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Sanmentenga/Interdiction de tout usage de l’eau du barrage de Korsimoro : la mesure levée

Sanmentenga/Interdiction de tout usage de l’eau du barrage de Korsimoro : la mesure levée

Kaya, 2 avril 2024(AIB)-L’interdiction qui pesait depuis mi-mars sur tout usage de l’eau du barrage de Korsimoro suite à la mort suspecte de poissons, a été levée, a annoncé mardi, le Directeur régional de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Centre-nord, Ragnimsom Serge Igor Birba.

Les résultats d’analyse du poisson mort et de l’eau du barrage de Korsimoro, dans le Sanmatenga, sont rassurants selon le Directeur régional de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Centre-nord, Ragnimsom Serge Igor Birba.

L’information a été officiellement donnée le mardi 02 avril 2024 aux corps constitués de la région lors de la traditionnelle montée des couleurs.

La mesure conservatoire de la délégation spéciale communale de Korsimoro, interdisant tout usage de l’eau du barrage et la consommation des légumes après la mort suspecte de poissons mi-mars, est levée.

C’est ce que l’on pourrait déduire de l’information portée par le directeur régional en charge des ressources halieutiques du Centre-Nord ce mardi 02 avril 2024 à Kaya.

« Il n’y a pas de difficultés majeures compromettant la santé des populations », a déclaré Ragnimsom Serge Igor Birba.

Parlant des résultats d’analyse de l’eau, des poissons morts, des aliments et de la boue, le directeur régional révèle : « Il est ressorti que le taux d’oxygène dissout dans l’eau du barrage est en deçà de la norme. 3 mg/l pour une norme de 40 mg/l. »

Il espère que cette situation sera corrigée avec l’arrivée des premières pluies. À entendre donc le directeur régional, les activités piscicoles et agricoles pourraient reprendre sans inquiétude. Il invite cependant les acteurs à se départir des pratiques interdites autour du barrage qui pourraient intoxiquer l’eau du barrage au détriment de la santé animale.

En rappel, c’est le président par intérim de la délégation spéciale de la commune de Korsimoro qui a donné l’alerte à travers un communiqué public interdisant tout usage de l’eau du barrage après un constat d’une mortalité suspecte du poisson dans des cages flottantes et des enclos.

967,5 kg de poisson, soit 2752 poissons, majoritairement des Oreochromis niloticus communément appelés carpes (2747), ont été retrouvés morts dans 2 cages et 2 enclos du barrage entre la période du 12 au 14 mars 2024.

Dès le 16 mars 2024, une investigation conjointe des services techniques compétents a permis d’émettre des hypothèses telles que l’infection du poisson par les pesticides utilisés par les producteurs maraîchers aux abords du barrage, les paramètres physico-chimiques de l’eau comme l’élévation de la température et enfin la densité des poissons par cage et par enclos.

Agence d’information du Burkina

AIO/ata

Sissili: La délégation spéciale de Léo tient sa première session de l’année 2024

Le PDS de la commune de Léo, Kassoum Koalaga ( au milieu) a invité les membres de l'instance délibérante communale à s'impliquer davantage dans la mobilisation des recettes

Sissili: La délégation spéciale de Léo tient sa première session de l’année 2024

 (AIB)- La délégation spéciale de la commune urbaine de Léo, a tenu le mercredi 27 mars 2024, dans ladite localité sa première session ordinaire de l’année, sous la présidence de Kassoum Koalaga.

Au cours de cette première session de l’année 2024, les membres de la délégation spéciale ont échangé sur plusieurs points inscrits à l’ordre du jour. Il s’est agi principalement de la présentation du rapport de l’ordonnateur, des délibérations, de la présentation du plan annuel d’investissement communal 2024 révisé. Le plan annuel d’investissement 2024 a été présenté aux membres de la délégation spéciale par le secrétaire général de la mairie, Saïdou Ouédraogo. Selon  M. Ouédraogo, ce plan prévoit la réalisation de 3 salles de classe au CEG de Mano A, la réalisation d’un système d’Adduction d’eau potable(AEP) à Fien, la réalisation de forages positifs et l’aménagement des voiries urbaine, etc.

Il a ensuite présenté le rapport de l’ordonnateur. De l’avis du secrétaire général de la mairie,Saïdou Ouédraogo, le  présent rapport a été élaboré dans le cadre du premier budget rectificatif, gestion 2024 et s’articule autour de 7 points.

Il s’agit de la situation socio- économique et politique dans lequel le premier budget rectificatif a été élaboré,  de son évolution par rapport au budget primitif, de la situation d’exécution du budget  gestion 2023 et des difficultés rencontrées au cours de son exécution.

la situation d’exécution du budget gestion 2024 au  28 février année n, le bilan de la mise en œuvre des initiatives prises en 2023 pour accroître les recettes, la maîtrise les dépenses et l’amélioration  de l’effort d’investissement, les concours directs et examens professionnels  ont été débattus lors de la session.

Les postes de recettes et de dépenses ayant connu des variations et leurs justifications ( au moins 30% par rapport au budget ) et enfin l’état de fonctionnement du comité de suivi budgétaire et trésorerie ne sont pas restés en marge des échanges.

Selon M. Ouédraogo, le premier budget rectificatif, gestion 2024 de la commune urbaine de Léo a été élaboré dans un contexte de défi sécuritaire et de morosité économique.

Toutefois une réorganisation des acteurs de la mobilisation des ressources est à pied d’œuvre pour l’atteinte des objectifs a-t-il soutenu .Les membres de la délégation ont ensuite délibéré sur trois sujets, à savoir : La  délibération portant acceptation et affectation des droits de tirage de l’agence de développement des collectivités territoriales de 2024, celle portant adoption de la charte foncière sur la transaction foncière et une troisième portant avis de changement de destination de parcelle à titre de régularisation.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Kassoum Koalaga a félicité  la pleine participation des membres de la délégation aux échanges. M.Koalaga a  appelé  la population à faire corps avec la délégation spéciale pour la réalisation  des ressources endogènes dans un contexte difficile où la contribution de tous les acteurs est demandée. « Il faut un engagement patriotique et une citoyenneté de la population pour que des initiatives privées puissent concourir à l’atteinte des objectifs de la commune »,a-t-il ajouté.

