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Mouhoun/Communauté chrétienne de base de Souri : Le Père Théodore Ouédraogo rend grâce

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Mouhoun/Communauté chrétienne de base de Souri : Le Père Théodore Ouédraogo rend grâce

Dédougou, (AIB) : Le Père Théodore Ouédraogo, de la congrégation des missionnaires d’Afrique « Pères Blancs », a célébré le dimanche 04 août 2024 dans le village de Souri à quelques encablures de la ville de Dédougou, sa messe d’action de grâce. C’était en présence de la communauté chrétienne de la paroisse cathédrale Sainte Anne de Dédougou, de prêtres, religieux et religieuses. La célébration a connu la bénédiction de la nouvelle grotte mariale du village de Souri.

Ordonné prêtre le samedi 13 juillet 2024 à Dédougou, le Père Théodore Ouédraogo, fils du village de Souri et de la paroisse cathédrale sainte Anne de Dédougou, a choisi ce premier dimanche du mois d’août 2024 pour rendre grâce à Dieu pour le don du sacerdoce au service des ses frères et sœurs.

La communauté chrétienne de base de village de Souri s’est fortement mobilisée pour cet événement inédit en ce sens que le Père Théodore Ouédraogo est le premier prêtre de cette localité et le dix huitième de la paroisse cathédrale de Dédougou.

Chants, danses et allocutions ont ponctués cette célébration eucharistique qui a duré quatre heures d’horloge.

Le Père Théodore, a traduit sa reconnaissance à ceux qui l’ont accompagné d’une manière ou d’une autre durant son cheminement jusqu’au sacerdoce.

« Pendant mon cheminement, des prêtres, des sœurs, des catéchistes et des fidèles chrétiens m’ont marqué positivement de par leur vie de chrétien. Soyez bénis vous qui avez apporté votre pierre de construction dans ma vie » a-t-il dit.

Il a reconnu que pendant son long parcours, il y a eu parfois des doutes, des questionnements au sujet de la mission qui l’attend.

« Si ma devise : partout où je t’envoie, tu y vas, tirée du livre de Jérémie1-7, cela signifie que c’est après un long temps de discernement et d’écoute de la voix de Dieu que finalement nous rendons grâce à Dieu pour tout ce qu’il a été et sera » a expliqué le Père Théodore.

Les différents intervenants n’ont pas manqué de reconnaissance à Dieu qui a été le maître de ce cheminement.

Ils ont souhaité que le jeune prêtre qui ira annoncer la Bonne Nouvelle du Christ en Tanzanie soit rempli de zèle pour la mission et ont souhaité que son exemple fasse tâche d’huile afin que de nombreuses vocations naissent dans le village de Souri et dans la paroisse cathédrale sainte Anne de Dédougou.

Avant la clôture de la longue célébration eucharistique, le jeune prêtre a béni la grotte mariale du village et souhaité que ce lieu de prière soit bénéfique pour chaque habitant de Souri.

Les réjouissances populaires se sont poursuivies jusqu’à la nuit.
Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

Retour sur le processus de décolonisation du Burkina Faso de 1945 à son indépendance en 1960

Burkina-Indépendance-Commémoration-Histoire-Rappel

Retour sur le processus de décolonisation du Burkina Faso de 1945 à son indépendance en 1960

Ouagadougou, 5 août 2024 (AIB) – Le Burkina Faso indépendant célèbre ce lundi 5 août 2024, ses 64 ans. Une indépendance proclamée le 5 août 1960 par Maurice Yaméogo. La proclamation était l’aboutissement d’un processus de décolonisation démarré au lendemain de la seconde guerre mondiale en 1945 et marqué par la reconstitution de la colonie de Haute-Volta en 1947. L’une des périodes déterminantes de cette décolonisation a été la prise en main de la gestion du pays par les Voltaïques le 17 mai 1957 sous le leadership de Daniel Ouézzin Coulibaly.

La vie politique en Haute-Volta démarre en 1945. Nous sommes à la fin de la seconde guerre mondiale. Et la France affaiblie et démystifiée sort gagnant de la guerre en partie grâce aux voltaïques et aux africains qui se sont battus à ses côtes et qui ont payé le prix de leurs vies.

Pour Daniel Ouézzin Coulibaly, enseignant et syndicaliste voltaïque, par le combat et le sang versé des africains, «l’Afrique a payé sa contribution à la paix, elle a acquis le droit de vivre sur la base de l’égalité des hommes, des races et des peuples».

Aussi, face à la pression de l’élite africaine naissante, de la chefferie traditionnelle et coutumière ainsi que des populations africaines décomplexées, la France octroie un poste de député au sein de son Assemblée nationale á chacune de ses colonies.

Les voltaïques qui font partie en grande majorité de la colonie de la Côte d’Ivoire avec Bobo-Dioulasso et Ouagadougou auront comme premier député Felix Houphouët-Boigny soutenu par Daniel Ouézzin Coulibaly.

Au parlement français, Felix Houphouët-Boigny et les autres députés africains élus réclament et obtiennent pour les Voltaïques, et l’ensemble des peuples noirs, plusieurs droits que ces derniers avaient perdu depuis le début de la colonisation comme la fin des travaux forcés.
Cependant dans les faits, l’administration coloniale continuait à exploiter les populations comme le rapporte Daniel Ouézzin Coulibaly.

«Le 10 novembre 1946, je passais par Kaya pour me rendre à Dori. Sur le parcours Ouagadougou-Dori, je rencontrais des foules d’hommes qui creusaient le sol et transportaient sur leur tête les traditionnels paniers de terre. (…) Comme je leur disais que le travail forcé avait été supprimé, ils me dirent que dans leur village « rien n’avait été changé’’».

En 1946, de nouvelles élections au parlement français octroient trois postes de députés à la Haute et à la Basse Côte d’Ivoire. A l’issue de ces élections, Felix Houphouët-Boigny est réélu avec les deux premiers députés voltaïques, Daniel Ouézzin Coulibaly et Philippe Zinda Kaboré.

Les trois députés élus, en accord avec les autres élus africains dans les autres colonies françaises vont se battre pour l’application des lois qui garantissent les droits des africains notamment celui sur la fin des travaux forcés.

L’année 1946, c’est aussi l’année de la création des premiers partis politiques dans les colonies françaises d’Afrique noire.

Le Mogho Naba Sagha II crée l’Union Voltaïque (UV) en juin 1946 à Ouagadougou et Daniel Ouézzin Coulibaly créé le Parti démocratique voltaïque (PDV), section du Rassemblement démocratique Africain (RDA) le 20 décembre 1947, à Bobo-Dioulasso.

Daniel Ouézzin Coulibaly est le secrétaire politique du RDA créé le 21 octobre 194 6 à Bamako. A ce titre, il sillonne toute l’Afrique noire pour installer les sections du RDA : au Soudan (actuel Mali), en Guinée, au Niger, au Congo, au Sénégal, au Dahomey (actuel Benin), au Cameroun, etc. Le RDA s’apparente au parti communiste Français.

De 1947 à 1954 ce sont ces deux partis qui vont animer la vie politique en Haute Volta et batailler pour occuper les postes dans les Institutions politiques nouvellement crées avec la reconstitution du territoire.

Le président de la république française Vincent Auriol promulgue le 4 septembre 1947 la loi adoptée par l’Assemblée nationale française qui rétablit la colonie de la Haute Volta.

