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Publicités sur les aliments et médicaments : Le CSC et l’ANSSEAT appellent les médias à la prudence

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Publicités sur les aliments et médicaments : Le CSC et l’ANSSEAT appellent les médias à la prudence

Ouagadougou, 21 sept. 2023 (AIB)- Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a exhorté jeudi les médias, à ne diffuser des publicités sur les aliments et médicaments, que si les annonceurs leur présentent des papiers délivrés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSSEAT), les autorisant à mettre des produits de  grande consommation sur la place du marché.

«Pour les produits de grande consommation, demandez à vérifier les papiers délivrés par l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) et qui autorise la mise sur le marché du produit, avant d’accepter la publicité d’un produit de grande consommation» a indiqué le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo.

M. Bamogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors d’une rencontre de sensibilisation des responsables de médias sur la prise en compte des bonnes pratiques en matière de santé publique portant sur les aliments, les médicaments et autres produits dits de bien-être.

Le responsable du CSC a expliqué que les échanges avec les techniciens l’ANSSEAT et les responsables de médias vont porter, entre autres, sur des textes relatifs à la publicité, leur fonctionnement et de découvrir la démarche des commerçants pour déverser leurs produits sur le marché.

D’après Abdoulazize Bamogo, les responsables des médias peuvent contribuer à travers des émissions de santé et de la consommation, afin d’éduquer la population sur la vigilance dans le choix des produits de consommation.

«Si les médias en font la publicité c’est comme si les médias encouragent les populations à consommer des produits qui vont les rendre malades, qui vont créer des problèmes de santé » a –t-il ajouté.

«Je félicite les journalistes et les animateurs qui font un travail d’éclairage et d’éducation de nos populations. Vous faites une œuvre très utile, même si l’effet n’est pas forcement visible», a- t-il renchéri.

Selon le Directeur général de l’ANSSEAT, Pr Elie Kabré, des communiqués ont été déjà faits sur ce sujet pour informer l’opinion nationale sur les précautions à adopter dans l’achat des produits de grande consommation.

De l’avis du Pr Kabré, l’ANSSEA doit s’ouvrir aux hommes de médias, afin qu’ils contribuent aux activités de sensibilisation des populations.

« Nous devons donc agir ensemble par la communication pour sauver les Burkinabè des actes d’incivismes et d’autres méfaits de la société », a- t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

SO/no/ata

 

Littérature : Ag Ibrahim Mohamed rend hommage aux travailleuses d’Essakane SA

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Littérature : Ag Ibrahim Mohamed rend hommage aux travailleuses d’Essakane SA

Ouagadougou, 22 septembre 2023 (AIB)-L’ancien employé de la mine d’Essakane SA, Ag Ibrahim Mohamed a dédicacé jeudi, à la maison d’édition Mercury, son premier ouvrage intitulé «Les pépites d’Essakane», dans lequel il retrace la riche et brillante carrière des femmes dont le parcours est admirable.

«Comme vous pouvez vous en doutez ce livre est l’aboutissement d’un long processus qui a débuté avec mon entrée en 2009 dans le monde des mines. Il retrace la riche et brillante carrière des femmes capables dont le parcours est admirable », a déclaré l’auteur du livre, Ag Ibrahim Mohamed.

Dans ce livre, l’auteur dresse les portraits de 40 femmes qui ont travaillé et qui ont impacté la vie de société minière Essakane SA, en conciliant la vie de famille et la profession.

M. Ag Mohamed  s’exprimait jeudi, lors de la dédicace de son premier ouvrage de 173 pages intitulé «Les pépites d’Essakane », publié en juin 2023 et disponible au prix de 5000 F CFA à la maison d’édition Mercury.

L’auteur Ag Mohamed Ibrahim, par ailleurs Directeur général du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP), a précisé qu’il a choisi de faire les portraits de ces femmes pour exalter le leadership féminin dans un secteur assez spécifique qu’est le secteur minier.

Selon lui, les dames qui représentent 10% de l’effectif d’Essakane apportent une plus-value à ce secteur.

« J’ai commencé à rédiger les portraits de femmes pour le magazine de la mine et lorsque je suis parti en 2021 j’ai pris l’engagement d’écrire un bouquin sur ces palpitants récits de vie », a-t-il renchéri.

Il a par ailleurs souligné que la mine d’Essakane SA est le reflet de la diversité culturelle et qu’il était loin d’imaginer que les femmes burkinabè allaient rivaliser d’ardeur avec des hommes.

« Tout au long du livre, l’auteur décrit le parcours des métiers professionnels atypiques de ces femmes, les difficultés qu’elles rencontrent, et surtout les défis à relever pour mieux assurer et assumer leur rôles et responsabilités», a déclaré la préfacière de l’œuvre, Dr Aicha Tamboura/Diawara.

Elle a conclu en rappelant que l’auteur a évoqué le rôle joué par Essakane dans la promotion des femmes dans les postes de cadre ou opérateurs miniers.

Agence d’information du Burkina

JEN/hb/ata

Burkina/Kombissiri : Rénovation d’une maternité vieille de 91 ans

Burkina/Kombissiri : Rénovation d’une maternité vieille de 91 ans

Kombissiri, 22 sept. 2023 (AIB)- La première maternité de Kombissiri, construite en 1932 et non fonctionnelle depuis belle lurette, a été rénovée à hauteur de 17, 5 millions de FCFA par l’association Teeb-Manegda (ATM) Burkina Faso, a appris  l’AIB. 

Dans l’après-midi du jeudi 21 septembre 2023, la délégation spéciale de la commune de Kombissiri, conduite par son président Hamidou Yarbanga, a inauguré l’ancienne maternité du Centre médical urbain (CMU) de Kombissiri.

L’infrastructure  a été entièrement remise à l’état neuf par l’association Teeb-Manegda (ATM-Burkina) avec le soutien de leurs partenaires Suisses  »Rose des sables ».

La cérémonie qui s’est déroulée en présence des responsables et de certains agents du CMU, a permis à la délégation de visiter l’ensemble du bâtiment totalement relooké et des installations faites à l’intérieur.

