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Burkina : Un renforcement de la sécurité dans certaines zones sensibles affole les réseaux sociaux

Burkina : Un renforcement de la sécurité dans certaines zones sensibles affole les réseaux sociaux

Ouagadougou, 30 déc. 2022(AIB)-Un renforcement du dispositif sécuritaire au niveau de certaines zones sensibles (Primature, RTB, Présidence), effectué vendredi après-midi, a semé la panique sur les réseaux sociaux.

Selon nos sources, ce nouveau dispositif qui se veut «dissuasif», va s’alléger dans les prochaines heures.

Les mêmes interlocuteurs affirment que ni le chef d’Etat-major général des Armées ni le ministre de la Défense n’ont été relevés de leurs fonctions, comme indiquer sur la toile.

Signe que la situation est «normale», le conseil des ministres s’est bien déroulé, indique-t-on.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Face à la corruption, le Contrôleur général d’Etat distingue trois profils de citoyens 

Burkina: Face à la corruption, le Contrôleur général d’Etat distingue trois profils de citoyens

Ouagadougou, 30 déc.2022 (AIB)-Face à la corruption, le Contrôleur général d’Etat, Phillipe Néri Kouthon Nion, dit distinguer trois types de personnes à savoir l’intègre, l’opportuniste et le «malhonnête par essence».

 

Le Contrôleur général d’Etat, Phillipe Néri Kouthon Nion, a confié dans une interview publiée vendredi par le quotidien public Sidwaya, que pour lutter contre la corruption, il faut tenir compte de trois types d’acteurs.

 

Selon lui, il y a les citoyens intègres qui ne vont jamais commettre un acte contraire à l’éthique quelles que soient les circonstances et les conditions favorables.

 

M. Nion a également fait cas des opportunistes, c’est-à-dire ceux qui passent à l’acte, en fonction des circonstances. La majeur partie des citoyens se retrouvent dans ce lot, a affirmé le patron de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre le corruption (ASCE-LC).

 

Phillipe Nion a distingué une dernière catégorie «extrêmement dangereuse pour le Burkina Faso». Elle regroupe des citoyens qui passent à l’acte quel que soit la rigueur ou le renforcement des contrôles.

 

La pression économique, familiale et du cercle d’amis, le manque de sanctions et l’opportunité offerte, sont des causes de la corruption, de l’avis de M. Nion.

 

«La corruption est un état d’esprit. [] Si vous êtes disposés à la corruption tout court, quel que soit votre niveau de salaire, vous allez pratiquez des actes de corruption», foi du Contrôleur général d’Etat qui estime que les augmentations de salaires ne doivent pas conditionner l’intégrité des individus.

 

Phillipe Néri Kouthon Nion appelle les citoyens à retourner «à nos valeurs parce qu’au regard de l’évolution de la situation actuelle, je ne sais pas quel héritage, nous voulons léguer à la jeune génération».

Agence d’Information du Burkina (AIB)

BS-ATA/ak

Photo: Edith BAKALA

Remboursement de prêt au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Remboursement de prêt au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 30 déc.2022 (AIB)-Les journaux de ce vendredi font écho de l’élection de l’homme de l’année et de l’appel au remboursement des prêts véhicules contracté par les députés.

« Remboursement de prêt pour acquisition de véhicules : Les députés des 7e et 8e législatures s’expliquent », affiche à sa Une le quotidien public Sidwaya.

Le journal informe que les députés de la 7e et 8e législature ont animé une conférence de presse, le jeudi 29 décembre 2022 à Ouagadougou concernant le communiqué de l’autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) les invitant à rembourser leurs prêts.

Selon le quotidien privé Le pays, cette démarche de l’ASCE-LC n’a pas été du goût des députés de la 8e législature qui affirment avoir pris connaissance de cette injonction sur les réseaux sociaux.

Le Pays ajoute que de l’avis du président des groupes parlementaires de la 8e législature, Alexandre Tapsoba, les députés bénéficiaient d’un prêt consenti par le ministère en charge des finances pour l’achat de leurs véhicules sous les législatures précédentes mais que les choses ont changés depuis la 7e législature.

L’Express du Faso édité à Bobo Dioulasso poursuit que c’est à la suite de la décision du bureau de l’assemblée nationale concernant les députés intéressés de prendre des avances sur leurs indemnités de session afin de s’acheter leurs véhicules que le président de l’assemblée nationale avait pris un arrêté autorisant les députés à prendre une avance à un plafond maximum de 13.500.000 FCFA remboursable sur la durée du mandat qui est de 5 ans.

Le journal bobolais renchérit que de l’avis d’Achille Tapsoba, président du groupe parlementaire CDP, avec l’avènement du coup d’Etat du 24 janvier 2022 et avec la dissolution de l’assemblée nationale, l’ALT a demandé aux députés de la 8e législature de proposer de nouveaux échéanciers de paiement.

Selon L’Express du Faso, Achille Tapsoba souligne qu’ils n’ont jamais refusé de payer mais le délai demandé par l’ASCE-LC est assez court.

Le quotidien bobolais précise que de l’avis du député et avocat représentant le collectif d’avocats des parlementaires, Me Marcellin Somé, les députés concernés feront recours auprès des autorités compétentes au moment opportun.

Dans un autre regard, le quotidien public Sidwaya arbore en sa manchette : « Homme de l’année de Sidwaya : Le capitaine Ibrahim Traoré, symbole du sursaut patriotique ».

Le quotidien public a porté son choix sur le capitaine Ibrahim Traoré comme l’Homme de l’année pour avoir pris l’initiative, avec ses frère d’armes, de redresser la trajectoire de la transition en renversant le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Sidwaya affirme que le coup d’Etat du 30 septembre 2022, sous le leadership du capitaine Ibrahim Traoré, est venu mettre fin aux dérives qui gangrénaient la transition.

Le journal de tous les Burkinabè explique que le choix de l’Homme de l’année, loin d’attribuer un quelconque laurier au président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, est plutôt une invite à incarner davantage le symbole du sursaut patriotique qui triomphera des forces obscurantistes qui assaillent le Burkina Faso depuis sept ans.

Le journal poursuit que l’on peut affirmer que la tendance depuis son arrivée à la tête de l’Etat est à la prise en main de la situation afin d’y apporter une solution même s’il est encore précoce d’apprécier son action à la tête de l’Etat.

Agence d‘information du Burkina

BS-RK/wis 

Burkina/Pénurie de carburant à Bittou : Le litre coûte entre 2000 et 2500 F CFA

Burkina-Bittou-Carburant-Pénurie

Burkina/Pénurie de carburant à Bittou : Le litre coûte entre 2000 et 2500 F CFA

Bittou 30 déc. 2022 (AIB)-Les populations de Bittou se sont réveillés ce jeudi avec une pénurie de carburant sur l’ensemble de la commune. 

La ville de Bittou connaît une pénurie d’essence depuis la matinée du jeudi 29 décembre 2022.

En effet, on a constaté la fermeture des trois stations d’essence qui servent à Bittou. Certains clients se disent être surpris de cette pénurie de carburant.

Z. I  qui est venue chercher du carburant, se dit surpris et se désole : << Vraiment, ce n’est pas facile, parce que nous sommes là depuis le matin, mais nous n’avons rien eu. Cette situation existe depuis près d’une semaine >>, a-t-il souligné.

Les vendeurs d’essences communément appelés  » vendeurs par terre  » ont profité de cette pénurie de carburant et vendent le litre d’essence de 2000 FCFA à 2500 FCFA.