Le rétablissement de la Haute Volta réclamé par la chefferie coutumière et traditionnelle depuis plus d’une décennie ainsi que l’élite politique naissante et réalisé en 1947 par le colon français, ne vise pas à récompenser les voltaïques.

Il vise à affaiblir le RDA dont les principaux bastions se trouvent entre la Côte d’Ivoire et l’Ouest de la Haute Volta qui ont pour leader le président du RDA Felix Houphouët-Boigny et le lion du RDA, Daniel Ouézzin Coulibaly. Après le rétablissement, Daniel Ouézzin Coulibaly reste député de la Côte d’Ivoire car pour lui son combat reste panafricain.

Le rétablissement a pour avantage la création d’un Conseil général (ancêtre de l’Assemblée nationale burkinabè) en 1948 et l’élection de ses membres. C’est un organe consultatif sans réel pouvoir.

Sous le poids de la répression de l’administration coloniale, les élus du RDA au parlement français annoncent, le 18 octobre 1950 qu’ils se désapparentent du groupe parlementaire du Parti communiste français (PCF).

En juillet 1951, Daniel Ouézzin Coulibaly condamne devant le parlement français, les fraudes électorales en Haute-Volta et en Côte d’Ivoire. Les gouverneurs Péchoux et Mouragues maintiennent contre lui en Côte d’Ivoire et en Haute-Volta, une dizaine d’inculpations assorties de poursuites judiciaires l’obligeant à se réfugier en France.

A partir de 1954, l’Union Voltaïque s’éclate : Nazi Boni crée le Mouvement populaire d’évolution africaine (MPEA) qui deviendra le Mouvement populaire africain (MPA). Joseph Conombo et Henri Guissou forment le Parti social pour l’émancipation des masses africaines (PSEMA) en janvier 1955. En juillet 1956, le colonel Michel Dorange crée le Mouvement démocratique voltaïque (MDV) avec Gerard Kango Ouédraogo. Dans ce nouveau parti adhère Maurice Yaméogo qui occupe le poste de contrôleur financier.

En octobre 1954, le train arrive pour la première fois à Ouagadougou avec à son bord Daniel Ouézzin Coulibaly et Felix Houphouët-Boigny qui l’inaugurent.

En France, il y a un changement de gouvernement en fin 1955 qui sera favorable au RDA avec l’entrée de son président Felix Houphouët-Boigny dans le nouveau gouvernement en tant que ministre délégué à la présidence du Conseil.

Le RDA qui a été combattu depuis sa création en 1946 par l’administration coloniale devient à partir de 1956, un allié du gouvernement français. Le mouvement va donc en profiter pour demander de nouvelles réformes pour les colonies africaines.

L’une des réformes majeures sera l’adoption le 23 juin 1956 de la loi-cadre proposée par le ministre français d’outre-mer Gaston Defferre et le ministre Félix Houphouët-Boigny. La loi cadre autorise la mise en place dans les territoires africains, des Conseils de gouvernement élus, ce qui permet au pouvoir exécutif local d’être plus autonome vis-à-vis de la France.

En 1956, Daniel Ouézzin Coulibaly est alors la plus grande figure politique de la Haute Volta et c’est son mouvement, le RDA, qui a œuvré pour l’adoption de la loi-cadre qui offre aux Africains une autonomie relative, un pas vers l’indépendance. Il est donc incontournable dans la formation du premier gouvernement de la Haute Volta.

Aussi, des leaders politiques voltaïques vont œuvrer pour s’allier avec lui afin de jouer un rôle dans la nouvelle Haute Volta autonome et indépendante qui était en train de se dessiner. Deux personnalités politiques, Joseph Issoufou Conombo et Gérard Kango Ouédraogo se disputent la paternité du retour sur la scène politique voltaïque de Ouézzin Coulibaly qui était toujours député de la Côte d’Ivoire.

Pour la formation du premier gouvernement autonome de l’histoire de la Haute Volta, Daniel Ouézzin Coulibaly prône le compromis et l’unité de la famille politique. Il fusionne le 23 septembre 1956 à Ouagadougou avec Joseph Conombo, le Parti démocratique voltaïque (PDV), section territoriale du RDA et le PSEMA pour donner naissance au Parti démocratique unifié (PDU).

Très optimiste, Daniel Ouézzin Coulibaly écrit que «la colossale Haute-Volta a pris le départ et s’est élancée dans l’arène. Souhaitons-lui bonne route et bonne chance. Nous sommes avec elle».

L’application effective de la loi cadre intervient en 1957 avec l’adoption le 2 Février, des décrets d’application et l’organisation d’élections législatives en Haute Volta le 31 mars 1957.

Ces élections sont remportées par le PDU de Daniel Ouézzin Coulibaly et Joseph Issoufou Conombo avec 37 sièges. Le MDV du colonel Michel Dorange et Gérard Kango Ouédraogo remporte 26 sièges, l’un des élus de ce parti est Maurice Yaméogo. Le MPEA de Nazi Boni remporte 5 sièges et les Indépendants 2 sièges, soit 70 sièges en tout. Bien que vainqueur du scrutin, Daniel Ouézzin Coulibaly scelle une alliance avec le parti politique arrivé deuxième le MDV pour la formation du gouvernement.

Le premier gouvernement de l’histoire de la Haute-Volta est formé le 17 mai 1957 à Ouagadougou, doté de pouvoirs exécutifs étendus. Daniel Ouézzin Coulibaly est vice-président du conseil de gouvernement, ministre des Affaires inter-territoriales et ministre de l’Information. Le gouverneur français Yvon Bourges est le président du conseil mais il n’a désormais qu’un rôle symbolique.

Le numéro 2 du gouvernement est le patron du MDV, colonel Michel Dorange qui occupe le poste de ministre de l’intérieur. Au 10è rang ministériel, on trouve Maurice Yaméogo qui est ministre de l’Economie agricole.

Dès la mise en place du gouvernement, Daniel Ouézzin Coulibaly interpelle «Ni la politique, ni le mandat ne sont une fin en soi. Ce sont des moyens dont on ne doit user que dans l’intérêt public et de l’accélération du progrès social».

Dans le gouvernement formé, Joseph Issoufou Conombo et Gerard Kango Ouédraogo n’y figurent pas. Ils se désolidarisent et profiteront d’un certain nombre d’incidents pour constituer fin 1957, à l’Assemblée territoriale voltaïque, un groupe hostile au gouvernement. Ils s’allient à l’autre leader de l’opposition Nazi Boni et votent une motion de défiance exigeant la démission du président Ouézzin Coulibaly avec son gouvernement. La Haute Volta est en crise et des tractations sont engagées.

Le 12 janvier 1958, le président Daniel Ouézzin Coulibaly bénéficie du ralliement du ministre de l’Economie agricole Maurice Yaméogo avec d’autres membres. Il forme le 6 février 1958, un nouveau gouvernement dans lequel Maurice Yaméogo est propulsé numéro 2 au poste de ministre de l’Intérieur.

Le 20 mai 1958, Daniel Ouézzin Coulibaly prononce à l’Assemblée territoriale, son mémorable et historique discours-programme qui présente de grandes ambitions pour son pays.

«Les colossales pyramides d’Egypte, la grande muraille de Chine, les cathédrales gothiques de l’Europe occidentale ne doivent rien aux techniques industrielles modernes. Ces monuments élevés par le travail et la foi des hommes sont l’œuvre des sociétés dont le dénuement matériel était égal au nôtre. Méditons leur leçon, sachons que rien n’est impossible à l’homme de volonté animé d’un grand courage».