Pour le président de l’ATM-Burkina Faso, Pasteur Boureima Pascal Ouédraogo, la rénovation de cette maternité construite en 1932 et qui était dans un état délabré, est la suite du travail de rénovation de l’ensemble des bâtiments du centre médical débuté en 2020.

Cette maternité, précise-t-il, va offrir un cadre de travail plus agréable aux agents de santé et permettre aux femmes d’accoucher dans les meilleures conditions.

La réalisation des travaux de rénovation qui a coûté plus de 17.500.000 FCFA, a concerné le système électrique, la peinture, la plomberie, l’étanchéité, les plafonds, les carreaux, les climatiseurs, les éclairages, les ouvertures métalliques vitrées, entre autres.

L’équipement de la maternité composé de lits et de matériels médico-techniques est déjà acquis et sera livré dans les jours à venir, selon pasteur Boureima Pascal Ouédraogo.

L’ancienne maternité rénovée est reliée par une passerelle à la nouvelle qui avait été également en partie rénovée, pour offrir au personnel plus d’espace de travail.

La responsable de la maternité du CMU, Marie Madeleine Kahoun, heureuse de ce geste, a remercié l’association et leurs partenaires pour ces réalisations. Monsieur Hamidou Yarbanga a également traduit la reconnaissance de la délégation spéciale pour toutes les actions de l’association au profit de la commune de Kombissiri et a invité les bénéficiaires à un bon entretien des locaux et des équipements.

Agence d’information du Burkina

TPT/ata/ak

Centre-nord : L’association Pugsada fait le bilan de sa lutte contre le mariage d’enfants

Centre-nord : L’association Pugsada fait le bilan de sa lutte contre le mariage d’enfants

Kaya, 22 sept. 2023, (AIB)-L’association D’appui et d’Eveil Pugsada (ADEP), en partenariat avec Plan International Burkina, a tenu,  vendredi, un atelier bilan annuel sur les activités réalisées par son projet Choisir avec qui et quand se marier (CHAM) dans la région du Centre-nord.

Lancé en juin 2020, pour une durée de 40 mois (juin 2020-septembre 2023), dans les régions du Centre-nord, Centre-Est et Sud-ouest, le projet CHAM (Choisir avec qui et quand se marier) tire à sa fin. A l’heure du bilan, plusieurs activités ont été réalisées dans ces zones d’intervention.

Ainsi, pour la région du Centre-nord, les acquis engrangés ont été appréciés positivement par l’ensemble des acteurs dudit projet au cours d’un atelier bilan annuel, troisième du genre, depuis la mise en œuvre du projet.

La coordonnatrice nationale de l’Association D’appui et d’Eveil Pugsada (ADEP), Afsétou Lamizana, a indiqué qu’en termes de renforcement des capacités et de sensibilisation, le projet a pu faire prendre conscience des conséquences négatives du mariage d’enfants (ME) par les adolescents, jeunes et leurs parents.

«Parmi les activités réalisées, il y a également l’autonomisation sociale et économique des adolescents et jeunes, des survivants des violences basées sur le genre (VBG) et des mères d’enfants », a-t-elle ajouté.

Dans le chapelet des acquis engrangés, Mme Lamizana a égrené l’accroissement du pouvoir de décision et de l’estime de soi des adolescents et jeunes, la formation de 55 adolescents et jeunes aux métiers et aux activités génératrices de revenus (AGR) porteurs et aux énergies renouvelables.

Elle note aussi l’instauration de la communication entre parents et enfants dans les couples à travers le dialogue intergénérationnel, la mise en place de 24 groupes d’épargne communautaire, la fréquentation des centres de santé par des adolescents et jeunes.

La directrice exécutive de l’ADEP, Yvette Tiendrebéogo,  est revenu sur la formation de 30 marraines/animatrices des espaces sûrs et des clubs scolaires, la réalisation de 15 sketchs dans les établissements scolaires et espaces sûrs communautaires lors d’évènements spéciaux.

En ce qui concerne les difficultés rencontrées sur  le plan opérationnel, Afsétou Lamizana, a évoqué le nombre important d’adolescents et de jeunes hors des écoles et sans activités, la faible capacité du projet à faire face au besoin des groupes ciblés en termes de formation en AGR et la persistance des croyances, valeurs ou normes sociale, culturelle et religieuse contraire aux droits des enfants et des filles.

Au plan organisationnel, elle a noté les difficultés d’adaptation du budget aux réalités de terrain qui entraine des réaménages.

C’est pourquoi, la coordinatrice nationale de l’ADEP a exhorté le partenaire financier, Plan International Burkina à poursuivre le financement pour permettre le renforcement des acquis engrangés sur le terrain pour le bien-être des bénéficiaires.

Le coordonnateur de projets à Plan International Burkina, Adama Aguindé a rassuré que l’espoir est permis quant au renouvellement dudit projet.

«C’est un projet qui a été financé par un partenaire, Plan Allemagne. Et donc, nous sommes dans le processus de négociation pour voir ce qui peut être fait », a-t-il souligné. Qu’à cela ne tienne, il a dit compter sur les acteurs régionaux du projet pour la consolidation des acquis engrangés.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

 

 

Construction d’une usine de transformation de tomate : le Chef de l’Etat est arrivé à Bobo-Dioulasso 

Construction d’une usine de transformation de tomate : le Chef de l’Etat est arrivé à Bobo-Dioulasso 

 

( Bobo-Dioulasso, 22 septembre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE est arrivé à Bobo-Dioulasso en début d’après midi où il présidera, demain samedi, la cérémonie de pose de la première pierre d’une usine de transformation de tomate.

 

Piloté par l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire (APEC), le projet de construction de cette usine traduit la mise en œuvre du Programme de l’Entreprenariat Communautaire (PEC) par actionnariat populaire lancé par le Chef de l’Etat, le 12 juin dernier à Ouagadougou.

 

Direction de la Communication

Campagne agricole : le Chef de l’Etat encourage les producteurs rizicoles de Koho Yabiro

Campagne agricole : le Chef de l’Etat encourage les producteurs rizicoles de Koho Yabiro

 

(Bobo-Dioulasso, 22 septembre 2023). En partance pour la ville de Sya, chef-lieu de la région des Hauts-Bassins, le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a fait une escale dans la plaine rizicole de Koho Yabiro (Commune de Houndé).

