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Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des Affaires étrangères : « Les médias sont des régiments en soutien à la défense du territoire »

 

Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des Affaires étrangères : « Les médias sont des régiments en soutien à la défense du territoire »

A son arrivée à Sidwaya, le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a eu un bref entretien avec la DG des Editions Sidwaya, Assétou Badoh.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, était l’invité de la Rédaction de Sidwaya, le mardi 13 février 2024.

Les Editions Sidwaya a accueilli un hôte spécial, le mardi 13 février 2024. Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré. Sollicité par les journalistes du quotidien en tant qu’invité de la Rédaction, il a d’abord eu à son arrivée un bref entretien avec la directrice générale de Les Editions

Sidwaya, Assétou Badoh. Elle a, au nom de tous les travailleurs, souhaité la bienvenue au ministre et son équipe, notamment la ministre déléguée, chargée de la Coopération régionale, Estella Eldine Kabré.

S’immergeant pour la première fois dans l’environnement du « journal de tous les Burkinabè », le chef de la diplomatie burkinabè a saisi l’opportunité pour visiter les locaux de l’entreprise de presse. Il a d’abord fait un tour au service de la documentation où il a été ravi de découvrir une

« mine d’informations ». Le ministre et sa délégation ont, par la suite, fait une escale au service multimédia avant de rejoindre la salle de l’invité où les journalistes l’attendaient avec un « arsenal » de questions.

Pendant environ une heure d’horloge, Karamoko Jean Marie Traoré a, dans une bonne ambiance, répondu aux interrogations des hommes et femmes de médias. Des questions qui ont porté essentiellement sur la vie diplomatique du Burkina avec la diversification des relations bilatérales, le retrait du Burkina Faso de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Cet entretien a également été l’occasion pour

le chef de la diplomatie burkinabè de décliner les grands chantiers de son département que vous aurez l’occasion de découvrir dans les prochains numéros du journal.

Un travail excellent

Accompagné de la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Estella Kabré (gauche), Karamoko Jean Marie Traoré a visité le service des archives où il a découvert une « mine d’informations ».

A la fin de son court séjour, le ministre a confié avoir apprécié son passage à la « Maison commune ». « J’ai été honoré de m’immerger dans l’environnement des Editions Sidwaya et de découvrir l’excellent travail qui y est réalisé souvent avec des moyens modestes. J’ai vu une équipe conviviale qui travaille dans un esprit de famille pour produire des publications de très bonne facture. J’adresse mes félicitations à la directrice générale et à son équipe »,

a-t-il paraphé dans le livre d’or. Il a par ailleurs salué l’engagement de toute l’équipe du journal qui se donne à fond pour assurer sa partition en matière d’information des populations. Grâce à son passage à Sidwaya, le ministre a dit mesurer davantage l’importance et le rôle de la presse dans la quête du pays pour la paix et la liberté. « Les médias sont des

régiments qui doivent venir en soutien à tout ce qui est fait sur le terrain de la défense du territoire et du développement », a-t-il indiqué. Dans un cyberespace pollué par des contre-vérités, il a invité les médias à porter la vraie information aux populations. Il les a également

appelés à aider les institutions publiques à assurer pleinement leurs missions en épongeant au mieux l’environnement de l’information « C’est ensemble que nous pouvons gagner le combat de la sécurité», a-t-il insisté.

 

Nadège YAMEOGO

Ganzourgou : Les Habitants du village de Waguessé Soutiennent les Personnes déplacées internes à Zorgho

Burkina-Soutien-PDI

 

Ganzourgou : Les Habitants du village de Waguessé Soutiennent les Personnes déplacées internes à Zorgho

Zorgho, (AIB)- Dans un geste louable de solidarité, les habitants du village de Waguessé ont apporté leur contribution pour soutenir les personnes déplacées internes (PDI) dans la commune de Zorgho, le 13 février 2024.

Répondant à l’appel du chef de village de Waguessé, les populations ont organisé une collecte et ont pu rassembler 400 kg de sorgho, 200 kg de maïs et une somme de 21 mille 500 FCFA. Ayant ouvert leurs portes aux PDI dans leur village, les habitants ont offert 100 kg de sorgho et 100 kg de maïs en soutien direct. Le reste des provisions, soit 300 kg de sorgho et 100 kg de maïs ainsi que la contribution monétaire, ont été remis au Président de la délégation spéciale (PDS) de Zorgho, Valentin Badolo, pour venir en aide aux PDI de la commune.

Le porte-parole des donateurs, Sada Kaboré, a décrit ce geste comme une expression tangible de solidarité envers les PDI. La remise officielle des vivres s’est déroulée dans l’enceinte de la mairie, en présence du PDS, accompagné du premier vice-président de la délégation spéciale, du président de la commission aménagement du territoire et gestion foncière et du responsable du service social communal. Le PDS a chaleureusement félicité les habitants de Waguessé pour leur initiative et a souligné l’importance de chaque action, quelle que soit sa taille, dans cette période de besoin. Il a appelé d’autres personnes à suivre leur exemple.

