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Léraba/Civisme : La Direction provinciale en charge des Infrastructures accueille la montée du drapeau national

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Léraba/Civisme : La Direction provinciale en charge des Infrastructures accueille la montée du drapeau national

Sindou, (AIB)- Le Haut-Commissaire de la province de la Léraba, dans la région des Cascades, Mahamadi Congo, a présidé le jeudi 03 mai 2024 à Sindou, l’ ’’acte 16’’ de la montée solennelle du drapeau national. La cérémonie a eu lieu à la Direction provinciale en charge des Infrastructures de la Léraba.

Afin de promouvoir et de consolider l’esprit de civisme et du patriotisme à travers l’observation d’attitudes citoyennes envers les symboles de l’Etat, singulièrement les couleurs nationales, les premières autorités de la Léraba, ont initié la montée solennelle et tournante du drapeau dans les structures et services publics de la province.

Lancée depuis le 09 juin 2022 au Haut-Commissariat de la Léraba, la Direction provinciale en charge des Infrastructures est le 16e service public à honorer à cette tradition, ce jeudi 02 mai 2024 à Sindou.

Le premier responsable de la province s’est dit satisfait de l’engouement et la mobilisation des chefs de service ou des structures provinciales à l’atteinte de l’objectif visé.

Pour Mahamadi Congo a attiré l’attention des uns et des autres par rapport aux nombreux conflits communautaires qui existe dans la province.

« J’invite chacun de nous à cultiver la paix autour de lui, avoir les mains dans les mains afin de pourvoir assurer le développement de cette province pour les générations futures », a lancé Mr le Haut-Commissaire de la Léraba.

En recevant le flambeau des mains du Directeur provincial en charge des Infrastructures, Abou-drama Bado, le chef d’entreprise du projet, Programme d’aménagement et de valorisation de la plaine Léraba (PAVAL), Solima Kaboré, s’engage à prendre les dispositions nécessaires pour réussir le 17e acte prévu le jeudi 06 juin prochain au sein de son service.

La cérémonie a pris fin après une visite guidée des locaux de la Direction provinciale en charge des Infrastructures de la Léraba, par les participants.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/bz

 

Sidwaya salue la fidélité de son lecteur Thomas Sanon

Sidwaya salue la fidélité de son lecteur Thomas Sanon

Bobo-Dioulasso, 2 mai 2024(AIB)-Le quotidien Sidwaya a salué jeudi Thomas Sanon qui s’est illustré depuis plus de 30 ans, comme l’un de ses meilleurs lecteurs dans la capitale économique du Burkina Faso.

Dans la matinée du jeudi 2 mai 2024, une délégation des Éditions Sidwaya a rendu visite à Thomas Sanon, un fidèle lecteur du journal Sidwaya depuis plus de 30 ans.

Lors de cette visite, la délégation a exprimé sa reconnaissance envers M. Sanon pour sa confiance et sa fidélité dans la lecture du quotidien d’État.

« Votre exemple est pour nous une source de motivation, quand on sait qu’il y a des gens qui lisent le journal Sidwaya tous les jours », a affirmé le Directeur commercial et marketing des Éditions Sidwaya, Moussa Congo, représentant la Directrice générale, Assétou Badoh.

Selon lui, il est très important de reconnaître le dévouement de tous les lecteurs et de comprendre leurs motivations afin de mieux répondre à leurs besoins.

M. Congo a assuré que l’ensemble du personnel s’est engagé sur tous les chantiers pour satisfaire tous les lecteurs.

Thomas Sanon, agent de la SOFITEX à la retraite, a expliqué que son amour pour la lecture a commencé dans son ex service.

« Je suis allé un jour au service et j’ai vu des journaux sur la table, j’ai pris pour les feuilleter. Aussitôt, j’ai vu qu’il y avait de bonnes informations qui s’y trouvaient », a-t-il laissé entendre.

Son abonnement au quotidien est dû à la fiabilité des informations transmises par le journal Sidwaya, a dit M. Sanon.

« J’ai choisi Sidwaya pour avoir des informations vraies, sans doute et à temps », confie monsieur Sanon.
Malgré les difficultés pour se déplacer, il n’épargne aucun effort pour avoir son journal.

« Depuis les années 1990, tout est parfait, rien n’a pu empêcher l’acquisition du journal », témoigne monsieur Thomas Sanon.

Un dispositif numérique a été mis en œuvre pour répondre aux exigences du moment.

« Les Éditions Sidwaya ont développé d’autres produits tels que Sidwaya numérique, Sidwaya.info, Sidwaya mobile… pour répondre aux besoins de ses lecteurs », a informé le directeur commercial et marketing.

Thomas Sanon a apprécié l’innovation qui a été mise en place et a félicité l’ensemble des acteurs qui ont œuvré à cette initiative.

Pour marquer cette visite, la délégation a remis à monsieur Sanon des cadeaux composés essentiellement de journaux et de kits. L’agent de la Sofitex à la retraite s’est réjoui que le journal de tous les Burkinabè ait pensé à lui.

Il a encouragé les hommes et les femmes qui se battent pour le bonheur des lecteurs et a souhaité bon vent aux Éditions Sidwaya.
Agence d’information du Burkina
Hubert Bado
Bénonézigouwala SOMDA (Stagiaire)

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Cantines scolaires: De grâce, à César ce qui est à César (Papier d’angle)

Cantines scolaires: De grâce, à César ce qui est à César (Papier d’angle)

Ouagadougou, 3 mai 2024 (AIB)- Le Conseil des ministres a adopté, le jeudi 25 avril 2024, un rapport relatif aux mesures pour la mise en œuvre diligente des cantines scolaires ainsi que l’acquisition du cartable minimum sur les ressources transférées de l’Etat aux communes.

Selon le compte rendu de la réunion gouvernementale, à la date du 31 décembre 2023, sur les 336 communes bénéficiaires des ressources transférées, seulement 36 ont effectivement acquis les vivres.

Le même document indique que «sur ces 36 communes, six (6) ont pu réceptionner les vivres avant la rentrée des classes mais aucune d’entre elles n’a pu mettre ces vivres à la disposition des écoles».
L’intention de l’exécutif burkinabè est donc de permettre au département en charge de l’Education nationale d’améliorer la gouvernance des ressources précédemment transférées du cartable minimum et des cantines scolaires au profit des élèves et des structures éducatives.

Concernant le cas spécifique des cantines scolaires, il est plus que salutaire de songer à régler la question des retards dans la distribution. En effet, avec les retards parfois incompréhensifs, l’on rate carrément les objectifs recherchés à travers l’instauration des cantines scolaires.

