Elon Musk cité dans un procès pour cyberharcèlement intenté par l’algérienne Imane Khelif
PARIS, 14 août. /TASS/. Elon Musk, Donald Trump et la romancière Joanne Rowling, devenue célèbre grâce à sa série de romans sur Harry Potter, sont cités dans une plainte pénale déposée auprès des autorités françaises pour de prétendus « actes de cyberharcèlement aggravé » contre la boxeuse algérienne et nouvelle championne olympique Imane Khelif. Cette information a été communiquée au magazine Variety par l’avocat de l’athlète, Nabil Boudi.
« J.K. Rowling et Elon Musk sont cités parmi d’autres dans le procès », a déclaré M. Boudi, ajoutant que Donald Trump ferait partie de l’enquête. « Trump a tweeté [écrit sur X], donc qu’il soit ou non cité dans notre procès, il sera inévitablement examiné dans le cadre de l’accusation ». « Ce que nous demandons, c’est que le parquet enquête non seulement sur ces personnes, mais sur toutes les personnes qu’il estime nécessaires. Si l’affaire est portée devant un tribunal, ces personnes seront jugées », poursuit l’avocat.
M. Boudi a également affirmé que bien que la plainte ait été déposée en France, « elle pourrait viser des personnalités à l’étranger », soulignant que « le parquet de lutte contre les discours de haine en ligne a la possibilité de formuler des demandes d’entraide judiciaire avec d’autres pays ».
Les performances aux épreuves de boxe de l’Algérienne Imane Khelif et de la Taïwanaise Lin Yu-ting, qui ont été disqualifiées des Championnats du monde de 2023 en raison d’un échec aux tests de genre, ont suscité un vaste débat parmi le public sportif. Aux Jeux olympiques de Paris, les deux athlètes ont remporté chacune une médaille d’or.
Bobo-Dioulasso : 9720 cartouches de produits chichas périmés et de la drogue saisies par la Police nationale
Ouagadougou, 13 août 2024 (AIB) – Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins a saisi, dans deux opérations distinctes, des plaquettes de cannabis des mains de femmes de nationalité étrangère ainsi que 9720 cartouches de chichas périmés introduits frauduleusement sur le marché.
La valeur globale des saisies, effectuées courant juillet 2024, est estimée à plus de 90.millions FCFA selon le SRPJ, basé à Bobo-Dioulasso.
Les plaquettes de cannabis saisies aux mains des femmes «étaient soigneusement enfouies dans leurs sacs. En effet, le mode opératoire de ces dames consistait à se rendre dans un pays voisin d’où elles s’approvisionnaient en drogue. Cette drogue était soigneusement cachée dans des sacs à main et des sacs d’effets d’habillement.
Elles (les dames) empruntaient par la suite les véhicules de transport en commun pour se rendre dans leur pays d’origine en transitant par Bobo-Dioulasso où une partie était écoulée sur place par leurs complices», explique la police.
La police a signalé avoir ramassé d’autres plaquettes abandonnées par des trafiquants en fuite sur des axes criminogènes.
Quant aux tabamels de chichas, ils ont été saisis grâce à la collaboration des populations qui ont orienté les agents vers un magasin clandestin à l’intérieur de Bobo-Dioulasso.
Les enquêteurs, explique la police, y ont découvert ces produits stockés dans 810 cartons, rentrés illégalement sur le territoire burkinabè via les sociétés de transport en commun.
La Police nationale a réitéré ses remerciements aux citoyens qui œuvrent au quotidien aux côtés des Forces de sécurité pour combattre l’insécurité sous toutes ses formes. Elle les exhorte à toujours demeurer vigilants et à continuer de dénoncer les cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.
Agence d’Information du Burkina
Photo; Police nationale
Sonko et Faye démarchent des passagers pour un train à terre (commentaire)
Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko veut persuader la Confédération des Etats du Sahel de revenir au sein de la CEDEAO. Il s’est rendu ce mardi 13 août 2024 à Bamako pour convaincre le Premier ministre Choguel Maïga et le président Assimi Goïta d’oublier les sanctions infligées à leur pays pour revenir au sein de cette institution sous-régionale.
Avant lui, son président Diomaye Faye s’était aussi rendu à Bamako puis à Ouagadougou, le 30 mai 2024, pour la même cause. Et si Ousmane Sonko et Diomaye Faye, les nouveaux dirigeants sénégalais annoncés comme des acteurs de la rupture, s’occupaient d’abord de la concrétisation de la monnaie unique de la CEDEAO et des réformes nécessaires qu’ils ont souhaitées pour cette institution ? Les populations ouest africaines ont besoin de preuves que la CEDEAO est encore viable et utile et que son gouvernail se trouve dans les mains de nos chefs d’Etat.
Faut-il le rappeler, la monnaie unique de la CEDEAO devrait voir le jour en 2004 à travers un processus accéléré d’intégration monétaire. 20 ans plus tard, beaucoup de rendez-vous manqués mais toujours pas de monnaie unique et demain n’est pas la veille.
Les questions d’intégration économique et de souveraineté monétaire évoquées dès 1987 dans le cadre du programme de coopération monétaire ne font plus parties des préoccupations de cette institution qui se présente de plus en plus sous les apparences d’un organisme spécialisé à veille citoyenne et à la certification des processus démocratiques en Afrique de l’ouest. N’a-t-elle pas envoyé des observateurs électoraux lors des consultations présidentielles en 2020 au Togo (22 février), en Guinée (18 octobre), en Côte d’Ivoire (31 octobre), au Burkina Faso (22 novembre), au Ghana (7 décembre) et au Niger (27 décembre) ? Et pendant ce temps, au même moment donc, le terrorisme paralysait le Sahel sans une réaction musclée de la CEDEAO contre les groupes terroristes et leurs soutiens.
Plutôt que de négocier le retour du Burkina Faso, du Mali et du Niger au sein de la CEDEAO, les dirigeants sénégalais devraient pouvoir mettre leur énergie positive à remettre sur de rails cette institution afin qu’elle redevienne fiable et utile aux peuples.