Pour le responsable du service social communal, Issouf Sawadogo, chaque jour apporte son lot de demandes d’assistance de la part des PDI. Pour lui, la gestion de ces cas est rendue difficile principalement en raison du manque de vivres et de biens essentiels. Il a exprimé sa gratitude envers les généreux donateurs et a souligné que les provisions seraient immédiatement utilisées pour soulager les PDI les plus nécessiteux. Selon ses estimations, la commune compte actuellement plus de 10 mille PDI en situation de vulnérabilité.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

 

Poutine signe une loi sur la confiscation des biens pour les fausses nouvelles sur l’armée

SOCIÉTÉ: PRÉSIDENT-LOI-FAKES-ARMÉE-CONFISCATION-1

Poutine signe une loi sur la confiscation des biens pour les fausses nouvelles sur l’armée

SOCIÉTÉ: PRÉSIDENT-LOI-FAKES-ARMÉE-CONFISCATION-1

MOSCOU, 14 février. /TASS/. Le président russe Vladimir Poutine a signé une loi sur la confiscation des biens pour les fausses nouvelles sur l’armée et les infractions dirigées contre la sécurité de l’État. Le texte est publié sur le site officiel des informations juridiques.

La loi apporte des modifications au Code pénal russe et élargit la liste des infractions passible de confiscation des biens. Désormais, cette dernière est possible pour une diffusion publique d’informations notoirement fausses sur les forces armées russes et l’exécution par les organes étatiques de leur pouvoirs (article 207.3 du Code pénal), ainsi que pour les appels publics aux activités dirigées contre la sécurité de l’État (article 280.4 du Code pénal). Il est précisé qu’il s’agit d’infractions commises pour des motifs égoïstes.

En même temps, le texte prévoit que la confiscation ne touchera pas tous les avoirs, fonds et biens de la personne condamnée, mais seulement ceux qui ont été obtenus suite à la commission de l’infraction ou bien utilisés à des fins d’activités dirigées contre la sécurité de la Russie.

La loi dispose que les activités dirigées contre la sécurité de la Russie s’entendent comme la commission d’au moins une des infractions prévues entre autres par les articles du Code pénal sur le mercenariat, le génocide, la désertion, la désobéissance aux ordres, la corruption et le banditisme. Au total, cette liste compte plus de 30 articles.

En outre, la loi élargit la liste des articles du Code pénal prévoyant la privation des grades spéciaux, militaires ou honorifiques, des grades de classe et des récompenses d’État. Il s’agit entre autres des articles relatifs à la diffusion de fausses informations sur l’armée russe, au discrédit de cette dernière, aux appels à l’extrémisme, à la violation de l’intégrité territoriale de la Russie, aux activités contre la sécurité de l’État, aux appels à l’imposition de sanctions contre la Russie et ses ressortissants, à la réhabilitation du nazisme et à l’aide à la mise en œuvre de décisions d’organisations internationales auxquelles la Russie ne participe pas ou d’agences gouvernementales étrangères.

La loi entre en vigueur dix jours après sa publication officielle.

Avec TASS

Burkina : Le chef de la diplomatie explique le bien-fondé politique de l’approche endogène de sécurisation du territoire

BURKINA-DIPLOMATIE-ENTRETIEN

Burkina : Le chef de la diplomatie explique le bien-fondé politique de l’approche endogène de sécurisation du territoire

Ouagadougou, 14 fév. 2024 (AIB) – Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a indiqué mardi, qu’après un dialogue de sourd avec ses partenaires dits stratégique, le Burkina Faso a fini par rassembler ses propres forces pour la sécurisation de son territoire national.

«Dans le domaine de la défense et de la sécurité, nous avons essayé de parler (avec nos partenaires ndlr), nous n’avons pas été audibles. Lorsque nous l’avons été, nous n’avons pas été très bien compris. Nous avons pris la décision de mutualiser nos forces et de travailler à la sécurisation de notre territoire», a affirmé Karamoko Jean Marie Traoré.

Le ministre en charge des Affaires étrangères s’entretenait mardi, dans les locaux des Editions Sidwaya avec les journalistes sur la diplomatie burkinabè.

Selon le chef de la diplomatie burkinabè Traoré, le pays y arrive très bien, dans la lutte contre le terrorisme, avec son approche endogène basée les différentes composantes de l’armée et des forces intérieures appuyées par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

«Il s’agit de montrer que nous sommes capables de sécuriser notre territoire d’une part et d’autre part, politiquement, nous n’allons plus laisser des décisions qui viennent compromettre l’avenir de nos populations », a-t-il soutenu.

Karamoko Jean Marie Traoré a aussi rappelé que le Mali et le Niger ont également des approches propres à eux, pour venir à bout des «forces du mal».

Il a dénoncé à nouveau les mesures prises par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre le Niger.

«Nous voulons des partenariats mais nous ne voulons pas de la charité», a-t-il fait remarquer.