 

Il s’est agi pour le Président de la Transition d’encourager et de féliciter les producteurs et les responsables de la plaine rizicole pour le travail abattu. Réalisée sur une superficie de 54 hectares, la plaine présente une physionomie satisfaisante.

 

Dans le cadre de l’initiative présidentielle pour l’agriculture, les producteurs de la plaine de Koho Yabiro ont bénéficié de semences améliorées, d’engrais et d’une assistance technique pour la présente campagne.

 

La plaine a été aménagée depuis 2004 et est exploitée dans le cadre du programme de coopération agricole entre le Burkina Faso et la République de Chine. Les producteurs qui y travaillent ont traduit à l’occasion, leur reconnaissance au Chef de l’Etat pour sa nouvelle politique au profit du monde rural et le soutien de l’Initiative présidentielle à la campagne humide.

 

Direction de la communication de la Présidence du Faso

SND : 362 Appelés formés dans des métiers, prêts pour l’emploi

3) Ils sont 362 issus des centres de formation et de production de Badala et de Loumbila à être prêts pour l’emploi.

SND : 362 Appelés formés dans des métiers, prêts pour l’emploi

Dédougou, (AIB)-Le Premier ministre  Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla a présidé ce vendredi 22 septembre 2023 à Dédougou, la cérémonie de démobilisation de 362 Appelés de la 77e promotion issue des centres de formation et de production du Service national pour le développement (SND).

362 Appelés de la 77e promotion du Service national pour le développement (SND) sont aptes à l’emploi ou à s’auto-employer.

Formés dans les métiers de la maçonnerie, de la soudure, de la menuiserie, de la mécanique, de l’électricité en bâtiment et la protection privée dans les centres de formation et de production de Badala (Boucle du Mouhoun) et Loumbila (Plateau central), ils ont promis ce vendredi 22 septembre 2023 au chef du gouvernement, Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, de se battre pour réussir leur vie.

Et ce, avec les compétences acquises dans les centres du SND. La formation a duré une année et a été sanctionnée par un certificat de qualification professionnelle.

Le savoir-faire des apprenants après une année de formation.

Les appelés repartent aussi, chacun avec un permis de conduire et un livret d’un compte d’épargne. « Nous sommes aujourd’hui des citoyens valeureux, prêts à affronter le monde de l’emploi », a laissé entendre leur délégué, Moctar Kondé.

Il a souhaité que le Premier ministre appuie le SND pour la réalisation de ses missions nobles au profit de la jeunesse.

Car, a-t-il indiqué, les apprenants connaissent des difficultés telles que le manque de matières premières pour l’apprentissage dans les ateliers, le problème de nourriture et de produits pharmaceutiques.

Des préoccupations qui sont connues par le directeur général du SND, le Colonel-Major Mathieu Benao qui dit travailler à trouver des solutions.

Le major dans le métier de menuiserie a reçu son attestation du Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla.

D’ores et déjà, il a précisé qu’une micro-assurance qui prend en compte la couverture maladie est mise en œuvre au profit des apprenants.

Egalement, avec des partenaires, a-t-il poursuivi, son service œuvre à offrir des infrastructures aux apprenants des centres de Loumbila, de Badala. Il prévoit même l’ouverture d’un centre à Samandéni dans les Hauts-bassins.

Le gouverneur de la région, Babo Pierre Bassinga, ainsi que le parrain, le chef de Canton de Dédougou, ont tour à tour, exprimé leur fierté de recevoir le Premier ministre dans la localité.

Car, pour eux, cela constitue la toute première fois qu’un chef du gouvernement préside la démobilisation des Appelés formés à Badala.

La PCA du SND, Aguiratou Tou/Nana invite les jeunes au don de soi.

Le représentant du parrain, Pierre Dakuyo a souligné que la formation étant un impératif de développement, toute initiative dans ce sens sera soutenue. Il a d’ailleurs plaidé auprès des autorités pour que les produits fabriqués par les apprenants puissent être utilisés dans les administrations publiques.

Dans le discours du Premier ministre, livré par la présidente du conseil d’administration du SND, Aguiratou Tou/Nana, elle a rappelé l’importance de la formation professionnelle dans la lutte contre le chômage des jeunes. C’est pourquoi, a-t-elle précisé que le gouvernement poursuivra les initiatives dans ce sens. Elle pense que la formation professionnelle ouvre la voie à des métiers et à l’auto-emploi. Mme Tou a invité les jeunes au don de soi, à l’excellence dans ce qu’ils entreprendront.

Agence d’information du Burkina

ASD/ata

Hounde Gold Operation : 1000 ménages impactés bénéficient   de vivres  

Hounde Gold Operation

1000 ménages impactés bénéficient   de vivres  

La mine Houndé Gold Operation, filiale de Endeavour mining, a offert des vivres d’une valeur de plus de 30 millions F CFA à 1 000 ménages impactés par ses projets miniers. C’était le jeudi 21 septembre 2023 à Houndé en présence de la vice-présidente exécutive du groupe Endeavour mining, Djariatou Traoré.

La mine Houndé Gold Operation (HGO) est solidaire des communautés abritant ses projets miniers. Elle a manifesté cette solidarité ce jeudi 21 septembre 2023 à houndé, par la remise de vivres d’une valeur de plus de 30 millions F CFA aux ménages affectés par ses projets. Chacun des 1 000 ménages bénéficiaires des vivres a reçu chacun, un sac de 50 kilogrammes de riz, un bidon de 3 litres d’huile et du savon. Selon le directeur général (DG) de HGO, Adama Savadogo, ce don est une preuve de solidarité de la mine envers ses voisins que sont les communautés.

Pour lui, le groupe Endeavour mining auquel fait partie HGO, travaille par principe en étroite collaboration avec les communautés où sont installées ses mines. Houndé Gold Oeration, a-t-il soutenu, mène plusieurs activités au profit des communautés telles que les dons de vivres dont le plus récent date de quelques mois au profit des Personnes déplacées internes (PDI). « Aujourd’hui, il était important de renouveler ce geste parce que vous savez qu’à la fin de la saison des pluies, les populations n’ont pas encore fait les récoltes et vu la pression sociale due à l’insécurité, il y a le besoin qui augmente au quotidien », a laissé entendre le Directeur général.

