Le taux d'admission au Certificat de Qualification Professionnelle a considérablement baissé dans ce centre, ont fait savoir les formateurs.

Le Centre d’éducation de base non formelle de Sapouy n’est plus que l’ombre de lui-même, constat

 Sapouy 13 fév. 2024(AIB)- Créé il y a 22 ans pour accueillir les déperditions du système scolaire classique pour des formations professionnelles, Le Centre d’éducation de base non formelle de Sapouy ploie de nos jours, sous d’énormes difficultés, à telle enseigne qu’il ne lui reste plus que l’atelier de couture avec quelques machines, a constaté l’AIB.

Entouré de ses services techniques, le DPEPPNF Sidbéwendin Compaoré a visité le vendredi 02 février 2024, le Centre d’éducation de Base Non Formelle (CEBNF) de Sapouy. Les échanges qui ont suivi cette visite ont porté sur la redynamisation de ce temple de création d’emploi jadis convoité par les parents d’élèves et les élèves à sa création.

Créé en 2002, ce centre accueillait les déperditions du système scolaire classique pour des formations professionnelles et alphabétiques. Après quatre ans d’apprentissage, les formés étaient opérationnels dans les métiers suivants : la mécanique, la couture, le tissage, la teinture et le maraîchage.

L’état actuel de CEBNF de Sapouy attriste son  directeur Salif Nébié.

Mais au fil du temps, les différents ateliers se sont fermés et seule la couture résiste difficilement. Après le désengagement de son principal partenaire qu’est l’UNICEF, le centre est devenu actuellement l’ombre de lui-même.

La situation actuelle dépeinte par les occupants des lieux est peu reluisante. Le directeur Salif Nébié et les autres formateurs ont cité entre autres le manque et la vétusté du matériel existant, la fermeture des ateliers mécaniques, de teinture et de tissage, l’insuffisance de formateurs et de consommables, le manque de programme et de manuels d’alphabétisation, l’inadaptation des primes des formateurs, l’absence d’électricité sur le site et l’empiètement du domaine par des particuliers.

« Mes 37 apprenants de première année en couture sont repartis en groupes de 7 autour d’une machine à coudre », a confié la monitrice Pélagie Yaméogo aux visiteurs du jour. Après les avoir écoutés égrainer les principaux maux qui minent le bon fonctionnement du CEBNF, Sidbéwendin Compaoré et son staff technique ont proposé les solutions endogènes suivantes.

L’organisation d’une rencontre de concertation avec l’ensemble des acteurs que sont la mairie, le COGES, l’APE, le bureau des AGR, pour réfléchir sur la redynamisation du COGES, la prise en compte des langues de la localité (nuni et mooré) dans les activités d’alphabétisation, l’électrification du CEBNF, la délimitation du domaine, l’organisation d’une journée porte ouverte sur le CEBNF.

La signature d’un contrat de prestation pour la maintenance des machines et le recrutement de formateurs pour renforcer le personnel n’ont pas été en reste dans leurs propositions.

Le directeur provincial a par ailleurs salué la dynamique engagée par le CCEB Bakary Zongo pour que le CEBNF ne mette pas les clés sous le paillasson.

Agence d’information du Burkina

Yassine Siénou

AIB Ziro

 

 

 

 

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