Agence d’information du Burkina

NO/bh/ata/ck

Gourma/Lycée Diaba Lompo : Les professeurs observent un sit-in pour protester contre une agression 

Gourma/Lycée Diaba Lompo : Les professeurs observent un sit-in pour protester contre une agression 

Fada N’Gourma 13 fév.2024 (AIB)- Les professeurs du lycée Diaba Lompo de Fada NGourma, dans la région de l’Est, ont organisé mardi, un sit-in pour réclamer justice pour leur gardien violemment agressé le 10 février 2024 par des présumés « hommes de tenues », opposés à la fermeture d’une kermesse.

Selon les informations recueillies, les élèves du lycée Diaba Lompo ont organisé, conformément aux textes en vigueur, leurs activités culturelles et sportives de l’année scolaire.

Ainsi, le samedi 10 février 2024 après un match de football entre enseignants et élèves, ces derniers ont continué avec les activités culturelles et une kermesse dans l’enceinte de leur établissement.

Ces activités devraient prendre fin à 18 heures selon la réglementation scolaire. A cette heure indiquée, le gardien de l’établissement commença à éteindre la lumière et fermer les classes afin que les élèves puissent clôturer et regagner leurs domiciles.

Une majorité d’élèves avaient déjà quitté le lycée quand le gardien croisa un groupe d’individus qui s’y opposa à lui. Ces individus qui sont venus pour la kermesse refusèrent de quitter les lieux.

Selon les témoignages, ce groupe le menaça et déclara que ni la gendarmerie ni la police ne pouvaient les évacuer de l’établissement.

Une altercation intervint entre le gardien et ces individus. Au cours de cette altercation, ce groupe d’individus administra des coups violents au gardien au point qu’il perdit conscience.

Il fut conduit dans un centre de santé autour de 19 heures. Avec la prise en charge médicale son état de santé est hors danger, a déclaré une voix digne de foi.

Pour manifester leur mécontentement, les professeurs du lycée Diaba Lompo et le personnel de la vie scolaire ont organisé un sit-in le mardi de 7 à 10 heures.

Leur délégué, Gildas Honoré Tiendrébéogo a condamné cette agression perpétrée sur un personnel dudit établissement et a demandé aux autorités de démasquer et punir conformément à la loi ces agresseurs qui seraient des porteurs de tenues.

Des telles agressions ont eu lieu l’année passée où le censeur a risqué des bastonnades, a souligné le délégué des professeurs.

Agence d’information du Burkina

Ouahigouya/Casses du 29 janvier : le procès de 08 prévenus renvoyé au 21 février 

Ouahigouya/Casses du 29 janvier : le procès de 08 prévenus renvoyé au 21 février 

 

Ouahigouya, 14 février 2024(AIB)-Le procès de huit prévenus accusés d’avoir été à l’origine des troubles qui ont secoué la ville de Ouahigouya (Nord) le 29 janvier 2024, a été renvoyé au 21 février 2024, a constaté l’AIB.

Le Tribunal de grande instance de Ouahigouya a ouvert le mercredi 14 février 2024 à 8h, le procès de 08 manifestants interpellés à la suite d’une violente marche.

Après l’appel à la barre, le Substitut du Procureur a fait une réquisition pour demander le report de l’audience pour cause d’absence de l’Agent Judiciaire de l’ État et sur la demande du conseil d’un prévenu.

Il a été suivi et le procès a été renvoyé au 21 février 2024.

En rappel, une marche meeting organisé dans le cadre d’un « Appel à la mobilisation générale » a eu lieu dans la ville de Ouahigouya le lundi 29 janvier 2024 sous la houlette d’individus et d’organisations de la société civile de Ouahigouya, avait pour but de réclamer plus de sécurité au Yatenga, face aux exactions terroristes.

Mais la marche a dégénéré occasionnant des casses notamment à l’antenne régionale de la télévision publique et aux portes du palais de Sa Majesté Naaba Kiiba.

Selon l’acte d’accusation, on reproche aux 8 prévenus, des faits d’attroupements armés, d’organisation d’une manifestation illicite et d’actes de vandalisme.

Agence d’information du Burkina

PN/ata

L’armée burkinabè neutralise des terroristes qui projetaient de s’attaquer à un convoi dans le Centre-nord 

L’armée burkinabè neutralise des terroristes qui projetaient de s’attaquer à un convoi dans le Centre-nord 

Ouagadougou, 13 févr. 2024 (AIB) – L’armée burkinabè a neutralisé ce mardi, des dizaines de terroristes dans la région du Centre-nord, au moment où ces criminels avaient en ligne de mire un convoi sur la Nationale Numéro 3, appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.

Ce mardi 13 février 2024, un essaim de terroristes a été repéré dans la zone de Naré entre Guibga et Dibga, à une vingtaine de kilomètres de Pissila. Juchés sur leurs motos, ils se dirigeaient vers un autre groupe plus important en vue d’une réunion sous un grand arbre.

Leur projet d’attaquer le convoi sur la nationale numéro 3 est voué à l’échec, car un puissant missile va les frapper, en tuant le maximum.

Les rescapés prennent la fuite et informent un autre groupe installé plus loin du danger.

Ensemble, ils s’engouffrent très vite sous un grand arbre pensant échapper aux pilotes. Ils ne vont pas tarder à payer le prix fort.