Le représentant des bénéficiaires, Karafa Yambouyo, a remercié HGO pour ce don qui, selon lui, va   soulager les Personnes affectées par le projet (PAP). A l’occasion, M. Yambouyo a soumis d’autres doléances à la mine. Ces préoccupations ont trait à l’eau, la santé et l’éducation. Le représentant du Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Houndé, Mahamoudou Balo, a, pour sa part, exprimé sa reconnaissance à HGO pour ce don de vivres qui vient soulager les ménages PAP.

La vice-présidente exécutive du groupe Endeavour mining, Djariatou Traoré, présente à cette cérémonie, a souligné l’importance de l’entraide entre la mine et les communautés. « Il est important que la mine et les communautés se   soutiennent et s’entraident. Ce geste de la mine qui n’est le premier, ne sera pas non plus le dernier », a rassuré Mme Traoré, pour donner une esquisse de réponses aux doléances posées à la mine. Comme Djariatou Traoré, Adama Sawadogo, DG de HGO, a aussi rassuré les bénéficiaires que des solutions vont être trouvées pour répondre favorablement à ces doléances.

Babou Eric BAZIE

(AIB-Tuy)

Employabilité des jeunes : l’UNFPA réaffirme son engagement dans les Hauts-Bassins

Employabilité des jeunes

L’UNFPA réaffirme son engagement dans les Hauts-Bassins

Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a échangé avec la jeunesse de Bobo-Dioulasso, le mardi 19 septembre 2023. L’initiative a permis de discuter de la place de cette frange de la population dans le développement socioéconomique de la région sahélienne et en particulier du Burkina Faso.

 

Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) poursuit son engagement aux côtés de la jeunesse burkinabè afin de créer un avenir meilleur pour tous. C’est dans cette optique qu’il a échangé avec les jeunes et femmes de Bobo-Dioulasso, le mardi 19 septembre 2023, sur leur implication dans la mise en œuvre et l’évaluation des projets et programmes.

Et, en vue d’une meilleure prise en compte de leurs besoins spécifiques comme l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive et l’adéquation formation-emploi. A l’occasion, plusieurs communications ont été faites en vue d’outiller les jeunes sur les opportunités qu’offrent les projets et programmes. Elles ont porté notamment sur le cadre programmatique de la stratégie des Nations unies pour la jeunesse et sur l’initiative Référent opportunités insertion (ROPI).

Le représentant-résident de l’Agence des Nations Unies pour le réfugiés (UNHCR) au Burkina Faso, Maurice Azonnankpo, a livré le discours du directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Selon lui, l’initiative ROPI est un cadre propice pour soutenir la question de l’employabilité des jeunes. Il a souligné que le Fonds compte appuyer cette initiative qui traduit l’ambition du gouvernement de la Transition pour la jeunesse du Burkina Faso. « Mes collègues ont déjà entamé des discussions constructives avec le ministère en charge de la jeunesse et Youth Connect.

Des actions concrètes seront engagées de façon concertée » a fait savoir Maurice Azonnankpo. A l’en croire, un projet sera lancé « incessamment » dans la région des Hauts-Bassins en vue d’un accompagnement pour leur autonomisation socio-économique et le renforcement de la résilience des jeunes et des femmes face aux effets du changement climatique. « Dans le cadre de notre partenariat avec le Grand-Duché de Luxembourg et pour un financement de 5 millions d’Euros pour la période 2023-2025, des jeunes et des femmes, évoluant dans le domaine des produits forestiers non ligneux dans la région des Hauts-Bassins bénéficieront d’accompagnement », a-t-il dit.

 

Booster l’agriculture et l’entrepreneuriat

 

Le représentant-résident adjoint de l’UNFPA, Cheikh Mohamed Tidiane Mbengue, a souligné l’importance de cette rencontre dans les décisions prises par les Nations Unies et ses agences. Il a également évoqué la mise en place d’un cadre « programmatique » commun pour centraliser les réflexions sur la question de la jeunesse. « L’objectif est de créer un effet boule de neige pour que les Nations Unies contribuent à l’épanouissement économique et social des jeunes, en favorisant leur participation à l’élaboration des politiques et en renforçant leur autonomisation », a-t-il laissé entendre. Le cadre de partenariat entre le Burkina Faso et les Nations-Unies a été approuvé par le gouvernement burkinabè, foi de M. Mbengue, témoignant ainsi de l’engagement ferme du pays envers le développement de sa jeunesse. Il a ajouté que les discussions ont porté sur les principaux axes d’intervention, tels que le renforcement des capacités des jeunes dans les filières agricoles et l’entrepreneuriat des jeunes. « C’est un cadre programmatique et intégré qui vise à accompagner la jeunesse du Burkina Faso, en tenant compte de nos réalités actuelles surtout les orientations au niveau du gouvernement et en tenant compte aussi des préoccupations au niveau de la jeunesse notamment pour booster les activités agro-sylvo-pastorales de la jeunesse », s’est réjoui le président du Conseil national de la jeunesse (CNJ) du Burkina Faso, Moumouni Dialla.

Noufou NEBIE

Wendpanga Loolita Judith KINDA

(Stagiaire)

Accompagnement des entreprises de presse et 78e AG de l’ONU, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Accompagnement des entreprises de presse et 78e AG de l’ONU, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 22 sept. 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi font écho de l’épidémie de la dengue dans la région des Hauts Bassins, de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies et de la 3e édition de l’initiative Eco médias dont le but est d’accompagner les entreprises de presse.

« Appel à projets pour la production de contenus médias dédiés à l’économie : la 3e édition de +Eco Medias+ lancée », titre le journal privé Le Quotidien, rapportant que  la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a lancé, hier jeudi à Ouagadougou, la IIIe édition de l’initiative Eco Médias.