Agence d’information du Burkina

IZ/wis 

Burkina : Remise de drones d’une valeur de 230 millions F CFA pour moderniser l’agriculture

Burkina-Agriculture-Modernisation

Burkina : Remise de drones d’une valeur de 230 millions F CFA pour moderniser l’agriculture

Ouagadougou, 30 déc. 2022 (AIB)- Pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina, le gouvernement a remis jeudi, des drones et des appareils audiovisuels, d’un montant estimé à 230 millions FCFA, au profit des treize régions du pays pour une modernisation de l’agriculture.

« Les drones sont des outils modernes qui vont nous permettre de travailler en quelques minutes et faire ce qu’on aurait pu mettre deux, trois ou quatre heures soit dix fois plus de temps pour réaliser », a déclaré le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo.

Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo a présidé la cérémonie de remise des drones 

Pour M.Ouédraogo, l’Etat burkinabè met à la disposition des treize régions du pays, des drones et des appareils audiovisuels, estimés à 230 millions de FCFA pour la modernisation de l’agriculture.

Le ministre Ouédraogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de remise de drones et d’appareils audiovisuels à quelques directeurs régionaux en charge de l’agriculture.

Le ministre a indiqué que l’Etat met à la disposition des régionales, deux types de drones.

Il s’agit des drones de prospection permettant de cartographier, d’analyser les différents sols et de détecter les maladies des plantes pour apporter une réponse.

Les drones de traitement phytosanitaires et de pulvérisation, selon lui, permettent de collecter les informations et de lutter contre les nuisibles des plantes.

« Pour faire la pulvérisation d’un hectare, de façon manuelle, il faut une journée entière, alors qu’avec le drone, il faut une heure pour faire le travail », a-t-il renchéri.

Dénis Ouédraogo a souligné que l’utilisation va permettre l’exploitation de grandes superficies, avec une diversité de culture pour accroitre les productions et assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso.

Il a souligné que ce don de matériel agricole entre dans le cadre du Projet de renforcement des services de production agricole par le numérique (PRSAN), initié par son département, à travers la Direction générale des productions agro-pastorales (DGPA).

Le ministre en charge de l’Agriculture a noté que 15 drones vont être remis d’abord aux producteurs sur les 27 prévus par le projet.

« Ces équipements innovants permettront de faciliter la collecte et la gestion des informations phytosanitaires mais aussi de réduire la pénibilité et les risques liés à l’application des pesticides », a-t-il poursuivi.

Selon Mme Nongana née Yaméogo Gisèle qui réalise des études et recherches, en drones appliqués à l’agriculture, à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, les drones de prospection permettront d’identifier les maladies des plantes d’une zone donnée.

Elle a expliqué qu’une fois le problème détecter, l’on procèdera soit à l’irrigation (manque d’eau) soit au traitement de l’espace concerné (maladies).

Mme Nongana a noté que toutes les 13 régions du pays ont été formé sur l’utilisation des drones et qu’il ne reste maintenant que la mise à leur disposition pour l’optimisation des rendements agricoles.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Dori : 25 membres d’OSC et des leaders coutumiers outillés à l’identification des actes terroristes

Burkina-Dori-Sensibilisation-Droits-OSC-Coutumiers

Dori : 25 membres d’OSC et des leaders coutumiers outillés à l’identification des actes terroristes 

Dori, 30 déc. 2022 (AIB)-La direction régionale des droits humains et de la promotion de la paix et de la citoyenneté du Sahel a sensibilisé jeudi à Dori, 25 membres d’organisation de la société civile et des leaders religieux, sur la connaissance des actes de terrorisme. 

Cette séance de sensibilisation vise à connaître les actes terroristes et s’en départir.

Selon le directeur régional en charge des droits humains et la promotion de la paix et de la citoyenneté du Sahel, Zakaria Bayoulou, sont considérés comme actes terroristes  » la prise d’otages, l’attentat à l’explosif, l’association de malfaiteurs, les infractions en matière nucléaire, celles contre des personnes jouissant d’une protection internationale, l’aviation civile, les navires et les plateformes fixes ».

A écouter monsieur Bayoulou, on participe à la commission de ces actes  » en fournissant des armes, en recrutant et en formant des combattants, en adhérant à des groupes terroristes, en collectant des fonds ou en faisant publiquement l’apologie du terrorisme ».

Le chef de cabinet du gouverneur au centre a vivement remercié la direction régionale en charge des droits humains pour l’organisation de cette séance

Les actes terroristes sont de graves violations des droits humains, constituant un frein à l’épanouissement de l’être humain et au développement du Burkina Faso a-t-il ajouté.

Les actes terroristes selon le chef de cabinet du gouverneur de la région du Sahel, Boukari Porgo, sont punis par le code pénal et la loi 2009-060 AN portant répression d’actes terroristes.

Pour lui, beaucoup de citoyens participent aux actes terroristes par ignorance d’où la nécessité de sensibiliser les leaders coutumiers et religieux et les responsables des organisations de la société civile.

Monsieur Porgo a invité les participants à être des guides et des ambassadeurs de la promotion et de la protection des droits humains au sein de leurs communautés.

Agence d’information du Burkina

AMM/SN/wis 

Pô : Une trentaine de femmes formées à la promotion de la paix et de la tolérance

Burkina-Pô-Formation-Femmes-Paix-Tolérance

Pô: Une trentaine de femmes formées à la promotion de la paix et de la tolérance

Pô, 29 déc. 2022 (AIB)-La direction régionale des droits humains et de la promotion civique du Centre-sud a organisé ce jeudi, à Pô  dans la province du Nahouri, un atelier de sensibilisation au profit d’une trentaine de femmes leaders d’associations féminines  de la  ville.

Au cours de cette journée, les femmes ont bénéficié de communications suivis d’échanges sur les généralités sur les droits de la femme, les concepts de tolérance et de paix et les contributions des associations féminines de la tolérance et de la paix.

Pour le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda qui a présidé les travaux de l’atelier, la promotion  de la citoyenneté  et la consolidation de la paix dans la région  du Centre sud est l’une des missions principales confiées à la direction  régionale.

                           Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda

Selon lui, si l’engagement de celle-ci a permis d’obtenir des résultats satisfaisants, force est de  reconnaitre que le niveau du climat social s’effrite chaque jour et la participation des femmes aux processus de négociation et de consolidation  de la paix reste faible.

C’est pourquoi, il a invité chaque acteur à redoubler d’efforts pour l’effectivité des droits de la femme et leur implication dans la promotion  de la consolidation de la paix et de la tolérance.

La trentaine de participantes issues des associations féminines se sont engagées à sensibiliser les autres  membres et à être des relais  auprès de la communauté pour les sensibiliser sur le rôle et la place des femmes dans la consolidation et la construction d’une culture de paix et de tolérance au sein de la société.

Agence d’information du Burkina

HKO/wis

Zorgho : La délégation spéciale tient sa dernière session de l’année 2022

Burkina-Zorgho-Commune-Session

Zorgho : La délégation spéciale tient sa dernière session de l’année 2022

Zorgho, 29 déc. 2022 (AIB)-La délégation spéciale de la commune de Zorgho a organisé ce jeudi, à Zorgho sa 3ème et dernière session ordinaire de l’année 2022 sous la présidence du préfet, président de la délégation spéciale de Zorgho, Valentin Badolo.