Ces objectifs sont, entres autres, le maintien des élèves à l’école, l’amélioration des résultats scolaires, la lutte contre les abandons et autres déperditions des élèves.

Cependant, même si la question des retards parvenait à être résolue, bien d’autres défis restent à relever. Ceux-ci sont relatifs premièrement, à la quantité et à la qualité des repas servis aux élèves.
A ce propos, les griefs ne manquent pas. A travers les réseaux sociaux et/ou des médias, des parents d’élèves ne cessent de dénoncer la forme des repas servis à leurs enfants.

Les plaintes portent aussi sur certaines destinations détournées des vivres. D’aucuns estiment qu’avec la complicité de certains enseignants et responsables d’écoles, des retards seraient orchestrés afin de détourner les vivres initialement destinés uniquement aux élèves, à d’autres fins.

C’est ainsi que des acteurs autres que des élèves se partagent souvent des sacs de riz et des bidons d’huile issus des cantines scolaires, au détriment des vrais destinataires. Malheureusement.
Aussi, se souvient-on, courant mi-février dernier, la presse renseignait qu’un ‘’grand réseau de fraudeurs du riz scolaire’’ a été démantelé à Bobo-Dioulasso. L’annonce avait été faite par la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF). C’était lors d’une conférence de presse animée, le jeudi 15 février 2024, dans la ville de Sya.
D’après les comptes rendus des médias qui citent le coordonnateur de la CNLF, Yves Kafando, «les investigations ont permis de découvrir dans un magasin de stock dans la ville de Bobo-Dioulasso, 441 sacs de 50 kg de riz destinés à la cantine scolaire, 901 sacs vides estampillés +LIZO+ …».

Il faut reconnaitre qu’un tel détournement serait très difficile, voire impossible, sans la complicité d’acteurs du système de gestion.
C’est à juste titre qu’il faut que l’on ouvre l’œil et le bon, dans la gestion des cantines scolaires pour ne pas saper les efforts de l’Etat qui œuvre inlassablement au maintien des élèves à l’école, à l’amélioration des résultats scolaires et contre les abandons et autres déperditions des élèves.
En un mot comme en mille, il faut que les vivres destinés aux élèves leur parviennent non seulement à temps, mais aussi entièrement. En d’autres termes et comme pour paraphraser un passage biblique : «à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu».

Agence d’information du Burkina

Alban KINI
alban_kini@yahoo.fr

Poutine a nommé Igor Martynov ambassadeur de Russie au Burkina Faso (décret)

POLITIQUE: RUSSIE-BURKINA-AMBASSADE-NOMINATION-1

Poutine a nommé Igor Martynov ambassadeur de Russie au Burkina Faso (décret)

MOSCOU, 3 mai. /TASS/. Le président russe Vladimir Poutine a nommé Igor Martynov à la tête de l’ambassade russe au Burkina Faso, laquelle a repris ses activités en décembre 2023. Le décret correspondant a été publié sur le portail d’informations juridiques.

« Nommer Igor Alexandrovitch Martynov ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie au Burkina Faso », peut-on lire dans le document.

Pour rappel, l’ambassade russe a rouvert ses portes à Ouagadougou en décembre 2023, après une interruption de 31 ans. Le président russe Vladimir Poutine a évoqué le projet de réouverture des ambassades russes au Burkina Faso et en Guinée équatoriale lors de la session plénière du sommet Russie-Afrique. Il a souligné qu’il s’agirait d’une mesure concrète visant à intensifier de manière significative la coopération avec les pays africains dans les domaines politique, commercial et humanitaire, ainsi que dans les sphères de la culture et du tourisme.

En avril dernier, Alexeï Klimov, le chef du département consulaire du ministère russe des Affaires étrangères a indiqué dans une interview au Journal parlementaire russe que la Russie étudiait la possibilité d’ouvrir des missions diplomatiques au Soudan du Sud, au Niger et en Sierra Leone.

Avec TASS

Le bilan des pluies au Kenya s’alourdit à plus de 200 morts

SOCIÉTÉ: KENYA-PLUIES-VICTIMES

Le bilan des pluies au Kenya s’alourdit à plus de 200 morts

NAIROBI, 3 mai. /TASS/. Le bilan des pluies qui se sont abattues sur le Kenya entre avril et mai s’est alourdi à 210 morts. C’est ce qu’a déclaré le président kényan William Ruto, dans son allocution à la nation.

« Les pluies qui se poursuivent ont provoqué des inondations qui ont déjà fait 210 morts, endommagé les infrastructures et blessé de nombreuses personnes », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il reportait la rentrée scolaire après les vacances en raison des problèmes de transport.

Le dirigeant kényan a en outre prévenu que les pluies se poursuivraient jusqu’à fin mai voire au-delà, selon les météorologistes. « Le Kenya Meteorological Department […] a émis un avertissement: le Kenya pourrait pour la première fois être confronté à un cyclone », a-t-il ajouté, soulignant la menace pesant sur les régions côtières du pays.

M. Ruto a déclaré que les autorités se préparaient à faire face à d’éventuelles conséquences dramatiques du cyclone, qu’elles renforçaient 178 barrages et qu’elles évacuaient déjà les habitants des zones les plus susceptibles d’être touchées.

Auparavant, il avait été fait état de 188 morts. Les inondations ont touché entre autres la réserve nationale du Masai Mara, dans l’ouest du pays, où des touristes ont été bloqués dans des hôtels. Précédemment, il a été rapporté la rupture d’un barrage près de Maai Mahiu, dans le centre du Kenya, où 46 personnes sont mortes suite à un éboulement.

Au total, 185.000 Kényans ont été contraints de fuir leur domicile et de se réfugier dans des lieux sûrs. Les pluies qui tombent depuis le mois de mars ont également touché d’autres pays d’Afrique de l’Est. En Tanzanie, pays voisin du Kenya, 155 personnes sont mortes à la suite d’inondations et de glissements de terrain. L’Ouganda et le Burundi ont également subi des décès et des dégâts importants. Les prévisionnistes africains estiment que le phénomène climatique El Nino est à l’origine des pluies exceptionnellement fortes qui s’abattent actuellement sur l’est du continent.