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, arbore : « Ecomédias 2023 : Dix projets seront retenus pour 50 millions de F CFA », tandis que le quotidien national Sidwaya affiche : « IIIe édition de l’initiative Eco Médias : 50 millions FCFA prévus pour les dix meilleurs projets », là où

Le journal cité en second lieu renseigne que Eco Médias a été initié pour accompagner des entreprises de presse, en vue de la production de contenus dédiés à l’économie, aux finances et à la promotion du secteur privé au Burkina Faso.

De son côté, le doyen des quotidiens privés burkinabè,  L’Observateur Paalga relate que Eco Médias 2023, selon Mahamadi Sanoh, vice-président de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, concerne exclusivement les médias légalement constitués et établis au Burkina Faso conformément aux textes en vigueur.

Le même journal, à travers son ‘’Regard sur l’actualité’’, aborde la 78e Assemblée générale des Nations unies, sous le titre : « Cacophonie pour porter la voix du Niger ».

A en croire L’Observateur Paalga, la délégation nigérienne, conduite par Yaou Sangaré Bakary, le nouveau ministre des Affaires étrangères après le coup d’Etat du 26 juillet, a eu moins de chance que celle de Guinée.

« En effet, sa prise de parole a été annulée ce jeudi suite à l’opposition d’Hassoumi Massaoudi, précédemment ministre des Affaires étrangères du Niger sous le président déchu, Mohamed Bazoum. Hassouni Massaoudi s’est ainsi prévalu du titre de représentant légitime de son pays, l’ONU ne reconnaissant pas le changement de régime intervenu récemment à Niamey », relate le journal.

Et d’ajouter que « cela a suffi pour que le secrétariat général de l’organisation refuse la parole à Yaou Sangaré Bakary, le nouveau ministre des Affaires étrangères du Niger, même s’il avait eu accès au palais de verre et que son accréditation en qualité de représentant permanent de son pays auprès de l’ONU reste valable ».

Sur le même sujet,  le quotidien privé Le Pays écrit : « 78e session de l’assemblée générale des Nations Unies : le débat ouvert en présence du ministre d’Etat, Bassolma Bazié ».

Le journal indique que le débat général de la 78e session de l’assemblée générale des Nations Unies s’est ouvert, le mardi 19 septembre 2023, à New York, aux Etats Unis d’Amérique.

Selon Le Pays, la délégation du Burkina Faso conduite par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, participe à cette rencontre de l’organisation des Nations Unies.

Il  précise que le ministre d’Etat représentant son excellence Monsieur le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, va livrer la déclaration du Burkina Faso, ce samedi.

Selon lui, le ministre d’Etat va accorder des audiences à des personnalités dont le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Sous un autre volet, Le Pays titre : « Epidémie de la dengue dans les Hauts-Bassins : 6703 cas suspects et 2494 cas probables enregistrés ».

Le journal informe qu’à l’instar des autres localités du pays, la région des Hauts-Bassins est confrontée à une épidémie de la dengue. Selon les autorités sanitaires régionales, cette maladie enregistre une baisse du nombre de cas testés positifs, à en croire les dernières statistiques mises à jour.

Selon le quotidien, 6 703 cas suspects, 2 494 cas probables, 422 cas hospitalisés et 10 cas en observation, tel est le bilan de l’épidémie à la date dans la région à la date du 19 septembre 2023.

Agence d’information du Burkina

LM-FT/ak

 

Le Burkina et la Russie comptent renforcer leurs coopérations sécuritaire et économique

Le Burkina et la Russie comptent renforcer leurs coopérations sécuritaire et économique

New York, 21 sept. 2023(AIB)-En marge de la 78ème Assemblée générale de l’ONU, qui se tient à New York, aux Etats Unis, la cheffe de la diplomatie burkinabè, Olivia Rouamba, et son homologue russe Sergey Lavrov, ont échangé sur le renforcement de la coopération sécuritaire et économique entre les deux pays.

Le réchauffement des relations d’amitié et de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie, relancée ces dernières années, va se poursuivre et se renforcer.

C’est, du moins, ce qui est ressorti des échanges entre la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba, et son homologue de Russie, Sergey Lavrov, à l’issue d’une audience entre ces deux personnalités à New York, le 21 septembre 2023.

Selon la patronne de la diplomatie burkinabè, les échanges entre elle et le chef de la diplomatie Russe  ont porté sur la coopération bilatérale et multilatérale entre leurs deux pays en vue de leurs renforcements.

Elle a, en effet, relevé que lors de la visite du chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, en Russie, à l’occasion du forum Russie- Afrique, il a été question de consolider les relations entre les deux Etats.

«De ce qui est ressorti de nos échanges, c’est surtout la question relative à l’aspect sécuritaire, humanitaire. Et, bientôt, nous allons tenir une Commission mixte pour voir comment nous allons consolider certains aspects de notre coopération », a fait savoir Olivia Rouamba, à sa sortie d’audience.

En plus de cela, le Burkina Faso entend renforcer, avec la Fédération de Russie, la coopération économique à travers la mobilisation des Hommes d’affaires burkinabè.

«Il est important de mettre en place un mécanisme pour permettre à nos Hommes d’affaires de pouvoir investir dans les deux pays », a-t-elle indiqué.

Olivia Rouamba a aussi salué l’ouverture prochaine d’une représentation diplomatique russe au Burkina Faso qui devra permettre, selon elle, de rendre plus dynamiques les relations entre Moscou et Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

Soumaïla BONKOUNGOU, Envoyé spécial à New York.

 

Burkina: Décès de l’ancien ministre de la Défense Jean Claude Bouda

Burkina: Décès de l’ancien ministre de la Défense Jean Claude Bouda

Ouagadougou, 22 sept. 2023(AIB)-L’ancien ministre de la Défense Jean Claude Bouda (63ans) est décédé ce vendredi matin à Ouagadougou, a appris l’AIB auprès d’un membre de la famille.
Agence d’Information du Burkina (AIB)

Allégations de mouvements d’humeur dans les garnisons militaires au Burkina: le gouvernement dénonce des informations totalement infondées et malveillantes du journal Jeune Afrique

Burkina-Armée-Grogne-Démenti

Burkina: le gouvernement dénonce des informations « totalement infondées et malveillantes » du journal Jeune Afrique

Ouagadougou, 21 sept. 2023 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a dénoncé, mercredi, à travers un communiqué parvenu à l’AIB, « des informations totalement infondées et malveillantes », publiées par le journal Jeune Afrique et faisant croire qu’au Burkina Faso, des mouvements d’humeur montent dans les garnisons militaires. 