En juillet 1958, Daniel Ouézzin Coulibaly devient président du conseil de gouvernement et chef du territoire de la Haute Volta. Malade depuis quelques temps, il se rend en fin juillet 1958 à Paris pour y subir des examens médicaux. Il désigne Maurice Yaméogo pour assurer l’intérim du pouvoir.

L’intérimaire Maurice Yaméogo rend visite le 2 septembre 1958 au président tde gouvernement Daniel Ouézzin Coulibaly qui lui demande de faire le point de l’état d’avancement de la construction de l’hôpital de Ouagadougou, de la radiodiffusion de la Haute-Volta, etc.

Daniel Ouézzin Coulibaly, meurt le dimanche 7 septembre 1958 à 7 heures 30 minutes à l’hôpital saint Antoine de Paris d’un mal non déterminé jusqu’à ce jour. Ce décès est un séisme dans toute l’Afrique noire et en France.

Le lendemain de son décès, le président guinéen Sékou Touré, l’un de ses protégés, lui rend hommage en décrétant le 9 septembre 1958, une journée de recueillement et de prière de la part des populations guinéenne.

Modibo Kéita du Mali écrit : «Mon cher maître, mon très regretté guide, mon ainé et frère de lutte, désormais entré dans la légende, notre frère des jours sombres et des jours de gloire, adieu, dors en paix».

Felix Houphouët-Boigny affirme «Le camarade, l’ami, le compagnon, le frère de lutte, le président du RDA, atteint dans ce qu’il a de plus cher, car avec toi, cher Ouézzin, c’est beaucoup de lui-même qui s’en va».

Daniel Ouézzin Coulibaly reçoit des hommages et des honneurs à Paris et à Abidjan. Sa dépouille mortelle est ramenée ensuite en Haute Volta où il reçoit des funérailles nationales à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, les 14 et 15 septembre 1958.

Pour son successeur Maurice Yaméogo, Daniel Ouézzin Coulibaly, «était la boussole qui montre le chemin des intérêts voltaïques, le chef indiscutable qui savait concilier les divergences de vues au cours de nos débats, le géant de la pensée et de l’action».

Son adversaire politique Gérard Kango Ouédraogo affirme : «La Haute Volta et avec elle l’Afrique entière, pleure le meilleur de ses fils, (…) la fierté des Voltaïques, leur gloire, leur flambeau».

Deux semaines après ces funérailles, les Voltaïques approuvent à plus de 98 %, la Constitution sur la Communauté franco-africaine. Une fois les funérailles terminées, les tractations sont engagées au niveau des acteurs politiques pour la succession du président Daniel Ouézzin Coulibaly.

Maurice Yaméogo veut se faire confirmer par le Parlement mais les anciens adversaires du président Daniel Ouézzin Coulibaly à savoir Nazi Boni, Joseph Issoufou Conombo et Gerard Kango Ouédraogo, estiment que le poste leur revient.

A leur grande surprise, un acteur inattendu entre en scène : le Mogho Naba Kougri, roi de Ouagadougou. Le jeune monarque avait succédé en décembre 1957 à son père Mogho Naba Saga II, décédé.

Le 17 octobre 1958, le Mogho Naba Kougri se présente devant le palais de l’Assemblée Territoriale avec ses partisans pour faire pression sur les députés voltaïques pour l’instauration d’une monarchie constitutionnelle.

A la demande du président intérimaire Maurice Yaméogo, la Police coloniale et la Garde républicaine interviennent, tirent en l’air et dispersent la foule et les partisans du souverain mossi.

Cet événement rapproche la classe politique (opposition et majorité) et les parlementaires confirment Maurice Yaméogo, à la tête du pays le 20 octobre 1958 mettant définitivement en échec la tentative de coup d’état du souverain des mossis.

Maurice Yaméogo forme le 10 décembre 1958, un gouvernement d’union et le lendemain 11 décembre 1958, la République est proclamée et l’Assemblée territoriale devient Assemblée législative et constituante.

La nouvelle Assemblée législative opte pour la fédération du Mali mais dans le cadre de la communauté. L’unanimité se dégage au niveau de tous les partis voltaïques de l’époque ; ils sont fédéralistes.

Mais Maurice Yaméogo abandonne la fédération et crée le 29 mai 1959, le conseil de l’entente avec le Dahomey (actuel Benin) de Hubert Maga, la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny et le Niger de Hamani Diori.

Maurice Yaméogo préside le 25 octobre 1959 à Bobo-Dioulasso, la cérémonie de transfert de la dépouille mortelle de Daniel Ouézzin Coulibaly dans le caveau familial.

Une lettre ouverte critiquant l’action gouvernementale est signée, le 28 juin 1960, par Nazi Boni, Joseph Ouédraogo, Diongolo Traoré, Edouard Ouédraogo, Gabriel Ouédraogo et Paul Nikiema dans le but d’obtenir la tenue d’une table ronde. En réponse à cette demande, Maurice Yaméogo les fait tous interner le 2 juillet 1960 à Gorom-Gorom, sauf Nazi Boni déjà parti en exil.

Nazi Boni trouve asile à Bamako chez Modibo Keïta. A la veille du 5 août 1960, à 20 heures 15 mn, Nazi Boni s’adresse à travers Radio Mali, au peuple voltaïque qui s’apprête à être indépendant.

«L’indépendance imposée au gouvernement par le peuple (et) par l’opposition et littéralement offerte par la France sera proclamée par ceux qui en sont les ennemis les plus acharnés qui, aujourd’hui comme demain, sont prêts à la saboter.

C’est le paradoxe de la vie. C’est la comédie humaine. Mais, quel que soit la forme revêtue par notre accession à la souveraineté internationale, celle-ci constitue un fait positif dont nous devons nous réjouir…», affirme Nazi Boni.

Le 5 août 1960, Maurice Yaméogo proclame l’indépendance. «Aujourd’hui, 5 août 1960, à zéro heure, au nom du droit naturel de l’homme à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, je proclame solennellement l’indépendance de la République de Haute-Volta ».

Agence d’Information du Burkina
Informations rassemblées par
WUROTÈDA Ibrahima SANOU

Sahel : la lutte contre le terrorisme exige la création d’un réseau de camps fortifiés

Sahel : la lutte contre le terrorisme exige la création d’un réseau de camps fortifiés

Ouagadougou, 5 août 204 ( AIB) – Pour contrer efficacement les groupes armés terroristes dans la « zone des trois frontières » (entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger), il est nécessaire de construire un réseau de camps militaires fortifiés.

C’est le point de vue exprimé à TASS par Boubou Doucouré, politologue malien, expert dans le domaine des communications et des relations internationales.

La « zone des trois frontières » est l’une des régions les plus touchées par l’activité des groupes terroristes. Le Mali s’inscrit dans une logique de sécurisation globale de l’ensemble de son territoire et de ses frontières avec sept pays limitrophes: l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal. Cela dit, la « zone des trois frontières » semble encore « la plus problématique », a-t-il fait remarquer.

C’est l’une des raisons de la création, en septembre 2023, de l’Alliance des États du Sahel, composée du Burkina Faso, du Mali et du Niger, pour trouver une solution globale et cohérente et une réponse appropriée à la crise sécuritaire dans la région. C’est cette vision commune d’action et d’échange de renseignements entre les trois pays qui permettra de lutter contre la menace terroriste. À cet effet, les armées de ces pays renforcent déjà leur présence par des moyens terrestres et aériens, a poursuivi l’expert malien.