La troisième session ordinaire de 2022 de la délégation spéciale de la commune de Zorgho s’est déroulée ce jeudi 29 décembre 2022 dans la salle des rencontres du Centre de lecture populaire et d’animation culturelle (CELPAC) de Zorgho A.

Le chef de service eau et assainissement de la mairie de Zorgho, Yves Parfait Tapsoba a fait à la délégation spéciale, la lecture du compte rendu technique et financier du centre affermé de l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA) de Zorgho pour l’année 2021.

Il a noté des résultats satisfaisants dans l’ensemble mais a relevé que la commune devait à l’ONEA plus de 32 millions de francs CFA, du fait de la construction d’un château d’eau, préfinancé par l’ONEA.

Il a alors invité la délégation spéciale à mener des actions en vue de réduire le taux de branchement inactif, de poursuivre les actions d’amélioration du réseau et rehausser la cible et renforcer les capacités des gérants des bornes fontaines.

Il a ensuite présenté une communication sur le projet de protocole d’entente entre les communes de Zorgho, Boudry et Méguet relatif à la mutualisation des services, notamment le service de l’eau et de l’assainissement, la topographie et le génie civil.

Pour M. Tapsoba, la mutualisation des services est un cadre idéal pour une gestion efficace car elle permet aux communes d’économiser de l’argent.

Les échanges qui ont suivi les différentes communications ont permis aux participants de mieux comprendre les contours de chaque sujet.

Le président de la délégation spéciale de Zorgho Valentin Badolo (à droite) a salué la qualité des débats au cours de cette session

Au cours de cette session, la délégation spéciale a pris deux délibérations. La première porte autorisation de mise en place d’une commission ad hoc de renouvellement des Conseils villageois de développement (CVD).

Cette délibération, selon le président de la délégation spéciale (PDS), Valentin Badolo, va permettre à la délégation spéciale de mettre en place une commission ad hoc pour renouveler les CVD dont le mandat a expiré depuis longtemps.

La deuxième délibération porte acceptation du don d’un véhicule à quatre roues par Eau Vive internationale.

Eau vive internationale est une ONG qui accompagne la commune de Zorgho dans la coopération décentralisée.

Cette délibération qui a été unanimement approuvé par les membres va permettre d’enregistrer le don dans le parc automobile de la commune.

La session a pris fin par des informations diverses. Le PDS a salué la qualité des débats et souhaité une bonne fin d’année à tous.

Agence d’information du Burkina

MS/wis

 

Fada N’Gourma : 140 Jeunes filles et femmes déplacées internes ont reçu des kits d’installation

Burkina-Fada-N’Gourma-Formation-Femmes-Autonomisation

Fada N’Gourma : 140 Jeunes filles et femmes déplacées internes ont reçu des kits d’installation

Fada N’Gourma, 29 déc. 2022 (AIB)-L’Association « Todi Yaba» a offert ce jeudi, des kits d’installation à Fada N’Gourma, à 140 jeunes filles et femmes déplacées internes des communes de Diapangou et de Fada N’Gourma.

L’Association « Todi Yaba » œuvrait au départ dans le domaine des Violences basées aux Genres (VBG).

Au regard de l’hydre terroriste qui sévit dans la plupart des localités dont celles de la région de l’Est, cette association a décidé de travailler dans  l’autonomisation de la jeune fille et de la femme, la franche qui paie le grand tribut.

C’est ainsi que le chargé de communication de l ’Association « Todi Yaba » Karim Thiombiano a indiqué que dans le cadre du Projet PISCA, ces jeunes filles et femmes ont bénéficié de formation de base et de perfectionnement dans plusieurs métiers (coiffure, tissage, couture, mécanique, teinture) durant huit (8) mois pour la plupart d’elles.

En plus de la formation, ces cibles ont également bénéficié des formations sur les techniques entrepreneuriales, sur les techniques de construction et d’entretien des foyers améliorés et l’alphabétisation, a poursuivi M. Thiombiano.

Le Haut-commissaire de la province du Gourma Toussaint Méda (à droite) a invité les femmes à faire bon usage de leur dotation

A l’issue de leur formation, chacune des jeunes et femmes déplacées internes au nombre de 140, repartent avec son kit d’installation selon le métier.

Le chargé de communication a ajouté que certaines femmes commerçantes des deux communes ont bénéficié de l’accompagnement du projet PISCA afin de renforcer leurs  capacités économiques.

Le Haut-commissaire de la province du Gourma Toussaint Méda qui a présidé la cérémonie de remise de kits, a au nom des bénéficiaires exprimé sa gratitude aux partenaires pour ce projet  de grande utilité qui permettra d’autonomiser la femme. Il a invité les bénéficiaires à en faire bon usage.

La bénéficière Djamilatou Pélagie Da qui a subi une formation en mécanique auto s’est réjouit du matériel mécanique obtenu. «  La formation et ce kit d’installation que  l’Association « Todi Yaba » m’a offert me permettront de me prendre en charge plus tard » a-t-elle déclaré.

Agence d’information du Burkina

KAC/wis

Burkina : Le ministère en charge de l’agriculture reconnait le mérite de 56 agents

Burkina-Ministère-Décoration-Agents

Burkina : Le ministère en charge de l’agriculture reconnait le mérite de 56 agents

Ouagadougou, 29 déc. 2022 (AIB)-Le ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques a distingué jeudi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie, 56 de ses agents dans plusieurs ordres burkinabè.

« Votre choix n’est pas le fruit du hasard mais plutôt la conséquence d’un parcours professionnel empreint de sacrifices familiaux et de don de soi consentis, qui doit inspirer bon nombre d’entre nous » a indiqué ce jeudi à Ouagadougou, le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo.

Le ministre Ouédraogo s’adressait à 56 de ses agents décorés dans plusieurs ordres burkinabè.

« La médaille que vous allez arborer fièrement vise à récompenser vos mérites dans l’exercice de vos fonctions et de vos missions quotidiennes. Cette médaille, loin d’être perçue comme un aboutissement, doit être au contraire accueillie comme une invite à plus d’abnégation dans le travail », a-t-il conseillé aux 56 récipiendaires.

Aussi, il les a invités à continuer à être des exemples, des sources d’inspiration non seulement pour leurs collègues mais également pour les générations à venir.

Pour le directeur général des services vétérinaires, Dr Rasablega Dominique Sawadogo, décoré après 25 ans de service, c’est un sentiment de joie, de fierté et de reconnaissance à l’endroit de ceux qui lui ont fait cet honneur.

La cérémonie de décoration a été présidé par le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo

« Je remercie ma hiérarchie pour cette distinction. Mais cette médaille me fait penser à tous mes collaborateurs, amis et parents qui m’ont accompagnés par leurs actions, qui m’ont orientés et qui m’ont permis d’exécuter les missions qui me sont confiées », a-t-il ajouté.

Pour le récipiendaire, Rodrigue Ouédraogo, cette distinction reçue après plus d’une quinzaine d’années de travail, est une invite à bien travailler, à être honnête au travail.

« Je suis très heureux aujourd’hui et je rends grâce à Dieu pour cette grâce. Je remercie les autorités qui m’ont promue à ce grade de Chevalier de l’Ordre national. Je remercie également les chefs de services, nos parents et amis qui nous ont accompagnés dans ce processus », a-t-il confié.

