permet à ces institutions de remplir le rôle qui leur est assigné.

Il a ajouté : « La coopération internationale souhaitée grâce à un échange d’informations plus efficace, des restrictions sur les refuges sûrs et le suivi et la récupération des fonds publics volés est difficile à réaliser sans les efforts concertés de toutes les parties, y compris les gouvernements, les organisations internationales et les institutions spécialisées. ”

À cet égard, il a évoqué le secteur universitaire, qui peut jouer un rôle efficace dans l’amélioration de ces efforts par le renforcement des capacités, la réalisation d’études qui appuient la prise de décision et la formulation de politiques appropriées pour lutter efficacement contre la corruption de toutes sortes.

Il a expliqué que l’Université arabe Naif, en tant qu’organe scientifique du Conseil des ministres arabes de l’intérieur, a placé la lutte contre la corruption parmi ses priorités scientifiques, notamment par le biais de programmes universitaires en intégrité financière pour préparer des experts dans le domaine de la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent.

Il a ajouté : L’université, en partenariat avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, a lancé un centre spécialisé au siège de l’université à Riyad, qui vise à être le centre régional d’expertise dans le domaine de la lutte contre la criminalité, y compris la corruption.

Agence d’information du Burkina 

Le Burkina expulse deux présumés espions français

Le Burkina expulse deux présumés espions français

Ouagadougou, 21 déc. 2022(AIB)- Deux citoyens français interpellés pour activités d’espionnage, ont été expulsés du territoire burkinabè, dans la nuit du 17 au 18 décembre 2022, a appris l’AIB de sources sûres.

Selon nos informations, c’est l’intérêt des deux citoyens R.C et N.S aux activités des Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè qui a permis de les identifier avant de les expulser.

Agence d’information du Burkina

Banwa : Un chef terroriste tué par les FDS

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Banwa : Un chef terroriste tué par les FDS

Ouagadougou, 21 déc. 2022 (AIB)- Un leader terroriste présenté comme le chef d’un territoire s’étendant de Toéni dans le Sourou à Solenzo dans les Banwa, a été neutralisé le 19 décembre 2022 par les Forces de défense et de sécurité (FDS), a-t-on appris.

L’opération de reconquête des Banwa jusqu’à ses hameaux de culture, par les FDS et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), se poursuit malgré l’adversité du terrain.

Le 19 décembre 2022, les forces combattantes ont neutralisé le chef terroriste qui commandait la zone de Toéni(dans le Sourou) jusqu’à Solenzo (dans les Banwa)

« Je ne sais pas comment exprimer ma joie car les terroristes nous disaient chaque fois qu’il n’y a pas des hommes dans les Banwa. Voilà aujourd’hui que leur chef est couché et mort. Merci aux FDS », lance un habitant de Solenzo qui a requis l’anonymat.

M.S renchérit : ‘’Aujourd’hui, je dirai que même les petits voleurs sont finis. Chacun saura que prendre des armes et tuer parce que tu te dis terroriste, est très bête. Je dis longue vie à l’armée ».

Agence d’information du Burkina

Burkina : 80,12% d’activités réalisées par la direction Générale de l’économie et de la planification

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Burkina : 80,12% d’activités réalisées par la direction Générale de l’économie et de la planification

Ouagadougou, 21 déc. 2022 (AIB)-La direction Générale de l’économie et de la prospective a réalisé 80,12% de ses activités au 30 novembre 2022, a affirmé ce mercredi le représentant du ministre de l’économie et de la prospective, Guira Mamadou.

« En dépit de cette situation difficile face à laquelle la Transition s’investit pour apporter des solutions appropriées, vous avez pu atteindre un taux de réalisation physique de 80,12% de vos activités au 30 novembre 2022 », a indiqué ce mercredi, le représentant du ministre de l’économie et de la prospective, Mamadou Guira.

Mamadou Guira s’exprimait à Ouagadougou, à l’occasion de la 5e conférence de la direction Générale de l’économie et de la planification (DGEP).

Le représentant du ministre de l’économie et de la prospective, Mamadou Guira

Le répresentant du ministre a félicité les acteurs de la direction générale de l’économie et de la planification (DGEP) pour leurs efforts et leurs engagements individuels et collectifs et les a encouragés à maintenir haut leur performance.

