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Les patients séropositifs en rémission, une « preuve vivante » de victoire possible contre le virus

Les patients séropositifs en rémission, une « preuve vivante » de victoire possible contre le virus

Munich, Allemagn

Trois personnes en rémission du VIH expliquent comment une opération de greffe risquée leur a sauvé la vie, une « preuve vivante » que l’on peut parfois triompher dans la lutte contre ce virus.Ces patients ont évoqué leur traitement au cours de la Conférence internationale sur le sida à Munich, qui s’achève vendredi et réunit des experts, chercheurs et militants pour discuter de l’évolution de la pandémie causée par le VIH.

Seules sept personnes au monde sont considérées comme ayant été effectivement guéries après avoir reçu une greffe de cellules souches, une procédure douloureuse et risquée qui ne convient qu’aux patients atteints à la fois du VIH et d’une leucémie agressive.

Adam Castillejo, 44 ans, également connu sous le nom de « patient de Londres », est l’une d’elles.

Cela a pris « des années » avant de pouvoir être certain que la greffe avait eu l’effet escompté, a-t-il déclaré à l’AFP.

« Il n’y a pas de moment précis où vous dites : +Vous êtes guéri+, cela prend du temps », a-t-il ajouté.

Marc Franke, 55 ans – « le patient de Düsseldorf » –, a également subi une batterie d’examens pour s’assurer que le traitement fonctionnait.

« Les médecins ont fait de nombreux tests pour être sûrs à 100% avant d’arrêter le traitement antirétroviral », a-t-il dit à l’AFP, faisant référence aux médicaments qui réduisent la quantité de VIH dans le sang.

Ces patients étaient atteints de cancers du sang et ont bénéficié d’une greffe de cellules souches qui a renouvelé en profondeur leur système immunitaire, une opération qui comporte un risque de décès de 10 pour cent.

Insistant sur ce taux de mortalité « énorme » et d’autres complications possibles, Marc Franke confie qu’il ne peut « la recommander à personne ».

Il juge même que, rétrospectivement, il « aurait préféré prendre un comprimé (d’antirétroviral) par jour » plutôt que de subir le processus épuisant de transplantation.

 

– « Cas très rares » –

 

Plus tôt ce mois-ci, des médecins ont fait état d’un septième cas probable de guérison du VIH : un Allemand de 60 ans n’a plus aucune trace du virus dans son organisme.

Surnommé « le nouveau patient de Berlin », il a reçu une greffe de moelle osseuse pour sa leucémie en 2015 et a arrêté de prendre des antirétroviraux fin 2018.

Les chercheurs soulignent qu’il semble désormais être à la fois guéri du VIH et du cancer.

Sharon Lewin, la présidente de la Société internationale du sida, a jugé ces cas « vraiment passionnants » mais a admis qu’une telle thérapie n’était applicable qu’à un très petit nombre de personnes.

La thérapie n’a efficacement guéri que « sept personnes sur 40 millions vivant avec le VIH », a rappelé Sharon Lewin.

« Ce sont des cas très rares mais ils sont sources d’espoir pour la recherche » a-t-elle estimé.

Les sept patients, sauf un, ont reçu des cellules souches provenant de donneurs présentant une mutation rare d’un gène -dit CCR5-, connue pour empêcher l’entrée du VIH dans les cellules. Ces donneurs avaient hérité de deux copies du gène muté – une de chaque parent.

« Le nouveau patient de Berlin » est le premier à avoir reçu des cellules souches d’un donneur n’ayant hérité que d’une seule copie, une configuration beaucoup plus courante faisant espérer davantage de donneurs potentiels.

Paul Edmonds, la soixantaine, le troisième patient qui a évoqué son parcours pendant la conférence, a reconnu que la greffe de cellules souches n’était « pas pour tout le monde car elle comporte de nombreux risques ».

Cependant, son expérience et celle des autres patients apportent « l’espoir d’un remède possible » : « nous sommes la preuve vivante que cela peut arriver », a-t-il dit.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 1,3 million de nouvelles contaminations par le VIH ont été enregistrées l’an dernier, tandis que 39 millions de personnes vivent avec le virus.

Timothy Ray Brown – le premier « patient de Berlin » – a été la première personne déclarée guérie du VIH en 2008. Il est mort d’un cancer en 2020.

Avec AFP

© Agence France-Presse

Chantage aux photos intimes: Meta supprime 63.000 comptes Instagram au Nigeria

Chantage aux photos intimes: Meta supprime 63.000 comptes Instagram au Nigeria

Lagos, Nigeria

Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a supprimé environ 63.000 comptes Instagram au Nigeria qui se livraient à des tentatives de chantage aux photos intimes, quelques jours après une amende infligée par les autorités de ce pays d’Afrique de l’ouest.

« Nous avons supprimé 63.000 comptes Instagram qui se sont livrés directement à des tentatives de sextorsion », une escroquerie consistant à extorquer de l’argent à la victime, parfois mineure, en menaçant de diffuser ses photos intimes sur internet, surnommé « sextorsion » en anglais, selon un communiqué du géant américain.

Parmi les comptes supprimés 2.500 étaient rattachés à un groupe de 20 personnes.

Surnommés les « Yahoo Boys », ces professionnels de l’escroquerie à distance poussent des internautes étrangers à leur fournir des photos et vidéos d’eux-mêmes dénudés, avant de les rançonner en menaçant de les rendre publique s’ils n’envoient pas d’argent.

« Ils ciblaient principalement des hommes adultes aux États-Unis et utilisaient de faux comptes pour masquer leur identité », a précisé Meta dans le communiqué.