Parmi les 56 agents décorés, ils sont 14 agents dans l’ordre de l’Etalon, 22 agents dans l’ordre du mérite burkinabè, 10 agents dans l’ordre du développement rural avec agrafe agriculture et 10 agents dans l’ordre du développement rural  avec agrafe élevage.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

Seulement 16% de l’offre en produits halieutiques sont produits au niveau national, (ministre)

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Seulement 16% de l’offre en produits halieutiques sont produits au niveau national, (ministre)

Ouagadougou, 29 déc. 2022 (AIB)-Le ministre en charge des ressources halieutiques, Dénis Ouédraogo, a indiqué ce jeudi, que  seulement 16% de l’offre en produits halieutiques sont produits au niveau national.

Le ministre en charge des ressources halieutiques, Dénis Ouédraogo a affirmé ce jeudi à Ouagadougou, que « l’offre nationale en produits halieutiques, dont principalement le poisson, s’élevait en 2021 à 193.160 tonnes avec une production domestique estimée à 30.555 tonnes et des importations enregistrées de 162.605 tonnes ».

« Au regard de ces statistiques, seulement 16% de l’offre en produits halieutiques sont produits au niveau national », a-t-il souligné.

Il a poursuivi en affirmant que « la consommation de produits halieutiques par personne et par an a pratiquement triplé en dix ans, passant de 3,5 kg en 2011 à environ 9 kg de nos jours ».

Le ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouedraogo (à droite) a présidé la deuxième édition des Journées portes ouvertes de la direction générale des ressources halieutiques

Le ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouedraogo, s’exprimait à l’occasion de la deuxième édition des Journées portes ouvertes de la direction générale des ressources halieutiques.

Pour M. Ouedraogo, c’est compte tenu de cette forte demande et des enjeux du sous-secteur en matière de création de revenus, d’emploi et de securité alimentaire et nutritionnelle pour les populations, que le gouvernement a inscrit le développement durable de la pèche et de l’aquaculture, parmi les axes d’interventions méritant une certaine attention et considération.

Pour lui, la mise en œuvre de ces actions va sans doute contribuer à renforcer la securité alimentaire et nutritionnelle, à créer des emplois et des revenus au profit des jeunes et femmes au Burkina Faso.

« C’est dans cette dynamique que j’ai instruit les services techniques d’élaborer pour financements et mise en œuvre, des projets suffisamment ambitieux pour accélérer l’accroissement et la gestion durable des ressources halieutiques », a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

Burkina : Une loi systématique d’état civil en cours d’élaboration

Burkina-Ministère-Administration-Territorial-Etat-Civil

Burkina : Une loi systématique d’état civil en cours d’élaboration

Ouagadougou, 29 déc.2022 (AIB)- Le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a annoncé ce jeudi l’élaboration d’une loi systématique d’état civil pour faciliter les actes d’état civil.

« La révision du cadre juridique de l’état civil est une opportunité pour permettre aux différents acteurs intervenant dans le domaine de l’état civil de se pencher sur la nécessité de l’adoption d’une loi spécifique sur l’état civil au Burkina Faso », a affirmé ce jeudi, le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le colonel Boukaré Zoungrana.

Selon le colonel Zoungrana, il y a lieu que dans la relecture du code des personnes et de la famille, on puisse voter une nouvelle loi qui prend en compte l’état civil à part entière.

Le ministre en charge de l’Administration territoriale s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la session ordinaire de l’année 2022 du cadre partenarial des acteurs de l’Etat Civil (CAPEC).

    Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le colonel Boukaré Zoungrana

Il a indiqué qu’« il y a une différence entre le code des personnes et de la famille qui est dynamique et la loi qui va porter sur l’enregistrement des faits d’état civil, ce qui va faciliter les faits d’état civil ».

« Il faut arriver à numériser les faits d’état civil pour arriver à faire en sorte que l’état civil ne soit plus un luxe pour les Burkinabè. Cela passe forcément par le vote d’une loi qui traite essentiellement de l’état civil » a souligné le colonel Zoungrana.

Aux dires du ministre Zoungrana, la loi permettra de sécuriser numériquement les informations relatives à l’état civil au niveau déconcentré comme les communes et les préfectures même s’il y a destruction du document physique.

Allant dans le même sens, le directeur général de la modernisation de l’état civil Justin Omer Balima a soutenu que  « la loi relative à l’état civil va nous permettre de moderniser notre état civil ».

Pour M. Balima, de nouvelles prescriptions permettront de compléter le code des personnes et de la famille qui ne prenait pas en compte certains aspects.

           Le directeur général de la modernisation de l’état civil Justin Omer Balima

Il a déploré la situation sécuritaire actuelle qui empêche la délivrance « des actes d’état civil aux déplacés internes ».

En rappel, le CAPEC est un cadre unique de dialogue ouvert à tout partenaire désireux intervenir dans le domaine de l’état civil.

Il constitue l’instance privilégiée de concertation et de coordination entre le gouvernement, les partenaires techniques et financiers et les structures faitières des collectivités territoriales.

Il se tient statutairement deux fois l’an en session ordinaire mais pour des contraintes budgétaires, il se tient depuis 2017 en session unique.

Agence d’information du Burkina

POM-RK/wis

Burkina : Le ministre de l’Enseignement supérieur invite ses collaborateurs à transformer les difficultés en opportunités

Burkina-Enseignement-Supérieur-CASEM

Burkina : Le ministre de l’Enseignement supérieur invite ses collaborateurs à transformer les difficultés en opportunités

Ouagadougou, 29 déc. 2022 (AIB)-Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Pr Adjima Thiombiano a invité ce jeudi, ses collaborateurs à « faire preuve de génie créateur pour transformer les difficultés en opportunités ». C’était au cours du second Conseil d’administration de l’année de son ministère. 

Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Pr Adjima Thiombiano a souhaité que ce second Conseil d’administration ordinaire du secteur ministériel (CASEM) « rompt avec la routine » et qu’elle fasse « preuve de génie créateur pour transformer les difficultés rencontrées,  en opportunités ».

Le ministre Thiombiano s’exprimait jeudi, au cours de la seconde session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

       Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) Pr Adjima Thiombiano

Pour lui, il faut faire preuve d’ingéniosité et se départir de tout immobilisme qui consiste à tout attendre des autres.

« En tant que premiers responsables, nous devrions pleinement jouer notre rôle en tant que locomotive pour entrainer et canaliser toutes les énergies vers des actions saines de développement », a-t-il préconisé.

Le CASEM était placé sous le thème : « L’enseignement supérieur et la recherche face aux défis sécuritaires au Burkina Faso : quelles stratégies de résilience ? ».

« Nous devrions être animés de visions suffisamment audacieuses pour faire de nos structures de puissants moteurs de transformation structurelle de notre société », a indiqué le ministre.

Selon le Pr Thiombiano, des institutions d’enseignement supérieur et de recherche font de plus en plus l’objet de menaces terroristes et des centres de recherches connaissent des difficultés liées au terrorisme.

« Cette situation plus que préoccupante nécessite que des actions concertées soient entreprises pour rendre notre enseignement supérieur et notre recherche résilients à travers la mise en place de dispositifs internes de gestion de crise » a-t-il soutenu.

 

Il a salué le choix du thème et a décliné l’objectif principal du CASEM qui est d’examiner et d’adopter le programme d’activités 2023 et aussi examiner les rôles et responsabilités de 2022-2025.

