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Politique et société dominent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Politique et société dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 14 oct. 2019 (AIB)Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale marquée par des faits de société et surtout la politique.

Le doyen des quotidiens privé, L’Observateur Paalga revient sur la crise au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), évoquant la récente rencontre entre les protagonistes et le fondateur du parti, Blaise Compaoré, à Abidjan, la capitale ivoirienne.

«Crise au CDP: Epîtres de +Saint+ Blaise à ses apôtre», arbore ce journal qui mentionne également qu’il s’est agi d’«une médiation qui vient tout +gnagami+ (mélanger en langue nationale dioula)».

Dans la même lancée, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la capitale économique burkinabè, estime que «Blaise Compaoré crée plus de problèmes à son parti».

Le Pays, autre journal privé, aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Confidence du week-end’’, sous le titre : «Crise au CDP : Blaise Compaoré demande à Eddie (Kombïgo) de +rapporter+ les sanctions», publiant deux lettres adressées aux protagonistes par le fondateur du CDP.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso (privé) affiche: «deux épistolaires de Blaise à ses ouailles : dans la tête du fondateur du CDP».

Le même journal aborde le 2e tour de la présidentielle en Tunisie faisant remarquer qu’«avec les données nettes claires et massives hier, en attendant les résultats officiels de l’ISIE le mercredi prochain donnaient l’iconoclaste Kaïs Saïed vainqueur à ce 2nd round de la course à la magistrature suprême, avec 77% à hauteur d’homme»

Pendant ce temps,  le quotidien national Sidwaya consacre son éditorial à la manifestation organisée samedi dernier, à Mavaré au Mali, pour exiger le départ des forces étrangères dans la sous-région.

Pour l’éditorialiste, il s’agit d’«une défiance inopportune», surtout que la manifestation «a viré à un pillage en règle du camp de la MUNISMA».

Le même journal évoque le phénomène des établissements scolaires érigés provisoirement sous la forme de hangars de fortune, mettant en exergue : «Ecoles sous paillotes à Mogtodo (85 km à l’Est de Ouagadougou): S’instruire dans la hantise».

Le Pays, pour sa part, aborde un autre phénomène de société, notamment, les rackets des forces de l’ordre au Burkina, sous le titre : «Des solutions et recommandations pour y mettre fin».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 14 OCTOBRE

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 14 OCTOBRE

 

QAMICHLI (Syrie) – Les Kurdes de Syrie, lâchés par Washington, ont annoncé dimanche soir avoir conclu un accord avec Damas pour le déploiement de l’armée syrienne dans le nord du pays, afin de s’opposer à l’avancée rapide des troupes turques et de leurs alliés.

 

WASHINGTON – Le chef du Pentagone Mark Esper a annoncé dimanche le retrait de jusqu’à 1.000 soldats américains du nord de la Syrie -la quasi-totalité des forces dans le pays- évoquant une « situation intenable » pour des troupes qui « peuvent se retrouver prises en étau » entre les Kurdes et les Turques.

 

WASHINGTON – Des avions militaires russes ont bombardé quatre hôpitaux dans des zones rebelles de Syrie en l’espace de douze heures le 5 mai dernier, a affirmé dimanche le New York Times.

 

ROME – Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a indiqué dimanche soir que Rome souhaitait « le plus rapidement possible » l’instauration d’un « moratoire sur les ventes d’armes à la Turquie » dans le cadre de l’Union européenne.

 

TUNIS – Des milliers de Tunisiens sont descendus dans la rue dimanche soir pour fêter la très large victoire de l’universitaire Kais Saied, donné par des sondages deuxième président élu au suffrage universel en Tunisie avec plus de 40 points d’avance sur l’homme d’affaires controversé Nabil Karoui.

 

QUITO – Le gouvernement équatorien et le mouvement indigène ont trouvé dimanche un accord pour sortir de la crise sociale qui paralyse le pays depuis 12 jours, grâce au retrait du décret polémique supprimant les subventions au carburant.

 

TOKYO – Au moins 35 personnes ont été tuées, selon les médias japonais, par le passage dévastateur du typhon Hagibis alors que 110.000 secouristes s’apprêtaient dimanche soir à passer la nuit à venir en aide aux habitants piégés par les nombreuses inondations.

 

LONDRES – Londres et Bruxelles se sont montrés prudents dimanche sur les chances de parvenir à un accord de divorce à l’amiable, à 18 jours de la sortie prévue du Royaume-Uni de l’Union.

 

HONG KONG – Les policiers ont bataillé dimanche en de très nombreux endroits à Hong Kong avec des manifestants, dont certains, masqués, ont saccagé des commerces jugés trop favorables à Pékin, pour 19e week-end consécutif de troubles dans cette ex-colonie britannique.

 

VARSOVIE – Les conservateurs nationalistes au pouvoir en Pologne ont remporté les élections législatives dimanche et devraient conserver la majorité absolue, selon les projections à la sortie des urnes.

 

TEHERAN – Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a proposé dimanche à Téhéran de faciliter un dialogue entre l’Iran et l’Arabie saoudite afin d’éviter qu’une guerre n’éclate entre ces deux pays.

 

BUDAPEST – Les adversaires du Premier ministre hongrois Viktor Orban ont remporté une victoire surprise dimanche en s’emparant de la mairie de Budapest tenue par le parti ultraconservateur au pouvoir, qui essuie son premier revers électoral en près de dix ans.

 

WASHINGTON – Le ministre américain de la Défense a affirmé dimanche qu’il comptait coopérer avec les demandes des démocrates qui enquêtent pour constituer un dossier de mise en accusation (« impeachment ») de Donald Trump, malgré l’annonce que la Maison Blanche cessait toute collaboration.

 

KINSHASA – L’utilisation d’un deuxième vaccin contre la maladie à virus Ebola est projetée pour novembre dans trois provinces de l’est de la République démocratique du Congo, afin d’éradiquer l’épidémie qui a causé plus de 2.100 morts, a-t-on appris dimanche de source médicale.

 

MONTREAL (Canada) – Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé dimanche qu’il poursuivrait sa campagne électorale sans rien changer, après avoir été contraint de porter un gilet pare-balles la veille en raison de « menaces » pour sa sécurité, une mesure sans précédent selon un média.

 

WASHINGTON – Hunter Biden, dont les activités professionnelles en Ukraine ont mis la campagne présidentielle de son père Joe Biden en porte-à-faux, est sorti de son silence dimanche pour faire baisser la pression sur l’ancien vice-président américain, l’un des favoris pour l’investiture démocrate.

 

ALGER – Plus d’un millier de personnes ont manifesté dimanche à Alger contre une loi sur les hydrocarbures, par la suite adoptée en Conseil des ministres, estimant qu’elle revenait à brader le pays aux multinationales étrangères, a constaté une journaliste de l’AFP.

 

BONIFACIO (Corse-du-Sud, France) – Un cargo transportant des bobines d’acier s’est échoué dans la nuit de samedi à dimanche en plein coeur de la célèbre réserve naturelle de Bonifacio, dans l’île française de Corse, un accident qui n’a pas entraîné de pollution dans l’immédiat.

 

LE CAIRE – Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré dimanche qu’il tiendra des pourparlers avec le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed au sujet du barrage sur le Nil qui pourrait entraver l’approvisionnement en eau côté égyptien.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Le « Joker » continue de donner la chair de poule dans les salles obscures: le film a décroché, pour la deuxième semaine consécutive, la première place du box-office nord-américain, selon les chiffres provisoires publiés dimanche par la société spécialisée Exhibitor Relations.

