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Burkina: Le général Djibrill Bassolé évacué en Tunisie pour des soins (communiqué)

Burkina Faso-Santé-Evacuation

Burkina: Le général Djibrill Bassolé évacué en Tunisie pour des soins (communiqué)

Ouagadougou, 7 mars 2019 (AIB) – Le général de gendarmerie Djibril Bassolé, présumé cerveau du putsch du putsch manqué de septembre 2015, a été évacué en Tunisie pour des soins, annonce un communiqué gouvernementale rendu public jeudi.

Le communiqué daté du mercredi 6 mars 2019 et signé du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernent, Rémis Fulgance Dandjinou, renseigne qu’en Tunisie, le général Bassolé «subira des soins appropriés comme recommandés par ces médecins traitants».

Le même texte ajoute que «cette évacuation participe de la volonté du gouvernement de veiller au respect des droits des personnes accusées et de s’assurer que les conditions sont réunies afin que chaque accusé puisse répondre de ses actes et participer ainsi, la pleine et entière manifestation de la vérité».

Plusieurs fois ministre dont celui en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso dans le dernier gouvernement de Blaise Compaoré, Djibrill Bassolé était actuellement jugé dans le dossier du putsch avec 83 autres personnes.

Il était, selon ses proches, gravement malade et son état de santé ne cessait de se dégrader et avait plusieurs fois demandé à se rendre à l’étranger pour une meilleure prise en charge

Le général Bassolé, toujours selon son entourage, souffrirait d’une maladie cardio-vasculaire qui a nécessité plusieurs hospitalisations dans des structures sanitaires de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Photo d’archives utilisée à titre illustratif

8 mars au Burkina: Rôle de la femme en matière de sécurité et cohésion sociale en débat

Burkina Faso-Femme-Journée

8 mars au Burkina: Rôle de la femme en matière de sécurité et cohésion sociale en débat

Ouagadougou, 7 mars (AIB) –  Le Burkina Faso commémore, demain vendredi, la 162e Journée internationale de la femme, autour du rôle de la femme en matière de sécurité, de paix  et de la cohésion sociale, a-t-on appris auprès des organisateurs de la manifestation.

Selon la chronique signée du ministère de la Femme, dont l’AIB a reçu copie, le 8 mars 2019 au plan national sera célébré sous le thème : «contribution de la femme à l’édification d’un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale».

Le même document précise que le choix du thème de cette année  se justifie par le fait que le Burkina Faso, à l’instar d’autres pays de la sous-région, est en proie à des attaques terroristes qui ébranlent la stabilité du pays.

«En tenant compte des conséquences négatives des crises sécuritaires sur les femmes, les différentes stratégies pour le Sahel ont mis l’accent sur le caractère essentiel de l’égalité des sexes. Aussi, ces stratégies prônent l’implication effective des femmes dans les processus de prévention et de lutte contre l’extrémisme», note-t-on.

A en croire l’écrit, les femmes jouent le rôle d’intermédiaires dans des situations de conflits en facilitant la communication et les négociations.

«Elles sont de véritables passerelles entre les communautés et représentent des artisanes de la paix au sein de la famille et de la société», fait observer la chronique qui s’empresse d’ajouter que les femmes  «jouent un rôle important dans la résolution des conflits et se présentent comme des actrices de premier plan pour détecter et corriger en leur sein les premiers signes de radicalisation et d’extrémisme dans leur cadre de vie et pour comprendre les facteurs susceptibles d’influencer les choix de leurs enfants».

A travers le choix du thème, souligne-t-on, le gouvernement entend mettre en exergue le rôle et la place de la femme dans le processus de maintien de la paix dans notre pays.

C’est depuis 1977 que l’Organisation des Nations unies (ONU) a adopté une résolution qui invite les pays à consacrer une journée à la célébration des droits de la femme et de la paix.

Depuis lors, le 8 mars est ainsi consacré journée de reconnaissance des droits de la femme et se présente comme l’occasion idéale de marquer un temps d’arrêt en vue de réfléchir sur la situation et les conditions de vie des femmes.

Agence d’information du Burkina

Crédit photo: Lefaso.net

 

 

Gaoua : L’or divise des  familles à Gbombora

Burkina Faso-Société-Tension

Gaoua : L’or divise des  familles à Gbombora

Gaoua, 7 mars 2019 (AIB) – Le village de Siwèra a connu des troubles mercredi matin, parce que des habitants s’opposent au déterrement dans un site dit sacré, d’un plausible héritage ancestral, censé être une importante quantité d’or et des cauris.

Au petit  matin du mercredi 6 mars 2019,  le village de Siwèra, une localité située  à environ 17 kilomètres de Gaoua dans la commune rurale de Gbomblora,  était  sous tension.

Selon des sources concordantes, les habitants ont été réveillés vers  quatre heures  du matin  par la présence des Forces de l’ordre  et une équipe outillée  de matériels d’exploration d’or.

Face à la situation,  la population  entre en   résistance et  une alerte a été lancée aux sons d’un tambour sacré, qui n’est utilisé que dans les cas de cérémonies coutumières bien indiquées ou de combats contre l’ennemi. Ainsi tout le village et les zones voisines se sont mobilisés.

Génèse de l’incompréhension

L’histoire  remonte à quelques semaines avec Albert Oussé qui  est venu   à la recherche d’un héritage  laissé par un aïeul.

Selon Albert Oussé, par ailleurs neveu du Chef de canton de Gaoua, l’héritage est constitué  de canaris remplis d’une quantité importante d’or et de cauris et enfouis dans le sol de Siwèra.

M.Oussé a assuré que sa famille est dans son droit de disposer de l’héritage laissé par les aïeux.

Il ajoute que la prise de ce trésor  était conditionnée par l’observation d’un rituel qui a été fait par sa famille.

Mais la population exclut toute tentative d’exploration dans ce site, considéré comme un sanctuaire.

Après cela, le chef de Canton de Gaoua, Yari  Oussé a adressé le 29 janvier 2019, une correspondance  au maire de Gbomblora, Sansan Urbain Kambou.

La lettre dont l’AIB a reçu une copie, informe le bourgmestre de sa volonté de rechercher «un héritage sur le plan coutumier» qui lui a été légué en 1959 et enfoui dans les  terres de Siwèra.

En plus, il a notifié que la lettre  fait office d’une demande d’autorisation au maire, à titre onéreux de la force publique, pour l’aider dans ses fouilles.

Le chef de canton a également dit qu’il se servirait certainement de matériel d’extraction, utilisé dans l’orpaillage.

Dans une lettre datée du 1er mars 2019 et dont l’AIB a aussi reçu copie, le maire Sansan Kambou a fait observer au chef Yari Oussé de l’absence de précisions sur la nature de l’héritage, de l’identité du donateur et de témoins.

Le maire a aussi relevé l’absence d’accord signé entre le chef et les autorités religieuse et coutumières, au regard du caractère religieux du site de recherche.

Enfin, Sansan Kambou a demandé à Yari Oussé de prendre en compte ces observations pour éviter des troubles à l’ordre social.

Agence d’information du Burkina

ey/ata/ak

Burkina/Putsch 2015: Les médiateurs ont été menacés par des sous-officiers du RSP (Mgr Paul Ouédraogo)

Burkina/Putsch 2015: Les médiateurs ont été menacés par des sous-officiers du RSP (Mgr Paul Ouédraogo)

Ouagadougou, 6 mars 2019 (AIB) – Présent au camp Naba Koom le 16 septembre 2015, pour une médiation suite à l’arrestation des autorités de la Transition, le groupe de médiateurs aurait été menacé par des sous-officiers de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), a affirmé mercredi, à la barre en tant que témoin, l’archevêque de Bobo-Dioulasso Monseigneur Paul Ouédraogo.

«Vous-mêmes, ce n’est pas sûr que vous sortez d’ici vivants», ces propos menaçants auraient été prononcés le 16 septembre 2015 par des sous-officiers du défunt Régiment de sécurité présidentiel (RSP) au sein du camp Naba Koom, à l’endroit d’un groupe de médiateurs venus négocier la libération des autorités de la Transition qui avaient été arrêtés quelques heures plus tôt.