Dans le communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG) en date du 21 septembre 2023 et signé  du Porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, l’exécutif burkinabè regrette « ces informations totalement infondées et malveillantes ».

Il rassure l’opinion qu’aucune grogne n’a été observée dans une quelconque caserne des Forces armées burkinabè pour quelques raisons que ce soit.

Agence d’information du Burkina

 

Lire le communiqué intégral

« Le Gouvernement burkinabè s’indigne d’un article tendancieux publié ce jeudi 21 septembre 2023 sur le site du journal Jeune Afrique dans lequel ledit journal tente de faire croire que « Au Burkina Faso, la grogne monte dans les casernes ».

Avec ce titre affabulatoire germé sous la plume d’un journaliste de Jeune Afrique et entériné par sa rédaction, le journal se perd en conjectures sur « un mouvement d’humeur » supposé qui aurait « gagné des garnisons militaires le 20 septembre » dernier.

Il tente même de crédibiliser ce tissu de mensonges en référant à de prétendues « sources militaires et sécuritaires », or de toute évidence, absolument rien de ce qui est avancé par Jeune Afrique ne correspond ni à la vérité ni à des faits établis.

Le Gouvernement regrette ces informations totalement infondées et malveillantes.

Il rassure l’opinion qu’aucune grogne n’a été observée dans une quelconque caserne des Forces Armées burkinabè pour quelques raisons que ce soit.

Bien au contraire, les Forces de Défense et de Sécurité, soutenues par les Volontaires pour la Défense de la Patrie et par l’ensemble du peuple burkinabè demeurent résolument engagées dans l’accomplissement de leur devoir et s’acquittent avec détermination de leurs missions de reconquête du territoire national et de protection des populations et de leurs biens.

Le Gouvernement burkinabè invite Jeune Afrique à plus de sérieux et de responsabilité dans le traitement de l’information. Autant il reste attaché au respect de la liberté de presse, autant il s’insurgera chaque fois que des médias traitant de l’actualité au Burkina Faso prendront des libertés avec l’éthique et la déontologie professionnelle. »

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement.

#AIB

Burkina : Pas d’existence de poste de Haut représentant du chef de l’Etat

Burkina : Pas d’existence de poste de Haut représentant du chef de l’Etat

Ouagadougou, 21 sept. 2023(AIB)-Alors que les réseaux sociaux bruissent à propos de l’existence d’un poste de Haut représentant du chef de l’Etat, une source gouvernementale contactée jeudi soir par l’AIB, a apporté un «démenti formel», sans autre forme de commentaires.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Elevage : le comité national de la transhumance en session ordinaire de l’année 2023

Les recommandations des membres statutaires du CONAT vont aider au choix des orientations stratégiques pour le développement de la transhumance.  

Burkina/Elevage : le comité national de la transhumance en session ordinaire de l’année 2023

Manga (AIB) – Le comité national de la Transhumance a tenu du 20 au 21 septembre 2023, à Manga (région du Centre-sud), sa première session ordinaire de l’année 2023 en inscrivant au cœur des débats la situation de la transhumance et des conflits au Burkina Faso, les dispositions de la loi d’orientation y relatives et l’état de mise en œuvre du plan d’action de la transhumance 2022-2024.

Les membres du Comité national de la Transhumance (CONAT) étaient en session ordinaire, deux jours durant, les 20 et 21 septembre 2023, à Manga (région du Centre-sud).

« C’est une session statutaire sur la gouvernance de la transhumance conformément au décret N°2007-407 /PRES/PM/MRA du 03 juillet 2007 portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national de la Transhumance (CONAT) », a indiqué le directeur du Développement pastoral à la Direction générale du Foncier, de la Formation et de l’Organisation du Monde rural (DGFOMR), Abroulaye Sanfo.

M. Sanfo qui s’exprimait à l’occasion de la deuxième journée des travaux a confié que pour cette première session du CONAT de l’année 2023, les communications et les échanges ont porté principalement sur l’état de mise en œuvre des recommandations de la dernière session du CONAT, la situation de la transhumance et des conflits au niveau national, la situation de la relecture de la loi d’orientation sur le pastoralisme et la situation de l’exécution du plan d’action de la transhumance 2022-2024.

Les sessions du CONAT, a-t-il noté, ont un grand apport dans le développement de la transhumance au Burkina Faso, une activité définie comme étant un déplacement organisé de nature saisonnière ou cyclique des troupeaux à la recherche d’eau, de pâturages et/ou de cures salées.

« La transhumance connait beaucoup de difficultés et ce sont des cadres pareils qui permettent de donner des orientations aux décideurs pour qu’ils puissent anticiper ou élaborer des plans d’urgence pour prévenir les crises qui sont liées à l’activité pastorale », a expliqué Abroulaye Sanfo.

Le directeur du Développement pastoral à la Direction générale du Foncier, de la Formation et de l’Organisation du Monde rural (DGFOMR), Abroulaye Sanfo a noté que la transhumance domine l’activité pastorale au Burkina Faso

Citant les entraves au développement de la transhumance au Burkina Faso, le directeur du Développement pastoral a évoqué, entre autres, les conflits dus à l’utilisation des ressources naturelles par plusieurs acteurs qui réduit les espaces de pâture et obstrue les pistes à bétail et les conflits liés à la transhumance transfrontalière devenus, ces dernières années, de plus en plus fréquents et violents du fait, en partie, de la crise sécuritaire que traverse la sous-région.

Pour Abroulaye Sanfo, le système mobile c’est-à-dire la transhumance mérite une attention particulière car il « domine en grande partie l’élevage au Burkina Faso et procure plus de 70% de la viande et aussi le lait au pays ».