Il a dédié une mention spéciale à tout le personnel, aux femmes et aux hommes au niveau central et déconcentré, qui ne ménagent aucun effort pour assurer le service public dans un environnement parfois difficile.

Par anticipation le ministère par la voix de M. Guira prévoit obtenir, en fin décembre, un résultat de presque 100%.

Selon le directeur général de l’économie et de la planification, Dr Larba Issa Kobyagda, sa structure est en train de préparer des études prospectives thématiques et des appuis à l’élaboration d’un certain nombre de documents stratégiques.

Cela leur permettra, a-t-il poursuivi, de « contribuer significativement à relever les performances économiques du Burkina Faso et surtout  à créer les conditions d’un développement économique et sociale ».

M. Kobyagda a souligné que pour les actions en 2023, l’accent sera mis sur la mobilisation des moyens humains, les moyens matériels et bien évidemment sur l’engagement personnel.

Il a assuré que la DGEP est comme une direction générale mais elle intervient presque dans tous les départements ministériels.

La 5e conférence de la DGEP s’est tenue sous le thème : « Prospective, veille et anticipation des crises : analyse des opportunités et recommandations dans le contexte actuel du Burkina Faso ».

Le directeur général de l’économie et de la planification, Dr Larba Issa Kobyagda

En rappel, la conférence annuelle est la plus haute instance de décision et d’orientation au sein de la DGEP, qui constitue un cadre de réflexion, de dialogue et d’échange entre les agents et le staff managérial.

Aussi, elle est un cadre privilégié pour faire le bilan de la mise en œuvre des activités de l’année écoulée et de valider le programme d’activité de l’année à venir.

C’est aussi l’occasion de débattre des principaux défis auxquels la DGEP fait face pour une meilleure contribution au pilotage de l’économie et du développement de notre pays dans un contexte sécuritaire difficile.

Agence d’information du Burkina 

POM- ZSC/wis

Burkina/ Sud-Ouest: Les forces vives du Noumbiel se concertent pour pallier aux situations d’urgences de la province 

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Burkina/ Sud-Ouest: Les forces vives du Noumbiel se concertent pour pallier aux situations d’urgences de la province

Batié, AIB-La province du Noumbiel a tenu sa deuxième session de cadre de concertation de l’année 2022, le lundi 19 décembre 2022, avec ses forces vives pour pallier aux situations d’urgences dues à l’insécurité et d’autres formes de conflits sociaux.

Les forces vives de la province du Noumbiel marque un arrêt pour se pencher sur leurs préoccupations dues à l’insécurité et d’autres formes de conflits sociaux afin d’y apporter des éléments de réponse. C’était à l’occasion du deuxième cadre de concertation de la province qui s’est tenu le 19 décembre dernier. Trois communications étaient à l’ordre du jour: la situation des élèves déplacés internes (EDI), des techniques de prévention et de gestion des conflits et les activités de la société minière de Salma International. Pour le Haut-commissaire de la province du Noumbiel, Jean Marie Kientega, il s’agit pour les participants, de proposer des mesures d’accompagnement appropriées adaptées aux situations d’urgence au profit des thématiques présentées qui permettront aux acteurs de mise en œuvre de juguler au mieux ces questions. En effet, la situation sécuritaire dont fait face le Burkina Faso n’a pas épargné la région du Sud-ouest et elle ne cesse de se dégrader. À la rentrée scolaire 2021-2022, elle n’affectait qu’une province sur les quatre (1/4) que compte la région. A celle de 2022-2023, trois provinces sur les quatre (3/4) sont concernées par l’insécurité dans la région du Sud-ouest. A la date du 19 décembre 2022, le nombre d’écoles fermées dans la région dépasse la centaine dont 110 écoles primaires affectant ainsi 369 élèves et 08 au niveau post-primaire et secondaire affectant également 72 élèves. Aussi, la question sur les techniques de prévention et de gestion des conflits reste une préoccupation majeure. Le plus récent demeure surtout qu’à la date du 29 novembre dernier, des incidents à la mine d’or de Centamin à Konkera dans ladite province avaient occasionné 01 mort et 03 blessés. De même, la province du Noumbiel bénéficie également d’un partenariat gagnant-gagnant avec la société minière Salma International SARL d’où la nécessité de ce cadre de concertation provinciale pour pallier les urgences.