En terme de perspectives,  Kassoum Koalaga a évoqué, entre autres, la mobilisation de la population afin qu’elle puisse s’acquitter de ses droits de taxes et impôts, la réalisation des infrastructures sanitaires et la question de l’assainissement. Il a enfin invité les membres de l’instance délibérante de la commune à s’impliquer davantage dans la mobilisation des recettes au profit de la collectivité.

 Olivier  Alexandre Nignan

(AIB/Léo)

Banfora: un crocodile sème la panique au secteur 15 (Tatana)

Banfora: un crocodile sème la panique au secteur 15 (Tatana)

Banfora, 2 avril 2024(AIB)-Un Crocodile est entré dans un quartier du secteur 15 (Tatana) de Banfora aux environs de 21 heures la nuit écoulée, semant la psychose avant d’être maîtrisé.

L’animal dès son entrée dans le secteur, a sillonné quelques cours, semant la panique.

C’est un quartier éveillé que le correspondant de l’AIB a trouvé à son arrivée aux environs de 22h.

Les habitants se sont mobilisés pour trouver une solution pour faire partir le crocodile, mais ils n’y sont pas parvenus.

« Nous avons vu que ce problème nous dépasse, malgré cette mobilisation. Pour éviter le pire, nous avons trouvé nécessaire d’appeler les forestiers pour venir nous sauver de cette situation en le faisant partir », raconte à l’AIB un habitant du quartier.

Le chef du département de l’Environnement, accompagné d’un de ses agents, avec l’aide des habitants, ont pu finalement maîtriser le crocodile qui ensuite, a été conduit au barrage de Bounouna sain et sauf vers minuit.
Jean Paul YEKPAYE AIB/Comoé.

Réduction du coût de la vie, emploi, développement agricole, bonne gouvernance voici quelques attentes des Dakarois envers Diomaye Faye

Sénégal-Politique-Société-Attentes

Réduction du coût de la vie, emploi, développement agricole, bonne gouvernance voici quelques attentes des Dakarois envers Diomaye Faye

Ouagadougou, 01 avr (AIB/APS) – Des Dakarois interrogés par l’Agence de presse sénégalaise ont décliné leurs attentes vis-à-vis du prochain président de la République, lesquelles préoccupations portent essentiellement sur la réduction du coût de la vie, l’emploi, le développement de l’agriculture, la promotion de la bonne gouvernance, etc.

Trouvé devant sa machine à coudre au marché Sham, Ndiaga Ndiaye, un tailleur, originaire de Touba a notamment insisté sur la réduction du coût de la vie.

‘’Nous demandons au futur gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye de prendre des mesures concrètes pour réduire le coût de la vie. Nous sommes très fatigués par la cherté des prix’’, plaide-t-il.
Il invite également les nouvelles autorités à créer des opportunités d’emplois pour les jeunes et contribuer à l’amélioration de leur qualité de vie.

Assis sur un banc en compagnie de son ami, Mouhamed Diop, vendeur d’habits qui se consacre aux travaux champêtres pendant l’hivernage, invite le nouveau gouvernement à accorder une “attention particulière au développement de l’agriculture pour permettre aux paysans de vivre dignement et aux citoyens d’avoir une alimentation saine”. A cela s’ajoute l’amélioration de l’accès aux soins de santé, à l’éducation.

Préoccupé également par les questions de bonne gouvernance, Mouhamed Diop estime que le gouvernement devra intensifier la lutte contre la corruption, simplifier les procédures administratives pour faciliter l’accès aux documents officiels dont les passeports, les extraits de naissances.

Sur un autre registre, Diop estime qu’”il est essentiel que le futur gouvernement respecte le droit des citoyens à manifester pacifiquement (…)”.
“Nous espérons un gouvernement responsable et nous l’attendons avec impatience pour qu’il apporte un changement dans tous les domaines’’, affirme pour sa part Khady Diop, une autre citoyenne rencontrée dans un marché dakarois.

“Ne pas répéter les dérives du régime sortant”
Maimouna Sène est une commerçante. Elle estime que le président Faye ‘’gagnerait à se pencher sur des problématiques telles que la cherté de la vie, le loyer et l’emploi des jeunes’’.
‘’Si les besoins primaires (se nourrir, se vêtir et s’abriter) sont satisfaits, le reste ne sera qu’un supplément’’, tranche-t-elle.
Seydina Omar, un transporteur, rappelle que le candidat Bassirou Diomaye Faye a ‘’vendu’’ aux électeurs ‘’un projet”, et “il lui incombe maintenant de “le matérialiser”. “Nous voulons qu’il combatte jusqu’à la dernière énergie, la corruption, la mal gouvernance et le népotisme qui gangrènent le pays depuis la nuit des temps”, a-t-il martelé.

Le mécanicien Oumar Mbengue plaide pour des investissements dans les domaines de la santé, l’éducation, l’agriculture, l’industrie, entre autres.
Rencontré au marché Grand-Yoff, un quartier périphérique de Dakar Pape Ndiaye, n’a pas manquer de prier pour le nouveau président, avant de lui prodiguer des conseils.

‘’Je prie pour lui et lui conseille de mettre tout le monde à l’aise, de ne brutaliser personne. On est tous témoin des dérives du régime sortant. Il ne faut pas les répéter. Un président de la République doit avoir le dos et les épaules larges pour porter tout le monde, un cœur en or et une tête bien faite. L’égo et l’arrogance sont inutiles’’, dit-il.