Aussi s’est-il réjoui de la tenue de la session du CONAT en appelant de ses vœux que les recommandations qui seront reversées à l’autorité compétente puissent permettre le développement « d’une transhumance apaisée ».

Selon la représentante du secrétaire général du Ministère de l’Agriculture et des Ressources animales et halieutiques (MARAH), Diara Kocty/Thombiano citant les données statistiques du MARAH, au cours de l’année 2022, 561 certificats nationaux de transhumance et 1 179 Certificats internationaux de transhumance ont été délivrés aux éleveurs. Les mouvements, a-t-elle ajouté, ont concerné 73 941 bovins et 15 829 petits ruminants pour la transhumance nationale et 82 702 bovins et 12 731 petits ruminants pour la transhumance transfrontalière à destination, essentiellement, de la Cote d’Ivoire, du Ghana et du Mali.

La première session 2023 du CONAT s’est tenue grâce à l’appui du Projet régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel phase 2 Burkina Faso (PRAPS 2-BF), une initiative commune au six pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad) qui entend « renforcer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones ciblées de la région du Sahel ».

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

 

 

Sourou : Le nouveau médecin chef du district sanitaire de Tougan, Dr Jérôme Nikiema installé 

 

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Sourou : Le nouveau médecin chef du district sanitaire de Tougan, Dr Jérôme Nikiema installé 

Tougan, (AIB)– Le nouveau médecin chef du district sanitaire de Tougan, Dr Jérôme Nikiema a été officiellement installé  le mercredi 20 septembre 2023, dans ses fonctions, par le Secrétaire général (SG) de la province du Sourou, Julien Zanzé.

Le nouveau Médecin chef du district (MCD) sanitaire de Tougan, Dr Jérôme Nikiema a officiellement pris fonction le mercredi 20 septembre 2023 à Tougan, dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Au cours de cette cérémonie, le porte-parole du personnel du district, Aboubakar Ouattara a remercié le médecin chef sortant, Dr Roland Sanou pour le travail abattu durant son séjour dans la ville de Tougan.

Pour lui, le Dr Sanou a été un rassembleur, un dirigeant plein d’humanisme dont son dynamisme, sa collaboration et sa rigueur dans le travail ont permis d’améliorer de façon significative, levs indicateurs de soins de santé de la population du Sourou.

A l’en croire, sa démarche a permis aussi de hisser le district au 3ème rang national dans la lutte contre le paludisme.

En signe de reconnaissance, il au nom du personnel remercié Dr Sanou avec un joli sac en cuir pour ses études.

M. Ouattara a également porté à la connaissance au MCD entrant les difficultés qui assaillent le district suite au phénomène de l’insécurité qui éprouve la province.

Il a assuré Dr Nikièma la disponibilité du personnel à collaborer pour surmonter ces difficultés.

Dr Sanou a remercié les autorités administratives et les partenaires du district pour leur soutien et a exhorté le personnel à maintenir le même élan de collaboration avec son successeur pour l’atteinte des résultats positifs escomptés.

 

Le nouveau MCD Dr Jérôme Nikièma dit mesurer l’ampleur de la tâche qui l’attend et s’est engagé à ne ménager aucun effort pour mériter la confiance placée en sa modeste personne.

Il remplace Dr Sanou Roland, admis pour des études qui a passé 7 ans 8 mois dans le district.

Il a sollicité l’accompagnement des autorités, des partenaires et du personnel de la santé du district pour relever les défis du district sanitaire de la ville de Tougan.

En rappel, Dr Jérôme Nikiema a été nommé le mardi 1er août 2023, par un arrêté comme nouveau MCD de Tougan.

Agence d’information du Burkina

PD/no/ata

Séno : Quinze acteurs des médias formés sur la redevabilité et la cohésion sociale

 

Burkina-Séno-Décentralisation-Formation

Séno : Quinze acteurs des médias formés sur la redevabilité et la cohésion sociale

Dori (AIB)- L’association Action pour la culture du développement (ACD NAANGUE) a organisé du 19 au 20 septembre 2023, à Dori, une formation au profit de quinze acteurs des médias sur leur rôle dans lexercice de la redevabilité, la participation citoyenne et la cohésion sociale dans le contexte de la décentralisation.

Selon le coordonnateur de lACD NAANGUE, Abdoulaye Soura, cette formation sinscrit dans le cadre du partenariat entre sa structure et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), à travers son programme Gouvernance locale et cohésion sociale (GoLCoS) » initié en 2020.

A entendre M. Soura, la formation vise également à renforcer les capacités des acteurs des médias sur la décentralisation et des termes connexes, tels que la redevabilité, la cohésion sociale et la veille et participation citoyenne.

« Nous attendons que les journalistes sur la base des connaissances acquises sur les thématiques développées et leur habileté professionnelle, forgent chez les populations des valeurs sur le vivre-ensemble et la cohésion sociale » a-t-il ajouté.

Le Burkina Faso, il faut le rappeler est, depuis 2015, dans lil du cyclone terroriste.

Les attaques et les exactions des groupes armés terroristes ont occasionné le déplacement des populations vers des localités beaucoup plus rassurantes.

Cette situation a créé de nouveaux défis de développement tels que la gouvernance inclusive, équitable, participative et transparente du territoire, lamélioration de loffre et de laccessibilité des services publics locaux aux populations, en particulier aux femmes et aux jeunes.

Cela exige limplication et la prise en compte des intérêts et des capacités de tous les citoyens sans discrimination.

Pour contrer la menace sur la cohésion sociale entre les personnes déplacées internes et les populations hôtes, la sensibilisation, la bonne information, la communication apparaissent comme une stratégie primordiale.

Cest pourquoi au cours des travaux de la session, les participants les ont reconnu se sont dits disponibles à jouer leur partition dans la réussite de la décentralisation.

Agence dinformation du Burkina

AMM/no/ata

Yatenga : L’élaboration du 3e Plan régional de développement 2024- 2028 approuvé

 

Burkina-Développement-Collectivités

Yatenga : L’élaboration du 3e Plan régional de développement 2024- 2028 approuvé

Ouahigouya, (AIB)- Les membres de la Délégation spéciale régionale (DSR) du Nord ont tenu leur 3ème session ordinaire de l’année le jeudi 21 septembre 2023 à Ouahigouya, pour approuver le 3e Plan régional de développement 2024- 2028. La rencontre a été sous la présidence du gouverneur de la région du Nord, Raymond David Valentin Ouédraogo par ailleurs président de la dite délégation spéciale.

