Accueil Blog Page 221

Deux villages de Sabcé bénéficient d’ouvrages de drainage des eaux pluviales

Bam : Deux villages de Sabcé bénéficient d’ouvrages de drainage des eaux pluviales

Kongoussi, 16 oct. 2024 (AIB)-La société minière Bissa Gold a remis officiellement, le 12 octobre 2024, à la commune de Sabcé, des ouvrages de drainage des eaux pluviales pour les villages d’Imiougou et de Bissa, tous deux impactés par l’implantation de la mine.

Le premier ouvrage a été réceptionné à Imiougou et se compose d’un caniveau en pierre maçonnée en forme de « V », s’étendant sur environ 500 m, revêtu en amont et en aval par des pistes.

Le représentant du chef de village, Pascal Z. Ouédraogo, a exprimé sa joie après l’inauguration de l’ouvrage.

« Réellement, nous étions dans des difficultés pendant la saison des pluies. Mais avec la réalisation de ce caniveau, nous sommes soulagés. Nous disons merci à Bissa Gold pour ce geste », a-t-il déclaré.

Le gros œuvre a été réalisé à Bissa village. Il s’agit d’un caniveau en béton de 80 cm x 80 cm, long d’un kilomètre, et d’un caniveau en pierre maçonnée avec un bassin de rétention des eaux de 30 x 20 m pour une profondeur de 3 m. Le coût global des réalisations s’élève à 250 millions de francs CFA.

Selon le responsable des relations communautaires à Bissa Gold, Kayaba Kaboré, ces réalisations s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des communautés impactées par la mine.

« Ces villages avaient été relocalisés par la mine. Depuis lors, il y avait un problème d’assainissement. C’est pourquoi nous avons soumis la requête à nos responsables, qui ont validé le projet », a expliqué M. Kaboré.

Il a également remercié l’entreprise CGT, qui a réalisé les travaux, pour avoir livré des ouvrages de bonne qualité.

Le responsable des relations communautaires a aussi invité la population bénéficiaire à bien entretenir les ouvrages.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de Sabcé, François Xavier Sawadogo, a remercié Bissa Gold pour ce geste qui soulage les populations bénéficiaires.

Il a indiqué que la commune prendra des dispositions pour assurer le bon entretien des ouvrages.

Quant au responsable de l’entreprise CGT, Armand S. Ouédraogo, il s’est félicité de la bonne collaboration qui a existé entre la population des deux villages et l’entreprise, une coopération qui a favorisé la bonne exécution des travaux.

Agence d’information du Burkina
AR/ata

Gourma/Journée d’engagement patriotique : L’Office national d’identification de Fada N’Gourma collecte du sang

Ce liquide précieux pourrait sauver des patients et des vaillants combattants blessés au front.

BURKINA-GOURMA-SOLIDARITE-ONI-SANG-DON

Gourma/Journée d’engagement patriotique : L’Office national d’identification de Fada N’Gourma collecte du sang

Fada N’Gourma, (AIB)-L’antenne de l’Office national d’identification (ONI) de Fada N’Gourma a organisé, le mardi 15 octobre 2024 dans la cité de Yendabili, une opération de don de sang, à l’occasion de la 2e phase des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

C’est pour célébrer l’unité et la solidarité au sein de la nation lors des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, que les agents de l’antenne de l’Office national d’identification (ONI) de Fada N’Gourma, ont organisé le mardi 15 octobre 2024 à Fada N’Gourma, une opération de collecte de sang.

L’opération ouverte au public, a connu la participation de citoyens, des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des bénévoles.

La collecte de sang a permis de renforcer les liens de confiance entre les agents de l’antenne ONI de Fada N’Gourma et les citoyens.

Selon le chef de l’antenne de l’ONI à Fada N’Gourma, l’adjudant de police Sosthène Fulbert Zombré, la collecte de sang est organisée dans le cadre des Journées nationales d’engagement patriotique pour répondre à l’appel du chef de l’Etat.

« Cette collecte de sang a été un véritable succès et a démontré que l’engagement citoyen et la solidarité peuvent transcender les barrières et créer une communauté plus forte et plus unie », a indiqué Adjudant Zombré.

Aussi, a-t-il ajouté, ce liquide précieux va aider les patients et les vaillants combattants blessés au front dont leur état en nécessite.

Le responsable de l’équipe de collecte de sang, le médecin généraliste Harouna Coulbaly, a souligné que leur séance attend au moins 30 poches de sang qui pourrait soulager un tant soit peu les malades pendant cette période cruciale.

Le directeur régional en charge des Droits humains de l’Est, Règma Kaboré, s’est réjoui de l’initiative de l’antenne ONI de Fada N’Gourma.

Pour lui, donner son sang c’est faire aussi preuve de l’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/yo

 

 

 

 

 

 

 

 

JEPPC : « Nous devons demeurer patriotes à tout instant de notre vie » Gouverneur du Nord

Burkina-Yatenga-Citoyenneté-Patriotisme

JEPPC : « Nous devons demeurer patriotes à tout instant de notre vie » Gouverneur du Nord

Ouahigouya 16 oct. 2024 (AIB)- En réponse à l’appel du Président du Faso pour l’engagement patriotique et la participation citoyenne, le Gouverneur de la Région du Nord Issouf Ouédraogo a convié ce mardi 15 octobre 2024 les corps constitués et les populations à une opération de don de sang au profit des malades et des forces combattantes engagées dans la reconquête du territoire a constaté l’AIB.

Les corps constitués, les corps habillés et les populations de la cité de Naaba Kango se sont mobilisés dans la matinée du 15 octobre 2024 pour clôturer les deux semaines d’intenses activités à Ouahigouya dans le cadre de la commémoration de la 2ème phase des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne. Plusieurs personnalités et les populations se sont mobilisées pour donner de leur sang pour sauver des vies.

Le ton a été donné par le premier responsable administratif de la région qui a été suivi par plusieurs autres personnes.