Agence d’information du Burkina

HO/kr

Burkina/Province du Noumbiel : une rencontre pour répondre aux problèmes liés à la transhumance 

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Burkina/Province du Noumbiel : une rencontre pour répondre aux problèmes liés à la transhumance

Batié, AIB- la province du Noumbiel a tenu sa première session du Comité Provincial de Transhumance (COPT-Noumbiel) le mardi 20 décembre 2022, à Batié.

La transhumance dans le Noumbiel, province située à cheval entre le Ghana et la Côte d’Ivoire demeure d’actualité. A cet effet la province a tenu sa première session du Comité Provincial de Transhumance (COPT-Noumbiel) le mardi 20 décembre 2022, à Batié, pour fournir des éléments de réponse sur cette problématique.

Le premier responsable de la province, le Haut-commissaire Jean Marie Kientega après avoir indiqué l’importance de l’ordre du jour, a déclaré ouverte la séance tout en invitant l’assemblée à une participation active afin d’apporter des solutions adaptées sur un thème qui est plus d’actualité.

Plusieurs points ont été évoqués. Il s’agit notamment des pistes de Transhumance, du cadre réglementaire de l’élevage transhumant au Burkina à travers des textes y relatifs, les conflits liés à la transhumance, les origines de ces conflits, de la gestion et prévention des conflits liés à la transhumance, les conséquences de ces conflits et, enfin, les solutions pour y remédier.

Agence d’information du Burkina

Ho/kr

Burkina Faso: une Journée d’hommage aux anciens maîtres de l’école Sœur de Fada N’Gourma

Burkina-Région-Est-Education-Hommages

Burkina Faso: une Journée d’hommage aux anciens maîtres de l’école Sœur de Fada N’Gourma.

Fada N’Gourma, 21 déc.2022 (AiB)-Les anciens élèves de l’école primaire Sœur de Fada N’Gourma ont rendu un vibrant hommage à leurs anciens maîtres le samedi, 17 décembre 2022.

C’est pour magnifier leur reconnaissance à celles et ceux qui ont participé à l’édification de ce temple de savoir que l’Amicale des anciens élèves de l’école primaire Sœur de Fada N’Gourma a initié cette journée d’hommage aux anciens maîtres.

Selon le président du comité d’organisation de cette journée, Yacouba Thiombiano, par ailleurs directeur régional de l’Institut de Formation du Personnel de l’Education et du Préscolaire de l’Est, pour la plupart, ces anciens maîtres sont restés des anonymes comme ces milliers d’autres, car bien souvent, l’élève vante d’avoir réussi par lui-même.

«Nous refusons ce jour, ce regard narcissique et nous avons souhaité, à travers cette journée d’hommage, rendre à César ce qui est à lui, en reconnaissant publiquement, qu’après Dieu et nos parents , ces hommes et femmes , devenus vieux pour la plupart et fatigués du fait du poids de l’âge, ont été les ouvriers qui ont façonné ces hommes et femmes qui, aujourd’hui composent cette société cosmopolite et qui essaient de poursuivre l’œuvre gigantesque de développement de nos communautés», s’est-il exprimé.

La représentante des anciens maîtres Liliane Yara/Toguyeni a déclaré qu’ils sont fiers aujourd’hui car leur enseignement et leur éducation ont produit de « bons fruits» pour la société burkinabé.

Ces anciens élèves n’ont pas voulu cette journée seulement festive mais une occasion de recueillement d’où le thème « Rôle et atouts des valeurs endogènes dans la construction de la paix sociale : retour sur les traces, les anciens de l’école Sœur de Fada, rendent hommage à leurs anciens maîtres ».

Ils ont aussi décerné des attestations de reconnaissance à leurs anciens encadreurs, et facilité une séance de collecte de sang par les spécialistes de ce domaine.

L’école Sœur de Fada N’Gourma aujourd’hui sous l’appellation de l’école primaire privée Simandari a ouvert ses portes en octobre 1944 avec 35 élèves pour 05 classes. A ce jour, ce sont des dizaines de milliers qui ont été formés dans cet établissement emblématique.

Agence d’information du Burkina

KAC/kr

 

Burkina/Province de la Sissili : 31 femmes formées en entrepreneuriat touristique et bonnes pratiques d’hygiène alimentaire

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Burkina/Province de la Sissili : 31 femmes formées en entrepreneuriat touristique et bonnes pratiques d’hygiène alimentaire

Léo, (AIB)-L’association des restaurateurs et hôteliers de la province de la Sissili (Arhopsi) a organisé du 15 au 17 décembre 2022 à Léo, une formation en technique d’accueil, en gestion/marketing, entrepreneuriat touristique et en bonnes pratiques d’hygiène alimentaire au profit de 31 femmes.