C’est une session ordinaire de l’année 2023 qui se tient dans un contexte marqué par la rentrée scolaire et la fin de la saison des saisons qui a donné l’occasion aux membres d’échanger sur les profondes aspirations des populations.

 

Le président de la Délégation spéciale régionale (DSR) et gouverneur de la région du Nord, Raymond David Valentin Ouédraogo a invité les membres de l’organe dirigeant de la collectivité territoriale du Nord à ne pas perdre de vue les objectifs majeurs de la décentralisation.

 

Pour M. Ouédraogo, ces objectifs sont, entre autres, la promotion du développement à la base et le renforcement de la gouvernance locale.

A l’écouter, les points qui seront soumis en débat devront permettre une meilleure disposition budgétaire autour des grandes orientations politiques, en vue de recueillir et de prendre en compte les contributions des membres de la délégation spéciale.

 

Pour le président de la DSR, les échanges au cours de la session permettront de connaitre l’évolution du contexte socio-économique, les tendances des finances de la région et de faire des propositions budgétaires pour l’année 2024.

Au cours des travaux, les participants ont suivi des communications sur le bilan de mise en œuvre des activités du Projet de développement économique de la région du Nord (PADER-N) et sur les changements climatiques.

 

Les conseillers régionaux ont aussi abordé l’élaboration du troisième (3ème) Plan régional de développement (PRD) du Nord qui se veut être un instrument de planification.

 

Selon eux, cet outil fait ressortir actions cohérentes à exécuter durant les cinq ans à venir en tenant compte de plusieurs aspects et des contraintes de développement de la région.

 

Les membres présents ont validé les mandats de nouveaux membres, adopté le procès-verbal de la session précédente et plusieurs projets de délibérations dont celles portant autorisation d’élaboration du troisième 3ème PRD 2024-2028 et la modification des prévisions budgétaires gestion 2023 etc.

Agence d’information du Burkina

PN/no/ata

Sanmatenga : Le nouveau directeur provincial en charge de lEducation primaire, Barkibila Sawadogo officiellement installé 

Burkina-Education-Installation

Sanmatenga : Le nouveau directeur provincial en charge de lEducation primaire, Barkibila Sawadogo officiellement installé 

Kaya, (AIB)-Le Secrétaire général (SG) de la province du Sanmatenga, Noufo Dembélé a officiellement installé le mardi 19 septembre 2023 à Kaya, le nouveau directeur provincial de lEducation préscolaire, primaire et non formelle de ladite province. Cétait au cours dune cérémonie qui a réuni collaborateurs, parents et amis des directeurs sortants et entrants.

Linspecteur denseignement du premier degré, Barkibila Sawadogo a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions le mardi 19 septembre 2023 à Kaya, dans la région du Centre-nord.

En installant le nouveau directeur provincial en charge de l’Education primaire, le secrétaire général de la province du Sanmatenga, Noufo Dembélé la invité à plus découte et de collégialité pour une mission réussie.

Appelé aux fonctions de directeur régional de léducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-Nord, Moussa Ouédraogo, lui cède ainsi les rênes dune direction de 15 circonscriptions déducation de base (CEB).

Conscient de limmensité de sa mission, nouveau directeur Barkibila a sollicité la disponibilité et la franche collaboration de tous les acteurs de léducation du ressort provincial.

Le porte-parole du personnel, Anastasie Zaré a rassuré de son entière disponibilité à uvrer à ses côtés pour la réalisation de sa mission.

En rappel, Barkibila Sawadogo a été nommé en Conseil des ministres du mercredi 30 août 2023, comme nouveau directeur provincial de léducation préscolaire, primaire et non formelle du Sanmatenga.

Agence dinformation du Burkina

AIO/no/ata

 

Burkina: le gouvernement rappelle l’interdiction formelle de vendre de l’alcool à des mineurs

Burkina: le gouvernement rappelle l’interdiction formelle de vendre de l’alcool à des mineurs

Ouagadougou, 21 sept. 2023(AIB)-Le ministère en charge du Commerce a rappelé, qu’il est formellement interdit d’accepter dans un débit de boissons, une personne de moins de 18 ans non accompagnée d’un adulte, et de lui vendre ou lui donner des boissons alcoolisées.

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral

« Il a été donné de constater une consommation de plus en plus abusive des boissons alcoolisées par la frange jeune de la population.

Toute chose qui engendre des conséquences néfastes sur leur santé, leur formation et l’avenir de notre chère Nation.

A cet effet, le Ministère du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Pétites et Moyennes Entreprises (MDICAPME) porte à la connaissance de la population notamment les producteurs, importateurs, grossistes et détaillants qu’il est formellement « interdit de vendre ou d’offrir à un mineur de moins de 18 ans », des boissons alcoolisées.

De même, il est interdit de recevoir dans un débit de boissons un mineur de moins de 18 ans non accompagné d’une personne majeure.

Par ailleurs, la mention « interdit de vendre ou d’offrir à un mineur de moins de 18 ans de l’alcool » doit être obligatoirement affichée à l’entrée de tous les débits de boisson à compter de la date de signature du présent communiqué.

Les services compétents du Ministère en charge du Commerce effectueront des opérations de contrôle inopinés regulièrement en vue de s’assurer du respect de la présente mesure.

Tout contrevenant s’expose à des sanctions prévues par les textes en vigueur au Burkina Faso. Le Ministère en charge du Commerce invite les différents acteurs au respect strict des termes du présent communiqué.

Pour signaler tout cas de non-respect du présent communiqué, veuillez appeler aux numéros verts suivants :

Ouagadougou: 80 00 11 84/85;

Bobo-Dioulasso: 80 00 11 86. »

Ouagadougou, le 20 septembre 2023.

NB: Photo d’archive et d’illustration.

#AIB

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