L’entreprise américaine a aussi fait retirer « 1.300 comptes Facebook, 200 pages Facebook et 5.700 groupes Facebook, également basés au Nigeria et qui fournissaient des conseils pour commettre des escroqueries », selon le communiqué de mercredi.

Le géant des réseaux sociaux affirme que la majorité de ces tentatives de sextorsion ont échoué ces dernières années, mais confirme qu’elles ont aussi visé des mineurs.

Vendredi dernier, le Nigeria a infligé une amende de 220 millions de dollars (environ 203 millions d’euros) à Meta pour de multiples violations répétées de données.

Pour la seule période d’octobre 2021 à mars 2023, une enquête de la sécurité intérieure américaine a reçu 13.000 rapports concernant la sextorsion financière impliquant 12.600 mineurs victimes, principalement des garçons résidant aux États-Unis.

Ces escroqueries sont responsables d’au moins 20 suicides, selon le Federal Bureau of Investigation (FBI) et leurs auteurs se trouvent « souvent en dehors des États-Unis, principalement dans des pays d’Afrique de l’Ouest tels que le Nigeria et la Côte d’Ivoire, ou dans des pays d’Asie du Sud-Est comme les Philippines », selon l’agence fédérale américaine.

Pour lutter contre l’augmentation de la cybercriminalité, Meta a annoncé en avril qu’elle testait une fonction de « protection contre la nudité » alimentée par l’intelligence artificielle sur Instagram afin de protéger les adolescents.

Deux hommes ont aussi été arrêtés en avril au Nigeria pour avoir tenté d’extorquer un adolescent australien en le menaçant de publier ses photos intimes s’il ne leur versait pas 500 dollars australiens (300 euros). La police australienne a indiqué que le garçon s’était suicidé après ces menaces.

tba/pma/ks/clr

© Agence France-Presse

Le séjour du chef du parlement malien et la visite de la vice-secrétaire de l’ONU commentés par les quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Le séjour du chef du parlement malien et la visite de la vice-secrétaire de l’ONU commentés par les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 25 juillet 2024 (AIB)-Les parutions de ce jeudi commentent la visite de la mission onusienne au président du Faso et du séjour du président du Conseil national de la transition(CNT) du Mali.
« Coopération parlementaire : le président du CNT du Mali échange avec Ousmane Bougouma », affiche le quotidien d’Etat Sidwaya à sa Une.

Selon le journal, le président du conseil national de la transition malienne, Malick Diaw est arrivé hier mercredi à ouagadougou pour une visite de travail et d’amitié avec les autorités burkinabè.
Pour sa part, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, précise que le chef du parlement malien prendra part à une série d’activités dont le parrainage de la sortie de la 12e promotion de l’institut supérieur d’études et de protection civile (ISEPC).

Sur le même sujet, le journal privé Le Pays ajoute que cette visite officielle permettra aux parlements frères de dynamiser leurs cadres de coopération en réponse aux priorités actuelles, notamment les perspectives de création des sessions confédérales des parlements des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Dans un autre registre, les journaux relaient l’audience accordée par le président Traoré à la vice-secrétaire de l’ONU, Amina Mohamed.
« Crise sécuritaire et humanitaire : les Nations unies réaffirment leur engagement aux côtés du Burkina Faso », titre le quotidien public Sidwaya.
Pour le journal, la secrétaire générale adjointe des Nations unies, est en mission Burkina Faso pour constater les réalités que traverse le pays en vue de mieux contribuer à apporter des solutions durables aux défis des Burkinabè.
Dans la même veine, L’Observateur Paalga rapporte que les défis liés à l’éducation et à la sécurité alimentaire sont indispensables au développement au même titre que le défi sécuritaire, et doivent être relevés par la concertation avec les autorités burkinabè.

Agence d’information du Burkina
OSA/yos/ata

 

 

 

 

 

Burkina: Le gouvernement met fin aux fonctions du préfet de Saaba

Burkina: Le gouvernement met fin aux fonctions du préfet de Saaba

Ouagadougou, 24 juil.2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a mis fin mercredi, aux fonctions de Kassoum Kaboré, préfet et président de la délégation spéciale de Saaba, une commune rurale située à l’Est de la capitale.

Dans le rapport du conseil des ministres, aucune explication n’a été donnée.
Agence d’information du Burkina

MCCAT: Daniel Zongo nommé chargé d’études

MCCAT: Daniel Zongo nommé chargé d’études

Ouagadougou, 24 juil. 2024(AIB)-Daniel Zongo, auparavant Directeur des Rédactions aux Éditions Sidwaya, a été nommé mercredi, chargé d’études au titre du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT).
Agence d’information du Burkina

Cadre de concertation communale de Manni:La cartographie des partenaires mise à jour

Gnagna

Cadre de concertation communale de Manni:La cartographie des partenaires mise à jour

(AIB)-La première session ordinaire de l’année 2024 du Cadre de concertation communale de Manni, dans la Gnagna, s’est tenue le 13 juin, avec pour objectif d’échanger sur la question de la coordination des activités socio-économiques dans les domaines de la santé, la nutrition, l’eau et assainissement.

La délégation spéciale de la commune de Manni souhaite une meilleure coordination des actions des Organisations non gouvernementales (ONG) et des projets et programmes qui interviennent à l’échelle communale dans les domaines de la santé, la nutrition, l’eau et assainissement. Elle l’a vivement exprimé, à la faveur de la première session ordinaire de l’année 2024 du Cadre de concertation communale de Manni, tenue le 13 juin 2024, avec l’appui du Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT). Pour cette première session ordinaire à laquelle ont pris part des organisations de la société civile (OSC), des Comités villageois de développement (CVD), des coutumiers et des services déconcentrés, il était question, en effet, de mettre à jour la cartographie des partenaires des trois secteurs clés.