Serigne Amadou, un marchand ambulant, estime que le nouveau président est très attendu sur l’allègement du coût de la vie et de l’immobilier, et l’’appuyer aux marchands ambulants. “Nos conditions de travail sont précaires, nos gains dérisoires. Entre nous et les autorités municipales, c’est le jeu du chat et de la souris. Mais nous finissons toujours par revenir faute d’alternatives”, indique-t-il.

Celui qui dit avoir voté pour Amadou Ba, le candidat malheureux de la majorité sortante, invite toutefois les jeunes à la “patience”, car tout ne va pas se régler d’un coup de baguette magique.

L’opposant Bassirou Diomaye Diakhar Faye, 44 ans, a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 24 mars avec 54, 28 %. Il va prêter serment, demain, mardi, à partir de 11 heures, au Centre international de conférences Abdou-Diouf (CICAD) de Diamniadio, lors d’une cérémonie suivie d’une passation de pouvoir avec le président sortant, Macky Sall, au Palais de la République.

Agence d’Information du Burkina

Sénégal : Le CORED exhorte les professionnels des médias à «ne pas se faire écho de propos qui peuvent mettre à mal la cohésion sociale»

Sénégal-Médias-Autorégulation

Sénégal : Le CORED exhorte les professionnels des médias à «ne pas se faire écho de propos qui peuvent mettre à mal la cohésion sociale»

Ouagadougou, 01 avr (AIB/APS) – Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias, l’organe d’autorégulation des médias et équivalent de l’OBM au Burkina Faso, a attiré l’attention des journalistes et techniciens des médias sur la nécessité de faire preuve de «responsabilité» en se gardant de donner de l’audience à la «parole xénophobe, raciste, stigmatisante et intolérante», conformément à l’Article 18 du Code de la presse.

A travers un communiqué rendu public, lundi, le CORED invite notamment les professionnels des médias à «ne pas se faire écho de propos qui peuvent mettre à mal la cohésion sociale et les exhorte à censurer (…) tout ce qui peut porter atteinte à notre vivre ensemble».

«Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias constate que Monsieur Tahirou Sarr du Mouvement nationaliste sénégalais, connu pour son discours public tendancieux sur les étrangers vivant au Sénégal et l’immigration, bénéficie d’une présence médiatique de plus en plus marquée», peut-on lire dans le texte.
En cela, le CORED dit condamner «fermement la banalisation de tout discours tendant à désigner l’étranger comme bouc émissaire face à certains esprits facilement influençables».

Agence d’Information du Burkina

La Communauté panafricaine d’Eden exprime sa solidarité aux PDI de Rollo et de Pabré

Burkina-Terrorisme-Solidarité-PDI

La Communauté panafricaine d’Eden exprime sa solidarité aux PDI de Rollo et de Pabré

Ouagadougou, 01 avr. 2024 (AIB) – La Communauté panafricaine d’Eden a procédé à une remise de vivres et de matériels de survie aux populations déplacées internes de Rollo et de Pabré, à la veille de Pâques samedi dernier.

Ce sont les personnes déplacées internes (PDI) de Bilgo dans la commune de Pabré originaire de Rollo que l’association Communauté panafricaine d’Eden a choisi pour manifester sa solidarité ce 30 mars 2024. Pour le coordonnateur de l’association M. Ayité K. Delali cet acte de solidarité s’inscrit dans le cadre de l’appel à un engagement patriotique du Capitaine Ibrahim Traoré.

Cette action aux dires de M. Ayité s’étalera à la semaine suivante.
Durant cette période, «Au moins 350 personnes dont 170 personnes recevront durant la semaine des vivres et autres matériels de survie tels que des habits de fête, des pagnes, des nattes, des chaussures et des lampes solaires d’une valeur d’au moins un millions de francs. » a précisé M. Ayité.

Après avoir remercié les donateurs les bénéficiaires leur ont soumis des besoins d’appui à la scolarisation de leurs enfants, la formation et l’autonomisation des femmes, l’accès à l’eau sur leurs sites afin de leur permettre d’entreprendre des activités maraîchères.

Agence d’Information du Burkina
ASO/ck

Netanyahou souhaite fermer Al Jazeera en Israël et demande à la Knesset d’adopter une loi

SÉCURITÉ: ISRAËL-MÉDIAS-LÉGISLATION-PARLEMENT-GOUVERNEMENT

 

Netanyahou souhaite fermer Al Jazeera en Israël et demande à la Knesset d’adopter une loi

TEL AVIV, 1er avril. /TASS/. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a demandé au président de la coalition au pouvoir à la Knesset (parlement), Ofir Katz, d’assurer un vote le 1er avril pour approuver en deuxième et troisième lectures un projet de loi qui permettrait aux autorités d’interdire le fonctionnement et la diffusion en Israël des médias étrangers qui portent atteinte à la sécurité du pays. C’est ce qu’a rapporté le Times of Israel, citant une déclaration d’un représentant du parti Likoud, dirigé par le premier ministre.

Selon le journal, dès l’entrée en vigueur du document, le premier ministre a l’intention de « lancer immédiatement » la procédure de fermeture de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera dans le pays. Le projet de loi sur les médias hostiles a été approuvé par la Knesset en première lecture le 12 février, après quoi il a reçu les approbations nécessaires pour les deuxième et troisième lectures au sein des commissions parlementaires, indique le journal.

Selon ce document, le ministre israélien des Communications aura le pouvoir de fermer les médias étrangers opérant en Israël et de confisquer leur équipement si le ministère de la Défense détermine que leurs activités causent « un réel préjudice à la sécurité de l’État ». Le 20 octobre 2023, le gouvernement israélien a approuvé de nouvelles règles permettant aux autorités de fermer rapidement des médias étrangers si leurs activités portent atteinte à la sécurité nationale. Le 13 novembre 2023, le cabinet de sécurité a approuvé des règles d’urgence permettant d’interrompre la diffusion des chaînes de télévision d’information étrangères hostiles, a rapporté le même jour la radio Kan.