(afp)

 

Tenkodogo: un homme criblé de balles

Tenkodogo: un homme criblé de balles

Tenkodogo, 13 août 2019(AIB)-Un homme sans vie a été découvert dimanche matin, criblé de balles, a constaté l’AIB.

Un homme, boucher de son état, a été retrouvé sans vie, criblé de balles ce dimanche 13 octobre 2019.

Ce crime a eu lieu devant les magasins de la société nationale de gestion des stocks (SONAGES), en face du rond-point du Haut-commissariat de Tenkodogo.

Quand nous sommes arrivés sur le lieu du crime aux environs de 7 h, la gendarmerie s’activait à faire le constat, aidée par un agent de santé.

Selon des témoignages  recueillis sur place, la victime a été abattue à bout portant au niveau de sa tête par des individus non identifiés en fuite.

Le véhicule garé à côté du corps, appartenait à la victime, nous a expliqué un témoin sur place.

Sa famille a procédé après  constatation d’usage par la gendarmerie, à l’enlèvement du corps, en présence d’une foule nombreuse amassée sur le lieu du crime.

Agence d’information du Burkina

Journée FIFA : Malo rate sa 2e sortie, mais l’espoir est encore permis

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Journée FIFA : Malo rate sa 2e sortie mais avec des lueurs d’espoir

Ouagadougou, 11 oct. 2019 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso entraînés par Kamou Malo ont été battus jeudi soir en banlieue parisienne en France par la plus petite des marges par les Panthères du Gabon, à la faveur de la journée FIFA.

Le but gabonais a été marqué sur penalty par le sociétaire d’Arsenal (Premier League) Pierre Emérick Aubaméyang à la 84e minute de jeu. Ce match, pour préparer les éliminatoires de la CAN Cameroun 2021 où le Burkina Faso reçoit l’Ouganda à mi-novembre.

C’est le 2e regroupement de l’entraineur Kamou Malo après celui du Maroc en septembre dernier. L’enjeu de ce match test pour Malo était de faire non seulement un bon résultat pour consolider le moral du groupe mais également une opportunité d’essai des options tactiques.

Les attaquants burkinabè Aristide Bancé, Jonathan Pitroipa Cyrille Bayala ou Bertrand Traoré ont été pris dans l’étau de la défense gabonaise, les empêchant de dérouler leur jeu offensif.

Le duo Charles Kaboré-Adama Guira a donné quelques garanties dans l’entrejeu même si le capitaine des Etalons n’est pas irréprochable sur le penalty encaissé. Sur le plan défensif,  l’axe central dirigé par Issoufou Dayo et Edmond Tapsoba a donné satisfaction pendant que des incertitudes ont existé sur les côtés gardés par Steeve Yago (droit) et Yacouba Coulibaly (gauche).

Il y a eu de l’intensité dans le jeu, mais le chantier de coach Malo reste sur la concentration et l’animation offensive.

Il était prévu deux matchs tests pour le onze national burkinabè mais celui-ci n’en a disputé qu’un, faute d’adversaire.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/  

Burkina : Vers l’élaboration d’un plan pour l’application de la déclaration de l’OIT sur les multinationales

Burkina : Vers l’élaboration d’un plan pour l’application de la déclaration de l’OIT sur les multinationales

La cérémonie de clôture de l’atelier technique de sensibilisation et de réflexion autour de «La déclaration de principes tripartites sur les entreprises multinationales et la politique sociale », a eu lieu le jeudi 10 octobre 2019 à Ouagadougou.

Au cours de la cérémonie, le vice-Président Dr Jean Baptiste YAMEOGO, représentant le Pr Domba Jean Marc PALM, Président du Haut conseil du dialogue social (HCDS), a remercié les participants qui ont, de par leurs contributions, permis de proposer des axes d’un plan d’actions pour la promotion et l’application de la déclaration au Burkina Faso.

Il a également remercié l’Expert du BIT et le Secrétaire administratif permanent du CTDS de l’UEMOA pour leurs accompagnements inestimables.

Le plan d’actions se décline en trois principaux axes : études ; promotion ; suivi et mise en œuvre. L’axe relatif aux études permet de faire la cartographie des opérations des entreprises multinationales (EMN) au Burkina Faso et de mener une étude sur leurs pratiques de la responsabilité sociale des entreprises (RSE).

L’axe concernant la promotion consiste à sensibiliser les autorités publiques aux niveaux central et local, les EMN, les organisations d’employeurs et de travailleurs ; à former un groupe d’acteurs (gouvernement, employeurs, travailleurs, HCDS) sur la Déclaration et en techniques de négociation pour en assurer la diffusion et l’application ; faire connaitre la Déclaration par des actions de promotion et enfin, à documenter et partager les bons exemples des EMN.

Et enfin, au titre de l’axe suivi et mise en œuvre les participants préconisent de créer un cadre tripartite plus de dialogue et de suivi du plan d’actions et une commission au sein du HCDS qui sera chargée de la Déclaration et de désigner des points focaux nationaux sur une base tripartite.

Au sortir de cet atelier, les participants ont fortement recommandé la réalisation d’une étude sur l’état des lieux des EMN en rapport avec la Déclaration.

NB : Communiqué intégral DCRP/HCDS

Burkina: Un centre d’étude veut promouvoir la justice fiscale à travers des journalistes

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Burkina: Un centre d’étude veut promouvoir la justice fiscale à travers des journalistes

Ouagadougou, 10 octobre 2019 (AIB) – Le Centre d’étude et de recherche appliquée  en finance publique (CERA-FP) a souhaité jeudi, au cours d’un atelier à Ouagadougou, faire des journalistes des alliés dans la promotion d’une fiscalité plus juste et plus équitable au Burkina Faso.

«L’un des grands objectifs de cet atelier, c’est de permettre à ce réseau (de journalistes) d’être des alliés dans la promotion d’une fiscalité plus juste et plus équitable», a déclaré le Président du conseil d’administration (PCA) du CERA-FP, Abdoul Yoropo Dembelé.

  1. Dembelé s’exprimait jeudi, à l’ouverture d’un atelier de formation sur la justice fiscale et des inégalités au profit de trente (30) journalistes venant de Ouagadougou et d’autres localités du Burkina Faso.

Durant trois jours, (du 10 au 12 octobre) ces journalistes, membre de la plateforme des journalistes sur la justice fiscale et la réduction des inégalités  vont être outillés sur un certain ensemble de notions relative à la justice fiscale.

«Plus spécifiquement, il sera question de savoir, quels sont les éléments fiscaux qui peuvent être des sources d’inégalité pour les citoyens. De voir aussi, au niveau des dépenses, quels sont les éléments de la dépense publique  qui peuvent être source d’inégalité», a-t-il précisé.

Et le PCA du CERA-FP d’ajouter qu’il est également question de discuter avec l’ensemble des participants «quelles peuvent être des stratégies à mettre en œuvre pour pouvoir influencer les politiques, en matière fiscale et de dépense publique».

Pour Abdoul Yoropo Dembelé, cela va permettre aux journalistes d’accompagner  l’ensemble des acteurs mobilisés au niveau national et sous-régional pour la réduction des inégalités.