Un autre missile s’écrase sur leurs têtes. Leurs compères, sous les arbres d’à côté, abandonnent les motos et courent de toutes leurs forces, laissant leurs acolytes dans les flammes. Mais bon nombre d’entre eux s’effondrent plus loin.

Avant cette victoire, les vecteurs aériens ont accompli un exploit similaire le 12 février 2024 à Yaongo, à 30 km de Boulsa. En effet, après avoir été héroïquement repoussés par les braves VDP, des terroristes pensaient s’en tirer.

Mais ils ne savaient pas que les pilotes les avaient suivis jusqu’à leur dernier retranchement.

Des hélicoptères de combat mènent alors plusieurs raids jusqu’à l’embrasement total de la base. Outre ces étapes victorieuses, les opérations de reconquête se poursuivent dans tous les secteurs.

Agence d’information du Burkina

Paris met la pression sur le Sénégal pour une élection présidentielle « le plus rapidement possible »

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Paris met la pression sur le Sénégal pour une élection présidentielle « le plus rapidement possible »

Ouagadougou, 13 fév. (AIB/TASS) – Le ministère français des Affaires étrangères appelle les autorités sénégalaises à organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible.

« La France réitère son appel aux autorités à organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, conformément à la Constitution du Sénégal, et à garantir les libertés publiques », a déclaré le Quai d’Orsay dans un communiqué.

La diplomatie française a également appelé « tous les acteurs sénégalais à privilégier la voie du dialogue et à préserver la longue tradition démocratique du Sénégal ».

Dans un discours télévisé à la nation le 3 février, le président Macky Sall a annoncé qu’il annulait son précédent décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février en raison d’un différend sur la liste des candidats. Une nouvelle date d’élection n’a pas encore été annoncée. Le président a par ailleurs appelé à un « dialogue national » en prélude à ce scrutin.

L’opposition a aussitôt condamné le président et appelé à des actes de désobéissance civile. Les manifestations ont été dispersées par les forces de l’ordre et des personnes ont été interpellées.

Agence d’Information du Burkina

Quatre centres d’alphabétisation en langues nationales  vont s’ouvrir dans le Ziro

La forte mobilisation des femmes a été saluée par l'ensemble des intervenants.

Quatre centres d’alphabétisation en langues nationales  vont s’ouvrir dans le Ziro

Sapouy (AIB)- Quatre centres d’alphabétisation en langues nationales « nuni » et « mooré » vont s’ouvrir dans le Ziro afin de contribuer au bien-être social et économique des apprenants et de leurs communautés.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de Sapouy, Christophe Nama, a donné le mardi 06 février 2024, à l’école primaire publique de Poun, le top départ officiel des activités d’alphabétisation dans la province du Ziro. C’était aux côtés du directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle, Sidbéwendin Compaoré.

Le village de Poun, dans la commune de Sapouy, était en effervescence le mardi 06 février 2024. Sortie nombreuse, la population a réservé un accueil chaleureux aux acteurs de l’éducation du non-formel de la province du Ziro pour le lancement officiel de la campagne d’alphabétisation 2023-2024.

Les différents intervenants à la tribune ont décrit l’importance de l’alphabétisation et ont insisté pour une inscription massive dans les centres.

Quatre opérateurs (Adalo Alpha, Ziro Poni, AMTBA et la mission catholique) ouvriront dans la province des centres d’alphabétisation en « nuni » et en « mooré ».

Le vice-président de la délégation spéciale, Christophe Nama, s’est réjoui du choix de sa commune pour abriter cet événement provincial.

Le chef de circonscription, Bakary Zongo, a exhorté les populations à se faire alphabétiser et former car les connaissances acquises contribueront non seulement à leur bien-être social et économique mais aussi au bien-être de leurs communautés.

Il a aussi expliqué le processus de certification des évaluations en fin de campagne.

« Dans les centres, les apprenants auront un programme les initiant aux disciplines instrumentales que sont la lecture, l’écriture et le calcul.

Ensuite, ils auront des compétences de vie courante et de développement à travers des thèmes émergents tels que la cohésion sociale, le rôle de la femme dans les secteurs de développement, les catastrophes naturelles », a soutenu la responsable du service de l’alphabétisation, Martine Bonkoungou.

En amont, son service a déjà renforcé les compétences d’une dizaine d’animateurs et de superviseurs.

Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ziro, Sidbéwendin Compaoré, a pour part plaidé pour une bonne fréquentation des centres d’alphabétisation par les apprenants.

Il a exhorté les opérateurs, les superviseurs et les animateurs à s’engager pleinement pour que les résultats de la présente campagne fassent encore honneur à la province.

Dans son mot de lancement, le vice-président, Christophe Nama, a félicité et encouragé les différents acteurs pour une amélioration des performances en 2024.

Agence d’information du Burkina

Yassine SIÉNOU

Le Centre d’éducation de base non formelle de Sapouy n’est plus que l’ombre de lui-même, constat

Le taux d'admission au Certificat de Qualification Professionnelle a considérablement baissé dans ce centre, ont fait savoir les formateurs.