La révélation a été faite mercredi, devant la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou par l’archevêque de Bobo-Dioulasso Monseigneur Paul Ouédraogo appelé comme témoin dans le procès du putsch de septembre 2015.

Le prélat a expliqué qu’il était en route pour Ouagadougou dans la journée du 16 septembre quand il a reçu deux appels. Le premier émanant du directeur de cabinet du président de la Transition, lui informait de l’arrestation du président Michel Kafando.
Le second appel émanait du chef d’Etat-major général des Armées d’alors, le général Pingrenoma Zagré. Celui-ci l’a sollicité pour une médiation suite à l’arrestation des autorités de la Transition.

Arrivé à Ouagadougou, l’archevêque est conduit au ministère de la Défense nationale où se trouve déjà l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo, le général Zagré et le colonel-major Alassane Monè, secrétaire générale du ministère de la Défense à l’époque.

Face à eux, se trouve le général Gilbert Diendéré en train d’expliquer qu’ «il est impossible pour le RSP de faire marche arrière».

En entendant ses mots, l’archevêque affirme avoir dit au général qu’on devrait dire qu’ «il est difficile de faire marche arrière mais pas impossible» car selon lui, des négociations assorti de garanties aux soldats, pouvait permettre qu’ils acceptent de libérer les autorités.

Au cours des échanges, il a été proposé d’envoyer des médiateurs au camp pour comprendre les motivations des soldats et libérer les autorités de la Transition.

Face à la proposition, le général Diendéré a souhaité se rendre en premier au camp avec le colonel-major Boureima Kéré pour préparer la venue de la délégation de médiateurs.
Chose que l’archevêque dit avoir trouvé curieux «dans quelle armée sommes nous, où le chef d’Etat-major général ne peut pas aller rencontrer ses éléments sans y être annoncé», a-t-il affirmé.

Arrivé finalement au camp avec une escorte, la délégation composée du général Zagré, du colonel-major Monè, de l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo et de l’archevêque Paul Ouédraogo aurait rencontré une trentaine d’éléments du RSP comprenant des officiers et des sous-officiers.

Selon le prélat, le capitaine Abdoulaye Dao a pris la parole pour exposer deux faits. La première, il a évoqué une mauvaise gestion par le groupe de médiateurs de la précédente crise entre le Premier ministre Yacouba Isaac Zida et le RSP.

A cela, Mgr Paul Ouédraogo dit avoir répondu que leur groupe de médiation n’avait pour mission que de faire des propositions. C’est ce qu’ils ont fait au président Michel Kafando.
Le capitaine Dao s’est également offusqué du fait que le groupe de médiateur venait de remettre aux autorités de la Transition, un rapport dans lequel, il annonçait la dissolution du RSP.

Sur ce point, Monseigneur Paul Ouédraogo dit avoir invité les éléments du RSP à prendre connaissance du contenu de ce rapport avant de faire des affirmations.

Le capitaine Dao aurait ensuite rétorqué «Là où le pays-là va, le problème, c’est l’exclusion».
« J’ai dit que proposez-vous pour résoudre la crise ?», a expliqué l’archevêque à la barre.
Face à cette question, le prélat affirme que des sous-officiers dont il ne connait pas l’identité ont pris la parole et affirmé que la solution c’est ce qu’ils ont fait (l’arrestation des autorités de la Transition).

«La tension est devenu électrique dans la salle. Nous avons tenté de les calmer» affirme Paul Ouédraogo qui se rappelle avoir dit ceci aux soldats.

«Vous prenez là une décision qui pourrait précipiter le pays dans une guerre civile».
Un dialogue de sourds s’engage entre les médiateurs et les éléments du RSP.
«On vous a déjà écouté deux fois mais cela n’a rien résolu» rétorque un sous-officier au prélat et un autre ajoute «vous-mêmes, ce n’est pas sûr que vous sortez d’ici vivants» rétorque un autre.
«Est-ce à dire que le putsch est accompli ?» aurait demandé de son côté l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo aux éléments du RSP.

Ces derniers auraient répondu par l’affirmative relate l’archevêque Paul Ouédraogo.
Sur ces mots, la délégation de médiateurs s’est retirée pour le ministère de la défense. Sur les lieux, le général Diendéré aurait déclaré à la hiérarchie militaire «le vin est tiré, il faut assumer le putsch» affirme le prélat bobolais.

Sur ce, le général Zagré aurait rappelé que depuis sa nomination à la tête de l’armée, il œuvre pour sa réunification et non pour faire un coup d’Etat.

« J’ai dit à Diendéré, vous assumez quoi ?», relate l’archevêque Paul Ouédraogo.
«Le vin est tiré, il faut l’assumer. On ne peut pas laisser la gestion du pays entre les mains des jeunes», aurait répondu le général Diendéré, foi de l’archevêque de Bobo-Dioulasso.

Dès ce moment, le prélat raconte que le général Diendéré a demandé au capitaine Dao d’aller chercher une déclaration qui a été lu devant les médiateurs et le commandement de l’Armée.
« J’ai dit à Diendéré, ce que vous avez lu là est une proclamation (de coup d’Etat) et non une déclaration» a déclaré l’archevêque.

A la suite, le colonel-major Palé a souhaité qu’une autre solution soit trouvée mais le général Diendéré a estimé que le coup d’Etat était consommé a affirmé le prélat.

Sur ce, l’homme de Dieu affirme qu’il s’est retiré car il était près de trois heures du matin.
«Avez-vous senti en Diendéré, quelqu’un qui voulait résoudre la crise ?» a demandé le parquet militaire au témoin.

Pour celui-ci, la position du général Diendéré était ambiguë donnant l’impression à certains moments d’avoir été mis devant le fait accompli et souvent d’en être l’instigateur.
L’interrogatoire des témoins se poursuite ce jeudi 7 mars 2019 avec une nouvelle personne.

Agence d’Information du Burkina
Wurotèda Ibrahima SANOU

Justice et politique au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Justice et politique au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 7 mars 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de questions liées à la politique et à la justice, avec le procès du putsch manqué de septembre 2015 qui dans la phase d’audition des témoins.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso affiche : «Procès putsch manqué : Mercredi des Cendres à la barre pour Mgr Paul Ouédraogo».

Selon le journal, l’archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo, est passé à la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou, hier 6 mars 2019, par ailleurs, Mercredi des Cendres pour les fidèles catholiques.

Pendant ce temps,  Sidwaya, quotidien à capitaux publics, mentionne que «selon Mgr Paul Ouédraogo, avant les négociations, le général Diendéré a affirmé qu’il était impossible de faire marche-arrière».

«Procès du coup d’Etat du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr): +Le général a laissé entendre que le vin est tiré et qu’il faut le boire+», arbore, pour sa part, le journal privé Le Quotidien, reprenant ainsi les propos du témoin, Mgr Ouédraogo.

Dans le même sens, Aujourd’hui au Faso cite l’archevêque qui déclare que «le général Diendéré pensait qu’il fallait entériner le coup de force».

Ce journal plaque également à sa une : «Général Djibrill Bassolé, enfin évacué en Tunisie !», publiant un communiqué signé du ministre en charge de la communication y relatif.

A ce propos, Le Pays, autre quotidien privé, renseigne que selon le communiqué signé de Remis Fulgance Dandjinou, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Djibrill Bassolé a été évacué en Tunisie, hier 6 mars 2019, «pour des raisons sanitaires».

Le même journal publie un communiqué du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, part au pouvoir), avec le titre : «Journée internationale de la Femme: L’opposition politique se livre à une chasse aux sorcières».

Le Pays parle également de l’ouverture, hier mercredi, de la première session parlementaire de l’année 2019, soulignant que le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse était «en guest star (invité vedette)».

Selon le confrère, Moustapha Niasse dont l’arrière-grand-mère est originaire du Burkina, s’est dit fier de ses origines burkinabè.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, titre : «Première session ordinaire de l’Assemblée : Moustapha Niasse, notre petit-fils».

De son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics informe que pour sa première session ordinaire de l’année 2019, les députés burkinabè auront à se pencher sur une vingtaine de projets de lois, faisant remarquer que l’information a été donnée, hier mercredi par le président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé.