L’association des restaurateurs et hôteliers de la province de la Sissili avec l’appui financier du Fonds de développement culturel et touristique du ministère en charge de la culture a initié depuis 2020, un «projet art culinaire».

Dans ce cadre l’association a organisé, du 15 au 17 décembre 2022 à Léo, une formation en technique d’accueil, en gestion/marketing, entrepreneuriat touristique et en bonnes pratiques d’hygiène alimentaire au profit de 31 femmes.

Selon les organisateurs cette noble initiative contribue d’une part à l’amélioration de l’hygiène alimentaire dans les habitudes culinaires et d’autre part incite les populations à la consommation des mets locaux.

À l’issue de la formation une compétition en art culinaire a été organisée et l’accent a été mis sur la valorisation des mets locaux. Cette activité a permis de créer une saine émulation entre les restauratrices et de détecter de nouveaux talents en la matière, à travers la réalisation du foutou d’igname à la sauce arachide/ aubergine et du jus de pastèque.

Au total huit candidates sur les 31 participantes à la formation ont pris part à cette compétition. Alizeta Bayo/Minoungou avec une moyenne de 17,91 a été désignée spatule d’or en catégorie plats lourds (foutou d’igname), elle obtient en plus du trophée, un kit de matériel d’hygiène, une enveloppe de 50 000 francs et une attestation.

Le 2eme prix est revenu à Prisca Ido avec une moyenne de 15,91, elle obtient un kit d’installation, une enveloppe de 25 000 francs plus une attestation.

En catégorie boisson Fatimata Konaté s’est adjugé le premier prix avec une moyenne de 16,91. Elle obtient un kit d’installation une enveloppe et une attestation.

Pour les organisateurs l’objectif visé à travers cette compétition en art culinaire est d’accompagner les non professionnelles désireuses d’embrasser le métier de la restauration. Ainsi les six autres participantes ont reçu chacune un kit d’installation, une enveloppe financière plus une attestation.

La présidente de l’association Kaditiatou Nignan s’est dite comblée d’un motif de satisfaction en ce sens que cette activité a connu un engouement significatif. Elle a de ce fait traduit ses sincères remerciements et sa reconnaissance à l’endroit du Fonds de développement culturel pour l’accompagnement financier ainsi qu’aux autorités et aux parrains pour leurs soutiens multiformes.

Les autorités locales, du représentant du Pds de Léo à celui des parrains en passant par le haut-commissaire de la Sissili ont salué l’association des restaurateurs et hôteliers de la province pour cette belle initiative

et au Haut-Commissaire, Tewendé Isaac Sia, de les rassurer de son entière disponibilité à les accompagner dans toutes leurs activités pour la promotion et la sauvegarde du patrimoine culturel. Il a ensuite remercié le Fdct dont l’appui financier a permis la mise en œuvre du projet.

Agence d’information du Burkina

OAN/kr

Burkina : Un incendie circonscrit à Rox Gold dans les Balé

Burkina-Mine-Incendie

Burkina : Un incendie circonscrit à Rox Gold dans les Balé

Boromo, 21 déc. 2022 (AIB)- Un incendie dont les causes ne sont pas encore connues, a été circonscrit mercredi, à la mine d’or de Rox Gold dans la commune de Bagassi, province des Balé.

Selon des sources locales et administratives parvenues à l’AIB, un incendie s’est déclenché dans la mine de Rox gold dans la matinée du mercredi 21 décembre 2022.

L’incident a mobilisé la 6e compagnie des sapeurs-pompiers de Boromo dont les efforts conjugués avec l’équipe de secours de la mine, ont pu circonscrire les flammes.

Pour l’heure, ni le bilan ni les causes de l’incident ne sont disponibles.

Agence d’information du Burkina

OM/ata

NB : Photo d’illustration

 

Burkina : Une ONG outille des journalistes sur la protection de l’enfant

Burkina-Organisation-Droit-Enfant-Echanges

Burkina : Une ONG outille des journalistes sur la protection de l’enfant

Ouagadougou 21 déc. 2022 (AIB)- Le Coordonnateur qualité des programmes  de la Fondation pour l’éducation et la coopération (EDUCO), Burkina-Niger, Tibo Kabré a dirigé le vendredi dernier, un atelier de formation sur la protection de l’enfance au profit des journalistes.