En marge de cette activité qui a eu pour cadre la place de la Nation de Ouahigouya, le Centre Hospitalier Universitaire de Ouahigouya a présenté la Clinique Mobile aux autorités et lancer par la même occasion le début des séances de dépistage gratuit du cancer de sein et du col de l’utérus au profit des femmes de 45 ans et plus.

Une opération spéciale d’établissement de CNIB a été organisée par les services de l’ONI Ouahigouya pour faciliter l’enrôlement de ceux qui sont dans des situations difficiles comme les déplacés de se procurer rapidement un document d’identification.

« Depuis le 2 octobre plusieurs activités comme la montée des couleurs dans tous les services publics, le port de tenues traditionnelles dans les activités publiques, le nettoyage des artères de la ville, des bureaux, des conférences sur le thème un cadre sain dans un environnement sain, ont été au programme. Cette date historique du 15 octobre nous a inspiré à organiser cette activité de collecte de sang qui est un acte patriotique. Au-delà de ces journées, je félicite et encourage les populations pour la parfaite mobilisation et je les exhorte à rester patriotes tout au long de l’année et pour toute la vie » a indiqué le Gouverneur Issouf Ouédraogo au terme des deux semaines d’activités dans les quatre provinces de la Région du Nord.
Agence d’Information du Burkina
PN/AS/ATA

Sissili: Le ministre Dr Robert Kargougou visite des centres de santé à Léo

Burkina-Sissili-Santé

Sissili: Le ministre Dr Robert Kargougou visite des centres de santé à Léo

Léo, 14 oct. 2024 (AIB)-Le ministre de la santé, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou a visité le centre médico- chirurgical allemand et le centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) dans la matinée du lundi 14 octobre 2024 à Léo.

Cette visite du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou s’inscrit dans le cadre « d’octobre Rose ».

Le premier responsable du département en charge de la Santé a également patronné la journée de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein qui a eu lieu le lundi 14 octobre 2024 au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Léo.

Le haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a remercié le ministre de la santé pour avoir accepté associer son image à cette journée.

Il a indiqué que ce mois de sensibilisation et d’action est essentiel pour les femmes, leurs familles et la société toute entière.

De l’avis de M.Sia, cette journée permettra de conscientiser et d’offrir aux femmes les moyens de se protéger et de prendre en charge leur santé.

Le haut-commissaire a également félicité le ministre de la Santé, les équipes médicales et communautaires pour leur accompagnement à la population.

Selon le ministre de la santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, sur 100 cancers de femmes 55 cancers proviennent du sein.

Dr Kargougou a précisé qu’au Burkina, chaque jour, trois femmes meurent de cancer du sein ou du col de l’utérus.

Pour lui, cela est inacceptable et le gouvernement ne peut pas rester indifférent face à une telle situation.

Fort de ce constat le gouvernement a tenu à donner un cachet tout particulier à l’occasion de ce mois d’octobre rose a- t- il évoqué.

« C’est pour cette raison que les activités de sensibilisation de lutte contre le cancer du sein sont placées sous la présidence du capitaine, Ibrahim Traoré et des femmes ministres a- t- il relevé.

Le ministre a soutenu que la dotation des 13 régions du Burkina en cliniques mobiles témoigne de l’engagement de l’Etat de faire de la lutte contre les cancers des femmes et bien d’autres sa priorité.

Il a indiqué qu’au cours de ce mois, un million de femmes seront sensibilisées sur les signes du cancer notamment l’auto-palpation au Burkina.

«  6 000 autres femmes doivent bénéficier de dépistage gratuit du col de l’utérus et du sein », a t- il confié.

Selon le médecin chef du district sanitaire de Léo, Dr Aboubacary Abdou, 80 femmes ont bénéficié de la mammographie et 170 autres ont été dépistées du col de l’utérus par les équipes médicales de la clinique mobile.

La visite du CMA de Léo a permis au ministre de s’imprégner les difficultés rencontrées par les agents de santé notamment au niveau du bloc opératoire.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

Boulgou/Culture : Une rencontre pour valoriser les valeurs culturelles de la région du Centre-Est 

BURKINA-BOULGOU-CULTURE-PATRONYMES-ATELIER-VALIDATION

Boulgou/Culture : Une rencontre pour valoriser les valeurs culturelles de la région du Centre-Est

Tenkodogo, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Koulpélogo, Ousmane Ouattara, a présidé, du 15 au 16 octobre 2024 à Tenkodogo, un atelier de validation des patronymes et toponymes de la région du Centre-Est. L’objectif est de renforcer la réflexion entre l’administration publique, les collectivités territoriales et les communautés coutumières et religieuses, sur la nécessité de la prévention de notre héritage culturel.

Les autorités administratives, coutumières, religieuses et les personnes ressources ont marqué leur présence, du 15 au 16 octobre 2024 à Tenkodogo, à l’atelier de validation des patronymes et toponymes de la région du Centre-Est.

La direction régionale en charge de la Culture du Centre-Est, a collecté plus de 80 patronymes et plus de 90 toponymes dans la région, chose qui vise à mettre en valeur notre patrimoine culturel.

Le représentent du chef coutumier de Ouargaye, Nazer Zombré, a expliqué l’importance des patronymes.

« Chaque citoyen doit connaitre son origine, sa langue, d’où il vient, ses totems, pour valoriser la culture de notre pays. Nous disons que nous valorisons la culture et nous ne cherchons pas comment s’y prendre pour la valoriser. Cet atelier vient nous interpeller », a-t-il dit.

Le directeur régional en charge de la Culture du Centre-Est, Daouda Diakité, est revenu sur les manières utilisées pour l’identification de ces patronymes et toponymes puis son importance dans le domaine de la culture.

« C’est un long processus qui a été mené depuis 2023. On a d’abord collecté les données sur les patronymes, mais il y’avait des manquants étant donné qu’on n’avait pas des moyens pour couvrir toute la région», a-t-il indiqué.

Selon M. Diakité, en 2024, on a complété ces manquants et avec instruction de collecter les données sur les toponymes.