Le Centre d’éducation de base non formelle de Sapouy n’est plus que l’ombre de lui-même, constat

 Sapouy 13 fév. 2024(AIB)- Créé il y a 22 ans pour accueillir les déperditions du système scolaire classique pour des formations professionnelles, Le Centre d’éducation de base non formelle de Sapouy ploie de nos jours, sous d’énormes difficultés, à telle enseigne qu’il ne lui reste plus que l’atelier de couture avec quelques machines, a constaté l’AIB.

Entouré de ses services techniques, le DPEPPNF Sidbéwendin Compaoré a visité le vendredi 02 février 2024, le Centre d’éducation de Base Non Formelle (CEBNF) de Sapouy. Les échanges qui ont suivi cette visite ont porté sur la redynamisation de ce temple de création d’emploi jadis convoité par les parents d’élèves et les élèves à sa création.

Créé en 2002, ce centre accueillait les déperditions du système scolaire classique pour des formations professionnelles et alphabétiques. Après quatre ans d’apprentissage, les formés étaient opérationnels dans les métiers suivants : la mécanique, la couture, le tissage, la teinture et le maraîchage.

L’état actuel de CEBNF de Sapouy attriste son  directeur Salif Nébié.

Mais au fil du temps, les différents ateliers se sont fermés et seule la couture résiste difficilement. Après le désengagement de son principal partenaire qu’est l’UNICEF, le centre est devenu actuellement l’ombre de lui-même.

La situation actuelle dépeinte par les occupants des lieux est peu reluisante. Le directeur Salif Nébié et les autres formateurs ont cité entre autres le manque et la vétusté du matériel existant, la fermeture des ateliers mécaniques, de teinture et de tissage, l’insuffisance de formateurs et de consommables, le manque de programme et de manuels d’alphabétisation, l’inadaptation des primes des formateurs, l’absence d’électricité sur le site et l’empiètement du domaine par des particuliers.

« Mes 37 apprenants de première année en couture sont repartis en groupes de 7 autour d’une machine à coudre », a confié la monitrice Pélagie Yaméogo aux visiteurs du jour. Après les avoir écoutés égrainer les principaux maux qui minent le bon fonctionnement du CEBNF, Sidbéwendin Compaoré et son staff technique ont proposé les solutions endogènes suivantes.

L’organisation d’une rencontre de concertation avec l’ensemble des acteurs que sont la mairie, le COGES, l’APE, le bureau des AGR, pour réfléchir sur la redynamisation du COGES, la prise en compte des langues de la localité (nuni et mooré) dans les activités d’alphabétisation, l’électrification du CEBNF, la délimitation du domaine, l’organisation d’une journée porte ouverte sur le CEBNF.

La signature d’un contrat de prestation pour la maintenance des machines et le recrutement de formateurs pour renforcer le personnel n’ont pas été en reste dans leurs propositions.

Le directeur provincial a par ailleurs salué la dynamique engagée par le CCEB Bakary Zongo pour que le CEBNF ne mette pas les clés sous le paillasson.

Agence d’information du Burkina

Yassine Siénou

AIB Ziro

 

 

 

 

Burkina : La diplomatie ne se négocie pas, elle s’arrache, selon le ministre Traoré

BURKINA-DIPLOMATIE-ENTRETIEN

Burkina : La diplomatie ne se négocie pas, elle s’arrache, selon le ministre Traoré

Ouagadougou, 13 fév. 2024 (AIB) – Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a affirmé mardi, que le respect sur la scène internationale ne se négocie pas mais qu’elle s’arrache. 

Dans un long entretien à paraitre dans le quotidien d’Etat Sidwaya, le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré, a donné sa lecture sur le regard de la communauté internationale concernant le Burkina Faso, de nos jours.

«Sur la scène internationale, on ne quémande pas le respect. On doit l’arracher à travers ce que nous faisons et ce que nous défendons comme idéal», a-t-il indiqué.

Dans l’entretien alléchant accordé au Journal de tous les Burkinabè, les sujets abordés ont porté sur les grandes orientations de la diplomatie burkinabè, la diversification des relations bilatérales, l’état de la coopération entre le Pays des Hommes intègres et d’autres pays comme la Côte d’Ivoire et la France, le retrait des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel de la CEDEAO.

Le ministre Traoré a estimé que la ligne diplomatique du pays permet d’affirmer que le pays a davantage de respect sur la scène internationale.

«Nous sommes restés victimes de clichés. J’aime le dire, nos pays souffrent de leur emballage et cet emballage a été construit pendant des années par certains partenaires et a longtemps fait peur à d’autres partenaires », a-t-il soutenu.

Karamoko Jean Marie Traoré a précisé que cet emballage qualifié de «dévaluant » présente un visage pauvre mais jamais l’expertise, la capacité et le potentiel du pays.

«Nous travaillons à reconstruire cet emballage pour porter l’étiquette d’un pays sahélien qui a de la capacité et avec lequel il faut compter »,-t-il fait savoir.

