Accueil Blog Page 447

Burkina : Le président Traoré va doter le gouvernement de voitures électriques pour faire des économies

Burkina : Le président Traoré va doter le gouvernement de voitures électriques pour faire des économies

Tenkodogo, 8 mars 2024 (AIB)-Le président Ibrahim Traoré a annoncé la création d’ici fin 2024, d’une usine de production de voitures électriques et e remplacement de tous les véhicules du gouvernement, afin de faire des économies de carburant.

« Nous allons mettre en place une usine de production de véhicules électriques. Normalement avant la fin de l’année 2024, cette usine doit être prête. La consommation du carburant du gouvernement est énorme.   Ainsi, nous allons changer tous les véhicules du gouvernement par des voitures électriques pour économiser du carburant », a annoncé Ibrahim Traoré.

Le président s’adressait vendredi aux Forces de vives du Centre-est, à l’occasion du 8 mars.

Autre annonce faite par le chef de l’Etat burkinabè, c’est la récréation de l’ONBAH (Office national des barrages et des aménagements hydro-agricole), disparu, selon lui, du fait des programmes d’ajustements structurels (PAS) et le réveil de la SONATER (Société nationale des aménagements des terres et de l’équipement rural) afin d’avoir des équipements agricoles et des ingénieurs.

« Beaucoup de gens ne seront pas contents parce que c’est leur marché.  Ils diront que l’Etat veut faire le travail des BTP. Mais si on doit attendre les humeurs de chacun pour créer un certain nombre de barrages, ça ne pourra pas aller.  On n’a pas le choix, il faut qu’on aille vite et bien », a précisé Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina

KAK/ata

Le Burkina obtient 29 milliards FCFA de la BOAD pour produire de l’engrais et transformer sur place son coton

 

Le Burkina obtient 29 milliards FCFA de la BOAD pour produire de l’engrais et transformer sur place son coton

Ouagadougou, 8 mars 2024 (AIB) – La BOAD, la banque de développement des pays de l’UEMOA, a accordé deux prêts d’un total de 29 milliards FCFA pour financer la transformation sur place du coton graine et la production d’engrais minéral.

Sous l’égide du président de la BOAD, Serge Ekué, la 140e session du Conseil d’administration a accordé un prêt de 15 milliards FCFA au Burkina Faso pour financer un projet d’achat et de transformation de 427 500 tonnes de coton graine en coton fibre. La Banque ouest africaine de développement (BOAD) a également accepté un prêt de 14 milliards FCFA pour renforcer les capacités logistiques de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) et lui permettre d’acheter les matières premières nécessaires à la production d’engrais minéral accessible aux petits producteurs du pays.

Un autre prêt de la BOAD, d’une valeur de 30 milliards, va servir à élargir et à moderniser la RN4 (axe Ouaga-Fada) y compris la voie desservant l’université Thomas Sankara.

A l’occasion, 30 milliards FCFA ont été alloués au pays frère du Mali en soutien à un important programme d’irrigation dans le bassin du Bani.

En plus de la lutte contre les groupes terroristes, le Burkina Faso est également engagé dans une offensive agro-pastorale pour atteindre au plus vite la souveraineté alimentaire.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : Le président Traoré compte créer un « centre de rééducation » pour les entrepreneurs indélicats

Burkina : Le président Traoré compte créer un « centre de rééducation » pour les entrepreneurs indélicats

Tenkodogo, le 8  mars 2024(AIB)-Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a affirmé vendredi, sa volonté de mettre en place un centre pour «rééduquer »  les entrepreneurs qui ne tiennent pas leurs engagements, en particulier ceux qui sabotent les marchés publics liés à la souveraineté alimentaire.

Le chef de l’Etat burkinabè, Ibrahim Traoré, a laissé entendre vendredi 8 mars 2024 à Tenkodogo, qu’il faut rééduquer certains entrepreneurs, ayant obtenu des marchés publics, et qui ne respectent pas leur engagement.

« Nous avons été beaucoup déçus par les entrepreneurs qui ont pris des chantiers, qui se sont contentés de prendre les avances de démarrage, et qui ne veulent pas travailler. Dernièrement, nous étions obligés d’arrêter quelqu’un pour le rééduquer. C’est inconcevable qu’on réquisitionne les terres des paysans pour leur permettre de produire et au mois de mars, l’entrepreneur n’a même pas encore atteint 10% d’exécution alors qu’il a pris plus de 5 milliards de francs CFA », a expliqué le président Traoré, pendant la rencontre avec les Forces vives du Centre-est, en marge du 8 mars.

En rappel, le 19 février 2024, le ministre de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié en visite à Sindou, a fait montre d’une colère noire face à une entreprise qui piétinait dans l’aménagement du bas-fond des Pics de Sindou.

« Des délais supplémentaires ont été donnés (aux entreprises retardataires). Quiconque à l’expiration de ce délai ne pourra pas atteindre le taux (de réalisation) que nous souhaitons, nous serons obligé de mettre fin aux travaux. Mais pas seulement ; ces genres d’entreprises, il va falloir les rééduquer. Nous allons créer un centre pour cela », insiste le chef de l’Etat.

Il a fait savoir qu’il faut quitter le giron de certains textes. « Les gens connaissent les textes et se permettent tout. Ils ont toujours des avocats qui vont les défendre. Mais nous, nous avons une autre manière de rééduquer les gens et nous allons l’appliquer ».

Selon lui, les entrepreneurs font ce qu’ils veulent. « Si tu n’as pas pris l’argent, on peut comprendre. Mais lorsqu’un entrepreneur a un marché de 15 milliards et qu’il a déjà pris les 5 milliards et on part trouver qu’il n’a rien fait, c’est du sabotage pur et dur ».

Le président de la Transition a déploré l’attitude de certains valets locaux qui n’ont aucun intérêt à ce que le Burkina Faso atteigne l’autosuffisance alimentaire.