Aussi, il s’est agi de présenter la situation sanitaire et nutritionnelle de la commune de Manni, la situation humanitaire dans la commune, le Plan annuel d’investissement 2024 et la situation d’accessibilité des villages de la commune. S’agissant des défis humanitaires qui se dressent sur le chemin de la collectivité, il est prévu l’achat de vivres à hauteur de sept millions francs CFA pour soulager les Personnes déplacées internes (PDI) estimées à 20 mille âmes, ainsi que les ménages hôtes vulnérables. Entre autres besoins essentiels et indispensables des PDI, peut-on citer des vivres, des abris, des couvertures, des nattes et des soins de santé.

Pour la première vice-présidente de la délégation spéciale de la commune de Manni, Viviane Bourgou, qui a présidé les travaux, l’objectif global est « d’échanger avec les partenaires et tous les acteurs du développement de la commune en vue d’assurer une meilleure coordination des activités programmées dans le domaine de la santé, la nutrition, l’eau et assainissement ». Elle a traduit, au nom de la délégation spéciale de la commune, sa gratitude au RESONUT et à tous les partenaires au développement qui interviennent dans sa commune pour les actions menées au profit des populations vulnérables.

Yempabou Adjima Tindano

Autonomisation socio-économique des femmes du Gourma: Le projet TIN TODI, la nouvelle trouvaille de l’Association TODI-YABA

Autonomisation socio-économique des femmes du Gourma:
Le projet TIN TODI, la nouvelle trouvaille de l’Association TODI-YABA

Fada N’Gourma, (AIB)- L’Association TODI-YABA a lancé, le 13 juin 2024, son nouveau projet dénommé « projet TIN TODI ». A l’occasion une centaine de bénéficiaires du projet ont reçu divers matériels pour initier ou renforcer leurs activités génératrices de revenus.

Après le projet TIN FI, conçu pour contribuer à l’autonomisation socio-économique des femmes et des filles déplacées internes, l’Association TODI-YABA vient d’initier un nouveau projet qui poursuit les mêmes objectifs que le précèdent.

Dénommé TIN TODI qui signifie entraide en gulmantchema et co-financé à 57 millions francs CFA par le fonds « Francophonie avec Elles » et l’association dont 47 millions de subvention du principal bailleur et 11 millions environ de contribution du concepteur, ce nouveau projet a été lancé, le 13 juin 2024, à Fada N’Gourma. D’une durée de 12 mois, avec en plus une période d’appui de 6 mois, il est mis en œuvre dans les communes de Fada N’Gourma, Diapangou et Diabo et touche 160 filles et femmes dont 80% de PDI et 20% de personnes hôtes vulnérables. En outre, le projet entend renforcer leurs compétences théorique, pratique et émotionnelle dans la conduite des activités génératrices de revenus.

Selon le chargé du projet TIN TODI, Abdoul Karim Thiombiano, cette initiative prend en compte cinq domaines du petit commerce. Ce sont, a-t-il cité, la saponification, la transformation du soja, du soumbala, de l’arachide et la restauration (riz, galette, gâteau, mets traditionnels…). Il a indiqué que le projet touche également des métiers tels que la couture, la coiffure, le tissage, le tricotage, la mécanique et la soudure.

« On a retenu donc 15 personnes dans le domaine de la saponification, 10 pour le soja, 13 pour le soumbala, 52 pour la restauration, 20 pour l’arachide et 50 pour les petits métiers. Ce qui donne un total de 160 bénéficiaires », a précisé le secrétaire exécutif de l’Association TODI-YABA, Ernest Natama.

Plus de 100 kits d’installation remis aux bénéficiaires
Pour être plus cohérent, a-t-il ajouté, les activités de TIN TODI, inspirées du projet précèdent, ont été regroupées en quatre grandes familles.

« Nous avons d’abord les activités de capitalisation théorique, ensuite les activités de capitalisation pratique, puis la dotation de kits et de matériels d’installation et enfin les activités de suivi et de structuration des femmes et des filles en Sociétés coopératives simplifiées », a-t-il énuméré. Pour Abdoul Karim Thiombiano, c’est justement pour pérenniser les investissements que l’association a eu l’idée de les regrouper dans des sociétés coopératives. Il s’agit, a-t-il expliqué, de faire en sorte que les femmes et les filles poursuivent leurs activités génératrices de revenus, même après le projet. « En réalité, nous voulons qu’elles deviennent de véritables entrepreneuses qui soient en mesure d’employer d’autres personnes », a-t-il déclaré avant d’ajouter que les bénéficiaires ne seront pas laissées à elles-mêmes.

En effet, a-t-il dit, en plus de l’élaboration de plans d’actions pour chaque coopérative, le personnel fera du coaching sur le terrain pour les accompagner avec des conseils avisés. L’occasion faisant le larron, l’Association TODI-YABA a remis, ce jour, du matériel et des kits d’installation à une centaine de bénéficiaires évoluant dans le domaine de la transformation agro-alimentaire.

« Les 50 autres bénéficiaires en cours de placement selon le système du tutorat recevront leurs kits à la clôture », a-t-il annoncé. Avec le sourire au coin des lèvres, Anna Lompo qui vient de recevoir son matériel a traduit sa gratitude à l’Association TODI-YABA pour son engagement au profit des personnes vulnérables. Elle a promis en faire bon usage de telle sorte que le donateur soit fier du résultat de son activité. Au nom de tous les bénéficiaires, le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné a exprimé sa reconnaissance à l’Association et à son partenaire le fonds « Francophonie avec Elles » pour cette initiative « salvatrice ».