Agence d’information du Burkina

L’Agence nigérienne de presse s’inspire de l’expérience de sa consœur burkinabè

Burkina-Niger-Coopération-Agence

 L’Agence nigérienne de presse s’inspire de l’expérience de sa consœur burkinabè

Ouagadougou, 6 mars 2019, (AIB)-L’Agence nigérienne de presse(ANP) est venue mardi, s’inspirer  du parcours de l’Agence d’information du Burkina (AIB), en vue d’amorcer son processus de réhabilitation et de redonner confiance à son personnel.

«Nous sommes venus ici pour voir quel est le parcours et l’expérience de l’AIB. Ce que nous considérerons comme utile dans ce parcours, nous allons l’utiliser», a déclaré mardi matin le consultant chargé de l’étude de la réhabilitation de l’Agence nigérienne de presse (ANP), Kotoudi Idimama.

M. Idimama était en compagnie du Directeur général de l’ANP Sadi Arimy et du Directeur des études et des programmes du ministère nigérien de la Communication Chaibou Gourmantché.

Kotoudi Idimama a expliqué que l’ANP traverse présentement des difficultés administratives, financières, politiques et technologiques.

«Avant que le personnel ne se désespère, le gouvernement a décidé de travailler à la réhabilitation de l’agence, à lui fournir le nécessaire pour qu’elle reprenne sa place dans l’échiquier national et pour redonner confiance au personnel», a ajouté M. Idimama, par ailleurs conseiller spécial à la présidence du Niger et ancien responsable de l’ANP.

Le Directeur de l’AIB Alban Kini saluant la démarche de l’ANP, a souhaité que le consultant arrive à des conclusions à même de redynamiser l’Agence nigérienne de presse.

Pendant trois heures d’horloge, le responsable de l’AIB et son personnel ont abordé les informations sollicitées par les visiteurs.

M. Kini a présentement brièvement le Plan stratégique de relance de l’AIB (2019-2021) qui devrait permettre à l’agence burkinabè, de tourner dos aux innombrables difficultés qui a fait d’elle, un simple site d’informations au lieu d’un grossiste.

Le consultant Kotoudi Idimama a exhorté les agents de l’AIB à ne pas se décourager, car selon lui, avec l’avènement des réseaux sociaux et des fake-news, plusieurs gouvernants ont recommencé à s’intéresser à leurs agences.

Mercredi matin, la délégation nigérienne et le secrétaire général du ministère nigérienne de la Communication Abdoulaye Coulibaly ont visité le Centre national de presse Norbert Zongo (CNPNZ) et l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).

Entre lundi et mardi, la délégation nigérienne a mis à profit la mission pour rendre visite aux premiers responsables du ministère burkinabè en charge de la Communication, des Editions Sidwaya et de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT).

La délégation a pris un vol mercredi en début d’après-midi pour Abidjan (Côte d’Ivoire) où ils devraient avoir des séances de travail avec l’Agence ivoirienne de presse (AIP).

Agence d’information du Burkina

NO-ATA/ak

 

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 7 MARS

 

 

WASHINGTON – Donald Trump a prévenu mercredi qu’il serait « très, très déçu » s’il se confirmait que la Corée du Nord avait entrepris de reconstruire un site de lancement de fusées, laissant craindre un cercle vicieux après l’échec du récent sommet de Hanoï avec Kim Jong Un.

 

SEOUL – Des signes d’activité ont été détectés sur un site nord-coréen de lancement de fusées, ce qui laisse penser que Pyongyang a entamé la « rapide reconstruction » de cette installation après l’échec du sommet de Hanoï, estiment mercredi des experts américains sur la base d’images satellites.

 

CARACAS – Le régime de Nicolas Maduro, soumis à la pression de la communauté internationale en faveur de l’opposant Juan Guaido, a contre-attaqué mercredi en expulsant l’ambassadeur d’Allemagne à Caracas pour « ingérence ».

 

BAGHOUZ (Syrie) – Des centaines de femmes, d’enfants et d’hommes, dont des blessés, ont quitté mercredi l’ultime réduit du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, où des forces soutenues par les Etats-Unis attendent de pouvoir reprendre leur assaut contre les derniers jihadistes acculés.

 

PARIS – La Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU a réclamé mercredi à la France une « enquête approfondie » sur les violences policières qui émaillent la crise des « gilets jaunes », s’attirant une sèche réplique de Paris qui dit ne pas l’avoir « attendue ».

 

VANCOUVER (Canada) – L’un des avocats de la directrice financière du géant chinois Huawei, Meng Wanzhou, a dit craindre des « motivations politiques » derrière la demande américaine d’extradition de sa cliente, lors d’une audience mercredi devant un tribunal de Vancouver.

 

SHENZHEN (Chine) – Soupçonné d’espionnage potentiel par les Américains, le groupe chinois Huawei a contre-attaqué jeudi en annonçant une plainte contre les Etats-Unis pour avoir interdit l’achat de ses équipements télécoms par l’administration.

 

ALGER – Les conditions sont réunies pour organiser le 18 avril l’élection présidentielle, ont assuré mercredi les autorités algériennes, malgré la contestation sans précédent suscitée par la candidature à un 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika, dont le camp commence néanmoins à se fissurer

 

BRUXELLES – A moins d’un mois de la date officielle du Brexit, les discussions entre négociateurs britanniques et européens n’ont toujours pas permis de sortir de l’impasse, augmentant le risque d’un nouveau rejet de l’accord de divorce par les députés britanniques.

 

PARIS – La croissance de l’économie mondiale n’atteindra que 3,3% en 2019 à cause des tensions commerciales et des incertitudes politiques, prévoit l’OCDE, qui tablait encore sur 3,5% en novembre, dans son dernier rapport publié mercredi.

 

JALALABAD (Afghanistan) – Au moins seize civils sont morts mercredi dans une attaque-suicide suivie d’échanges de tirs contre une entreprise locale de BTP proche de l’aéroport de Jalalabad, dans l’est de l’Afghanistan, alors que des pourparlers de paix se poursuivent entre Etats-Unis et talibans.

 

MANAGUA – Le gouvernement du président Daniel Ortega et l’opposition nicaraguayenne doivent entrer la semaine prochaine dans le vif des « négociations », avec l’objectif ambitieux de trouver d’ici le 28 mars une issue à dix mois d’une crise qui a fait plus de 325 morts et a plongé le pays dans la récession.

 

BRUXELLES – Les 28 membres de l’Union européenne ont enterré mercredi une liste noire contre le blanchiment de capitaux, qui incluait l’Arabie Saoudite, après des pressions de Washington et de Ryad, une décision fustigée par l’ONG Transparency International.

 

PARIS – Le gouvernement français a présenté mercredi son projet de taxe sur les géants du numérique, censé faire de la France un pionnier en matière d’imposition des « Gafa », en attendant d’hypothétiques avancées au niveau européen et international.

 

OTTAWA – L’ancien bras droit de Justin Trudeau, Gerald Butts, s’est porté mercredi à la rescousse du Premier ministre canadien, démentant toute pression sur l’ex-ministre de la Justice pour qu’elle intervienne dans une procédure judiciaire, allégations à l’origine d’une crise politique sans précédent.

 

TOKYO – Carlos Ghosn, ex-grand patron de l’automobile aujourd’hui déchu, a été libéré sous caution mercredi de la prison de Kosuge à Tokyo, après plus de 100 jours passés en détention sur des accusations de malversations financières, a constaté l’AFP.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Sous pression, Mark Zuckerberg a annoncé mercredi un virage stratégique pour son réseau Facebook, dont il veut faire une plateforme de communication plus soucieuse de la vie privée des utilisateurs, « centrée » sur la confidentialité et les messages privés.

 

JERUSALEM – Près de 140 ans après la naissance d’Albert Einstein, l’Université hébraïque de Jérusalem vient d’acquérir une centaine de pages manuscrites du physicien, dont un document inédit relatif à ses travaux sur la théorie du champ unifié.

 

DENPASAR (Indonésie) – L’île indonésienne de Bali célèbre jeudi le « Jour du Silence » en suspendant temporairement le trafic aérien et les connections internet mobiles pour inviter les habitants à la méditation et l’introspection.