Le ministre Adjima Thiombiano a invité les participants à procéder à une planification rigoureuse des actions et des activités de l’année 2023.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Justice et crise sécuritaire au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Justice et effort de guerre au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 déc.2022 (AIB)-Les journaux de ce jeudi font cas de la requête du chef de l’État à la contribution de l’effort de guerre et de l’arrestation du lieutenant-colonel Zoungrana. 

« Arrestation du lieutenant-colonel Zoungrana : Les précisions du parquet militaire » affiche à sa Une le doyen des quotidiens burkinabè L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte un communiqué du procureur militaire qui informe que le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana arrêté le 27 décembre 2022, est soupçonné d’être impliqué dans un projet de déstabilisation du régime du président Ibrahim Traoré.

L’Observateur Paalga ajoute également que sur l’affaire du présumé détournement de fonds destinés aux VDP, le procureur militaire rassure que des investigations sont en cours.

Le journal privé Le Pays pour sa part confie que l’enquête lancée par le procureur militaire fait suite aux témoignages de deux personnes, un civil et un militaire qui devraient être confrontés au lieutenant-colonel Zoungrana le 28 décembre mais que l’accusé a nié toutes les accusations qui lui sont portés.

Sous un autre angle, L’Express de Faso édité à Bobo Dioulasso titre à sa Une : « Au palais de justice : Bamassa écope d’un an avec sursis ».

L’Express du Faso mentionne que l’ex DG de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bamassa Ouattara qui est poursuivi pour détournements de deniers publics et d’abus de fonction a comparu le mardi 27 décembre 2022 devant le Tribunal correctionnel de Bobo Dioulasso.

Le quotidien public Sidwaya pour sa part précise qu’il a été reconnu coupable pour le deuxième chef d’accusation et a écopé de 12 mois d’emprisonnements et d’une amende de 500.000 FCFA le tout assorti de sursis.

Le journal précise qu’il a été condamné pour avoir « abusé intentionnellement » de sa fonction de DG de la SNC pour mettre en location des matelas appartenant à l’institution.

Dans un autre regard, L’Observateur Paalga arbore à sa manchette : « Contribution à l’effort de guerre : Les syndicats de l’Education disent payer déjà un lourd tribut».

Le quotidien indique que la proposition du gouvernement de prélever 1% sur le salaire des travailleurs pendant deux ans pour financer l’effort de guerre, n’obtient pas l’assentiment de tout le monde précisément celui de la coordination des syndicats de l’éducation (CNSE).

Ces derniers estiment dans une déclaration publiée par Sidwaya que les enseignants paient déjà un lourd tribut dans la situation de guerre que vit le pays.

Dans cette même lancée, le quotidien bobolais poursuit que la CNSE a justifié son refus à la contribution de guerre par plusieurs raisons qui sont entre autres l’absence d’un audit de l’armée, les nombreux restes à recouvrer (RAR).

Une autre raison évoquée par les syndicats pour ne pas payer est la vie chère qui impacte négativement le quotidien des populations et qui réduit le pouvoir d’achat mais aussi la présence de nombreux dons.

La CNSE refuse également de payer se basant sur les moyens limités du personnel éducatif qui n’a que son stylo comme moyen de défense et bien plus, a-t-elle relevé.

Le journal bobolais rapporte que la CNSE invite par ailleurs à ne pas donner l’impression que les travailleurs ne consentent pas de sacrifices pour aider à la lutte contre cette guerre dans laquelle des individus aux intérêts diamétralement opposés à ceux du peuple burkinabè, l’ont plongé aujourd’hui.

Agence d’information du Burkina

BS/wis  

Commune de Pô : Le budget 2023 adopté à 463 032 258 francs CFA

Burkina-Pô-Mairie-Budget-Adoption

Commune de Pô : Le budget 2023 adopté à 463 032 258 francs CFA

Pô, 29 déc. 2022 (AIB)-Les membres de la délégation spéciale de Pô ont tenu leur deuxième session ordinaire de l’année 2022 le dimanche 20 décembres 2022 à Pô. Ils ont adopté le budget de l’année 2023 qui s’élève à 463 032 258 francs CFA.

Les 18 membres présents sur les 20 que compte la délégation spéciale de Pô, 11 ont voté pour le budget et sept contre.

Le budget adopté pour l’année 2023, est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 463 032 258 francs CFA, dont 328 490 225 francs CFA pour le fonctionnement et 134 542 033 francs CFA pour les investissements.

Le PDS Valérie Bama entouré du secrétaire général de la mairie (à droite) et du deuxième adjoint

Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Pô, Valérie Bama a rappelé que ce budget est en baisse de 38 815 974 par rapport au budget primitif de 2022.

Cela est dû au faite que l’Etat n’a pas encore transféré certaines lignes, a-t-il noté.

Pour augmenter les recettes, le PDS à invité les membres et tous les acteurs à une implication effective dans la mobilisation des ressources en sensibilisant les populations.

Le président de la délégation spéciale a donc le quitus de la délégation d’aller défendre le budget à la commission technique régionale.

Au cours de cette session des délibérations à caractère financier et administratif ont été examinées et adoptées.

Le président de la délégation spéciale a salué l’esprit d’équipe qui a prévalu tout au long de cette session.

Également tous les membres de la délégation se sont engagés à sensibiliser les contribuables et la population en générale sur la participation citoyenne afin de faire de la commune de Pô, une commune résiliente et exemplaire.

Agence d’information du Burkina

HKO/wis

Passerelles piétonnes à Ouagadougou : Adoptées par les enfants, rejetées par les adultes (article)

Passerelles piétonnes à Ouagadougou : Adoptées par les enfants, rejetées par les adultes (article)

Ouagadougou, 29 déc. 2022 (AIB)-Les passerelles pour piétons construites pour faciliter la traversée en toute sécurité, au niveau de certaines zones à forte affluence, sont ignorées par la majorité des Ouagavillois qui préfèrent les laisser aux enfants et continuer à lutter dangereusement avec les automobilistes et les motocyclistes pour se frayer un passage.

 Ce jeudi 1er décembre 2022 aux environs de 9h, Alima Taonsa est bloquée au beau milieu de la route devant le CHU Yalgado Ouédraogo, le visage grave. Elle fulmine et crie contre ces automobilistes qui refusent de lui céder le passage. Mais peine perdue.

Non seulement, les conducteurs refusent la priorité à dame Taonsa mais l’assourdissent aussi avec leurs sirènes, comme pour lui dire qu’elle a intérêt à rester sur place, si elle tient à sa vie. Au bout de quelques minutes, la piétonne réussi tant bien que mal à s’en sortir.

Pourtant, la vendeuse d’eau et de jus devant l’hôpital, avait une solution sous les yeux : le pont pour piétons ou passerelle piétonne, construit (e) il y a moins d’un an.

Les passerelles piétonnes sont surtout empruntées par les enfants.

Tout comme Alima Taonsa, ils sont nombreux ces Ouagavillois qui ne se servent pas encore de cette dizaine d’infrastructures réalisées devant des lieux de fortes affluences tels que les hôpitaux, les marchés et les écoles pour faciliter la traversée aux piétons.

C’est le cas de Roukiatou Bermonè. Un peu plus tôt au niveau du marché de Nioko 2, la jeune mère, un nourrisson à la hauteur de la poitrine, a engagé une course pour traverser un tronçon tristement célèbre pour la fréquence des accidents, parfois mortels. La passerelle située à deux pas d’elle, est surtout empruntée par les enfants, surtout les écoliers.