 

Défense collective

 

Le 16 septembre 2023, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé l’Alliance des États du Sahel, une organisation régionale de défense collective. Selon le document fondateur, « la violation de la souveraineté ou de l’intégrité territoriale d’un ou de plusieurs membres de la charte sera considérée comme une agression contre toutes les parties et nécessitera leur assistance, individuellement ou collective ».

Agence d’information du Burkina
Avec TASS

Burkina/5 août: Le Secrétaire général du gouvernement appelle à lutter pour une vraie indépendance

Burkina/5 août: Le Secrétaire général du gouvernement appelle à lutter pour une vraie indépendance

Ouagadougou, 05 août 2024(AIB)-Le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Mathias Traoré, a invité lundi, les Burkinabè à accompagner la lutte pour une vraie indépendance que mène la Transition sous le leadership du président Ibrahim Traoré.
Agence d’information du Burkina
Message du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres

Le Burkina Faso commémore en ce 5 Août, son accession à l’indépendance.

Dans ce contexte de crises sécuritaire et humanitaire que traverse notre pays, j’ai une pensée particulière à l’endroit des forces de défense et de sécurité ainsi que des volontaires pour la défense de la patrie, engagés sur le front du combat pour un Burkina Faso véritablement souverain.

Dans le combat à sang que mène la Transition sous le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso pour libérer notre pays qui, depuis 64 ans, vit sous le poids de l’impérialisme et de la servitude, j’invite tous les fils et tous les fils à accompagner la lutte pour une indépendance vraie.

Bonne commémoration à toutes et à tous !
Mathias TRAORE »
#AIB

Koubri : les populations labourent gratuitement le champ communal

Koubri : les populations labourent gratuitement le champ communal

Ouagadougou, 05 août 2024 (AIB) – Les populations de la commune de Koubri se sont fortement mobilisées le samedi 03 août 2024 pour le sarclage du champ communal, dans l’esprit du « labour gratuit ».

La commune de Koubri adhère à l’initiative présidentielle pour le développement communautaire et à l’Offensive Agro-Pastorale et Halieutique, lancées par les premières autorités du Burkina Faso en vue de l’atteinte de la sécurité alimentaire.

Pour ce faire, à l’appel de leur président de la délégation spéciale, Samadé Léonard Gougou, les populations se sont lancées le samedi 3 août 2024 dans le sarclage du champ communal.

À cette occasion, les travailleurs de l’administration publique et privée, les Conseils Villageois de Développement, les membres des associations de jeunes et de femmes, les acteurs de la veille citoyenne, les Personnes Déplacées Internes et les forces vives de la commune se sont donnés à fond pour leur bien commun.

Selon M. Gougou, au-delà de la cohésion sociale qui sous-tend cette activité, elle constitue pour la commune une contribution et un engagement en faveur de la vision du gouvernement.

L’activité vise surtout à susciter un retour aux fondamentaux des sociétés ancestrales, notamment l’entraide et la solidarité entre les populations, a ajouté Samadé Léonard Gougou.

Agence d’information du Burkina

Banwa : Les femmes de Sanaba remettent 2 coq et une somme d’argent aux FDS et VDP, au cours d’une visite d’encouragement

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Banwa : Les femmes de Sanaba remettent 2 coq et une somme d’argent aux FDS et VDP, au cours d’une visite d’encouragement

Solenzo, (AIB)- Les femmes de Sanaba, une commune rurale de la province des Banwa située à environ 42 km de Solenzo ont remis 2 coq et une somme d’argent au détachement militaire et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) basés à Sanaba, lors d’une visite au cours de laquelle elles ont prodigué des encouragements et des bénédictions aux forces combattantes, le dimanche 4 août matin.

Elles sont sorties nombreuses pour témoigner leur reconnaissance aux vaillants combattants basés dans la ville de Sanaba depuis sa libération.
Elles étaient accompagnées par, Souleymane Coulibaly, représentant les coutumiers et de Dramane Maïga.
Selon la porte-parole des femmes, Aminanda Traoré, cette visite vise à encourager et à prodiguer des bénédictions aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et les VDP.

«Depuis que nous sommes de retour grâce à vous on peut cultiver nos champs et on peut circuler comme on veut. On a rien à vous offrir mais nous avons nos cœurs pour vous bénir nuit et jour», a ajouté Mme Traoré.

Les femmes ont remis 2 coqs et une modeste somme d’argent au détachement et aux VDP en guise de remerciement pour le travail abattu.

« C’est petit ce que nous avons envoyé mais il faut savoir que si une femme te donne un franc pour te bénir, c’est du fond du cœur et ce que tu fais, tu vas réussir », a-t-elle conclu.

En rappel, Sanaba est une commune reconquise et réinstallée par les forces combattantes.

Agence d’information du Burkina
SO/dnk/atta

Burkina : L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire outille ses membres sur le civisme et la citoyenneté

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Burkina : L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire outille ses membres sur le civisme et la citoyenneté

Bobo-Dioulasso, 5 août 2024 (AIB)-L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI) a outillé vendredi et samedi à Bobo-Dioulasso, ses membres sur le civisme, la citoyenneté, le plaidoyer et les droits humains.

Selon le président de l’ATR/DI Issaka Sourwema, il s’agit d’outiller les points focaux et les membres des cellules régionales de l’association en vue de la mise en œuvre réussie «du projet éducation à la citoyenneté et à la cohésion sociale».

«Une fois que nos membres seront outillés, ils pourront à leur tour accompagner et renforcer les capacités des chefs traditionnels, coutumiers et religieux, pour leur permettre de davantage accomplir leurs actions pour la cohésion sociale au sein de leurs communautés», a-t-il affirmé.

Le secrétaire général et secrétaire permanent de l’ATR/DI Drissa Modeste Sessouma a animé une communication sur le thème «civisme et citoyenneté».

Il a expliqué que «l’écocitoyenneté est un ensemble de comportements individuels et collectifs visant à assurer la protection, la préservation, la promotion de l’environnement pour un développement durable».

Il a également souligné que «la participation citoyenne à la vie de la collectivité est le fait de prendre part de façon active et consciente à la vie de sa commune ou de sa région».

La participation est donc, selon lui, un devoir citoyen qui interpelle tous les acteurs : hommes, femmes, jeunes et enfants.

Concernant le civisme, il a indiqué que c’est le respect des lois et des règles en vigueur.

La communication sur «la problématique des droits humains en situation de crise sécuritaire : Défis et solutions» a été prononcée par le délégué régional de la Commission nationale des Droits Humains (CNDH) Olivier Kabré.

Il a relevé trois générations de droits : la première c’est les droits civils et droits politiques, la deuxième, c’est les droits économiques, sociaux et culturels et la troisième, c’est les droits de solidarité.

En temps de crise, Olivier Kabré, a souligné que «les restrictions tout comme les dérogations sont des aménagements légaux aux droits de l’homme».

«Elles portent atteinte aux droits fondamentaux et pourtant, sont indispensables pour le bon fonctionnement des Etats», a-t-il fait savoir.

Cependant, il a précisé que «la restriction doit être prévue par une loi et elle doit avoir des buts légitimes et être nécessaire dans une société démocratique».