 

A l’occasion du nouvel An balinais appelé Nyepi, les hindous, majoritaire sur cette île, cessent leurs activités habituelles pour une journée de silence, de jeûne et de méditation pendant 24 heures.

(afp)

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 06 mars 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 6 mars 2019, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

 

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur :

 

– un rapport relatif aux missions consulaires spéciales.

 

Ces missions visent à doter les Burkinabè vivant à l’extérieur de cartes nationales d’identité burkinabè ou de passeports, nécessaires pour les opérations électorales de 2020, conformément à l’article 53 du Code électoral.

 

Au total, trente-trois (33) équipes seront déployées, du 28 février 2019 au 20 janvier 2020, dans les juridictions abritant un grand nombre de Burkinabè à l’extérieur.

 

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour la bonne exécution de ces missions consulaires.

 

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– un projet de loi portant accès aux ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture et au partage des avantages résultant de leur utilisation.

 

Les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture désignent le matériel génétique d’origine végétale ayant une valeur effective ou potentielle pour l’alimentation et l’agriculture.

 

Ce projet de loi vise à garantir une gestion durable des ressources phytogénétiques au Burkina Faso et à mettre en œuvre les dispositions du Traité international et de son Système multilatéral sur les règles d’accès et de transfert des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

I.1.3. Pour le compte du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

 

– un décret portant adoption des statuts du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).

 

L’adoption de ce décret permet au CBC de remplir efficacement ses missions conformément aux dispositions du décret n°2014-611/PRES/PM/MEF du 14 juillet 2014 portant statut général des établissements publics professionnels.

 

I.1.4. Pour le compte du ministère des Ressources animales et halieutiques :

 

– un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement Code de déontologie de la profession vétérinaire et autorisation et organisation d’exercice de la médecine vétérinaire à titre libéral.

 

L’adoption de ces décrets permet la mise en place d’un dispositif juridique en matière de déontologie de la profession vétérinaire et d’exercice à titre libéral de la médecine vétérinaire dans notre pays, conformément à la loi n°48-2017/AN du 16 novembre 2017 portant Code de santé animale et de santé publique vétérinaire.

 

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

 

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

 

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert international n°2018-020T/MAAH/SG/DMP du 15/05/2018 pour la réalisation des travaux d’aménagements de 400 ha de périmètres irrigués, type semi californien dans les régions du Centre-Nord et de l’Est.

 

L’aménagement de ces 400 ha de périmètres irrigués au profit des agriculteurs vulnérables des régions du Centre-Nord et de l’Est, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire (PRRIA).

 

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement GCA SA/ESICO BTP, pour un montant de trois milliards cinq cent vingt millions cent quatre-vingt-neuf mille cent quatre-vingt-dix-sept (3 520 189 197) F CFA TTC, pour un délai d’exécution de huit (08) mois, hors saison des pluies.

 

Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID).

 

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Energie :

 

– un rapport relatif à la conclusion de contrats par la procédure d’entente directe de marchés relatifs à l’acquisition et l’installation de « Backups solaires » en faveur des ménages et des PME/PMI.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la signature de contrats avec les entreprises suivantes :

 

– Lot 1 : ALIOTHSYSTEME ENERGY, pour la vulgarisation de 3 565 kits domestiques de types Solar home system (SHS-PAYG) d’au moins 35 Watt crêtes (Wc), dans l’ensemble des communes rurales et urbaines du Burkina Faso, pour un montant de six cent soixante-six millions huit cent soixante-six mille cinq cents (666 866 500) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours ;

 

– Lot 2 : SIREA AFRIQUE, pour la vulgarisation des kits solaires photovoltaïques de l’ordre de 300 Watt crêtes (Wc) à 3,2 kilowatt crêtes (kWc) dans les régions du Centre et du Plateau-Central, pour un montant de quatre cent quarante-neuf millions neuf cent quatre-vingt-cinq mille cinq cents (449 985 500) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours ;

 

– Lot 3 : PLANETE TECHNOLOGIE, pour la vulgarisation des kits solaires photovoltaïques de l’ordre de 300 Watt crêtes (Wc) à 3,2 kilowatt crêtes (kWc), dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, pour un montant de quatre cent cinquante millions (450 000 000) de F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours ;

 

– Lot 4 : Groupement IND-MOVE/Poly solar, pour la vulgarisation des kits solaires photovoltaïques de l’ordre de 300 Watt crêtes (Wc) à 3,2 kilowatt crêtes (kWc), dans les régions du Centre-Sud, du Centre-Ouest, de la Boucle du Mouhoun et du Nord, pour un montant de quatre cent quarante-neuf millions neuf cent soixante-deux mille quarante-cinq (449 962 045) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours ;

 

– Lot 5 : PPS Sarl, pour la vulgarisation des kits solaires photovoltaïques de l’ordre de 300 Watt crêtes (Wc) à 3,2 kilowatt crêtes (kWc), dans les régions du Centre-Est, de l’Est, du Centre-Nord, du Sahel et du Centre, pour un montant de quatre cent quarante-neuf millions quatre cent vingt-et-un mille (449 421 000) F FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

 

Le montant total des attributions s’élève à deux milliards quatre cent soixante-six millions deux cent trente-cinq mille quarante-cinq (2 466 235 045) F CFA TTC.

 

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

 

  1. COMMUNICATIONS ORALES

 

II.1. Le ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a informé le Conseil de la commémoration de la 162ème Journée internationale de la femme, 08 mars 2019 au Burkina Faso.

 

La cérémonie officielle commémorative de cette édition 2019 est prévue pour se tenir à Koupéla, province du Kouritenga, région du Centre-Est, sous le thème « Contribution de la femme à l’édification d’un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale ».

 

II.2. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à l’organisation, du 11 au 13 mars 2019 à Ouagadougou, de l’atelier national sur la relance durable de la production cotonnière du Burkina Faso.

 

L’objectif visé par cet atelier, qui réunira plus de 200 participants, est de proposer un plan stratégique avec des actions et des mesures à court, moyen et long termes, pour une relance durable de la production cotonnière dans notre pays.

 

II.3. Le ministre de la Culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le bilan de la 26ème édition, cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

 

Tenue du 23 février au 02 mars 2019, sous le thème « Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et dans sa diversité », cette édition a enregistré plus de 500 séances de projection de films à Ouagadougou et dans les communes environnantes, la participation de plus de 4 000 festivaliers, de 124 réalisateurs en compétitions et de 62 pays représentés.

 

Le Conseil félicite les populations pour leur sens de l’accueil et du respect des consignes de sécurité, le comité d’organisation et les forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme et leur abnégation au travail qui ont permis la tenue de ce cinquantenaire dans d’excellentes conditions.

 

III. NOMINATIONS

 

III. 1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

 

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 

– Monsieur Alain Thierry Jean-Baptiste OUATTARA, Mle 22 490 B, Administrateur civil, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République de Cuba.

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

 

  1. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Ouaga II, pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entreprenariat des jeunes :

 

– Madame Aguiratou TOU/NANA, Mle 216 748 K, Conseiller en emploi et en formation professionnelle en remplacement de Monsieur Issouf TRAORE dont elle achève le mandat.

 

Au titre du Conseil national du Patronat burkinabè (CNPB) :

 

– Monsieur Toussaint BAMOUNI, Ingénieur géologue.

 

Au titre du personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien (ATOS) :

 

– Madame Ambangbio Christine KPIELE MEDAH, Mle 23 23 649 B, Agent de bureau en remplacement de Monsieur Passocwendé Rodolphe COMPAORE dont elle achève le mandat.

 

  1. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret porte nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat :

 

Au titre du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :

 

– Monsieur Passida Pascal GOUBA, Mle 104 416 L, Conseiller des affaires étrangères.

 

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

 

– Monsieur Victorien Narcisse OUANGRAOUA, Mle 28 135 D, Administrateur civil.

 

Au titre du ministère de la Justice :

 

– Monsieur Pascal COMPAORE, Mle 130 221 Y, Magistrat en remplacement de Monsieur Saferiba Issa FAYAMA.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Mamadou SERE, Mle 36 652 W, Inspecteur des impôts.

