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Burkina : Une association accompagne la résilience des populations vulnérables à hauteur d’un milliard de FCFA

Ouagadougou, 16 janv.2023 (AIB)-L’association Soutenir l’émergence et la valorisation de l’économie locale en Afrique (SEVE-Africa), a tenu mardi, une assemblée générale pour évaluer ses projets estimés à environ 1 milliards de FCFA qu’elle pilote dans le cadre de l’autonomisation et de la résilience économique des populations vulnérables.

L’association Soutenir l’émergence et la valorisation de l’économie locale en Afrique (SEVE-Africa) a organisé son Assemblée générale de l’année 2022, le mardi 3 janvier 2023 à Ouagadougou, sous le thème : «développement des opportunités économiques des femmes rurales par un renforcement de leur pouvoir d’agir politique et économique dans la filière laitière locale et la gouvernance foncière ».

La coordonnatrice de l’association SEVE-Africa, Sandrine Diallo, a soutenu que des projets de formation d’activités génératrices de revenus et d’exploitation des bassins de collecte des eaux de ruissellement ont été développés pour améliorer les conditions de vie des populations rurales.

«L’ONG Oxfam en collaboration avec l’association (SEVE-AFRICA), ont initiées le  projet d’appui à la résilience socio-économique et à l’autonomisation des jeunes femmes et hommes de la province du Sanmatenga», a indiqué la coordonnatrice de l’association SEVE-Africa.

Selon elle, ce projet financé par l’ONG Oxfam à plus de 650 millions FCFA, va contribuer au renforcement de la cohésion sociale et de la prévention des conflits dans la province du Sanmatenga en favorisant la résilience économique et la participation des jeunes femmes et hommes dans les instances de prise de décision.

«Ce projet est mis en œuvre dans les communes de Kaya, Korsimoro, Bousma et Pissila avec un total de 409 personnes déplacées internes et des résidents dont 205 femmes et 204 hommes», a-t-elle précisé.

Mme Diallo a aussi noté que sa structure a déroulé un deuxième  projet intitulé «autonomisation et résilience des femmes et des jeunes dans les chaînes de valeur lait et riz au Burkina Faso».

Pour elle, cette phase d’activité permettra également de pallier les difficultés et contribuer efficacement à l’amélioration de la résilience des populations vulnérables en développant les Bassins de collecte des eaux de ruissellement (BCER).

Il s’agit entre autres de la consolidation des acquis autour de 20 bassins de collecte des eaux de ruissellement dans les régions du Plateau-central et du Centre-nord afin de poursuivre l’irrigation de complément en cas de poches de sécheresse et la formation des exploitations familiales, en particulier les femmes et les jeunes sur les thématiques et les pratiques agro-écologie.

Les pratiques agro-écologies concernent notamment la production fourragère, du compost en tas, des bio pesticides et la mise en place d’un micro jardin agro-écologique qui servira de vitrine et/ou d’outil de vulgarisation et de communication sur l’agro-écologie.

A cet effet, il a été question de renforcer les BCER car c’est un projet qui vient en renfort à un premier projet mis en œuvre de janvier 2017 à décembre 2021.

Cette seconde phase financée par la Belgique en partenariat avec OXFAM au Burkina Faso, à hauteur de 145 650 000 FCFA vient renforcer les acquis autour de ces bassins qui avaient été réalisés au profit des groupements de femmes et des jeunes des communes de Bourzanga, Kongoussi, Boudry, Loumbila, Zorgho et Mogtedo entre autres.

La première responsable de l’association a ajouté que les différentes activités mises en œuvre par sa structure permettent de renforcer les capacités opérationnelles des populations vulnérables afin qu’elles puissent augmenter leurs productions agricoles.

« Les exploitations familiales, en particulier les jeunes et les femmes rurales améliorent leurs productivités agricoles, et leurs capacités décisionnelles à travers des sessions de formations et des actions de plaidoyers au niveau local », a-t-elle renchéri.

La représentante des bénéficiaires, Bintou Sawadogo, après avoir traduit ses remerciements à l’association Soutenir l’émergence et la valorisation de l’économie locale en Afrique et ses partenaires, a fait savoir que ces formations leur ont permis de développer des activités agricoles aussi bien en saison pluvieuse qu’en saison sèche.

L’association SEVE-Africa, selon Sandrine Diallo, vise aussi bien à améliorer les conditions de vie de la population locale par la création d’un espace économique compétitif, soucieux de la dignité humaine mais également à la mise en valeur durable des ressources et de travailler à répondre au besoin des personnes vulnérables et défavorisées.

L’association SEVE-Africa, créée le 15 novembre 2008, a pour objectif de contribuer au développement économique et social du pays à travers la promotion de l’entreprenariat rural.

Agence d’information du Burkina

HO/ata

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