M. Netanyahou est actuellement hospitalisé après avoir été opéré d’une hernie dans la nuit de dimanche à lundi. Le bureau du premier ministre a déclaré qu' »il se sent très bien » après l’opération et qu’il « continue à s’occuper de ses obligations quotidiennes tout en restant à l’hôpital », notamment « en menant des consultations et des négociations ». Benyamin Netanyahou devrait sortir de l’hôpital le 2 avril.

Avec TASS

«Engager tous les Burkinabè dans l’élan patriotique», thème d’une conférencepublique prévue le 3 avril à Ouagadougou

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«Engager tous les Burkinabè dans l’élan patriotique», thème d’une conférencepublique prévue le 3 avril à Ouagadougou

Ouagadougou, 01 avr. 2024 (AIB) –Les Burkinabè sont conviés le 3 avril 2024 à une conférence publique organisée à Ouagadougou, à l’initiative du gouvernement, sous le thème «Engager tous les Burkinabè dans l’élan patriotique : quelles leçons tirées de l’histoire du Burkina et quelles propositions d’actions populaires innovantes et durables».

La conférence s’inscrit dans le cadre des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) et vise à «renforcer la conscience patriotique et l’engagement citoyen», selon les termes de référence de la conférence consultés par l’AIB.

Selon les organisateurs, la conférence donnera l’occasion de rappeler les principales leçons apprises des initiatives d’engagement patriotique et de participation citoyenne déjà menées au Burkina Faso et dans d’autres pays africains, de proposer de nouvelles actions d’engagement patriotique et de participation citoyenne et de recenser les défis liés à la durabilité de ces JEPPC.
La rencontre se tiendra dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères.

Les Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne ont été initiées en septembre 2023 et officiellement lancées par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, le 26 mars 2024. Pour cette année, elles s’étaleront sur 15 jours.

Agence d’Information du Burkina

«Halte aux nouvelles colonisations idéologiques», l’homélie pascale du cardinal Philippe Ouédraogo contre la bénédiction des couples homosexuels.

Burkina-Religion-Pâques-Homosexualité-Mariage-Rejet

«Halte aux nouvelles colonisations idéologiques», l’homélie pascale du cardinal Philippe Ouédraogo contre la bénédiction des couples homosexuels.

Ouagadougou, 01 avr. 2024 (AIB) – Le père de l’Eglise catholique burkinabè, le cardinal Philippe Ouédraogo, a réitéré l’opposition des évêques africains pour la bénédiction des couples homosexuels proposée dans la déclaration Fiducia supplicans signée du Pape françois, dimanche, dans son homélie de la messe de Pâques à Ouagadougou.

«Halte donc aux nouvelles colonisations idéologiques». «Halte à la dictature de la pensée unique». «Halte à la culture de la mort». Sur la question de la bénédiction des couples homosexuels, le cardinal Ouédraogo a tenu un discours tranché en guise d’homélie pascale prononcée au sanctuaire Notre Dame de Yagma, au nord de Ouagadougou et publiée par le site Lefaso.net.

«Pour nous chrétiens africains qui ont quitté la religion traditionnelle pour embraser la Religion du Dieu Unique révélé en Jésus Christ, ce n’est certainement pas pour adopter et vivre les tares culturelles des sociétés occidentales qui s’érigent en maitres et gouverneurs du monde» a dit le cardinal Ouédraogo.

Avec des passages bibliques et des références canoniques en appui, le cardinal Ouédraogo a rappelé que le mariage, c’est naturellement entre l’homme et la femme et par conséquent «Les unions des personnes de même sexe sont contraires à la volonté de Dieu et ne peuvent donc pas recevoir la bénédiction de l’Eglise», citant la position du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) sur le sujet
«N’en déplaise à certains détracteurs de l’Afrique, dit le cardinal aux fidèles, cette position de l’Episcopat Africain est courageuse et lucide, respectueuse de la Révélation biblique et de la culture des Peuples africains. La doctrine doit être clairement énoncée et proposée.

Pastoralement, les personnes à tendance homosexuelle, les couples en situation irrégulière doivent être traitées avec respect et dignité, tout en leur rappelant que les unions des personnes de même sexe sont contraire à la volonté de Dieu et ne peuvent donc pas recevoir la bénédiction de l’Eglise».

Le cadrinal Philippe Ouédraogo a en outre rappelé que «Dans son discours aux familles à Manille (16/01/2015), notre Saint Père le Pape François exhortait à être ‘‘attentifs aux nouvelles colonisations idéologiques, qui cherchent à détruire la famille…’’. Et lors de sa visite pastorale à Kinshasa en 2023, il mettait en garde contre la colonisation économique et culturelle de l’Afrique.

Que ne constatons-nous pas avec effroi ? Des milliards de dollars et d’euros sont investis dans la production et dans la distribution de préservatifs et de contraceptifs. En outre, dans l’euphémisme de ‘‘santé et de droits sexuels et reproductifs’’, des programmes sont imposés aux pays pauvres comme conditions sine qua non d’accès aux aides financières de développement. Il en est de même de ‘‘la perspective du Gender’’, du mariage homosexuel, du drame de l’avortement, de l’euthanasie… on ne saurait aussi ignorer la tragédie de la manipulation des produits pharmaceutiques et alimentaires qui insèrent des substances chimiques en vue de rendre stérile et de freiner la croissance démographique.