 

Au titre du personnel de l’ENAM :

 

– Monsieur Modeste Yikiréga BAKY, Mle 20 033 B, Aide-comptable.

 

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Lawankiléa Edwige Patricia BAMBARA/SO, Mle 20 038 B, Professeur permanent, Administrateur représentant le personnel enseignant au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), pour une dernière période de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Yédihama SABDANO, Mle 116 806 X, Elève-Administrateur des affaires sociales, Administrateur représentant les élèves au Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS), pour la durée de son mandat de Délégué général.

 

  1. MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

 

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement de mandat d’administrateurs des personnes ci-après au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL), pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

 

– Monsieur Siaka MILLOGO, Mle 19 257 C, Conservateur de bibliothèque.

 

Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) :

 

– Monsieur Boubacar OUEDRAOGO, Mle 23 19 007 E, Communicateur multimédia.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

 

Officier de l’ordre national

Lutte contre le terrorisme au Burkina : La Première dame offre une ambulance et du matériel médical au Forces armées nationales

BURKINA-TERRORISME-LUTTE

Lutte contre le terrorisme au Burkina : La Première dame offre une ambulance et du matériel médical au Forces armées nationales

Ouagadougou, 6 mars 2019 (AIB)-La Première dame, Madame Sika Kaboré a offert jeudi, une ambulance et du matériel médical aux forces armées nationales dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, a-t-on constaté.

C’est une ambulance de marque Toyota Land Cruiser et du matériel médical, d’une valeur de 20 millions de FCFA que la Première dame Sika Kaboré a remis au Chef d’Etat-major général des Armées, le général de Brigade Moise Minoungou ce jeudi matin.

« La situation socio-sécuritaire ne m’a pas laissée indifférente à la fois en tant qu’épouse et en tant que mère et c’est la raison pour laquelle j’ai voulu remettre cette ambulance aux forces armées nationales de mon pays », a justifié Sika Kaboré.

Le Burkina Faso, rappelle-t-on est confronté aux attaques terroristes depuis 2015 notamment dans sa partie Est, Sahel et Nord.

Selon Madame Kaboré, au regard de notre contexte sécuritaire difficile, chacun de nous peut apporter sa pierre dans le combat contre l’extrémisme violent pour qu’ensemble nous puissions bâtir une nation de paix.

De son avis, « le 8 mars prochain, le monde entier célèbrera la 102ème journée internationale de la femme et comme vous le savez, au plan national, nous avons retenu comme thème, la contribution de la femme à l’édification d’un Burkina Faso de sécurité, de paix et cohésion sociale.

Ce thème nous interpelle toutes les femmes à être des facilitatrices de paix et je crois en ce potentiel de la femme qui est source de vie. Donc j’ai voulu également à mon niveau m’inscrire dans ce thème et pouvoir aujourd’hui vous remettre cette ambulance ».

Pour le chef d’Etat-major général des Armées, le général de brigade Moïse Minoungou, ce geste est très significatif pour toute la hiérarchie militaire qui, d’ailleurs a marqué sa présence à cette cérémonie.

De l’avis de Moïse Minoungou, l’utilisation des armes sur le terrain de combat engendre souvent des blessés. « Et nous n’avons jamais tout le matériel. Cette ambulance va surement sauver des vies car je ne suis pas médecin mais je sais que plus le blessé est évacué rapidement, mieux cela vaut pour le récupérer ».

Le Chef d’Etat-major des armées tout en remerciant la donatrice , a émis le vœu que d’autres donateurs emboitent son pas car « nous combattons pour le peuple et nous savons qu’avec le peuple on va vaincre ».

« Je pu vous assurer que cette ambulance ira dès demain à l’Est », a-t-il promis
Agence d’information du Burkina
Rs/

Grève des policiers et faits de société au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Grève des policiers et faits de société au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 6 mars 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent des faits de société, sans oublier de commenter largement, le mouvement d’humeur depuis deux jours, au niveau de la police nationale. 

Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, consacre sa une au mouvement d’humeur à la police nationale, titrant : «Burkina Faso : Grève générale illimitée des flics».

A ce sujet, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, relève que CFOP (Chef de file de l’opposition politique) a exprimé son inquiétude à propos du mouvement d’humeur au sein de la Police nationale, débuté le lundi 4 mars dernier.

«Dans ce contexte sécuritaire grave, c’est déplorable que le gouvernement ait laissé la situation pourrir», écrit Sidwaya qui rapporte ainsi, les propos des membres du CFOP qui ont animé, la veille, une conférence de presse à Ouagadougou.

Le journal souligne que les conférenciers ont appelé le chef du gouvernement à mettre les ressources adéquates à la disposition des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Grogne à la police nationale : Un mouvement d’humeur sans tête ?».

Selon le journal, au deuxième jour du mouvement d’humeur entamé par les agents de la police nationale, personne n’est en mesure de dire quels sont les raisons et les responsables de cette grogne.

«Le mardi 5 mars 2019, malgré les multiples démarches auprès des autorités et de leur syndicat, nous n’avons été situé par aucune des deux parties. C’est un mouvement d’humeur de la troupe, a-t-on entendu par-ci par-là », relate L’Observateur Paalga.

Le même journal consacre sa une à un fait de société, sous le titre, «Les pirogues du savoir : Les élèves de Douré veulent une école».

Quant au journal privé Le Quotidien, il consacre sa une à un fait divers qui s’est déroulé la veille, dans la capitale burkinabè, mettant en exergue : «Djikofè/Ouagadougou: Des populations affrontent un iman et ses fidèles». Le journal précise qu’il y a eu «2 morts et 4 domicile incendiés».

Agence d’information du Burkina

Burkina : l’opposition politique s’inquiète de l’arrêt de service de la police nationale  

Burkina-Politique-Opposition

Burkina : l’opposition politique s’inquiète de l’arrêt de service de la police nationale  

Ouagadougou, 05 mars 2019(AIB)- L’Opposition politique s’est dite inquiète mardi, de l’arrêt du service de la police nationale entamé hier lundi, alors que l’insécurité prévaut au Burkina Faso.

«C’est avec inquiétude que l’opposition politique a appris que les policiers observent depuis lundi 04 mars un arrêt de travail », a affirmé le président de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/ rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), Gilbert Noël Ouédraogo.

M. Ouédraogo qui s’exprimait mardi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, a précisé que les revendications des policiers qui se résument en de meilleures conditions de vie et de travail sont  nobles et légitimes.

Il a invité le Premier ministre Christophe Dabiré à prendre des dispositions afin de trouver une issue favorable aux revendications des policiers.

Le quatrième vice-président de l’Union pour le changement et le progrès(UPC), Amadou Diemdioda Dicko a déploré l’arrêt du service de la police nationale dans ce contexte sécuritaire grave.

Gilbert Noël Ouédraogo a exhorté le gouvernement à échanger avec les policiers et de leur doter du matériel nécessaire pour l’accomplissement de leur mission de protection des citoyens et de leurs biens.
Agence d’Information du Burkina
Kl/no/ata

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 6 MARS

 

 

 

PARIS – Pour la deuxième fois dans le monde, un patient atteint par le virus du sida (VIH) connaît une rémission durable après avoir interrompu son traitement, un résultat qui ouvre la perspective de réussir un jour à guérir la maladie.

 

TOKYO – Carlos Ghosn, grand patron déchu de l’automobile, devrait sortir sous peu de la prison de Kosuge à Tokyo où il a passé plus de 100 jours, jurant de se défendre vigoureusement face à des accusations selon lui infondées. Le tribunal de Tokyo a accepté sa remise en liberté moyennant une caution d’un milliard de yens (8 millions d’euros).

 

ALGER – Plusieurs milliers d’étudiants ont encore défilé mardi à Alger et plusieurs villes d’Algérie contre la 5e candidature du président Abdelaziz Bouteflika, rejetant ses promesses de réformer et de ne pas aller au bout de son éventuel nouveau mandat.