La formation des membres de l’ATR/DI rentre dans le cadre de la mise en œuvre du «projet éducation à la citoyenneté et cohésion sociale au sein des acteurs traditionnels, coutumiers et religieux dans les treize régions du Burkina Faso».

Le projet est une sous composante du projet «Espace civique» qui est mis en œuvre par un consortium d’organisations de la société civile dont le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité Génève (DCAF) assure le lead.

Agence d’information du Burkina

WIS/ATA

Le Mali casse ses relations diplomatiques avec l’Ukraine et appelle à la responsabilité de la communauté internationale

Le Mali casse ses relations diplomatiques avec l’Ukraine et appelle à la responsabilité de la communauté internationale

Ouagadougou, 4 août 2024(AIB)-Le Mali a rompu dimanche ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, dirigée selon Bamako par des pantins et des néo-nazis soutenant le terrorisme international.

Le gouvernement du Mali décide de « la rupture, avec effet immédiat, des relations diplomatiques entre la République du Mali et l’Ukraine, cette dernière dont les destins sont malheureusement confiés à des pantins confondant la scène internationale et la scène de théâtre », a annoncé dimanche soir, le colonel Abdoulaye Maïga sur la télévision publique malienne.

M. Maïga fait allusion au passé de comédien du président Zelensky et surtout au soutien apporté par des officiels et des soldats ukrainiens aux terroristes, lors de meurtrières attaques, fin juillet dans le Nord du Mali.

Le porte-parole du gouvernement malien a fait cas de la « prise de mesures urgentes nécessaires pour prévenir toute déstabilisation du Mali à partir d’Etats africains, notamment à partir d’Ambassades ukrainiennes installées dans la sous-région, avec des terroristes déguisés en diplomates ».

Le colonel Abdoulaye Maïga a également annoncé la saisine des autorités judiciaires compétentes suites aux propos de Andriy Yusov, porte-parole de l’agence ukrainienne de renseignement militaire et de Yurii Pyvovarov, Ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal.

Selon lui, l’Ukraine est dirigée par des néonazis qui ont fait le choix de soutenir le terrorisme international, en particulier dans le Sahel et contre le Mali.

« Le Mali en appelle à la responsabilité de la Communauté internationale face au choix
délibéré de l’Ukraine de soutenir le terrorisme dans un contexte mondial où l’unanimité
est faite sur l’impératif de combattre ce fléau », a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina

L’Ukraine est dirigée par des néonazis, alliés du terrorisme international, selon le Mali

L’Ukraine est dirigée par des néonazis, alliés du terrorisme international, selon le Mali

Ouagadougou, 4 août 2024(AIB)-Après le soutien apporté par l’Ukraine à des terroristes dans le Nord du Mali, Bamako est convaincu de la nature néonazie du régime de Kiev et de sa proximité avec le terrorisme international.

« Le Gouvernement de Transition de la République du Mali adhère totalement au diagnostic établi par la Fédération de Russie qui a pourtant mis en garde le monde, depuis des années, sur la nature néonazie et scélérate des autorités ukrainiennes, aujourd’hui alliées du terrorisme international, loin des aspirations de paix et de stabilité du peuple ukrainien », a déclaré le colonel Abdoulaye Maïga, dimanche soir sur la télévision publique malienne (ORTM).

Le porte-parole du gouvernement malien réagissait après que des officiels ukrainiens ont reconnu le soutien de Kiev à des terroristes, ayant mené fin juillet des attaques meurtrières, dans le Nord du Mali.

« Après un examen minutieux de la situation, le Gouvernement de Transition de la République du Mali souligne que les actes posés par les autorités ukrainiennes violent la souveraineté du Mali, dépassent le cadre de l’ingérence étrangère, déjà condamnable en soi, et constituent une agression caractérisée du Mali et un soutien au terrorisme international, en violation flagrante du droit international, y compris de la Charte des Nations Unies », a ajouté le colonel Abdoulaye Maïga.

Le colonel Maïga s’appuyant sur ces faits, a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec l’Ukraine avec effet immédiat.

Il a appelé la communauté internationale à prendre ses responsabilités face au choix
délibéré de l’Ukraine de soutenir le terrorisme dans un contexte mondial où l’unanimité
est faite sur l’impératif de combattre ce fléau.
Agence d’information du Burkina

Kossi : Une association prône la cohésion sociale à travers le sport

BURKINA-KOSSI-SPORT-COHESION-PROMOTION

Kossi : Une association prône la cohésion sociale à travers le sport

Nouna, (AIB)-L’association espace culturel « Yelen », a organisé ce samedi 03 août 2024 à Nouna, une journée dédiée à la promotion de la cohésion sociale à travers le sport et les jeux de société.

Un cross populaire s’est déroulé tôt le matin sur l’artère principal de la ville, suivi d’une animation musicale et une séance d’aérobic, qui a marqué la fin des activités sportives, le samedi 03 août 2024 à Nouna.
A la suite des activités sportives, un partage de repas a eu lieu entre les personnes déplacées internes et la population hôte.

Des jeux de société, en individuel, notamment le scrabble, le ludo et les cartes se sont déroulés en éliminatoires directs, sous forme d’un championnat.
Le jeu de pétanque s’est déroulé en équipe sous forme de championnat également.
Les trois premiers de chaque jeu ont été récompensés.

Les premiers de chaque jeu ont reçu une enveloppe de 15 000 FCFA, les 2e la somme de 10 000 FCFA et les 3e 5 000 FCFA.

«L’objectif de cette journée est de cultiver l’esprit de partage et de solidarité entre les populations déplacées et les populations hôtes d’une part et entre les FDS, VDP et les populations d’autres parts», a indiqué le responsable de l’association, Moussa Sangaré.

L’activité a été financé par le Conseil danois pour les réfugiés (DRC).
Ronsard Paré a été sacré champion au jeu de scrabble, Lamine Forogo au ludo, Boureima Sissoko au jeu de cartes et Lassina Dama au dame.

Les organisateurs se sont dits satisfaits d’avoir relevé le défi et ont permis à baisser le stress lié à la crise sécuritaire que vit la population.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Burkina : Les travaux de cadre Défense-Sécurité exécutés de 36 à 79 % au premier semestre de 2024

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Burkina : Les travaux de cadre Défense-Sécurité exécutés de 36 à 79 % au premier semestre de 2024

Ouagadougou, 2 août 2024 (AIB)-Le cadre sectoriel de dialogue Défense-Sécurité a réalisé au premier semestre de l’année 2024, un taux d’exécution physique de 36 à 79 % de ses activités, contre un taux d’exécution financière de 23,82 %.

« Cette revue du cadre sectoriel de dialogue Défense-Sécurité est consacrée à l’examen du bilan à mi-parcours de l’année 2024 des actions menées dans notre secteur de planification », a déclaré le représentant du ministre en charge de la Défense nationale, le colonel-major Alain Ollo Palé.

Selon lui, les départements chargés de la Défense nationale et de la Sécurité ont réalisé un taux d’exécution physique de 36 à 79 % dans le combat contre l’insécurité avec un taux d’exécution financière de 23,82 % au premier semestre de l’année 2024.

Le colonel-major Palé, directeur de cabinet du département en charge de la Défense nationale, s’exprimait vendredi à Ouagadougou au cours d’une revue du cadre sectoriel de dialogue Défense-Sécurité sur le bilan à mi-parcours de l’année en cours.