C’est une véritable dictature de la culture de la mort. Halte donc aux nouvelles colonisations idéologiques. Halte à la dictature de la pensée unique. Dans leur légitime et objective spécificité, les droits des peuples et des nations ne sont rien d’autre que des droits humains fondamentaux à promouvoir et à respecter. (cf. Cardinal Philippe Ouédraogo, DIEU SEUL SUFFIT, Dialogue et vérité, P.175).
Pour nous chrétiens africains qui ont quitté la religion traditionnelle pour embraser la Religion du Dieu Unique révélé en Jésus Christ, ce n’est certainement pas pour adopter et vivre les tares culturelles des sociétés occidentales qui s’érigent en maitres et gouverneurs du monde.
Que reste-t-il de l’empire et de la civilisation gréco-romaine ?

L’Eglise doit se démarquer de son carcan culturel européen et s’en tenir à sa Mission Rédemptrice à l’annonce de la Bonne Nouvelle à toutes les nations (CF Mt 28,19). Pour nous chrétiens, seul Jésus Christ et son Evangile sauveront l’Eglise et le Monde !
Puisse notre Eglise, de façon prophétique rester ferme dans la foi, indéfectible dans l’espérance, fidèle à notre Seigneur Jésus Christ et à son Evangile. Puisse- t-elle avoir le courage et la sagesse d’affirmer et de proposer tout le Trésor révélé pour la vie et le salut du Monde».
La société burkinabè dans son ensemble est opposée à l’homosexualité. Les forces vives des 13 régions, consultées en mi-2023 sur les réformes à envisager pour le pays, ont proposé d’’interdire et de pénaliser de l’homosexualité qu’elles considèrent contraires aux mœurs, aux traditions et aux religions pratiquées.
L’enseignant et leader politique, Laurent Bado, qui considère les homosexuels comme des «malades à soigner» a critiqué l’église catholique pour sa volonté d’adapter la foi à la pensée, à la culture et à la morale occidentale dans son dernier livre intitulé «un chrétien catholique s’interroge»

Agence d’information du Burkina

RDC: le président Tshisekedi a appelé à la mobilisation générale

 

RDC: le président Tshisekedi a appelé à la mobilisation générale

HARARE, 1er avril. /TASS/. Le président de la République démocratique du Congo (RDC) et commandant suprême des forces armées du pays, Félix Tshisekedi, a appelé à la mobilisation générale afin de vaincre l’ennemi et mettre fin à la guerre dans l’est du pays. C’est ce qu’a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias.

« Le président de la République a réitéré son appel à la mobilisation générale face à l’agression et aux défis de la paix et de la sécurité de notre pays, gage de notre développement économique, a indiqué le ministre cité par le site d’actualités L’Objectif. Il revient donc aussi bien au gouvernement […] de redoubler d’efforts à tous les niveaux pour que nous parvenions ensemble à vaincre l’ennemi, et qu’à la guerre succède une paix durable. »

Évoquant le sommet extraordinaire de la troïka de l’organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui s’est tenu le 23 mars à Lusaka, en Zambie, le porte-parole a souligné que les participants avaient « passer en revue la situation prévalant sur le théâtre des opérations au Nord-Kivu où les troupes de la SAMIRDC [mission de la SADC en RDC] sont engagées en appui aux forces armées de la République démocratique du Congo ».

Le Mouvement du 23 mars (M23) poursuit son offensive dans le Nord-Kivu contribuant ainsi à une escalade dans l’est du pays. Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU et chef de la mission pour la stabilisation en RDC (Monusco) des Nations unies, a récemment appelé au retrait de toutes les troupes étrangères présentes sur le sol congolais. Depuis le début de l’année en cours, plus de 200 civils ont été tués dans le Nord-Kivu et l’Ituri suite à des affrontements entre les forces armées congolaises et le M23 ainsi que suite à des conflits interethniques. Le retrait du contingent militaire de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a permis au M23 de prendre des positions clé près de Sake et Goma, villes d’importance stratégique. Le déploiement de la troupe de la SAMIRDC vient à peine de commencer.

Fait février, la Monusco a annoncé le retrait de ses troupes du pays. Le premier stade supposait la remise de sa base militaire dans le Sud-Kivu, dans l’est du pays. La mission compte actuellement près de 15.000 Casques bleus qui sont déployés dans les trois provinces les plus troublées: le Sud et le Nord-Kivu, ainsi que l’Ituri.

Les relations entre le RDC et le Rwanda se sont envenimées suite à la montée en puissance du M23 dans l’est du pays, Kinshasa accusant Kigali de soutenir les combattants de ce dernier. Formé en 2012 par des déserteurs des forces armées congolaises, le M23 a lancé une offensive dans l’est de la RDC en janvier 2021, avant de s’emparer de plusieurs villes et villages dans le Nord-Kivu. Ils tentent actuellement de s’approcher de la ville de Goma dont la population compte 2 millions d’habitants.

Avec TASS

Gourma : Le ministre en charge de l’Éducation nationale face aux acteurs de la région de l’Est

Gourma : Le ministre en charge de l’Éducation nationale face aux acteurs de la région de l’Est

Fada N’Gourma, (AIB) – Le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Promotion des Langues nationales (MENAPLN), Sosthène Dingara, a échangé avec les acteurs de l’éducation à Fada N’Gourma le vendredi 29 mars 2024.

La région de l’Est, depuis plusieurs années, est éprouvée par une crise sécuritaire qui a occasionné la fermeture de plusieurs infrastructures sociales dont celles du secteur de l’éducation.

C’est dans ce contexte que le ministre Sosthène Dingara est venu toucher du doigt les réalités auprès des acteurs de ce domaine, le vendredi 29 mars 2024.

Selon le ministre en charge de l’éducation, ces tournées régionales dans les différents départements de l’éducation ont deux raisons fondamentales, à savoir apporter des encouragements et des soutiens du gouvernement aux éducateurs qui se battent malgré l’adversité, et partager la vision éducative de la Transition, qui est de permettre au pays d’amorcer un tournant décisif dans le développement.

Ainsi, le ministre Sosthène Dingara a annoncé les défis de son département, surtout pour les zones à fort défis sécuritaires.

