Burkina-Presse-Revue

Justice et effort de guerre au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 déc.2022 (AIB)-Les journaux de ce jeudi font cas de la requête du chef de l’État à la contribution de l’effort de guerre et de l’arrestation du lieutenant-colonel Zoungrana. 

« Arrestation du lieutenant-colonel Zoungrana : Les précisions du parquet militaire » affiche à sa Une le doyen des quotidiens burkinabè L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte un communiqué du procureur militaire qui informe que le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana arrêté le 27 décembre 2022, est soupçonné d’être impliqué dans un projet de déstabilisation du régime du président Ibrahim Traoré.

L’Observateur Paalga ajoute également que sur l’affaire du présumé détournement de fonds destinés aux VDP, le procureur militaire rassure que des investigations sont en cours.

Le journal privé Le Pays pour sa part confie que l’enquête lancée par le procureur militaire fait suite aux témoignages de deux personnes, un civil et un militaire qui devraient être confrontés au lieutenant-colonel Zoungrana le 28 décembre mais que l’accusé a nié toutes les accusations qui lui sont portés.

Sous un autre angle, L’Express de Faso édité à Bobo Dioulasso titre à sa Une : « Au palais de justice : Bamassa écope d’un an avec sursis ».

L’Express du Faso mentionne que l’ex DG de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bamassa Ouattara qui est poursuivi pour détournements de deniers publics et d’abus de fonction a comparu le mardi 27 décembre 2022 devant le Tribunal correctionnel de Bobo Dioulasso.

Le quotidien public Sidwaya pour sa part précise qu’il a été reconnu coupable pour le deuxième chef d’accusation et a écopé de 12 mois d’emprisonnements et d’une amende de 500.000 FCFA le tout assorti de sursis.

Le journal précise qu’il a été condamné pour avoir « abusé intentionnellement » de sa fonction de DG de la SNC pour mettre en location des matelas appartenant à l’institution.

Dans un autre regard, L’Observateur Paalga arbore à sa manchette : « Contribution à l’effort de guerre : Les syndicats de l’Education disent payer déjà un lourd tribut».

Le quotidien indique que la proposition du gouvernement de prélever 1% sur le salaire des travailleurs pendant deux ans pour financer l’effort de guerre, n’obtient pas l’assentiment de tout le monde précisément celui de la coordination des syndicats de l’éducation (CNSE).

Ces derniers estiment dans une déclaration publiée par Sidwaya que les enseignants paient déjà un lourd tribut dans la situation de guerre que vit le pays.

Dans cette même lancée, le quotidien bobolais poursuit que la CNSE a justifié son refus à la contribution de guerre par plusieurs raisons qui sont entre autres l’absence d’un audit de l’armée, les nombreux restes à recouvrer (RAR).

Une autre raison évoquée par les syndicats pour ne pas payer est la vie chère qui impacte négativement le quotidien des populations et qui réduit le pouvoir d’achat mais aussi la présence de nombreux dons.

La CNSE refuse également de payer se basant sur les moyens limités du personnel éducatif qui n’a que son stylo comme moyen de défense et bien plus, a-t-elle relevé.

Le journal bobolais rapporte que la CNSE invite par ailleurs à ne pas donner l’impression que les travailleurs ne consentent pas de sacrifices pour aider à la lutte contre cette guerre dans laquelle des individus aux intérêts diamétralement opposés à ceux du peuple burkinabè, l’ont plongé aujourd’hui.

Agence d’information du Burkina

BS/wis  

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