Il a par ailleurs salué la mobilisation des acteurs des deux ministères, témoignant de leur intérêt pour la mise en œuvre du plan d’action pour la stabilisation et le développement, référentiel d’orientation des interventions de l’État.

« Le cadre est une tribune pour tous les acteurs d’apprécier l’état de réalisation des actions programmées et permet de tirer les leçons de nos exigences, d’apprécier les résultats atteints et de dégager des perspectives pour le dernier semestre », a-t-il soutenu.

Le colonel-major Alain Ollo Palé a noté que malgré la persistance des attaques terroristes, des actions ont été menées avec des victoires enregistrées sur le terrain par les forces combattantes.

« En dépit des multiples entraves qui ont jalonné notre chemin tout au long du premier semestre, nous sommes restés déterminés, engagés, résilients et convaincus de notre noble vision, celle de combattre le terrorisme jusqu’à son dernier retranchement », a-t-il confié.

À l’écouter, la vision du gouvernement est d’assurer la sécurité à toutes les communautés et à leurs biens dans ce contexte d’insécurité au Burkina Faso.

Au titre des activités menées, il s’est appesanti, entre autres, sur la tenue des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne du 26 mars au 9 avril 2024, les assises nationales du 25 mai pour statuer sur la vie de la Transition, et la journée des coutumes et traditions du 15 mai.

Le directeur de cabinet du ministère en charge de la Défense nationale a fait cas du renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

« Je voudrais inviter l’ensemble des acteurs et partenaires membres du cadre sectoriel de dialogue Défense-Sécurité à rester mobilisés et à faire preuve de plus d’engagement dans la mise en œuvre de notre plan d’action sectoriel pour le dernier semestre », a-t-il souhaité.

Agence d’information du Burkina

NO/ba/ata

L’Ukraine reçoit enfin ses tout premiers avions F-16

L’Ukraine reçoit enfin ses tout premiers avions F-16

Kiev, Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche avoir enfin reçu ses tout premiers chasseurs F-16, ces avions de guerre de fabrication américaine attendus depuis des années par Kiev qui espère les utiliser pour repousser l’avancée des forces russes.

Cette annonce intervient alors que la situation reste tendue sur le front. L’Ukraine a annoncé dimanche l’évacuation des enfants et de leurs parents de plusieurs localités dans la région de Donetsk (est), proches de zones où la Russie a revendiqué de nouvelles avancées ces derniers jours.

Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, Kiev plaidait pour que lui soient livrés des F-16 dans l’espoir de mettre fin à la domination russe dans les airs et mieux protéger ses villes et ses troupes contre les bombardements incessants.

« Nous avons mené des centaines de réunions et négociations » avec les alliés pour obtenir ces avions et renforcer la défense aérienne du pays et « nous avons souvent entendu les mots +c’est impossible+ en réponse », a déclaré Volodymyr Zelensky lors d’une cérémonie dans un lieu tenu secret en Ukraine.

« Maintenant c’est la réalité, la réalité dans notre ciel. Des F-16 sont en Ukraine », s’est-il félicité. « Je suis fier de nos gars qui (…) ont déjà commencé à les utiliser pour notre pays ».

De fabrication américaine, ces avions vantés pour leur précision, leur vitesse et leur rayon d’action sont considérés comme le joyau de la couronne dans la liste tentaculaire du matériel militaire que l’Ukraine a demandé à ses soutiens afin de tenter de repousser l’avancée des forces russes sur son sol.

M. Zelensky n’a pas dévoilé le nombre d’appareils reçus par Kiev, se bornant à dire qu’il était « insuffisant », de même que le nombre de pilotes ukrainiens formés en Occident pour piloter et entretenir ces appareils.

« Ce qui est positif, c’est que nous attendons des F-16 supplémentaires » et que « beaucoup de nos gars sont en train d’être formés », a assuré le président ukrainien.

Les journalistes de l’AFP ont vu au moins deux F-16 survolant le site pendant la cérémonie.

Derrière Volodymyr Zelensky, deux autres appareils gris ressemblant à des F-16 étaient posés au sol, partiellement recouverts de filets de camouflage et leurs queues frappées des armoiries nationales, le trident.

Mi-mai, le président Zelensky avait déclaré lors d’un entretien accordé à l’AFP avoir besoin de 120 à 130 de ces appareils pour obtenir la parité avec l’aviation russe.

Les partenaires de l’Ukraine ont toutefois promis d’envoyer moins de 100 F-16 à ce jour, dont la livraison est susceptible de s’étaler sur plusieurs années, après une formation approfondie des pilotes qui les utiliseront.

 

– Moscou minimise –

 

Ni la date de la livraison, ni le pays ayant fourni ce premier lot n’ont été dévoilés.

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avait lui annoncé le 10 juillet le début du transfert de F-16 vers l’Ukraine, « en provenance du Danemark et des Pays-Bas ».

Alors que des rumeurs sur la livraison imminente des F-16 circulaient depuis plusieurs jours, Moscou a averti la semaine dernière que ces avions seraient « abattus » en Ukraine, assurant qu’ils n’auraient pas « d’impact significatif » sur le front.

Une série de récentes frappes russes contre des bases aériennes ukrainiennes a soulevé des questions sur la capacité de Kiev à protéger ces avions de plusieurs millions de dollars.

Début juillet, la Russie a affirmé avoir détruit cinq avions militaires lors d’une attaque contre une base aérienne dans le centre de l’Ukraine.

À la suite de ce bombardement, les correspondants militaires ukrainiens ont critiqué les hauts gradés de l’armée de l’air, affirmant que les avions y avaient été garés en plein air sans protection suffisante.

L’armée de l’air ukrainienne s’appuie sur une flotte vieillissante d’avions MIG-29 de l’ère soviétique et de jets Sukhoi, éprouvés par plus de deux ans de missions de combat exigeantes.

La France a de son côté annoncé en juin qu’elle fournirait cette année à Kiev des avions de combat français Mirage 2000-5, sans préciser leur nombre.

Après la revendication par Moscou d’avancées territoriales dans l’est ces derniers jours, le gouverneur de Donetsk a annoncé dimanche devoir évacuer au total « 744 enfants avec leurs parents de quatre communautés vers des régions plus sûres de l’Ukraine ».

Le gouverneur a appelé les civils à quitter la région ces dernières semaines en raison d’une recrudescence de bombardements russes.

Avec AFP

Des gérants de parkings de Ouagadougou s’unissent pour mieux assurer la sécurité des engins et des voitures

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Des gérants de parkings de Ouagadougou s’unissent pour mieux assurer la sécurité des engins et des voitures

Ouagadougou, 3 août 2024 (AIB) – La coordination des organisations professionnelles des gérants de parkings du Kadiogo (COPGP/K) a été créée samedi, en vue de mieux structurer le domaine de la sécurité des engins à deux roues et des véhicules.

« Les gérants de parkings ont toujours eu des difficultés dans la gestion des affaires des parkings. Dans ce sens, nous nous sommes dit qu’il y a une nécessité de nous organiser pour mettre de l’ordre dans le secteur », a déclaré le président de la coordination, Ibrahim Barry, à l’issue de l’assemblée générale.

Fort de 24 membres, le nouveau bureau de la COPGP/K a pour mission, selon le président, d’œuvrer à améliorer la sécurité dans la gestion des parkings dans la région du Centre.

Il compte, dans la légalité, aider les gérants et leurs clients en cas de vols ou de perte d’engins, à travers des démarches auprès des structures compétentes, a confié Ibrahim Barry.