« Aujourd’hui, nous voulons échanger avec les journalistes sur notre mission, nos positionnements, nos valeurs afin qu’on puisse rendre visible un certain nombre de thématiques ou de politiques transversales telle que la protection de l’enfant et tout ce qui a attrait aux harcèlements dans les lieux de travail », a affirmé le Coordonnateur qualité des programmes de la fondation pour l’éducation et la coopération, Burkina-Niger, Tibo Kabré.

M. Kabré a exprimé le vendredi 16 décembre 2022, le désir de la Fondation pour l’éducation et la coopération (EDUCO) à avoir des journalistes ambassadeurs des initiatives de l’ONG, afin de relier leurs œuvres en termes de positionnement et en matière de protection et de sauvegarde de l’enfant.

Selon lui, son organisation travaille avec les enfants et leur entourage pour une société plus juste et équitable qui garantisse leurs droits et leur bien-être pour un monde où tous les enfants jouissent pleinement en toute dignité.

Le coordonnateur a fait savoir que l’ONG EDUCO s’occupe des enfants de moins de 18 ans issus des milieux défavorisés afin de leur procurer une éducation sûre, équitable et de qualité.

Tibo Kabré a poursuivi que leurs actions visent à protéger les enfants et les adolescents contre la violence, l’exploitation et leur autonomisation.

« Les enfants et les adolescents sont au cœur de nos priorités, notamment les groupes en situation de vulnérabilité et d’exclusion, et nous prêtons particulièrement attention aux filles », a-t-il expliqué.

Le Coordonnateur qualité des programmes de la fondation pour l’éducation et la coopération, Burkina-Niger, Tibo Kabré

De son avis, l’engagement de l’EDUCO, dont les enfants sont la priorité, s’inscrit dans un cadre de travail en étroite collaboration avec les communautés pour accompagner les processus de développement locaux durable et transformateur.

Il a confié que la Fondation pour la coopération et l’éducation intervient au Burkina Faso dans trois domaines programmatiques spécialement sur trois actions.

Le Coordonnateur qualité des programmes  de la fondation pour l’éducation et la coopération, Burkina-Niger a expliqué que leur mission se base sur  l’éducation.

Il a indiqué qu’ils œuvrent pour une éducation sure de qualité et inclusive, ensuite dans la protection des enfants contre toute forme de violence et d’exploitation et enfin dans le renforcement des capacités des jeunes.

Agence d’information du Burkina

HO/wis/ak

Burkina : Administration, justice et infrastructure à la Une des quotidiens

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Burkina : Administration, justice et infrastructure à la Une des quotidiens

Ouagadougou, 21 déc. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mercredi s’intéressent à la condamnation du proviseur et de l’intendant du lycée Ouezzin Coulibaly, à l’inauguration de la routière « Ouaga-Ouest », sans oublier la sortie de promotion à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

« ENAM : Promotion  ‘’sursaut patriotique’’ prête à relever les défis », affiche en première page, le quotidien public, Sidwaya.

Le journal annonce que l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) a organisé hier mardi 20 décembre 2022, à Ouagadougou,  la cérémonie officielle de sortie des stagiaires de la promotion 2020-2022, sous le sceau de la résilience administrative face aux défis sécuritaires.

Il souligne que cette promotion dénommée « sursaut patriotique » a pour thème « Résilience administrative et défis sécuritaires : Quelles contributions de l’Enarque ?  » .

Le journal poursuit qu’à l’occasion de cette cérémonie, le chef du gouvernement Me Apollinaire Kyélem de Tambèla a prononcé un discours et a procédé à la remise de diplômes, de décorations et d’attestations de reconnaissances aux lauréats.

Le journal ajoute également que de l’avis du Directeur général de l’ENAM, Dr Jacob Yarabatioula, le choix du nom de la promotion et du thème de cette sortie officielle, s’explique par le fait que les énarques voudraient faire « corps avec la vision du gouvernement» de la transition qui travaille à instaurer un changement qualitatif, structurant dans la gouvernance et la souveraineté du Burkina Faso.

Sous un autre registre, le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga titre à sa manchette « Gare « Ouaga-Ouest » : Un nouveau pôle d’échanges commerciaux ».