 

SEOUL – La Corée du Nord a enregistré l’an passé ses pires récoltes en plus de dix ans, ont annoncé mercredi les Nations Unies, la production ayant été plombée par les catastrophes naturelles, un manque de terres arables et une agriculture inefficace.

 

WASHINGTON – « Président harcelé », « enquête honteuse », des démocrates devenus « fous »: Donald Trump et le Congrès croisaient violemment le fer mardi après le déclenchement d’une batterie d’enquêtes parlementaires qui promettent de plomber les deux dernières années de mandat du président américain.

 

CARACAS – L’opposant vénézuélien Juan Guaido, « président par intérim » rentré la veille à Caracas, s’est dit mardi prêt à soutenir un éventuel appel syndical à la grève et prévenu que la pression « ne fait que commencer » sur le pouvoir, qui a répliqué en convoquant une manifestation le même jour que l’opposition, samedi 9 mars.

 

PRES DE BAGHOUZ (Syrie) – Des milliers de personnes ont été évacuées mardi de l’ultime bastion du groupe Etat islamique (EI) dans l’est de la Syrie, sous la supervision des forces arabo-kurdes engagées contre les jihadistes jusqu’au-boutistes acculés dans leur dernier lambeau de « califat ».

 

BRUXELLES – Des responsables britanniques ont discuté pendant quatre heures mardi à Bruxelles avec le négociateur de l’Union européenne sur le Brexit Michel Barnier mais aucune annonce sur le résultat de ces discussions n’a été faite, à moins d’un mois de la date officielle du divorce.

 

PEKIN – Visée par les sanctions commerciales des Etats-Unis, la Chine s’est dite prête mardi à « livrer bataille » pour défendre sa croissance économique, tombée l’an dernier à son plus bas niveau depuis 28 ans.

 

WASHINGTON – Les pourparlers de paix en cours au Qatar entre les Etats-Unis et les talibans ont permis de nouveaux « progrès » mais beaucoup reste à faire, a déclaré mardi le département d’Etat américain, refusant de fixer une date-butoir.

 

WASHINGTON – Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo se rendra prochainement en Israël, avant les élections du 9 avril, mais sans s’ingérer dans le débat politique israélien, a déclaré mardi le département d’Etat américain.

 

CONDE-SUR-SARTHE (France) – Un détenu radicalisé ayant grièvement blessé deux surveillants mardi matin a été interpellé dans la soirée lors d’une intervention de la police, et sa compagne avec laquelle il s’était retranché est morte des suites de ses blessures.

 

GENEVE (Suisse) – Le salon automobile de Genève s’est ouvert à la presse mardi avec quantité de nouveaux modèles électriques, mais les constructeurs ont profité des rencontres avec les médias pour critiquer les contraintes écologiques en Europe, qui menacent selon eux l’emploi dans la filière.

 

WASHINGTON – L’administration américaine a ouvert lundi deux nouveaux fronts commerciaux en annonçant qu’elle souhaitait priver l’Inde et la Turquie de leur statut privilégié, s’attirant les critiques d’Ankara tandis que New Delhi minimisait la portée de cette décision.

 

NEW YORK – Michael Bloomberg ne sera probablement jamais candidat à la présidence des Etats-Unis: après moult hésitations, l’ex-maire de New York a annoncé mardi renoncer à se lancer dans la mêlée pour l’investiture démocrate, qui compte déjà 14 prétendants.

 

NEW YORK – Le Japonais Arata Isozaki, au travail influencé à la fois par l’Occident et l’Orient, a été désigné mardi lauréat du prestigieux prix Pritzker, considéré comme l’équivalent du prix Nobel pour l’architecture.

 

PARIS – Minute de silence, larmes et ovation : l’émotion était au rendez-vous mardi pour la dernière collection Chanel dessinée par Karl Lagerfeld, présentée dans un paysage immaculé et enneigé, aux allures de paradis blanc.

 

BUDAPEST – La justice hongroise a ordonné mardi l’extradition vers le Portugal du hacker Rui Pinto, principal artisan des « Football Leaks » qui ont conduit à l’ouverture par plusieurs pays européens d’enquêtes sur des malversations présumées dans le monde du football.

 

MULHOUSE (France) – Un propithèque couronné (Propithecus coronatus), de la famille des lémuriens, est né mi-février au parc zoologique de Mulhouse, dans l’est de la France, un événement « exceptionnel » pour cette espèce menacée, a-t-on appris mardi auprès de l’établissement.

 

MONTREAL (Canada) – Plusieurs importantes radios québécoises ont retiré les chansons de Michael Jackson de leur programmation suite à la sortie aux Etats-Unis d’un documentaire accusant le célèbre chanteur défunt d’actes pédophiles, a annoncé mardi à l’AFP la porte-parole d’un groupe médiatique canadien.

(afp)

Burkina : l’Opposition demande à l’Etat de restaurer son autorité dans les zones attaquées

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Burkina : l’Opposition demande à l’Etat de restaurer son autorité dans les zones attaquées

Ouagadougou, 5 mars 2019-(AIB)-L’opposition politique burkinabè a demandé mardi, au gouvernement de restaurer son autorité dans les zones qui sont affectées par la recrudescence des attaques terroristes.

«Pour l’Opposition, la meilleure action consiste à restaurer l’Etat et sa force publique dans les zones attaquées, à renforcer la résilience des populations et à les ramener sur leurs terres», a indiqué le quatrième vice- président de l’Union pour le Progrès et le changement(UPC) , Amadou Diemdioda Dicko.

De son avis le gouvernement doit lancer une campagne nationale de solidarité à l’endroit des refugiés internes pour accompagner cette politique de sécurisation des populations.

M.Dicko s’exprimaient mardi à Ouagadougou, à l’occasion d’une conférence de presse sur la question des réfugiés interne au Burkina.

Il a déploré l’interruption du cursus scolaire de 150.000 élèves des zones attaquées et a exhorté l’Etat de tout mettre en œuvre pour éviter que ces élèves ne soient sacrifiés sur « l’hôtel du terrorisme».

Le président de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/ Rassemblement démocratique africain (l’ADF/RDA), Me Gilbert Ouédraogo, a souligné que la dégradation de la situation sécuritaire a entraîné un vaste mouvement de populations des zones les plus touchées.

A en croire Me Ouédraogo, le gouvernement doit prévenir les risques de conflits foncier, de famine et d’émergence des fléaux urbains (prostitution, maladie) pour le bien-être des citoyens burkinabè.

«Des populations ont fui l’insécurité laissant leurs champs et leurs bien précieux pour se concentrer dans les centres urbains»,a-t-il laisser entendre.

Selon les chiffres des Nations Unies, 900 mille personnes ont besoin d’assistance humanitaire dans le monde.

Agence d’Information du Burkina
bz/ata
Photo: lepays.bf

Crise humanitaire : Le Burkina a besoin rapidement de 100 millions de dollars (ONU)

Crise humanitaire : Le Burkina a besoin rapidement de 100 millions de dollars (ONU)

Ouagadougou, 05 mars 2019 (AIB)-L’ONU a annoncé mardi, une contribution de 4 millions de dollars sur les 100 que le Burkina Faso a rapidement besoin, selon elle, pour secourir 900 mille personnes vulnérables a appris l’AIB.

«Les acteurs humanitaires, en collaboration avec le gouvernement, ont développé un plan d’urgence pour l’année qui vient. Ce plan reprend l’assistance vitale à apporter urgemment aux 900 000 personnes les plus vulnérables dans le pays, et pour lequel un financement raisonnable de 100 millions de dollars devra être mobilisé le plus rapidement possible», a indiqué Ursula Mueller.

La sous-secrétaire générale des Nations unies pour les affaires humanitaires et coordonnatrice adjointe des secours d’urgence livrait un communiqué à l’issue d’une séance de travail avec le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

D’ores et déjà, elle a annoncé une contribution de quatre millions de dollars pour une assistance immédiate en faveurs des déplacés et des personnes impactées.

«Il est crucial que les acteurs humanitaires, avec le soutien du reste de la communauté internationale accroissent rapidement leurs opérations», a ajouté Mme Mueller.

L’armée burkinabè a engagé des opérations pour mettre fin aux nombreuses attaques indéterminées qui secouent des localités du Burkina Faso, depuis avril 2015.