Les chantiers ne manqueront pas. En plus des textes à revoir pour les récentrer sur les objectifs originels et sur les vrais enjeux de l’Afrique de l’ouest, les peuples aimeront sans doute voir que les capitaux des différents ports de l’espace communautaires sont ouverts aux citoyens et aux Etats ouest africains de sorte à ce qu’il n’y ait jamais de blocage de marchandises en partance pour un pays, pour quelque raison que ce soit. On pourrait aussi penser à réaliser des projets d’intérêt sous-régional en mobilisant les ressources auprès des citoyens de la CEDEAO afin de concrétiser des rêves communs En tous les cas, d’importants projets structurants, les rails par exemple, dorment dans les tiroirs et attendent des leaders pour être mis en œuvre.
Et puis, on se demande bien en quoi le retrait des pays de l’AES de la CEDEAO peut nuire au fonctionnement de cette institution qui compte encore 12 membres, soit le double des membres de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC, 6 Etats). D’autant plus que les absents sont souvent présentés comme de petits poucets comparativement aux géants Nigéria-Ghana côté anglophone, Côte d’Ivoire-Sénégal côté francophone, les locomotives de la région.
Il faut aussi rappeler que le Burkina Faso, le Niger et le Mali, restent toujours suspendus de la CEDEAO. Si Sonko et Faye se battent pour un bien partagé, et il n’y a pas de raison de douter d’eux, ils doivent au moins savoir que la France gaulliste et souverainiste a quitté l’organisation militaire intégrée de l’OTAN en 1966. La France a réintégré le commandement unifié de l’OTAN en 2009, sans que personne ne l’ait démarchée. Tandis que la Suède vient de briser sa neutralité historique pour se mettre sous la protection de l’Otan.
L’approche judicieuse des nouveaux dirigeants sénégalais devrait donc être de lancer la machine, de lever les doutes sur la CEDEAO perçue désormais comme un instrument aux mains de l’impérialiste puis que ses bonnes actions se résument en termes de sanctions iniques et affreuses contre ses propres
membres. Tout autre pari est perdu d’avance.
Mouor Aimé KAMBIRE
Religion : plus de 250 anciens jécistes réfléchissent à N’Djamena
Ouagadougou, 13 août 2024 (AIB) – Plus de 250 délégués du Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique (RAJA) ont réfléchi, du 4 au 9 août 2024 à N’Djamena (Tchad), sur leur contribution à la construction d’un laïcat responsable au service de l’Église et de la société en Afrique. C’était à l’occasion de leur 11ᵉ Assemblée Générale Panafricaine (AGP).
« La contribution du RAJA à la construction d’un laïcat responsable au service de l’Église et de la société en Afrique », tel était le thème de la 11ᵉ Assemblée Générale Panafricaine du Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique (RAJA) qui s’est tenue du 4 au 9 août 2024 à N’Djamena, au Tchad.
Le lancement des activités marquant l’AGP s’est déroulé au cours de la messe d’ouverture le dimanche 4 août 2024 à la Cathédrale Notre-Dame de la Paix de N’Djamena, présidée par Mgr Ditangar Goethe Edmond, archevêque métropolitain de N’Djamena.
Le président en exercice du RAJA, Clotaire Deguenon, a indiqué que cette assemblée générale marque le début d’une nouvelle ère au sein du RAJA.
Dans son allocution, il a rappelé que depuis plusieurs années, les AG se déroulent en deux sessions : une session d’étude et une session statutaire.
La première session permet d’actualiser les connaissances des membres dans des domaines spécifiques relatifs à l’actualité et à leur foi.
La seconde session, quant à elle, leur offre l’occasion de s’informer sur la vie du RAJA/pays à travers les rapports présentés, d’ajuster leurs textes et de procéder à l’élection d’un nouveau bureau.
Les plus de 250 délégués présents sont venus de 11 pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Kenya, le Tchad et le Togo.
Le Burkina Faso, pays abritant le siège du RAJA, a eu une délégation composée de 10 membres, dont un prêtre et une sœur religieuse.
La première session, qui a duré 2 jours, a débuté par la conférence inaugurale animée par Mgr Joachim Kouraleyo Tarounga, évêque de Moundou.
À sa suite, les différents intervenants qui se sont succédé ont livré des communications sur l’extrémisme violent en Afrique.
Parmi les différentes thématiques abordées, l’on peut retenir, entre autres, la problématique de l’exclusion et de la marginalisation socio-économique et politique des jeunes dans l’espace du Sahel ; l’employabilité des jeunes et leur droit aux services sociaux de base, ainsi que l’éducation aux droits de l’homme comme outil de résilience face à l’extrémisme violent.
Il a aussi été traité le thème de l’impact de l’extrémisme violent sur les femmes à travers la communication « Intégration de la dimension genre dans les efforts de prévention de l’extrémisme violent ».
Des échanges fructueux ont permis aux participants de mieux comprendre les enjeux de la crise au Sahel, ses conséquences ainsi que la nécessité pour tous de s’engager sans ménager d’efforts dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme en Afrique et, partant, dans le monde. Agence d’information du Burkina
Des journalistes burkinabè découvrent la représentation du CBC au Togo
Ouagadougou, 14 août 2024(AIB)-Des journalistes burkinabè ont visité, la représentation du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) de Lomé au Togo, le jeudi 1er août 2024. Cette activité qui s’inscrit dans le cadre d’un voyage de presse pour une immersion sur le corridor Ouagadougou-Lomé, a permis aux hommes des médias de s’imprégner des missions de la structure et d’échanger avec ses partenaires impliqués dans la gestion du fret via le port autonome de Lomé.
Le Conseil burkinabè des chargeurs(CBC) est un acteur majeur dans la chaine des transports et de la logistique au Burkina Faso. Pour mener à bien ses missions, l’institution a travaillé à son maillage le long des corridors de desserte et dans les ports de transit d’Abidjan en Côte d’ivoire, de Tema au Ghana, de Cotonou au Benin et de Lomé au Togo. Dans la capitale togolaise, la représentation du CBC est située dans la zone portuaire de la ville.