L’Observateur Paalga informe que la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou a procédé ce mardi à l’inauguration de la gare Ouaga-Ouest dont le financement a été fait par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 2 milliards soit 242 millions 765 mille 085 francs CFA.

De la part de Sidwaya, le Président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté a laissé entendre que cette nouvelle gare est constituée d’aménagements de deux quais d’embarquement d’environ 300 places, des édifices à vocation administrative, sanitaire, commerciale, de parkings de taxis et bus et prend en compte les préoccupations environnementales.

Le quotidien privé Le Pays renchérit que selon  l’Ambassadeur de la France au Burkina, cette gare est à présent une infrastructure digne du nom de service public puisqu’elle est réellement au service de la population burkinabè et de voyageurs d’autres nationalités.

Le journal rapporte qu’il a aussi souhaité que la mise en service de la gare routière soit très prochainement.

Dans un autre angle, le quotidien privé burkinabè L’Express du Faso édité à Bobo-Dioulasso, arbore à sa Une « Affaire lycée Ouezzin Coulibaly : ‘’Je ne lui ai jamais ordonné de verser l’argent dans un compte privé’’ ».

Le confrère indique que le proviseur du Lycée Ouezzin Coulibaly (LOC) de Bobo-Dioulasso et son intendant qui sont poursuivis pour des faits de soustraction, rétention de biens publics, d’enrichissement illicite et de complicité ont comparu à la barre du pôle économique et financier du Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso ce lundi 19 décembre 2022.

Le quotidien précise qu’à la barre, les deux prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés.

Il rapporte les explications du proviseur du LOC, en réponse aux questions du juge, selon lesquelles, sa fonction consistait uniquement au recouvrement des fonds et en même temps à l’élaboration du budget de l’établissement.

Toutefois, celui-ci a néanmoins reconnu avoir signé le chèque qui a permis au décaissement des fonds sans pour autant ordonné à l’intendant de verser l’argent dans un compte privé, poursuit L’Express du Faso.

Le journal bobolais rapporte que l’intendant a avoué cependant avoir informé son supérieur hiérarchique avant de verser l’argent dans un compte privé, et expliqué que s’il a gardé les 22.130.000 FCFA dans un compte, c’est pour qu’ils soient en lieu sûr.

Sidwaya pour sa part informe qu’à l’issue des débats contradictoires entre la défense, le parquet et la partie civile, le Procureur du Faso a requis les peines de 60 mois dont 36 mois de prison ferme et d’une amende de 5.000.000 FCFA assortis de sursis pour les deux prévenus.

Agence d’information du Burkina

BS-RK/kr/ak

Burkina : des terroristes neutralisés après une incursion à Sabcé

Burkina : des terroristes neutralisés après une incursion à Sabcé

Ouagadougou, 21 déc. 2022 (AIB)- Des combattants terroristes qui ont causé hier mardi, des dégâts matériels à Sabcé dans le Bam, ont été neutralisés peu de temps après leur forfait par une opération aérienne de l’armée burkinabè, a appris l’AIB.

Mardi après-midi, des terroristes ont incendié des boutiques de commerce et une ambulance en panne à Sabcé, à une centaine de km de Ouagadougou dans la province du Bam (Centre-nord).

Les agresseurs ont également vandalisé deux voitures et une auberge, avant de se retirer.

Mais leur « victoire » a été de très courte durée puisqu’ils ont été « neutralisés dans leur repli par des frappes aériennes », a appris l’AIB sans, pour l’instant, d’autres précisions.

Agence d’information du Burkina

NB: photos d’illustration et d’archive.

Léraba : La journée provinciale de l’excellence célébrée 

Burkina-Education-Excellence

Léraba : La journée provinciale de l’excellence célébrée 

Sindou, 20 déc. 2022 (AIB)- Le Directeur provincial de l’éducation préscolaire primaire et non formelle (DPEPPNF) de la Léraba, Souro Sanon, accompagné du Directeur régional de l’éducation préscolaire primaire et non formelle (DREPPNF) des Cascades , Soiliou Karantao, a organisé, le lundi 19 décembre 2022, la journée provinciale de l’excellence à l’école primaire.

Afin de reconnaître le mérite des acteurs de l’éducation et des élèves qui se sont illustrés par les meilleurs résultats au cours de l’année scolaire 2021-2022, le DPEPPNF a organisé le lundi 19 décembre 2022 la journée de l’excellence dans la province.