Joanny SOW
Adeline Kaboré (stagiaire)

Agrosylvopastoral : la gestion des sociétés coopératives au menu d’un atelier de formation de femmes et jeunes du Centre-sud et Centre-est

Agrosylvopastoral : la gestion des sociétés coopératives au menu d’un atelier de formation de femmes et jeunes du Centre-sud et Centre-est

Manga, 23 juil. 2024 (AIB) – L’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) en collaboration avec Sol Vert et ASUDEC ont démarré, mardi, un atelier de formation de quatre jours sur la gestion des sociétés coopératives de l’agrosylvopastoral au profit d’une quarantaine de femmes et de jeunes des régions du Centre-sud et du Centre-est et de membres d’association de développement du monde rural.

Durant quatre jours, soit du 23 au 26 juillet 2024, les participants vont approfondir leurs connaissances, entre autres, sur les généralités sur la coopérative, les problèmes rencontrés dans la gestion d’une coopérative, les outils de gestion d’une coopérative de production et la connexion d’une coopérative de production au marché, a indiqué Christophe Banaon, un des animateurs de la session pour le compte de Sol Vert.

Le chef de programme de l’UICN au Burkina Faso, Jacques Somda (milieu), a expliqué que la formation vise à combler les lacunes liées au manque d’outils de gestion dans les coopératives.                                                                              Pour le chef de programme de l’UICN au Burkina Faso, Jacques Somda, l’ensemble des thématiques qui seront abordées devront permettre aux responsables des sociétés coopératives bénéficiaires de la formation « d’être plus performants dans la gestion de leurs structures et des opportunités offertes.

Il a souligné qu’après trois années de collaboration avec ces différentes sociétés dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Terres d’opportunités au Sahel » (LOGMe) dans les régions du Centre-sud et du Centre-est, il a été constaté qu’elles peinent à être plus efficientes à cause de l’absence d’outils de gestion.

L’animateur de la session Christophe Banaon a noté que plusieurs modules en lien avec la gestion des coopératives seront revisités.

« Apporter ces outils, pour nous, était un élément qui manquait dans le dispositif et que nous pensons qu’il faut combler ces lacunes en permettant aux différents responsables des sociétés de coopératives de savoir maitriser leur rôle au sein de ces coopératives pour motiver davantage leurs membres à être actifs et permettre à la société de générer des revenus », a soutenu Jacques Somda.

Une quarantaine de femmes et jeunes de sociétés coopératives bénéficient de la formation

Il a noté également que les outils et les connaissances approfondies dont seront dotés les participants devront également permettre d’assurer la continuité de fonctionnement et la rentabilité des réalisations du projet LOGMe.

A ce sujet, le chef de programme de l’UICN au Burkina Faso a précisé que le projet LOGMe a conduit diverses activités dans la poursuite de son objectif global qui est « d’apporter une contribution significative et durable à la restauration des paysages au Sahel tout en créant des activités génératrices de revenus pour les communautés locales ».

Au titre de ces investissements, il a cité, entre autres, la réalisation d’infrastructures agrosylvopastorales comme des jardins maraichers et des unités de transformation de produits, l’appui en matériels de production de miel et de beurre de karité et l’assistance technique par la formation des acteurs.

La représentante de la coopérative apicole Gnoanitoua-miel de Tiébélé, Martine Koutiangba a trouvé la formation opportune

Pour sa part, la représentante de la coopérative apicole Gnoanitoua-miel de Tiébélé, Martine Koutiangba, a soutenu que la formation est opportune.

« Parfois dans nos coopératives on travaille comme on peut et comme on veut. Et je crois que cette formation va nous permettre de renforcer nos capacités et pouvoir mieux les gérer », a-t-elle soutenu.

A l’écouter, c’est également une occasion pour les participants de partager les connaissances acquises avec les membres de leurs structures, une fois de retour dans leurs localités, pour plus d’efficacité et aussi pour « assurer une bonne relève et un lendemain meilleur ».

Dans les régions du Centre-Est et du Centre-sud, sept communes, au total, bénéficient des réalisations du projet LOGMe au Burkina Faso qui est mis en œuvre grâce de l’appui financier du Ministère italien de l’Environnement et de la sécurité énergétique via le Mécanisme mondial de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification.

Il s’agit des communes de Bittou, Zabré et Zoaga pour la région du Centre-est et de Gogo, Gon-Boussougou, Tiébélé et Ziou pour la région du centre-sud. Outre le Burkina Faso, le projet LOMGe s’exécute au Ghana et au Niger.

Agence d’Information du Burkina
Mamady ZANGO

 

Burkina: L’armée recherche des présumés soldats auteurs de mutilations

Burkina: L’armée recherche des présumés soldats auteurs de mutilations

Ouagadougou, 23 juil. 2024(AIB)-L’armée burkinabè a assuré mercredi, avoir pris des dispositions pour identifier des présumées Forces combattantes qui auraient mutilé un corps humain, selon une vidéo virale.
Agence d’information du Burkina
Lire le communiqué en intégralité
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« Depuis quelques jours, des images insoutenables et d’une rare cruauté sont
véhiculées sur les réseaux sociaux.

Dans lesdites images, des personnes supposées appartenir aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), se donnent en spectacle en mutilant un corps humain.

L’Etat-Major Général des Armées condamne avec la plus grande fermeté ces agissements macabres aux antipodes des valeurs militaires et morales, et contraires aux règles d’engagement des combattants dans la lutte contre le terrorisme.

Il se démarque de ces pratiques inhumaines de nature à jeter le discrédit sur la lutte héroïque des forces combattantes burkinabè engagées
sur le front de la reconquête du territoire national.