Logé dans un bâtiment de R+ 1, il est animé par une vingtaine d’agents. La salle d’attente grouille toujours d’usagers qui viennent pour des formalités diverses. A pas de courses, son premier responsable, Boukari Ouédraogo, a fait découvrir aux journalistes tous les services. Du bureau des opérations à la comptabilité en passant par l’enregistrement des frets, les hommes des médias ont pu toucher du doigt le fonctionnement de la représentation.
6- Le représentant du CBC, Boukari Ouédraogo, échangeant avec les acteurs routiers sur la question du parking.
Elle dispose, selon Boukari Ouédraogo, d’autres bureaux locaux dans les villes de Tsévié, Tabligbo et dans la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA). « Nous avons pour mission de gérer le fret du commerce extérieur du Burkina Faso », a-t-il confié.
A ce titre, la représentation du Togo collabore avec la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), le Conseil national des chargeurs du Togo, le port de Lomé et bien d’autres acteurs de la communauté portuaire.
Pour plus d’efficacité dans l’exercice de sa mission, a fait savoir Boukari Ouédraogo, la représentation du CBC au Togo travaille avec des systèmes d’information moderne qui permettent, dès l’arrivée du navire, d’examiner les déclarations de fret déposées par les transitaires.
1- Le représentant du CBC au Togo, Boukari Ouédraogo : « Le CBC est au service des chargeurs à travers l’optimisation de la chaine des transports ».
C’est sur cette base, a-t-il expliqué, que la répartition du fret qui est de 1/3 ou 2/3 est faite quand la marchandise vient par voie maritime et reparti à 50%, si elle provient du marché local. Après cela, a-t-il ajouté, il y a l’enlèvement de la marchandise au port suivi d’autres procédures jusqu’à qu’au chargement.
L’assistance des chargeurs, une priorité
A l’issue de cette étape, il y a la délivrance du bon de chargement et du Bordereau de suivi du trafiquant routier (BSTR) pour des produits ordinaires et d’hydrocarbures et un Bordereau de suivi des véhicules importés(BSVI) pour véhicules importés.
« Au-delà du suivi de fret, le plus important pour nous est l’assistance des chargeurs », a insisté M. Ouédraogo, soulignant qu’il y a, parfois, des difficultés dans les ports liées aux aires de dépotage, de stockage et avec la douane. En vue de la résolution de ces soucis, le CBC intervient auprès de ces acteurs pour faciliter l’enlèvement des marchandises.
2- Pour le chef de bureau des opérations du CBC Togo, Khamya Koné Diao, plus d’une centaine de déclarations de fret sont enregistrés par jour.
Des dires du représentant du CBC, le port autonome du Togo est le plus prisé par les pays de l’hinterland comme le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Et, cela, a-t-il laissé entendre, s’est accentué par la situation géopolitique marquée par la situation sécuritaire et la création de l’Alliance des Etats du Sahel(AES).
Selon le chef de bureau des opérations, Khamya Koné Diao, près d’une centaine de déclarations de fret sont enregistrés par jour. « Ces déclarations peuvent correspondre à 150 ou 300 camions », a-t-il précisé. Malgré cette affluence, les usagers du CBC Togo apprécient la diligence dans le traitement de leur dossier.
3- Le chauffeur routier, Issifou Tchanondo, a reconnu la diligence dans le traitement des dossiers.
Sont de ceux-là, Issifou Tchanondo. Il est conducteur de camion sur le corridor Ouaga-Lomé. Après avoir rempli toutes les formalités, a indiqué attendre son bon de chargement. « Tout se passe bien ici entre nous et le CBC », a affirmé M. Tchanondo.
Toutefois, avec le flux important du transit, la représentation du CBC au Togo, selon Boukari Ouédraogo, fait face à des difficultés liés au non respect des délais de franchise, aux fausses déclarations de certains transitaires, d’autres liés au transfert des containers sur la plateforme de Pia et à l’étroitesse des parkings.
Dans ce sens, le chauffeur routier, Abdel Wahab, a saisi l’occasion pour lancer un appel à l’effet de les trouver un parking pour les longs temps d’attentes. In situ, le représentant du CBC a informé qu’un terrain de 11 hectares a été acquis, dans la localité d’Adétikopé, à une vingtaine de km de Lomé, pour y ériger un parking commode.
4- Selon la représentante du CCI-BF au Togo, Bintou Francine Zongo : « Nous travaillons en intelligence avec le CBC pour la bonne gestion du fret ».
« Nous travaillons à résoudre le problème de parking qui se pose sur le corridor », a rassuré Boukari Ouédraogo. Il a, par ailleurs, souligné que sa structure entretient de bonnes collaborations avec ses partenaires dont la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Sa représentante au Togo, Bintou Francine Zongo, a, en effet, soutenu travailler toujours en synergie avec le CBC pour l’accompagnement conséquent des operateurs économiques burkinabè pour la facilitation le transport des marchandises sur le corridor.
« Nous avons les mêmes acteurs économiques que nous accompagnons et nous travaillons dans la cohésion pour aplanir les préoccupations des transporteurs du fret », a confié Bintou Francine Zongo. Cet avis est partagé par le délégué portuaire de la Faitière unique des transporteurs routiers du Burkina(FUTRB), Mahamadou Djigma.
A l’entendre, le FUTRB est en tandem avec le CBC pour la gestion du fret pour qu’il arrive à temps au Burkina Faso. « Le CBC nous a ouvert ses portes et travaillons ensemble pour la transparence des choses », a-t-il soutenu.
Burkina: les USA offrent du matériel médico-technique d’environ 198 millions au pays
Ouagadougou, 13 août 2024 (AIB)- Les États unis d’Amérique à travers leur agence pour le développement international a remis hier lundi au ministère burkinabè en charge de la santé, un lot de matériels médico-technique, d’une valeur d’environ 198 millions FCFA.