Cette cérémonie est placée sous le patronage du Haut-commissaire de la Léraba, Mahamadi Congo, représenté par le secrétaire général de la province, Yéonviel Somé.

Ils sont 18 élèves et 13 enseignants qui ont été primés.

Les deux premières filles et les deux premiers garçons de la province ont reçu chacun un sac d’écolier contenant des fournitures scolaires comme tous les autres mais aussi un vélo.

Le meilleur des enseignants qui a présenté 70 élèves avec 70 admis, a reçu en plus d’une attestation, un dictionnaire et un sac contenant de fournitures, une moto.

La meilleure des enseignantes a présenté 77 élèves pour 76 admis a reçu une attestation, un sac contenant de fournitures et un dictionnaire.

Pour M. Sanon, cette édition se veut sobre du fait du contexte national mais aussi de la modicité des moyens qui proviennent essentiellement de l’Etat à travers les lignes budgétaires dans le fonctionnement du service.

Il a promis une amélioration pour les prochaines éditions.

Les deux directeurs provinciaux en charge de l’Education ont lancé un appel à l’endroit des forces vives de la province afin de faire de cette initiative un cadre incontournable d’encouragement et d’émulation des enseignants dans leurs efforts pour des résultats probants.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/ata

 

 

 

Léraba : La société minière Wahgnion gold opération et le quartier de Samavogo enterrent la hache de guerre

Burkina-Cohésion-sociale-Accord

Léraba : La société minière Wahgnion gold opération et le quartier de Samavogo enterrent la hache de guerre

Sindou, 20 déc. 2022 (AIB)- Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a remis le samedi 3 décembre 2022 à Sindou, le protocole d’accord de sortie de crises, dans le cadre des activités de la société minière Wahgnion gold opération SA (WGO) dans le quartier Samavogo.

C’est dans l’objectif de consolider la paix durable et de la cohésion sociale entre le service minier (WGO) et les habitants du quartier Samavogo (village de Djondougou) du département de Niankorodougou, que haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, accompagné d’une délégation, a remis le protocole d’accord à chaque partie après signatures.

C’est le 5 octobre 2022 que la population de Samavogo a fait part au haut-commissaire, un certain nombre de préoccupations concernant son relogement prévu par la société WGO.

Sous l’égide du haut-Commissaire, le processus de résolution a ainsi été enclenché depuis le 14 novembre 2022 avec le Comité consultatif communautaire (CCC) composé, entre autres, d’autorités provinciales, communales, de Forces de défense et de sécurité, de représentant du ministère en charge des mines, des représentants de la société minière WGO ainsi que les représentants des composantes sociales de Djondougou et de Samavogo.

Alors que les rencontres se succédaient en vue de solutionner le problème, les habitants du quartier de Samavogo s’en ont pris, le 22 novembre passé, à 15 logements en cours de construction et les ont complètement détruits.

« Ce fût une désolation totale pour moi », a indiqué le haut-commissaire.

Il s’est dit confiant car la plupart des préoccupations portées à sa connaissance ont trouvé satisfaction.

Les trois jours d’échanges et de discussions ont permis d’aboutir à des solutions consensuelles inscrites dans le protocole d’accord.

Pour sa part, le chef du village de Djondougou a indiqué qu’il continuera les sensibilisations avec la jeunesse afin de garantir la paix durable recherchée dans ce conflit.

Aussi, il a présenté ses excuses au haut-commissaire ainsi qu’à ses compagnons.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/ata

Santé sexuelle: Plan international Burkina sensibilise des élèves de Manga

Plusieurs activités dont des sketches ont permis de sensibiliser le public sur la SSRJ.

Santé-Sexuelle-Sensibilisation

Santé sexuelle: Plan international Burkina sensibilise des élèves de Manga 

Manga (AIB) – L’ONG Plan international Burkina a organisé, mardi 20 décembre 2022, une journée de sensibilisation sur les droits à la Santé sexuelle et reproductive des jeunes (SSRJ) au profit des élèves du lycée provincial Naaba Baongho de Manga.

Les activités de la journée se sont composées, entre autres, d’une séance d’aérobic, de sketches, de théâtres-débats, de remise de prix et de prestations de slam et de poèmes.