Avec TASS

Sécurité routière : L’ONASER « flashe » et sensibilise à Bobo

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Sécurité routière : L’ONASER « flashe » et sensibilise à Bobo

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Office national de sécurité routière (ONASER) a organisé des séances de sensibilisation sur la sécurité routière à la faveur de la Semaine nationale de la culture (SNC). Cette campagne vise à réduire les accidents sur les routes en cette période de grande affluence.

L’Office national de sécurité routière (ONASER) entend sécuriser les usagers pendant la Semaine nationale de la culture (SNC).

Elle a initié à cet effet plusieurs activités pour sensibiliser le public sur le port de la ceinture de sécurité, la limitation des vitesses en agglomération et le port du casque.

L’ONASER anime pour cela un stand à la foire artisanale et commerciale à la SNC.

En plus du stand, les équipes de l’ONASER se sont déployées sur de grandes voies pour flasher des véhicules, non pas pour leur faire payer des contraventions pour excès de vitesse, mais pour les sensibiliser sur les règles de la circulation routière.

Les automobilistes sont sensibilisés sur la limitation de vitesse en agglomération et le port de ceinture de sécurité.

Les motocyclistes quant à eux, ils sont été sensibilisés aussi sur la limitation de vitesse et sur le port de casques.

Pour le lieutenant de police, Amadé Porgho, chef d’équipe de la sensibilisation sur le port de la ceinture de sécurité, la limitation des vitesses en agglomération et le port du casque que nous avons rencontré sur le boulevard Charles de Gaulle, ce sont les propriétaires des engins à deux roues qui sont le plus enclins à ne pas respecter les règles en matière de circulation.

« Ce ne sont pas les véhicules à quatre roues qui causent le plus de souci en matière de circulation Bobo. La difficulté se trouve au niveau des engins à deux roues où l’on constate le plus de manque de port de casques et de limitation de la vitesse en ville. Egalement cette catégorie ne respecte pas le nombre de places indiquées pour transporter les gens. Cela pose d’énormes problèmes », a laissé entendre Amadé Porgho.

Pour lui, la présence de l’ONASER sur les axes routiers pendant cette SNC où l’affluence est grande sur les routes, est de sensibiliser les usagers sur la nécessité de porter la ceinture de sécurité, de limiter la vitesse en agglomération ou de porter les casques.

Il a exhorté les usagers à respecter ses consignes pour sauver leur vie et celle des autres. Cette campagne de sensibilisation est appréciée par des usagers.

Pour Arsène Millogo, ce genre d’initiative est à encourager, « C’est une belle campagne et je pense qu’elle va permettre  de réduire des dégâts et que les gens vont prendre conscience du danger qu’ils courent lorsqu’ils circulent sans casques. Cette sensibilisation est à encourager pour que le burkinabè soit en sécurité dans la circulation », a-t-il souligné.

Selon les chiffres de l’ONASER, le Burkina Faso a enregistré au cours de ces cinq dernières années en moyenne 22 786 cas d’accidents de la circulation par an.

Ces accidents ont occasionné 1 081 morts et plus de 14 525 blessés.  Le non-port de casques et de la ceinture de sécurité, la vitesse ou la méconnaissance du Code de la route sont la principale cause de ces nombreux cas d’accidents.

L’Office national de sécurité routière a pour mission la promotion de la sécurité routière, l’amélioration des conditions d’exploitation du réseau routier et la fluidité du trafic routier.

Agence d’information du Burkina

AD/hb/bz

Kundé 2024 et Semaine nationale de la culture font la Une des quotidiens du jour

Burkina-Revue-Presse

Kundé 2024 et Semaine nationale de la culture font la Une des quotidiens du jour

Ouagadougou, 3 mai 2024 (AIB)-Les parutions de ce vendredi commentent le partenariat entre la SNC et la « fondation Festival sur le Niger » et les préparatifs de la cérémonie des Kundé 2024.

Le quotidien d’Etat Sidwaya titre à sa manchette : « Kunde 2024 : Le comité d’organisation promet une soirée exceptionnelle ».

Le journal rapporte que la 22e édition des Kundé aura lieu le 8 mai prochain dans la salle des banquets de Ouaga 2000.

Il ajoute que le comité d’organisation a maintenu l’évènement malgré le contexte difficile pour montrer que le Burkina reste debout et résilient.

Sidwaya a poursuivi qu’au total 15 prix seront décernés dont 10 prix officiels et 5 prix spéciaux.

Le quotidien privé Le Pays indique qu’il y’a un « after Kundé » avec plusieurs artistes qui se tiendra le lendemain de la soirée au palais des sports de Ouaga 2000.

Le confrère souligne que des artistes de renom, des Burkinabès, des Congolais, des Maliens, des Ivoiriens, des Français rendront la soirée agréable.

Le doyen des quotidiens privés, l’Observateur Paalga quant à lui rappelle que les artistes nominés pour le Kundé d’or sont Amzy, Djeli Karim et Kayawoto.

Dans un autre registre, Sidwaya écrit : « Promotion des artistes du Burkina Faso et du Mali : La SNC et la fondation Festival sur le Niger scellent un partenariat ».

Le quotidien public rapporte que la SNC et cette fondation ont signées une convention d’une durée indéterminée qui fixe des principes de collaborations autour de la promotion des artistes des deux parties.

Cette convention pour le journal d’Etat, favorise la production permanente des lauréats des deux évènements dans les villes de Bobo-Dioulasso et de Ségou à travers un appui infrastructurel, matériel et technique.

De son côté, l’Observateur Paalga informe qu’un exposant a installé une photo grandeur nature du Capitaine Ibrahim Traoré remettant des attestations de participation à la biennale.

Selon le confrère, ce poster attire de nombreux festivaliers dont surtout les « wayiyans » qui veulent immortaliser leur participation en posant à coté de ce poster.

Agence d’information du Burkina

NJK/amz/hb/bz

 

Houet/SNC 2024 : Le président de l’ALT au village des communautés

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Houet/SNC 2024 : Le président de l’ALT au village des communautés

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane Bougouma, a visité le village des communautés, le mercredi 1er mai 2024 à Bobo Dioulasso.

Présent à Bobo Dioulasso dans le cadre de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le président de l’Assemblée législative de transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma, accompagné des ministres burkinabè et nigérien en charge de la culture, s’est rendu sur le site abritant le village des communautés.

Sur les lieux, il a fait le tour des différents stands d’expositions.

« Dans ce village, nous avons vu des communautés côte-à-côte. C’est toute la diversité culturelle qui s’exprime et qui traduit cette richesse qui est l’âme à partir de laquelle nous pouvons construire une cohésion sociale, une paix durable. C’est l’âme à partir de laquelle nous pouvons construire un monde meilleur », a laissé entendre Dr Bougouma à l’issue de la visite.