Le secrétaire général du ministère en charge de la santé, Dr Issa Ouédraogo a reçu de l’Agence américaine pour développement international (USAID) des équipements médico-techniques estimés à environ 198 millions FCFA.
Le don se compose de matériels de réanimation de nouveau-né, de tables d’examens et d’accouchement, d’instruments chirurgicaux et autoclaves pour la stérilisation.
Selon la représentante de l’USAID, Alyson Mac Ferland, ce matériel qui est un catalyseur de vie, symbolise l’engagement de son pays à offrir à chaque femme et chaque enfant, un avenir plus sain et plus sûr.
Pour elle, l’amélioration du bien-être des mères, des nourrissons et des enfants constitue une priorité de santé publique importante pour les États unis d’Amérique et le Burkina Faso.
Pour sa part, le Secrétaire général, du ministère, Issa Ouédraogo a indiqué que ces équipements vont améliorer le plateau technique des formations sanitaires et par la même occasion, contribuer à la fourniture de services de qualité au profit des populations.
Selon le Secrétaire général, cet acte s’inscrit dans la dynamique du gouvernement de renforcer les capacités opérationnelles des formations sanitaires pour des soins de qualité.
Il a par ailleurs saisi l’occasion pour remercier le peuple américain avant d’ajouter que ce don va soulager les bénéficiaires.
Le matériel a été acquis dans le cadre de la mise oeuvre du Project Momentum Integrated Health Resilience (#MIHR).
Agence d’information du Burkina
YOS/ata
Burkina: Un projet offre du matériel de gestion des déchets d’une valeur de 230 millions de FCFA à la commune de Ouagadougou
Ouagadougou, 13 août 2024 (AIB) – Le Projet de renforcement du réseau d’assainissement des eaux pluviales de la ville de Ouagadougou (PRAVO) a remis mardi deux camions-bennes et une pelle chargeuse, d’une valeur d’environ 230 millions de FCFA pour permettre à la commune de mieux gérer la gestion des déchets.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renforcement du réseau d’assainissement des eaux pluviales de la ville de Ouagadougou, le ministre en charge de l’Urbanisme, Mikaïlou Sidibé, a remis 2 camions-bennes et une pelle chargeuse, d’une valeur d’environ 230 millions de FCFA, aux autorités de la commune.
Selon le ministre en charge de l’Urbanisme, ce don résulte de la collaboration et de la coordination des actions d’assainissement et de gestion des eaux pluviales entreprises par son département, en vue d’offrir un service public de qualité aux citoyens.
Pour lui, ce matériel, fruit de la mutualisation des moyens, va renforcer le parc de la commune et lui permettre de répondre « efficacement et durablement » aux problèmes d’inondations.
Pour le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, lui et ses collaborateurs viennent de recevoir un matériel de « première nécessité en matière d’assainissement ».
Selon le premier responsable de la ville, ce matériel permettra à sa commune de mieux mener les travaux de curage des caniveaux et de transport des déchets des eaux de pluie afin d’éviter d’éventuelles inondations.
Il a saisi l’occasion pour remercier le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, qui est, selon lui, un partenaire sûr des collectivités territoriales en général et de la commune de Ouagadougou en particulier.
Pour le coordonnateur du projet, Solimane Hamed Ouattara, par ailleurs directeur général en charge de l’urbanisme, ce matériel vient compléter un premier lot remis en août 2023.
Il vise à accroître les capacités opérationnelles de la commune en matière de gestion des déchets du canal de Bangr-Weogo.
En rappel, le PRAVO a été identifié par une mission de la Banque ouest-africaine de développement suite aux inondations survenues le 1er septembre 2009.
Il concerne le tronçon du marigot Kadiogo compris entre l’aval immédiat du barrage numéro 3 et l’aval de la confluence des marigots Bendogo et Kadiogo.
Une vue du port autonome de Lomé, un des ports de transit privilégié des operateurs économique burkinabè.
Approvisionnement du Burkina : Le CBC mise un partenariat dynamique avec les acteurs du fret togolais
Ouagadougou, 13 août 2024(AIB)-En vue de veiller à un approvisionnement régulier du Burkina Faso en produits, marchandises et denrées diverses et dans meilleures conditions, la Représentation du CBC au Togo mis l’accent sur la bonne collaboration avec ses partenaires locaux pour l’atteinte de cette objectif.
Pour plus d’efficacité dans la coordination des interventions des opérateurs dans la chaîne des transports et de la logistique, la Représentation du Conseil burkinabè des Chargeurs (CBC) au Togo entretien de bonnes relations avec les acteurs locaux togolais, impliqués dans la gestion du fret.
En effet, selon son Représentant à Lomé, Boukary Ouédraogo, le Port autonome de Lomé est l’un des terminaux portuaires prisés par les operateurs économiques burkinabè parmi les autres ports de la côte ouest-africaine.
« Le port autonome de Lomé, il faut le dire, à accordé une place de choix aux pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Nous sommes les principaux clients de ce port d’où notre place dans son Conseil d’administration pour apporter notre contribution sa promotion et à son développement », a-t-il declaré.
1- Le Directeur exécutif de la FP2TR, Aboudou Ibrahim : « Il est normal que nous ayons de bons rapport avec le CBC ».
Au nombre des partenaires de la représentation du CBC au Togo, il y a la Faitière patronale togolaise des Transporteurs routiers(FP2TR). La structure, portée sur les fonts baptismaux avec la volonté des autorités togolaises, selon son Directeur exécutif, Aboudou Ibrahim, regroupe une quinzaine d’organisations qui excelle dans le secteur du transport routier. Son objectif, a-t-il relevé, est d’accompagner à la modernisation du domaine et à la professionnalisation de ses acteurs.
Selon M. Ibrahim, 80% du transport routier effectué par les organisations membres de la faitière concerne le transit, avec en priorité le Burkina Faso. « Il est donc normal que nous ayons de bons rapports avec le CBC pour accompagner les operateurs économiques. Nous intervenons, ensemble, pour la résolution des difficultés liées notamment aux tracasseries, aux formabilités et surtout à l’organisation du fret », a indiqué Amadou Ibrahim.