« Avec ce bureau, il y aura assez de changements au niveau de la gestion des parkings et les clients seront dédommagés en cas de préjudices », a-t-il précisé.

Pour être opérationnel, M. Barry dit avoir pour priorité l’élaboration des documents statutaires en vue de l’obtention du récépissé de la coordination.

Le représentant du ministre en charge du commerce, Tassambédo Pamoussa, a salué la démarche de la coordination qui, selon lui, va contribuer à une meilleure structuration du secteur des parkings.

M. Tassambédo a invité les gérants de parkings à mener leur activité dans le respect du consommateur.

« Nous voulons qu’ils travaillent avec professionnalisme et patriotisme tout en respectant les prix établis par le ministère », a conclu Pamoussa Tassambédo.

Agence d’information du Burkina

OSA/oz/ata

Burkina/examens 2024 : Des taux en hausse mais insuffisants (ministre)

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Burkina/examens 2024 : Des taux en hausse mais insuffisants (ministre)

Ouagadougou, 2 août 2024 (AIB) – Le ministre en charge de l’Éducation nationale, Jacques Sosthène Dingara, a salué vendredi les hausses des taux de réussite aux CEP, BEPC et BAC 2024, mais les trouve insuffisantes par rapport aux ambitions de son département.

« Nous avons enregistré 82,16 % de réussite au CEP en 2024 contre 71,48 % en 2023 ; 47,19 % au BEPC contre 38,27 % en 2023 et 52,61 % au baccalauréat contre 39,34 % en 2023, un bilan partiel au niveau du BAC en attendant les résultats de la session de remplacement qui aura lieu en septembre », a déclaré le ministre en charge de l’Éducation nationale.

Selon lui, les résultats obtenus dans un contexte sécuritaire très difficile sont certes réconfortants, mais demeurent insuffisants au regard des ambitions que nourrit le système éducatif burkinabè.

Dans le même élan, il a confirmé que le système éducatif burkinabè a investi un montant total de 21 milliards 814 millions 212 mille 178 FCFA pour la bonne marche de l’année scolaire.

Cependant, le taux national de succès du BEP et du CAP est de 68,73 % contre un taux de 75,57 % en 2023. Le ministre souligne qu’il y a un taux de régression et cela s’explique sans doute par le nombre relativement croissant des candidats dans les filières techniques, qui est de plus de 15 %.

Aussi, il y a eu des cas de fraude lors des examens et tous ces différents cas sont répertoriés et traités conformément aux textes en vigueur. Certains candidats fraudeurs ont déjà été jugés et condamnés.

Le ministre a parlé des difficultés rencontrées par les candidats lors des examens, telles que celles liées à la situation sécuritaire, celles liées aux retards constatés dans la délivrance des convocations des acteurs, précisément à l’examen du BEPC dans la région du Centre, les difficultés de la non-maîtrise du manuel de procédures des examens, des difficultés liées à l’opérationnalisation du logiciel Système intégré de Gestion des Examens et Concours (SIGEC).

Toutes ces difficultés ont été surmontées grâce aux efforts de tous les acteurs impliqués dans l’organisation des examens, civils comme militaires.

Il a conclu en disant que l’amélioration de la qualité et de la crédibilité des examens demeure une mission permanente pour son département.

Agence d’information du Burkina

OSA/BA/ata

Burkina : Plus de douze milliards de francs CFA investis dans l’agriculture et l’entreprenariat en six mois

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Burkina : Plus de douze milliards de francs CFA investis dans l’agriculture et l’entreprenariat en six mois

Ouagadougou, 03 août 2024 (AIBA) – Le ministère en charge de l’industrie a indiqué, avoir injecté 12 milliards 521 millions 356 mille 191 francs CFA pour le financement des Petites et moyennes entreprises (PME) et de la filière coton au cours du premier semestre de l’année 2024.

« Au cours des six premiers mois de l’année (2024), notre secteur a pu enregistrer quelques résultats majeurs tels que le financement de 191 PME pour un montant total de 1 621 356 284 FCFA », a déclaré le secrétaire général du ministère en charge de l’industrie, Oumarou Barro, ce vendredi 02 août à Ouagadougou.

Le secrétaire général Oumarou Barro s’exprimait lors de la revue à mi-parcours de son département, où il a représenté le ministre Serge Gnaniodem Poda.

Selon M. Barro, en plus du financement des PME, le département a également subventionné les acteurs de la filière coton à hauteur de 10 900 000 000 FCFA.

Le secrétaire général a confié que le ministère a aussi contribué à la création de 11 367 nouvelles entreprises au profit du secteur informel et saisi 22,98 kg d’or dans le cadre de la lutte contre la fraude de l’or.

Ces activités exécutées dans un climat quelque peu apaisé sur le plan sécuritaire ont permis, d’après Oumarou Barro, d’enregistrer un taux d’atteinte des indicateurs de 47 %.

Pour lui, ce résultat est satisfaisant en raison du contexte sécuritaire difficile. Pour cela, il a salué la capacité de résilience de tous les acteurs pour la conduite des différentes interventions.

« Ces résultats sont le fruit de l’ensemble des sacrifices consentis par tous dans un esprit de résilience », a-t-il reconnu.

Pour les six prochains mois, le SG a par ailleurs invité chaque acteur à investir conséquemment dans son domaine de compétence afin que les sous-secteurs de l’industrie, de l’énergie, de l’artisanat et des mines engrangent des résultats plus impactants à l’heure du bilan annuel.

Agence d’information du Burkina

ZO/BA/ata

Sur les pas du capitaine Sankara, le président Traoré s’engage à faire du Burkina, une terre d’espérance

Sur les pas du capitaine Sankara, le président Traoré s’engage à faire du Burkina, une terre d’espérance

Ouagadougou, 4 août 2024(AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu dimanche un vibrant hommage, à son prédécesseur révolutionnaire, le capitaine Thomas Sankara, arrivé au pouvoir le 4 août 1983. Il a promis de s’inspirer de son action pour faire du Burkina Faso, une terre d’espérance pour tous.
Agence d’information du Burkina
Lire le message intégral du président Ibrahim Traoré 👇👇👇

« Ce jour 4 août 2024, notre pays se remémore la lutte engagée par le peuple burkinabè, sous le leadership du Capitaine Thomas SANKARA, pour se libérer du joug de l’impérialisme et s’affirmer comme une Nation fière et résolument tournée vers un développement endogène.

Les changements du nom du pays, de Haute-Volta à Burkina Faso, de l’hymne national et du drapeau, intervenus le 4 août 1984, traduisent l’aspiration d’un peuple décidé à prendre en main son destin pour le bonheur et la prospérité des masses populaires et pour un pays de progrès.

En rendant hommage à ce Héros de notre Nation, dont le souvenir inspire nos pas et catalyse nos actions, je réaffirme ma ferme détermination et mon engagement entier avec le peuple, à libérer notre pays des forces du mal et de leurs soutiens, à faire de ce pays une terre d’espérance pour tous les Burkinabè. »
#AIB

Le président nigérian appelle à la fin des manifestations contre la vie chère

Le président nigérian appelle à la fin des manifestations contre la vie chère

Abuja, Nigeria

Le président nigérian Bola Ahmed Tinubu a appelé dimanche à la fin des manifestations contre la vie chère dans le pays le plus peuplé d’Afrique et à mettre un terme aux « effusions de sang » après qu’au moins 13 manifestants ont été tués par les forces de l’ordre, selon Amnesty International.Des milliers de personnes ont manifesté jeudi et vendredi contre la « mauvaise gouvernance » et la hausse du coût de la vie au Nigeria qui traverse une grave crise économique, à la suite de réformes mises en place par le président Tinubu, arrivé au pouvoir en mai 2023. L’inflation des denrées alimentaires dépasse les 40% et le prix de l’essence a triplé.