«Cette thématique est d’actualité. Nous avons besoin de cet type d’intervention pour avoir une plus grande visibilité dans les différents politiques que l’Etat est entrain de mettre en œuvre», a souligné le formateur, Janvier Kini, économiste-fiscaliste.

En rappel cette formation, se situe dans le cadre du projet «Initiative multipartite pour une économie humaine en Afrique», mis en œuvre par le CERA-FP, avec l’accompagnement de OXFAM.

Ce projet est prévu pour se dérouler pour la période 2018-2021 et est conjointement mis en œuvre dans deux autres pays à savoir le Ghana et la Sierra Léone.

Agence d’information du Burkina

FO/ak

 

 

 

Bam: 45 472 personnes assistées dont plus de 10 000 élèves

Bam: 45 472 personnes assistées dont plus de 10 000 élèves

Kongoussi, 11 oct. 2019(AIB)-Le ministère en charge de l’Action humanitaire avec l’appui des bonnes volontés, a pu prendre en charge, près de 45 472 déplacés dont 10 000 élèves, ayant fuit les dernières attaques meurtrières de Zimtenga et de Nasséré.

La réaction du ministère en charge de l’Action humanitaire et de bonnes volontés de la province du Bam a permis de soutenir 45 472 personnes déplacées internes issues de 5445 ménages,  ayant fui l’insécurité dans les communes de Zimtenga, Nasséré  selon les conclusions d’un recensement rapide mené par les service de l’Action sociale de Kongoussi  du 30 septembre au 5 octobre 2019.

L’annonce a été faite le vendredi 11 octobre 2019 par le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire du Bam Ousseni Kaboré, lors d’un bilan a mis parcours du comité provincial de secours d’urgence (COPROSUR) du  Bam.

352 tonnes de vivres et une enveloppe financière de 500 000 FCFA ont été acheminés par le ministère en charge l’Action humanitaire en plus des autres dons pour aider à soulager les déplacés.

 

«Au total, nous avons reçu 3 780 000 FCFA en espèce et 374,2 tonnes de vivres de la part du  gouvernement et des particuliers. En plus de cela, nous avons aussi reçu des kits d’hygiènes, des moustiquaires et bien d’autres. Nous avons déjà distribué 302 tonnes de  vivres soit 12 kg de céréales et 3 kg de légumineuses par déplacé et par mois. Pour l’argent, il reste 2 153 800 FCFA à la date d’aujourd’hui » a-t-il indiqué.

Parmi les déplacés, on dénombre 10 084 élèves tout niveau confondu a souligné le directeur provincial Ousseni Kaboré.

Une équipe de 4 psychologues a été envoyée par le ministère en charge de l’Action humanitaire et une autre de 3 psychologues par le ministère de la santé pour une prise charge psychologique des déplacés.

 

« Nous référons les femmes et les parents proches des victimes auprès de ces psychologues pour une prise en charge adéquate» a précisé le directeur provincial dans sa communication.

A terme, les membres du comité ont exhorté le haut commissaire Ambroise Ouédraogo, président du comité, d’aviser qui de droit pour que les élèves puissent reprendre les cours dans un bref délai.

Agence d’Informationdu Burkina.

Asmado RABO

 

 

 

 

Education  au Burkina: le Japon offre une école 48,5 millions FCA à la population de Perkoa

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Education  au Burkina: le Japon offre une école 48,5 millions FCA à la population de Perkoa

Ouagadougou, 11 oct. 2019 (AIB) – Le Japon a offert vendredi, un don d’environ 48,5 millions de FCFA pour la construction de l’école sous paillote de Perkoa, dans  la commune rurale de Kordié (province du Sanguié) devant scolariser 200 à 300 enfants chaque année dans la localité.

«Cette cérémonie est une réponse à un cri de cœur des populations de Perkoa. J’imagine déjà leur joie de savoir que bientôt leurs enfants seront à l’abri des intempéries et que l’école de Perkoa  offrira de meilleures conditions de travail et d’études aux enseignants et apprenants», a laissé entendre le diplomate japonais au Burkina Faso, Tamotsu Ikezaki.

  1. Ikezaki s’exprimait vendredi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de signature d’un contrat de don, en faveur de «l’association Neeed» pour la construction de l’école sous paillote de Perkoa.

Le nouveau bâtiment de trois classes sera construit dans la commune rurale de Kordié dans la province du Sanguié, région du Centre-Ouest.

Pour l’ambassadeur japonais, par ce geste, son pays contribue à résorber le problème d’écoles sous paillotes au Burkina car, signale-t-il, la nouvelle infrastructure pourra scolariser deux cents à trois cents enfants chaque année.

De son avis, l’école composée  de trois salles de classes, d’un magasin, d’un bureau pour le directeur et d’un forage constitue un ouf de soulagement pour la communauté éducative  de  Perkoa.

Saisissant l’occasion, Tamotsu Ikezaki s’est réjoui de la modeste contribution du Japon qui impactera positivement sur la performance scolaire des enfants, futurs bâtisseurs du pays.

Il  a souligné, en paraphrasant l’écrivain français  Victor Hugo que «chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne» et a précisé que sa chancellerie attend une infrastructure de qualité et exécutée dans les délais conformément au terme du contrat.

A l’écouter, l’octroi du don  a été possible grâce à la compréhension et au soutien des contribuables japonais qui souhaitent une coopération «fructueuse» axée sur l’aide aux populations vulnérables du Burkina Faso.

Il   a, par ailleurs, félicité «l’association Neeed » pour sa démarche auprès de son institution pour le financement de l’école car selon lui, le développement à la base demande la participation de tous les acteurs.

L’ambassadeur Tamotsu Ikezaki, a rappelé qu’avec l’l’inauguration de l’école de Bouro, l’année dernière dans la commune de Oula, son pays a pu réaliser 1.410 salles de classes  sur l’étendue du territoire national  et 43 collèges d’enseignement général (CEG).

Le coordonnateur de «l’association Neeed», Lassiné Sawadogo a indiqué que sa structure travaille depuis 1999  dans les  secteurs de l’éducation,  de la santé, de l’hydraulique,  de la formation professionnelle et  de la microtrace.

A l’en croire, «l’association Neeed» œuvre au profit des populations rurales grâces à des financements obtenus auprès de ses Partenaires techniques et financiers (PTF) américains et européens.

«C’est avec un plaisir que notre association reçoit le don du Japon pour la construction de l’école de Percoa dans la commune rurale de Kordié», s’est-il réjoui.

Selon lui, le Japon soutient le Burkina Faso dans la lutte contre l’ignorance, la formation professionnelle et celle  de capital humain.

Depuis 1962, le Japon et Burkina Faso entretiennent des relations diplomations  dans les domaines de l’éducation, de la santé,  de l’agriculture, de la sécurité, etc.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

Burkina: Les filles doivent s’investir dans des filières innovantes (ministre)

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Burkina: Les filles doivent s’investir dans des filières innovantes (ministre)

Ouagadougou, 11 oct. 2019 (AIB) – «Au niveau de la formation professionnelle, les filles doivent s’investir dans des filières innovantes», a mentionné la ministre en charge de la Femme, Laurence Ilboudo/Marshall, dans son message à l’occasion de la Journée internationale de la fille, commémorée ce jeudi.

Selon la ministre Ilboudo, la plupart d’entre elles (les filles) sont confinées dans des filières dites traditionnellement féminines telles que la coupe-couture, la coiffure, la teinture, la cuisine, etc.