« Ici, on met en garde une dernière fois ces entrepreneurs de se mettre au travail urgemment jours et nuits pour atteindre notre objectif si non, passé un certain temps, ils seront rééduqués à notre manière », a-t-il martelé.

Le président de la transition s’est exprimé ainsi après avoir constaté l’attitude de certains entrepreneurs dans le cadre de l’offensive agro-sylvo pastorale et halieutique, porté le ministère en charge de l’Agriculture.

En effet, il a fait savoir que certaines entreprises qui avaient le marché d’aménagement de terres « ont saboté » le travail à elles confiées.

Agence d’information du Burkina

KAK/ata

 

 

 

Zoundwéogo : 15 kil commémorer pour la journée internationale de la femme  

Les marcheurs ont parcouru une distance de 15 km à travers la ville

Zoundwéogo : 15 kil commémorer pour la journée internationale de la femme

 Manga, 8 mars 2024 (AIB) – Une quarantaine de résidents de la ville de Manga (province du Zoundwéogo) issus de couches socioprofessionnelles diverses ont effectué, vendredi, une marche sportive sur une distance de 15 kilomètres, dans les artères de la ville, pour commémorer la 167ème Journée internationale des droits de la femme.

« Chaque samedi, nous effectuons une marche de 15 km et il y’a des femmes qui y participent. Aujourd’hui 8 mars 2024, nous avons décidé de rendre hommage à ces dames-là. Mais il ne s’agit pas seulement d’elles parce que c’est un hommage que nous rendons à toutes les femmes du monde entier », a confié, à l’issue du parcours, le chargé à la mobilisation du groupe des marcheurs, Jean Bagamzanré.

La distance parcourue par le groupe, fort d’une dizaine de femmes, était d’environ 15 kilomètres reliant la place de la Nation au site du futur Centre régional hospitalier de Manga, sise à la périphérie nord de la ville.

Le groupe des marcheurs de Manga prône la cohésion au-delà du sport.

Pour la participante Awa Birba, agent de guichet à la Sonabel Manga, l’idée de rendre hommage à la femme à travers une marche sportive est « salutaire ».

« C’est avec joie que nous l’avons accueillie et que nous avons décidé de nous joindre au groupe pour effectuer ce parcours », a-t-elle déclaré.

Se réjouissant également de l’initiative, Odette Tapsoba, agent au lycée provincial Naaba Baongho de Manga, a estimé qu’au-delà de sa symbolique, la marche est une « bonne chose » pour les participants.

Awa Birba se réjouit de l’initiative

« C’est bon pour la santé et c’est aussi bon pour le mental parce que le jour où je participe à la marche, je me sens très bien », a soutenu Mme Tapsoba.

Elle précise que les femmes en particulier devraient s’adonner régulièrement à cette activité pour se sentir mieux dans leur peau.

Aux dires de Jean Bagamzanré, la marche sportive de 15 kilomètres à Manga a débuté il y’a environ deux ans avec un groupe de moins d’une dizaine de personnes qui s’est aujourd’hui agrandi à plus de 70 personnes.

La marche est également bénéfique pour la santé selon Odette Tapsoba.

Outre le bienfait sur le physique, M. Bagamzanré a informé qu’il est prôné à travers l’initiative, la cohésion et le vivre-ensemble.

Il a, du reste, salué la mobilisation féminine lors des différentes marches et en particulier celle du jour tout en rappelant la nécessité de bouger et marcher régulièrement pour maintenir la forme physique et le mental au point.

Jean Bagamzanré « Nous voulons rendre hommage à toutes les femmes ».

« Je souhaite aussi une bonne fête à toutes les femmes et nous prions que la paix revienne dans notre pays », a-t-il conclu.

Au plan national, la 167ème Journée internationale de la femme est commémorée sous le thème « promotion de l’entrepreneuriat communautaire : quelle contribution des femmes ».

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

Ouagadougou : Une cinquantaine d’acteurs du lycée Badnoogo à l’école des premiers secours d’urgence

Burkina-Russie-Coopération-Santé

Ouagadougou : Une cinquantaine d’acteurs du lycée Badnoogo à l’école des premiers secours d’urgence

Ouagadougou, 7 mars 2024 (AIB)-Dans le cadre de la coopération sanitaire entre le Burkina Faso et la Russie, l’association African Initiative, a organisé jeudi, au profit d’une cinquantaine d’élèves et du personnel du lycée municipal de Badnoogo, un atelier de formation aux premiers secours d’urgence.

« L’école est un lieu de vie. Si les différents acteurs sont aguerris dans la prise en charge des cas de maladies, les soins de première nécessité, cela permettra de sauver des vies » déclare Azenwo Soumaïla Ayo, Président de l’Association African Initiative.

Pour lui, il est important pour les élèves et les encadreurs d’avoir des notions en secourisme afin de faire face aux éventuels malais au sein de l’établissement.

M. Ayo s’exprimait jeudi, à Ouagadougou lors de l’atelier de formation aux premiers secours d’urgence initié par l’association African Initiative, au profit d’une cinquantaine d’acteurs du lycée municipal Badnoogo du quartier Sabtoana de Ouagadougou.

La formation a été assurée par Docteur Dolbnya Dmitri, médecin russe, dans le cadre de la coopération bilatérale Burkina-Russie.

« Il arrive que par moment, un élève fasse une crise ou dans leurs activités entre camarades une blessure survienne. Avant que les pompiers n’arrivent, les autres peuvent déjà lui venir en aide » a expliqué le Président de l’association.

Au cours de l’atelier, des techniques de prise en charge de cas de perte de connaissance, blocage des voies respiratoires, fracture, électrocution, noyade et autres ont été abordées.

« C’est une formation qui sera très utile pour nous membres de l’administration ainsi que pour les élèves » affirme Emmanuel Nikièma, Proviseur du lycée municipal Badnooma.