Rappelons aussi qu’en début d’année, plusieurs personnes ont fui à Yirgou et environnants (Centre-nord), à la suite d’une attaque terroriste contre la communauté moaga (6 tués), suivie de représailles contre la communauté peule (une cinquantaine de victimes, bilan officiel).

«Pour la première fois de son histoire, ce pays est confronté à des déplacements internes massifs. Plus de 100 000 personnes ont fui divers types de violences, et le pays fait face à une situation humanitaire sans précédents», a estimé Ursula Mueller.

Selon Mme Mueller, la réponse à l’augmentation des attaques et incidents sécuritaires au Burkina Faso et la voie vers la stabilisation du pays ne doit pas être vue uniquement sous l’aspect sécuritaire.

Elle a salué les efforts du gouvernement et remercié les communautés d’accueil.
Agence d’information du Burkina
fo/ata

Photo: Primature

Burkina : l’opposition politique dénonce la mauvaise gestion de la crise sécuritaire

Burkina-Politique

Burkina : l’opposition politique dénonce la mauvaise gestion de la crise sécuritaire

Ouagadougou, 05 mars 2019-(AIB)- l’opposition politique burkinabè a critiqué mardi, la gestion de la crise sécuritaire au Burkina Faso par le parti au pouvoir.

Au cours de son hebdomadaire point de presse, l’opposition politique burkinabè est revenue sur les propos qu’à tenu le président Roch Marc Christian Kaboré en marge de son séjour à Berlin.

Elle a rappelé que dans une interview accordée le 21 février dernier à la Deutsche Welle, le président Kaboré a avoué avoir reçu des leaders terroristes en 2016, venus réclamer selon le chef de l’Etat, des véhicules commandés auprès de son prédécesseur Blaise Compaoré.

L’opposition a relevé que le 15 janvier 2017, à la cérémonie de commémoration de l’an I de l’attentat de Capuccino et de Splendid Hôtel, le président Kaboré invitait ses concitoyens à collaborer avec les Forces de Défenses et de Sécurités (FDS) pour lutter conséquemment contre ces ennemies.

« Nous pouvons dire que cet appel a été attendu. Des citoyens ont même été assassinés sous prétexte qu’ils auraient fourni des informations permettant de lutter contre le terrorisme.

Aujourd’hui c’est au premier citoyen du Burkina Faso de collaborer pour que l’on mette la main sur des terroristes », a-t-elle déclaré
Par ailleurs, elle a recommandé au président Kaboré de faire publier la liste nominative de ces leaders terroristes avec leurs photos à l’appui (ou à défaut, des portraits robots) afin que n’importe quel Burkinabè ou ami du Burkina qui aurait des informations sur eux puisse les donner aux FDS.

  1. En rappel, le Burkina Faso fait face depuis avril 2015 à une montée du terrorisme que l’armée s’emploie à enrayer.
    Agence d’Information du Burkina
    cak/ata

Gnagna : la brigade de gendarmerie de Liptougou essuie des tirs ennemis

Gnagna : la brigade de gendarmerie de Liptougou essuie des tirs ennemis

Fada N’Gourma, 05 mars 2019 (AIB)-La brigade territoriale de gendarmerie de Liptougou, située dans la province de la Gnagna (Est), à environ 200 kilomètres de Fada N’Gourma, a essuyé  des tirs ennemis, dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 mars 2019, a-t-on appris de sources locales.

Aux premières heures du bilan, des témoins joints au téléphone par l’AIB, affirmaient que certains bureaux ont été incendiés.

D’autres sources, contactées plus tard, ont affirmé que les bureaux n’ont pas été touchés car la réactivité des FDS a permis de repousser avec «promptitude» l’ennemi.

Toutefois, nos différentes sources s’accordent à dire que le bâtiment qui abrite la brigade a été criblé de balles.

En témoignent, selon elles, les impacts des balles, bien visibles. Nos interlocuteurs ont affirmé également que les assaillants, lourdement armés, ont débarqué aux environs de 21 heures, les uns à bord d’un pick-up à double cabine, les autres sur des motos. Et ce n’est que vers 23 heures que les hostilités ont pris fin.

En rappel, l’armée burkinabè a lancé en février plusieurs opérations pour enrayer les attaques terroristes, notamment à l’Est et au Nord du pays.

Agence d’information du Burkina

js/ata

Fespaco: Le CNLS sensibilise les festivaliers sur les IST et le Sida

Burkina-Santé-Culture-Fespaco

Fespaco: Le CNLS sensibilise les festivaliers sur les IST et le Sida

Ouagadougou, 2 mars 2019 (AIB) – Le Secrétaire permanent du conseil national de lutte contre le Sida (SP/CNLP) Didier Romuald Bakouan a effectué vendredi une visite dans le stand de sa structure qui a sensibilisé les Festivaliers sur les maladies sexuellement transmissibles tout au long du Fespaco, a-t-on constaté sur place à Ouagadougou.

«Dans les festivités, il y a la joie, les débordements de comportement, les rencontres. Nous pensions qu’il ne faudrait pas que nous fassions de ce cadre, celui où naissent les problèmes», a déclaré le SP/CNLS Didier Romuald Bakouan après avoir visité le stand.

Il a ajouté qu’il était important «pour nous, malgré tout ce que nous pouvions faire au cours d’un festival, de repartir gaiement et aucun souci. C’est notre contribution au succès du Fespaco ».

M. Bakouan prévient que «il ne faudrait pas que quelqu’un sorte d’ici aller quelque part et dire que c’était au Fespaco que j’ai eu telle ou telle maladie sexuellement transmissible. C’est un devoir pour nous de contribuer à la clarté et à la bonne tenue de ce Fespaco. Le cinéma est un bon support de communication, de sensibilisation et d’éducation».

Le SP/CNLS a tenu à encourager le comité d’organisation de ce cinquantenaire de la biennale du cinéma africain «malgré le contexte sécuritaire. C’est une bataille de gagné par le Burkina et j’en suis fier».

Il a également rendu un vibrant hommage aux professionnels du 7e art qui ne cessent de croire au Burkina Faso.

«Si on en fait d’un petit pays comme le Burkina, la capitale du cinéma africain, c’est tout un honneur et tout un hommage. Cela fait 26 éditions en continues qu’on a réussi à tenir ce festival. C’est vraiment un succès que très peu de gens peuvent revendiquer».

Agence d’Information du Burkina 

as/ata

La Tunisienne Amel Guellaty remporte le prix Thomas Sankara

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La Tunisienne Amel Guellaty remporte le prix Thomas Sankara

Ouagadougou, le 2 févr. 2019 (AIB)-Le court métrage «Black Mamba» de la réalisatrice tunisienne Amel Guellaty a remporté vendredi soir à Ouagadougou, le Prix Thomas Sankara doté de la somme de 3 millions de FCFA, a-t-on cosntaté.

Ce court métrage de 20 minutes a été sélectionné parmi les 28 œuvres officielles du FESPACO dans la catégorie.

Selon la présidente du jury Fanta Régina Nacro, « seul un film excellent pouvait nous intéresser : un talent narratif, un bon son, une bonne image, une bonne mise en scène, de bons jeux d’acteurs, un regard humaniste sur le monde etc. ».

«Black Mamba » raconte l’histoire de Sarra, une jeune tunisienne de la classe moyenne qui mène en apparence une vie ordinaire que sa mère lui a tracée.

« Elle prend des cours de couture et s’apprête à épouser un gentil garçon. Mais Sarra a d’autres plans inavoués, à travers lesquels elle veut échapper à sa vie actuelle », précise le synopsis du film.

La représentante de la réalisatrice Kahena Attia qui s’est dite heureuse de recevoir ce prix, a tenu un discours admiratif à l’honneur du père de la révolution burkinabè.

«Thomas Sankara a été un homme, un président porteur d’espoir pour toute l’Afrique et un défenseur des droits des femmes. C’est une personne qui nous permis de rêver pour la liberté», a-t-elle dit.

C’est le président de la Guilde africaine des réalisateurs et des producteurs Balufu Bakupa Kanyinda, organisateur du prix depuis 2015, et Fanta Nacro qui ont procédé à la remise du prix.