«L’essentiel des métiers dans les domaines des Bâtiments et Travaux Publiques (BTP), de l’ingénierie, de l’agronomie, de l’électronique, de la mécanique sont toujours l’apanage des hommes», a relevé Laurence Ilboudo/Marshall, dans son message parvenu à l’AIB.

La ministre a rappelé que l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré le 19 décembre 2011 dans sa Résolution 66/170, la date du 11 octobre, Journée Internationale de la Fille, «afin de reconnaitre leurs droits et de lutter contre les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde».

Cette année la journée est placée sous le thème: «Avec elle: encourager l’instruction et la qualification professionnelle des filles».

Pour Mme Ilboudo, ce thème interpelle l’opinion mondiale sur la nécessité de mener des actions visant à faire face aux discriminations et adversités qui entravent l’éducation, la professionnalisation et l’entrée des jeunes filles dans le monde de l’emploi.

«Avec ce thème, la journée du 11 octobre 2019 marque le début d’une année d’efforts pour des plaidoyers, des sensibilisations et un appel à l’investissement en vue de promouvoir une instruction et une qualification professionnelle plus accrue des filles», estime la ministre.

A l’entendre, cela implique des actions pour briser l’engrenage de la discrimination, la participation des intéressées elles-mêmes aux processus de décisions, et l’engagement des parents.

«Les femmes et les filles sont souvent défavorisées lorsqu’il s’agit d’accéder à des opportunités d’emploi, d’acquérir des compétences dont elles ont besoin pour obtenir de bons emplois», déplore Laurence Ilboudo.

Et de souligner que «conscient de l’importance de la participation des femmes et des filles dans le processus de développement, le gouvernement a pris des mesures en vue d’améliorer particulièrement la situation socio-professionnelle de la jeune fille».

Agence d’information du Burkina

Burkina: La cohésion sociale au menu du 17e Festival international du théâtre de Ouagadougou

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Burkina: La cohésion sociale au menu du 17e Festival international du théâtre de Ouagadougou

Ouagadougou, 10 oct. 2019 (AIB) – La 17e édition du  Festival international de théâtre et de marionnette de Ouagadougou/ Festival  des arts du Burkina (FITMO/FAB) se tiendra du 26 octobre 2009 au 2 novembre 2019 sous le thème: «Arts, cohésion sociale et intégration des peuples», ont annoncé jeudi, les organisateurs au cours d’une conférence de presse.

Selon le président du FITMO/ FAB,  Hamadou  Mandé, «ce thème nous invite à développer des initiatives pour renforcer la contribution des arts à l’édification d’une société de paix, de sécurité  et de justice».

M. Mandé a rappelé que la 17e édition du Festival se tient dans un contexte national et sous-régional marqué par des défis sécuritaires importants et des crises multiformes.

Et de souligner que «malgré l’environnement délétère,  l’organisation de cette édition vise à montrer que  le Burkina Faso tient sur pied, est capable d’organiser de grande manifestation et accueille des gens qui viennent de partout le monde entier».

De l’avis des organisateurs, toutes les dispositions ont été prises au plan sécuritaire pour la bonne tenue du festival.

La 17e  édition du FITMO/FAB coïncide avec le 30e anniversaire du Festival créé en 1989.

Comme innovation, le festival change de format et s’est s’étalé sur une bonne période de l’année 2019.

Les manifestations ont commencé et se poursuivent  dans les autres pays partenaires de la manifestation pour aboutir au Burkina Faso où est prévu le bouquet final.

Le Niger a ouvert l’édition 2019 en juin dernier suivi de la Cote d’ivoire au mois d’aout, le Benin en septembre,  le Togo et le Mali dans ce mois d’octobre.

Pour le Burkina Faso, le FITMO/ FAB se tiendra du 26 octobre au 2 novembre 2019, avec la participation de  11 pays d’Afrique et d’Europe.

Les activités  au programme sont, entre autres,  des expositions, un plateau musical, des diffusions cinématographes,  des dédicaces d’œuvres, des spectacles d’arts vivants, des panels, des ateliers de formation et une soirée dédiée au 30 ans du FITMO.

En rappel, le FITMO/FAB a pour objectif de programmer des spectacles de qualité, de permettre la circulation d’expertise africaine en Afrique, rapprocher le public des spectacles, de favoriser la professionnalisation des artistes par l’élargissement du public, aider à la construction d’un marché des arts en Afrique.

La manifestation culturelle ambitionne aussi  d’œuvrer au renforcement de la cohésion sociale en favorisant la rencontre des peuples, de soutenir l’intégration administrative et économique des peuples à travers la circulation des œuvres et des artistes.

Agence d’information du Burkina

DN/ak

Crédit photo: Lefaso.net

 

 

 

 

Lycée scientifique de Bobo-Dioulasso : La réception des infrastructures attendue en fin octobre

Lycée scientifique de Bobo-Dioulasso : La réception des infrastructures attendue en fin octobre

Bobo-Dioulasso (AIB)-Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro en compagnie du représentant-résident de la Banque mondiale Cheick Kanté, ont visité le lundi 1er juillet 2019, le chantier de construction du lycée scientifique de Bobo-Dioulasso.

Les travaux de construction du lycée scientifique de Bobo-Dioulasso n’avancent pas. C’est le vendredi 15 février 2019 que les travaux de construction de ce lycée ont été officiellement lancés, pour une durée de 6 mois.

Mais, les travaux sur le chantier ont connu un retard dû à un problème technique, selon le coordonnateur du projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation, Armand Kaboré.

Les difficultés étaient liées surtout à l’approbation du plan entre le laboratoire national du bâtiment et des travaux publics et les entreprises sélectionnées, a-t-il dit.

«Ce problème a duré plus de trois mois», a-t-il précisé. Toutefois, il rassure que des stratégies sont en train d’être développées pour rattraper le retard.

Situé au secteur 23 de Bobo-Dioulasso, le lycée scientifique sera bâti sur une superficie de plus de 4 hectares pour un coût d’environ 2 milliards 600 millions de FCFA, financé par la Banque mondiale.

 

Il comportera un bloc pédagogique (salles de classe et d’étude, laboratoires), un bloc administratif, un bloc hébergement (filles, garçons, enseignants et personnel administratif), un complexe sportif olympien, une salle des fêtes, une infirmerie et un parking.

Le ministre de l’éducation nationale Stanislas Ouaro a souhaité que les entreprises en charge des travaux respectent le nouveau délai tout en insistant sur la qualité des bâtiments qui seront réceptionnés dans les jours à venir.

«Les différents plans ont été approuvés et les entreprises se sont engagées pour nous faire réceptionner les bâtiments pour fin octobre. Nous avons insisté sur la qualité de ces infrastructures», a affirmé M. Ouaro.

Le lycée scientifique est entièrement financée par la Banque mondiale. Son représentant-résidant, Cheick Kanté a soutenu que l’éducation qui est le pilier de l’objectif capital humain du Plan national pour le développement économique et social (PNDES) est aussi une priorité pour la Banque mondiale.

Pour lui, la construction des lycées scientifiques est une innovation qui va révolutionner l’éducation au Burkina Faso.

L’occasion faisant le larron, le ministre et M. Kanté ont visité le deuxième lycée en location-vente à Bobo-Dioulasso et le complexe scolaire Rockseed où les élèves scientifiques prennent cours.