Il a salué cette initiative du ministère en charge de la culture de rassembler les communautés dans un village qui partagent leur savoir-faire et voient les similitudes qui existent entre leurs cultures.

« C’est l’expression d’une identité culturelle qui nous rappelle que nos devanciers se sont battus pour notre pays », a-t-il indiqué.

Selon le président de l’ALT, il est du devoir des burkinabè d’inspirer de ça, pour mobiliser les ressources nécessaires en vue de faire face à l’adversité, et de construire un pays en paix et d’avenir.

Il a dit sa reconnaissance au pays invité d’honneur, le Niger qui est venu avec une forte délégation qui expose les potentialités dans ce village.

Auparavant, la délégation était au sein du musée de l’armée.

Le président de l’ALT s’est dit émerveillé de l’évolution de l’armée en termes de guerre et de combat, c’est-à-dire de l’arme blanche jusqu’au drone.

« Nous avons vu l’effort des artistes plasticiens de l’armée qui, par des tableaux, résument l’effort de nos forces combattantes. L’armée, à travers ce musée, à sa façon d’exprimer la bravoure des soldats », a-t-il conclu tout en saluant le sacrifice des Forces de défense et de sécurité ainsi que les Volontaires pour la défense de la partie  pour la reconquête du territoire.

Agence d’information du Burkina

AS/hb/bz

SNC Bobo 2024 : La Communauté Nankana prend part à la fête

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SNC Bobo 2024 : La Communauté Nankana prend part à la fête

Bobo-DQioulasso, (AIB)-La communauté Nankana, a organisé une activité culturelle en marge de la 21e Semaine nationale de la culture (SNC) afin de faire découvrir certains pans de sa culture. C’était le mercredi 1er mai 2024 à l’espace « Espace Sénoufo » de Bobo-Dioulasso.

Parés dans des tenues traditionnelles « scintillantes », hommes, femmes, vieux, jeunes et enfants Nakana et Kasséna exprimaient la joie de vivre en communauté, la convivialité et l’amour du prochain au cours de cette journée récréative le mercredi 1er mai 2024.

La troupe de Kaya en danse traditionnelle pool jeune et la troupe Koulwéogo de Balgbi en cœur populaire, toutes issues de la région du Centre-Est, et en lice pour les compétitions en arts du spectacle à la 21e Semaine nationale de la culture (SNC), ont tenu en haleine le public qui a fait le déplacement de l’espace Sénoufo de Bobo dans la soirée de ce mercredi 1er mai 2024.

A en croire les organisateurs, cette activité culturelle qui est à sa 5e édition s’inscrit en marge des activités de la  SNC 2024.

« La SNC constitue un moment privilégié de faire redécouvrir ou découvrir certains pans de notre culture. C’est pourquoi nous avons greffé à cette SNC Bobo 2024, cette soirée de la communauté Nankana », a laissé entendre le président de la communauté Nankana de Bobo-Dioulasso, Issa Ouéna.

A entendre M. Ouéna, lorsque vous vivez loin du village, il n’est toujours pas évident que vous puissiez transmettre certaines valeurs culturelles du terroir à vos enfants.

« Mais Dieu faisant, s’est-il félicité, à la faveur de la SNC, nous invitons les troupes de chez nous à prester, afin que nos enfants et nous-mêmes profitions de la culture Nankana et Kasséna », a-t-il indiqué.

Selon lui, la SNC est une aubaine pour ses sœurs, frères et fils, de communier avec le terroir à travers leurs porte-voix présents à la SNC.

Agence d’information du Burkina

MY/hb/bz 

Burkina/Situation nationale : Le ministre Traoré appelle les Nations unies à avoir une autre lecture

Burkina-Coopération-Terrorisme

Burkina/Situation nationale : Le ministre Traoré appelle les Nations unies à avoir une autre lecture

Ouagadougou, 3 mai 2024 (AIB)-Le ministre des affaires étrangères de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré a appelé jeudi à New York, le système des Nations unies à avoir une autre lecture de la situation nationale qui prévaut au Faso.

«Nous sommes en train de reprendre la main et cela mérite d’être connu car le discours alarmant qui est distillé cache les résultats que nous atteignons», a déclaré le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré.

Le diplomate burkinabè a expliqué que ne pas soutenir le Burkina Faso et le Sahel à gagner cette guerre, c’est exposer toute la région ouest africaine à la menace terroriste.

  1. Traoré, en séjour à New York, à l’issue de ces différents échanges avec les acteurs onusiens sur la situation sécuritaire du Burkina Faso, a estimé que ces derniers seront désormais plus réalistes et plus justes dans la lecture de la situation nationale.

«Une fois de plus, nous encourageons les visites de délégations onusiennes au Burkina Faso, en vue de constater la situation réelle qui y prévaut, et se faire une idée plus juste de l’accompagnement dont le pays a besoin», a-t-il souhaité.

Le sous-secrétaire général du Bureau des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT), Vladimir Voronkov dit avoir pris bonne note des informations fournies par le ministre Traoré.

De son avis, sa structure est préoccupée par la situation qui prévaut au Burkina Faso et au Sahel.

Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes qui ont provoqué des centaines de morts, de nombreuses personnes déplacées et la fermeture des établissements scolaires et sanitaires.

Agence d’information du Burkina

ZO/no/ata

 

Houet/SNC 2024 : La commune de Bobo-Dioulasso magnifie ses partenaires

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Houet/SNC 2024 : La commune de Bobo-Dioulasso magnifie ses partenaires

Bobo-Dioulasso, (AIB)-A l’occasion de la 21e Semaine nationale de la culture (SNC 2024), la commune de Bobo-Dioulasso a organisé, le mercredi 1er mai 2024, à l’esplanade de l’hôtel de ville, la « nuit des partenaires » pour leur contribution à la mobilisation sociale lors de la cérémonie d’ouverture, tout comme pour le plateau off d’animation offert au bobolais.

L’esplanade de l’hôtel de ville de Bobo-Dioulasso  était bondée de monde en soirée du mercredi 1er mai 2024.

C’était à l’occasion de « La nuit des partenaires de la commune de Bobo-Dioulasso ».

Le virtuose du balafon, Malien, Neba Solo, était l’artiste vedette de la soirée.  Les Bobolais n’ont pas voulu se faire conter l’événement.