Agence d’information du Burkina

NO/bh/ata/ck

Namentenga/Finale Maracana : Barça FC sadjuge le trophée de la 1ere édition du tournoi Malouda Espoir

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Namentenga/Finale Maracana : Barça FC s’adjuge le trophée de la 1ere édition du tournoi Malouda Espoir

Boulsa, (AIB), La 1ere édition du tournoi de football Maracana Malouda Espoir, jouée le samedi 10 février 2024 à Boulsa, région du Centre-Nord, a vu le sacre de l’équipe Barça FC par le score d’un but à zéro contre celle de Tibin FC.

15 équipes étaient engagées dans le tournoi de football Maracana Malouda Espoir le 21 décembre 2023 dans la province du Namentenga, région du Centre-Nord, sous le thème « Formation à la base socle d’un football de qualité ».

Ce samedi 10 février 2024, la finale de ce tournoi a connu son sacre avec la victoire de l’équipe de Barca FC sur celle de Tibin FC par 1 à 0.

Le coup de pied arrêté tiré par Wilfried Singbéogo, à 20 m des buts à la 19e minute de la 2e partie, a été l’unique but qui a sacré l’équipe Barca FC.

Le promoteur du tournoi, Harouna Ilboudo a félicité les lauréats et les partenaires pour la réussite de l’activité sportive.

Selon M. Ilboudo, il entend créer un centre de football en vue de former une équipe capable de décrocher un titre national.

« Ne laissons jamais nos ennemis gagner le dessus. Soyez résilients», a dit le Secrétaire général (SG) de la ligue du Centre Nord, Rasmané Ouédraogo.

M. Ouédraogo a par ailleurs encouragé le promoteur pour ses nobles initiatives.

Chaque acteur a reçu un prix et l’équipe victorieuse Barca FC, une médaille d’or, un trophée, un ballon et un jeu de maillots.

Le promoteur, Harouna Ilboudo, a salué la présence du SG, du directeur provincial des sports et loisirs, des commerçants et des membres de l’AASAM pour leur plein engagement.

Le tournoi a été coparrainé par le Chef de circonscription de l’éducation de base (CCEB) de Bouroum Salfo Païzodo Ouédraogo et par des opérateurs économiques locaux.

En rappel, 15 équipes dont l’âge des joueurs est compris entre 12 et 16 ans ont pris part à cette compétition sportive.

Agence d’information du Burkina

JPD/no/ata

 

 

 

Kénédougou/TGI : 22 dossiers jugés pour des crimes économiques et de sang 

BURKINA-KENEDOUGOU-JUSTICE-ASSISES

Kénédougou/TGI : 22 dossiers jugés pour des crimes économiques et de sang 

Orodara, (AIB) : La deuxième session de la Chambre criminelle de la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso au titre de l’année judiciaire 2024, s’est ouverte le lundi 12 Février 2024, au Tribunal de Grande Instance de Orodara. Pour la présente session, 22 dossiers pour 25 personnes seront jugés pour des crimes économiques et de sang.

La Chambre criminelle de la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso au titre de l’année judiciaire 2024, a débuté le lundi 12 février 2024 à Orodara.

22 dossiers pour 25 personnes seront jugés dans la deuxième session pour des crimes économiques et de sang.

Ces personnes qui vont comparaitre devant le Tribunal, sont impliquées dans diverses infractions notamment les crimes économiques et de sang.

La première audience a statué sur le cas d’un individu ayant commis l’assassinat d’un jeune homme à N’gorlani, dans la commune rurale de Samorogouan, au nord de la province du Kénédougou.

L’auteur de ce crime a été condamné à 10 ans de prison ferme, assorti d’une amende de 10 millions de F CFA, comme dommages et intérêts à la famille de la victime.

Cette session de la chambre criminelle va durer une semaine et s’étalera du 12 au 20 février 2024.

Elle est rendue possible grâce au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Agence d’information du Burkina.

AK/hb/bz

Houet : Les chasseurs d’images renforcent leurs capacités

BURKINA-HOUET-PHOTGRAPHIE-FORMATION

Houet : Les chasseurs d’images renforcent leurs capacités

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Association Photot’age a clôturé la formation des photographes de la région des Hauts-Bassins, le jeudi 8 février 2024 à Bobo-Dioulasso. L’apprentissage qui a duré six mois, vise à renforcer la capacité des preneurs d’images en vue de les rendre beaucoup plus professionnels.

Le savoir-faire des photographes de la région des Hauts-Bassins a été renforcé grâce à une formation initiée à leur endroit par l’Association photot’age.

D’une durée de six mois, la formation a allié théorie et pratique. Elle a porté sur l’histoire générale de la photographie, les textes et lois régissant le domaine de la photographie au Burkina Faso ou les techniques de vente des photos.

L’association a initié cette session dans le cadre de son projet « photot’age Lab : incubateur de formation professionnelle de jeunes photographes de la région des Hauts-Bassins ».

Ce projet a été financé par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) dans le cadre du Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC-GC) avec l’appui de l’Union européenne.

Pour la participante, Yacine Sourabié, cette formation lui a dit avoir un autre regard du métier.