« On avait souhaité faire les validations par province d’abord. Vu la difficulté financière, on est passé directement à un atelier de validation régionale. Les patronymes permettent de se connaitre et de faire la promotion de nos valeurs culturelles », a soutenu le directeur régional de la Culture.

Le haut-commissaire de la province du Koulpelogo, Ousmane Ouattara, représentent du gouverneur de la région du Centre-Est, a apprécié l’initiative.

Il a expliqué que le présent atelier est une très bonne initiative et a félicité sa tenue, au nom du gouverneur de la région du Centre-Est, car pour lui, les patronymes sont importants au niveau de la culture burkinabè.

« J’interpelle les différents directeurs provinciaux en charge de la culture de pouvoir travail de façon participatives avec les autorités administratives, coutumières puis toutes les sensibilités au niveau province pour que les patronymes soient bien interprétés », a soutenu le haut-commissaire.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

 

 

Kossi/Journées d’engagement patriotique : Les élèves de Djibasso appelés au respect des couleurs nationales 

BURKINA-KOSSI-PATRIOTIQUE-JOURNEES

Kossi/Journées d’engagement patriotique : Les élèves de Djibasso appelés au respect des couleurs nationales

Djibasso, (AIB)-Les enseignants, élèves, autorités administratives, militaires et paramilitaires de la commune de Djibasso, ont honoré ce lundi 14 octobre 2024, les journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne. Les élèves de l’école Centre A de Djibasso ont été appelés au respect des couleurs nationales.

Dans le souci d’éveiller la conscience patriotique et de susciter l’engagement citoyen, le gouvernement Burkinabè considère l’instauration des Journées nationales d’engagement patriotique et participation citoyenne.

A l’instar des autres établissements scolaires du Burkina Faso, l’activité s’est déroulée sous le thème : « Pour une nation forte et souveraine, ne trahissons pas notre patrie ».

Du 02 au 16 octobre 2024, il est recommandé de promouvoir les valeurs comme le civisme, la tolérance, le patriotisme, le courage, le respect et la solidarité pour une véritable réconciliation de ses filles et fils.

A l’école Centre A de Djibasso, la journée a été marquée le lundi 14 octobre 2024, par la montée des couleurs et le port des tenues traditionnelles.

Le Chef du détachement militaire de Djibasso, le Capitaine Kambou, a expliqué aux élèves le bien-fondé de l’instauration de ces journées.

« Le drapeau n’est pas un simple tissu. Derrière ce drapeau se cache un message de patriotisme, de bravoure et de courage », a-t-il martelé, en appelant au respect strict des couleurs nationales.

Face à cette réalité, le Chef de circonscription d’éducation de base (CCEB) de Djibasso, Pascal Coulibaly, a livré un message de tolérance, de vivre ensemble et surtout d’engagement patriotique sans oublier de rappeler aux uns et aux autres leurs.

Aussi, a-t-il insisté, sur l’importance du leadership qui doit régner au sein des structures éducatives.

Pascal Coulibaly, a poursuivi, en précisant qu’il faut changer de paradigme car les temps sont révolus.

« Nous allons tourner la page et aller vers le leadership à l’image de notre Président son excellence le Capitaine Ibrahim Traore », a indiqué le CCEB.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Bam: Le projet USAID/Yidgiri vulgarise la production fourragère à Mogdin

Bam: Le projet USAID/Yidgiri vulgarise la production fourragère à Mogdin

Kongoussi, 15 oct. 2024 (AIB)- L’Union provinciale des sociétés coopératives simplifiées PENGDWENDE des éleveurs du Bam (U-SCOOP/P.E.B) a organisé mardi, en partenariat avec le projet USAID/Yidgiri, une visite commentée d’un champ fourrager à Mogdin, dans la commune de Kongoussi. De nombreux producteurs ont participé à la visite dans le but d’améliorer leur activité.

Au total, 30 producteurs, dont 5 déjà formés en production fourragère, ont pris part à la visite du champ de 0,5 ha de Roukiéta Sankara.

Six variétés de fourrage ont été produites cette année : le mil misari, le panicum CV C1, le brachiaria, le soja, le sorgho et le mucuna.

Le mil misari a affiché le plus faible rendement, variant entre 3 et 4,8 t/ha.

Pour le président de l’Union, Issa Sankara, c’est grâce à USAID/Yidgiri que les producteurs du Bam se sont lancés dans la production fourragère.

Selon lui, cette option permet aux producteurs de réaliser un double gain : récolter les grains et disposer de fourrage pour les animaux.

« Le projet nous a aidés dans plusieurs domaines. En plus des formations dont nous avons bénéficié, nous avons été dotés de machines de transformation du fourrage et de matériel agricole. Au nom de tous les membres de l’Union, je remercie le projet USAID/Yidgiri », a-t-il affirmé.

L’éleveur Cyril Sawadogo s’est dit impressionné par ce qu’il a vu à Mogdin. Selon lui, les six variétés sont de très bonne qualité pour l’embouche des animaux.

«J’ai beaucoup appris au cours de cette visite. L’année prochaine, je réserverai un espace pour la production fourragère », a-t-il réagi.

Roukiéta Sankara a, quant à elle, remercié le projet USAID/Yidgiri pour l’accompagnement dont elle a bénéficié.

Titulaire d’un baccalauréat et diplômée de l’École nationale de l’élevage du Burkina Faso, elle s’est lancée dans l’embouche grâce à l’accompagnement du projet USAID/Yidgiri.

Le responsable de la chaîne de valeur « petits ruminants » au projet USAID/Yidgiri, basé à Kaya, Emmanuel Zackaria Sanou, a indiqué que l’objectif de la visite guidée est atteint, car le projet a formé cinq productrices.

Aujourd’hui, l’une d’elles est devenue une référence en matière de production fourragère au sein de l’Union.