Embouchant la même trompète, le Directeur de l’observatoire national des Transport du Conseil national des Chargeurs du Togo(CNCT), Tchamdja Baroubadi Guetou, a aussi soutenu que la collaboration est cordiale entre le CNCT et la Représentation du CBC au Togo. Et, de son point de vue, à chaque fois que la situation l’exige, c’est en synergie que les solutions sont trouvées que ce soit du coté des chargeurs du Burkina Fado ou du Togo.
2- Le secrétaire général de l’UNATROT, Dansrou Kodjo, a soutenu avoir toujours travaillé en intelligence avec la Représentation du CBC au Togo.
Faire toujours confiance au Port autonome de Lomé
Relativement à situation géopolitique qui prévaut dans les pays du Sahel comme le Burkina Faso, M. Guetou a signifié que des dispositions ont été prises, en tandem avec les structures sœurs, pour contenir le flux du trafic à partir du Port autonome de Lomé. C’est le même son de cloche au niveau de l’Union national des Transporteurs du Togo(UNATROT).
Son secrétaire général, Dansrou Kodjo, fort de cette collaboration, a salué la tenue du Symposium international sur le transport et la logistique à laquelle sa structure a été invitée, en fevrier 2024 dernier, à Ouagadougou.
Pour lui, au-delà des intérêts économiques en jeu, la Représentation du CBC au Togo et l’UNATROT partagent des relations conviviales empreintes de respect mutuel dans la gestion du fret au bénéfice du Burkina Faso et du Togo. « Le niveau de nos relations est tel que même s’il y a des incompréhensions, nous nous retrouvons pour aplanir toutes difficultés », a-t-il dit.
En plus de toutes ces structures, avec lesquelles la représentation du CBC au Togo collabore en vue d’être toujours efficace dans l’atteinte des objectifs, l’un des plus importants est le Port autonome de Lomé, lui-même. Ses autorités l’ont confirmé à l’issue d’une visite de quelques instants, de l’infrastructure. Relevant que le Port autonome de Lomé est l’un des hubs dans le transport maritime dans la sous région, son Directeur général, le Contre-amiral, Fogan Kodjo Adegnon, a salué les autorités burkinabè et l’ensemble de ses operateurs économiques pour la confiance toujours renouvelée. Le Contre-amiral ainsi réitéré sa volonté à toujours faire du port de Lomé et partenaire privilégié du Burkina Faso pour l’approvisionnement de ses marchandises. « J’invite les transporteurs du Burkina a toujours nous faire confiance et de toujours emprunter le port autonome de Lomé pour la gestion de leur fret », a lancé le Contre amiral, Fogan Kodjo Adegnon.
Agence d’information du Burkina
Soumaïla BONKOUNGOU, depuis Lomé
Crédit-photo, Soumaïla BONKOUNGOU
Le Directeur exécutif de la FP2TR, Aboudou Ibrahim : « Il est normal que nous ayons de bons rapport avec le CBC ».
Le secrétaire général de l’UNATROT, Dansrou Kodjo, a soutenu avoir toujours travaillé en intelligence avec la Représentation du CBC au Togo.
Le Directeur de l’Observatoire national des Transport du CNCT du Togo, Tchamdja Baroubadi Guetou (milieu), a rassuré le représentant du CBC, Boukary Ouédraogo (chapeau), pour son accompagnement.
Une délégation gouvernementale félicite les techniciens pour le travail abattu sur le pont de Badara
Ouagadougou, 13 août 2024 (AIB) – Une équipe gouvernementale conduire par le ministre d’État et porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est rendue le 10 août 2024 sur le site du pont de Badara pour féliciter et encourager les agents qui ont œuvré à rétablir le trafic après les dommages sur le pont de ce village de la commune de Bama, province du Houet
Outre le ministre d’Etat ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, la délégation gouvernementale qui s’est rendue sur le site du pont de Badara comprend le ministre des infrastructures, Adama Luc Sorgho, Le ministre de l’Habitat, Adjima Thiombiano, le ministre de l’enseignement supérieur, Mikaïlou Sidibé, le ministre de l’Environnement Roger Baro, le ministre de la Santé Robert Lucien Kargougou, la ministre de l’Action humanitaire Nandy Diallo, le ministre de l’Enseignement secondaire Aboubacar Savadogo, et la Gouverneure des Hauts-Bassins.
Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a dit toute la fierté du gouvernement aux techniciens engagés sur ce chantier et bientôt sur d’autres chantiers.
» Nous sommes reconnaissants pour le dévouement, l’engagement et les sacrifices consentis. Vous avez compris le sens de cette affirmation du président du Faso le capitaine Ibrahim Traoré » Tout est urgent » Vous avez travaillé jour et nuit pour avoir ce résultat en si peu de temps. La nation toute entière est fière de vous et nous comptons sur vous pour les autres travaux.
Le premier responsable en charge des infrastructures, Adama Luc Sorgho a rassuré l’assistance que des dispositions sont prises pour toute éventualité sur toute l’étendue du territoire.
Le directeur général de l’entretien routier, Salfo PACERE, Ilboudo Moumouni le spécialiste des ponts Bailey et par ailleurs directeur général des pistes et le lieutenant Ouena du génie militaire ont tous traduit leur reconnaissance au ministre pour le soutien et les facilités dont ils ont bénéficié «Nous avons surtout été marqués par votre visite hier nuit et cela nous a galvanisé à travailler toute la nuit jusqu’au petit matin et le résultat est là».
Ils ont rappelé à la délégation gouvernementale conduite par le ministre d’État que pour les deux premiers, le trafic est uniquement ouvert aux véhicules légers». Après Badara-Bama, les techniciens mettront le cap sur Badara-Orodara où un autre pont métallique sera posé pour renforcer l’ouvrage existant.