M. Nikièma a souhaité que la formation soit élargie à l’ensemble des élèves dudit établissement.

Un don de matériel de premiers secours composé de médicaments, de tensiomètres numériques, sparadraps a été fait.

Aux dires des bénéficiaires, cela constitue un ouf de soulagement.

« Nous avons appris qu’en cas d’accident, il faut mettre la victime en sécurité, le mettre en position latérale de sécurité s’il est inconscient » » relève Bilal Compaoré, Délégué général (DG) des élèves.

« Si nous sommes face à une personne électrocutée, nous devons couper la source de l’électricité ou écarter la victime par un isolant » ajoute le DG des élèves.

L’association African Initiative depuis fin 2023 a organisé une dizaine de formations au profit de jeunes, des étudiants ainsi que des élèves de la ville de Ouagadougou.

African Initiative intervient également dans le domaine du sport, dernièrement en appuyant l’organisation d’une compétition de Sambo qui a regroupé des participants de la Russie et de l’Alliance des Etats du Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Agence d’information du Burkina

RK/ata

Tinubu qui voulait agresser le Niger se montre impuissant face aux enlèvements de ses citoyens (papier d’angle)

Tinubu qui voulait agresser le Niger se montre impuissant face aux enlèvements de ses citoyens (papier d’angle)

Ouagadougou, 08 mars 2024 (AIB) – Le Nigéria, c’est plus de 4000 personnes enlevées depuis l’arrivée de Bola Tinubu au pouvoir en mai 2023. Le président nigérian qui voulait livrer bataille contre le Niger peine visiblement à enrayer le fléau des enlèvements dans son pays, devenu une préoccupation majeure. Il avait pourtant promis de s’attaquer aux causes profondes du phénomène. Mais sans stratégie précise connue, son engagement n’est pas couronné de résultats notables dans ce vaste pays où des hommes armés ont kidnappé naguère plus de 200 écoliers

Le raid contre l’école de Kuriga, dans l’Etat de Kaduna, dans le nord-ouest, fait suite à un autre enlèvement massif, dans le nord-est, la semaine dernière, avec plus de 100 personnes toujours portées disparues.

Au début des années 2000, des ravisseurs ciblaient des employés du secteur pétrolier dans le delta du Niger mais le problème s’est aggravé après une insurrection jihadiste en 2009 dans le nord-est du Nigeria.

Les jihadistes de Boko Haram et le groupe rival Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) procèdent encore régulièrement à des enlèvements.

Les milices antijihadistes ont imputé à l’ISWAP l’enlèvement massif de femmes et d’enfants dans des camps de personnes déplacées par le conflit dans le nord-est à Ngala, dans l’Etat de Borno, la semaine dernière.

Mais avec la montée en puissance de bandes criminelles lourdement armées, connues localement sous le nom de « bandits », le nord-ouest est devenu la région la plus touchée par les enlèvements. Les gangs ont visé des écoles et des collèges dans le passé mais ces attaques ont récemment connu une accalmie.

Les gangs qui se livrent à des kidnappings opèrent également dans tout le Nigeria, ciblant tout le monde, des écoliers aux familles des monarques traditionnels.

Plusieurs experts estiment que la crise économique dans ce pays est désormais à l’origine d’une augmentation du nombre des enlèvements, des Nigérians désespérés se tournant vers des activités criminelles pour gagner de l’argent.

« Tout cela, c’est à cause du manque d’argent et de la pauvreté », souligne Emeka Okoro, un expert auprès du cabinet nigérian de conseil en risques SBM Intelligence. »Le niveau de pauvreté dans le nord-ouest est élevé », a-t-il dit à l’AFP. « Les enlèvements sont lucratifs : d’énormes sommes d’argent ont été versées dans le passé pour sauver des écoliers ».

Les chiffres sur les enlèvements sont notoirement peu fiables en l’absence de signalement de tous les cas.

En janvier, la SBM a déclaré en avoir enregistré 3.964 depuis que le président Bola Ahmed Tinubu a pris ses fonctions en mai 2023.

Une loi votée en 2022 interdit de verser de l’argent aux ravisseurs toutefois, de nombreuses familles disent leur absence de confiance dans les autorités et estiment ne pas avoir d’autre choix.

Parmi les méthodes utilisées par les autorités, il y a l’enregistrement des cartes SIM des téléphones portables pour aider à retrouver les ravisseurs

Dans le nord-ouest du Nigeria, les autorités ont tenté de négocier avec des « bandits », de conclure des accords d’amnistie et de déployer des groupes d’autodéfense – mais sans grand succès.

Le président Tinubu a condamné les enlèvements de Kuriga et de Ngala et a ordonné aux forces armées de secourir les personnes enlevées.

« Je suis convaincu que les victimes seront secourues », a-t-il déclaré vendredi.

Le président Tinubu n’a toutefois pas défini de stratégie précise et ses détracteurs affirment que la crise des enlèvements est hors de contrôle.

Agence d’Information du Burkina

Avec l’Agence France-Presse

AMK/ata

Retenue de 25% de Fonds communs : Le capitaine Traoré met en garde des présumés « saboteurs »

Retenue de 25% de Fonds communs : Le capitaine Traoré met en garde des présumés « saboteurs »

Tenkodogo, le 8 mars 2024(AIB)-Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a mis vendredi, en garde certains agents du ministère des Finances qui saboteraient les actions de recouvrement des recettes, parce que non contents de la retenue de 25% sur les fonds communs (primes) pour lutter contre le terrorisme.

« Dans beaucoup structures, il y a des complices. Le patriotisme fait défaut. Dernièrement, l’on a attendu des gens se plaindre de certains acteurs de l’économie qui créent des pannes pour qu’il y ait des problèmes de connexion parce qu’ils ne sont pas contents qu’on ait pris  25% de leurs primes pour le Fonds de soutien patriotique », a déclaré le chef de l’Etat Ibrahim Traoré.