Agence d’information du Burkina

Boukary OUEDRAOGO (collaborateur)

 

Transport aérien et loi de finances, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Transport aérien et loi de finances, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 11 oct. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent l’adoption, la veille, par l’Assemblée nationale, de la loi de finances rectificative gestion 2019, sans oublier d’aborder des sujets relatifs au transport aérien.

Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, dans ses ‘’News du VSD (vendredi-samedi-dimanche)’’ met en exergue : «Air Burkina: la privatisation en marche !».

«Transport : la grève dans l’aéronautique au Burkina, annulée», titre le quotidien privé Le pays qui traite du sujet dans sa rubrique ‘’Pot-pourri’’ où il publie un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG).

A ce propos, le quotidien national Sidwaya arbore, en première page : «Grève annoncée dans l’aviation civile : Les syndicats suspendent leur mot d’ordre»,

Selon le journal, le collectif de syndicats de l’aéronautique civile a suspendu, hier jeudi, son mot d’ordre de grève, initialement prévu les 11 et 12 octobre du mois courant, pour dit-il, «donner une chance au dialogue et à la négociation».

Sidwaya rappelle que ce mouvement d’humeur visait à dénoncer des «manquements» dans la convention de délégation de service public de l’aéroport international de Donsin.

Le même journal informe que les députés ont voté, à la majorité de 85 voix sur 120 votants, la loi de finances rectificative de la loi de finances gestion 2019, lors de la plénière du jeudi 10 octobre 2019, soulignant «une hausse de 153 milliards F CFA du budget».

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina) affiche : «Assemblée nationale : la loi de finances rectificative adoptée à 85 pour et 35 abstention».

A travers sa rubrique ‘’Autant le dire’’, ce quotidien mentionne : «Budget de l’Etat 2019, ça va malgré tout».

Sous le titre : «Adoptée à 85 voix favorables», Aujourd’hui au Faso rapporte que le ministre de l’Economie, des Finances et du développement, Lassané Kaboré a pris part à la séance plénière et a défendu le projet de loi.

Quant à L’Observateur Paalga, doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parlant de cette loi de finances rectificative 2019, il fait observer que «Kosyam (présidence du Faso, Ndlr) renonce à l’acquisition d’un avion présidentiel».

Agence d’information du Burkina

 

Zabré : Des syndicats s’opposent au projet d’expulsion d’un enseignant

Zabré : Des syndicats s’opposent au projet d’expulsion d’un enseignant

Zabré, 09 oct. 2019 (AIB)- La Coordination nationale des syndicats de l’éducation a protesté mardi et mercredi, contre le projet d’expulsion de l’enseignant Issouf Zoungrana, accusé par la chefferie coutumière de Zabré (Boulgou, Centre-est), d’avoir interrompu une cérémonie sacrée.

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) de base (SYNATEB, SYNEA-B, F-SYNTER)/sous-section de Zabré, a observé un sit-in les 8 et 9 octobre 2019 dans ladite localité.

Elle protestait contre la manière dont les autorités coutumières et administratives ont résolu l’incompréhension entre un groupe de villageois et le directeur de l’école primaire de Zourma-Diama, Issouf Zoungrana.

La pomme de discorde serait née de la perturbation par M. Zoungrana d’une cérémonie coutumière au cours de laquelle, des garants de la tradition comme à l’accoutumée, patrouillent et attrapent de la volaille et des petits ruminants qu’ils croisent sur leur chemin, afin de les sacrifier aux mânes des ancêtres.

Ainsi, lors de leur sortie le 24 septembre 2019, munis de certains objets (bâtons, flûte, …), ils auraient traversé la cour de l’école tout en sifflant, perturbant alors les activités pédagogiques.

Issouf Zoungrana, jugeant le bruit dérangeant, les aurait interpelés de contourner son établissement. Une chose qui n’aurait pas été observée.

Ainsi, au cours des tractations, les promeneurs auraient déposé leur «flûte sacrée» sur la moto d’un enseignant avant de partir.

Pour les coutumiers, Issouf Zoungrana a confisqué la flûte. Ce qui est une transgression à leurs yeux.

D’après les enseignants, les patrouilleurs ont fait fi des observations du directeur, et ont continué à siffler de plus belle.

Aidée par une partie de la population qui s’est déportée à l’école, ils auraient proféré des menaces contre le personnel enseignant.

Selon la coordination, le chef de circonscription de l’éducation de base de Zabré 1 s’est rendu au palais pour plaider afin que le directeur puisse bénéficier de circonstances atténuantes car le problème a eu lieu dans le domaine scolaire et il n’était pas informé de la tenue des rites.

A l’issue des interventions des autorités municipales, provinciales et régionales, les autorités coutumières ont dit  qu’elles ne sont  pas contre le pardon.

Elles ont ajouté que si l’administration maintenait l’intéressé, elles ne pourront pas assurer sa sécurité contre une agression physique ou mystique.

Toutefois, les autorités coutumières ont dit qu’elles garantiront la sécurité de tous les autres  enseignants du canton de Zabré, poursuivent toujours les syndicats.

D’après la coordination,  la délégation a rendu compte et le départ du directeur a été entériné.

Une résolution qui ne trouve pas l’assentiment des syndicats. Pour eux, le premier responsable de l’école, en plein exercice de ses fonctions, avait le droit d’interpeller les manifestants de ne pas mépriser les franchises scolaires.

De ce fait, résoudre la situation de cette manière exposera non seulement les agents de l’administration en générale mais aussi des enseignants en particulier. Ils se voient alors obliger de manifester leur mécontentement.

Exigent-ils ainsi la fermeture dudit établissement jusqu’à nouvel ordre pour servir de leçon à tous ceux qui transgresseraient les franchises scolaires.

Le premier jour du sit-in n’a pas été bien suivi à cause d’une pluie diluvienne. Au deuxième jour du sit-in, les campeurs auraient reçu des menaces.

Au lever du piquet, des propositions ont été faites par les syndicalistes et les leaders se proposent de les analyser avant de prendre d’autres mesures, les jours à venir.

Agence d’information du Burkina

Rome abritera du 13 au 15 décembre le « Festival Yeelba » pour la promotion du coton burkinabè

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Rome abritera du 13 au 15 décembre le « Festival Yeelba » pour la promotion du coton burkinabè

Ouagadougou, 10 oct. 2019 (AIB) – L’ambassadrice du Burkina Faso en Italie Joséphine Ouédraogo a annoncé jeudi, au cours d’une conférence de presse tenue à Ouagadougou, que le « Festival Yeelba » pour la promotion du coton burkinabè se tiendra du 13 au 15 décembre prochain à Rome dans la capitale italienne.

Cette première édition du Festival Yeelba, poursuit quatre objectifs selon Mme Ouédraogo, à savoir, « faire découvrir le Burkina Faso à travers son savoir-faire dans la transformation du coton et des produits agro-alimentaires issus de ses terroirs, susciter l’intérêt des italiens pour le Burkina Faso et l’intérêt des Burkinabè pour l’Italie afin que naissent des partenariats entre acteurs économiques et sociaux des deux pays ».

Ce festival vise également à « susciter l’émergence de projets issus des expériences acquises par la diaspora burkinabè en Italie en vue de les mettre en œuvre au Burkina Faso et susciter de nouvelles initiatives de coopération entre l’Italie et le Burkina Faso ».