Le Prix Thomas Sankara récompense le meilleur court métrage en compétition officielle au FESPACO.

Après Leyla Bouzid (Tunisie), Marie Clémentine Dusabejambo (Rwanda), c’est Amel Guellaty (Tunisie) qui est sacrée.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
as/ata

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 5 MARS

 

TOKYO – Le tribunal de Tokyo a accepté mardi la mise en liberté sous caution de Carlos Ghosn. Il s’agit d’une surprise qui pourrait permettre à l’ancien PDG de Nissan et de Renault, incarcéré depuis plus de trois mois, de sortir de prison dès mardi, sauf si le procureur le réarrête sur de nouvelles charges ou si un appel inverse la décision. Le montant de la caution a été fixé à un milliard de yens (8 millions d’euros).

 

CARACAS – L’opposant Juan Guaido, accueilli en rockstar lundi à son retour au Venezuela malgré la crainte d’être arrêté, a aussitôt lancé un nouvel appel à manifester samedi pour maintenir la pression sur le régime de Nicolas Maduro.

 

WASHINGTON – Des soupçons de collusion avec la Russie aux paiements pour acheter le silence de maîtresses supposées en passant par son entreprise familiale: les démocrates américains sont passés à la vitesse supérieure contre Donald Trump en lançant, et renforçant, lundi plusieurs enquêtes parlementaires potentiellement explosives.

 

BAGHOUZ (Syrie) – Les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par des frappes aériennes américaines, ont procédé lundi à de nouvelles évacuations de civils de l’ultime bastion du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, où les jihadistes sont accusés de défendre leur carré avec des « boucliers humains ».

 

BEAUREGARD (Etats-Unis) – Maisons éventrées, arbres pliés, panneaux publicitaires déplacés sur des kilomètres: tandis que se poursuivaient les opérations de recherche, l’Alabama découvrait lundi l’ampleur des dégâts causés par les violentes tornades qui ont fait la veille au moins 23 victimes dans l’est de l’Etat.

 

PARIS – Le président français Emmanuel Macron a décliné une batterie de propositions pour l’UE, de la remise à plat de Schengen à la création d’une banque pour le climat, à moins de trois mois des européennes, dans une tribune diffusée dans les 28 pays membres et adressée aux citoyens du continent.

 

ALGER – De nombreux Algériens bouillaient lundi d’une colère contenue, au lendemain de l’officialisation de la candidature à un 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika, estimant qu’elle révélait son « mépris » de la contestation inédite à laquelle il fait face.

 

MONTREAL (Canada) – Le Canada s’est dit « très préoccupé » lundi par les soupçons d’espionnage visant désormais deux Canadiens détenus en Chine, quelques jours après le feu vert d’Ottawa au processus d’extradition vers les Etats-Unis de la dirigeante du géant chinois Huawei.

 

BRUXELLES – Le procès de la tuerie au musée juif de Bruxelles en 2014 va connaître son dénouement cette semaine donnant à Mehdi Nemmouche une ultime occasion de s’exprimer, lui qui n’a donné aucune explication aux proches des victimes tout au long des huit semaines d’audience.

 

ROME – Le président serbe Aleksandar Vucic a laissé entendre lundi que la Serbie pourrait accepter de reconnaître le Kosovo à condition d’obtenir des contreparties dans le cadre d’un accord plus large. « Je suis sûr qu’avec l’aide de nos amis européens et le soutien de la Russie, des Etats-Unis, de la Chine et d’autres pays, nous pouvons parvenir à une solution », a-t-il dit.

 

BANGUI – Les autorités centrafricaines ont indiqué lundi que le nouveau gouvernement nommé dimanche, décrié par cinq groupes armés, était conforme aux arrangements de l’accord de paix signé début février à Bangui.

 

JERUSALEM – Les Etats-Unis ont rétrogradé le niveau de leur représentation diplomatique auprès des Palestiniens, qui essuient un nouveau coup sévère de la part d’une administration Trump foncièrement pro-israélienne à leurs yeux et censée présenter bientôt ses propositions de paix.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – La Russie réclame un accès consulaire à l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et à sa fille Ioulia, empoisonnés par l’agent neurotoxique Novitchok il y a un an, le 4 mars 2018 à Salisbury en Angleterre, a déclaré lundi l’ambassadeur russe adjoint à l’ONU, Dimitri Polyanski.

 

CITE DU VATICAN – Le pape François a annoncé lundi l’ouverture en mars 2020 des archives du Vatican sur le pontificat de Pie XII (1939-1958), après des décennies de polémiques sur son attitude face à la Shoah.

 

LE CAIRE – Près de six ans après son arrestation alors qu’il couvrait une manifestation d’islamistes au Caire, le photojournaliste égyptien Mahmoud Abu Zeid est rentré chez lui lundi et a annoncé, quelques heures après sa libération, vouloir continuer son « travail de photojournaliste ».

 

WASHINGTON – Le conseil d’administration du groupe minier américain Newmont a rejeté à l’unanimité lundi l’offre de rachat de Barrick Gold, estimant que la demande en mariage du groupe canadien, numéro un mondial de l’or, « n’est pas dans le meilleur intérêt des actionnaires ».

 

RIO DE JANEIRO (Brésil) – Rio de Janeiro s’apprête lundi à vibrer pour sa deuxième et dernière nuit de carnaval, entre féérie et contestation politique, dans un sambodrome en folie pour le « plus grand spectacle de la Terre ».

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Il était Dylan McKay dans la série télévisée « Beverly Hills 90210 » et Fred Andrews dans « Riverdale »: Luke Perry est mort lundi à seulement 52 ans des suites d’un AVC, laissant en deuil de nombreux fans.

 

WASHINGTON – C’est la deuxième fois de l’année qu’il reçoit des athlètes universitaires et Donald Trump n’a pas changé le menu lundi: fast-food — hamburgers de McDonald’s, des frites et du poulet frit de la chaîne Chick-fil-A –, pour tout le monde à la Maison Blanche.

 

BERLIN – Ahlen, ville moyenne allemande, ne plaisante pas avec ses administrés endettés: elle a saisi puis vendu sur internet la chienne d’une famille trop endettée. Et désormais, la mairie est menacée de poursuites.

 

(afp)

L’Egypte veut renforcer sa diplomatie avec le Burkina Faso dans plusieurs domaines

Burkina-Politique -Diplomatie-Egypte

L’Egypte veut renforcer sa diplomatie avec le Burkina Faso dans plusieurs domaines

Ouagadougou, 04 mars 2019, (AIB)-L’Egypte s’est engagé lundi à renforcer ses relations diplomatiques avec le Burkina Faso, dans plusieurs domaines, a constaté l’AIB.

Le Premier ministre burkinabè Cristophe Marie Joseph Dabiré a reçu en audience, lundi, l’ambassadeur d’Egypte Cherif Mokhtar.

Les échanges ont porté sur plusieurs domaines notamment la sécurité, l’économie, la santé et l’agriculture.

Pour le diplomate égyptien, Chérif Mokhtar, il y’a beaucoup de domaines à renforcer telle la lutte contre le terrorisme, la prévention de l’extrémisme violent et de la radicalisation au Sahel.

Il a assuré que l’Egypte prône un islam tolérant dans la formation des Imams.«Je suis un économiste, on a abordé des questions économiques », a-t-il laissé entendre.

A l’écouté, le Burkina Faso et l’Egypte sont sur le point de signer une convention dans le but de développer l’agriculture au Burkina.

Il a aussi ajouté que d’autre domaines concernant les stages et les formations dans les secteursr agricoles et sanitaires, dans l’objectif d’améliorer les rendements agricoles et assurer la santé des populations.

Cherif Mokhtar a également signalé qu’ils ont aussi parlé de choses personnelles qu’il juge confidentielle et qu’il ne souhaiterait pas en parler.

Il a par ailleurs salué le choix porté sur Christophe Joseph Marie Dabiré au poste du premier ministre en remplacement de Paul Kaba Thiéba qui a démissionné le 18 Janvier 2019.
Agence d’information du Burkina
lk-bz/ata

Photo d’archive: faso-actu

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