Le ministère des Infrastructures salue le génie militaire déployé sur le pont de Badara
Ouagadougou, 13 août 2024 (AIB) – Le ministère des Infrastructures a salué la contribution du génie militaire ayant permis de construire dans l’urgence un pont mobile sur l’axe Badara-Bama, endommagé par une forte pluie le 28 juillet dernier
«Mention spéciale aux hommes du génie militaire déployés sur le site du pont Badara», a écrit le ministère des Infrastructures sur sa page facebook.
En tout, huit hommes placés sous le commandement du lieutenant Bagambiré Luc Ouéna ont contribué à rétablir la circulation routière en installant un pont mobile entre Bama et Badara, après que le pont existant a cédé.
Washington espère remplacer Zelenski par l’ex-ministre de l’Intérieur Arsen Avakov
MOSCOU, 13 août. /TASS/. L’ancien ministre de l’Intérieur ukrainien Arsen Avakov est considéré par la Maison-Blanche comme un candidat idéal pour remplacer le président Vladimir Zelenski, a révélé le bureau de presse du Service des renseignements extérieurs (SVR) de la Russie.
« L’ancien ministre de l’Intérieur ukrainien Arsen Avakov est actuellement considéré comme un candidat approprié. Parmi les « points forts » d’Avakov, les Américains citent ses liens étroits avec les formations nationalistes ukrainiennes et ses contacts permanents avec les dirigeants des pays européens », a déclaré le SVR dans un communiqué.
La Maison-Blanche estime que cela « permettra à l’Occident de mieux se préparer à une éventuelle ouverture de pourparlers avec la Russie sur le règlement du conflit ».
Hausse du mécontentement
Selon les rapports qui parviennent au Service des renseignements extérieurs de la Russie, le mécontentement à l’égard de Zelenski s’accroît au sein de l’élite américaine et, dans les partis démocrate et républicain, « des voix de plus en plus fortes s’élèvent pour exprimer des doutes quant à une utilisation judicieuse des milliards de dollars d’aide militaire que reçoit Kiev ».
« Zelenski prend des mesures inconsidérées qui menacent d’entraîner une escalade bien au-delà des frontières de l’Ukraine. Le chef du régime de Kiev mène des actions fébriles parce qu’il est principalement préoccupé par la préservation de sa propre position au pouvoir, qui est ébranlée depuis l’expiration de son mandat présidentiel le 20 mai. Dans la situation actuelle, Washington étudie les possibilités de remplacer le dirigeant ukrainien par une personnalité plus facile à gérer et moins corrompue, qui conviendrait à la majorité des alliés occidentaux », a indiqué le bureau de presse du SVR russe.
Campagne d’information
L’agence russe a indiqué aussi que « l’administration américaine a déjà chargé des ONG affiliées d’élaborer un scénario d’accession au pouvoir d’Avakov en Ukraine ».
« Cette question est actuellement discutée avec les dirigeants des principaux partis d’opposition ukrainiens, Ioulia Timochenko de l’Union panukrainienne Patrie et Piotr Porochenko de Solidarité européenne, ainsi qu’avec un certain nombre de députés influents de la Rada suprême issus du parti au pouvoir, Serviteur du peuple. À l’avenir, il est prévu de lancer une puissante campagne d’information pour discréditer Zelenski afin de le forcer à quitter son poste », note enfin le renseignement russe.
Burkina : Le projet de l’ECOTEC domine la Une des journaux burkinabè
Ouagadougou, 13 août 2024 (AIB)-Les parutions de ce mardi reviennent sur la mise en œuvre des activités du projet d’appui à l’entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique (ECOTEC).
« Economie et finance : Des entrepreneurs du centre s’imprègnent du dispositif ECOTEC », titre le quotidien d’Etat Sidwaya à sa Une.
Selon le journal, le projet de l’ECOTEC permettra à 1550 entrepreneurs et entreprises de participer au programme entreprendre.
Ce même projet permettra à 750 entrepreneurs et entreprises de bénéficier du fonds de partenariat et de mobiliser 9 milliards 500 millions par le cofinancement privé.
« 800 entreprises recevront un nouveau prêt d’une institution financière partenaire », a indiqué le gouverneur de la région du centre Abdoulaye Bassinga.
Dans la même dynamique, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga titre à sa Une « Relance économique du Burkina Faso : ECOTEC se dévoile aux entrepreneurs du centre ».
Pour lui, ce projet se veut être la réponse à la fragilité financière des entreprises au Burkina Faso. Un projet qui permettra à la jeunesse burkinabè d’avoir plus d’opportunités de travail.
Le journal Le Pays, de son coté, indique que le projet de l’ECOTEC va contribuer efficacement à la transformation structurelle de l’économie nationale en renforçant les capacités des macros, petites et moyennes entreprises.
Le confrère fait remarquer également que ce projet constitue un appui en faveur de l’Enseignement et la formation technique et professionnelle (EFTP).
Agence d’information du Burkina
OSA/hb/ata
Elon Musk affirme que son interview avec Donald Trump sur X est perturbée par une cyberattaque « massive »
Los Angeles, États-Unis
Elon Musk a affirmé lundi que son interview prévue avec Donald Trump sur le réseau social X, inaccessible pour de nombreux utilisateurs, était perturbée par une cyberattaque « massive ». »Il semble qu’il y ait une attaque DDOS massive sur X. Nous nous efforçons de l’arrêter », a posté le patron de la plateforme, en assurant être victime d’une attaque dite de déni de service, destinée à embouteiller les serveurs de l’entreprise pour provoquer une panne.La conversation entre les deux milliardaires était prévue à 20H00 (heure de la côte Est américaine, 00H00 GMT) sur le compte de Donald Trump, qui avait été suspendu après l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021 par ses partisans, mais rétabli après le rachat du réseau social par Elon Musk en 2022.
L’échange a finalement pu commencer peu après 20H30 mais il n’était pas clair dans l’immédiat si tous les utilisateurs pouvaient y avoir accès. Vers 20H50, l’espace de conversation affichait plus d’un million d’auditeurs.