Le président de la Transition s’exprimait vendredi,  à Tenkodogo avec les femmes et les forces vives du Centre-Est,  à l’occasion de la commémoration conjointe du forum national et de la célébration de la 167e édition de la journée de la femme.

«  Il faut que leurs collègues les dénoncent. S’ils ne le font pas, en tout cas, la semaine passée, on a lancé des petits enquêteurs dans certains services des impôts et du  Trésor pour savoir si  c’est une pratique qui est répandue. Et si c’est le cas, on va frapper fort », a prévenu le président Traoré.

Selon lui, beaucoup d’agents n’ont pas trouvé de problèmes quand il s’est agi de retenir les 25% sur les primes pour alimenter le Fonds de lutte contre le terrorisme (Fonds de soutient patriotique).

« Mais certains, tellement ils sont accrochés à cela, ils essaient de saboter. Vous partez pour payer vos impôts, ils disent qu’il n’y a pas de réseau. Ils créent le problème. Ok. S’ils m’entendent ou s’il y en a dans cette salle, qu’ils arrêtent. Si ça ne s’arrête pas, on va passer à 100% et puis on va voir s’ils vont travailler ou pas », a-t-il averti.

« Si ça ne s’arrête pas, on coupe 100% des fonds communs. Comme ça, nos amis étudiants auront beaucoup d’amphithéâtres », a ajouté Ibrahim Traoré suscitant des applaudissements des étudiants et des coups de sifflet dans la salle.

Il a également indiqué qu’il faut que les chefs de service assument leur responsabilité s’ils ne veulent pas être des victimes collatérales.

« Il faut que chacun prenne ses responsabilités. Si le chef de service ne punit pas l’agent indélicat, vous allez tous en pâtir. On va faire comme dans l’armée : la punition sera collective », a insisté le président de la Transition.

Pour lui, le militaire tout comme le fonctionnaire est au service du peuple. « Aucun militaire n’est là pour lui-même. De même, un fonctionnaire n’est pas là pour lui-même. Ils doivent servir le peuple. Si tu n’as pas cette envie de servir, il faut démissionner pour aller dans le privé où tu vas faire tes affaires. Restez là à saboter, on ne va pas tolérer », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

KAK/ata

 

8 mars: Les femmes des Banwa s’habillent en blanc pour la paix

8 mars: Les femmes des Banwa s’habillent en blanc pour la paix

Solenzo, 8 mars 2024(AIB)-A l’occasion du 8 mars, les femmes des Banwa se sont habillées en blanc en faveur de la paix au Burkina Faso et pour soutenir les Forces combattantes et la Transition.

Lors de leur marche, les femmes ont souhaité davantage de sécurité, le retour des PDI et de l’électricité et le désenclavement de la localité.
Agence d’information du Burkina
Plus d’informations à venir

8 mars: Ibrahim Traoré s’engage pour une pleine et réelle émancipation de la femme burkinabè 

8 mars: Ibrahim Traoré s’engage pour une pleine et réelle émancipation de la femme burkinabè 

Ouagadougou, 8 mars 2024(AIB)-Le président Ibrahim s’est engagé à mener avec les femmes, des réflexions pour leur pleine et réelle émancipation, dans son message du 8 mars 2024.

Agence d’information du Burkina

Lire l’intégralité

« En cette 167e Journée internationale des droits de la femme, je rends un hommage soutenu à nos mères, épouses et sœurs qui, dans la résilience et avec entrain font la fierté de notre peuple.

Je rassure toutes les femmes de mon engagement à mener avec elles, des réflexions pour leur pleine et réelle émancipation. Puisse cette journée être celle de l’introspection pour permettre à la femme de jouer pleinement son rôle dans la construction d’un Burkina Faso de paix et de sécurité retrouvées.

Bonne célébration à vous, braves et dignes femmes ! »

 

Poutine félicite les femmes russes pour leur contribution au succès de l’Opération spéciale.

Poutine félicite les femmes russes pour leur contribution au succès de l’Opération spéciale.

Ouagadougou, 08 mars 2024 (AIB/TASS) -, . Le président russe a félicité les femmes russes à l’occasion de la Journée internationale des femmes et les a particulièrement remerciées pour tout ce qu’elles font pour le succès de l’opération militaire spéciale.

« Chères femmes, vous assumez la responsabilité de résoudre des problèmes parfois très difficiles, le faites avec succès, parvenez à des résultats impressionnants dans divers domaines, nous étonnez, les hommes, par votre capacité de tout faire vite et en même temps avec soin, en tenant compte de tous les détails. Vous faites face à tout un tas de problèmes et d’ennuis et restez charmantes et attirantes. Il est impossible de ne pas vous admirer », a déclaré Vladimir Poutine dans un message vidéo.

« Je vous félicite cordialement à l’occasion de la Journée internationale des femmes, a-t-il poursuivi. Je voudrais vous souhaiter une véritable compréhension mutuelle avec ceux qui vous sont chers, autant de moments vraiment heureux que possible, du succès dans tout ce qui est important pour vous. »

En outre, le chef de l’État s’est adressé à celles qui se trouvent dans la zone de l’opération militaire spéciale, accomplissant des missions de combat, de volontariat ou travaillant dans les hôpitaux.

« Vous faites preuve, encore et encore, du pouvoir invincible dans le cœur d’une femme, vous donnez un exemple de persévérance et de confiance dans le fait que le bien et la vérité sont de notre côté », a souligné M. Poutine.

AIB avec TASS

Le cours mondial de l’or a haussé d’environ 15% en un an.

Le cours mondial de l’or a haussé d’environ 15% en un an.

Ouagadougou, 07 mars 2024 (AIB)-La valeur d’échange de l’or a connu une hausse régulière jusqu’à atteindre 2141,79 dollars l’once, dépassant ainsi son précédent record de 2135,39 dollars atteint en décembre dernier.