C’est sous le thème « fil de coton, fils du coton » que ce festival va se tenir pour mettre en lumière l’ancrage historique, culturel du coton, qui est l’une des principales ressources économiques du Burkina Faso.

« Dorénavant le Burkina Faso veut se raconter à l’extérieur de ses frontières, non seulement à travers sa diaspora, mais aussi en développant des liens de coopération, de partenariat et d’amitié de plus en plus pertinents et durables avec d’autres pays et d’autres peuples », a expliqué la diplomate burkinabè.

Plusieurs séries d’activités sont programmées durant ces 72 heures. Selon les organisateurs, deux conférences portant respectivement sur le Burkina Faso et l’Italie seront données après l’ouverture officielle du Festival. La 2e étape sera consacrée à une exposition-vente qui portera sur les ressources, les savoir-faire et les innovations présentés par des opérateurs économiques, techniques et culturels.

Le clou du Festival sera marqué par une soirée dédiée au coton qui se déclinera en prestations d’artistes et un défilé des créations de stylistes burkinabè et italiens autour du « Faso dan fani ».

Le Festival Yeelba (dites-leur ou bienvenu en langue mooré) est conjointement initié par l’ambassade du Burkina Faso à Rome et une association de la diaspora burkinabè d’Italie dénommée « una storia da favola ».

L’activité a été placée sous le patronage du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et coparrainé par les ministres burkinabè du commerce, de l’industrie et de l’artisanat et celui de la culture, des arts et du tourisme.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Société civile: une initiative citoyenne veut sauver le Burkina  du «chaos»

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Société civile: une initiative citoyenne veut sauver le Burkina  du «chaos»

Ouagadougou, 10 oct. 2019 (AIB) – L’appel de Manega, une initiative citoyenne, a annoncé  mercredi, qu’elle contribuera à sauver le Burkina Faso du «chaos», par la promotion de la paix, de l’unité et de la réconciliation dans le pays.

«Nous avons choisi d’organiser le présent panel  des anciens et personnalités pour traduire notre discours en actes concrets», a affirmé le secrétaire général du comité de l’Appel de Manéga, Lookmann Sawadogo.

Pour lui, le Panel des anciens et de personnalités pour la paix, l’unité et la renonciation (PANAPAX) veut contribuer à la  construction  de la concorde et l’unité nationale.

M. Sawadogo qui s’exprimait, mercredi à Ouagadougou à l’occasion d’une conférence de presse sur la situation nationale, a annoncé la mise en place du  PANAPAX pour sauver le Burkina du «chaos».

De son avis, les membres du panel, composé de «11 sages» sont soit des médiateurs ou soit des apôtres désignés pour leur actes en faveur de la promotion de la cohésion sociale au Burkina Faso.

«Le panel aura pour tâche de renouer les liens de fraternité entre les leaders et entre les citoyens du pays dont les relations sont en mal», a-t-il soutenu.

A l’écouter, chaque fois que le pays est confronté à une situation difficile, les filles et fils doivent s’asseoir et échanger pour trouver une solution au problème posé.

Lookmann Sawadogo a rappelé que «le collège des sages» institué dans les années 2000 avec la crise consécutive à l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo, a été un exemple de sortie de crise pour les Burkinabè.

Il a, par ailleurs, expliqué que «l’Appel de Manéga»  veut s’inscrire dans la même dynamique par des actions et des discours  pour un vivre ensemble des populations.

Lancé le 15  juin dernier  dans le village natal  du haut dignitaire des traditions et coutumes  d’Afrique, Me Pacéré Titinga, l’appel de Manéga promeut la cohésion sociale au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

HD/no/ak/

Crédit photo: Burkina24.com

 

Cohésion sociale au Burkina : Une trentaine de journalistes du Sahel outillés

Cohésion sociale au Burkina : Une trentaine de journalistes du Sahel outillés   

Dori, (AIB)-Le consortium Solidar Suisse et l’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) a organisé un atelier de formation au profit d’une trentaine de journalistes de la région du Sahel sur leurs rôles dans la préservation de la cohésion sociale, le mardi 8 octobre 2019 à Dori.

 

C’est dans le cadre du projet dialogue inclusif pour un mieux vivre ensemble pour la paix et la sécurité dans la région du Sahel mis en œuvre par le consortium Solidar Suisse et l’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) que s’est tenu l’atelier de formation.

En effet, une trentaine d’hommes et femmes de médias à travers le thème « Rôle des journalistes dans la préservation de la cohésion sociale » ont au cours de la journée du mardi 8 octobre à Dori, renforcé leurs capacités en méthodes et techniques d’analyse et de traitement de l’information relative aux conflits inter-religieux, intercommunautaires, à la radicalisation et au contexte d’insécurité.

En plus, les journalistes ont passé en revue les méthodes et techniques de montage ainsi que d’animation d’émissions radiophoniques sensibles aux conflits inter-religieux et intercommunautaires pour le dialogue, la tolérance, la cohésion sociale ainsi que la paix.

De même, il s’est agi pour les participants de revisiter les principes d’éthique et de déontologie du journalisme dans l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

A l’issue de la formation, la journaliste à la RTB 2 /Dori Mariama Tamboura a salué l’initiative du consortium parce que les différentes communications lui ont permis d’approfondir ses connaissances.

«Nous nous sommes imprégnés des diverses étapes, méthodes et techniques journalistiques en vue de promouvoir la paix et la cohésion sociale. Au Burkina Faso et particulièrement dans la région du Sahel, nous devons en notre qualité des professionnels des médias, véhiculer des messages de paix et de cohésion sociale dans le but de préserver notre vivre ensemble », estime la journaliste.

Pour elle, cela est d’autant valable dans la mesure où les hommes et femmes de médias ont un rôle social à jouer dans le concept de Journalisme sensible aux conflits (JSC) en respectant l’éthique et la déontologie du journalisme.

Pour sa part, le journaliste de la radio «La Voix du Soum» à Djibo Adama Ouédraogo a d’abord remercié les organisateurs de l’atelier de formation parce qu’il est venu en temps opportun.

De son avis, chaque jour, il traite des sujets relatifs à l’extrémisme violent, à la radicalisation et à la tolérance mais avec les connaissances nouvelles, il améliorera le contenu de ses émissions.

L’objectif recherché, fait savoir M Ouédraogo, est de contribuer à la coexistence pacifique des populations par la promotion du vivre ensemble.

                                     Accompagner les médias

Au nom du consortium, le coordonnateur de l’UFC-Dori François Paul Ramdé précise que le contexte sécuritaire dans la région du Sahel est plus que préoccupante avec la recrudescence des attaques terroristes entraînant une psychose en sein de la population et déstabilisant le vivre ensemble.

Par ailleurs, il laisse entendre que ce contexte marqué par la radicalisation et l’extrémisme violent commande que les médias soient accompagnés dans le traitement de l’information pour favoriser la coexistence pacifique entre les populations.

C’est pourquoi, M Ramdé révèle que le consortium a prévu d’accompagner les journalistes du Sahel dans leur travail quotidien à relayer des messages en faveur du dialogue et de la tolérance.

Quant au directeur général des libertés publiques et des affaires politiques au ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale Brice Emmanuel Sawadogo, il a animé une communication sur «l’effritement de la cohésion sociale en contexte de radicalisation et d’extrémisme violent».

A l’instar des autres communicateurs, il a invité les participants à maitriser le concept lié à la cohésion sociale et avoir une équité dans le traitement de l’information pour renforcer le vivre ensemble.