Malgré un marché et ses abords bondés en cette heure matinale d’achats de condiments et une chaussée drainant  de très nombreux travailleurs et élèves vers le centre-ville, le pont cherche désespérément des adultes.

Les adultes préfèrent courir pour traverser la voie.

Ces derniers préfèrent se faufiler entre les voitures et les motos pour se frayer un passage plutôt que de prendre les escaliers. Le constat est le même à la passerelle située près de l’échangeur de l’Est et de la gare de l’Est, non loin du marché de Dassasgo.

Seuls des rares passagers ou des petits marchands ambulants grimpent le pont. Moumouni Compaoré est à la recherche d’un objet utilitaire au niveau des boutiques qui longent le sud de la passerelle. Après satisfaction, pas question pour lui de refaire 300 m en arrière pour emprunter le pont.

Si l’écrasante majorité des usagers de la route s’abstiennent de passer par les passerelles piétonnes, quelques-uns s’en accommodent.

Pour Alima Taonsa, c’est à cause de son mal aux pieds qu’elle ne prend pas les ponts piétons.

Anne Marie Ilboudo prend le pont de Nioko2 avec sa petite fille en route pour l’école. La cinquantenaire assure qu’elle le fait à chaque fois, seule ou accompagnée, pour sa sécurité et pour celle des siens.

A Tampouy, Zacharia Bamogo a abandonné un court instant, sa moto devant une boutique, avant de prendre la passerelle pour rejoindre une cour située à l’opposée.

Il exprime sa gratitude aux autorités pour avoir pensé à la sécurité des citoyens.

Par peur des nombreuses motos et voitures, Boalidioa Lompo préfère aller payer «tranquillement sa cigarette» en passant par la passerelle de Yalgado. Il est suivi par Oumarou Tamboura.

Le jeune homme arrivé le 29 novembre 2022 de Djibo avec un proche malade, utilise le pont chaque fois, qu’il va à la pharmacie de l’hôpital.

Zacharia Bamogo remercie les autorités d’avoir pensé à la sécurité des citoyens.

En fin de journée du 1er décembre 2022, Madeleine Nyampa, classe de 4e, prend la passerelle de Nonsin pour rentrer à la maison.

A cause d’un mal respiratoire chronique, l’adolescente ne prend jamais le risque de traverser la voie par peur de perdre le souffle en milieu de chaussée.

Ibrahim Kaboré est conscient qu’en cas d’accident sous la passerelle, il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même. C’est pourquoi le jeune marchand de vêtements trouve  très judicieux de prendre l’infrastructure de Baskuy (route de Ouahigouya).

Toutefois, malgré la très grande affluence en cette heure de descente (18h), certains téméraires n’hésitent pas à enjamber les blocs de béton surmontés de fer pour traverser la route. Assèta Sawadogo (16ans environs) ne s’explique pas pourquoi «les garçons» jouent avec leurs vies.

La police municipale déguerpit régulièrement les vendeurs qui ferment les escaliers des passerelles avec leurs marchandises.

A ce sujet, elle n’est pas la seule à chercher à comprendre les motivations profondes des citoyens qui n’empruntent pas les passerelles.

Les explications vont du simple au complexe en fonction des intervenants. Pour Issaka Ouédraogo, vendeur de cache-nez devant l’entrée de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, c’est parce que l’infrastructure n’a pas encore été inaugurée que les gens ne l’empruntent pas.

«Le principal mal qui ronge les gens aujourd’hui, est le mal des articulations.  Chaque fois que j’emprunte la passerelle durant la journée, la nuit au moment de me coucher, j’ai mal partout. C’est pourquoi je préfère négocier pour traverser. Le pont est une bonne idée. Seulement il n’est pas fait pour les souffrants», se justifie Alima Taonsa.

 

Nouvelles, non contraignantes et insalubres

 

Seydou Tiemtoré, vendeur de pièces détachées au pied de la passerelle de l’Est, témoigne que ceux qui viennent des provinces utilisent davantage ces infrastructures plus que les citadins. Il pense que les autorités devraient d’abord donner l’exemple en prenant régulièrement les ponts.

De l’avis de Salif Bikienga, vendeur d’objets plastiques sous la passerelle de Nioko 2, la nouveauté de l’infrastructure fait que certains passent plutôt leur temps à l’admirer et pensent même qu’il faut payer avant de l’utiliser.

Les escaliers de la passerelle du CHU Yalgado Ouédraogo, sont souvent bloqués par les motos du parking.

La sexagénaire Sophie Kagambega dit avoir des vertiges quand elle emprunte ledit pont. C’est pourquoi elle traverse chaque fois la chaussée pour aller au marché de Nioko 2.

«Le pont aide nos enfants. Mais les adultes peuvent se démerder en regardant bien à droite et à gauche avant de traverser», se convainc Roukiatou Bermonè.

Le maraicher Salfo Sawadogo comprend les vielles personnes mais interpelle les plus jeunes sur le fait qu’il ne doit pas être question de facilité ou de paresse quand leurs vies sont en jeu.

«Vraiment les agents de sécurité font des efforts pour nous encadrer. C’est nous seulement qui sommes têtus. De nos jours, nous sommes devenus tous des récalcitrants. Nous faisons comme bon nous semble.  Pourtant ce n’est ni à notre avantage ni en celui de nos enfants», ajoute-t-il.

Abel Wend-Gomdé Sawadogo préconise des blocs de bétons suffisamment hauts pour contraindre les citoyens à utiliser les ponts.

La vendeuse de fruits Kadi Balma, pointe l’inaccessibilité de la passerelle de l’hôpital de Bogodogo. En effet des balises qui vont jusqu’à l’Agence nationale de sécurité alimentaire, de l’environnement, de l’alimentation et du travail (Ex laboratoire national de santé publique), barrent l’accès aux marches du pont pour les usagers qui sortent du centre de santé.

Mme Balma relève aussi le côté insalubre de l’infrastructure, devenue une véritable toilette publique pour les enfants en situation de rue et un gîte pour des présumés délinquants.

C’est fort de ce constat que la vendeuse dit avoir interdit à ses enfants ne peut plus emprunter la passerelle.  Le pont à piétons de la gare de l’Est et celui de l’hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, sentent aussi des odeurs nauséabondes à cause des urines et des excréments humains sont visibles à plusieurs endroits.

Certaines passerelles à l’image de celle de ont été transformées en toilettes publiques.

Pour les cas d’inaccessibilité, il faut  noter aussi le cas du pont pour piétons de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. A des moments de la journée, le parking interne réservé aux engins à deux roues est tellement bondé, que les motos sont simplement parquées contre les marches, rendant l’utilisation de l’infrastructure presque impossible.

La passerelle de Nioko 2 est difficilement empruntable les matins, côté marché, à cause des nombreuses vendeuses qui se sont installées près des escaliers et de leurs clients qui y laissent vélos et motos avant de faire leurs achats.

«Chaque semaine, des voleurs dérobent au moins une moto de valeur sans compter les descentes de la police municipale mais elles refusent de changer d’endroit ou de mettre simplement leurs engins au parking. C’est comme si elles ne tiraient pas leçon du vol des engins et des contraventions», peste un vendeur de médicaments de la rue de l’autre côté de la voie.

Wendemi Kaboré est l’une de ces vendeuses. «Les policiers nous fatiguent mais nous les fatiguons également. Pourtant, ils se soucient de nous mais nous sommes plutôt préoccupés par la recherche de notre pitance quotidienne», indique la vendeuse de salades et d’oignons à une coudée des escaliers.