Il faut noter qu’au cours de cette phase du projet, Yidgiri ambitionne d’améliorer la productivité des petits ruminants d’au moins 50 %.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Banwa/Tradition : La dépouille du défunt chef de terre de Solenzo choisit son successeur

Banwa/Tradition : La dépouille du défunt chef de terre de Solenzo choisit son successeur

Solenzo, 16 oct. 2024 (AIB)-Trois jours après son décès, le défunt chef de terre de Solenzo, Nicolas Coulibaly, s’est lui-même choisi mardi, son successeur, en la personne de Dibissan Coulibaly, comme le veut la tradition bwa.

Le village de Solenzo a un nouveau chef de terre depuis le mardi 15 octobre 2024. Il a été désigné pendant la cérémonie d’inhumation de l’ancien chef de terre.

Le défunt chef de terre de Solenzo, Nicolas Coulibaly, avait été désigné il y a 10 ans comme garant de la tradition.

Le samedi 12 octobre 2024 au soir, il a rendu l’âme. Le corps a été déposé dans sa maison pendant trois jours avant d’être transporté pour désigner son successeur parmi les nombreux prétendants.

Le mardi 15 octobre au soir, la devanture de la cour du défunt était remplie de monde. Des tentes avaient été érigées pour accueillir les invités.

Abdoul Kader Kongzabré, Secrétaire général de la province des Banwa, a accompagné les corps constitués à la cérémonie d’inhumation et de désignation du nouveau chef de terre.

À 16h, le top départ des rituels a été donné. Des femmes et des hommes faisaient des va-et-vient entre la cour du défunt et l’extérieur, tout en frappant des tambours.

Au troisième passage, une flèche a été brandie en signe de tir dans les quatre points cardinaux de Solenzo.

C’est à l’issue de ces rituels que la dépouille a été emmenée à l’extérieur. Deux vieux sages se sont placés entre la dépouille et les prétendants, assis à même le sol.

Des paroles et des incantations ont été prononcées au défunt en langue Bwamu.

Les sages ont ensuite invité la dépouille à désigner elle-même son successeur, celui qui mérite la chefferie et qui sera le garant de la tradition.

Les jeunes qui portaient le corps du défunt ont été secoués et guidés par une force surnaturelle vers les prétendants, et c’est Dibissan Coulibaly, également chef de canton de Solenzo, qui a été désigné.

Les sages ont demandé à la dépouille de confirmer une seconde fois son choix, et c’est encore le chef de canton qui a été désigné.

À la troisième demande, la dépouille s’est de nouveau posée sur Dibissan Coulibaly.

Le corps du défunt a été ramené dans sa cour pour l’inhumation, et le nouveau chef de terre, qui a versé des larmes, a été conduit à son domicile en attendant la suite des rituels pour la prise de fonction.

Le nouveau chef de terre a affirmé qu’il travaillera dans l’unité, l’entente et la collaboration avec la population et l’administration pour une bonne cohésion sociale à Solenzo.

Le Directeur provincial de la Culture, des Arts et du Tourisme des Banwa, Kouintani Sanou, a indiqué que ce mode de désignation ancestrale a le mérite d’éviter les conflits.

« Il faut que chacun revienne à la tradition, car c’est cela qui pourra nous sauver », a-t-il dit.
Agence d’information du Burkina
Salifou Ouédraogo
AIB Banwa

Assassinat de Thomas Sankara : le Burkina perpétue les idéaux du père de la Révolution

Assassinat de Thomas Sankara : le Burkina perpétue les idéaux du père de la Révolution

Ouagadougou, le 15 oct. 2024 (AIB) – Le Président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane Bougouma, a présidé mardi, au mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou, la commémoration du 37e anniversaire de l’assassinat du capitaine.

le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, qui a livré le message du président du Faso, le capitaine Thomas Sankara demeure un symbole de la lutte pour la souveraineté africaine et l’émancipation des peuples.

Pour marquer ce symbolisme, les autorités du pays ont élevé, par décret le 11 octobre 2023, le père de la Révolution au rang de héros de la Nation et ont institué le 15 octobre de chaque année comme journée d’hommage en sa mémoire, a soutenu le ministre Ouédraogo.

« Ces décisions témoignent de l’engagement des autorités à perpétuer la mémoire de Thomas Sankara et à mettre en valeur son héritage », a-t-il ajouté.

Pour le ministre, la construction du mausolée, le baptême du boulevard Thomas Sankara, ainsi que l’édification du mémorial, sont autant d’actions visant à perpétuer les idéaux du capitaine.

Le projet du mémorial inclut la réalisation d’infrastructures socioculturelles, éducatives et touristiques, qui en feront un lieu de rencontre pour tous ceux qui croient en la justice sociale et les droits humains.

« Sankara, fervent défenseur de l’autonomie du Burkina Faso et promoteur de la culture, reste une source d’inspiration pour les générations actuelles et futures », a fait savoir le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo.

lI a invité, à cette occasion, les Burkinabè à réfléchir sur la manière de perpétuer les luttes de Thomas Sankara dans le contexte sécuritaire et socio-économique actuel.

Le capitaine Thomas Sankara, alors président du Faso, a été assassiné le jeudi 15 octobre 1987 avec 12 de ses compagnons.

Agence d’Information du Burkina

OSA/YK/OZ/AS/ATA

Niger: Baisse de 35 % sur le prix de la tonne de ciment gris 

Niger: Baisse de 35 % sur le prix de la tonne de ciment gris 

Après les prix des hydrocarbures et ceux des prestations dans les formations sanitaires de l’Etat, le gouvernement nigérien vient de décider de la baisse des prix du ciment. Cette réduction découle d’une ordonnance signée le 14 octobre 2024 par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de brigade Abdourahamane Tiani.

Cette ordonnance détermine le régime fiscal dérogatoire applicable aux activités d’importation, de production et de commercialisation du ciment gris CEM II 32.5. Elle accorde ainsi de nombreuses exonérations aux entreprises régulièrement installées au Niger et exerçant les activités d’importation, de production et de commercialisation du ciment gris.

Ainsi, sur la base de cette ordonnance, le ministre du Commerce et de l’Industrie a fixé par arrêté des prix plafonds de la tonne de ciment gris CEM II 32.5 applicables dans les huit régions du pays. Ces prix sont de 55 000 FCFA à Niamey ; 56 000 F à Dosso, 51 000 F à Tahoua ; 57 000 F à Maradi ; 58 000 F à Zinder et 59 000 à Diffa, Agadez et Tillabéri.

A noter qu’avant l’adoption de cette ordonnance la tonne de ciment était à 85 000 F en moyenne. Il faut par ailleurs noter que le Niger compte actuellement deux unités de production de ciment : la MCC de Malbaza et Mango Cement de Badaguichiri, toutes deux implantées dans la région de Tahoua au centre du pays.

Cette baisse du prix du ciment boostera le secteur des BTP et contribuera à la longue, à améliorer le cadre de vie des populations.

Pour rappel, les prix des hydrocarbures ont connu une baisse de 50 F/litre à la pompe à compter du 23 juillet 2024, tandis que ceux des prestations de soins dans les formations sanitaires publiques ont été réduits de 50 % par le gouvernement.

Des mesures hautement sociales longtemps attendues par les populations et qui ont été vivement applaudies surtout dans un contexte d’inflation et de défis multiples consécutifs aux sanctions injustes et inhumaines prises par certaines organisations régionales d’intégration d’une part et d’autre part suite aux inondations dévastatrices qu’a connues le Sahel.(

Agence d’information du Burkina

Source : ONEP

𝐏𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨: 𝐥’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥é𝐞 𝐥é𝐠𝐢𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐢𝐭𝐮𝐬 𝐚𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐲 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟

𝐏𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨: 𝐥’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥é𝐞 𝐥é𝐠𝐢𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐢𝐭𝐮𝐬 𝐚𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐲 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟

A la suite de l’adoption de la Loi de finances rectificative de la Loi de finances initiale pour l’exécution du Budget de l’Etat, exercice 2024, les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT), réunis en plénière, ce mardi 15 octobre, ont adopté la seconde loi de leur ordre du jour, portant ratification d’un accord de financement signé le 26 septembre 2024 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement du projet de protection du capital humain (PPCH).

Financé par la Banque mondiale à hauteur de plus de 60,807 milliards de F CFA, le Projet de protection du capital humain va permettre au gouvernement burkinabè d’améliorer l’accès aux soins et à l’éducation, selon le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO.

Il permettra notamment de soutenir le Programme de soins de santé gratuits, les services hospitaliers, la vaccination de routine, mais aussi va favoriser l’accès à des services éducatifs indispensables, tels que l’organisation des examens et concours scolaires, y compris le baccalauréat, ainsi que la formation et le suivi pédagogique des enseignants.
𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅

Namentenga : Les élèves des lycées et collèges sur les idéaux du capitaine Thomas Sankara

Burkina-Namentenga-Journées- Patriotisme

Namentenga : Les élèves des lycées et collèges sur les idéaux du capitaine Thomas Sankara

Boulsa (AIB)- Les élèves du Lycée technique professionnel Jan Vervoort (LTPJV) de Boulsa à l’image d’autres élèves de la province ont célébré le mardi 15 octobre 2024 marquant le 37e anniversaire de l’assassinat du capitaine, Thomas Sankara par une montée des couleurs et par une conférence sur les idéaux du père de la révolution.

« Je souhaite que vous-vous inspiriez des idéaux du père de la révolution pour construire une nation digne et pleins d’espoirs  », a déclaré le proviseur du LTPJV, Boniface Djiguemdé aux élèves.

Les professeurs, le personnel de l’administration et les élèves, autour du drapeau et en langue Nationale mooré ont entonné le Ditaniyè.

Ce faisant, les élèves se sont retrouvés ensuite en salles pour leur conférence.

Au LTPJV, le professeur, Jean Sylvestre Ouédraogo, à travers des projections vidéos a fait revivre les temps forts de la révolution d’août 1983 notamment sur les quelques discours de l’ancien président du Burkina Faso, le capitaine, Thomas Sankara.

Saisissant l’occasion, les élèves ont posé, entre autres questions sur l’impérialisme, le patriotisme et le retard du développement du pays. Les conférenciers du jour ont éclairé la lanterne des participants à travers des réponses satisfaisantes.

A propos des actes patriotiques, les élèves ont cité, entre autres, la plantation d’arbres, la salubrité, le respect des professeurs, l’assiduité en classe, la dénonciation d’actes suspects pouvant entraver la quiétude et la sécurité des populations.

L’usage du portable a également fait l’objet des échanges fructueux, lors de la journée de célébration du 37e anniversaire du capitaine Thomas Sankara.

Le directeur provincial des enseignements post primaires et secondaires du Namentenga, Abdoulaye Yarbanga s’est dit satisfait du bon déroulement des activités de la journée.

M. Yarbanga a aussi félicité les chefs d’établissements de l’ensemble de la province et les élèves pour leur assiduité et leur participation citoyenne.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

Sourou/Journées d’engagement patriotique : Les élèves plantent des arbres au lycée provincial de Tougan

Burkina-Sourou-Journées-Patriotisme

Sourou/Journées d’engagement patriotique : Les élèves plantent des arbres au lycée provincial de Tougan

Tougan, 14 oct. (AIB) – Les élèves du lycée provincial de Touga,ont planté une centaine de plants composés de neem, de baobab et de goyaviers, dans la cour de l’établissement, à Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Cette activité de reboisement a démarrée à 7 h 30 mn dans l’enceinte du lycée provincial de Tougan, par une montée des couleurs présidée par le proviseur dudit lycée .Abdoulaye Touze Zina, sous le thème « Pour une nation forte et souveraine, ne trahisons pas notre patrie ».

Le Conseiller principal d’éducation(CPE), Issouf Yameogo a également saisi cette opportunité pour porter à la connaissance des élèves, le message du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et leur participation à la lutte contre l’insécurité.

Le proviseur du lycée, Abdoulaye Touze Zina, a pour sa part, exposé brièvement l’historique du lycée provincial de Tougan et rappelé les différents résultats engrangés par le lycée ces trois dernières années.

Selon M. Zina, ces résultats ont contribué à placer la province, première dans la région au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) de la session 2024 et deuxième au baccalauréat ces deux dernières années, malgré le contexte sécuritaire difficile.

Il a aussi exhorté les élèves à maintenir ce cap de l’excellence pour la construction d’une nation forte et souveraine.

Agence d’information du Burkina

Ss/dp/no/ata

Burkina/Sourou : journées d’engagement patriotique : des élèves du lycée de Tougan reboisent leur établissement

Burkina/Sourou : journées d’engagement patriotique : des élèves du lycée de Tougan reboisent leur établissement

Tougan, 14 oct. (AIB) – Les élèves du lycée provincial de Tougan ont répondu à l’appel du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun en plantant des arbres dans la cours de l’école pour marquer leur engagement patriotique et de participation citoyenne, a constaté l’AIB.

A l’occasion c’est une centaine de plans composé de neems, de baobabs, etc qui ont été mis en terre.

Cette activité de reboisement, a  démarrée à 7 heures 30 minutes dans l’enceinte du lycée, par une montée des couleurs, présidée par le  proviseur du lycée provincial Abdoulaye Touze Zina, sous le thème, « Pour une nation forte et souveraine, ne trahisons pas notre patrie ».

le Conseiller principal d’éducation(CPE), Issouf Yaméogo a également saisi cette opportunité pour porter à la connaissance des élèves, le message des plus hautes autorités du pays, relatif aux activités de reboisement, de la montée des couleurs  et à leur participation à la lutte contre l’insécurité.

Le proviseur, Abdoulaye Touze Zina a pour sa part exposé brièvement l’historique du lycée provincial de Tougan, rappelant les différents résultats engrangés par son établissement ces trois dernières années. Selon lui ces résultats ont contribué à placer la province du Sourou au premier dans la région au BEPC et deuxième au baccalauréat, ces deux dernières années malgré le contexte sécuritaire qui prévaut dans la province.

Aussi, il a exhorté les élèves à maintenir ce cap de l’excellence car «c’est en cela que  nous allons ensemble construire une nation forte et souveraine sans trahison», comme le stipule le thème.

Agence d’information du Burkina
Ss/dp/no/aata

Bazèga : Les autorités et les populations assainissent l’espace du CMA de Kombissiri pour marquer les Journées nationales d’engagement patriotique

Burkina-Bazèga-Assainissement

Bazèga : Les autorités et les populations assainissent l’espace du CMA de Kombissiri pour marquer les Journées nationales d’engagement patriotique

Kombissiri, (AIB) – Pour marquer les Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne, les autorités provinciales du Bazèga assistées de la population ont organisé une journée de salubrité, le mardi 15 octobre 2024, pour assainir l’espace du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kombissiri.

Dans le cadre des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, les autorités de la province du Bazèga ont organisé une journée de salubrité dans l’enceinte du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) du district sanitaire de Kombissiri. Pour, Téné Justine Kientega/ Ilboudo, haut-commissaire du Bazèga, le choix porté sur le CMA de Kombissiri vise à assainir le domaine envahi par les herbes afin de permettre aux agents de travailler dans de bonnes conditions.
« Si le cadre est assaini, nous sommes rassurés que nos malades sont guéris », a-t-elle indiqué.
Munis de divers outils de désherbage et de nettoyage, la population mobilisée aux côtés des autorités et des responsables administratifs ont nettoyé les alentours des bâtiments du bloc opératoire et de la maternité et une partie du domaine.
Satisfait de la mobilisation, le médecin chef du district sanitaire de Kombissiri, Dr Luc Minoungou, a remercié les autorités et les populations de Kombissiri pour l’engagement et l’esprit patriotique à rendre sain le cadre du CMA.
Assistée du président de la délégation spéciale de Kombissiri, Boukary Porgo, et des responsables des services administratifs de la ville, le haut-commissaire du Bazèga a donné rendez-vous aux populations pour d’autres actions similaires.
Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Namentenga : Les acteurs de la filière haricot s’indignent sur la baisse du prix du marché 

Burkina-Namentenga-Agriculture-Prix

Namentenga : Les acteurs de la filière haricot s’indignent sur la baisse du prix du marché

Boulsa 9 oct. 2024 (AIB)- Les laborieux cultivateurs de la province du Namentenga en général et les producteurs de haricot ou niébé en particulier se frottent déjà les mains. Cette culture de rente est l’une des premières récoltes de la saison qu’on retrouve déjà dans les marmites des ménages que sur la place du marché en ce début du mois d’octobre 2024.Cette récolte met un terme final à la période de soudure. Mais pour plusieurs raisons, ces récoltes sont par endroit vendues à bord champs.Et paradoxalement, certains vendeurs d’aujourd’hui sont les éventuels acheteurs de leurs propres céréales plus chères à l’entrée de la saison prochaine. La grande partie de la production est acheminée au grand marché de Pouytenga.Selon le président provincial de sélection des micro-projets de la Chambre régionale d’agriculture (CRA), Souleymane Kouraogo, une gestion rationnelle des récoltes est indispensable pour éviter la disgrâce.

 

La joie des producteurs cette année est particulièrement perceptible sur leurs visages après les travaux champêtres de durs labeurs pleins de suspens.

La fin de cycle de formation du haricot met fin à la période de soudure et laisse entrevoir à court terme, la fin de cycle de formation des cultures vivrières telles que le mil et le sorgho.

Aussitôt récolté, le haricot est sur la place du marché .Ainsi, des acteurs de la filière, dans la province du Namentenga s’indignent contre cette vente précoce.

Selon l’agriculteur, Amado Kaboré et père de cinq enfants dont trois au primaire et deux au secondaire, après les travaux champêtres, les producteurs commencent à vendre leur haricot. «  Vous voyez, nous venons de sortir de la période de soudure. C’est le haricot qui est actuellement notre source de revenu », confié-t-il.

A l’en croire, c’est à partir des recettes du haricot qu’il arrive à honorer les frais de scolarité et les fournitures scolaires de ses enfants et effectuer d’autres dépenses de la famille, en attendant la fin de cycle du mil.

« Nous n’avons pas le choix. J’ai vendu les moutons pendant la période de soudure pour payer le mil. Comment on va faire ? A qui devons-nous vendre nos produits pour pouvoir compenser nos efforts et faire des économies ? » se demande-t-il.

Un autre cultivateur, Pierre Sawadogo et sa famille, dans leur champ soutient que « Après la récolte, je vais conserver ma production. Lorsque le prix du marché sera bon que je vais vendre».

Et d’ajouter que les commerçants savent que nous sommes actuellement dans le besoin d’argent. En mai dernier, nous avons payé le yorba (le plat) à 2 000 F FCA ».

Le plat est l’unité principale de mesure du mil, du sorgho, de l’arachide dans la zone et 42 yorba font un sac de 100 kg.

Le commerçant, Saïdou Sawadogo soutient que ce sont les paysans qui leur amènent les céréales.

« Nos fournisseurs basés dans les villages nous demandent de venir prendre les céréales chez eux, faute de moyen de déplacement pour les transporter au marché », poursuit-il.

De son avis, à l’heure actuelle, le plat coûte1250 FCFA soit 50 000 FCFA le sac de 100Kg. Saïdou Sawadogo fait remarquer que les prix sont fixés en fonction du prix du marché de Pouytenga, un grand marché de la province du Kouritenga.

Il y a trois jours de cela, le plat coûtait 1400 FCFA. Nous sommes sûrs que lorsque les gens auront fini de récolter, le prix connaitra une baisse. Pour le moment, c’est à compte-gouttes que nous recevons la matière», renchérit-il.

D’après lui, d’ici fin novembre, le plat va coûter peut être à 750 FCFA ou 30 000frs le sac de 100 kg, car selon lui, cette année, il a bien plu et le haricot a bien donné.

 

Un site d’achat . A proximite du barrage de Boulsa

«Je reçois de l’argent d’un grand commerçant à Pouytenga pour collecter le haricot ici. Lorsque j’aurai le maximum, je le fais parvenir par des camions» avoue Mme Kéogo Valentine Banaba .

Dans plusieurs endroits et aux abords des grandes artères, des acheteurs sont positionnés pour attendre les vendeurs du haricot. Le cumul de la collecte est convoyé dans des camions remorques à Pouytenga.

Paradoxalement, c’est Pouytenga la prochaine destination de certains agriculteurs pour payer à leur tour le haricot qu’ils avaient vendu pour la consumation.

Selon Souleymane Kouraogo, la sensibilisation des producteurs sur l’importance d’une gestion rationnelle des récoltes, du warrantage ou d’un comptoir d’achat pourront contribuer à minimiser cette disgrace.

On retient que le haricot n’est pas destiné uniquement pour vendre mais être également consommé par les populations.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 Le nouveau PDS de Ouahigouya, Amos Lankoandé installé

Burkina-Yatenga-Collectivités-Passation de charges

 Le nouveau PDS de Ouahigouya, Amos Lankoandé installé

Ouahigouya 14 oct. 2024 (AIB)- le Secrétaire général (SG) de la province du Yatenga Pierre Claver Bancé a procédé lundi à Ouahigouya à l’installation officielle de Lucien Amos Lankoandé comme préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Ouahigouya, a constaté l’AIB.  

La cérémonie solennelle de passation de charges a eu pour cadre la salle des fêtes de la mairie de Ouahigouya en présence des corps constitués de la province du Yatenga, d’acteurs de la société civile, de partenaires au développement de la collectivité et de personnes de ressources de la ville de Ouahigouya.

Ainsi après 26 mois passés aux commandes de la collectivité, Botetessan Constant Bonou a passé le flambeau ce lundi 14 octobre 2024 à l’administrateur civil Lucien Amos Lankoandé nommé en conseil des ministres le 25 septembre 2024. Après les mots des représentants du personnel de la préfecture et de la mairie qui ont positivement apprécié le bilan des deux ans du PDS sortant Botetessan Constant Bonou, ce dernier a remercié ses supérieurs hiérarchiques pour leurs soutiens.

«Je fonde l’espoir que M. Lankoandé puisse améliorer et achever certains de nos chantiers avec le soutien indéfectible de mes collaborateurs» a soutenu M. Bonou. A la suite des différentes interventions, place a été faite au SG pour le cérémonial d’installation.

« M. Lucien Amos Lankoandé ! Aux noms du ministre de l’Administration Territoriale et de la Mobilité, du Gouverneur du Nord, du Haut-Commissaire du Yatenga et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés je vous déclare officiellement installé aujourd’hui 14 octobre 2024 dans vos fonctions de Préfet du département de Ouahigouya avec tous mes encouragements et mes vœux de plein succès », c’est par cette formule consacrée que le SG Pierre Claver Bancé a publiquement remis les clés et documents de la préfecture et de la mairie au désormais préfet président de la délégation spéciale de Ouahigouya.

Après avoir reçu les attributs de chef de circonscription administrative qui font de lui le nouveau patron de la collectivité, Lucien Amos Lankoandé a remercié sa hiérarchie pour la confiance placée en lui pour contribuer au développement de Ouahigouya à travers la mise en œuvre des politiques publiques.

«L’exigence de cette mission requiert de notre part, de la persévérance, un engagement, une pertinence dans les interventions. Je prends l’engagement de relever avec vous les défis de développement auxquels sont confrontés Ouahigouya» a indiqué le nouveau PDS après son installation.
Agence d’Information du Burkina
PN/AS/ATA

« Nous avons chanté l’hymne de la révolution pour montrer que le jour éclaire de nouveau le Burkina », Premier ministre

Burkina-Commémoration-Assassinat-Thomas-Sankara

« Nous avons chanté l’hymne de la révolution pour montrer que le jour éclaire de nouveau le Burkina », Premier ministre

Ouagadougou, 15 oct. 2024 (AIB)- Le Premier ministre burkinabè, Dr Appolinaire Kyélem de Tambèla a affirmé mardi que lui et le personnel de la primature, ont chanté l’hymne de la révolution d’août 1984 pour montrer aux burkinabè qu’avec l’avènement du MPSR2, un nouveau jour éclaire le pays.