Le directeur régional de la communication et des relations avec le parlement du Sahel Francis Tien dit apprécier positivement l’atelier de formation au profit d’une trentaine de journalistes organisé par le consortium Solidar Suisse et l’UFC-Dori.

Dans le contexte sécuritaire actuelle du Sahel, a-t-il indiqué, il est normal que les connaissances des journalistes soient renforcées en vue de leur permettre de jouer pleinement leur rôle de promoteur de la tolérance et du vivre ensemble pour sauvegarder la paix.

A l’entendre, il souhaite que les journalistes formés traitent l’information et réalisent des émissions en veillant au respect de l’éthique et de la déontologie du journalisme.

souaibou NOMBRE

snombre29@yahoo.fr

 

Tissage et teinture : Beoog Neere offre du matériel d’installation à quinze filles du Ganzourgou :

Tissage et teinture : Beoog Neere offre du matériel d’installation à quinze filles du Ganzourgou

Zorgho, (AIB) – Quinze (15) jeunes filles formées aux métiers de tissage et de teinture par l’Association Béoog Néeré du Ganzourgou (ABNG) ont reçu des kits d’installation le mercredi 9 octobre 2019.

Une fois de plus, l’ABNG a fait parler d’elle dans le Ganzourgou. En effet, elle a, dans le cadre de son programme annuel d’activités, obtenu de l’ONG Solidar Suisse, son partenaire de longue date, le financement de la formation et de l’appui à l’installation de quinze filles aux métiers de tissage et de teinture.

Ces filles issues des communes de Boudry, Salogo, Zorgho et Zoungou et leurs formateurs ont été choisies avec la contribution de la Direction provinciale en charge de l’action sociale et de la famille.

La cérémonie qui consacre la remise des attestations de formation et des kits d’installation a été marquée par des interventions dont celle du président de l’association, celle de la représentante des bénéficiaires, les allocutions des directeurs provinciaux en charge de la jeunesse et de l’action sociale et le discours du haut-commissaire.

Selon le président de l’ABNG, André Bouga Ouédraogo, ces filles ont bénéficié durant trois mois d’une formation en entrepreneuriat assurée par la direction provinciale en charge de la jeunesse du Ganzourgou et d’une formation en tissage et teinture assurée par Nathalie Kaboré.

Chacune d’elle va regagner sa famille avec un kit composé, entre autres, de métiers à tisser, de rouleaux de fil blanc sale, de broches, de brillants dorés, de ciseaux, de colorants, de cache-nez, de navettes, de marmites, de plats, d’eau de javel.

À l’en croire, la valeur du matériel s’élève à 3.668.250 FCFA. Prenant en compte les différentes formations théoriques et pratiques, l’élaboration des plants d’affaires…, c’est en tout dix millions huit-cent cinquante mille francs (10.850.000 f) qui ont été injectés au profit de ces filles, soit 723 333 fcfa par fille formée.

Il a alors remercié Solidar Suisse pour cet appui financier et salué aussi l’accompagnement des autorités administratives, politiques et coutumières et l’ensemble des chefs de services techniques.

Boukaré Zapsonré, directeur provincial en charge de l’action sociale et Karim Compaoré, directeur provincial en charge de la jeunesse par intérim ont tous salué les actions de l’ABNG et de Solidar Suisse.

Ils ont invité les bénéficiaires à mettre en pratique les connaissances acquises pour en tirer bénéfice et donner du courage aux donateurs de soutenir d’autres personnes.

«Aider une femme, c’est aider toute la communauté» a dit Boukaré Zapsonré. C’est pourquoi il a salué cet acte en direction des jeunes filles tout en souhaitant que de telles actions se répètent.

Bilogo Gisèle, représentante des bénéficiaires n’a pas caché sa joie de bénéficier de cette formation et du matériel.

Elle a, au nom de toutes ses camarades, remercié ABNG et Solidar Suisse et félicité les différents formateurs pour leur patience et leur sens d’écoute qui ont permis à toutes les apprenantes d’acquérir quelque chose.

Elle a pris l’engagement de faire bon usage du matériel reçu.

«ABNG vous a aidé, vous devez à l’avenir pouvoir aussi aider les autres» dira le Haut-commissaire du Ganzourgou, M. Robert Zoungrana à l’endroit des bénéficiaires.

Tout en souhaitant que la formation et le matériel reçus leur soient bénéfiques, il a témoigné sa gratitude à ABNG et à Solidar Suisse qui dans leurs actions n’épargnent aucune commune de la province, aucun secteur de développement du monde rural.

Pour mémoire, depuis 2013, c’est plusieurs centaines de millions que l’ABNG avec l’appui de Solidar Suisse a injecté dans le Ganzourgou en termes de formations et de dons de matériels aux agriculteurs, aux maraichers, aux éleveurs et aux artisans.

Cette cérémonie a été l’occasion pour M. Robert, un ami français du président de l’ABNG, de remettre trois (3) charrues aux femmes de l’association Malg-zindo de Salogo pour les aider dans leur production de moringa.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Les faits de sociétés en vitrine des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Les faits de sociétés en vitrine des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 10 oct. 2019 (AIB) Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB, ce jeudi matin, présentent des menus variés, avec une prédominance des sujets liés à la société.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, évoque le phénomène des talibés dans la ville de Nouna, située au Nord-ouest du Burkina Faso, arborant: «Nouna: Dans le +ghetto+ des talibés».

Le journal rappelle que les talibés ou garibous, comme on les appelle souvent, sont des apprenants de la religion musulmane.

«Confiés à des maîtres coraniques, ces enfants arpentent à longueur de journées les voies de Nouna à la recherche de leur pitance quotidienne. Quand ils sont fatigués des longues marches, ils ont un point de rencontre pour se reposer et se divertir», relate L’Observateur Paalga.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (privé) évoque l’interdiction de la marche de protestation programmée par des Organisations de la société civile (OSC), le samedi 12 octobre prochain.

Selon le confrère, les organisateurs de la 4e édition des Journées anti-impérialistes devront revoir leur agenda, car, s’empresse-t-il d’ajouter, «dans une correspondance adressée au président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), le maire de la commune de Ouagadougou a marqué son opposition à la tenue de cette manifestation».

Aujourd’hui au Faso croit savoir que pour l’édile de la capitale burkinabè, la manifestation que projette le MBDHP et les organisations partenaires est «inopportune au regard du contexte sécuritaire».

 

C’est à juste titre que le quotidien titre: «Journées anti-impérialistes 2019: +Inopportune !+, selon  la mairie de Ouagadougou».

A ce sujet, Le Pays affiche: «Interdiction de la marche du 12 octobre à Ouaga : le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) et alliés accusés de dérive autoritaire», publiant le communiqué signé des OSC organisatrices de la manifestation.

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), en guise de titre de sa rubrique ‘’Autant le dire’’, mentionne: «Vous voulez marcher, allez-y le faire au Nord !».

Dans sa rubrique ‘’L’autre Regard’’,  le quotidien national Sidwaya revient sur la 6e Conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, organisée à Lyon (France) par les ONG intervenant dans le domaine humanitaire.

Le journal estime qu’il convient de «repenser la lutte contre le SIDA», soulignant, entre autres, que «cela doit passer par la dédramatisation du VIH».