De ces défis, on retient entre autres la gestion de carrière des enseignants, la digitalisation du système éducatif, la réforme du système éducatif afin de permettre aux sortants de l’école, quel que soit l’ordre, de pouvoir réfléchir avec la tête et les mains.

Toujours, le ministre a laissé entendre que son département réfléchit sur comment faire pour que les langues nationales renforcent la cohésion sociale et sur comment améliorer l’organisation des concours et la cantine scolaire.

Les forces vives de la région de l’Est ont décrit le tableau de l’éducation qui présente une baisse drastique des indicateurs.

Le taux brut de scolarisation (TBS) au primaire, qui était de près de 68% avant la crise sécuritaire, est revenu à 22,6% ; au secondaire, de 37,2%, le TBS passe à 16,8% et au secondaire, de 11% à 9%.

L’État et ses partenaires ont consenti des efforts pour permettre aux enfants de continuer à bénéficier de leur droit à l’éducation malgré le défi sécuritaire dans cette localité.

C’est ainsi que 659 établissements y sont fonctionnels. 54 800 enfants ont été réinscrits au primaire et au post-primaire.

Durant cette année scolaire, 97 établissements ont été rouverts pour permettre la scolarisation de 14 316 élèves au primaire et 2 846 élèves au post-primaire, soit un total de 17 162.

Malgré ces efforts, indique ce tableau, il reste un nombre important d’enfants toujours hors de l’école.

Les acteurs de l’éducation ont saisi l’occasion pour exprimer leurs doléances et ont apprécié la visite du ministre.

Le délégué général des élèves du lycée professionnel régional Yendabili, Charife Kima, qui a apprécié positivement les échanges avec le ministre, a relevé leurs préoccupations, qui sont entre autres la construction d’infrastructures éducatives, la construction et l’équipement des salles informatiques, la clôture des domaines scolaires et la construction des centres médicaux scolaires.

Le directeur régional en charge de l’éducation primaire, Yentéma David Thiombiano, a soutenu que cette visite du ministre leur donne plus de moral pour encore continuer sur la lancée de la résilience, parce que Sosthène Dingara a écouté tous les acteurs de l’éducation sur les préoccupations du moment et a clarifié certains aspects que le gouvernement mène au profit des acteurs de l’éducation qui ne sont pas répertoriés sur le terrain.
Agence d’information du Burkina
Kanliéyama Aboubakar COMBARY

Les Forces vives de la Komondjari saluent l’excellent travail abattu par les éléments du 20e BIR

Les Forces vives de la Komondjari saluent l’excellent travail abattu par les éléments du 20e BIR

Gayéri, 1er avril 2024 (AIB)-La population de Gayéri, dans la province de la Komondjari, s’est mobilisée samedi pour saluer le travail accompli par les éléments du 20e Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) dans la province, a appris l’AIB.

Le samedi 30 mars 2024, suite à l’appel du responsable des Forces vives de la Komondjari, les populations de la ville de Gayéri est sortie nombreuse pour dire merci aux éléments du 20e BIR installé à Gayéri pour lutter efficacement contre les groupes terroristes qui sévissent dans la province.

Ainsi, elles ont manifesté leur reconnaissance pour le travail déjà réalisé dans le cadre de la reconquête du territoire provincial, le démantèlement et la destruction d’importantes bases terroristes dans la province.

Les populations ont aussi salué le rétablissement de l’électricité et de l’eau courante à Gayéri ainsi que les convois organisés en direction de plusieurs villages.

Les Forces vives de la province ont saisi l’occasion pour soumettre quatre principales doléances au commandant du 20e BIR.

Il s’agit notamment du recrutement d’au moins mille (1000) volontaires pour la défense de la patrie (VDP), de l’installation d’un détachement militaire dans la commune de Bartiébougou, de la réhabilitation du barrage de Gayéri avant l’hivernage et de l’acheminement des vivres de la SONAGESS à chaque convoi pour Gayéri.

Pour terminer, le secrétaire général des forces vives a souhaité plein succès aux éléments du BIR et à tous les combattants (FDS et VDP) de la province dans leur reconquête du territoire provincial.

Il s’est dit convaincu que leurs doléances seront traitées avec diligence.
Agence d’information du Burkina

Le Festival des masques de Pouni dans le Sanguié bat son plein avec le ministre d’État, Bassolma Bazié, parrain de la 17e édition

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Le Festival des masques de Pouni dans le Sanguié bat son plein avec le ministre d’État, Bassolma Bazié, parrain de la 17e édition

OUagadougou, 31 mars 2024 (AIB) – La 17e édition du Festival des masques (FESTIMAQ) de Pouni dans le Sanguié, région du Centre-Ouest, organisée par l’Association des amis du masque (AMA), s’est ouverte, officiellement hier samedi 30 mars 2024, sous le thème : «Masque, paix et cohésion sociale au Burkina Faso».

Parrain de cette édition du festival, le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma_Bazié, s’est rendu à Pouni pour soutenir les organisateurs de cet événement culturel.

Discours, prestations artistiques et procession des masques étaient les temps forts de la cérémonie qui a connu également la présence du ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo ; du ministre de la Justice, des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Me Edasso Rodrigue Bayala, et des autorités locales.

Dans discours, le ministre d’Etat Bazié a indiqué que le thème de cette édition a été choisi au regard du contexte dans lequel le Burkina se trouve.

A l’écouter, le masque est un symbole de cohésion sociale et de paix, donc un moyen de résilience contribuant à faire face aux défis sécuritaires que notre pays traverse.

Le ministre Bassolma Bazié a saisi l’occasion pour inviter les populations à l’union pour vaincre l’hydre terroriste.

Pour le président de l’AMA, Hervé Gué, plusieurs activités regroupées autour de 4 axes sont au menu du FESTIMAQ 2024.