Tous attendaient la vedette de la soirée, Neba Solo.  Au son de son balafon, Neba Solo et son groupe ont tenu en haleine le public.

C’est devant une foule en euphorie qu’il a émerveillé le public durant plus d’une heure.

Au terme d’un spectacle riche en couleurs, le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Bobo-Dioulasso, Laurent Kontogom Koutou s’est dit satisfait de la qualité du spectacle de l’artiste.

La  « nuit des partenaires » de la commune de Bobo-Dioulasso, a dit le PDS, a permis de  magnifier les partenaires techniques et financiers qui ont contribué à la réussite du plateau off offert aux festivaliers, et à la mobilisation sociale lors de la cérémonie d’ouverture de la SNC.

Par ailleurs, Laurent Kontogom Koutou a remercié la marraine de la 21e SNC, Mamou Doukouré, qui s’est « fortement » impliquée dans le succès de la  biennale.

Il a traduit aussi sa reconnaissance à Sikasso, la ville jumelle de Bobo-Dioulasso qui a offert à la commune de Bobo-Dioulasso ce plateau off spécial, le balafoniste Neba Solo.

Pour la circonstance, la ville de Sikasso a dépêché une délégation.

« Nous sommes particulièrement heureux du déroulé de cette soirée voulue pour magnifier l’amitié entre Bobo-Dioulasso et Sikasso, qui nous a valu la présence de Neba Solo », s’est réjoui.

Au cours la soirée, les partenaires ont reçu des attestations de reconnaissance.

Le PDS s’est réjoui également que la SNC batte son plein et que les populations prennent du plaisir tout en magnifiant la culture burkinabè dans toute sa diversité.

Agence d’information du Burkina

BJMT/hb/bz

Promotion des artistes du Burkina Faso et du Mali : La SNC et la fondation Festival sur le Niger scellent un partenariat

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Promotion des artistes du Burkina Faso et du Mali : La SNC et la fondation Festival sur le Niger scellent un partenariat

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Semaine nationale de la culture (SNC) et la fondation Festival sur le Niger ont signé une convention de partenariat, le jeudi 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. L’objectif est de collaborer pour le développement culturel et artistique du Burkina Faso et du Mali, à travers un échange de produits et de services artistiques et culturels.

Le festival Fondation est une manifestation culturelle qui se tient à Ségou au Mali.

Après plusieurs mois d’échanges et de discussions, la Semaine nationale de la culture (SNC) et cette fondation sont parvenues à la signature d’une convention, ce jeudi 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso.

Selon la directrice générale de la SNC, Christiane Sanon, cette convention, d’une durée indéterminée, fixe des principes de collaborations autour de la promotion des artistes des deux parties.

« Ce serait des invitations de part et d’autre. Elle vise à favoriser la programmation des lauréats de la SNC sur les plateaux artistiques du Festival sur le Niger et la programmation d’artistes lauréats de l’écosystème de la Fondation Festival sur le Niger sur les plateaux artistiques de la SNC », a-t-elle souligné.

A l’écouter, cette convention favorise la production permanente des lauréats des deux événements dans les villes de Bobo-Dioulasso et de Ségou, à travers un appui infrastructurel, matériel et technique.

L’une des clauses de la convention, c’est d’inclure les artistes lauréats et les techniciens des deux structures dans les programmes de renforcement de capacités mis en œuvre par les différentes structures (formations artistiques, formations techniques, administration et gestion culturelle).

Quant au représentant de la partie malienne, Mohamed Doumbia, membre du comité exécutif de la fondation Festival sur le Niger, il s’est réjoui de la signature de ce partenariat avec la SNC.

« Nous souhaitons qu’on ait un certain nombre de partages d’expériences, surtout en termes de circulation des artistes », a-t-il laissé entendre.

Pour lui, ces cadres d’échanges aideront les deux pays à sortir de la crise.

« Nous saluons ce partenariat public-privée qui est encouragé dans le secteur culturel pour plus d’épanouissement des artistes », s’est félicité Mohamed Doumbia.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Houet/Colloque SNC 2024 : Les  réflexions s’achèvent sur une note de satisfaction

BURKINA-HOUET-CULTURE-SNC-COLLOQUE

Houet/Colloque SNC 2024 : Les  réflexions s’achèvent sur une note de satisfaction

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le colloque de  la 21e édition de la Semaine nationale de la culture a pris fin dans la soirée du  mercredi 1er mai 2024. Pendant trois jours, les enseignants-chercheurs et festivaliers ont réfléchi au tour du thème « culture, mémoire  historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ».

Le comité  scientifique du colloque de l’édition 2024 de la semaine  nationale de la culture  a réussi le pari de  l’organisation de la rencontre  de réflexion.

Débuté le 29 avril dernier, le colloque a refermé ses portes   ce mercredi 1er  mai 2024.

Les communications ont été réparties en trois axes. Selon le rapporteur  général Souleymane Ganou, il résulte  du 1er axe que la culture en tant que mémoire historique agit comme un véhicule pour rappeler les expériences vécues, les luttes et les triomphes qui ont façonné une communauté.

Les communications de l’axe 2, a-t-il poursuivi, ont permis de mettre en exergue l’importance de l’histoire, de l’archéologie dans la marche des peuples.

« Dans le contexte actuel du Burkina Faso, les interventions ont porté sur la nécessité  de  se reconnecter  avec le passé  pour y trouver des ressorts qui permettent de rebondir », a précisé Souleymane Ganou.

Quant aux communications du dernier axe, elles se sont appesanties sur la valorisation de la culture en tant que ciment du sentiment d’appartenance et de fierté nationale dans le sens où elles encouragent le respect dans la diversité, la solidarité et l’unité au sein de la communauté.

Le  président  du comité scientifique, Salaka Sanou, s’est réjoui de la  réussite de  la rencontre.

« Le colloque a été un succès  au regard  de la cartographie des communicants : 2 professionnels, 11 doctorants, 3 docteurs, 4 enseignants de rang B, 13 enseignants-chercheurs de rang A », a-t-il  affirmé.

M.Sanou a annoncé la tenue d’un autre colloque pour commémorer  les 40 décennies d’existence  de la SNC  sur le thème : « la SNC, 40 ans après, enjeux, bilan et  perspectives ».

Le  secrétaire  général de la SNC,  Moïse Kohoun, a salué la contribution des acteurs  du colloque.