ALK/APA

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 OCTOBRE

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 OCTOBRE

 

RAS AL-AIN (Syrie) – La Turquie a lancé mercredi, comme elle s’y était engagée, son offensive contre les forces kurdes du nord-est de la Syrie, alliées des Occidentaux dans la lutte antijihadistes, suscitant une volée de critiques internationales et des menaces de sanctions américaines. Le Congrès américain a ainsi évoqué des « sanctions infernales » et un « anéantissement » économique, des menaces inédites entre deux pays alliés. L’offensive turque, qui a d’ores et déjà fait 15 morts dont 8 civils selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), sera au centre d’une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l’ONU jeudi.

 

BERLIN – Deux personnes ont été tuées et deux autres grièvement blessées à Halle en Allemagne dans un attentat à l’arme à feu contre une synagogue en plein Yom Kippour, filmé par le tueur qui a publié la vidéo sur internet. Le tireur présumé, blessé dans un échange de coups de feu avec la police, a été interpellé.

 

WASHINGTON – Une « menace » pour les Etats-Unis, un président qui a « trahi » son pays: Joe Biden en tête, les ténors démocrates ont fait front mercredi contre Donald Trump qui, sous la menace d’une procédure de destitution, a choisi l’affrontement maximal.

 

LONDRES – Le négociateur de l’UE Michel Barnier a déclaré mercredi que les Européens n’étaient actuellement pas en mesure « d’envisager et de trouver un accord » avec le Royaume-Uni sur le Brexit, à une semaine d’un sommet crucial de l’Union européenne, et à la veille d’une rencontre entre les Premiers ministres britannique et irlandais.

 

TUNIS – Coup de théâtre en Tunisie: le candidat à la présidentielle Nabil Karoui a été libéré à quatre jours du second tour, une libération intervenue au moment où les résultats officiels ont confirmé une victoire en demi-teinte des islamistes aux législatives.

 

BAGDAD – L’Irak a décrété mercredi trois jours de deuil national après qu’une centaine de personnes sont mortes dans des manifestations et violences, dont l’arrêt il y a 48 heures n’a pas fait retomber la tension parmi les Irakiens inquiets de la poursuite d’une coupure quasi-totale d’internet.

 

KABOUL – Au moins 30 civils ont été tués en mai dernier dans des frappes américaines contre des supposés laboratoires de drogue des talibans dans l’ouest de l’Afghanistan, selon un rapport des Nations unies publié mercredi et aussitôt contesté par l’armée américaine.

 

STOCKHOLM – Le prix Nobel de chimie a mis à l’honneur un Américain (John Goodenough), un Britannique (Stanley Whittingham) et un Japonais (Akira Yoshino), inventeurs de la batterie au lithium-ion qui équipe smartphones et voitures électriques et dont la demande explose face à l’urgence climatique. John Goodenough devient ainsi à 97 ans le plus vieux lauréat Nobel de l’histoire.

 

PEKIN – La Chine a dénoncé « les sinistres desseins » des Etats-Unis, à la suite des restrictions de visas annoncées par Washington à l’encontre de responsables chinois soupçonnés de participation à la répression au Xinjiang.

 

CITE DU VATICAN – De nombreux prélats d’Amérique du sud sont ouverts à l’idée d’ordonner des hommes mariés en Amazonie, face au manque de prêtres dans cet immense territoire isolé, mais l’option, débattue à un synode d’évêques de la région au Vatican, menace de provoquer une fracture au sein de l’Eglise.

 

SHANGHAI (Chine) – La NBA et Apple étaient mercredi la cible de vives critiques de la Chine, qui a annulé un événement de la ligue nord-américaine de basket après un tweet polémique et a accusé la firme à la pomme de « complicité » avec les « émeutiers » hongkongais.

 

MOSCOU – Les autorités russes ont porté un nouveau coup au principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, en classant son organisation anticorruption comme « agent de l’étranger », une mesure qui la soumet à une surveillance accrue.

 

QUITO – Des dizaines de milliers de manifestants ont envahi mercredi les rues de Quito pour protester contre la hausse du prix de l’essence, tandis qu’un rassemblement en soutien au président Lenin Moreno s’est déroulé à Guayaquil, la deuxième ville du pays.

 

RIO DE JANEIRO (Brésil) – Les grandes galettes de pétrole qui ont souillé plus de 130 plages du nord-est du Brésil sont « très probablement » d’origine vénézuélienne, a déclaré mercredi le ministre brésilien de l’Environnement Ricardo Salles.

 

GABORONE – Neuf rhinocéros ont été tués par des braconniers depuis le 1er avril au Botswana, un « chiffre sans précédent » dans ce pays d’Afrique australe où la population de ces pachydermes pourrait disparaître d’ici à 2021, a mis en garde le gouvernement.

 

MOSCOU – La perspective de cosmonautes savourant un rôti dans l’espace est devenue un peu moins théorique après la création de viande à bord de la Station spatiale internationale (ISS) à l’aide d’une imprimante 3D. L’imprimante utilisée a permis de produire artificiellement des tissus de boeuf, de lapin et de poisson en utilisant des champs magnétiques en microgravité.

 

LONDRES – Après les buts de foot, les cages de hockey: l’ancien gardien de but de Chelsea et d’Arsenal Petr Cech a annoncé s’être engagé avec le club de hockey sur glace de Guildford Phoenix, dans le sud de Londres, qui évolue en 4e division britannique. Le Tchèque de 37 ans avait déjà joué au hockey durant sa jeunesse.

(AFP)

 

Le député René Lompo offre des vivres aux déplacés de la Komondjari

Le député René Lompo offre des vivres aux déplacés de la Komondjari

Gayeri, (AIB)-Le mercredi 9 octobre 2019 le député René K. Lompo a offert des vivres d’une valeur de trois millions de FCFA aux déplacés internes de la province de la Komondjari pour faits de terrorisme à Gayéri.

Il a été représenté par Kanarini Lompo, premier adjoint du maire de Gayéri.

Ce don d’une valeur de trois millions de FCFA, composé de 398 sacs de sorgho et de maïs.

218 foyers à Gayéri, 35 foyers à Bartièbougou et 145 foyers à Foutouri, seront les bénéficiaires.

Les premiers responsables administratifs de la localité avec le Haut-commissaire Ibrahima Boly en tête, ont assisté à la distribution de ces vivres.

Le Haut-commissaire a exprimé sa reconnaissance au donateur. Il a aussi affirmé que la première assistance aux personnes en détresse, devrait venir des filles et fils de la localité.

M. Boly a invité d’autres bonnes volontés à suivre l’exemple du député René Lompo, élu du parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

«Le gouvernement burkinabè ne vous a pas oubliés. Il ne va jamais vous oublier. Il sera derrière les citoyens burkinabè quel que soit le niveau où ils seront. Nous sommes des frères. Nous serons engagés derrière vous», a-t-il clamé aux déplacés.

Yenhama Namoani, l’un des déplacés a apprécié le geste du donateur, mais il souhaite que l’insécurité prenne fin afin que les déplacés puissent rejoindre leurs localités respectives.

Le déplacé Samuel Kéré se jouit de ce don qui vient les soulager.

Selon la Direction provinciale de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action  Humanitaire de la Komondjari, explique que les 398 foyers retenus sont ceux qui n’ont pas bénéficié  jusque-là des dons des ONG.

Agence d’information du Burkina

Kanlièyama Aboubakar COMBARY (Collaborateur)

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