Elle a remercié l’association et ses partenaires pour les cours sur la photographie.

Le président de l’association photot’age, Siaka Zerbo, a traduit sa reconnaissance au FDCT et a appelé les apprenants à mettre en pratique les nouvelles connaissances acquises afin de rendre leurs pratiques plus professionnelles.

Il a dévoilé un projet qu’il compte mettre en œuvre à Bobo-Dioulasso et portant sur l’organisation d’une biennale de la photographie dans la ville de Sya.

Le chef d’antenne du FCDT à Bobo, Issa Barry, a loué l’aboutissement du projet qui vient renforcer les connaissances des photographes.

Il les a invités à faire valoir ses connaissances et a toujours poursuivre les formations afin d’être professionnels.

Agence d’information du Burkina

AD-LZ/hb/bz

France :le Conseil d’Etat somme le régulateur des médias de mieux contrôler CNews

France :le Conseil d’Etat somme le régulateur des médias de mieux contrôler CNews

Paris, France

Le Conseil d’Etat a demandé mardi à l’Arcom, le régulateur des médias, de renforcer son contrôle sur la chaîne d’information CNews, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, à la suite d’un recours de l’ONG Reporters sans frontières.

La plus haute juridiction administrative a « enjoint à l’Arcom de réexaminer dans un délai de six mois le respect par la chaîne CNews de ses obligations en matière de pluralisme et d’indépendance de l’information », selon un communiqué.

Avec AFP

Crise au Sénégal: l’internet sur les mobiles suspendu

Crise au Sénégal: l’internet sur les mobiles suspendu

Dakar, Sénégal

L’internet sur les mobiles a été suspendu mardi au Sénégal, au jour d’une manifestation prévue et interdite par les autorités pour la deuxième fois depuis le début de la grave crise politique qui fait suite au report de l’élection présidentielle, ont constaté des journalistes de l’AFP et indiqué le gouvernement.

« En raison de la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs messages haineux subversifs qui ont déjà provoqué des manifestations violentes, (…) l’internet des données mobiles est suspendu ce mardi 13 février », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

L’accès aux données mobiles avait déjà été bloqué il y a huit jours, lorsque la loi reportant la présidentielle du 25 février au 15 décembre et prolongeant le mandat du président sortant Macky Sall avait été votée au Parlement.

Cette décision avait été sévèrement critiquée par les défenseurs des droits et par les partenaires du Sénégal, comme les Etats-Unis et l’Union européenne.

Internet avait été rétabli mercredi. Vendredi et samedi, des manifestations réprimées par les forces de sécurité ont fait trois morts, de nombreux blessés et provoqué d’importants dégâts matériels.

Les restrictions d’accès à internet sont désormais courantes dans un certain nombre de pays pour endiguer la contestation. Le Sénégal y avait recouru en juin 2023 dans un contexte de troubles.

Avec l’AFP

#CAN2023 : le président Alassane Ouattara offre 100 millions au coach des Eléphants Faé

#CAN2023 : le président Alassane Ouattara offre 100 millions au coach des Eléphants Faé

Abidjan , 13 fév. 2024 (AIB)- le président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara a offert à l’entraîneur des Eléphants de Côte d’Ivoire Emerse Faé la somme de 100 millions de FCFA, a-t-on appris mardi de sources proches de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire.

En plus des 100 millions offert au coach Faé le chef de l’Etat ivoirien a donné 400 millions pour le staff technique des Eléphants, une villa de 50 millions et une enveloppe de 50 millions à chaque joueur et 300 millions à la Fédération ivoirienne de football (FIF).

Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont remporté dimanche dernier la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football à domicile en battant au stade Alassane Ouattara d’Ebempé d’Abidjan les Super Eagles du Nigeria par 2 buts à 1.

La Côte d’Ivoire a ainsi décroché sa 3e étoile de l’histoire de la CAN.

Agence d’information du Burkina

As/ata

Sénégal: l’ONU « profondément préoccupée » demande des enquêtes

Sénégal: l’ONU « profondément préoccupée » demande des enquêtes

Genève, Suisse

Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme s’est dit mardi « profondément préoccupé » par la crise au Sénégal, dénonçant un « recours inutile et disproportionné à la force contre les manifestants et des restrictions de l’espace civique ».

 

« Au moins trois jeunes hommes ont été tués pendant les manifestations et au moins 266 personnes auraient été arrêtées dans tout le pays, y compris des journalistes », a déclaré une porte-parole, Liz Throssell, lors d’un point de presse à Genève.

 

Des enquêtes « doivent être menées rapidement, de manière approfondie et indépendante, et les responsables doivent être amenés à rendre des comptes », a-t-elle ajouté.

 

La porte-parole a souligné qu' »il est essentiel que les autorités ordonnent sans équivoque aux forces de sécurité de respecter et de garantir les droits humains y compris les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique ».

 

Le Sénégal est en proie à l’une de ses plus graves crises politiques des dernières décennies depuis que le président Macky Sall a annoncé le report de la présidentielle le 3 février, à trois semaines de l’échéance.