« Nous avons beaucoup appris sur les fondamentaux de notre culture. Les interventions  culturelles et la nécessité de recourir à nos valeurs  culturelles pour éveiller les consciences et insuffler un sursaut patriotique pour un  Burkina nouveau, gage d’acceptation de l’autre, du respect, de tolérance, de paix et de développement durable », a-t-il assuré.M kohoun a fait une mention spéciale  aux  trésors  humains vivants  et aux anciens  directeurs et secrétaires  généraux de la SNC.

Prospère Kompaoré,  premier directeur général  de la SNC,  a reçu une « standing ovation » pour avoir posé les fondements de la vitrine des expressions culturelles du Burkina Faso

Agence d’information du Burkina

NY/hb/bz

SNC Bobo 2024 : Des Nigériens fiers d’être à la biennale

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SNC Bobo 2024 : Des Nigériens fiers d’être à la biennale

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Pays invité d’honneur à la 21e édition de la Semaine nationale de culture (SNC), les ressortissants du Niger présents au village des communautés se disent honorés de leur présence.

Le Niger est fortement présent à la Semaine nationale de la culture, édition 2024.

Pays invité d’honneur, les ressortissants de ce pays membre de l’Alliance des Etats du Sahel, ne cassent pas leur satisfaction et leur joie pour l’honneur qui est fait par le Burkina Faso à cette 21e SNC.

Dans plusieurs stands du village des communautés, ils exposent les potentialités culturelles, artistiques et culinaires de leur pays.

Présente avec de nombreux objets d’art, Aïssatou Amadou se frotte les mains.

Les produits qu’elle commercialise au village des communautés reflètent, à ses dires, la culture de son pays, le Niger. Et les prix varient de 500 à 75 000 F CFA en fonction de l’article.

Le marché, à l’en croire, se porte bien pour elle. Dans la matinée de ce mardi 30 avril 2024, déjà à 10 heures, les visiteurs se bousculaient.

« Vraiment, les clients viennent. D’autres achètent, comme d’autres se renseignent sur les prix en promettant de revenir d’ici la fin de semaine. En tout, va bien », a-t-elle confié le sourire aux lèvres.

En plus de faire de bonnes affaires à la SNC Bobo 2024, Aïssatou Amadou estime que la décision du Burkina Faso de faire de son pays, l’invité d’honneur est une marque en considération d’autant plus que le Burkina Faso, le Niger et Mali sont confrontés au même problème d’insécurité depuis des années.

Pour ce faire, elle a invité à une union pour faire face à cette situation.

« Nous sommes une même famille. Nous devons être unis au sein de l’AES pour le combat, afin d’être libres. Nous devons éviter de créer la différence entre nos peuples. Notre union constitue une arme puissante contre l’ennemi », a-t-elle laissé entendre.

Même son de cloche pour Mamoudou Abdoul Salam, artiste musicien nigérien présent à la SNC.

L’artiste chanteur polyglotte dit se sentir chez lui au Burkina Faso.

« J’ai l’impression que je suis toujours au Niger. Depuis notre arrivée, il y a la convivialité et les gens sont accueillants à Bobo-Dioulasso », a-t-il  confié, tout en lui aussi saluant le choix  de son pays comme invité d’honneur de la 21e SNC.

« Pays invité d’honneur, c’est une fierté.  Nous sommes très honorés et nous disons merci aux autorités burkinabè », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

AS/hb/bz

Houet/SNC 2024 : Une exposition pour valoriser les masques

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Houet/SNC 2024 : Une exposition pour valoriser les masques

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Les frères jumeaux Alassane et Ousseni Ouattara ont organisé, le lundi 29 avril 2024 à Bobo-Dioulasso, une exposition de masques. C’est une soixantaine de copies des masques que les visiteurs ont pu voir à la villa rose.

Les  masques exposés à la villa rose à Bobo-Dioulasso sont issus de plusieurs régions du Burkina Faso.

On y trouve des masques venus de plusieurs provinces du Burkina Faso comme le Sourou, le  Mouhoun ou le Houet. Ce sont des copies que les frères jumeaux Alassane et Ousseni Ouattara, les organisateurs de l’exposition, ont donné à voir aux visiteurs.

Ils leur ont expliqué la signification  et le rôle que chaque masque joue dans sa société d’origine.

Il y a selon leur explication, des masques de protection, de fécondité ou même des masques fous. Cette exposition se tient autour du thème « masques, reflet et réalités ».

Selon les initiateurs, le vernissage vise à préserver et valoriser les masques et les statuts.

« Les masques présentent le passé et le présent. Il est donc nécessaire de les protéger et de les conserver », a laissé entendre Ousseni Ouattara.

Cette exposition est organisée à chaque édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

La directrice générale de la Semaine nationale de la culture (SNC) a salué l’initiative des frères Ouattara, une initiative qui vient enrichir le patrimoine culturel du pays des Hommes intègres.

Elle a alors invité le public à visiter cette présentation de nos masques.

Agence d’information du Burkina

AD/hb/bz

Houet/SNC 2024 : « C’est un sentiment de satisfaction de voir que le bébé que nous avons vu naître a évolué avec ses crises d’adolescence », Prospère Kompaoré

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Houet/SNC 2024 : « C’est un sentiment de satisfaction de voir que le bébé que nous avons vu naître a évolué avec ses crises d’adolescence », Prospère Kompaoré

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Professeur d’art dramatique à l’université à la retraite et directeur de l’Atelier théâtre burkinabè, premier directeur général de la SNC, Prosper Kompaoré est l’un des parrains artistiques de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Dans cet entretien, l’enseignant d’université à la retraite fait un cours d’histoire de la SNC qu’il a vu naitre.

Sidwaya (S) : Acteur majeur de la SNC depuis les années 1983, quel regard portez-vous sur l’évolution de cette biennale de la culture ?

Prospère Compaoré (P.K) : La SNC est un évènementiel créé en 1983. Aujourd’hui, c’est vraiment un sentiment de satisfaction de voir que le bébé que nous avons vu naître a évolué avec ses crises d’adolescence.

Ce bébé a atteint une certaine phase de maturité avec des réalisations et des perspectives un peu plus radieuses. J’ai participé au premier pas de la création de la SNC, mais après moi beaucoup d’autres camarades ont pris la relève et ont fait progresser l’évènement.

Pour notre part, nous avons été heureux de voir la première date de la SNC à Ouagadougou en décembre 1983. C’était déjà quelque chose d’extraordinaire.

Il faut l’avoir vécu pour comprendre à quel point la Semaine nationale de la culture était quelque chose de différent des semaines culturelles qui existaient au paravent.