Agence d’information du Burkina

Burkina : « Les vrais héros de la Nation, ce sont les femmes », le Capitaine Traoré aux femmes de la brigade verte

Burkina : « Les vrais héros de la Nation, ce sont les femmes », le Capitaine Traoré aux femmes de la brigade verte

 

Ouagadougou, 7 mars 2024 (AIB) – Le capitaine Ibrahim Traoré a rendu jeudi hommage aux femmes, « vrais héros de la Nation », devenues pour certaines des PDI et des cheffes de ménages parce qu’elles ont perdus leurs enfants, leurs maris dans la guerre imposée par les terroristes.

 

« C’est l’occasion pour nous de les magnifier parce que nous célébrons les héros tous les jours, ceux qui tombent au champ de bataille mais en réalité ce sont les femmes qui sont les vrais héros», a indiqué le capitaine Ibrahim Traoré, dans un reportage de la RTB.

 

Le capitaine Ibrahim Traoré a rendu visite aux femmes de la brigade verte pour « leur rendre hommage et à travers elles, à toutes les femmes qui se battent ici au Burkina Faso et partout en Afrique et dans le monde entier ».

 

Cette visite s’inscrire dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme.

 

« Aujourd’hui, nous sommes en guerre au Burkina, ça fait que beaucoup de femmes sont Personnes déplacées internes (PDI), cheffes de ménages parce qu’elles ont perdus leurs enfants, leurs maris. Donc, ça fait qu’elles sont devenues des héros de cette Nation-là », a-t-il insisté.

 

Pour lui, en l’absence de leurs maris et leurs enfants partis pour le front, ce sont elles qui supportent ce qui se passe à l’arrière, qui tiennent toute la famille.

 

« Donc, c’est ce que nous sommes venus leur transmettre comme messages et à travers elles, à toutes les femmes Burkinabè qui sont des cheffes de ménages, qui se battent au quotidien. Celles qui se lèvent en premier le matin et qui sont les dernières à dormir le soir », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

L’armée française ne quittera pas le Tchad, affirme l’envoyé spécial de Macron pour l’Afrique

L’armée française ne quittera pas le Tchad, affirme l’envoyé spécial de Macron pour l’Afrique

N’Djamena, Tchad

L’armée française restera au Tchad, a affirmé jeudi à N’Djamena l’envoyé d’Emmanuel Macron pour l’Afrique, faisant part au passage de « l’admiration » de la France au président et chef de la junte au pouvoir depuis trois ans, le général Mahamat Idriss Déby Itno, pour son processus de transition.

« Il faut rester et bien sûr nous resterons », a déclaré, devant la presse présidentielle seule conviée, Jean-Marie Bockel, « envoyé personnel » du président français, chargé de discuter des nouvelles formes de la présence militaire française sur le continent, que Paris compte nettement réduire.

Il y a actuellement un millier de militaires français au Tchad. Après une série de coups d’Etat au Mali, au Burkina Faso puis au Niger, les juntes militaires ont poussé dehors l’armée française, marquant la fin d’une décennie d’intervention antijihadiste au Sahel.

« Le président Macron m’a demandé de travailler » avec N’Djamena « à une adaptation, à une évolution de notre dispositif de manière à mieux l’adapter (…) aux enjeux militaires, sécuritaires de la région », a poursuivi M. Bockel après un entretien avec le général Déby.

Ce dernier avait été proclamé, à la tête d’une junte de 15 généraux, président de Transition le 20 avril 2021 à la mort de son père, Idriss Déby Itno, qui dirigeait le Tchad d’une main de fer depuis 30 ans.

« Ce n’est pas seulement la question du nombre, il faut rester et bien sûr nous resterons », a martelé M. Bockel, dans une allocution retransmise sur le site internet de la présidence tchadienne.

« J’ai exprimé au président de la République à la fois notre admiration pour le processus qu’il a engagé au sein de son pays, également pour la capacité du Tchad à faire face en même temps à un certain nombre de menaces grâce à des forces armées engagées », a conclu l’envoyé français.

Cette déclaration intervient à deux mois d’une élection présidentielle pour laquelle le candidat Déby, 39 ans, part largement gagnant en l’absence de rivaux sérieux dans une opposition qui s’est soit ralliée à la junte, soit est violemment réprimée selon les ONG internationales de défense des droits humains.

Mais aussi huit jours après la mort, dans un assaut de l’armée contre le siège de son parti, du principal rival politique et cousin de Mahamat Déby, Yaya Dillo Djérou.

Son parti accuse les militaires, photos à l’appui, de l’avoir « exécuté » d’une balle dans la tête à bout portant et le reste de l’opposition de l’avoir « assassiné » pour l’écarter de la course à la présidence, ce que nie le pouvoir qui l’accusait notamment d’avoir mené une attaque contre les puissants services de renseignements.

« Les circonstances du meurtre de Yaya Dillo ne sont pas claires, mais sa mort violente illustre les dangers auxquels font face les politiciens de l’opposition au Tchad, en particulier à l’approche d’élections », écrivait samedi Human Rights Watch (HRW), qui, comme d’autres ONG internationales, dénonce régulièrement la répression de toute opposition ou dissidence.

Agence d’information du Burkina avec l AFP

Diapaga/Crash : Les deux rescapés témoignent 

Diapaga/Crash : Les deux rescapés témoignent 

Diapaga, 7 mars 2024(AIB)- Nicolas Thiombiano et sa nièce Essita Yonli sont les miraculeux rescapés du crash d’aéronef qui a couté la vie hier mercredi à cinq personnes à Diapaga (Est). Ce jeudi devant la délégation gouvernementale venue les réconforter, ils sont revenus sur le drame.