Il s’agit de la prestation des masques (défilé et danse) ; de la prestation sportive pour magnifier la cohésion sociale et le vivre-ensemble ; de la promotion et la commercialisation des produits traditionnels, notamment des mets locaux à travers une rue marchande ; et des actions sociale et sanitaire notamment un don de sang au profit des forces combattantes et des malades.

Ouvert à toute société de masques, même au-delà de nos frontières, l’ambition aux dires de M. Gué est de faire du FESTIMAQ, l’un des rendez-vous culturels les plus importants au Burkina Faso et en dehors.

Le ministre d’Etat, ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, a félicité les promoteurs du Festival pour la valorisation de notre richesse culturelle.

Cette idée de valoriser les masques, a-t-il fait savoir, a inspiré d’autres communautés.

«Nous constatons de nos jours une floraison de ce type de festival où il y a des masques et cela est le signe de la valorisation de ce patrimoine du Burkina Faso», a-t-il dit.

Lancé en 1990, le festival des masques de Pouni vise à créer une dynamique de développement culturel et touristique conformément à la stratégie de la politique nationale en vigueur dans notre pays.
Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/MFPTPS

Moscou demande à Kiev d’arrêter le directeur du SBU

SÉCURITÉ: RUSSIE-UKRAINE-ATTENTAT-ARRÊT-DEMANDE-1

Moscou demande à Kiev d’arrêter le directeur du SBU

MOSCOU, 31 mars. /TASS/. La Russie a transmis à l’Ukraine ses demandes d’arrêter et de lui remettre immédiatement toutes les personnes impliquées dans les récents attentats, notamment Vassili Maliouk, directeur du Service de sécurité d’Ukraine (SBU), indique un communiqué de la diplomatie russe.

« L’attentat sanglant qui a été commis le 22 mars à Krasnogorsk et a choqué le monde entier n’est pas du tout la première attaque terroriste organisée contre notre pays ces derniers temps. Les enquêtes menées par des organes compétents russes indiquent que les traces de ces crimes mènent en Ukraine », affirme le ministère.

« Le ministère russe des Affaires étrangères a transmis aux autorités ukrainiennes, dans le cadre de la Convention internationale pour la répression des attentats terroristes à l’explosif et de la Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme, une demande d’arrêt et de remise immédiate de toutes les personnes impliquées dans ces attentats, précise le texte. Cela comprend notamment l’arrestation du directeur du SBU, Vassili Maliouk, qui a cyniquement reconnu l’organisation par l’Ukraine de l’explosion du pont de Crimée en octobre 2022 et a dévoilé des détails de l’organisation d’autres attentats en Fédération de Russie. »

Selon la diplomatie russe, la lutte contre le terrorisme international est un devoir de chaque État. Qui plus est, Moscou demande à Kiev de cesser immédiatement tout soutien aux activités terroristes, de remettre les coupables et d’indemniser les dégâts subis par les victimes.

Le Niger réhabilite des sites agricoles à la frontière avec le Nigeria, pour sa souveraineté alimentaire

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Le Niger réhabilite des sites agricoles à la frontière avec le Nigeria, pour sa souveraineté alimentaire

Ouagadougou, 31 mars (AIB) – Le ministre nigérien de l’Agriculture et de l’Elevage, Colonel Mahamane Elhadj Ousmane, a officiellement lancé hier samedi, les travaux de réhabilitation des Aménagements hydro agricoles de Lada et du centre de développement Agricole (CDA), à Diffa, à la frontière avec le Nigeria.

«Dans le Niger d’aujourd’hui, notre plus haute exigence au regard de ce que nous avons vécus durant ces derniers mois, est de réaliser notre souveraineté alimentaire», a déclaré le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Colonel Mahamane Elhadj Ousmane, au lancement des travaux de réhabilitation des sites agricoles de Diffa, cité par l’agence nigérienne de presse.

Selon l’ANP qui donne l’information, le Niger escompte sur ces sites une augmentation importante de la production du riz et du blé. La production du riz, de 307 tonnes actuellement passera à 3 328 tonnes tandis que la production de blé, de 68 tonnes, atteindra 360 tonnes, avec en sus la création de 5672 emplois directs et 6 440 emplois indirects, selon les mots du ministre l’agriculture.

Le financement de la réhabilitation de ces périmètres sera assuré par le budget national et le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) à hauteur de plus de deux milliards CFA. Il sera principalement axé à la remise en état du bon fonctionnement de toutes les infrastructures d’irrigation et la protection contre les crues de la Komadougou, rivière reliée au Lac Tchad.

La réhabilitation de ces sites symbolise le «combat que le CNSP et le Gouvernement mènent pour une souveraineté alimentaire par la diversification des productions agricoles et en valorisant le potentiel de production de chaque région dans le respect des valeurs culturelles et ethniques », a dit le ministre Mahaman Elhadj Ousmane.

«Des instructions fermes ont été données par le ministre aux techniciens de son service, afin que les travaux puisses se faire et dans les règles de l’art, a ajouté l’ANP.

Le Niger, en s’éloignant d’une tutelle de fait de la France, s’est engagée à défendre sa souveraineté dans tous les domaines à l’instar du Burkina Faso et du Mali

Agence d’information du Burkina

Gaoua : 5 733 cartouches de cigarettes contrefaites incinérées

Gaoua : 5 733 cartouches de cigarettes contrefaites incinérées

Gaoua, (AIB)-La Brigade de recherche de gendarmerie de Gaoua a incinéré 5 733 cartouches de cigarettes contrefaites de diverses marques le samedi 30 mars 2024, a constaté l’AIB.

Au total, ce sont 5 733 cartouches de cigarettes de diverses marques qui ont été saisies par la Brigade de recherche de gendarmerie de Gaoua.

Ces cigarettes non homologuées saisies ont été incinérées, le samedi 30 mars 2024 à Gaoua.