En tout état de cause, l’Etat-Major Général des Armées rassure que des dispositions sont prises pour identifier de façon formelle l’origine de ces images ainsi que leurs auteurs. »
#AIB
ATTENTION : photo d’archive et d’illustration

Coopération : Le Maroc et le Burkina Faso signe un accord de coopération dans le domaine militaire

Burkina-Maroc-Armée-Coopération

Coopération : Le Maroc et le Burkina Faso signe un accord de coopération dans le domaine militaire

Ouagadougou, 24 juil. 2024 (AIB)-Les ministres en charge de la Défense du Maroc Abdeltif Loudyi et du Burkina Faso, le Général Kassoum Coulibaly ont signé ce mercredi à Rabat, au Maroc, un accord de coopération dans le domaine militaire.

En exécution des Très Hautes Instructions Royales, M. Abdeltif Loudyi, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l’Administration de la Défense nationale, a reçu mercredi au siège de cette Administration, le Général Kassoum Coulibaly, ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants du Burkina Faso, en visite de travail au Royaume, accompagné d’une importante délégation et de l’Ambassadeur du Burkina Faso accrédité à Rabat.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la consolidation et de la diversification de la coopération bilatérale entre les deux pays, a été marquée par la signature de l’Accord de coopération dans le domaine militaire entre le Maroc et le Burkina Faso, et ce, en présence du Général de Corps d’Armée Mohammed Berrid, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud.

Ledit Accord de coopération concerne notamment les domaines de la formation, des entrainements et exercices, du soutien technique et d’échange d’expertise, de la santé militaire, ainsi que divers domaines d’intérêts communs.

M. Loudyi a mis en exergue l’Initiative Royale visant à transformer la façade atlantique de l’Afrique en un pôle d’intégration économique, un espace de paix, de stabilité et de prospérité partagées, incluant tous les pays de la bande atlantique du Continent, et facilitant également l’accès des pays enclavés du Sahel à l’océan atlantique.

M. Coulibaly a souligné le caractère hautement prioritaire du partenariat avec le Maroc, et a saisi cette occasion pour exprimer son admiration pour les diverses initiatives de coopération Sud-Sud et de portée régionale au profit de l’Afrique, lancées sous le Leadership de Sa Majesté Le Roi, faisant du Maroc un acteur dynamique de stabilité, de progrès et de paix pour son voisinage, notamment africain.

Au terme de cette rencontre, les deux responsables ont manifesté l’ambition et la volonté communes de consolider, à l’avenir, leurs relations à travers la mise en œuvre des dispositions de l’Accord de coopération dans le domaine militaire signé ce jour, reflet des relations d’amitié et de respect mutuel qui lient les deux pays.

Agence d’information du Burkina
En partenariat avec MAP

Burkina : le gouvernement crée une Commission de régulation des dysfonctionnements

Fonctionnement de l’administration

Burkina : le gouvernement crée une Commission de régulation des dysfonctionnements

(Ouagadougou, 24 juillet 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, le Conseil des ministres. Selon le ministre en charge de la jeunesse Aboubakar SAVADOGO assurant l’intérim du Porte-parole du gouvernement, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil des ministres a adopté deux décrets. Le premier décret porte création, organisation, attributions, composition et fonctionnement d’une Commission de régulation des dysfonctionnements (CRD). Cette commission rattachée au cabinet du Chef de l’Etat aura pour mission de faire corriger ou de corriger par elle-même tout dysfonctionnement dans l’administration publique et ses démembrements.
Selon le ministre Aboubakar SAVADOGO, la Commission aura compétence sur toutes les structures centrales et déconcentrées des administrations civiles, paramilitaires et militaires, des collectivités territoriales, des sociétés d’Etat, des établissements publics de l’Etat et les associations reconnues d’utilité publique.

La CRD sera chargée concrètement de requérir l’application des sanctions à l’encontre d’un agent fautif et du supérieur hiérarchique qui ne requiert pas la sanction, de veiller à l’application des recommandations non mises en œuvre des rapports d’audits et de contrôle des structures et des corps de contrôles publics.
Elle travaillera aussi à suivre l’exécution des sanctions judiciaires et administratives et à veiller à la mise en œuvre de leur implication, à assurer le traitement des dénonciations non poursuivies relativement aux faits traités par l’administration.

La Commission de régulation des dysfonctionnements dispose d’un conseil d’orientation chargé d’apprécier l’opportunité d’action et peut être saisi par le Président du Faso, le Premier ministre, le Président de l’Assemblée législative de Transition et le Président du Conseil supérieur de la magistrature. Il peut aussi s’auto saisir, selon le ministre Aboubakar SAVADOGO.
« L’adoption de ce décret permettra d’insuffler une nouvelle dynamique dans le fonctionnement des institutions publiques par le renforcement de la bonne gouvernance et la délivrance d’un service public de qualité », a indiqué le Porte-parole par intérim du gouvernement.

Le deuxième décret adopté au titre de la Présidence du Faso institue l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire 2024-2029. Cette initiative proposée à la suite de celle de 2023-2024 prévoit un dispositif de pilotage et intègre désormais l’agriculture climato-intelligente qui optimise l’efficacité des investissements destinés à lutter contre les changements climatiques et favorise la production de certaines spéculations et la production piscicole à grande échelle.
Cette Initiative sera logée au Bureau national des grands projets du Burkina Faso, structure rattachée à la Présidence du Faso. Sa mise en œuvre nécessitera la mobilisation de plus de 120 milliards FCFA sur les cinq ans.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un rapport autorisant le recrutement, à titre exceptionnel, de 300 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) en complément d’effectif du recrutement de 975 assistants des eaux et forêts pour la session 2024. Ce recrutement s’inscrit dans la volonté du gouvernement de réserver un pourcentage aux VDP dans le processus de recrutement au profit de certains corps militaires et paramilitaires.
Selon le ministre d’Etat, ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma BAZIE, il s’agit d’encourager ceux qui ont choisi de défendre volontairement la patrie et qui remplissent les conditions de participation aux différents concours de la Fonction publique.