Elon Musk a promis sur son compte X de publier l’enregistrement le plus rapidement possible après la fin de la discussion.
Après le rétablissement de son compte, l’ex-président n’avait toutefois pas recommencé à poster régulièrement sur son ancien canal de communication favori, privilégiant pour ses publications quotidiennes sa propre plateforme, Truth Social.
Une salve de messages publiés lundi — entre vidéos de campagne et promotion de l’interview — ont signalé le retour sur X de celui qui cherche actuellement à relancer sa campagne pour l’élection présidentielle de novembre, en difficulté depuis l’entrée en lice de Kamala Harris côté démocrate.
L’interview sera réalisée « sans scénario prédéterminé, sans limite sur les sujets abordés et devrait être très divertissante! », avait assuré plus tôt Elon Musk.
Mais l’exercice, entre deux hommes habitués aux déclarations outrancières et polémiques, sera aussi risqué, sur un réseau social accusé d’être devenu un porte-voix pour la droite radicale et laxiste face à la désinformation.
Les Ukrainiens doivent se mettre à l’idée que le prix du pain augmentera
MOSCOU, 13 août. /TASS/. Les Ukrainiens devraient se préparer à une augmentation significative des prix des produits de boulangerie et d’autres produits. C’est ce qu’a déclaré le président du syndicat public Mouka (Farine) Rodion Rybtchinski.
« Vous et moi devrions nous habituer à de nouveaux prix pour le pain et d’autres produits alimentaires », a-t-il déclaré à la chaîne de télévision Espresso. Selon lui, alors que l’industrie de la boulangerie prévoit une hausse des prix de 15% à 20%, celle-ci sera en réalité plus importante. « Je pense malheureusement qu’au cours des six prochains mois, les prix augmenteront un peu plus que ce chiffre », a déclaré M. Rybtchinski. « Nous savons que dans un avenir proche, les taxes seront augmentées et qu’il y aura une taxe d’accise sur le carburant. Cela entraînera également des ajustements au niveau des prix, mais nous n’irons pas plus loin ».
Parmi les principales raisons de la hausse des prix, l’expert a cité une augmentation d’une fois et demie des prix des variétés de céréales utilisées dans l’industrie de la meunerie, en raison de la concurrence avec les exportateurs. « La tendance sera à l’augmentation du prix des matières premières et, par conséquent, la farine deviendra plus chère, le pain deviendra plus cher », a-t-il ajouté.
Auparavant, le président de l’Association ukrainienne des boulangers et directeur de la société Kiev-khleb (Kiev-pain), Iouri Doutchenko, avait mis en garde contre la hausse prochaine du prix du pain. Selon lui, à la forte hausse des prix des céréales s’ajoutent des risques tels que les pannes d’électricité et la mobilisation des travailleurs. Fin juillet, Ivan Tomitch, président de l’Association des agriculteurs et des propriétaires privés, a fait des prévisions similaires, affirmant que les prix de la viande et des produits laitiers augmenteront de 30% d’ici l’automne.
Attaques terroristes de Tinzaouatene: Le Sénégal présente ses condoléances au Mali
Ouagadougou, 12 août 2024(AIB)-Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a présenté lundi à Bamako, au président malien Assimi Goïta, les condoléances de son pays, suite aux attaques meurtrières de fin juillet à Tinzaouatene.
« Permettez-moi de m’incliner sur la mémoire de nos frères maliens qui sont tombés sur le champ de l’honneur il y a quelques jours (à Tinzaouatene, ndlr), présenter au nom du président Bassirou Diomaye Faye, à mon nom, au nom du gouvernement et au nom de tout le peuple sénégalais, pour réitérer nos condoléances les plus sincères et les plus attristées », a déclaré le Premier ministre Ousmane Sonko à l’issue d’une audience avec le président Assimi Goïta.
Fin juillet, des terroristes avec l’appui de soldats ukrainiens ont mené des attaques meurtrières contre les Forces armées maliennes (FAMA) au Nord du pays.
L’ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal s’est réjoui publiquement de ces attaques qui ont touché aussi des instructeurs russes, partenaires des FAMA.
Ce qui lui a valu d’être convoqué par la diplomatie sénégalaise.
De son côté, Bamako a rompu ses liens diplomatiques avec Kiev qu’il considère comme un allié du terrorisme international, en particulier au Sahel.
Agence d’information du Burkina
L’UE met en garde Musk avant son interview sur X en direct avec Trump
Bruxelles, Belgique
Le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton, a mis en garde lundi Elon Musk, propriétaire de X, à quelques heures d’une interview en direct avec Donald Trump, lui rappelant les obligations de modération sur le réseau social pour éviter « l’amplification de contenus dangereux ».Dans un courrier adressé au milliardaire américain et diffusé sur X, Thierry Breton lui rappelle ses obligations dans le cadre de la nouvelle législation européenne sur les services numériques (DSA), soulignant en particulier que cet impératif de modération s’applique à tous les utilisateurs de X, « y compris vous-même ».
Elon Musk, qui a racheté le réseau social en 2022, compte plus de 193 millions d’abonnés.
Coutumier des messages incendiaires contre les démocrates américains, le milliardaire doit interviewer lundi soir en direct sur X le candidat républicain à la présidentielle, qu’il soutient avec force. Cet échange « sera aussi accessible aux utilisateurs (de X) au sein de l’UE », note Thierry Breton dans sa missive.
Pointant qu’il contrôle « une plateforme de plus de 300 millions d’utilisateurs à travers le monde, dont un tiers en Europe », le commissaire européen rappelle au milliardaire qu’il a l’obligation légale de respecter la loi européenne.
« Mes services et moi-même seront extrêmement vigilants (…) concernant d’éventuelles violations du DSA et nous n’hésiterons pas à utiliser tous les outils à notre disposition, y compris des mesures temporaires, si cela s’avérait nécessaire pour protéger les citoyens européens », poursuit M. Breton.