 

Ses partisans à l’Assemblée nationale et ceux de Karim Wade, candidat disqualifié, ont ensuite entériné le renvoi de l’élection au 15 décembre et le maintien du président Sall à son poste jusqu’à la prise de fonctions de son successeur, a priori donc début 2025.

 

« Nous demandons aux autorités de veiller à respecter la longue tradition de démocratie et de respect des droits humains du Sénégal », a insisté la porte-parole du Haut-Commissariat à Genève, appelant « tous les acteurs de s’abstenir de recourir à la violence ».

 

Elle a ajouté que les services régionaux du Haut-Commissariat étaient « en contact » avec les autorités, mais n’a pas souhaité donner d’informations sur ces discussions.

 

La porte-parole a également indiqué que le Haut-Commissariat était préoccupé par la suspension d’internet sur les mobiles mardi au Sénégal, au jour d’une manifestation prévue et interdite par les autorités pour la deuxième fois depuis le début de la grave crise politique.

 

« Il est très important de garantir le droit d’accès à l’information », a-t-elle dit, indiquant que toute restriction doit « donc être strictement limitée à ce qui est nécessaire et doit être aussi limitée que possible dans le temps ».

Avec l’AFP

Nahouri : La population de Pô mobilisée pour nettoyer le centre médical 

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Nahouri : La population de Pô mobilisée pour nettoyer le centre médical 

Pô, (AIB)-La population de la commune de Pô, province du Nahouri, s’est mobilisée ce lundi 12 février 2024, pour une journée de salubrité au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô. L’initiative émane du chef coutumier de Pô, sa majesté le Pô-Pê, en collaboration avec l’Association Pizono-Zénna de Pô.

La population de la commune de Pô s’est mobilisée ce lundi 12 février 2024, pour une journée de salubrité de grande envergure au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô.

Selon la Majesté le Pô-Pê, initiateur en collaboration avec l’association Pizono Zéna, cette journée de salubrité est une action citoyenne des populations de la commune de Pô.

Il a affirmé qu’il était nécessaire de venir rendre la cour du CMA propre afin de permettre aux agents de santé et aux malades d’être dans un environnement sain.

Pour réussir l’activité, plusieurs moyens (tracteurs, tricycles, brouettes, pelles et râteaux) ont été déployés pour donner un nouveau visage à la cour du CMA.

Autorités coutumières et religieuses, Initiatives locales de sécurité, FDS, femmes et jeunes, se sont mobilisés comme un seul homme pour débarrasser la cour du CMA de ses ordures et élaguer les arbres qui s’y trouvent.

Sa majesté le Pô-Pê tout en saluant l’adhésion des populations à cette activité, les a invités à rester mobiliser pour d’autres actions similaires.

Le médecin chef du district sanitaire de Pô, Dr Daouda Bamba, a salué la mobilisation, une première, qui a démontré que les populations accordent une attention particulière à la question de l’hygiène et de la santé.

Les organisateurs ont remis du savon aux malades hospitalisés du CMA de Pô.

Ils ont également béni les forces combattantes engagées pour la reconquête du territoire national et prié pour un retour de la paix au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

 

 

 

 

 

Création de Monnaie de l’AES : ’’ la monnaie est une étape de sortie de cette colonisation (…) et au moment opportun nous déciderons ‘’, annonce le Chef de l’Etat Abdourahamane Tiani

Création de Monnaie de l’AES : ’’ la monnaie est une étape de sortie de cette colonisation (…) et au moment opportun nous déciderons ‘’, annonce le Chef de l’Etat Abdourahamane Tiani

 

Niamey, 12 Fév (ANP) – Lors de son entretien exclusif sur les ondes de la Télévision nationale, le Chef de l’Etat nigérien, le général de Brigade Abdourahamane Tiani a rassuré concernant la création d’une monnaie unique des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), qu’ils décideront au moment opportun.

Chaque chose à son temps, nos Etats auraient dû sortir de ce qui était devenu la CEDEAO depuis 1990 pourtant jusqu’à aujourd’hui la majorité numérique des membres continuent à être membre de la communauté.

Le Chef de l’Etat Nigérien de souligner que la monnaie c’est un signe de souveraineté, et qu’ils sont engagés dans un processus de recouvrement de leur souveraineté totale. « Nous l’avons dit il faut ouvrir l’armoire de l’histoire récente des Etats africains, sortir tous les dossiers, les dépoussiérer, les analyser les évaluer et décider pour l’intérêt de nos peuples », a-t-il estimé tout en insistant qu’il n’est plus question que nos Etats soient la vache à lait de la France.

Abdourahamane Tiani de relever que « La France nous a spolié plus de 107 ans, la France doit payer cash les dettes de 65 ans de pillages systématiques de nos ressources et les 42 ans nous trouverons un échéancier pour qu’on soit quitte avec la France », a-t-il dit.

« La monnaie est une étape de sortie de cette colonisation, les Etats de l’AES ont des experts et au moment opportun nous déciderons et nous allons décider insha’allah », a conclu le Chef de l’Etat nigérien.

 

AIO/SML/ANP/075/Février 2024

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