Au titre du ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, le Conseil a adopté un avant-projet de loi portant sur l’Identifiant unique électronique de la personne au Burkina Faso.

Pour la ministre en charge de la Transition digitale, Aminata ZERBO/SABANE, cet identifiant unique permettra d’identifier de façon unique toute personne vivant au Burkina Faso grâce aux données biométriques et biographiques sans pour autant remplacer les documents d’identification.

« Cet identifiant unique viendra renforcer le système d’identification, permettra la maîtrise des données sur les populations, la délivrance plus facile des services, l’assainissement des bases de données d’identification au niveau sectoriel », a indiqué la ministre Aminata ZERBO/SABANE.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, le Conseil a adopté un décret portant mesure de protection des travailleurs, des patients du public et de l’environnement contre les dangers des rayonnements ionisants au Burkina Faso.

Son adoption, qui consacre la relecture du décret de 2019 portant sur les principes généraux de protection, permet d’améliorer l’environnement des procédures pour la production de l’énergie nucléaire, selon le ministre en charge de l’Environnement, Roger BARO.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Coopération parlementaire : Le président du Parlement malien en visite officielle à Ouagadougou

Burkina-Mali-Parlements-Coopération

Coopération parlementaire : Le président du Parlement malien en visite officielle à Ouagadougou

Ouagadougou, 24 juil. 2024 (AIB)-Le président du Conseil national de la Transition (CNT) du Mali, Malick Diaw, et une délégation de parlementaires maliens, sont arrivés à Ouagadougou le mercredi 24 juillet 2024, pour une visite officielle de 72 heures.

Malick Diaw a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue burkinabè, Dr Ousmane Bougouma, accompagné des membres de son bureau.

Cette visite officielle est l’occasion pour les deux parlements frères de dynamiser leurs cadres de coopération en réponse aux priorités actuelles, notamment les perspectives de création des sessions confédérales des parlements des pays membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Le président du CNT malien prendra part à la séance plénière du jeudi 25 juillet 2024 où il aura une adresse au peuple burkinabè à travers sa représentation nationale.

Outre cela, au cours de cette visite, le chef du Parlement malien va parrainer la cérémonie de sortie de la 12e promotion de la formation initiale d’officiers sapeurs-pompiers de l’Institut supérieure d’études de protection civile.

Agence d’information du Burkina
en partenariat avec l’ALT

Burkina/Reproduction : Une association partage ses expériences sur l’interruption sécurisée de la grossesse

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Interruption sécurisée de la grossesse selon la loi : Une communauté de pratique partage ses connaissances avec les différents intervenants 

Ouagadougou, 24 juil. 2024 (AIB) – SOS Jeunesse et Défis a organisé mercredi, une session de communauté de pratique sur l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi pour partager des connaissances avec ses membres qui sont essentiellement les organisations de la société civile (OSC) y compris les ONG nationales et internationales. https://sosjd.org

« Notre rencontre vise à partager les nouvelles dynamiques en termes de connaissances et d’expériences sur l’accès de l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi au Burkina Faso», a déclaré le Directeur Exécutif de l’association SOS Jeunesse et Défis, Harouna Ouédraogo.

Cette communauté de pratique, qui regroupe les organisations de la société civile (OSC),  les structures de recherche et les partenaires techniques et financiers, va contribuer à vulgariser les textes, les défis et les perspectives de l’interruption sécurisée de la grossesse, selon la loi.

M. Ouédraogo, qui s’exprimait mercredi à Ouagadougou lors d’une rencontre, a précisé que l’accès à l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi respecte quatre conditions au Burkina Faso. Par principe, elle est interdite sauf les quatre conditions inscrites dans le code pénal de 2018. Il faut par conséquent sensibiliser les Burkinabè sur la santé de la mère et de l’enfant et les conséquences des interruptions non sécurisées et clandestines.

À l’en croire, l’interruption sécurisée de grossesse selon de la loi est autorisée en cas de viol, d’inceste, de malformation fœtale ou pour sauver la vie de la mère.

« Actuellement, nous pouvons dire qu’il y a beaucoup d’avancées sur la question, au regard des multiples conventions internationales et de la législation nationale qui permettent aux femmes d’accéder à l’interruption sécurisée de grossesse selon de la loi, en fonction des conditions prévues par la loi du pays », a-t-il poursuivi.

Le premier responsable de l’association a expliqué qu’il existe, entre autres, le protocole de Maputo, la loi sur la santé de la reproduction, le code de la santé publique et le code pénal qui encadrent cette pratique.

Le Directeur Exécutif de l’association SOS Jeunesse et Défis a invité les autorités et les associations sœurs à travailler pour promouvoir les textes sur l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi, dans l’optique de préserver la vie des femmes.

Le représentant de la Directrice de la santé de la famille (DSF), Dr Mathieu Bougma, a salué l’implication de tous les acteurs dans la mise en œuvre de cette stratégie, à travers la plateforme Share-Net Burkina qui fait de l’accès équitable des femmes à la SSR sa principale priorité. https://share-net-burkinafaso.org

De son avis, Share-Net Burkina Faso est financé par le Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas à Royal Kit Institute. Cette plateforme assure la gestion des connaissances sur la santé sexuelle et reproductive (SSR). Elle est présente dans 7 pays du monde, dont le Burkina Faso depuis avril 2021.

« Il s’agit lors des échanges, de s’imprégner sur les pratiques et comportements favorables à promouvoir la SSR dans notre pays », a ajouté Dr Bougma.