Il s’agissait d’une volonté politique de mettre la culture au cœur des préoccupations de l’ensemble du corps social, des responsables et des autorités.

L’année qui a suivi, c’est Gaoua qui a accueilli la SNC.

Gaoua c’était la SNC de tous les défis. Pour y aller, c’était toute une histoire, la route n’était pas praticable, sur place il n’y avait pas d’infrastructures, donc il a fallu tout faire.

Il a fallu faire des routes, aménager un aéroport, construire une salle de spectacle, aménager des lieux pour héberger des gens, et plus encore.

C’était dans des containers qu’on logeait des gens. Tous ceux qui étaient dans l’organisation, étaient animés d’une sorte de volonté révolutionnaire, de faire en sorte que la culture prenne un nouvel élan.

C’est pourquoi on a été prêt à accepter beaucoup de sacrifices. On a aussi bravé un certain nombre de problèmes culturels, parce qu’on n’a pas cherché la simplicité.

On a voulu traverser le fleuve avec nos festivaliers, on a voulu gravir la colline de Young pi avec nos festivaliers. Pour faire toutes ces choses-là, il fallait d’abord avoir la bénédiction des vieux et des anciens, donc il a fallu respecter nos coutumes pour que la 2e édition ait lieu.

Le troisième défi, c’était de faire en sorte que la chose n’apparait pas comme une sorte de compétition inter-ethnique, c’est ce que le jury arts du spectacle a relevé. Cela a donné lieu à quelques débats. Donc nous avons expliqué aux gens qu’il ne s’agissait pas de comparer, mais plutôt de créer un certain nombre de critères sur la base desquels on pouvait amener les différents groupes à progresser et à être compétitifs au plan international.

Ensuite, nous avons participé à la 1re édition de la SNC à Bobo-Dioulasso en 1986. L’élément nouveau de cette édition était l’apport des masques.

Déjà, en 1983, il y avait des masques, mais à Bobo-Dioulasso, c’était le grand Boum ! Ces masques venaient de différentes parties de notre pays.

Au niveau de l’organisation du GPNAL (ndlr Grand prix national des arts et des lettres), il y avait une plus forte maitrise des données.

Tout ceci est parti de la réflexion qui a été menée en 1985 sur l’évolution de la semaine nationale de la culture à Martoukou. A

près la SNC en 1986 à Bobo-Dioulasso, nous nous sommes retrouvés en 1988 à Koudougou et à Réo.

On a décidé d’organiser concomitamment dans ces deux villes. C’était encore des grands défis, ce qui est intéressant dans l’organisation de la SNC, c’est qu’à chaque fois, il y a du nouveau et du challenge.

A Koudougou, on a pu construire le théâtre populaire et on a aménagé aussi des espaces pour l’accueil des manifestations à Réo.

On a fait la navette entre ces deux villes, et ça s’est très bien passé. On a eu une nuit qu’on avait appelé la nuit de la magie burkinabè qui a suscité beaucoup d’attentes, mais qui n’as pas été à la hauteur de ce qu’on avait espéré.

Certains des magiciens traditionnels noirs n’ont pas réussi à nous mystifier comme on l’aurait souhaité. Mais, cela a montré aussi les diversités et les richesses de notre culture. Après Koudougou et Réo en 1988, c’était la SNC Bobo en 1990 où j’ai passé la main à un autre qui a pris le relais.

Aujourd’hui, nous sommes là et nous voyons que la SNC commence à s’agrandir, à avoir un certain nombre d’espace qui soit affecté, la prise en charge des artistes pendant et peut-être après la SNC.

S : Comment appréciez-vous l’évolution des prestations artistiques ?

P.K : En matière de prestation artistique, s’il s’agit de monter des pièces de théâtre, nous avons l’entière liberté d’inventer et d’innover.

En ce qui concerne la représentation de danse traditionnelle et d’expression artistique traditionnelle, il y a un certain nombre de caractéristiques qui doivent être sauvegardées pour que nous puissions retrouver dans chacune des prestations l’âme des peuples qui ont contribué à l’émergence de formes de danse, de chants et autres. Si bien que la création et l’innovation demandent un savoir-faire.

A ce niveau, je croirais que dans certaines disciplines il y a eu vraiment un progrès extraordinaire. J’en veux, pour preuve, la création chorégraphique.

En matière de création chorégraphique, on a des spectacles de très haute qualité. En matière de musique ça dépend, il y a des groupes qui percent, qui transcendent et des groupes qui sont en phase de recherche.

Dans le domaine de la danse, on a de très beaux ballets en poule jeune et dans certaines danses chorégraphiques au niveau des adultes.

Au niveau des danses traditionnelles, il y a du travail à faire parce que nous avons réfléchi à la dimension culturelle des différentes formes de pas de danse dans nos sociétés.

Nous avions conclu que dans chaque groupe ethnique, il y avait une prévalence de la valeur apportée, soit au haut corporel, soit au bas corporel, voire même à la rythmique du corps.

Donc, en fonction de cette réalité culturelle, on pourra travailler à faire en sorte que cela soit encore mieux maîtrisé. Les danses que nous appelions, les danses de force et d’acrobatie retrouvent pleinement leurs justifications.

Il faut travailler les danses de grâce et de souplesse et avoir de véritables représentations de cette expression esthétique.

S : Vous êtes l’un des directeurs artistiques de la SNC 2024. En quoi consiste votre rôle ?  

P.K : Nous n’avons pas une mission spéciale qui nous ait été confiée.

C’est nous qui décidons de ce que nous pouvons apporter comme concours, comme réflexion aux artistes pour qu’ils puissent aller encore plus loin. Les organisateurs ont bien pris la maitrise de leurs activités.

La cérémonie d’ouverture était d’une maitrise professionnelle absolue. Nous les encourageons, parce qu’ils font de très bons travaux.

On a de très grands professionnels. Entant que directeur artistique j’apporte ma petite caution morale et esthétique à tous ce que se fait durant la SNC.

Agence d’information du Burkina

KF/hb/bz

Kénédougou/Réduction de  la malnutrition : Le Comité de pilotage se réunit

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Kénédougou/Réduction de  la malnutrition : Le Comité de pilotage se réunit

Orodara, (AIB)- Les membres du  Comité de pilotage du Projet «Réduction de la malnutrition chronique des enfants et renforcement des capacités des acteurs étatiques et de la société civile pour une meilleure résilience face à l’insécurité », porté par  l’ONG HOPE’ 87, se sont réunis le jeudi 2 Mai 2024  à Orodara, en vue de faire le point sur l’état de mise en œuvre des activités dudit Projet.