Selon le commandant de la brigade de gendarmerie de Gaoua, l’adjudant-chef Moussa Bangré, le lundi 4 mars 2024, grâce à une source anonyme de bonne foi, la gendarmerie a reçu l’information faisant cas de marchandises d’origine douteuse dans une cour à usage d’habitation modèle ‘’célibaterium’’.

« Un transport rapide sur les lieux, suivi d’une perquisition a permis de retrouver des cartouches de cigarettes. Elles ont fait l’objet de saisie et ont été conduites dans notre service », a-t-il fait savoir.

Il ressort de l’enquête que ces produits proviendraient d’un pays où le propriétaire y vit.

« Nous n’avons pas pu mettre la main sur lui pour le moment », a indiqué l’adjudant-chef.

La valeur marchande est restée inconnue. Pour l’adjudant-chef Moussa Bangré, il est pratiquement impossible de donner la valeur marchande.

Par ailleurs, il s’est réjoui de la saisie de ces produits, qui, à son avis, une fois sur le marché, auraient porté préjudice à l’économie nationale et affecté la santé des populations. Avant d’ajouter que leur commercialisation aurait pu être une source de financement du terrorisme.

C’est pourquoi le commandant de la brigade de recherche de gendarmerie de Gaoua a une fois de plus appelé à la collaboration des populations en signalant toute situation suspecte.

Agence d’information du Burkina
Boudayinga J-M THIENON

Culture : une pièce russe pour célébrer la journée internationale du théâtre au CITO 

Culture : une pièce russe pour célébrer la journée internationale du théâtre au CITO 

Ouagadougou, 30 mars 2024(AIB)-Le ministre en charge de la Culture Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé dans la soirée du mercredi 27 mars 2024, au Carrefour International de Théâtre de Ouagadougou ( CITO ), la célébration de la journée internationale de théâtre avec une pièce russe traitant de la corruption.

Avec le soutien de l’association russo-burkinabé AFRICAN INITIATIVE, la journée internationale du théâtre a été célébrée avec une production théâtrale au Théâtre CITO à Ouagadougou, le 27 mars 2024.

La pièce du spectacle « Le Revizor » est l’œuvre de Nikolaï Gogol .

Des personnalités culturelles sont venues voir le classique russe. C’est le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, qui a présidé cette cérémonie riche en couleurs et en lumières.

Le Pr Alexandre a au nom de l’association AFRICAN INITIATIVE et de la délégation russe pris la parole pour témoigner de l’excellence de la coopération entre le Burkina Faso et la Russie.

Une minute de silence a été observée à la demande du Pr pour rendre hommage aux victimes du terrorisme dans les deux pays et en particulier lors du dernier attentat qui a eu lieu en Russie.

Pour le Pr Alexandre, le Burkina Faso et la Russie doivent renforcer leurs liens pour combattre le terrorisme qui n’épargne personne.

« Nous avons le même combat et c’est certain que nous allons vaincre ce phénomène dans un futur très proche », a-t-il ajouté.

Le public venu nombreux a beaucoup apprécié le spectacle et les acteurs ont été longuement ovationnés.

Rappelons que « Le Revizor » est une pièce qui traite de la question de la corruption, cheval de bataille du gouvernement actuel de la Transition.

Agence d’information du Burkina

Source : CITO

Visite d’encouragement de 3 ministres au Bataillon d’intervention aéroporté de Koudougou et au détachement mixte de Tenado

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Visite d’encouragement de 3 ministres au Bataillon d’intervention aéroporté de Koudougou et au détachement mixte de Tenado

Ouagadougou, 31 mars 2024 (AIB) – Une délégation gouvernementale conduite par le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général Kassoum Coulibaly et comprenant le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié et le ministre en charge de la Justice, Me Edasso Rodrigue Bayala, a rendu une visite d’encouragement au Bataillon d’intervention aéroporté (BIA) de Koudougou et au détachement mixte de Tenado.

La délégation gouvernementale s’est déplacée dans cette région du Centre Ouest «afin d’encourager les forces combattantes», explique les services de commuinication du ministre Bassolma Bazié.

Le chef d’Etat-Major général des Armées (CEMGA), le Général de brigade Célestin Simporé, lui s’est rendu le 30 mars 2024 dans la région de l’Est pour une visite opérationnelle aux forces combattantes de la région de l’Est située dans une zone à fort défi sécuritaire.

Agence d’Information du Burkina

Le président du CSC salue le professionnaliste et l’esprit de résilience de ses collaborateurs de l’Est

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Le président du CSC salue le professionnaliste et l’esprit de résilience de ses collaborateurs de l’Est

Ouagadougou, 31 mars 2024 (AIB) – Le Président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Idrissa Ouédraogo, accompagné des conseillers Abdoul Karim Ouelezan Banao et Issa Laknapin Alexandre Zou a effectué une visite travail à Fada N’Gourma, ville située dans une région à fort défi sécuritaire.

Cette visite a permis au premier responsable de l’instance de régulation de s’entretenir avec ses collaborateurs de la Délégation régionale de l’Est. Les échanges ont porté entre autres sur les conditions de travail dans ce contexte de crise sécuritaire, le monitoring et la situation du personnel.

Le président Ouédraogo a félicité le délégué régional Monsieur Boureima Bandiba Cyrille Ouoba et son équipe pour le professionnalisme dont ils font preuve et l’esprit de résilience qui les anime. Il leur a également exprimé son ambition de moderniser l’institution.

Avant cette rencontre avec le personnel, le Président du CSC a présenté ses civilités aux autorités administratives de la région de l’Est.

Le président du CSC qui ambitionne d’organiser les états généraux de la communication et de moderniser l’institution de régulation des médias et des communications sur les réseaux sociaux, a entrepris plusieurs tournées dans les départements ministériels et dans les représentants régionales du CSC.

Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/CSC

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