Le DSA oblige toutes les plateformes en ligne à mettre en place un système de signalement des contenus problématiques et d’agir « promptement » pour retirer tout contenu illicite ou d’en rendre l’accès impossible dès qu’elles en ont connaissance.
Elon Musk a balayé cette mise en garde quelques heures plus tard sur son réseau social X. Dans une publication empreinte de provocation, le propriétaire de la plateforme a publié un mème insultant à l’égard du commissaire européen, tout en ironisant qu’il n’oserait jamais poster quelque chose « d’aussi grossier et irresponsable ».
– Equipes de modération décimées –
Après avoir racheté Twitter, Elon Musk a procédé à une vague massive de licenciements qui a décimé les équipes de modération du réseau social.
Bruxelles a ouvert en décembre une enquête formelle contre le réseau social X, soupçonné de manquements à ses obligations en matière de lutte contre la désinformation. La Commission européenne avait en particulier pointé du doigt le faible nombre de modérateurs et un système de signalement des contenus illicites peu efficace. Le réseau social avait alors assuré qu’il restait « engagé à respecter la réglementation ».
Au printemps 2023, Thierry Breton s’était rendu à San Francisco (Californie) pour expliquer à Elon Musk, alors nouveau propriétaire de Twitter (rebaptisé X ultérieurement), les règles à respecter en Europe. « Nous sommes sur la même longueur d’onde », avait lancé le milliardaire américain au côté du commissaire, tout sourire, dans une scène devenue virale.
Au fil des mois, cette complicité affichée a cédé la place à des échanges souvent tendus, via les réseaux sociaux.
En juillet, Elon Musk avait accusé Bruxelles d’avoir tenté de négocier avec lui un « deal secret » pour « censurer des contenus sans le dire ». « Il n’y a jamais eu – et il n’y aura jamais – d’+accord secret+. Avec qui que ce soit », avait contre-attaqué Thierry Breton. « À vous de décider si vous souhaitez ou non proposer des engagements… À bientôt (au tribunal ou pas) ».
Burkina : L’Administrateur civil, Aïssatou Angelina Traoré est désormais la secrétaire générale de la région du Centre
Ouagadougou, 12 août (AIB)-La nouvelle Secrétaire générale de la région du Centre (SGR), Aïssatou Angelina Traoré a été installée dans ses fonctions, lundi par le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, succédant ainsi à Ram Joseph Kafando, actuel Gouverneur de la région de l’Est.
Dès son installation, la nouvelle SGR du Centre, Aïssatou Angelina Traoré s’est engagée à accompagner le gouverneur dans sa mission d’améliorer le processus de traitement des dossiers et de soutenir l’exécution des politiques au niveau national.
Mme Traoré a rassuré qu’elle est déterminée à soutenir les réformes nationales visant un impact positif sur les populations burkinabè.
« Je prends la mesure de ma mission et je vous rassure de mon engagement, ma loyauté et mon patriotisme pour aider le gouverneur à accomplir sa mission » a-t-elle ajouté.
Elle a par ailleurs, indiqué qu’elle va travailler, en étroite collaboration avec les directeurs et directrices régionales, ainsi que la délégation spéciale régionale, pour la mise en place des projets pertinents au bénéfice de la population burkinabè.
L’administrateur civil, Aïssata Angélina Traoré est nommée Secrétaire générale de la région du Centre en conseil des ministres du mercredi 31 juillet 2024.
Notons que la nouvelle SGR a été le haut-commissaire de la province du Loroum de 2017 à 2020.
Washington met en garde l’Iran contre tout transfert de missiles à la Russie
Washington, États-Unis
Les Etats-Unis ont averti lundi que l’Iran devait s’attendre à d’importantes conséquences s’il décidait de fournir des missiles à la Russie, affirmant que cette décision aggraverait les souffrances en Ukraine et nuirait aux efforts de Téhéran visant à apaiser ses relations internationales.
Washington est en contact avec ses alliés européens à propos d’informations faisant état du projet par l’Iran de « fournir des centaines de missiles balistiques à la Russie », a déclaré à la presse Vedant Patel, un porte-parole du département d’Etat américain.
« Nous sommes prêts à apporter une réponse rapide et forte si l’Iran venait à s’engager dans le transfert des missiles balistiques, ce qui constituerait, selon nous, une grave escalade au soutien de l’Iran envers la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine », a-t-il ajouté.
A la recherche d’armement supplémentaire pour ses opérations en Ukraine, Moscou s’est tourné vers des pays sous sanctions, dont la Corée du Nord.
Les Etats-Unis avaient déjà imposé des sanctions à des fabricants de drones iraniens, dont les produits ont été fournis à la Russie.
« Les dirigeants iraniens continuent également de démentir l’envoi de tout drone à la Russie quand les preuves sont évidentes à la face du monde que la Russie a utilisé ces drones dans ses attaques sans relâche contre la population civile en Ukraine », a affirmé Vedant Patel.
Le porte-parole a souligné que le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian, considéré comme réformiste au sein de la République islamiste, avait fait campagne sur les espoirs d’améliorer les relations avec l’Occident.
« Cette duplicité n’est qu’un nouveau rappel pour la communauté internationale que le régime iranien manque de crédibilité », a-t-il ajouté.
L’Afrique réclame deux sièges de membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU
Ouagadougou, 12 août2024(AIB/TASS)- L’Afrique réclame deux sièges de membres permanents au Conseil de sécurité des Nations unies après la réforme de cet organe. C’est ce qu’a déclaré ce lundi le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, lors d’une réunion du Conseil de sécurité à New York. Il s’agit du thème de l’augmentation de la représentation de l’Afrique au Conseil de sécurité.
« L’Afrique a formulé de manière claire et convaincante une vision et esquissé un modèle de réforme qui garantirait une représentation équitable et une participation significative du continent au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. L’Afrique réclame deux sièges permanents au Conseil de sécurité et deux sièges non permanents supplémentaires », a déclaré le chef d’État ouest-africain. Le discours a été diffusé sur le site internet de l’ONU.
M. Bio est le coordinateur du Comité des dix des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies.