Zondoma/Gouvernance locale : Des collectivités initiées à la publication des données budgétaires
Gourcy, 16 novembre 2024 (AIB)-Des responsables des collectivités partenaires de l’Association Monde Rural (AMR) ont été formés à la publication numérique des données budgétaires de leurs entités. Cette initiative s’est tenue lors d’un atelier organisé les 14 et 15 novembre 2024 au siège de l’AMR à Gourcy.
Trente-cinq agents communaux, parmi lesquels les présidents des délégations spéciales, les secrétaires généraux, les responsables de l’état civil, les comptables et les régisseurs, ont pris part à cet atelier. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet « Des jeunes et des femmes engagés pour une citoyenneté responsable et une gouvernance inclusive dans les régions du Nord et du Centre-Ouest (Jeunes engagés) », et ont réuni des participants issus des communes de Gourcy, Tougo, Yako, Kirsi, Soaw, Koudougou et Réo.
Lors de l’ouverture de la session, le coordonnateur national de l’AMR, Amadou Wangré, a salué l’engagement des acteurs communaux en faveur du bon fonctionnement des collectivités et a réitéré la disponibilité de son organisation à les accompagner dans leur mission de service public au profit des populations.
« Je vous invite à vous approprier les outils qui seront mis à votre disposition pour mieux servir et informer les citoyens sur le fonctionnement des collectivités que vous gouvernez », a-t-il déclaré. Selon lui, cette rencontre constitue également une opportunité de retrouvailles et de partage d’expériences entre les participants des sept communes.
Durant ces deux jours de travaux, les participants ont été initiés à l’utilisation de l’application EDIC_Mobile. Plus précisément, ils ont appris à enregistrer et à publier des données telles que le budget, le compte administratif, le Plan communal de développement (PCD) et le rapport spécial du président de la délégation spéciale (PDS), ainsi qu’à interagir avec les visiteurs de la plateforme.
En amont, les discussions ont porté sur des notions clés comme la redevabilité, la bonne gouvernance, et l’Espace de Dialogue et d’Interpellation Communautaire (EDIC). Selon les organisateurs, cet atelier ouvre des perspectives d’accompagnement des communes pour la mise en place de cadres de concertation et d’EDIC, grâce au soutien technique et financier de l’ONG Diakonia, partenaire de l’AMR dans la mise en œuvre de son programme de gouvernance locale.
Gaoua : les vendeurs de condiments du marché « Youmpi » sensibilisés à la salubrité
Gaoua, 18 nov. 2024 (AIB) – L’opération « Coup de balai volontaire » a débarrassé le marché « Youmpi » des immondices et autres déchets, occasion mise à profit par le Programme national de volontariat au Burkina Faso (PNVB), porteur du projet, pour sensibiliser les commerçant (es) sur la nécessité de garder leur cadre de travail propre et sain.
Pour le chef d’antenne régional du programme national de volontariat, Charlemagne Dabiré, l’opération « Coup de balai volontaire » vise à assainir le marché et à sensibiliser sur l’hygiène et la propreté
Car pour lui, « il n’est pas concevable que le marché qui est le lieu où nous nous approvisionnons en nourritures et condiments côtoie autant d’ordures. Cela comporte beaucoup de conséquences parce que les déchets sont les vecteurs de maladies ».
Il a souhaité que cela ne soit pas ponctuel. « Nous voulons que cela soit un début d’éveil et de prise de conscience collective en vue d’un changement de comportement par rapport à la question de salubrité », a ajouté M. Dabiré.
Pour lui, les populations elles-mêmes doivent avoir le réflexe de l’hygiène et de l’assainissement de leur cadre de vie.
« C’est ce message fort que nous voulons donner aux volontaires en souhaitant qu’ils soient des modèles et des vecteurs de sensibilisations auprès de leurs proches, de leur famille, de la communauté », a-t-il rassuré.
Il a invité l’ensemble de la population à se joindre à eux pour la suite des activités dans la ville de Gaoua en épousant cette nouvelle vision des plus hautes autorités qui veulent impulser dans notre conscience un changement « de paradigme, notre façon de concevoir les questions de l’hygiène et de salubrité ».
Le directeur des services techniques municipaux de Gaoua, Wiendindé Ouédraogo, a salué le programme national de volontariat qui, à travers l’opération Coup de balai volontaire a accompagné la mairie dans sa tâche régalienne de l’assainissement des lieux publics.
« C’est notre rôle de le faire. Mais si des bras extérieurs viennent nous appuyer, nous sommes ravis. Nous comptons maintenir le cap à travers les sensibilisations », a dit M. Ouédraogo.
Il a invité toutes structures qui peut accompagner la mairie dans l’assainissement à le faire sans hésiter « afin que notre cadre de vie soit assaini car ça y va de notre santé ».
La vendeuse de condiment, Marietou Sankara, a remercié l’opération coup de balai volontaire pour l’initiative.
« C’est un devoir pour nous de maintenir le cadre propre. Toutefois, nous profitons de l’occasion pour solliciter des poubelles. Avec ça nous pourrons obliger les commerçants à y jeter les ordures », a soutenu Mme Sankara.
« L’action de ce matin nous interpelle. Car, c’est nous qui devrions tout faire pour garder le marché propre. Parce que, c’est ici que nous gagnons notre vie », a fait savoir Mme Sankara.
Elle s’est insurgée contre certaines de ses sœurs commerçantes qui ne se soient pas jointes à l’activité.
Pour le commerçant de céréales, Amidou Kaboré, les sensibilisations sur l’hygiène et l’assainissement sont bien notées. La propreté sera désormais un impératif pour lui.
L’opération coup de balai volontaire est une initiative du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (PNVB) mise en œuvre en collaboration avec le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB). Il entre dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire et vise à assainir le cadre de vie des populations en curant les caniveaux, en nettoyant les hôpitaux, les commissariats, les gares routières, les artères des villes. Ce, pour combattre les maladies liées à l’insalubrité notamment le paludisme, la dingue.
L’initiative vise également à protéger l’environnement à travers les sensibilisations en vue d’une prise de conscience collective sur les menaces qui pèsent sur l’environnement du fait des actions anthropiques afin de susciter de comportements éco-citoyens.
L’opération coup de balai volontaire mobilise 700 volontaires et les populations locales. Elle s’est déroulée du 16 au 18 novembre à Gaoua dans la région du Sud-ouest, et se poursuivra du 25 au 27 novembre à Banfora dans la région des Cascades et du 29 novembre au 1er décembre à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins. Il s’agit d’une phase pilote qui sera étendue à l’ensemble du pays en 2025. Agence d’information du Burkina
DNK/AS/ATA
Commission de régulation des dysfonctionnements : le Conseil d’orientation reçoit les directives du Chef de l’Etat
(Ouagadougou, 18 novembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience, ce lundi en fin de matinée, les membres du Conseil d’orientation de la Commission de régulation des dysfonctionnements (CRD).
Pour le Porte-parole de la délégation, Ragnang-newindé Isidore TIEMTORE, Conseiller spécial du Président du Faso en charge des questions de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, cette audience fait suite à l’installation officielle des membres du Conseil d’orientation intervenue le 26 octobre dernier.
Au cours de cette audience, le Capitaine Ibrahim TRAORE a exprimé ses attentes et réitéré sa vision pour un Burkina Faso débarrassé de la corruption, ce fléau qui sape les efforts et actions de développement en cours.
« Le Président du Faso nous a invités à être des VDP du changement de comportement au Burkina Faso. Le changement de mentalité ne doit pas se limiter à des discours vains mais doit être traduit en actes. C’est ensemble que nous allons faire du Burkina Faso un pays où il fait bon vivre », a indiqué Ragnang-newindé Isidore TIEMTORE.
Créée en Conseil des ministres le 24 juillet 2024 et rattachée au Cabinet du Chef de l’Etat, la Commission de régulation des dysfonctionnements (CRD) a pour mission, entre autres, de faire corriger ou de corriger tout dysfonctionnement dans les administrations publiques, de suivre l’exécution des sanctions judiciaires et administratives.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Burkina/Justice : Les magistrats et les greffiers porteront désormais le Faso Danfani lors des audiences
Ouagadougou, 18 nov. 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a organisé, ce lundi, une cérémonie officielle consacrant l’utilisation des tenues traditionnelles en Faso Danfani par les magistrats et le personnel des greffiers lors des audiences, en lieu et place des costumes hérités de l’époque coloniale.
« C’est une grande satisfaction pour moi de présider cette cérémonie qui marque officiellement, d’une part, la fin du port des costumes d’audience hérités de l’ère coloniale et, d’autre part, le début du port des costumes d’audience en Faso Danfani », a déclaré le ministre de la Justice, Rodrigue Bayala, en prononçant le discours du Premier ministre, Dr Apollinaire Joachim Kyélem de Tambéla.
Selon le ministre, ces nouveaux costumes d’audience, confectionnés à base de cotonnades tissées par les braves paysannes du Burkina Faso, contribuent à valoriser la production locale tout en habillant les Burkinabè.
M. Bayala s’exprimait à Ouagadougou, lors de cette cérémonie officielle marquant l’entrée en vigueur de ces tenues endogènes pour les acteurs judiciaires.
Le ministre a précisé que cette initiative s’inscrit dans la vision du feu capitaine Thomas Sankara, reprise et concrétisée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, afin de promouvoir la consommation locale.
« Le port de ces costumes d’audience en Faso Danfani vise à promouvoir notre identité culturelle et à redynamiser notre économie nationale », a-t-il soutenu.
Il a également souligné que, par rapport aux anciennes toges importées à des coûts élevés, les nouvelles tenues sont cinq fois moins onéreuses tout en offrant une qualité remarquable.
Pour sa part, le président du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouagadougou I, Abass Nombré, a salué cette innovation, qu’il qualifie de choix symbolique en faveur de la valorisation de l’identité culturelle du Burkina Faso au sein des institutions.
« Aujourd’hui, cet événement représente un renouveau et un moment de prestige pour les acteurs du monde judiciaire », a-t-il ajouté.
M. Nombré a noté que ces nouveaux costumes apporteront un changement dans les pratiques et habitudes des acteurs judiciaires tout en symbolisant l’indépendance et la souveraineté du pays.
Pour rappel, le Conseil des ministres du 23 octobre 2024 avait adopté le décret portant sur le port des nouveaux costumes d’audience pour les magistrats et les greffiers en Faso Danfani.
Gnagna : Le TGI de Bogandé reprend du service dans ses locaux après deux ans d’absence
Bogandé, (AIB)-Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Bogandé a repris ses activités dans ses locaux, ce lundi 18 novembre 2024, après plus de deux ans d’absence, a constaté l’AIB.
Après plus de deux ans et demi d’absence, le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Bogandé a officiellement repris du service dans la ville, ce lundi matin.
Dans une note datée du 18 novembre 2024, le président du TGI de Bogandé, Yempabou Onadja, informe les populations des départements de Coalla, Liptougou, Piéla, Thion, Manni, Bilanga et Bogandé, du retour effectif du tribunal à son siège.
Pour les usagers, ce retour est perçu comme un véritable soulagement. Ils félicitent les autorités judiciaires pour cette initiative, qu’ils estiment opportune et salutaire.
Pour rappel, les services de la justice avaient été délocalisés à Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est, le 18 mars 2022, en raison de l’insécurité.
Burkina-Revue-Presse L’inhumation de Mgr Jean-Marie Untaani Compaoré et les élections législatives au Sénégal commentés par les journaux burkinabè
Ouagadougou, 18 nov. 2024 (AIB)-Les parutions de ce jour consacrent leurs Unes à l’élection législative au Sénégal et à l’inhumation de Mgr Jean-Marie Untaani Compaoré.
Le quotidien d’État Sidwaya affiche en Une : « Inhumation de Mgr Jean-Marie Untaani Compaoré : Le « Rassembleur » repose dans le caveau épiscopal ».
Selon le journal, l’inhumation de Mgr Jean-Marie Compaoré a eu lieu à la cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception, le samedi 16 novembre 2024, à Ouagadougou.
Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, souligne que Mgr Compaoré a été inhumé après une célébration eucharistique présidée par le cardinal Philippe Ouédraogo.
Pour sa part, le journal privé Le Pays informe qu’avant sa déposition dans le caveau, le cercueil de l’archevêque émérite a fait le tour de l’église en procession.
Dans un autre registre, Sidwaya évoque les élections législatives au Sénégal qui, selon le journal, ont mobilisé près de 7,4 millions d’électeurs.
L’Observateur Paalga, dans sa rubrique « Commentons l’événement », rapporte que 1 100 observateurs des organisations de la société civile sénégalaise, ainsi que 90 autres de la CEDEAO, ont été déployés pour attester du bon déroulement du scrutin.
La journaliste burkinabè Mariam Ouédraogo nominée au 32e prix Reporter sans frontières
Ouagadougou, 18 nov. 2024 (AIB) – Mariam Ouédraogo, journaliste au quotidien d’État Sidwaya, a été nominée pour la 32e édition du prix Reporter sans frontières (RSF), prévue le 3 décembre 2024 à Washington, dans la catégorie du journalisme d’investigation africain -Mohamed Maïga.
La 32e édition du prix RSF pour la liberté de la presse comprend cinq distinctions : le prix du courage, le prix de l’impact, le prix de l’indépendance, ainsi que, depuis 2023, le prix de la photo Lucas Dolega – SAIF et le prix du journalisme d’investigation africain – Mohamed Maïga.
« Le prix du journalisme d’investigation africain – Mohamed Maïga vise à honorer la mémoire du journaliste d’investigation malien Mohamed Maïga et à perpétuer le combat humaniste qu’il a mené avec sa plume en faveur de la justice sociale en Afrique, jusqu’à sa mort », expliquent les organisateurs.
Ce prix, décerné par l’association Mohamed Maïga en collaboration avec RSF, récompensera « le travail exemplaire d’un journaliste d’investigation africain, travaillant sur des thématiques chères à Mohamed Maïga, notamment les droits humains, l’environnement, l’éducation et le droit à l’information », ajoutent-ils.
Mariam Ouédraogo, désignée femme meilleure journaliste du Burkina en 2023, est lauréate de plusieurs prix nationaux et internationaux.
Agence d’Information du Burkina
Les populations font des efforts de conservation de leurs sites sacrés qui, malheureusement, peuvent être détruits faute de possession de documents.
Koudougou : Des acteurs plaident pour la reconnaissance juridique et la conservation des sites et des forêts sacrés
Koudougou, (AIB)-L’Association nationale des APAC du Burkina Faso (ASAPAC-BF) et l’Association Nature et Développement (NATUDEV) ont organisé, le vendredi 15 novembre 2024, à Koudougou, un débat public sur la nécessité de protéger les Aires et Territoires du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC).
Les forêts villageoises, les forêts sacrées, les espaces communautaires d’élevage, les mares et rivières, les zones de conservation de la faune, ainsi que les Zones Villageoises d’Intérêt Cynégétique (ZOVIC) font partie des espaces communautaires regroupés dans les Aires et Territoires du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC).
Le vendredi 15 novembre 2024, dans la cité du Cavalier rouge, des structures et associations membres des APAC ont échangé autour du thème : « La reconnaissance juridique de la conservation des APAC au Burkina Faso ».
Pour le président du conseil d’administration de NATUDEV, Alexis Kaboré, ce premier débat public a pour objectifs : faire connaître l’approche, les objectifs, les outils et l’importance des APAC pour le pays des ‘’Hommes intègres’’, ainsi que les difficultés et les enjeux liés à la conservation des sites naturels.
Le président du conseil d’administration de NATUDEV, Alexis Kaboré : « Nous avons inventorié et aménagé de nombreux sites, et dès que des actes sont posés, la pression des menaces diminue ».
« L’un des problèmes majeurs, c’est le plaidoyer pour une reconnaissance juridique, car les populations font des efforts de conservation des espaces naturels importants, mais ces espaces peuvent être détruits un jour faute de documents légaux », a-t-il déploré.
Il a ajouté que ces discussions ont également pour objectif de faire comprendre au niveau international qu’il existe une nouvelle approche, reconnue pour sa pertinence dans la conservation de la biodiversité, et qui mérite d’être soutenue.
Les forêts villageoises et les sites naturels conservés par les communautés présentent des avantages considérables. Cependant, selon M. Kaboré, des menaces pèsent sur ces espaces. Il cite l’agriculture de rente, où les superficies cultivables sont étendues, les exploitations minières, les projets immobiliers, l’utilisation d’intrants chimiques et la croissance démographique, qui ne sont pas favorables à la conservation.
Le directeur des affaires juridiques et du contentieux, Gontran Somé : « Avant de plaider pour la reconnaissance juridique, j’encourage les communautés à mettre l’accent sur la sécurisation foncière ».
« Dans les sept régions où nous intervenons, nous avons recensé 55 000 sites et nous continuons d’en recenser. Le Burkina Faso compte actuellement au moins 9 000 villages, et certains villages disposent de plus d’une dizaine de sites », a-t-il précisé.
Pour atténuer ces menaces, des actions de sensibilisation, des formations, des plaidoyers et des aménagements sont menés, accompagnés de panneaux de sécurisation et de conservation de ces sites.
Des motifs de satisfaction
Seydou Kaboré, chargé de la gestion d’un site sacré à Kalwaka, dans la province du Boulkiemdé, a souligné que l’arrivée de l’ASAPAC a été un véritable soulagement. « Il n’y a plus de coupe de bois, nos forêts sont devenues denses et nous ne sommes plus exposés en faisant nos rituels », a-t-il indiqué.
Les APAC ont commencé en 2016 au Burkina Faso et, au regard des actions déjà menées, le président du conseil d’administration de NATUDEV s’est dit satisfait des résultats obtenus. Un réseau national a été constitué, composé essentiellement de membres de communautés locales, qui conservent des sites.
« De cinq communautés au départ, nous sommes actuellement à 11 communautés, et une vingtaine de communautés sont prêtes à adhérer », s’est réjoui Alexis Kaboré. Il a ajouté que les APAC sont désormais inscrites dans les documents de politique nationale.
Le directeur des affaires juridiques et du contentieux du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Gontran Somé, a, pour sa part, souligné que certaines notions, comme les forêts villageoises et les bois sacrés, ne sont pas spécifiquement mentionnées dans le code forestier.
Cependant, cela ne signifie pas, selon lui, que les communautés n’ont pas de droits sur ces espaces. « Le code stipule que la gestion de ces espaces se fait librement, sous réserve de déclaration préalable », a-t-il rappelé.
Il a précisé que, même si un statut particulier pour les forêts villageoises et les bois sacrés était mentionné dans le code forestier, cela ne garantirait pas une sécurisation foncière, et que l’investissement des communautés pourrait être remis en cause à tout moment.
« Les communautés doivent donc aller vers la sécurisation foncière. Toute personne ayant entrepris des démarches foncières et possédant un titre foncier sur les terres où se trouvent ces forêts et sites sacrés pourrait remettre en cause l’investissement », a-t-il expliqué.
Les perspectives des APAC se concentrent, entre autres, sur l’aspect juridique, la mobilisation des ressources financières, la recherche de partenariats et le renforcement du réseau national, afin qu’il devienne plus autonome.
Nahouri : 20 tonnes de vivres vendues à prix social pour les populations de la commune de Pô
Pô, (AIB)-La commune de Pô a bénéficié de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité (SONAGESS), 20 tonnes de vivres pour vendre à prix social. La vente de ces vivres composés essentiellement de maïs a débuté ce lundi 18 novembre 2024 à Pô.
La commune de Pô, dans la province du Nahouri, a bénéficié de la SONAGESS, 20 tonnes de vivres composés essentiellement de maïs.
La vente a commencé ce lundi 18 novembre 2024 à Pô et le prix de vente est de 6 000 F CFA le sac de 50 kg.
«Sont prioritaires, les personnes âgées, celles vivant avec un handicap, les personnes vulnérables et les Personnes déplacées internes (PDI)», a indiqué, l’agent chargée de la vente, Denise Ky.
Vu l’engouement et la demande très forte, les populations souhaitent un approvisionnement régulier de ces vivres qui viennent les soulager.
Il faut noter que les communes de Tiébélé, de Zecco et de Ziou avaient bénéficié de 20 tonnes de maïs chacune en ce début du mois de novembre, dont 10 tonnes de sorgho et 10 tonnes de maïs.
Gaoua : La Place de la Femme débarrassée des ordures grâce à l’opération Coup de Balai Volontaire
Gaoua, 17 nov. 2024 (AIB) – Le directeur général du Programme national de volontariat au Burkina Faso (PNVB), Djourmité Nestor Noufé, a salué dimanche à Gaoua la mobilisation de la population pour l’opération Coup de Balai Volontaire, qui a permis de débarrasser la Place de la Femme à Gaoua des immondices qui s’y trouvaient.
Tôt le matin, munie de coupe-coupe, de dabas, de pelles, de râteaux et d’autres outils, la population de Gaoua, mobilisée autour des volontaires, a pris d’assaut la Place de la Femme. Cet espace, envahi par les immondices, ne reflétait plus la femme, symbole de propreté et d’ordre.
Mais après leur passage, l’espace a pris un tout autre visage, tel une jeune fille parée de tous ses atours, libérée de tout ce qui empêchait sa beauté de resplendir.
Un motif de satisfaction pour le directeur général du PNVB, Djourmité Nestor Noufé, initiateur de l’opération Coup de Balai Volontaire.
« Nous sommes sur la Place de la Femme pour l’assainir, mais aussi pour sensibiliser la population afin que les ordures ne reviennent pas sur le terrain. C’est une source de satisfaction : la population est sortie, même si c’est un dimanche, jour de repos où les gens vont à l’église », a déclaré M. Noufé.
Le directeur général a appelé à une mobilisation similaire pour la suite de l’opération, prévue le lendemain dans un autre lieu, afin de « concrétiser la vision du chef de l’État, qui a dit que nous devons compter sur nous-mêmes. De façon endogène, personne d’autre ne viendra nettoyer nos espaces à notre place ».
Selon lui, le PNVB travaille pour faire du Burkina Faso un modèle d’assainissement. Il a également encouragé les populations des autres localités à adhérer à cette initiative.
« Individuellement et collectivement, chacun de nous doit nettoyer son environnement immédiat et sensibiliser les autres à suivre cet exemple. Nous devons être propres autour de nous pour éviter certaines maladies », a-t-il conclu.
Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Patrick Savadogo, a également appuyé cet appel :
« Je voudrais inviter tout le monde à continuer dans cette dynamique, car le besoin est là. Vous voyez l’ampleur des immondices dans la ville de Gaoua. J’appelle donc la population à se mobiliser davantage pour assainir notre environnement. »
Pour lui, l’objectif est que, après cette opération, chacun prenne volontairement l’initiative d’assainir son cadre de vie.
Le coordonnateur technique de l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire, Dominique Kodombo, a affirmé que cette opération est en parfaite adéquation avec les objectifs de sa structure, qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des Burkinabè grâce à des infrastructures socio-économiques et à l’engagement citoyen.
« L’action de ce matin reflète concrètement sur le terrain la vision du chef de l’État. Cette activité est doublement satisfaisante, car elle a été précédée d’une journée de sensibilisation et de formation des populations pour qu’elles s’approprient les mécanismes de développement communautaire, d’engagement patriotique et de civisme », a-t-il indiqué.
M. Kodombo s’est également réjoui que les tricycles offerts à la commune de Gaoua dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire aient contribué à l’opération.
La volontaire Sylvie Sinaré, impliquée dans l’opération, a exprimé son engagement en ces termes :
« Je me suis engagée parce qu’il s’agit de l’assainissement. C’est pour embellir la ville et la rendre propre, afin de nous épargner certaines maladies comme le paludisme et la dengue. »
Mme Sinaré a également promis de veiller à ce que la Place de la Femme reste toujours propre, affirmant que l’état dans lequel elle se trouvait ne faisait pas honneur aux femmes.
L’opération Coup de Balai Volontaire est une initiative du Groupement d’intérêt public – Programme national de volontariat au Burkina Faso (PNVB), mise en œuvre en collaboration avec le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB).
Elle s’inscrit dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire et vise à assainir le cadre de vie des populations, notamment en curant les caniveaux, en nettoyant les hôpitaux, les commissariats, les gares routières et les artères des villes.
L’objectif est de combattre les maladies liées à l’insalubrité, comme le paludisme et la dengue.
Cette initiative vise également à protéger l’environnement grâce à des campagnes de sensibilisation pour encourager une prise de conscience collective des menaces pesant sur l’environnement à cause des actions humaines, et à promouvoir des comportements écocitoyens.
L’opération mobilise 700 volontaires et les populations locales. Elle se déroule du 16 au 18 novembre à Gaoua, dans la région du Sud-Ouest, du 25 au 27 novembre à Banfora, dans la région des Cascades, et du 29 novembre au 1er décembre à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins. Il s’agit d’une phase pilote qui sera étendue à l’ensemble du pays en 2025.
Léraba : Des jeunes échangent sur le développement local autour d’un forum
Sindou, (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Sindou, Issiaka Yadia, a présidé le samedi 17 novembre 2024 à Sindou, la 1ère édition du forum de la jeunesse de Sindou.
Placée sous le thème : «Développement de la commune de Sindou : engagement et participation des jeunes dans un contexte de lutte contre l’insécurité», la 1ère édition du forum de la jeunesse de Sindou, s’est tenu le samedi 17 novembre 2024.
L’objectif de la rencontre vise à permettre aux jeunes de Sindou, d’échanger sur les questions de développement local en s’appuyant sur leur engagement et leur participation dans un contexte de lutte contre l’insécurité au Burkina Faso.
Le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Sindou, Issiaka Yadia, a salué l’initiative de la direction provinciale en charge de la Jeunesse de la Léraba.
Il a trouvé que le forum est la bienvenue pour avoir les préoccupations de la jeunesse et son engagement dans le processus du développement de la commune de Sindou.
L’entreprenariat des jeunes à travers les défis à relever pour les accompagner dans leurs entreprises, mais aussi de leurs contributions pour le développement de la localité, ont été au menu des échanges.
Selon le directeur provincial en charge de la jeunesse de la Léraba, Adama Konfé, le motif principal de ce forum est d’offrir un cadre d’échange entre la jeunesse et les autorités communales en leur permettant d’identifier leurs préoccupations et de faire des suggestions d’action qui peuvent être menées à leur endroit.
Aussi, a-t-il apprécié, à sa juste valeur la participation et l’engouement de ses filleuls lors de cette rencontre.
Le président du conseil communal de la jeunesse de Sindou, Kassim Ouattara, s’est dit comblé du fait que les jeunes ont eu l’occasion d’échanger avec les autorités communales sur leurs préoccupations.
Ils ont pris l’engagement de relever les défis qui s’imposent à eux pour le développement de la commune en général.
La Conféderation de l’AES recherche un logo et une charte graphique à titre gracieux
Ouagadougou, 18 novembre. 2024(AIB)-Les gouvernements burkinabè, malien et nigérien lancent un avis d’élaboration d’une charte graphique et d’un logo pour la confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
NB: Les propositions du logo et de la charte graphique ne sont pas rémunérées. Elles restent un acte de soutien patriotique et bénévole. Le lauréat recevra les félicitations du président en exercice de la Confédération de l’AES.
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Mouhoun/Soutien à la Transition : La veille citoyenne lance ses activités à Ouarkoye
Dédougou, (AIB)-Dans le cadre de ses activités de soutien à la Transition et à son leader, le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC) à travers sa section provinciale du Mouhoun, a installé le samedi 16 novembre 2024 à Ouarkoye, province du Mouhoun, la coordination communale de la veille citoyenne.
La cérémonie d’installation, le samedi 16 novembre 2024 à Ouarkoye, de la coordination communale de la veille citoyenne, été l’occasion pour féliciter les autorités de la Transition pour les efforts fournis au quotidien pour la souveraineté du Burkina Faso.
C’est par l’exécution de l’Hymne national que la cérémonie a commencé.
Venus des différents quartiers et des villages environnants de la commune de Ouarkoye, la population n’a pas s’est mobilisée pour témoigner leur soutien indéfectible aux autorités de la Transition, aux FDS et aux VDP qui s’investissent pour la reconquête du territoire national.
La forte mobilisation a été aussi leur acte de reconnaissance pour la libération de leur commune qui était sous emprise terroriste caractérisée par les déplacements des populations, la fermeture des services sociaux de base, la délocalisation de certaines administrations vers d’autres localités.
Le représentant de la délégation du conseil des coutumiers et du Chef de canton de Ouarkoye, a rendu un vibrant hommage au Capitaine Ibrahim Traoré et à son gouvernement pour leur courage et leur volonté d’apporter un nouveau souffle au bien-être du peuple burkinabè.
Il a félicité et encouragé les FDS et VDP pour leurs efforts soutenus jours et nuits afin de donner de la quiétude aux populations.
Le représentant de la délégation du conseil des coutumiers et du Chef de canton de Ouarkoye, a aussi traduit sa reconnaissance aux autorités coutumières et religieuses pour leurs prières pour les victoires de nos forces armées dans leurs actions de reconquête du territoire.
Il a remercié les fils et filles du Faso qui œuvrent pour la cohésion sociale et l’union dans les différentes communautés pour un Burkina de paix et de stabilité.
Le 1er Vice-président de la délégation spéciale communale de Ouarkoye, Alidou Anselme Traoré, a salué la forte mobilisation de la population et les a invités au respect des couleurs nationales et celles des pays alliés.
« Nous devrons avoir des comportements patriotiques et d’engagements citoyens au quotidien et à nourrir l’esprit de paix et de cohésion entre les différentes communautés religieuses et ethniques », a-t-il dit.
Le coordonnateur des associations de la veille citoyenne de Ouarkoye, Fioza Fulbert Tamini, tout en prenant l’engagement de bien conduire la coordination, a traduit sa reconnaissance aux différentes sensibilités pour leur mobilisation, ce qui témoigne déjà d’un soutien de taille à la réussite des différentes qui seront menées dans la commune.
Il a invité les jeunes à être des exemples pour la bonne conduite de cette veille afin d’apporter leurs contributions aux efforts salutaires des FDS et VDP.
De même, Fioza Fulbert Tamini, a rappelé à toute la population que les activités de la section communale de Ouarkoye de la CNAVC se mèneront avec des appuis volontaires et libres, car elle n’adressera pas de demande de soutien pour la veille citoyenne.
Le coordonnateur a invité chacun à œuvrer à participer activement aux activités et à contribuer volontairement pour la bonne marche de la section au bonheur de tous.
Le représentant de la coordination provinciale du Mouhoun, chargé des questions sécuritaires de la CNAVC, Alassane Sanogo, a apprécié la mobilisation, particulièrement celle des femmes car cela témoigne de leur engagement pour le soutien de la CNAVC et de leur patriotisme pour le Burkina Faso.
Il a aussi salué la qualité du bureau de la section communale de la CNAVC de Ouarkoye à sa juste valeur quant à sa composition et surtout la présence de tous les points des 24 villages que compte la commune.
Alassane Sanogo, a invité la section communale à travailler à mobiliser les populations pour soutenir les actions engagées par les autorités de la Transition pour une souveraineté totale du Burkina Faso.
La cérémonie a été l’occasion pour la section d’ériger un rond point aux couleurs des pays de l’AES et de leur partenaire la Russie qui sera le lieu de la veille nocturne dans la commune de Ouarkoye.
Pour les activités de la veille citoyenne les nuits, les jeunes ont été sensibilisés à prendre une part active afin de ne pas se faire surprendre par les ennemis de la Nation.
Kossi/Religion : Abbé Sébastien Sanou célèbre son jubilé d’argent de vie pastorale
Nouna, (AIB)-La communauté catholique a célébré le jubilé d’argent (25 ans) de vie pastorale de l’abbé Sébastien Sanou, ce samedi 16 novembre 2024, à la cathédrale Notre-Dame du perpétuel secours de Nouna.
La messe d’action de grâce, du jubilé d’argent de vie pastorale de l’Abbé Sébastien Sanou, a été ponctuée par plusieurs allocutions.
«Ce jour nous permet de rendre grâce à Dieu, d’avoir tendu sa main secourable à l’abbé Sébastien Sanou dans sa mission aux services de l’église et de la communauté», a indiqué l’abbé Sébastien Sanou.
Un repas communautaire a été servi, suivi d’une animation culturelle.
Les autorités administratives, coutumières et les autres communautés, ont rehaussé l’éclat de la cérémonie par leur présence.
Ordonné prêtre en 1999 pour servir Dieu et la communauté catholique, l’abbé Sanou a respectivement été vicaire général à la paroisse de Oury de 1999 à 2002, puis à Sanaba, Solenzo, kouka.
Après les études qui l’on amené en France où il a passé 5 ans, de retour, il devient le curé de la paroisse de Notre Dame du perpétuel secours de Nouna jusqu’en 2020.
De nos jours, il est le secrétaire exécutif de L’OCADES caritas de Nouna.
Burkina : les Forces combattantes enregistrent d’importantes victoires ces dernières semaines
Ouagadougou, 17 nov. 2024 (AIB) – Au cours de la première quinzaine du mois de novembre, les Forces armées combattantes ont remporté d’importantes batailles grâce à leur engagement et à leur détermination sur tous les fronts, a appris l’AIB.
Dans la région du Centre-Nord, zone de Boulsa, des terroristes ont harcelé, le 14 novembre 2024, une position des Forces combattantes à Bonam.
Les vecteurs aériens appelés en renfort ont suivi l’ennemi jusqu’à leur QG à Zeguedeguin, où ils s’étaient installés sous des arbres.
Les opérateurs aériens ont ciblé le groupe le plus nombreux pour le neutraliser, tandis que les rescapés se sont fondus dans la nature.
Deux jours plus tôt, les Forces combattantes en poste à Kantchari ont infligé une cinglante défaite à des criminels venus les attaquer.
Les fuyards ont été interceptés vers Nassougou par les vecteurs aériens et neutralisés.
Dans la même localité de Nassougou, les pilotes avaient neutralisé, le 9 novembre 2024, un important groupe de terroristes cachés sous de grands arbres.
À Solhan, dans la région du Sahel, tôt dans la matinée du 7 novembre 2024, les vecteurs aériens ont rapidement appuyé un poste avancé en proie à une attaque.
Une frappe de drone a touché la tête de la colonne des fuyards, avant que des avions de chasse ne fassent pleuvoir des salves de roquettes sur les assaillants retranchés dans les maisonnettes d’un hameau.
Dans la Boucle du Mouhoun, les Forces combattantes ont pris l’initiative le 6 novembre 2024. Dans les zones de Daboura et de Sami, elles ont tendu des embuscades à des criminels, les neutralisant et récupérant du matériel de guerre.
Le 5 novembre 2024, à Silmangué, les Forces combattantes ont maintenu leur vigilance.
Tôt dans la matinée, au niveau de leur poste avancé, elles ont engagé le combat avec l’ennemi.
Les vecteurs aériens, arrivés en renfort, ont ciblé les criminels. Les Forces au sol ont effectué des ratissages et récupéré du matériel encore utilisable.
Dans la région du Centre-Est, les Forces combattantes ont relevé un défi similaire à Bilemtenga, le 5 novembre 2024.
Après avoir été repoussés, les terroristes ont pris la fuite vers l’Est. La tête du peloton a été neutralisée par des frappes aériennes. Les rescapés ont abandonné leurs motos pour grimper dans les arbres afin d’échapper au déluge de feu. Peine perdue : ils ont été violemment frappés.
Les Forces terrestres sont arrivées sur place, piégeant les fuyards. Pris de panique, ces derniers ont appelé leurs comparses en renforts, équipés d’une mitrailleuse lourde de calibre 12.7.
Les Forces aériennes ont pilonné l’arme lourde, tandis que les combattants au sol ont achevé le travail et récupéré le matériel encore utilisable.
Rappelons que dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2024, le 18e BIR a mené une offensive foudroyante contre une base terroriste dans la zone de Ban.
De nombreux terroristes ont été neutralisés et des armes récupérées.
Le 1er novembre 2024, les vecteurs aériens ont neutralisé des terroristes et détruit leurs engins alors qu’ils s’apprêtaient, en plusieurs groupes, à perturber des travaux de sécurisation à Namissiguima, dans la région du Centre-Nord.
Le lendemain, dans la zone de Nawoubkiba, les guetteurs aériens ont observé des renforts terroristes en pleine progression, se dirigeant vers un autre groupe pour tenir une réunion.
Un puissant missile s’est abattu au milieu d’eux, peu avant le conclave. Les unités au sol ont achevé les opérations.
Le 4 novembre 2024, les vecteurs aériens ont engagé une course-poursuite contre des voleurs de bétail dans la zone de Réga, dans la région du Nord.
Les criminels ont abandonné le bétail pour se réfugier dans un hameau. Ils ont été neutralisés jusqu’à leur base de Gala, au sud de Gomboro.
Des victoires ont été enregistrées dans d’autres fronts contre les forces du mal.
Agence d’information du Burkina
Ouagadougou : Les Amazones Zabré partagent un repas avec des soldats blessés
Ouagadougou, 17 nov. 2024 (AIB) – Les élèves Noëlla et Toussiane Zabré, qui ont donné en avril dernier 32 500 francs CFA au titre de l’effort de paix, ont partagé ce dimanche un repas communautaire avec des blessés de guerre au camp Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, a constaté l’AIB.
« La Nation a besoin de tout le monde, des adultes mais aussi des enfants comme nous, pour contribuer à mettre fin au terrorisme. C’est pourquoi nous avons décidé de communier avec nos soldats blessés », a déclaré Noëlla Zabré, membre de la Fondation Amazones Zabré.
Pour elle, chaque Burkinabè devrait jouer sa partition pour galvaniser les soldats qui se battent chaque jour pour la reconquête du territoire national.
Mlle Zabré s’exprimait dimanche à Ouagadougou, lors du partage de repas organisé par les Amazones Zabré en faveur des soldats blessés logés au camp Sangoulé Lamizana.
« Cela est, pour nous, une façon de réveiller les consciences pour un sursaut patriotique général », a justifié Noëlla Zabré.
Des kits de repas accompagnés de jus ont été distribués aux soldats blessés, en reconnaissance de leur sacrifice pour défendre la patrie.
Au-delà de ce repas, les Amazones Zabré œuvrent dans l’assistance alimentaire, le soutien scolaire, l’orientation et l’accompagnement pour l’accès aux services sociaux.
Elles ont également participé à une immersion au centre de formation des VDP de Badnoogo, afin de mieux comprendre les réalités de ces braves combattants.
En rappel, Noëlla et Toussiane Zabré, initiatrices de la Fondation Amazones Zabré, sont également promotrices de N et T Candys, une entreprise spécialisée dans la vente de toffees et de bonbons dans les écoles.
Le 11 avril dernier, elles ont apporté leur contribution à l’effort de paix à hauteur de 32 500 francs CFA, représentant 30 % de leur bénéfice issu de cette activité.
Agence d’information du Burkina
Ouargaye : vaccination contre la poliomyélite : rencontre de plaidoyer pour susciter l’adhésion des leaders d’opinion
Ouargaye 17 nov. 2024 (AIB)-Les acteurs de la santé de la province du Koulpélogo ont organisé le jeudi 14 novembre à Tenkodogo, une rencontre de plaidoyer pour susciter l’adhésion et l’implication de tous les leaders d’opinion dans le cadre de la 2e campagne de vaccination contre la poliomyélite, a constaté l’AIB.
Pour l’atteinte des objectifs de la deuxième campagne de vaccination contre la poliomyélite plus supplémentation en vitamine A, le déparasitage et le dépistage de la malnutrition, les acteurs de la santé de la province du Koulpélogo ont organisé une rencontre de plaidoyer pour susciter l’adhésion et l’implication des leaders d’opinion dans le Koulpélogo.
Cette rencontre a vu la participation des autorités administratives de la province du Koulpélogo, les attentes étant de pouvoir vacciner 100% des enfants de 0 à 59 mois. Cette campagne a pour cible les enfants de 0 à 59 mois pour la polio, de 6 à 59 mois pour la supplémentation en vitamine A et dépistage de la malnutrition et de 12 à 59 mois pour le déparasitage.
La campagne se déroule du 15 au 18 novembre 2024 dans toute l’étendue du territoire provincial.
Le docteur Morou Nikiéma, médecin-chef du district, a au nom de toute l’équipe cadre, remercié les autorités de la province, mais aussi les partenaires comme l’UNICEF et la direction régionale de la santé du Centre-Est pour leur engagement en faveur de la vaccination des enfants. Agence d’information du Burkina
bp/as/ata
Promotion des bio-pesticides : des personnes en situation de vulnérabilité formées
Ouahigouya 16 nov. 2024 (AIB)- l’Association monde rural (AMR-Burkina) a organisé du 11 au 17 novembre à Ouahigouya une session de formation au profit des hommes, des femmes, des jeunes déplacés et les populations hôtes sur la fabrication et l’utilisation des bio pesticides a constaté l’AIB.
Cette activité rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la première composante du Projet communautaire de relèvement et de stabilité pour le Sahel (PCRSS) à savoir le relèvement résilient et inclusif des communautés touchées par les conflits. L’AMR, partenaire facilitateur en organisant cette formation voudrait apporter une réponse à la crise sécuritaire et dans le but de permettre aux Personnes déplacées internes (PDI) et aux Personnes hôtes, de produire des aliments de bonne qualité hygiénique afin d’être en sécurité alimentaire.
La formation qui s’est déroulée sur trois sites de production à Ouahigouya a permis au total à 99 personnes déplacées internes et des population hôtes de se familiariser à la fabrication et à l’utilisation des bio-pesticides pour une agriculture durable et écologique. Pendant une semaine, l’équipe opérationnelle terrain de l’AMR a outillé les apprenants avec 11 modules.
Théoriquement les participants ont eu la définition, les avantages, les bienfaits et les impacts sur l’environnement des bio-pesticides, les dangers des pesticides chimiques etc. Les bénéficiaires ont de manière pratique, identifié des plantes locales et autres matériaux utilisables pour la fabrication, la préparation et les techniques d’utilisation, les précautions à prendre avec les bio-pesticides.
Pour Bassia Ozonan, expert agriculture à l’AMR et formateur, l’objectif est de promouvoir les pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement et améliorer la sécurité alimentaire et l’autonomie des déplacés et leurs hôtes. « Les bénéficiaires ont au cours de la formation compris que les bio pesticides sont des substances protectrices obtenues à partir des matières biologiques locales » a soutenu le formateur.
Les portes paroles des bénéficiaires par la voix de Safiétou Rouamba (hôte) et Djénéba Ouédraogo (déplacée) de la commune de Barga ont exprimé leur entière satisfaction par rapport à la session de renforcement de capacité.
« Nous avons eu des connaissances pour mieux protéger nos sols des insectes et chenilles de nos champs agricoles et périmètres maraîchers et aussi dans l’agriculture hors sol. Nous allons désormais avoir des productions saines pour les populations. Nous pourrons produire les bio-pesticides et les revendre ce qui nous permettra d’avoir des revenus. Nous remercions par cette occasion les agents de l’RMR pour nous avoir aussi sensibilisé sur les violences basées sur le genre, les exploitations et abus sexuels et le harcèlement sexuel qui sont des réalités dans nos milieux de vie » ont indiqués les portes paroles des bénéficiaires. Agence d’information du Burkina PN/AS/ATA
Dori: L’actionnariat populaire pour l’entrepreneuriat communautaire expliqué au monde éducatif
Dori, (AIB)-Le coordonnateur régional du Sahel de l’actionnariat populaire pour l’entrepreneuriat communautaire, M. Hama Sambaré, a rencontré, le samedi 16 novembre 2024, à Dori, le personnel éducatif pour leur présenter cette initiative présidentielle et susciter leur adhésion ainsi que leurs souscriptions.
L’actionnariat populaire pour l’entrepreneuriat communautaire est une initiative présidentielle lancée en juin 2023 au Burkina Faso. Elle vise à mobiliser un capital financier de 300 milliards de FCFA pour la création d’entreprises nationales, a expliqué M. Hama Sambaré en introduction de son entretien.
Les secteurs identifiés pour porter ces activités sont l’agriculture, les textiles, l’agroalimentaire et les mines, a-t-il précisé à son auditoire.
Outre le personnel éducatif, M. Sambaré a affirmé avoir déjà rencontré d’autres groupes sociaux, notamment les forces de défense et de sécurité, depuis sa prise de fonction en mai 2024.
Le coordonnateur régional du Sahel a ajouté qu’il a enregistré près de 400 souscripteurs et mobilisé environ 8 millions de FCFA à ce jour.
Il a exhorté les participants à adhérer et à souscrire à cette initiative, soulignant que, au-delà de la création d’emplois et de l’atteinte de la souveraineté nationale, l’actionnariat populaire offre également des avantages financiers grâce aux dividendes générées par les actions.
Les participants ont apprécié l’initiative et ont profité de l’occasion pour se renseigner davantage sur ses différents aspects.
Agence d’information du Burkina
MAM/ata