La rencontre a été présidée par le Secrétaire général de la province du Kénédougou, Bassanma Ko, représentant le Haut-Commissaire.

Il s’est agi pour le Comité de pilotage  de faire le point sur l’état de mise en œuvre des activités de ce projet dans les deux communes  bénéficiaires à savoir Kangala et Koloko.

Selon le chargé du Projet, Apollinaire Sanou, le bilan est satisfaisant.

« Sur 95% des activités programmées, celles-ci ont été toutes exécutées. Nous sommes au-delà des résultats  attendus », a-t-il laissé entendre.

A en croire M. Sanou, pour l’instant, il ne reste que deux points à parfaire pour la mise en œuvre.

« Il s’agit  d’un plan de plaidoyer budgétaire pour la nutrition et un atelier de capitalisation pour voir qu’est ce qui a pu être ajouté comme valeur ajoutée dans la lutte contre la malnutrition », a indiqué le chargé du Projet.

Bassanma Ko, a traduit sa gratitude et sa reconnaissance aux premiers responsables de HOPE’87,  pour le travail qu’ils abattent au quotidien sur le terrain à travers des réalisations pour le bonheur des populations  des communes de Kangala et de Koloko et partant de celles  de tout le Kénédougou.

L’ONG HOPE’87 est installé au Burkina Faso depuis 1994. Elle met en œuvre pour la période du 1er février 2023 au 30 juin 2024, le Projet « Réduction de la malnutrition chronique des enfants et renforcement des capacités des acteurs étatiques et de la société civile pour une meilleure résilience face à l’insécurité alimentaire », financé par le ministère allemand de la coopération économique (BMZ).

Ce projet  a pour objectif  global de réduire la  manutrition chronique des menages agricoles très pauvres ayant  en leur sein des femmes enceintes et des enfants de 0 à 59 mois dans les communes de Kangala et Koloko dans la province du Kénédougou.

Agence d’information du Burkina.

AK/hb/bz

Mouhoun/Epreuves sportives des examens scolaires : Lancement effectif à Dédougou

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Mouhoun/Epreuves sportives des examens scolaires : Lancement effectif à Dédougou

Dédougou, (AIB)- Le Directeur provincial des Enseignements post-primaire et secondaire du Mouhoun, Kélétigui Soulama, a officiellement lancé ce jeudi 02 mai 2024 à Dédougou, les épreuves sportives des examens du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du Brevet d’études professionnelles (BEP) et du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) session de 2024.

 

Les épreuves sportives des examens du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du Brevet d’études professionnelles (BEP) et du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) session de 2024 ont commencé sur tout le territoire national du 02 au 16 mai 2024.

 

Dans la Boucle du Mouhoun ces épreuves ont démarré dans différents centres d’examen de la région ce jeudi 02 mai 2024 à Dédougou au Collège Privé Saint Gabriel.

 

Le Directeur régional des Enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun, Dr Denis Vimboué, a d’abord expliqué aux candidats que les examinateurs ont consacré la matinée à la concertation afin d’harmoniser les points de vue pour la réussite des épreuves.

 

« Je vous encourage à aborder ces épreuves sportives avec confiance et détermination. Croyez en vos capacités, concentrez-vous sur vos objectifs et donnez le meilleur de vous-mêmes », a dit Dr Denis Vimboué.

 

Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

 

Kompienga/OSEP : L’école Pama A sacrée championne

BURKINA-KOMPIENGA-EDUCATION-SPORT

Kompienga/OSEP : L’école Pama A sacrée championne

Pama, (AIB)- La finale de l’Organisation du sport à l’école primaire (OSEP) de la Circonscription d’éducative de base (CEB) de la commune de Pama, s’est tenue le samedi 1er mai 2024 à Pama en présence d’autorités administratives, éducatives et sécuritaires. L’école Pama A a été sacrée championne devant son adversaire l’école Pama B.

La ville de Pama a connu la finale de l’Organisation du sport à l’école primaire (OSEP) de la circonscription d’éducative de base de la commune de Pama, le samedi 1er mai 2024.

La finale s’est résumée aux écoles de la ville de Pama et a connu le sacre de l’école Pama A contre l’école Pama B.

Les autres écoles des quatorze villages que compte la commune de Pama n’ont pas pu prendre part à l’OSEP car elles sont fermées du fait de l’insécurité.

Agence d’information du Burkina

 AO/hb/bz

 

 

«Ayez le bon moral. La nation a un devoir envers vous», le Général Coulibaly aux familles des victimes du terrorisme, 

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«Ayez le bon moral. La nation a un devoir envers vous», le Général Coulibaly aux familles des victimes du terrorisme

Ouagadougou, 02 mai. 2024 (AIB)- Le ministre en charge de la Défense nationale, le général de brigade Kassoum Coulibaly, a rendu un hommage aux victimes du terrorisme et à leur famille, à l’occasion de la fête du travail.

«Ayez le bon moral. Ne vous sentez pas seuls. La nation a un devoir envers vous», a déclaré le général de brigade, Kassoum Coulibaly, chef d’une importante délégation gouvernementale devant les rescapés et les familles des victimes du terrorisme.
Le général de brigade par ailleurs ministre d’Etat leur était à la tête d’une délégation initialement prévue pour se rendre à la Bourse du Travail et recevoir le cahier des doléances des syndicats à l’occasion du 1er Mai.

«Cette journée de travail, on ne peut que penser à vous et prier pour que vous soyez dans les meilleures conditions possibles. C’est en travaillant pour vos frères et sœurs et pour le meilleur de ce pays que vous avez été victimes. On ne peut qu’être reconnaissant à votre égard», a indiqué le ministre Coulibaly.

Et de poursuivre « qu’on ne peut que penser à vous et prier pour que vous soyez dans les meilleures conditions de travail possibles ».

De son côté, l’adjudant-chef, Yazouma Ouattara, blessé de guerre et animateur principal du centre Massadiani au camp Paspanga, a salué cette rencontre d’échanges avec la délégation gouvernementale qui constitue, selon lui, une marque d’attention à leur égard.
«Quand on sait que les plus hautes autorités du pays pensent à nous, on ne peut que s’en féliciter», s’est réjoui l’adjudant-chef.

Pour lui, avec le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, des efforts ont été consentis à l’endroit des victimes du terrorisme pour leur permettre de ne pas se sentir seules.

Agence d’information du Burkina
CB/amz/yos/no/ck

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