« Je vous ai entendus clairement. Je comprends la douleur et la frustration qui motivent ces manifestations », a indiqué le chef de l’Etat dans un discours télévisé, sa première prise de parole publique depuis le début des manifestations la semaine dernière.

Il a exhorté les manifestants à « suspendre toute nouvelle protestation et à créer un espace de dialogue ». « Je vous assure que notre gouvernement s’engage à écouter et à répondre aux préoccupations de nos concitoyens », a-t-il ajouté.

« Mais nous ne devons pas laisser la violence et la destruction déchirer notre nation », a-t-il averti, avant d’ajouter: « Nous devons mettre un terme aux effusions de sang, à la violence et à la destruction ».

Si Amnesty international évoque au moins 13 manifestants tués par les forces de l’ordre, la police affirme de son côté que sept personnes sont mortes et nie toute responsabilité.

« Nos éléments, à ce stade, montrent que là où il y a eu des morts, des membres des forces de sécurité ont délibérément usé de tactiques visant à tuer alors qu’ils faisaient face à des rassemblements de personnes dénonçant la faim et la grande pauvreté », a écrit Amnesty dans un communiqué publié sur X.

Les organisateurs des manifestations, une coalition informelle de groupes de la société civile, ont promis de poursuivre leurs actions dans les prochains jours malgré les avertissements des autorités.

« Nous avons été dispersés sans ménagement, mais je pense que cela n’a fait que renforcer notre détermination », a déclaré à Abuja Damilare Adenola, 29 ans, militant et leader du groupe de défense des droits humains Take It Back (« Reprenons-le »).

– « La faim » comme motivation –

« La faim est la principale motivation de cette manifestation, c’est pourquoi nous demandons la fin de la mauvaise gouvernance » a-t-il ajouté.

Près de 700 personnes ont été arrêtées lors des deux premiers jours de mobilisation, selon la police qui les accuse notamment de « vols à main armée, incendies volontaires » et destructions de biens.

Dans son discours, M. Tinubu a souligné que « les forces de l’ordre devraient continuer à maintenir la paix, le respect de la loi et l’ordre dans notre pays conformément aux conventions relatives aux droits de l’homme dont le Nigeria est signataire ».

Les participants aux manifestations, baptisées #EndbadGovernanceinNigeria (« Mettre fin à la mauvaise gouvernance au Nigeria ») demandent au président de revenir sur certaines réformes, comme la suspension de la subvention aux carburants, et de « mettre fin à la souffrance et à la faim ».

Mais dans discours, le président nigérian a défendu son bilan et assuré que les mesures profiteraient aux jeunes et à l’économie en général.

Avant les manifestations de jeudi, les représentants du gouvernement avaient appelé la population à laisser le temps aux réformes de porter leurs fruits, en dressant la liste des aides proposées pour atténuer les difficultés économiques, notamment l’augmentation du salaire minimum et la livraison de céréales dans les États du pays.

Le dernier grand mouvement de protestation au Nigeria remonte à octobre 2020 et visait à demander la dissolution d’une unité de police accusée d’abus. Cette brigade avait été dissoute mais au moins 10 manifestants, selon Amnesty, avaient été tués. Le gouvernement et l’armée ont nié toute responsabilité.

Avec AFP

Environ 100.000 Israéliens ne peuvent pas rentrer chez eux après l’annulation de vols

SÉCURITÉ: ISRAËL-VOLS-ANNULATION

Environ 100.000 Israéliens ne peuvent pas rentrer chez eux après l’annulation de vols

TEL AVIV, 4 août. /TASS/. Au moins 100.000 Israéliens ne peuvent pas rentrer dans leur pays après l’annulation en masse des vols à destination d’Israël dans le contexte de la dégradation de la situation au Moyen-Orient, fait savoir la chaîne de télévision israélienne Canal 12. Selon le média, ils se voient recommander de se rendre en Grèce ou à Chypre afin d’effectuer une correspondance.

La compagnie nationale El Al continue d’effectuer des vols réguliers vers Israël et ajoutera cinq vols supplémentaires afin d’aider les citoyens du pays à rentrer chez eux. Le ministère israélien des Affaires étrangères a lancé un service en ligne spécial où les passagers peuvent indiquer leur localisation et recevoir des conseils pour retourner dans le pays.

Selon le journal israélien The Times of Israel, au moins 18 compagnies aériennes internationales ont annulé leurs vols vers Israël.

La situation au Moyen-Orient s’est fortement dégradée ces derniers jours après l’assassinat à Téhéran du président du bureau politique du mouvement palestinien radical Hamas, Ismaïl Haniyeh, et l’élimination à Beyrouth de l’un des commandants de l’aile militaire du mouvement chiite Hezbollah, Fouad Chokr. Le Hamas et le Hezbollah en ont rejeté la responsabilité sur Israël et ont déclaré qu’ils ne laisseraient pas cette opération sans réaction. Selon le site Axios, Washington et Tel Aviv ne savent pas si l’Iran et le Hezbollah lanceront une opération ensemble, mais une source du média a affirmé que l’attaque était prévue pour lundi.

Avec TASS

Actionnariat populaire au Bam : Le haut-commissaire invite ses administrés à lui emboîter le pas

Actionnariat populaire au Bam : Le haut-commissaire invite ses administrés à lui emboîter le pas

Kongoussi, 3 août 2024, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Bam, Adama Jean Yves Béré, a adhéré à l’Actionnariat populaire pour l’entrepreneuriat communautaire ce 3 août 2024 à Kongoussi, avant d’inviter les populations à s’engager massivement.

C’est à travers une conférence publique qui a réuni l’ensemble des forces vives de la province du Bam que la Société Coopérative avec Conseil d’Administration « Bâtir l’Avenir » (SCOOP-CA/BA), a développé la vision de l’Agence nationale pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) au profit des participants.

Selon le secrétaire général de la SCOOP-CA/BA, partenaire technique de l’APEC, Sanoussa Sawadogo, l’APEC se décline en quatre grands projets.

Il s’agit de la réalisation de forages pour booster la production agricole, de la réalisation de deux usines de transformation de la tomate à Bobo-Dioulasso et à Tenkodogo, de la production de l’or sur place, et enfin de la réalisation d’une centrale d’achat au profit des producteurs.

Pour lui, seul l’engagement patriotique à travers des souscriptions massives pourra aider à financer ces projets dont le coût est évalué à 100 milliards de FCFA.

Le haut-commissaire de la province du Bam, Adama Jean Yves Béré, et le préfet président de la délégation spéciale de Kongoussi, Abel Dayamba, ont souscrit, chacun, au projet séance tenante.

Le haut-commissaire a par ailleurs invité les populations de la province du Bam à adhérer au projet en souscrivant et en payant des parts.

« L’APEC est un projet initié par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. C’est pourquoi je vous invite à vous inscrire massivement pour la réussite du projet », a expliqué le haut-commissaire.

Rappelons que des représentants de l’APEC siègent au niveau de la mairie de Kongoussi et que les inscriptions se poursuivent toujours.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

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