 

« J’étais au milieu d’un collègue et d’une dame qui partait à l’enterrement de son mari aujourd’hui (jeudi). Nous étions derrière le pilote. Le feu est venu du côté pilote et a pris mon pied gauche. J’ai vu une ouverture en bas de l’avion et j’ai plongé. Mon oncle Thiombiano Nicolas m’as suivi », témoigne Essita Yonli, l’une des deux rescapés du crash à Diapaga de  l’aéronef de la compagnie Lead’Air.

Ce jeudi, ils étaient toujours au CMA de Fada N’Gourma, présentant tous des traces de brûlures sur le visage, les membres inférieurs et supérieurs…en somme, sur toutes les parties du corps.

« Lorsque nous sommes sortis de l’avion, le feu avait pris mes habits, je l’ai ai enlevé pour jeter. En courant, j’ai arraché ma chaussure gauche aussi qui avait pris feu.  Je me suis retrouvé sous un arbre et les secours sont venus m’aider. Ensuite, l’avion a explosé avec les autres passagers. Je remercie Dieu qui m’a sauvée », a poursuivi Essita Yonli devant la délégation gouvernementale conduite par le ministre des Transports, Roland Somda.

 

Que s’est-il passé ?

 

« Ce qui m’a été rapporté, il était 12h35, lorsqu’en plus du pilote, 6 autres passagers ont embarqué dans l’aéronef pour décoller pour Fada N’Gourma. Après une course de 500 m environ, l’avion a pu effectivement décoller. Cependant, 580 m plus loin, il s’est écrasé après avoir percuté deux arbres », expliqué le commandant de gendarmerie IA.

Il ajoute : « ainsi, les FDS sur place et les accompagnants des passagers qui ont été témoins, ont vite accouru pour porter secours aux blessés et éteindre l’appareil qui était toujours en feu. Donc, les blessés ont été conduits au CMA de Diapaga pour les premiers soins ».

En termes de dégâts, il confirme, qu’il a résulté malheureusement de l’accident 5 décès et 2 blessés qui sont déjà pris en charge au niveau du CMA de et qui seront ensuite évacués.

Selon le médecin responsable du CMA de Diapaga, Boris Tanliré, pour le moment, l’état de santé des malades est stable.

« Effectivement, hier, après le crash de l’avion, nous avons reçu deux blessés. Ces blessures sont dues à une brûlure. Nous avons pu diagnostiquer une brûlure de troisième degré et une brûlure de deuxième degré profonde. Nous avons préconisé une évacuation au niveau supérieur pour une meilleure prise en charge d’un malade », précise le médecin.

Vous confirmez qu’ils sont hors de danger ? M. Tanliré répond par l’affirmative : « Oui, en tout cas, à l’heure actuelle, ils sont hors de danger ».

Venu apporter la compassion du gouvernement aux victimes, le ministre en charge des transports, Roland Somda se dit attrister par le drame.

« En début d’après-midi, nous avons reçu l’information selon laquelle, un petit avion de la compagnie privée Lead’Air se serait écrasé au niveau de l’aérodrome à Diapaga quelques minutes après son décollage. Alors, sur le champ, nous nous sommes retrouvés au niveau de la salle de crise à l’aéroport international de Ouagadougou pour la mise en place d’une cellule de crise pour pouvoir centraliser toutes les informations liées à ce drame et pouvoir assister aussi les familles des victimes ».

Il précise que cette visite vise à constater l’impact de l’incident sur le site et au nom des plus hautes autorités et du gouvernement, traduire sa compassion, ses sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes et souhaiter prendre rétablissement aux rescapés.

Les conclusions du rapport d’enquête attendues

« Nous sommes venus avec une équipe d’experts pour pouvoir recueillir les informations et nous produire vraiment un document qui puisse situer sur les causes de ce drame que nous déplorons tous », indique-t-il.

Ce drame, dit-il « intervient au moment où « nous préparons la campagne des dessertes aériennes de certaines villes du Burkina. C’est vrai, que cet aérodrome de Diapaga n’avait pas été comptabilisé parmi ceux à exploiter dans cette première phase ».

Et, cet incident dit-il, permettra d’interpeller encore toutes les compagnies aériennes qui opèrent sur les aéroports burkinabè et sur les aérodromes à beaucoup plus de vigilance et de professionnalisme.

Le ministre dit espérer que les conclusions du rapport d’enquête sur le drame permettront de capitaliser et de pouvoir offrir des services de qualité et de sécurité à la population. Dans l’après-midi, les victimes du crash (personnes décédées et blessés) ont tous été évacués sur Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

AAN/ata/ck

 

Le Zimbabwe est prêt à défendre sa souveraineté

Le Zimbabwe est prêt à défendre sa souveraineté

HARARE, 7 mars. /TASS/. Le Zimbabwe est prêt à défendre sa souveraineté et à suivre la voie choisie, au mépris de toute sanction, est-il indiqué dans un communiqué du gouvernement en lien avec la décision des États-Unis de lever partiellement les sanctions contre le pays et ses dirigeants.

« Le Zimbabwe est prêt à défendre fermement la souveraineté conquise dans une lutte acharnée et à suivre sa propre voie conformément à sa politique d’être ami de tous et ennemi de personne », a déclaré George Charamba, chef adjoint du service de presse du président zimbabwéen.

La veille, les États-Unis ont apporté quelques modifications aux sanctions contre le Zimbabwe, ce qui indique le succès de la politique du président Mnangagwa visant à rétablir les contacts. Cependant, écrit The Herald, Washington maintient des sanctions illégales par le biais de la loi de 2001 sur la démocratie et le redressement économique du Zimbabwe (Zimbabwe Democracy and Economic Recovery Act). Ces sanctions « bafouent l’article 41 de la Charte des Nations unies, elles montrent leur brutalité en maintenant des restrictions sur onze personnes, dont le président Mnangagwa et d’autres hauts responsables du gouvernement ». Ainsi, les sanctions contre onze hauts fonctionnaires zimbabwéens ont été maintenues. Il s’agit du président Emmerson Mnangagwa, de son épouse Auxillia Mnangagwa, du premier vice-président Constantino Chiwenga et des chefs des agences de sécurité.