Elle dit être les lieux par contrainte car ayant perdu sa place au sein du marché. Le chargé des Relations publiques de la Police municipale de Ouagadougou, Adama Pamtaba, confirme ces propos.

Il estime qu’il est difficile d’avoir à chaque mètre carré de la ville, un agent  pour résoudre le problème d’occupation anarchique de la voie publique.

Le policier soutient que c’est parce que les ponts pour piétons ne sont pas utilisés qu’ils sont détournés à d’autres fins. Si des petits délinquants en font leurs gîtes, d’autres citoyens en font leurs lieux de sport.

C’est le cas de la passerelle de Tanghin où chaque soir, des sportifs cavalent sur les marches ou font des pompes.  Selon Adama Pamtaba, des patrouilles ciblent régulièrement les zones criminogènes y compris les passerelles.

Pour l’insalubrité, il indique que la police municipale a le devoir d’adresser une contravention à toute personne prise sur le champ entrain de salir les passerelles mais que le nettoyage ne relève pas de ses prérogatives.

Par ailleurs, M. Pamtaba estime que les gens ont la difficulté ou la réticence à prendre ces infrastructures qui minimisent les risques d’accidents, parce qu’elles  ne sont pas encore suffisamment entrées dans les mœurs.

Ce dernier  aspect est partagé par le psychologue Valentin Couraogo.

«Nous sommes dans une zone urbaine densément peuplée mais qui n’a pas encore acquis des habitudes des grandes agglomérations comme nous le voyons un peu ailleurs. Ces infrastructures sont assez récentes et leurs mises  à disposition ne sont pas souvent suivies de  vastes campagnes de sensibilisations», dit M. Couraogo.

Le spécialiste du comportement humain parle aussi du goût du risque chez les jeunes pour tantôt prouver leur bravoure tantôt pour défier l’autorité.

Le psychologue Valentin Couraogo appelle les jeunes à la raison et invite les autorités à donner l’exemple.

D’après le psychologue, si certains individus changent de comportement après «avoir frôlé la mort», pour d’autres il faut la sensibilisation voire l’éducation sur les tenants et les aboutissants des passerelles.

Selon Valentin Couraogo, un individu auparavant réticent peut changer par «intuition»,  où lorsqu’il voit que son entourage ou des  leaders charismatiques empruntent les ponts pour piétons.

Le Directeur général de la Mobilité urbaine, Abel Wend-Gomdé Sawadogo, insiste quant à lui sur le respect de normes techniques. Selon lui, la voirie urbaine doit placer des éléments de contrainte qui obligent les usagers à passer forcement  sur les passerelles.  «Dans certains pays, on met des blocs suffisamment hauts au niveau des bordures latérales ou au niveau du terre-plein central pour obliger les gens à utiliser les ponts. Parce que les gens sont dans la logique de facilité, en voulant courir pour traverser plutôt que de faire l’effort de monter sur l’escalier et de descendre de l’autre côté», explique M. Sawadogo, par ailleurs responsable du programme ‘’Mobilité et Sécurité routière’’.

A titre d’exemple, il note que les piétons vont naturellement utiliser les feux tricolores situés à proximité des ponts pour traverser la route que de mettre plus de temps et d’efforts avec les passerelles.

Abel Wend-Gomdé Sawadogo précise que des cadres de concertation ont vu le jour entre des acteurs à différents niveaux pour que désormais, tous les éléments soient pris en compte pour minimiser les défauts d’utilisation.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

abgatilado@yahoo.fr et @Tilado ABGA

Article publié le jeudi 29 décembre 2022 dans le quotidien public Sidwaya N° 9797, pages 10 et 11.

Légende : Crédits photos Tilado Apollinaire ABGA et Police municipale.

Encadré : Une dangereuse traversée

Le jeudi 1er décembre 2022 aux environs de 17h20mn, un groupe d’élèves à vélos, traversent la chaussée sous la passerelle piétonne de Nonsin. Majoritairement des adolescentes, elles évitent soigneusement les intersections pour se faufiler entre une grille ‘’déchirée’’, placée au niveau du terre-plein central (TPC), afin de séparer les deux voies.

Tout à tout, une voiture projeta la dernière du groupe sur le bitume dans un bruit sec qui fit sursauter les riverains. Fort heureusement, la voiture immatriculée «France au revoir» a pu freiner à quelques deux ou trois mètres de la gamine, âgée d’environs 11 à 13 ans.

Des secouristes improvisés, ordonnent à l’enfant tétanisée de rester immobile, pendant que ses camarades l’observent avec angoisse de l’autre bout de la voie.

Au bout d’une vingtaine de minutes, elle se releva et s’assis sur le bord du TPC. Des professeurs ont quitté son établissement situé à un jet de pierre pour venir prendre ses nouvelles.

En attendant des éventuels examens médicaux, visiblement il y a eu plus de peur que de mal.

Nous qui avons parcouru les différentes passerelles piétonnes de la ville de Ouagadougou le même jour entre 6h et 19h pour comprendre les raisons qui poussent les gens à les éviter malgré les dangers, venions d’être malheureusement  servi en direct. En effet, ce qui est arrivé à la petite a déjà touché de nombreux piétons, alors que la passerelle est à leur portée.

TAA.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Centre médicale de Pô : Une partie du bâtiment a pris feu

Burkina-Pô-Hôpital-Incendie

Centre médicale de Pô : Une partie du bâtiment a pris feu 

Pô, 29 déc. 2022 (AIB)-Le bureau du coordonnateur du centre médical de Pô avec antenne chirurgicale, une partie du bâtiment de consultation des médecins et  leur salle de garde ont été endommagés très tôt ce jeudi par un incendie. 

Pour le moment l’origine de l’incendie est inconnu. Grâce à la promptitude des accompagnants des malades et des riverains, l’incendie a été maîtrisé.

Par mesure de prudence, tout le matériel des autres bureaux, a été évacué.

Agence d’information du Burkina 

HKO/wis 

Ouahigouya : L’ONG APADE renforce les capacités des journalistes, des leaders d’opinion et des OSC

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Ouahigouya : L’ONG APADE renforce les capacités des journalistes, des leaders d’opinion et des OSC

Ouahigouya, 29 déc. 2022 (AIB)- L’ONG All For Peace and Dignity (APADE) a organisé les mardi et mercredi  dernier, à Ouahigouya, un atelier de renforcement de capacités au profit de journalistes, leaders d’opinion et des membres d’organisations de la société civile.

Cette session de formation initiée par l’APADE rentre dans le cadre de mise en œuvre de son projet « Réponse d’urgence en abris, protection en eau, hygiène et assainissement au profit des personnes déplacées internes ainsi que les ménages hôtes vulnérables dans la région du Nord.»

L’objectif poursuivi est de renforcer les capacités des acteurs de protection en situation d’urgence afin qu’ils puissent participer aux actions de prévention et de réponses aux cas d’enfants à besoins spécifiques dans les communes de Ouahigouya et Séguénéga.

Le Directeur provincial en charge de la solidarité, de l’action humanitaire du Yatenga Adama Sawadogo a outillé les participants sur la problématique par des présentations à travers des modules de protection en situation d’urgence en faisant un aperçu général sur la protection, les signes de vulnérabilité de l’enfant en situation d’urgence dans le cadre de l’action humanitaire.