« Nous avons repris cette chanson pour redonner espoir et montrer que si le 15 octobre 1987, le soleil s’est couché sur le Burkina Faso, (…) le jour est de nouveau apparu le 30 septembre (2022 l’avènement du MPSR2) pour éclairer les Burkinabé. », a déclaré le chef du gouvernement.

Le Premier ministre s’exprimait le mardi 15 octobre 2024, date marquant la commémoration du 37e anniversaire de l’assassinat du père de la révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara.

Estimant que le sens de cet hymne est profond, Dr Kyélem de Tambèla a invité les burkinabè à y méditer.

La commémoration de la date d’assassinat du président Thomas Sankara, intervient dans un contexte où se tient la 2e phase des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, prévues du 2 au 16 octobre 2024.

Selon le chef du gouvernement le choix de cette période pour raviver la flamme du patriotisme revêt une double signification.
A l’en croire, le père de la révolution burkinabè a proclamé son Discours d’orientation politique (DOP) le 2 octobre 1983 et a été assassiné le 15 octobre 1987.

Agence d’information du Burkina

YOS/ZO/ATA

Sissili : Une association offre des kits scolaires à 134 filles du primaire et du secondaire de Léo

Burkina-Sissili-Education-Don-kits

Sissili : Une association offre des kits scolaires à 134 filles du primaire et du secondaire de Léo

Léo, 11 oct. 2024 (AIB)- L’association pour la promotion de l’éducation des filles et de l’autonomisation des femmes (APEPAF) a célébré le vendredi 11 octobre 2024 à Léo, la journée internationale de la jeune fille (JIJF), à travers une remise de fournitures aux filles déplacées internes, vulnérables et aux meilleures filles en mathématiques.

La cérémonie de la journée internationale de la jeune fille (JIJF) sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a été placée sous le thème «  La vision des filles pour l’avenir ».

Cette journée a été célébrée le vendredi 11 octobre 2024 à Léo, province de la Sissili, dans la région du Centre-Ouest.

Tout comme la représentante des bénéficiaires, le proviseur du lycée municipal de Léo,Yemdaogo Pierre Nikiéma s’est dit ravi et honoré pour le choix porté sur son établissement pour abriter la cérémonie.

Il a salué l’association pour la promotion de l’éducation des filles et de l’autonomisation des femmes (APEPAF) pour le geste salvateur à travers cette remise des kits scolaires qui vient à point nommé pour redonner du sourire à ces élèves démunies.

Selon la présidente de l’APEPAF, Pemdo Siba/ Ramdé, cette célébration a été marquée par une session de formation sur les techniques de fabrication de savon au profit de 35 élèves déplacées internes.

 

Mme Siba a également souligné qu’un panel sur le thème de la journée et des émissions radiophoniques sur les violences basées sur le genre ont été réalisés en prélude à la cérémonie commémorative.

De son avis, le choix du thème est interpellateur en ce sens qu’il vise à rendre les filles autonomes et soutenir leur pouvoir d’agir.

L’objectif général poursuivi est d’attirer l’attention de tous les acteurs et parties prenantes sur les discriminations dont sont victimes les filles et de plaider auprès des acteurs politiques, les organisations communautaires, en faveur du respect des droits de la jeune fille », a t- elle indiqué.

Elle a exprimé sa gratitude à l’ensemble des acteurs notamment les autorités provinciales et régionales, les marraines ainsi que les parrains qui n’ont menagé aucun effort pour la bonne tenue de cet événement.

Le directeur régional des enseignements post- primaire et secondaire du Centre-Ouest, Didier Paré par ailleurs co-parrain de la présente célébration a joint sa voix à celle de la représentante des marraines, Christelle Kalhoulé pour remercier l’association pour avoir associé leur image à cette activité.

Pour M. paré, le thème de la présente édition rappelle à tous les acteurs, à toutes les composantes de la société que nonobstant les défis et les obstacles connus sur le chemin de l’épanouissement harmonieux de la femme et de la jeune fille, l’espoir de lendemains meilleurs profile à l’horizon avec l’engagement de tous.

Il a aussi salué et la forte mobilisation de la population de la Sissili pour la réussite de la JIJF.

Il a invité ses filleules à avancer sur le droit chemin malgré les difficultés.

Il a réaffirmé leur disponibilité à l’APEPAF pour la mise en œuvre de son plan d’activité.

Le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a félicité l’APEPAF pour ses nombreuses actions en faveur de la jeune fille et de la femme.

Pour le premier responsable de la province, il est temps d’écouter les filles, d’investir dans des solutions éprouvées qui accélérant les progrès vers un avenir où chaque fille pourra réaliser son plein potentiel.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

Noumbiel/Engagement patriotique : les autorités organisent un don de sang pour sauver des vies

Noumbiel/Engagement patriotique : les autorités organisent un don de sang pour sauver des vies

Batié, 14 oct. 2024 (AIB) – Dans le cadre des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, les autorités administratives de la province du Noumbiel ont organisé hier lundi, une opération de don de sang pour sauver des vies.

Le Haut-commissaire et le Secrétaire générale de la province, le directeur provincial de police, le commandant de brigade de la gendarmerie, le directeur provincial en charge de l’action humanitaire et bien d’autres autorités se sont mobilisés au lycée provincial du Noumbiel pour donner leur sang afin de sauver des vies.

«Nous sommes là ce matin au lycée provincial pour encourager le personnel de santé, le corps enseignant et les élèves pour leur mobilisation », a déclaré le haut-commissaire de la province, Drissa HEMA.

Il s’est agi également de montrer l’exemple en donnant du sang pour sauver des vies, parce que la charité bien ordonnée commence par soi-même, a ajouté le premier responsable de la province.

Agence d’information du Burkina

HO/yos/ata

Dernières publications