Créée en novembre 2002, l’association SOS Jeunesse et Défis est une ONG burkinabé qui agit pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au profit des jeunes.

Agence d’information du Burkina

No/yos/ata

Arabie saoudite : Lancement de la 56ème édition des Olympiades Internationales de Chimie à Riyad avec la participation de 90 pays

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Arabie saoudite : Lancement de la 56ème édition des Olympiades Internationales de Chimie à Riyad avec la participation de 90 pays

Ouagadougou, 24 juil. 2024 (AIB)-Les activités de la 56e édition des Olympiades internationales de chimie 2024 ont débuté hier à Riyad, avec la participation de 333 hommes et femmes talentueux de 90 pays, sous la supervision de 260 spécialistes internationaux dans le domaine de la chimie.

Son Excellence Dr. Amal Al-Hazza, Secrétaire générale de Mawhiba, a déclaré que les événements de cette année iront au-delà de la compétition académique pour inclure un programme diversifié qui permettra aux participants d’interagir avec leurs pairs du monde entier et de s’immerger dans le riche patrimoine culturel du Royaume d’Arabie saoudite.

Le Dr Amal Al-Hazza a également souligné que l’accueil des Olympiades internationales de chimie à Riyad, en Arabie saoudite, en arabe, reflète l’engagement du Royaume à améliorer les connaissances scientifiques, à soutenir les jeunes talents et à renforcer la coopération internationale, conformément aux objectifs de la Vision saoudienne 2030.

«Cette Olympiade rassemble des équipes de 90 pays, créant ainsi un melting-pot dynamique d’idées et de cultures. Ce rassemblement est essentiel pour résoudre les défis mondiaux, de l’énergie durable aux percées médicales, grâce à l’action collective.

Le secrétaire général a salué la coopération fructueuse entre les partenaires stratégiques de cet événement distingué, dirigé par le ministère de l’Éducation, qui a uni ses efforts avec les esprits les plus brillants pour créer une culture d’excellence et de créativité, l’Université du Roi Saoud, dont la vision de développer une société fondée sur le savoir est conforme aux objectifs des Jeux olympiques, et SABIC, qui a rendu cet événement possible grâce à son parrainage exclusif.

Il a relevé les réalisations des équipes saoudiennes, qui ont remporté 43 prix en chimie et 653 prix aux Olympiades des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques, soulignant que ces réalisations mettent en évidence le potentiel des étudiants du Royaume à apporter des contributions significatives à la communauté scientifique internationale.

Il a souligné que l’établissement de relations transfrontalières joue un rôle important dans le soutien du Comité directeur international, qui coordonne les efforts et soutient les organisateurs locaux pour assurer le bon déroulement et les normes élevées de l’Olympiade.

Le président du Comité directeur international, J.L. Chiapez, a fait l’éloge de l’organisation distinguée et de l’hospitalité de l’Arabie saoudite, en déclarant : « La 56e édition de l’Olympiade internationale de chimie établira le record de l’Olympiade la plus chaude, mais nous avons déjà constaté qu’il fait plus chaud que le temps, ce qui est l’hospitalité en Arabie saoudite. »

L’Olympiade est la plus grande compétition internationale de chimie pour les lycéens et se tient chaque année dans un pays différent depuis sa création en 1968 à Prague, la capitale de la Tchécoslovaquie. L’édition actuelle est sous le parrainage exclusif de la Saudi Basic Industries Corporation (SABIC).

La participation du Royaume à l’Olympiade internationale de chimie a commencé en 2011, et depuis lors, le Royaume a remporté de nombreux prix grâce à ses étudiants talentueux, ce qui lui a valu une reconnaissance mondiale et une invitation à accueillir l’édition actuelle.

L’événement est placé sous le patronage de Son Excellence le ministre de l’Éducation, M. Yusuf Al-Benyan, et en présence de Son Excellence le Secrétaire général de la Fondation «Mawhiba», Dr Amal Al-Hazza, et de Son Excellence le Ministre adjoint de l’éducation pour le développement, M. Marhaf Al-Madani.

L’Olympiade, organisée par la Fondation du Roi Abdulaziz et ses compagnons pour la douance et la créativité «Mawhiba» sous le slogan «Construire des liens ensemble», se poursuivra jusqu’au 30 juillet, en partenariat stratégique avec le ministère de l’Éducation et l’Université du Roi Saoud, où les résultats finaux seront annoncés le 28 juillet.
Agence d’information du Burkina
WIS/ATA

La FBF suspend jusqu’à nouvel ordre l’élection de la ligue du Nord

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La FBF suspend jusqu’à nouvel ordre l’élection de la ligue du Nord

Ouahigouya, 24 juil. 2024 (AIB)-La commission des recours de la Fédération Burkinabè de Football (FBF) a instruit la Ligue régionale de football du Nord (LRFN) de suspendre le processus électoral qui devait aboutir à la mise en place mercredi, d’un nouveau bureau de la Ligue du Nord.
Par note adressée à tous présidents de clubs affiliés, la LRFN a informé de la suspension de la tenue de l’Assemblée générale élective qui devait mettre en place ce mercredi 24 juillet 2024, d’un nouveau bureau de l’instance dirigeante du football régional.

Cet arrêt du processus électoral fait suite à un recours de l’ancien Etalon Saïdou Mady Panandétiguiri, candidat à la présidence de la LRFN.

En effet, Saïdou Mady Panandétiguiri candidat à la présidence de la ligue du Nord de football joint au téléphone a confirmé le dépôt de son recours à la FBF en indiquant que son action est liée au processus de réception des dossiers de candidatures. Ce processus n’a pas été fait dans les règles.

Panandétiguiri proteste également sur la qualité de celui qui a réceptionné les dossiers. Celui-ci serait membre du bureau de la Ligue du Nord de football et est aussi membre de la commission électorale.
En attendant le dénouement de cette affaire, les amoureux du ballon rond dans la cité de Naaba Kango accordent un grand intérêt à cette élection de la ligue afin que le sport-roi sorte de sa léthargie actuelle.

Agence d’information du Burkina
PN/AS/ATA

PN/As/Ata

L’Afrique du Sud en tête des pays d’Afrique ayant le taux de criminalité le plus élevé

SÉCURITÉ: AFRIQUE-PAYS-CRIMINALITÉ-STATISTIQUE
L’Afrique du Sud en tête des pays d’Afrique ayant le taux de criminalité le plus élevé

PRETORIA, 24 juillet. /TASS/. L’Afrique du Sud est en tête du classement des États africains ayant les taux de criminalité les plus élevés, tandis que le pays africain le plus sûr est le Rwanda. Le classement a été établi et publié par Numbeo, un service spécialisé dans l’analyse de grandes bases de données.

Les trois pays d’Afrique ayant les taux de criminalité les plus élevés sont, avec l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Angola. Viennent ensuite, par ordre décroissant, la Somalie, le Cameroun, la Namibie, le Mozambique, le Zimbabwe et la Côte d’Ivoire. Le Kenya complète le top 10. Dans le même temps, six mégapoles d’Afrique du Sud sont en tête du classement des villes africaines en termes de taux de criminalité

Les trois pays les plus sûrs d’Afrique en termes de criminalité sont, avec le Rwanda, la Tunisie et le Ghana.

Avev TASS

Burkina : l’AES veut signer un accord d’interconnexion douanière avec le Togo

Burkina : l’AES veut signer un accord d’interconnexion douanière avec le Togo

Ouagadougou, 24 juillet 2024 (AIB) – Les directeurs généraux des douanes des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont pris hier mardi à Niamey, au Niger, une décision portant sur le libre choix de signer un protocole d’accord et une instruction-cadre pour l’interconnexion des systèmes douaniers des pays de l’AES avec le Togo.

Les directeurs généraux des douanes du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont retrouvés dans la capitale nigérienne pour adopter des décisions en matière de sécurisation du transit à travers une interconnexion entre les différents États de l’AES et le Togo, a appris l’AIB.
Les patrons des Douanes ont instruit leurs équipes techniques à tout mettre en œuvre pour faire de l’AES un espace douanier interconnecté.

Au cours de la même rencontre où le Tchad et le Togo sont invités d’honneur, des dispositions réglementaires seront prises avec d’autres pays comme la Côte d’Ivoire.
Des experts échangeront sur les implications douanières de la sortie de leurs pays respectifs de la CEDEAO avant que les directeurs généraux des douanes des pays de l’AES envisagent les perspectives et les mesures alternatives pour faire face à cette situation.
La réunion a porté sur le thème « Renforcement de l’interconnexion informatique et promotion socioéconomique à travers la libre circulation des personnes et des biens et services ».
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Le Burkina va utiliser les nouvelles technologies pour réduire les coûts de collecte des données statistiques

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Le Burkina va utiliser les nouvelles technologies pour réduire les coûts de collecte des données statistiques

Ouagadougou, 24 juil. 2024 (AIB) – Le Burkina compte utiliser les nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle pour réduire les coûts liés à la collecte des données statistiques et résoudre l’inaccessibilité de certaines zones du fait de l’insécurité.

« La production de données (statistiques) est coûteuse et nécessite une meilleure appropriation des outils, un renforcement constant des capacités, mais aussi l’intégration des innovations en matière de collecte de données », a indiqué Dr Larba Issa Kobyagda, mercredi 24 juillet à Ouagadougou.

Le Directeur général de l’Economie et de la Planification, Dr Larba Issa Kobyagda, s’exprimait lors de la 4e édition des 24 heures de débats sur la démographie, une activité organisée par la direction des politiques des populations.

Selon lui, la particularité dans le principe de la collecte des données, c’est qu’elles servent à nourrir une politique spécifique ou générale pour ce qui concerne l’ensemble des acteurs, à la fois publics et privés.

Bien que les données statistiques soient indispensables pour asseoir toute action politique et de planification, Dr Larba Issa Kobyagda a relevé les coûts exorbitants qu’engendre leurs collecte.

C’est pourquoi son département a préconisé la prise en compte des nouvelles technologies pour minimiser les dépenses.
« Il y a les big data, qui vont être mobilisées, il y a l’intelligence artificielle qui doit être mobilisée pour la collecte des données », a-t-il précisé.
L’autre motif d’intégration des innovations dans le processus de collecte de données statistiques est, selon le directeur général, l’inaccessibilité de certaines localités du fait de la crise sécuritaire.
« Lorsqu’on considère le contexte de certains pays comme le nôtre, où la question sécuritaire fait que certains endroits ne sont pas souvent accessibles, il faut travailler à intégrer les technologies dans la compilation des données dans ces localités », a confié Dr Larba Issa Kobyagda.
La mobilisation de la technologie nécessite la protection des données personnelles.
À cet effet, le directeur général chargé de la planification a assuré qu’au cours de la journée des débats seront menés en vue de mieux protéger les données à caractère personnel pour qu’elles servent d’outil d’aide à la décision à la fois dans le public et le privé.

Il faut noter que la 4e édition des 24 heures de débats sur la démographie se tient sous le thème : « L’innovation dans la collecte et le traitement des données au service du développement du Burkina Faso ».

La communication inaugurale, présentée par le Directeur des politiques de population, Issa Zongo, a porté sur le rôle des données statistiques innovantes et inclusives dans la planification et l’évaluation des politiques publiques.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

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