Le superviseur des activités de protection de l’enfance à l’APADE Hamed Sawadogo

Le superviseur des activités de protection de l’enfance à l’APADE Hamed Sawadogo a émis le vœu que les participants qui sont des leaders puissent être un tremplin pour la prise en charge des enfants en situation d’urgence dans la région du Nord.

« Nous attendons des participants que sont les acteurs médiatiques et leaders d’opinion, qu’ils mettent en œuvre le contenu de la formation à savoir apporter des informations claires, adaptées et utiles aux populations sur la situation humanitaire au Burkina Faso en lien avec la protection de l’enfance », a-t-il souligné.

Agence d’information du Burkina 

PN/wis 

Centre-sud : La délégation consulaire régionale offre 3 millions de FCFA de vivres aux déplacés internes

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Centre-sud : La délégation consulaire régionale offre 3 millions de FCFA de vivres aux déplacés internes 

Manga, 29 déc. 2022 (AIB)-La représentation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a offert mardi, des vivres d’une valeur totale de trois millions de francs CFA aux déplacés internes de trois provinces de la région. 

La Délégation consulaire régionale du Centre-sud (DCR-CS) de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a offert mardi, dans le cadre de l’appel à la solidarité nationale, des vivres d’une valeur totale de trois millions de francs CFA aux déplacés internes résidant dans les trois provinces de la région que sont le Bazèga, le Nahouri et le Zoundwéogo.

Le lot de vivres est composé spécifiquement de 200 sacs de 25kg de riz et de 50 sacs de 50 kg de maïs.

« Ce don est la part contributive de la Chambre de commerce et d’Industrie du Burkina Faso en réponse à l’appel du président du Faso qui a invité les Burkinabè à se montrer solidaires des déplacés internes en ces moments difficiles qu’ils traversent », a déclaré le président de la DCR-CS de la CCI-BF, Joseph Rouamba.

M. Rouamba a expliqué qu’au total, la CCI-BF a mobilisé la somme de 100 millions de francs CFA pour soutenir les personnes déplacées internes dans l’ensemble des régions du pays.

Le président de la DCR-CS Joseph Rouamba (à droite) appelle les acteurs du commerce à voler au secours des personnes en situation de vulnérabilité

« C’est dans la répartition de cette somme que les trois millions de francs CFA sont revenus à notre région pour l’achat des vivres destinées aux déplacés internes et que nous avons décidé, ce matin, de remettre aux autorités pour qu’à leur tour, elles les remettent aux services de l’Action sociale qui se chargeront de les distribuer aux bénéficiaires », a-t-il dit.

La gouverneure de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma qui a réceptionné le don a salué un acte « de grande valeur qui va contribuer à soulager la peine de compatriotes en détresse ».

Elle a précisé qu’à la date du 31 octobre 2022, le Centre-sud a accueilli dans ses trois provinces, 8635 Personnes déplacées internes.

A l’endroit de la CCI-BF, la gouverneure Yvette Nacoulma a dit renouveler sa gratitude pour son esprit de solidarité et aussi pour « avoir répondu spontanément à l’appel du gouvernement ».

Elle a également invité d’autres bonnes volontés à lui emboiter le pas et à soutenir les personnes en situation de précarité de la région car, dit-elle, « la crise a contribué a aggravé aussi la vulnérabilité des communautés hôtes qui sont obligés dans un esprit de solidarité de partager leurs ressources avant les interventions de l’Etat et de ses partenaires ».

Le président de la DCR-CS, Joseph Rouamba a lui aussi abondé dans le même sens en appelant les acteurs du monde du commerce à faire parler leur cœur, si possible, envers les personnes vulnérables.

Agence d’information du Burkina

MZ/wis

Burkina : « Aucun développement durable ne peut être envisagé en occultant les télécommunications satellitaires », (responsable)

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Burkina : « Aucun développement durable ne peut être envisagé en occultant les télécommunications satellitaires », (responsable)

Ouagadougou, 29 déc. 2022 (AIB)-Le représentant du ministre en charge de la recherche et de l’innovation, Dr Robert Charles Nébié, a indiqué mardi, qu’ »aucun développement durable ne peut être envisagé en occultant les télécommunications satellitaires ».

« Aucun développement durable ne peut être envisagé en occultant les télécommunications satellitaires, la collecte, le traitement et l’interprétation des différentes données des systèmes spatiaux », a annoncé mardi le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Robert Charles Nébié.

L’ouverture du symposium a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Robert Charles Nébié (en blanc)

Dr Robert Charles Nébié, s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion du lancement du deuxième symposium international sur l’aérospatial et l’atelier de fabrication de satellite.

Il a souligné que la « rencontre est parfaitement en phase avec les besoins actuels car il est impérieux pour nos pays de développer les technologies spatiales qui présentent des enjeux énormes ».

Pour lui, de nos jours, nos sociétés ont besoin de se doter de moyens de prévention et de résolution sophistiqués en vue d’être à mesure de faire face à certaines catastrophes d’origine naturelle ou anthropique.

Dr Nébié a exhorté les experts du domaine spatial venus d’horizons divers à proposer des pistes de solutions « à nos pays qui rencontrent des difficulté d’ordre sanitaire, alimentaire et sécuritaire ».

Pour l’ancien ministre en charge de la recherche et de l’innovation, Pr Fréderic Ouattara, cet évènement s’inscrit dans la dynamique du développement de l’industrie spatiale en Afrique.

M. Ouattara a affirmé que le contexte actuel de nos pays et de l’évolution du monde nous contraint à investir pour des avancées importantes dans le domaine spatial.

L’ancien ministre en charge de la recherche et de l’innovation, Pr Fréderic Ouattara

« Pour une connectivité de qualité, pour une sécurité alimentaire et sanitaire, pour un développement socio-économique, pour une bonne adaptation au changement climatique, nous avons besoin de données satellitaires fiables en temps réel », a-t-il indiqué.

L’ex ministre a appelé à une volonté politique irréversible et au renforcement de la coopération avec les pays qui s’illustrent brillamment en la matière afin de permettre un développement spatial rapide et conséquent dans les pays qui sont en retard.

« Face aux risques et aux dangers communs, nous devons absolument agir en synergie si nous tenons à notre survie et à la qualité de notre existence », a-t-il fait savoir.

Pour le président de l’université de Koudougou, initiateur de l’évènement, Pr Issa Abdou Moumoula, ce symposium vient témoigner de l’attachement et surtout du réel intérêt de notre pays au développement d’un programme spatial national.

Le président de l’université de Koudougou, initiateur de l’évènement, Pr Issa Abdou Moumoula

« Il est le reflet de sa volonté de s’initier aux technologies satellitaires, pour en tirer toutes les retombées » a-t-il insisté.

Selon M. Moumoula, dans la mise en œuvre de ce programme, la promotion, le développement et l’encadrement de l’expertise locale universitaire occupe une place centrale.

De son avis, c’est dans ce cadre que la formation de 30 étudiants et doctorants a été initiée durant ce symposium.

« Cette formation vise à faire comprendre aux apprenants, le fonctionnement, la modernisation et la structuration des satellites pour avoir une meilleure connaissance de l’importance de la technologie spatiale », a-t-il expliqué.

En rappel, le 28 août 2020, l’ex président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré avait annoncé le lancement de la phase de construction du premier satellite 100% burkinabè, baptisé Burkina Sat1. Ce projet est piloté par le physicien spatial et ancien ministre, Fréderic Ouattara.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis 

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