Le Zimbabwe, note le journal The Herald, lutte contre des sanctions économiques illégales imposées comme punition contre la réforme agraire qui a corrigé une injustice historique: les populations autochtones se sont vu restituer des terres saisies par les colonisateurs britanniques. Il faut rappeler qu’aux sanctions américaines se sont ajoutées des mesures restrictives imposées par le Royaume-Uni et l’Union européenne, avec des conséquences dévastatrices pour l’économie zimbabwéenne.

Avec TASS

Ganzourgou : 120 agriculteurs du Ganzourgou soutenus en matériels par ABNG

Burkina-Soutien-Agriculteurs

Ganzourgou : 120 agriculteurs du Ganzourgou soutenus en matériels par ABNG

 Zorgho, (AIB) – L’Association Beeog-Neere du Ganzourgou (ABNG) a remis un important lot de matériels à 120 agriculteurs de la province, le 5 mars 2024. La cérémonie tenue au siège de l’association à Zorgho a été présidée par le secrétaire général de la province du Ganzourgou, Harouna Karambiri, représentant Mme le haut-commissaire, en présence de directeurs et chefs de services provinciaux et de représentants de présidents de délégations spéciales communales.

 

Une ambiance empreinte d’espoir et de détermination régnait lors de la cérémonie de remise de matériels organisée par ABNG. En effet, 120 agriculteurs de six groupements des communes de Boudry, Méguet, Salogo, Zam et Zorgho ont bénéficié de matériels considérables.

Composé de 120 brouettes, 120 seaux, 120 râteaux, 120 arrosoirs, ainsi que divers outils tels que des marteaux, des cordes, des gants, des décamètres, des triangles à pente et 18 tonnes de ciment, ce matériel va permettre aux bénéficiaires de mettre en pratique les techniques de conservation des eaux et des sols en vue de l’accroissement de la productivité agricole. Outre ce matériel, des formations sont envisagées. Matériels et formations sont évalués à plus de 20 millions de FCFA et sont financés par l’ONG SOLIDAR Suisse dans le cadre du projet de renforcement des moyens d’existence des populations vulnérables (PROREMO-PV).

André Bouga Ouédraogo, président de l’ABNG, a souligné l’importance de cet appui pour les 120 agriculteurs bénéficiaires. Il a exprimé sa reconnaissance envers SOLIDAR Suisse pour son soutien continu et a exhorté les bénéficiaires à utiliser le matériel avec sérieux afin d’accroître leur production et de lutter contre la pauvreté. Selon lui, comme il est de coutume, il est attendu de chaque bénéficiaire au moins 20 kg de céréale à l’issue de la campagne agricole pour soutenir les personnes vulnérables à travers une journée de solidarité.

Le directeur provincial de l’agriculture du Ganzourgou, Sey Ouédraogo a salué cette initiative comme une opportunité inestimable pour les producteurs locaux. Il a encouragé les bénéficiaires à faire bon usage du matériel et à mettre en pratique les techniques enseignées lors des formations.

Harouna Karambiri, secrétaire général de la province, a remercié l’ABNG et SOLIDAR Suisse pour leur engagement envers les producteurs. Il a félicité les bénéficiaires et les a encouragés à redoubler d’efforts pour réaliser l’autosuffisance alimentaire dans la province. « La terre n’est pas extensible. Il faut donc prendre soin des terres cultivables afin qu’elles servent aux générations futures », a-t-il rappelé.

Quant au porte-parole des bénéficiaires, El Hadj Ablassé Ouédraogo, il a exprimé la gratitude de tous envers ABNG et SOLIDAR Suisse. Il a dit l’engagement de tous les bénéficiaires à travailler avec le matériel fourni et à en assurer un bon entretien pour accroître les rendements agricoles.

Cette cérémonie marque une étape significative dans les efforts déployés depuis plus d’une décennie par l’ABNG, en partenariat avec SOLIDAR Suisse, pour soutenir les agriculteurs, les maraîchers et les éleveurs du Ganzourgou à travers la fourniture de matériel et de formations. Ces actions sont essentielles pour renforcer la sécurité alimentaire et promouvoir le développement agricole durable dans la province.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

 

Gourma : Des hommes de médias informés sur le détournement d’engrais subventionnés

BURKINA-FOURMA-AGRICULTURE-ENGRAIS-DETOURNEMENT

Gourma : Des hommes de médias informés sur le détournement d’engrais subventionnés

Fada N’Gourma, (AIB)-Le directeur général de la Protection végétale, Prosper Zemba, a rencontré le mercredi 6 mars 2024 à Fada N’Gourma, les hommes de médias lors d’un point de presse, pour leur transmettre le message du ministre en charge de l’Agriculture, sur le détournement d’engrais subventionnés à Fada N’Gourma.

Le directeur général de la protection végétale, Prosper Zemba, a saisi l’opportunité après un point de presse, le mercredi 6 mars 2024 à Fada N’Gourma, pour transmettre le message du ministre en charge de l’Agriculture sur le détournement d’engrais subventionnés à Fada N’Gourma.

Ainsi dans ce message, il a relevé que le gouvernement burkinabè injecte plusieurs milliards de F CFA pour l’achat des intrants et de matériels agricoles qu’il met à la disposition des producteurs à prix subventionnés.

« Malheureusement, le mécanisme de distribution de ces produits  éprouve d’énormes difficultés car il ne favorise pas une bonne  gouvernance fondée sur la transparence de gestion », a souligné Prosper Zemba.

Le directeur général a déclaré que pour assainir ce mécanisme de distribution, le ministre en charge de l’agriculture a donné des instructions dès son arrivée à la tête du ministère.