Elles ont servi de cadre pour informer et sensibiliser les participants notamment les élèves à leurs droits à la santé sexuelle et reproductive (SSR) et sur des thématiques comme les mutilations génitales féminines, les violences basées sur le genre et l’éducation inclusive.

Ces activités marquent la dernière journée de la caravane organisée dans le cadre du projet « Break free », débutée le 10 décembre 2022 à kombissiri et qui s’est poursuivie le 17 décembre 2022 à Fada, a indiqué la coordonnatrice du projet « Break Free » à l’ONG Plan international Burkina, Viviane Da.

Des lauréats ont été primés.

Outre la sensibilisation au profit des populations du Zoundwéogo, ladite caravane visait à « avoir des alliés pour conduire le plaidoyer sur les droits à la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes au sein de la communauté », a-t-elle souligné.

Quant au projet « break Free », Mme Da a noté qu’il s’agit d’une initiative qui entend contribuer, d’une manière générale, « à améliorer la santé sexuelle et reproductive et le bien-être des adolescents et adolescentes ainsi qu’à renforcer l’égalité des sexes et l’autonomisation de femmes et des filles ».

A la tête de la délégation des autorités administratives locales, d’agents des services sociaux et des leaders communautaires impliqués dans la question de la santé sexuelle et reproductive des jeunes (SSRJ), le haut-commissaire du Zoundwéogo, par le biais de son représentant Innocents Ouattara, a salué l’avènement du projet « Break Free » et par ricochet la tenue de la caravane de sensibilisation. « Le projet est en phase avec les objectifs de l’Etat en matière de Droits à la Santé sexuelle et reproductive. De ce point de vue, il est une aubaine pour renforcer la sensibilisation sur ces questions à l’endroit des jeunes », a soutenu M. Ouattara.

La coordonnatrice du projet « Break Free » à Plan International Burkina, Viviane Da, invite les jeunes à aller à la bonne information sur les SSR.

 

D’une durée de cinq ans soit de 2021 à 2025, le coût global du projet « Break free » est de 1,288,336 Euros soit environ 754,547,490 de FCFA. Il est financé par le Ministère des Affaires étrangères des Pays Bas et mis en œuvre en consortium dans neuf (9) pays d’Afrique.

Au Burkina Faso, le projet intervient dans les régions de l’Est et du Centre-sud et est conduit par Plan international qui assure le lead avec Forum des Educatrices africaines (FAWE) et SAT représenté par AfriYan.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

 

 

Balé : 60 jeunes formés reçoivent des kits d’installation

Burkina-Jeunesse-Formation-Professionnelle

Balé : 60 jeunes formés reçoivent des kits d’installation

Boromo, (AIB)- Soixante jeunes, en fin de formation professionnelle des communes de Bana et de Yaho (dans les Balé), ont reçu le 16 décembre à wona, des kits d’installation dans le cadre du programme Job booster, en présence du Haut-commissaire de la province, Ibrahim Boly.

Soixante jeunes, internés durant quatre mois à Bobo-Dioulasso, ont bénéficié d’une formation professionnelle dans six corps de métier que sont l’électricité, la soudure, l’aviculture, la coiffure, la coupe-couture et la restauration.

« Chacun de nous a choisi le métier qui lui convient et a suivi la formation avec beaucoup d’assiduité. Les formateurs nous ont appris beaucoup de choses durant le temps de la formation », a dit l’apprenant Siriki Fofana.

Les apprenants ont rassuré les autorités et les donateurs de faire bon usage des équipements et surtout d’être des créateurs d’emplois au sein de leur communauté.

Selon les responsables du programme Job Booster, tous les jeunes impétrants bénéficieront de kits d’une valeur totale de neuf millions sept cent quarante-trois mille (9 753 000) F CFA, pour faciliter leur installation.

Cette formation a été possible grâce au partenariat entre la mine de Mana et Job Booster.

Les autorités présentes ont donné des conseils aux nouveaux entrepreneurs en les invitant à mettre en œuvre ce qu’ils ont appris, avec courage et sérénité afin de réussir et d’être des modèles.

La formation est une réponse aux préoccupations soulignées lors des cadres de dialogue de Mana.

Les autorités ont appelé à plus de formation professionnelle au profit des jeunes, des femmes et des communautés, impactées par les activités de la mine.

Les responsables de la mine quant à eux ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner les projets porteurs de revenus et aussi le développement local.

Agence d’information du Burkina

MO/hb/ata

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