Aussi, a-t-il ajouté, ces mesures visent à augmenter la production agricole.

Il a affirmé que cette année leur ministère, avec l’offensive agro-pastorale envisage mettre à la disposition des producteurs  des quantités importantes d’engrais.

Zemba a laissé entendre que pour pallier d’éventuelles pratiques qui pourraient compromettre cette politique agricole de l’Etat, le ministère en charge de l’Agriculture a mis en place un système de suivi et un numéro vert, qui ont permis de collecter un certain nombre d’informations.

« Ces informations collectées qui ont permis aux  autorités judiciaires de mettre la main sur les présumés fautifs dans l’affaire du détournement d’engrais subventionnés dont fait cas le présent point de presse de ce matin », a-t-il fait savoir.

Le directeur général de la Protection végétale a poursuivi que ce détournement d’engrais subventionnés est un manquement très grave car il ne favorise pas l’atteinte des objectifs de la politique agricole.

Selon lui, le ministre  appelle à la responsabilité de tous les réseaux de distribution d’engrais  et de tous les producteurs.

Zemba les a invités à se départir de toute action de manipulation pour un détournement d’engrais car il est engagé pour la campagne « zéro tolérance de détournement d’engrais » à partir de cette année.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

Kourweogo/Montée des couleurs : La commune de Toéghin à l’honneur

BURKINA-KOURWEOGO-ADMINISTRATION-MONTEE-COULEURS

 Kourweogo/Montée des couleurs : La commune de Toéghin à l’honneur

 Boussé, (AIB)- Le Haut-commissaire de la province du Kourweogo, Siaka Barro, a présidé le mardi 5 mars 2024 à Toéghin, province du Kourweogo, la cérémonie mensuelle de la montée collective du drapeau national. En marge de cet événement, les corps constitués de la province du Kourwéogo ont échangé avec les forces vives autour des questions liées au développement socio-économique de la commune.

La place de la préfecture de la commune de Toéghin a accueilli ce mardi 5 mars 2024, la délégation provinciale du Kourwéogo conduite par le Haut-commissaire de la province du Kourweogo, Siaka Barro, pour  le cérémonial collectif d’honneur aux couleurs nationales.

Après la montée des couleurs, le Haut-commissaire, s’est adressé aux représentants des différentes couches sociales de la commune de Toéghin.

Il a exhorté les citoyens de la localité à maintenir haut le flambeau de la patrie et à promouvoir la cohésion sociale.

A la jeunesse scolaire, il a rappelé qu’ils sont l’avenir de la nation. A ce titre, ils ont le devoir de réussir leurs études dans la discipline, l’assiduité aux cours et le respect des parents et des enseignants.

Le premier responsable de la province a également salué les sacrifices consentis au quotidien par les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), dans le combat pour la sécurisation et la reconquête du territoire.

Siaka Barro a appelé à l’unité et à soutenir le gouvernement de transition dans ses actions de restauration de la paix et de la dignité nationale.

Les participants, tout en saluant l’opportunité de ce dialogue directe avec l’autorité, ont exposé différentes préoccupations entre autres, le déficit céréalier, l’accès à l’eau potable, le manque de retenue d’eau et  l’insuffisance de personnels éducatifs.

Ils ont également cité, la sécurisation des domaines scolaires, le manque d’équipements et d’infrastructures administratives et les difficultés liées au fonctionnement de l’ambulance la commune.

En réponse aux problèmes ainsi énumérées, la présidente de la délégation spéciale la commune de Toéghin, Aïcha Traoré/Démé, avec les responsables des directions provinciales, a informé l’assistance des dispositions prises par l’Etat et ses partenaires dans le sens de la résolution de ces questions.

Le Haut-commissaire de la province du Kourweogo, a félicité les populations de Toéghin pour leur esprit d’initiatives.

Il les a encouragés par ailleurs à renforcer les actions de sensibilisation à l’endroit de la jeunesse afin de lutter contre les déviances sociales.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/yo

Augmentation « inquiétante » des infections sexuellement transmissibles en Europe (agence)

Augmentation « inquiétante » des infections sexuellement transmissibles en Europe (agence)

Ouagadougou, 7 mars 2024 (AIB) – Une vague « inquiétante » d’infections sexuellement transmissibles (IST) a été observée en Europe, a prévenu jeudi le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), qui appelle à un travail accru de prévention.

En 2022, les cas de gonorrhée ont bondi de 48%, avec 70.881 cas dans l’Union européenne, ceux de syphilis accusent une hausse de 34% (35.391 cas) et ceux de chlamydia de 16% (216.508 cas), selon le rapport annuel de l’agence.

« Cette augmentation est aussi stupéfiante qu’inquiétante », a déclaré Andrea Ammon, directrice de l’ECDC, lors d’une conférence de presse.

« Ces chiffres, bien qu’importants, ne représentent probablement que la partie émergée de l’iceberg, car les données » peuvent être sous-estimées, a-t-elle ajouté, expliquant que cela était dû aux différences dans les pratiques de dépistage mais aussi d’accès aux services de santé sexuelle dans les 27 pays couverts par l’agence.

Les résultats montrent qu’il y a « un besoin urgent de sensibiliser à la transmission des IST et une nécessité d’améliorer la prévention, l’accès au dépistage et les traitements efficaces pour relever ce défi de santé publique », a souligné l’ECDC dans un communiqué.

« Nous devons mettre la priorité sur l’éducation sexuelle, élargir l’accès aux services de dépistage et de traitement et lutter contre la stigmatisation associée aux IST », a expliqué Mme Ammon dans le communiqué.

En outre, l’utilisation systématique du préservatif lors de rapports sexuels ainsi qu’un « dialogue ouvert » sur les IST doivent être encouragés car ils contribuent à réduire la transmission des infections.

Agence d’information du Burkina
Sources : Agence France-Presse

Dernières publications